Summary

This document explores various theories of collective action and social movements. It examines historical, psychological, and economic perspectives on social movements, and it discusses the role of individuals, groups, and institutions in shaping social and political change. It introduces key concepts like collective action, social movements, and political action, and provides a basis for further research and study within political science.

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L'Action collective : c’est une action concertée d’un ensemble d’acteur dans une logique de revendication, de défense d’un intérêt matériel ou d’une cause. Elle se distingue du groupe d’intérêt et des syndicats qui se situe dans une structure stable. Elle a tendance a privilégié le pouvoir public et...

L'Action collective : c’est une action concertée d’un ensemble d’acteur dans une logique de revendication, de défense d’un intérêt matériel ou d’une cause. Elle se distingue du groupe d’intérêt et des syndicats qui se situe dans une structure stable. Elle a tendance a privilégié le pouvoir public et politique comme interlocuteur et la cible principale de la revendication de manière automatique. L'idée est de faire entendre la revendication. L'action collective se rapproche du mouvement social qui est une intervention collective destiné à transformer les conditions sociales des acteurs, de contester la hiérarchie et les relations sociales, et à générer des identités collectives et sentiment d’appartenance. Erik Neveu considère le mouvement social comme une ingérence non conventionnel marquer le projet explicite des protagonistes à se mobiliser de concert. Cet agir- ensemble se développe dans une logique de revendication. Il y a 4 caractéristiques : - L'action commun est organisée (elle n’est donc pas isolée) - L'action commun est portée par la défense de l’intérêt matériel qui est la cause de justification - L'action commun est systématiquement portée envers une adversaire d’opposition (qui se trouve être souvent le pouvoir politique) - L'action commun a un rapport direct à l’action politique qui est moins institutionnalisé (elle ne passe donc pas par les canaux institutionnels, [le système élective et groupe d’acteur reconnue]). La question est de savoir pourquoi un individu décide de s’engager ? Comment se mobilise-t-on ? Et comment expliquer la diversité des actions et les méthodes utilisés ? L'étude de l’action politique et des mouvement sociaux est une sous-discipline. Les théories produites au cours du dernier siècle dans les mouvements sociaux tendent à mettre en valeur l’évolution du niveau de connaissance sur l’action collectif. En premier temps, les premières approches identifiant l’action collectif sont des approches psychologiques. Dans ce courant, on trouve Gustave Lebon qui aborde la psychologie des foules, (il s’intéresse au désordre comportemental). Il envisage la foule comme un ensemble irrationnel. Il évoque l’unité mental des foules qui leur fait perdre toute capacité de discernement. Dans l’avènement de la théorie de Gustave on retrouve Gabriel Tarde avec la pathologie social collectif, il considère que les mobilisations se propage par contagion à travers le mimétisme appeler “la loi de l’incitation”. Dans cette perspective, il identifie le groupe d’individu comme “mécontent” et “dangereux. Ce type d’approche réduit l’action collective à une irrationnelle, et cette idée est très fort à l’époque dans le sens commun mais est très insuffisante scientifiquement. Le seul mérite de cette théorie est l’intéressement du mouvement sans pour autant expliquer les raisons des mouvements. En second temps, une théorie d’Alexis de Tocqueville qui est la frustration collective et Gurr Ted Robert qui produit l’ouvrage (why men révolte), et ils observent un décalage entre la façon dont l’individu ressent sa situation sociale et ses attentes par rapport à sa situation futur. Tocqueville cherche à expliquer les périodes de révolution en mouvement révolutionnaire, pour lui plus les institutions se démocratise et plus la frustration augmente du fait de l’exigence démocratique [la recherche d’égalité]. La gestion des facteur sur le plan empirique du poids des affectes et tous ce qui font objet de démarches scientifiques font défaut à ce type d’approche, l’approche psychologique. On a l’évolution de la théorie du facteur d’engagement avec le courant réaliste. Dans le courant réaliste, les premiers auteurs sont américains. Il y’a parmi eux Mancur Olson né en 1965 qui théorise les logiques de l’action collective. Il opte pour une approche économique des mouvement sociaux et des actions collectives. Il s’intéresse donc à la rationalité stratégique, l’intérêt matériel de l’individus. Après cela, il se pose la question de : (pourquoi il n’y a pas plus de révolte ?) compte tenu de l’inégalité qu’il y’a, il montre que c’est à cause des ressources que les individus sont en capacité ou non de se mobiliser et d’en bénéficier ce qui en découle. Dans l’action collective, les individus agissent tout en espérant que des avantages en découle. Il montre tous les coûts que comporte l’action collective pour chaque individu pris isolément. Il part du postulat que les gains lier à la revendication ne vont pas seulement au profit des acteurs qui se sont mobilisé mais c’est l’ensemble de la société qui va en profiter. Il montre aussi les coût pour chaque individu de s’inséré dans les mouvements. La théorie du free rider (passager clandestin), paradoxe de l’action collective. Il répond à la question de savoir : pourquoi les individus décident d’assumer les coûts au lieu d’attendre et espéré des retombés positifs sans prendre part au mouvement ? Le premier facteur est que l’effet du groupe, (la taille) qui va influencer l’engagement ou non. Il montre que si les coûts de la participation diminue, le niveau de la participation va augmenter. Il pointe un regard sur la gestion, les instruments mis en place et la capacité des acteurs à mettre en place des incitations sélectives. Les acteurs disposent de moyen et ressources amène de contrôler la participation (notamment par la sanction). Dans la poursuite de la théorie, d’autres auteurs pensent la mobilisation comme des entreprises mener par des entrepreneurs. L'approche rationnelle ne tient pas en compte la subjectivité des acteurs, il envisage une stricte rationalité économique en finalité alors qu’il existe chez les individus une rationalité en valeur. Le paradoxe du pèlerin de Hirschman montre que les coûts de certains ne sont pas des coûts pour d’autres et les coûts ont un bénéfice, qui sont les rétributions symboliques et les gratifications qui amène à la gratification morale. Donc, plus le coût de l’engagement est élever et plus la gratification morale est grande. Il y’a effectivement des rétributions qui ont guidé le comportement des acteurs mais il faut prendre en compte la dimension morale et la rationalité en valeur pour expliquer le comportement des acteurs. Daniel Gaxie a produit toute une littérature et recherche appeler “l’économie des parties et les rétributions du militantisme”. Il invoque les rétributions sociales et symboliques, et montre l’effet surgénérateur qui a comme idée que le militantisme produit plus d’énergie qu’il n’en consomme parce que la gratification renforce les mobilisés dans leurs activités. Le groupe s’alimente de l’activité. En troisième temps, il y’a les approches contextuelles qui donne un regard nouveau sur l’engagement. Anthony Oberschall, sociologue américain né en 1936. Il s’intéresse à l’action collective tout en reprenant en son compte l’approche rationnel. Il pense la mobilisation des acteurs comme un processus dans le temps long. Il définit la mobilisation comme le processus par lequel un groupe mécontent assemble et investi des ressources dans la poursuite de but propre. Il intègre le contexte pour mieux comprendre les dynamiques de l’action collective et identifié les chances d’apparition et de pérennisation de l’action collective. Il veut comprendre les formes de l’action collective, et pour cela il identifie deux manières de concevoir la mobilisation : 1. La dimension horizontale : dans cette dimension le mouvement est soit structuré avec à la tête un porte-parole légitime, soit atomisé avec des individus sans liens, sans relation, ni structure qui les lient entre eux. 2. La dimension verticale : dans cette dimension le mouvement est soit intégré, soit segmenté par rapport au pouvoir politique. Le mouvement est soit à proximité des communautés local soit segmenté. Ces deux dimensions vont influer sur la probabilité d’apparition de mouvement et sur les modalités d’action, “répertoire d’action collective” de Charles Tilly. En proposant ces deux dimensions, l'approche d’Anthony Oberschall permet d’évaluer les probabilités d’apparition de mouvement social et les modalités d’action. La théorie des dimensions nous amène à la question du contexte de l’action collective. On s’intéresse à un concept de Sidney Tarrow qui est la structure des opportunités politique, il prend en compte l’environnement politique (qui est le contexte d’émergence). Il montre que le succès de la mobilisation dépend du contexte politique immédiat dans lequel se déroule l’action collective. Il considère que le contexte dépend de quatre éléments : 1. Le degré d’ouverture ou de fermeture du système politique (la position et la possibilité de communiquer avec les acteurs extérieurs au chambres politiques) 2. La stabilité ou l’instabilité des éléments politiques (la conjoncture politique) 3. La Présence ou l’absence d’allier influant qui apportent leurs soutient à la mobilisation ou au mouvement. 4. L'existence ou non de conflit de division entre les instances politiques L'approche d’Oberschall est sur le temps long, dans un système politique donné, on peut s’intéresser à l’évolution des mouvements sociaux majeurs. On assiste à une intégration institutionnelle et l’évolution des répertoires d’actions. L'approche de Sidney Tarrow [l’approche synchronique] force la comparaison de plusieurs mouvements qui ont lieu au même moment mais dans différents endroits en fonction de l’approche des structures d’institutions politique. [Analyse à travers l’espace]. Tarrow et Tilly viennent sophistiquer le modèle d’analyse pour intégrer la question de la subjectivité des acteurs puisque le modèle d’Olson et Oberschall ne tiennent pas en compte la subjectivité des acteurs. Ils apportent des spécificités en s’intéressant à l’importance de la manière dont certains acteurs se représente sur le système politique et en quoi cette représentation va mobiliser leurs actions. La forme expérimenter par ce mouvement est que les mobilisations ne dépendent pas seulement des ressources, de l’ouverture et de la fermeture du système politique, mais elles dépendent du fait que les entrepreneurs des mouvements s’en saisissent. C'est ce qui explique que de nouveaux acteurs proposent des approches identitaires pour expliquer les mouvements sociaux. Dans tous ces approches on cherche à expliquer les mouvements sociaux. La rationalité en valeur dans la ligné wébérienne est reprise par l’approche identitaire. L'un des premiers auteurs de l’approche identitaire est Doug Macadam qui écrit dans les années 1990 un ouvrage nommé (Freedom Summer). Dans cet ouvrage, il s’intéressait à l’été de 1964 aux Etats-Unis, au moment où des milliers d’étudiant blanc de la nouvelle Angleterre, issu des milieux bourgeois, (nommé les wasps [white Anglo- Saxon Protestant]) s’engagent dans des mouvements sociaux en faveur des populations noires au sud des Etats-Unis. Ils vont se rendre dans le sud dans un contexte politique très tendu (avec de forte répression, des morts, des arrestations et des blessés). Ce point de départ laisse en suspens la question suivante : pourquoi la population privilégiée sacrifie sa vie pour des droits qui ne la concerne pas directement ? Comme il n'y a pas d'intérêt objectif à défendre des droits d'autres personnes, macadam montre qu'il y a une rationalité en valeur qui provient dans ces mouvements, et c’est la rétribution personnelle. Macadam montre que l'engagement en elle-même contribue à la construction de l'identité personnelle, qui représente une fin en soi pour les individus qui s'engagent. La finalité est l'engagement ou l'intégration dans un groupe. Il met en place deux échantillons : Il distingue les étudiants dans les mobilisés globales dans un premier temps, Puis, il va s'intéresser aux 1000 étudiants qui sont partis au Mississippi pour continuer la mobilisation. Dans les deux cas on est face à un millier de bourgeois, des Élites Libéraux américains. La distinction entre ceux qui sont partis au Mississippi et ceux qui sont restés est la disponibilité biographique (s’ils sont mariée ou non, et s’ils ont des enfants ou non et leur âge). Globalement, les éléments physiques de la vie de chaque individu. Deuxièmement, le degré de conviction idéologique dans la trajectoire de l'individu (le pourcentage de participation et l’histoire politique). Le plus souvent, ceux qui partent vers le Mississippi sont ceux qui ont une forte conviction idéologique. Il y’a un fort degré d'intégration au groupe avec une solidarité, et plus de chance pour se mobiliser : les prédispositions sociales et la socialisation auront un impact fort sur l'engagement que le calcul d'intérêt. Pour cela, il faut s'intéresser au réseau d'évolution des individus. Selon macadam, l'incitation précède les motivations des individus. On se politise au sujet défendu par la socialisation dans le groupe, cela contribue aussi à la continuité des mouvements. Les socialisations vont entrer largement dans l'action collective et vont favoriser le recrutement des individus au mouvement. Macadam montre que la mobilisation vers le Mississippi est le facteur de la socialisation et cette participation produit des effets sur les participants. On va voir les premiers mariages mixtes qui sont généralement refusé par la société. Pour les facteurs d'interaction, macadam identifie le rôle joué par les entrepreneurs des mobilisations qui mettent en place des stratégies qui visent à donner une identité collective au groupe, à distribuer des gratification matériel et symbolique, à donner du sens aux actions et a donc identifié des techniques de mobilisation, de gratification, et une mise en place de réunion régulière avec une rencontre conviviale. On va s'intéresser sur les formes des mouvements politiques, le répertoire d'action collective. C'est une notion de Tilly qui s'est intéressé à l'histoire de la France. Il s'intéresse au répertoire d'action de la France dans les années 1600, pour définir le répertoire d'action, il dit que ça correspondant à l'ensemble des moyens de protestation auquel recours les groupes sociaux à un moment donné de l'histoire. Pour Charles Tilly, c'est une série limitée de routine qui sont apprises, partager et exécuter à travers un processus de choix relativement délibéré. Il insiste sur la relativité limitée des individus, on agit en connaissance de cause en fonction de ce qu'on a à disposition. On identifie des répertoires d'action en fonction des populations. Toute population à un répertoire d'action limité, le moyen d'agir en commun sur la base d'un terrain partagé. C'est l'éventail large de choix stratégique à disposition des individus mais qui est limité aux ressources. Pour chaque groupe, le répertoire d'action dépend de plusieurs facteurs : le premier est le cadre spécial (qui est l’entreprise, la ville et le pays). Le second est la technologie disponible (spatiale et temporelle). La troisième est la reconnaissance institutionnelle du groupe (la place des décisions publiques). La quatrième est la caractéristique sociale de fonctionnement du groupe protestante (les règles et ressources mis à disposition). En fonction du cadre en place, le modèle de l'action collective sera différent. Le modèle de répression correspond à la définition des coûts qui sont variables, des matériels d'action à d’autres (la sanction n'est pas la même). Tilly montre qu'il y a de grandes évolutions historiques du répertoire d'action au mouvement collectif. Cette évolution s'est faite avec de grands événements historiques politiques majeurs, tel que les évolutions technologiques, le développement du capitalisme, l'urbanisation, le développement des moyens de communication (les moyens de transport, la construction des État-nation). Pourtant cette série qui conduit au développement de la France moderne, Tilly s'intéresse à deux modèles : - Le local patronné (Ancien), ils sont encastrés dans les communautés qui encastrent la vie politique locale. On a un fort conformisme, une adhésion aux normes de groupe qui font que les contestations s'émergent et évoluent sur les lieux même d’identifications de l'injustice. Cela génère la mobilisation au niveau local et non à proximité des pouvoirs ou des cercles du pouvoir public. Le pouvoir central n'est pas ce qui est visé par la mobilisation. L'influence de la décision est plutôt au niveau local que national. - Le répertoire d'action moderne ( 1848 à 1980, c’est un répertoire d'action national autonome). Le répertoire d'action se transforme d'anciens en moderne du fait des moyens de communication. Avant c'était local et se nationalise avec les moyens de communication, tout comme les cibles de ces mobilisations. Il y a une dépersonnalisation des mobilisations, on ne va plus seulement chercher à régler l'injustice qui se vit mais on va chercher à transformer la vie sociale en touchant les autorités qui sont forts (l'État et les autorités publiques). À partir des années 80, on identifie un nouveau modèle : la transformationnel solidariste. La mondialisation bouleverse les cadres, (le manière de faire des individus). Un contexte aussi de recours accru à l'expertise, aux médiations, avec de faible niveau de violence. Chaque contexte correspond à un répertoire classique d'action. Les répertoires d'action contemporains rentrent dans le troisième modèle. Michel Offerlé identifie trois grands facteurs dans les répertoires d'action contemporain qui est le choix stratégique de la population (le nombre, l'expertise et le scandale). La scandalisassions c'est le fait de cibler les médias, afin de porter la scène médiatique sur sa cause pour toucher l'opinion publique et tendre son rapport a dialogué avec les institutions. Offerlé propose une spécification du répertoire d'action contemporain. Le nombre repose sur le nombre de manifestant lors d'une manifestation et sondage. L'expertise, repose sur les éléments factuels scientifiques qui permettent la mobilisation de savoir scientifique pour un objectif. L'expertise se fait par des professionnels et se trouve au centre de la mobilisation. Le scandale, repose sur une stratégie qui passe par des actions symboliques pour avoir des échos médiatiques nationales. Les registres ont énormément évolué. Si la cible reste la même (le pouvoir publique), les revendications produites par les mouvements sociaux ont changé. Avant c'était des mobilisations matérielles pour améliorer leur existence matérielle, (conditions de travail, droit de grève, droit de création des syndicats). Alain Touraine théorise les nouveaux mouvements sociaux qui seraient le produit de la société poste industriel. Les revendications auraient elles aussi évoluer et sont devenus de type post matérialiste. Entre 1960 et 1970 Ces revendications sont immatériel et émergent des mouvements tel que le féminisme ou l'écologie. On peut dire que cette théorie est trop binaire, en considérant qu'avant c'était que des mouvements matérialistes et maintenant ce ne sont que des mouvements de type immatériel. C'est une théorie de l'émancipation des peuples, un nouveau mouvement social. Or que c'est un enjeu d'existence. Cette théorie est poussée par Ronald Inglehart dans son ouvrage le silence de la révolution en 1970 qu’il développe autour des valeurs post matériel avec l'évolution de la société. On a une période de modernisation du niveau de vie de la société avec une massification du niveau d'accès à l'enseignement, une prospérité économique qui conduit aux niveaux mouvements de type post matérialiste avec une entrée en logique plus individualiste et une diminution des luttes de classe qui a été centrale à l'époque. En corollaire du meilleur accès à la connaissance et à l'enseignement, le niveau de politisation augmente. La moyennisation de la société a contribué à la diminution des précarités de vie. Ronald Inglehart apporte plus de détails sur sa théorie en proposant une nouvelle lecture des mouvements sociaux. Il considère les revendications type qualitatif que quantitatif. Les mouvements sociaux sont de plus en plus ludiques. On a une transformation du niveau des qualités d'institution au sein de la société civile tout en gardant en tête que les revendications de type matérialiste existent encore. Il y a aussi des revendications de type identitaire. Il y a une forme d'institutionnalisation des mouvements sociaux dû à l'intégration des revendications matérialistes en réponse au pouvoir public dans la société. La transformation des mouvements sociaux à modifier les modalités d'engagement (il y’a aussi le changement des acteurs, de la société et des trajectoires). Jacques Ion s'interroge dans son ouvrage la fin du militantisme en 1970, (puisque l'individualisme prend de l'ampleur qu'en est-il des militantismes ?). Jacques ion parle de l'engagement distancié, il propose une typologie militantisme de type affilié et affranchi. Le militantisme Affilié : il y a un fort sentiment d'appartenance, une forte pression sociale et l'intégration sociale est structurée. C'est un modèle communautaire qui agit sur le long terme. Le militantisme Affranchi : l'engagement est plus distancié et intermittente, car l'individualisme prend de la place. C'est un engagement qui est ciblé, donc qui est court. La mise en disposition est temporaire et l'engagement partiel, c'est un modèle de société. On part du premier modèle vers un second modèle du fait de la revendication des sphères de la vie politique, militante. La montée de l'individualisme transforme l'engagement des personnes. Il y a une tendance des mouvements affranchis mais les mouvements affiliés existent encore dans la société. Cette transformation est la conséquence de la transformation de la société. Jacques ion s'intéresse au caractère socioculturel des mouvements mais ne regarde pas la facture de la socialisation. La réalité est qu’on peut passer de mouvement militant affranchi à un mouvement militant affilié et vice-versa. C'est l'intérêt dynamique des modèles de militantisme. Il faut s'intéresser aux militantismes en fonction de leur nature. La notion de carrière de militantisme sera définie comme le processus par laquelle les attitudes et comportements présents sont déterminés par les attitudes et comportements passés et vont conditionner à leur tour le champ possible à venir. Ce qui affecte la restitution des périodes d'engagement pour le cycle des individus. La disponibilité biographique cause le cycle d'engagement. Le groupe d'intérêt : c'est une structure organisée qui au sein du système politique et qui affecte collectivement un intérêt politique en particulier auprès du pouvoir politique sur lequel le groupe peut chercher à avoir de l'influence. De sa définition large : c'est une entité cherchant à représenter les intérêts d'une section spécifique des sociétés dans l'espace public. On cherche à toucher la société en général. De sa définition étroite : c'est une organisation constituée, cherchant à influencer les pouvoirs politiques dans un sens favorable à son intérêt. Les pouvoirs publics sont vus comme des acteurs cibles. Le groupe d'intérêt ou lobby est un groupe difficile à retenir car il est difficile de le définir. On est sur des profils de groupe qui sont très hétérogène. Selon Offerlé, les groupes d'intérêt vont mettre en place trois types de travail qui représentent des stratégies mise en place au préalable à la construction du groupe. D'abord, il y a la délimitation du groupe, puis la légitimation de groupe, et ensuite la mise en forme de la représentativité du groupe. La délimitation se fait par définition de l'identité du groupe. La Légitimation du groupe se fait par la définition de la crédibilité (par la reconnaissance, le statut, et l'expertise). La mise en forme de la représentativité se fait par la définition de la nécessité du groupe. Patrick Hassenteufel a défini 7 modalités des groupes d'intérêt : {- le décrochage - la consultation ou la négociation - l'action conflictuelle - l'action juridique - la manifestation - l'action symbolique - et la prise de position publique}. Ce sont les registres contemporains déployer en matière de répertoire d'action dont vont se saisir les groupes d'intérêt. En matière d'expertise (elle est plus juridique, repose sur des statistiques communicationnelles et sur le nombre). On voit que les groupes d'intérêt eux-mêmes ont des trajectoires. Il y a des mouvements sociaux qui peuvent s’institutionnaliser jusqu'à devenir des groupes d'intérêt. Le point de départ est un mouvement social qui devient un groupe d'intérêt s'il ne s'affaiblit pas et s'il s'inscrit dans la durée. Les trajectoires peuvent être hétérogène. Cependant, on voit moins souvent des groupes d'intérêt devenir des mouvements sociaux, mais cela n'empêche pas la production de mouvements sociaux par les groupes d'intérêt. Les syndicats : L'Organisation internationale du travail (OIT) défini les syndicats comme des associations indépendantes des travailleurs ayant pour but de promouvoir et de défendre ses intérêts. On retient que c'est une association de personnes dont le but est de défendre les droits et les intérêt économique et sociaux de ses adhérents. Il regroupe des personnes qui exerce les mêmes professions ou des métiers similaires. Leurs objectifs reposent l’étude et la défense des droits, mais également des intérêts matériels et moraux, collectif et individuel des travailleurs. En France il se distingue des systèmes politiques, bien que des liens forts peuvent exister entre eux. Les syndicats ne cherchent pas à gouverner. Le terme syndicat recouvre un grand nombre d'organisation dont le rôle est de défendre et promouvoir les intérêts des personnes et des organismes qu’ils représentent. Ils négocient avec les associations employeurs, pour des conventions collectives, des accords de branche, et des accords d'entreprise ou d'établissement. Le droit d'adhérer à un syndicat en France a été reconnu par la loi Waldeck-Rousseau de 1884. Cette loi reconnaît la liberté syndicale. Ce droit d’adhérence est réaffirmé dans le préambule de la Constitution à la sortie de la Seconde Guerre mondiale et ensuite par la constitution de la 5e République. La représentativité syndicale donne le droit de négocier et de conclure des accords dans tous les secteurs de la branche du syndicat. La loi du 20 août 2008, sur la rénovation de la démocratie sociale et sur la réforme du temps du travail. Cette loi vient établir 7 critères légaux permettant de déterminer le caractère représentatif d’un syndicat. Les 7 critère : 1. Le respect des valeurs républicain, 2. L'indépendance (financière) de l’organisation 3. La transparence financière (avec l’obligation de tenir un respect des obligations de comptable) 4. Il faut se prévoir d’une ancienneté minimale de 2 ans dans le champ professionnel et géographique ouvrant le niveau de la négociation, (il faut compter 2ans après la date du dépôt du statut du syndicat) 5. L’influence caractériser par l’activité et l'expérience (influence de la vitalité de l’activité syndical 6. L'effectif d'adhérent et de cotisation (le nombre doit être suffisant pour que le niveau de cotisation représente la partie principale des ressources du syndicat 7. L’audience aux élections professionnelles qui sont établis tous les quatre ans déterminent que les syndicats doivent obtenir 8% des voix pour être représentatif au niveau national et Interco et 10% dans l’entreprise. Aujourd'hui, il existe 5 confédérations syndical principales : - La CGT (Confédération général du travail) - La FO (force ouvrière) - CFDT (Confédération française démocratique du travail) - CFTC - CGC (confédération générale des cadres) Les syndicats ont une organisation particulière, on les distingue à 3 niveaux : - Au niveau des entreprises, la section syndicale représente la cellule de base du syndicat - Au niveau local, on a les instances départementales et les instances régionales correspondant aux confédérations - Au niveau municipal, (dans les arrondissements et les unions), on a des instances de proximités - Au niveau national ou confédéral, on a des organes délibérants du syndicat (organe de délibération) qui vont être chargé de définir les grandes lignes, les granges orientation du syndicat avec à la tête le secrétaire général qui est élus par les instances du syndicat. Tous ces membres des différentes instances sont élus soit au sein des organes délibérants soit sur la base des élection professionnels - Au niveau européen, on a la confédération européenne du syndicat (CES) qui viennent représenter les intérêts des travailleurs au niveau des institutions européennes Les parties politique et les syndicats en France sont lier et le syndicat français a la réputation d’être fortement politisé, voir partisante. Cette critique remontre à la genèse/l’origine du syndicalisme en France dans la mesure où la tradition du syndicalisme en France a une forte empreinte du syndicalisme révolutionnaire et également, le niveau d’interaction fort entre certains syndicats et des parties politique (les parties communistes). On va définir les différents types de modèle qui existe et qui vont apparaitre en Europe. On va catégoriser 3 grand modèles nationaux : La première forme émerge en grande bretagne au début du 19è, c’est le trait d’unioniste. Il va se diffuser aux Etats-Unis. Il a un périmètre d’action limiter puisqu’il va se limiter aux marchés de travail local (au niveau de l’entreprise). Le répertoire d’action est une négociation directe et autonome avec les employeurs au niveau du territoire, des entreprises. Sans faire intervenir des parties politiques gouvernementaux ni des acteurs politiques, c’est à l’écart du politique. Les acteurs se refuse l’intervention direct dans la sphère politique. C'est pour ça qu’elle est considérée comme la moins politisé. La fonction du syndicalisme est de permettre aux salariés de neutraliser la concurrence opposant les salariés entre eux dans le marché du travail en essayant d’harmoniser les entreprises, les conditions de travail. Dans cette forme de syndicalisme, on ne trouve pas de portée générale, de lignes directrices à l’action syndical. Ce modèle se distingue des 2 autres modèles qui eux revendique une dimension politique dans leur action. Le second est le syndicalisme modèle social-démocrate, qui émerge au 19è en Allemagne et va se diffuser vers l’Europe du nord. Dans ce modèle, on est sur un partage du travail explicite entre le domaine économique et social qui va relever du syndicat, et le domaine politique qui va relever de la partie. Dans ce modèle social- démocrate, on a une empreinte fort des courant à la fois socialiste, marxiste et communiste, et l’action syndical se limite à la défense des intérêts immédiat des salariés. En collaboration, la partie est chargé d’impulser les transformations profondes de la société dans le temps long, que ce soit par élection ou par action révolutionnaire. Ce modèle se distingue du syndicalisme révolutionnaire, dans la mesure où elle revendique la portée économique et politique de l’action syndical et dans la mesure où les syndicats ont l’objectifs de participé eux-mêmes à la transformation de la société. L'idée de ce type de modèle syndical, le syndicat a une double vocation, la besogne quotidienne et la besogne de la transformation de la société. Le syndicat n’est pas seulement un moyen d’action mais est aussi vu comme la cellule de base de la société. Ce n’est que théorique car en pratique on n'a pas parfaitement ce modèle. Les modes de fonctionnement syndical vont évoluer en fonction des contextes politiques et socio-temporel. En France, les mutation sociaux-économique vont impacter sur la législation du droit de travail. L'accroissement de nouvelle forme de travail, vont se développer dans un schéma asymétrique en faveur de l’employeur avec moins de garanti des droits des salariés du fait de la précarisation. Les syndicats constituent les interlocuteurs privilégiés naturel des salariés dans une entreprise, mais ces derniers font face aux défis de la mutation du travail. Ces mutations du travail se produisent sur le temps long, et le rôle joué par les représentants syndicaux dans les entreprises peut être interroger. On va s’intéresser des effets de la mutation des travails sur l’action syndical afin d’identifier les moyens de l’action syndical. Comment ils vont se transformer pour répondre aux besoins des travailleur ? Les syndicats ont une double mission, à la fois de représentation du personnel à travers les instances élus au sein des entreprise, et le rôle d’acteur du dialogue social dans les négociations. On reconnait la légitimité des syndicats pour entreprendre ces démarches car ils le font traditionnellement. Or, ces fonctions sont déstabilisées par les mutations sociales et professionnels. Les évolutions contemporaines vont affaiblir les syndicats en matière social. Pourtant, dans le temps, on reconnait la portée des conventions, des accords collectifs en tant que force de négociation dans la société. La question qui se pose est : qu’est-ce que les syndicats peuvent et doivent mettre en place pour palier a l’affaiblissement de leur rôle ? Ils vont élargir leur périmètre d’intervention du fait de la complexification des structures de l’entreprise, et multiplication des niveaux de représentation (des établissements, des entreprises). C'est l’un des défis de l’action syndical à savoir que le syndicat doit venir représenter une collectivité de travail plus segmenté. Les syndicats doivent s’adapter à une collectivité plus hétérogène et mettre en place de nouvelles instances de négociation et de représentation des travailleurs. Il y’a une tendance nette à la professionnalisation de la vie syndicale et donc du délégué syndical lui-même. Dans la mesure où les représentants syndicaux doivent être compétent dans des enjeux de plus en plus mixtes et de plus en plus technique. On a une diminution du taux de salarié en France en raison du taux de précarité de l’emploi puisque cela rend difficile voir impossible l’occupation d’emploi stable. Ce qui ne favorise pas le dynamique de l’engagement et ce phénomène de ciel service syndical. On observe aujourd’hui un risque pour le salarié à se syndiquer. La syndicalisation peut faire l’objet de critique. Il y’a également un accroissement de la technicité des mandats, une intensification du rythme des négociations. De facto, des facteur peu incitatif à l’engagement syndical car l’éclatement des structures productive du travail qui va conduire à l’éloignement de l’activité syndical et de la collectivité de travail. Ce qu’on voit, ce sont les enjeux de continuité et de reconnaissance de l’activité syndical qui vont être déterminant dans l’adhésion au syndicat. On va distinguer 3 trajectoires d’engagement : - L'adhésion utilitariste : Un individu va entrer en contact avec un syndicat pour s’informer ou se déformer personnellement, l’adhésion est le cout d’entré pour obtenir l’information. C'est une forme d’usage instrumental. Cette adhésion tend à augmenter. - L'adhésion intro déterminé : On est sur un parcours d’adhésion motivé essentiellement par les valeurs du syndicaux (celui qui cherche à se syndiquer). Cette adhésion est fort dans les années 80, notamment en lien avec les parties politiques. - L'adhésion extro déterminé : Repose sur la force de la socialisation, la pression sociale, la pression du collectif du travail et ou de l’entourage familial. Les syndicats sont nécessaires pour défendre les intérêts des travailleurs, mais ils sont aussi nécessaires pour l’Etat par ce qu’ils sont des partenaires sociaux. L’Etat français est contraint de s’assurer d’être en présence d’acteur sociaux qui leur permettent d’assurer dialogue le dialogue social. Les syndicats restent des représentant légitimes des salariés. Ils sont les interlocuteurs centraux dans les négociations. La qualité des dialogues social dépendent de la vivacité de l’engagement militant et de la capacité du représentant syndicaux à être former de la technicité et aux techniques de la négociation afin d’assurer l’équilibre dans la négociation. À l’échelle des syndicats apparait évident la nécessité de se reformer pour se maintenir comme les autres acteurs politiques sur la scène politique et national. Il y’a une influence des mutations du travail qui se fait sentir sur les négociateurs et également sur l’objet de la négociation. Les négociateurs qui pendant longtemps avait l’habitude de négocié les conditions de travail, salaire et duré de travail, vont devoir se former sur la question du travail précaire et sur la flexibilisation du travail (rémunération non salarial). Cette évolution va avoir des conséquences sur le contenu des accord collectives, qui vont être progressivement élargit afin d’appréhender les mutations au sein des entreprises. L'affaiblissement du pouvoir des syndicat est largement associer à la diminution de leur capacité à protéger et à restauré les conditions de travail, et aussi largement les intérêts des salariés. On va s’intéresser aux acteurs centraux des filières syndicaux et à leur capacité à s’adapter au changement pour comprendre la transformation de l’action syndical elle- même. Historiquement, les syndicats ont développé des répertoires d’actions collectives pour faire face au spécificité et particularité des économie de la société dans lequel ils évoluent. Les syndicats vont mobiliser des ressources en fonction de leurs contraintes et qui définissent leur marge d’action dans une situation donner. La disponibilité et variation de ces ressources va avoir un impact majeur sur l’action syndical. L'évolution du pouvoir syndical/ la capacité d’action syndical vient s’inscrire dans l’analyse large de la mutation de la société elle-même. Si on observe le syndicat se transformer, en parallèle on observe la société se transformer. En s’intéressant au changement à l’échelle syndical, on va s’intéresser aussi bien à leur mode d’action qu’à leur capacité d’action. Les études menée sur la transformation syndicale cherchent à montrer comment l’activité syndical avec ses nouvelles contraintes. Les syndicats vont déployer leur stratégie, créer/ réformer leur capacité d’action à travers l’activité syndicaux. On va essayer d’observer de près à la fois les ressources et les routines organisationnelles des leadeurs syndicaux et les militants syndicaux, pour mieux comprendre le renouveau syndical. On va traiter à la fois les ressources du pouvoir, et les attitudes stratégiques. Tout en gardant en tête qu’ils constituent la capacité d’action des syndicats. Pour comprendre naturellement le processus de transformation qui touche les syndicats. Robert Dahl définit le pouvoir comme la capacité d’un acteur A à influencé un acteur B pour qu’il réalise une action qu’il n’aurait pas fait autrement. On peut aussi le considérer comme la capacité à fixer, à façonner une croyance ou une domination implicite. Pour analyser le pouvoir syndical, on analysera la manière dont les agents provoquent ou non des effets significatifs à la fois aux seins des entreprises et dans les processus législatifs. Les syndicats vont en priorité renforcer la capacité d’agir des travailleurs en augmentant à la fois leurs ressources et leurs aptitudes. On va analyser les capacités et les ressources qui façonnent l’action des syndicats et la manière dont ils influencent la régularisation du travail face aux différentes contraintes (mondialisation, entreprises). On va définir les ressources comme des capitaux, des attribues déterminer auquel un acteur peut accéder et qu’il peut mobiliser. Il faut distinguer différent type de ressource du pouvoir. Levesque et Murray montre que les syndicats vont adapter leur capacité d’agir à la fois de leur ressources et d leurs acteurs. Ils identifient 4 types de ressources principal : 1. La solidarité interne : le mécanisme développer dans les milieux de travail pour assurer la vitalité délibérative et la cohésion entre les membres. Les syndicats vont compter sur un niveau de cohésion qui soit suffisante pour la poursuite des objectifs et défendre leurs positions face aux employeurs. La cohésion augmente le pouvoir d’un syndicat. D'autant plus si elle repose sur une identité collective ou un processus de délibération qui conduise les membres du syndicat à délaisser leur individualité à la faveur du collectif. Il y’a deux dimension de caractéristiques :la cohésion de groupe, et la vitalité de délibération au sein du groupe : - Les identités collectives correspondent au connexion cognitive, moral, et émotion d’un individu avec une plus large communauté (catégorie, pratique et institution). L'identité collective implique la perception d’un statut ou de relation pratique, qu’elle soit vécue ou imaginée. - La vitalité de délibération renvoi à la participation active des membres à l’abri de leur syndicat. Le premier aspect est le mécanisme interne : C'est la base de la représentation et la présence et la délégation des réseaux sur la représentation au travail. Mais aussi, le mécanisme qui va permettre d’assuré le lien au sein du groupe. Elle est conditionnée sur l’existence de délibération du nouveau groupe au sein du syndicat. Le deuxième aspect correspond au dispositif mise en place pour s’assurer du haut niveau de participation de tous les membres. 2. La solidarité externe/ l’insertion dans les réseaux Elle correspond au lien vertical et horizontal développer au sein du syndicat avec d’autre syndicats. La mutation des travails créer de nouveau clivage et de nouvelle communauté de travailleur. L'enjeu de la solidarité externe est la capacité à faire du lien avec d’autres syndicats afin de lutter contre l’isolement des syndicats. 3. Les ressources narratives Elles correspondent aux histoires et récits qui donne du sens à l’action et un sentiment d’efficacité aux actions des syndicats. Ces ressources narratives rassemblent tous aux spectres de développement, de représentation partagée, d’une idéologie commune. Elle représente des cadres interprétatifs mobilisés pour guider et justifié les répertoires d’actions mise en place au sein d’un syndicat. 4. Les ressources organisationnelles Elles correspondent à l'ensemble des structures, moyens matériel et moyen humain, et aussi des processus et programmes qui concourent dans l’action syndical : 1er aspect : elle concerne les moyens dont dispose un syndicat pour produire les ressources matérielles dont il a besoin. Parmi les moyens, il y’a la question de la cotisation sociale, de la libération du temps de travail pour l’action syndical et la mise en disposition de bureau pur l’action du syndicat. 2è aspect : elle concerne les ressources humaines. Certains syndicats vont innover pour recruter de nouveau membres et diversifié le profil des parcours des militants à l’intérieur du syndicat. 3è aspect : elle concerne les pratiques, procédures et programmes mise en place. C'est tous les programmes de formation dans le syndicat, tous ce qui est mise en place pour assurer la pérennité du groupe. Les ressources organisationnelles vont soit favorisé, soit freiné le niveau de l’action syndical. Les ressources ne vont pas suffire à expliquer le pouvoir d’agir des syndicats, c’est pour ça que Levesque et Murray théorise un deuxième niveau d’analyse. Ce sont les aptitudes. Les acteurs des syndicats vont mobiliser des ressources en fonction de la configuration et du développement des aptitudes qui permettent de capitaliser leurs ressources. Les dispositions de savoir-faire et les compétences vont être utiliser et transmit au sein du groupe. Il y’a 4 aptitudes stratégique pour la mobilisation des ressources du pouvoirs syndicales : - L'intermédiation - Le cadrage - L'articulation - L'apprentissage L'intermédiation : il y’a la participation des niveaux et des acteurs impliquer dans la relation travail et emploi. La complexification des marchés de travail oblige le leader syndical a arbitré les intérêts et les demandes qui peuvent être contradictoire. Il faut concilier les demandes et les composer à des situations conflictuelles plus complexe. C'est la capacité à concilier les identités multiples et profile diverses. Le premier facteur de la contradiction est la conciliation, la stimulation de collaboration, et l’accès aux réseaux de socialisation complexe. Le cadrage : c’est la stratégie développer pour façonner les régimes de travail selon les lieux de travail. C'est l’élaboration et la diffusion d’argument politique dans le syndicat qui donne plus ou moins une inclusion et qui fait partie d’un projet social plus large. Le cadrage est utilisé stratégiquement pour justifier des niveaux d’alliance et créer de l’activité politique dans le syndicat. Cette aptitude engage la capacité des syndicats à changer et restituer des ressources narratives. L'articulation : c’est la capacité pour le syndicat de faire du lien, d’articuler différent niveau d’action. Notamment entre son action quotidienne et la mission en lien avec de nouvelles syndiqués. L’apprentissage : c’est la pratique et la diffusion des pratique de gestion du savoir au sein de l’organisation syndical. Elles impliquent donc une capacité de renouvellement des capacités du syndicat, ainsi que les aptitudes, notamment, dans les lieux syndicaux. Les partis politiques L'ambition première des partis politiques et de se faire élire, ils occupent une place centrale dans la vie politique des démocraties contemporaines. Particulièrement en France où la vie politique est une science particulière de la science politique. Les partis politiques font l'objet de recherche et d'analyse depuis le 19e siècle à nos jours, expliquant ainsi la masse des théories. Les partis politiques sont des organisations politiques qui ont pour but de conquérir le pouvoir, c'est l'objectif central. C'est pourquoi dans l'analyse littérature on a tendance à qualifier les partis politiques d'entreprise ou d'organisation partisane. On s'en tient à l'analyse dans les démocraties représentatives, dans les régimes ou la compétition électorale est libre et transparente. À travers son organisation, un régime donne un réel choix au citoyen de désigner sa partie politique. Dans l'analyse des partis politiques, on analyse des politiques qui sont de moins en moins biparties ou triparties. L'ensemble des démocraties contemporaines ont vue évoluer les partis politiques qui existent chez eux et ont remarqué certaines caractéristiques et fonction commune dans ces parties politiques même-si on peut identifier des caractéristiques propres à chacun selon la précarité politique. La question qui se pose et de savoir comment les partis politiques participent-ils au fonctionnement du régime démocratique ? Le terme de partie était utilisé avant de s'inscrire dans le champ du pouvoir politique. Elle était associée à la participation. À l'origine, la partie politique renvoie à la division et à l'opposition. Très tôt, les parties sont critiquer dans la mesure où elle contrevient à l'héritage de la Révolution soulignant l'indivisibilité de l'État. Au cours du 19e siècle, dans la seconde partie, c'est les parties politiques qui apparaissent et seront théorisés par différents auteurs et sociologues, notamment Max Weber dans son ouvrage Le savant et le politique où il désigne les partis politiques comme “Ses enfants de la démocratie, du suffrage universel, de la nécessité de recruter et d'organiser les masses”. Dans la continuité, on trouve un lien direct établi entre les états de droit et les institutions des partis politiques. Les partis politiques sont constants à l'établissement de l'état de droit. On observe donc historiquement que les partis politiques sont d'abord apparus dans les démocraties de masse, les pays où le suffrage universel est instauré à un rythme plus ou moins rapide et dont l'extension va ouvrir le droit à l'expression politique auprès d'un vaste ensemble de citoyens. Ce qui changent en profondeur les règles du jeu des partis politiques. En France, avec l'établissement du suffrage universel, on note que le corps électoral s'accroît totalement, car on passe de 250000 à 10000 en une année. La vigueur du suffrage censitaire avait un effet dans le corps électoral. On voit que l'offre politique n'est dominée que par des notables, des individus qui se caractérisent par la détention de ressources personnelles, de capitaux (monétaire, culturel, social, titre) avec un fort capitale symbolique. On remarque qu'ils sont aussi descendants de la noblesse. Ses ressources seront converties dans le champ politique. Dans ce modèle on se trouve dans une configuration on est dans un modèle clientélaire : les voix sont accordées par les électeurs aux candidats sur la base d'échange de service et de bons procédés et non dans des buts politiques. Ce modèle est fondé sur une relation personnalisée qui est de favoriser, facilité des circonstances électorales de l'époque. On constate de ce fait que la compétition électorale et largement dépolitiser. Les effets sur l'expansion du suffrage électoral dans le corps électoral vont conduire à la caducité du modèle clientélaire. Désormais il faudra que les notables s'alignent et comptabilise plus de nombre de voix pour être élu. C'est la raison qui les pousse à mettre en place des programmes politiques afin de convaincre les électeurs de leur accorder leur suffrage. La compétition électorale va changer de nature en se politisant. On aura des programmes politiques dans les grandes lignes des candidats. Cependant, ce sont les notables qui vont bénéficier des effets de l'expansion du suffrage universel dans un premier temps puisqu'ils sont les mieux préparés à maintenir la domination sur les votes. Les ressources personnelles vont rendre plus efficace la campagne électorale des notables. C'est dans la lutte du maintien de la domination des notables aux sphère politique que vont se constituer les premiers parti politique qui vont se situer généralement à gauche, ils sont des porteurs de l'idée républicaine. Les parties vont prendre appui sur des organisations qui existent, mais ces organisations ne sont pas forcément politiques. Ce sont tous les endroits où on avait de l'intérêt social, qui va devenir la politique de l'organisation. C'est la première forme d'organisation partisane qui apparaissent comme les produits de la démocratie de masse, de partisane. Sans les partis politiques, les démocraties n'auraient pas existé. Ces changements ont été favorisés par d'autres facteurs comme les processus d'industrialisation, d'urbanisation, qui ont favorisé la communication et donc de la rationalisation des démocratie moderne. L'activité partisane va sur nationaliser jusqu'à créer le comité national républicaine de la nationalisation. Ce mouvement de construction partisane va également trouver son origine dans la lutte des classes et souvent dans les mouvements ouvriers. C'est pourquoi les premiers parti politique sont des parties républicaines puisqu'ils se rattache au mouvement ouvrier. Puis, on voit l'apparition des parties de masse organisé qui sont dans la lutte des classes et donc organiser politiquement, elle représente la partie ouvrière. Ils vont progressivement contribuer à l'institutionnalisation à l'échelle locale afin de faire monter en compétence la classe ouvrière et donc de conquérir et de capitaliser une légitimité politique dans les circonscriptions électorales. Les premiers parti politique ont été la conséquence de la démocratie des institutions politiques. Ils ont aussi contribué à la consolidation et la compétence de la classe ouvrière. Dans les pays occidentaux, l'avènement du suffrage universel et la participation des rapports ont participé à l'avènement des partis politiques au sens moderne du terme. … Des travaux scientifiques vont se développer en parallèle sur les partis politiques. On a trois auteurs pionniers tel que Ostrogorski, Michel et Weber. Ils ont écrit leurs travaux au début du 19e siècle au moment où les partis politiques s'institutionnalisé. Ces auteurs vont considérer que les partis politiques traduisent le phénomène de modernisation de la vie politique. Il faut aborder la vie politique comme des grands appareils, entreprise et non comme l'expression d'une doctrine, d'un programme politique. Ils ont une approche organisationnelle, les partis politiques sont des machines à gagner des élections. Ils ont une approche évolutionniste dans la mesure où il pense les partis politiques dans le futur et sur leur capacité à se bureaucratiser, les partis politiques sont des instruments de démocratisation et de freinage en raison des règles de fonctionnement de ces organisations partisanes. Ostrogorski considère que les parties politiques sont antimonique, finissent par être contraire à la démocratie dans la mesure où ils sont des simplificateur des débats politique. Selon lui, les discours des parties politiques auront tendance à exacerber certains clivages et en éteindre d’autre. Aux lieux de favorisé l’élargissement des opinions de la population, ainsi que la rotation du niveau de connaissance des informations, les parties politiques produirait une forme de conformisme électoral qui viendrait limiter le niveau de politisation de la population. Du fait de l’institutionnalisation et de l’autonomie croissante des parties politiques, généralement de leurs bureaucratisations, ils vont devenir des machines partisanes qui vont avoir tendance à limité et viser l’expression politique et donc une proposition politique des candidats. Michel observe une logique de fonctionnement interne des parties et souligne l’émergence des professionnels de la politique qui vont tirer profit des systèmes d’indemnité et de rémunération qu’ils vont mettre en place dans le politique. Il considère une tendance oligarchique dans les parties politique. Webber s’inscrit dans la même tendance de fond avec une perspective un peu moins évolutionniste, moins subjective envers les parties puisqu’il considère que la création des parties va produire un nouveau groupe social. Ce nouveau groupe social sont des professionnels de la politique, qui vont venir surplanté et remplacer l’ancien groupe qui dominer jusqu’à là l’administration, ce sont les notables qui prévalaient jusqu’à l’instauration du suffrage universel. Dans la pensée wébérienne, on a deux époques qui s’opposent, l’époque où la compétition électorale était dans une mode clientélaire, sous l’administration des notables qui vivait pour la politique. Puis avec l’expansion du suffrage universel, on se retrouve dans l’époque où les parties politique et les groupes sociaux sont des professionnels dans la politique, et qui eux vivent de la politique. Webber montre que le phénomène de professionnalisation est organisé par les parties politiques eux- mêmes, ce qui va faciliter la mise en place des indemnités. Définition des parties politique : Webber définit les parties politiques comme une sociation reposant sur un engagement formellement libre ayant pour but de procuré à leur chef le pouvoir au sein d’un groupement et à leur militant actif des chances idéal ou matériel de poursuivre des buts objectifs, d’obtenir des avantages matériel, personnel ou de réaliser les deux ensembles. Dans cette théorie de Webber, on envisage les parties politiques comme une organisation. L'avantage de l’approche est qu’elle donne une dimension entrepreneuriale aux parties, ce qui permet de rendre compte du dynamique des phénomènes partisanes. La définition sera complétée en 1960 par 2 auteurs politistes, qui sont J. La Palombara et M. Wayner. Ils vont proposer d’améliorer ou faire un apport à la définition de Webber. Ils définissent les parties politiques à partir de leur caractéristique extérieure, ce qui permet la distinction entre les parties politiques et d’autres organisations politiques. Il existe 4 caractéristiques d’identification : 1. Le parti politique est une organisation durable qui a vocation à survivre à ses dirigeant. En cela, il se distingue des réseaux clientélaire. Le parti politique a donc vocation a conservé ses structures. 2. La nationalisation et le fonctionnement pyramidal de l’organisation. Pour eux le partie politique est une organisation locale entretenant des rapports réguliers et varier avec l’échelon national. Une interaction entre l’échelon national et ses ramifications en sous-section. 3. La volonté du parti d’accéder au pouvoir en participant aux élections. Dans ce cas il se distingue d’autre groupe d’intérêts qui eux ne cherche qu’à influencer le pouvoir, ce sont les syndicats, les Lobis et les associations. 4. Les parties politiques sont nécessairement à la recherche de soutien populaire. Ils vont chercher des adhérant, des militants et des électeurs. On peut envisager les parties politiques dans une approche plus juridique. Au début du 19è, les premières parties politiques ont pris le statut d’une association à caractère politique. Et c’est le premier cadre légal offert aux parties politiques, ce qui a permis la stabilisation. C'est dans la 5è république que les parties politiques ont bénéficier d’une reconnaissance institutionnelle. Notamment dans l’art 4 de la constitution qui dit que les parties et les groupements politiques concours à l’expression du suffrage. Il se forme et exerce librement, et doivent respecter les principes de la souveraineté national et de la démocratie”. Cette reconnaissance en France est très tardive du fait de la méfiance vis à vis des parties politique. Dans ces 30 dernières années, on a observé des évolutions législatives et des transformations des règlementations sur les parties politiques, notamment sur leur financement. Ils ont souffert d’histoire de financement occulte. Le conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat considère les parties politique comme tout personne morale de droit privé qui se soumet à la législation sur le financement des partis politiques et qui dépose ses compte chaque année à la CNCCFP. L'autre manière de définir les parties politiques est l’approche fonctionnaliste. Cette approche permet d’interroger le rapport entre les parties politiques et le système politique dans laquelle ils évaluent. C'est une sorte d’approche contextuelle. Un sociologue américain, R. Merton va distinguer deux fonctions : les fonctions manifestes et les fonctions latentes. Il y’a 3 types de fonctions manifestes : - Les fonctions programmatiques : c’est l’idée que les parties politiques s’approvisionnent des biens (programme qui sont spécifique à chaque partie) - Les fonctions de sélections des candidats : production des élites politiques les partites politique ont étendu leur domination sur les sélections des candidats, ils ont un monopole là-dessus, notamment à l’échelle national. - Les fonctions d’encadrement et de coordinations des élus Les fonctions latentes, fonction secondaire considéré comme moins important : - La fonction d’intégration social : les parties politiques vont permettre de nourrir des processus de sociabilité et de participer à l’intégration des individus dans un groupes - Les fonctions de régulation du système politique : l’action des parties politique va permettre la pacification de l’expression politique en canalisant et en formalisant les attentes sociales. Elle va délégitimer les formes violentes des revendications. En ce sens, cette fonction a pour particularité d’être le relai des demandes sociaux vis à vis du pouvoir politique. George Lavau identifie 3 grandes fonctions des parties politiques : - La légitimation, stabilisation des régime politiques : ça permet aux partie politiques de mettre en forme les demandes sociales mais également de venir légitimer les institutions légales, le jeu et la compétition partisane - La fonction d’alternance politique : la concurrence idéologique et programmatique entre les parties est possible avec l’alternative en politique - La fonction tribunitial : c’est la fonction assurer par les parties politiques par laquelle les porte-paroles au sein des parties vont se faire les messagers des revendications des demandes social Ses approches fonctionnalistes ont l’intérêt de souligner le rôle et la dépendance des parties au système politique. Ces définitions ne sont que descriptives plutôt que d’être analytique. Les différentes approches vont permettre d’appréhender le fonctionnement au près du phénomène partisan. On a un premier volet d’approche, ce sont les approches de type organisationnel. Ce sont des approches qui s’inscrivent dans les approches des pionniers, leur objectif est de classer les différents parties politique pour rendre compte de leur diversité. Sur ce point et dans la continuité, on a Maurice du berger qui va proposer une approche typologie binaire. D'un côté ce qu’il appelle les parties de cadre et de l’autre les parties de masses. - La partie de cadre correspond au regroupement des notables dont la légitimité repose sur les ressources. Ce sont des parties qui sont faiblement institutionnalisé et faiblement hiérarchisé. Au sein des parties cadre les élus conserve une grande autonomie d’action et de discours à l’égard de la structure partisane. Globalement, ce sont des parties à droite de l’échiquier politique. - Les parties de masse vont se caractériser par la recherche du nombre d’adhérant puisque les cotisations de ses adhérents vont constituer la part essentielle du budget qui va permettre de financer tous les besoins de l’organisation des partisanes. (À savoir les professionnels et les permanents aux services de l’organisation. Comme le secrétaire général des parties, les différents candidats, engager les frais de campagnes. Dans cette partie de masse c’est l’appareil de la partie qui fournit les ressources nécessaires aux candidats que la partie a choisi d’investir pour les élections. Elle se trouve dans la gauche de l’échiquier politique. Dans la suite de cette conception, on a J. Charlot qui distingue 3 partie politique : la partie des notables, la partie des militants, et les parties d’électeurs dont la stratégie se porte sur la conquête d’une majorité électoral. Cette approche est évolutionniste. G. Sartori propose une distinction avec une grille d’analyse plus détailler avec 4 types de parties : 1. les parties d’opinions et de clientèle (notable, réseaux de relation) 2. les parties de type règlementaire : ils vont se donner comme objectif construire des stratégies autour du jeu parlementaire pour former des majorités 3. les parties parlementaires électoraliste : ce sont des formes de partie parlementaire mais qui ont prolongé leur organisation par les réseaux locaux à l’occasion de l’extension du suffrage 4. les parties organisatrices de masse : correspondent au modèle de partie de masse L'approche entrepreneurial. Elle a un aspect plus dynamique. Elle est développée par Michel Offerlé. Il va proposer une relecture des travaux de Webber sur les parties politiques tout en mobilisant les travaux de Pierre De Bourdieu. Bourdieu proposait une transposition de la scène politique à la logique du champ social comme espace de lutte entre individu ou agent inégalement doté en capitaux. Avec la transposition de la logique du cham social à la scène politique, Bourdieu va s’intéresser à la concurrence que se livre les acteurs dans le champ politique. Il reprend l’idée de Webber qui dit que la partie politique n’est pas une chose mais une sociation, un ensemble de relation sociale. Offerlé affirme que les parties politiques sont “des entreprises politiques orienté vers la conquête des suffrages”. À l’intérieur de ces entreprises politiques, on retrouve un ensemble de relation social entre agent qui se livre une lutte permanente en fonction de leurs intérêts et de leurs ressources. Pour Offerlé, un parti politique se définira de la manière suivante : un parti sera analysé comme un espace de coopération et de concurrence entre des agents qui lutte pour la définition légitime d’une partie et pour le droit de parler au nom de l’entité et de la marque collective dont ils contribuent par leur compétition à entretenir l’existence ou plutôt la croyance à l’existence. Dans cet approchez on va on va s’intéresser au rapport de force de chaque organisation partisane, et on va voir que contrairement à l’idée reçus de l’homogénéité des intérêts et de pratiques politiques des différents groupes, au contraire Offerlé montre la logique concurrentielle qui nourris les organisations partisanes. Pour cela, il utilise le lexique/le vocabulaire de l’économie. Il montre que pour satisfaire leurs intérêts, les entrepreneurs politique évoluent sur un marché au sein duquel ils offrent des biens politiques. C'est à partir de cette catégorie d’analyse qu’il rend compte de la transformation historique des règles du jeux électoral au cours de la seconde partie du 19è siècle dans lequel il montre que les nouveaux vont introduire sur le marché ce qu’il appelle les bien public indivisibles....des biens publics divisibles qui se trouvent aux services des notables. Offerlé invite à penser les logiques d’intérêts qui animes le nouveaux acteurs politiques et notamment sur l’expansion du suffrage. Si c’est approche entrepreneurial est pertinente pour penser les dinariques passé entre les organisations partisanes, elle ne va suffire pour comprendre ni les motivations des acteurs, ni les contraintes qui pèse sur leurs décisions. On va concilier l’approche entrepreneurial et l’approche environnemental. En complémentarité de ces approches, on a les approches sociales qui partent de l’idée qu’on ne peut pas comprendre les évolutions des parties en regardant simplement la compétition électorale. Les auteurs considèrent qu’il faut aussi s’intéresser au changement sociaux et culturelle puisqu’ils sont à l’origine de la création et de l’évolution des parties. Dans la théorie de George Lavau, il considère que “les parties politiques sont que des affleurements de la réalité beaucoup plus profonde”. On va se limiter à l’étude de parties politiques mais tout en s’intéressant au système partisan dans son ensemble. Le système partisan est défini comme un ensemble structuré des interactions résultant de la compétition et la coopération pour la conquête du pouvoir entre les parties des systèmes politiques donné. Partant de l’approche de Du Berger, on comprendra que chaque régime politique présente son propre système partisan et que les spécificités des systèmes partisan vont déterminer l’existence des organisations partisanes. Le premier et le principal facteur est les effets du mode de scrutin sur la structuration du système partisane. Du Berger montre due le scrutin électoral va avoir des effets sur les résultats mais également sur l’offre partisan proposé aux électeurs. Il propose alors 3 lois : 1- Le scrutin majoritaire à un tour tendrait à favoriser au système bipartisan composé de 2 grands majorité politiques. 2- La majorité à 2 tours engendrerai un système multi-partisan, bipolaire où serai encourager les alliances de gauche et de droite. 3- La majorité proportionnelle favoriserai un système multi-partisan plus ou moins fragmenté, puisque les alliances souvent inutiles. Cette approche, bien qu’elle ait l’avantage de démontrer l’effet influant des systèmes partisans, la théorie est trop rigide et trop institutionnaliste. Dans le cas, il a été pas mal critiquer On reconnait le fonctionnement de la théorie en France, dans chaque mode de scrutin à chaque élection, les règles de l’encadrement influence la structuration du système partisan. Dans poursuite de la théorie de Du Berger on a 2 auteurs qui sont Grunberg et Hegel qui se sont intéresser à la tendance en France, à a la bipartisanisation de la vie politique Française. Ils montrent qu’il ne s’agit pas simplement du mode de scrutin mais c’est beaucoup un processus en particulier qui affecte le système partisan en France depuis une vingtaine d’année. C'est le fait que l’élection présidentiel structure de manière croissante, à la fois les stratégies personnelles, les cadrages médiatiques, et les fonctionnements partisan. La réforme constitutionnelle qui limite le mandat présidentiel à 5 ans, et des élections législatives qui sont organiser quelque semaine après l’élection présidentiel vont confirmer la centralité de la présidentialisation de la vie politique française. Ce phénomène n’a pas altéré les pouvoirs de partie, au contraire C. Putz montre que le fait que les parties puissent renverser le gouvernement cela accroit leur pouvoir et leurs effets sur le système politique. Un autre politiste nommer Giovanni Sartori montre que les scrutins ont un effet mais il va s’intéresser spécifiquement à la question des alliances entre les parties politiques. Il s’intéresse à la polarisation idéologique et sur le degré de cette polarisation. En fonction du degré vont émerger des parties antisystèmes qui permettent la restructuration des systèmes politique. A. Dezé va s’intéresser à la trajectoire historique du front national devenu rassemblement National. Il montre les tensions d’une part entre le discours antisystème produit par le parti et la volonté du parti d’intégrer le système, va avoir des effets sur les rapports (de compétition ou d’alliance) avec les autres formations politique et la structuration de l’offre partisane. Les parties antisystèmes sont souvent les parties qui se trouvent politiquement à l’extrême droite, notamment le rassemblement national. Ce sont des parties qui ont survécu grâce à l’union Européenne. L'effet du mode de scrutin aux européenne a permis au rassemblement national d’envoyer des députés à l’union européenne et donc de vivre et faire survivre les parties avec le salaire de l’union européen. La structuration de l’offre partisane a permis au rassemblement national d’une part d’émerger et d’exister du point de vue de l’enjeux économique, du point de vue financier sur la scène nationale, mais aussi du point de vue idéologique. Des ressources partisanes pour le rassemblement national sont récupéré au niveau de l’union européenne. C’est à la fois des effets du mode de scrutin sur la structuration du système partisane mais également de l’intégration du système partisan a d’autres ensembles partisans de la configuration type de l’union européenne. À côté de ces auteurs, on a D. Rae qui montre également l’importance et l’effet des seuils de représentation qui donne droit au dépôt de candidature. La législation encadrant les compétitions électorales varie d’un espace régional à un autre mais également la question du découpage électoral des circonscriptions. D'autres auteurs s’intéresser à la structuration des systèmes partisane, à la structuration du clivage. Ce sont notamment Lip sept et Rokkan. Ils s’intéressent sur la structuration non pas des parties politiques mais du clivage. Et pour cela, ils se penche sur le temps long. Ils vont s’intéresser au fondement socio-culturel et aux origines idéologiques de l’opposition entre les différentes parties et les familles partisanes en compétition pour accession du pouvoir. Deux conflit historique né en Europe occidental qui sont à l’origine de ces clivages. La révolution française d’une part, et la révolution industrielle de l’autre. Chacun de ces événements sont né de sous-clivages. - Le premier clivage né de la révolution française est le clivages Etat église qui a opposé les parties clérico favorables au maintien de l’influence de l’église dans l’Etat, et les parties anti-clérico défenseur de la laïcité. - Le second clivage né de la révolution française est celui né de l’opposition entre le centre et la périphérie qui résulte de la construction d’Etat-nation et de la centralisation du pouvoir politique face aux spécificités des revendications régionaux. Le deuxième clivage est la révolution industrielle : - Le premier clivage est monde urbain-monde rural. Dans la mesure où l’urbanisation du 19è siècle a eu tendance à dissocié les intérêts ruraux et urbaine notamment du point de vue politique. - Le second clivage est le clivage socio-politique de la lutte de classe de groupe socio aux intérêts contradictoires. Opposant ceux possédant des moyens de productions à ceux qui travaillent. LipSept et Rokkan considère qu’à chaque groupe social correspondent des parties. Cette théorie des clivages ne peut pas être pensé comme une théorie générale mais comme un modèle dynamique permettant d’analyser l’évolution de la structuration de ces clivages. Ce modèle est un modèle théorique des années 70. On peut voir que les clivages et les groupes sociaux se sont transformer mais l’héritage de ces clivages reste présent, même-s’il sont sous différente forme. Elles se perçoivent par les prisent de positions politiques. Cette grille de lecture va évoluer et à partir des années 80, des auteurs comme Daniel Luis Seillier va la remobiliser en la mettant à jour. C'est une théorie d’ordre macrosociologique, une théorie qui voit large et qui prend en compte l’ensemble de la société. Il va faire une comparaison internationale et faire un effort de classification des familles partisanes dans l'Europe contemporaine. Cette approche de Seillier permet de prendre en compte les liens, les réseaux que vont entretenir entre elles les organisations partisanes. Cette question rejoint la question des différentes alliances fait aux niveaux de l’union européenne et en quoi ces coalitions vont avoir un effet sur les organisations partisane au niveau de l’union européenne et au niveau national. C'est une approche macrosociologique, elle analyse la société dans une longue durée. À côté de cette approche, on a une approche socio-anthropologique qui considère que les parties politique ont été considéré comme des entités d’opposition. Cette approche propose une autre lecture, c’est le passage à une approche localisé. Cette approche étudie les organisations partisanes de l’intérieur. C'est F. Sawicki qui cherche à dépasser la vision stratégique pour proposer une approche localisée des phénomènes partisan qui sont “les lieux en... dont l’analyse des liens utilise le lien politique et le lien social”. Cette approche permet de rendre compte du haut niveau de l’homogénéité et de la diversité des politiques des partisans. Sawicki va s’intéressé à l’avantage autours de l’entrepreneuriat des parties, notamment des socialistes. Il va mobiliser la... de milieu partisan qui se définit comme un espace qui se manifeste des relations consolidées entre des groupes ou une organisation qui n’ont pas directement avoir avec la politique. Il va s’intéresser aux réseaux dans lequel s’insère les organisations partisanes puisque les milieux partisans ne se résume pas au parties politiques. Il montre l’importance des chênes d’interdépendance au sein de ces réseaux pour expliquer les systèmes d’actions qui vont aboutir au fonctionnement des organisations partisans notamment à la sélection différenciée des éligibles. Les éligibles sont ceux qui présentent des qualités pour être investi par la partie en tant que candidat même comme dirigeant du.... Dans cette perspective, on considère que la partie n’a pas forcément à être au centre de l’analyse. On va retrouver une série de recherche de type microsociologique/socio- anthropologique qui sont monographique orienté à la gauche notamment au parti communiste français. C'est un seul territoire qui est étudier à fond. Ces études vont s’intéresser à la diversité des conditions sociales de l’encrage des parties. Les travaux de Michel Hastings qui va mener ses travaux au nord de la France qui est considéré comme le Bastion du parti communiste français et va montrer le caractère extrême social de maintien de légitimité des parties politique communiste dans ce type de territoire. À travers ses observations de terrain, il montre que c’est essentiellement à l’intégration dans la communauté locale à travers des fêtes et la sociabilité qui conduisent à l’adhésion au communisme. C'est à travers la sociabilisation que va se faire l’adhésion extrême au parti. C'est sur le bastion du territoire partagée que vont s’exprimer et se transmettre dans différentes générations une mémoire collective associé à l’identité communiste. Cette mémoire collective du territoire est liée directement au niveau d’efficacité de vitalité des entrepreneurs de la cause communiste. À partir d’autres terrains de recherche, des auteurs comme Foucault et Retiere vont montrer l’importance du regroupement, de l’entre-croisement des différentes dimensions de culturelle que politique, social, territorial, pour comprendre la structuration et l’encrage sur le temps long des parties politiques. J. Misti montre que les réseaux locaux de sociabilité, de famille, de professionnel, de syndicaux, de voisinage et les liens dans lequel... les différents groupes d’individu sont les conditions d’adhésion au parti. L'engagement et l’adhésion est penser à partir du phénomène politique de sociabilisation. L'implantation politique dans ces zones traditionnelles d’influence a eu des effets sur les communautés locales. Cependant, les structures sont venues travailler les lignes du parti sur les territoires. Les parties politiques impact sur les territoires d’implantation mais sont aussi impacter par la population. La réciprocité. Cette approche sera dépassée car elle sera considérée comme partiel. On va concilier les méthodes d’observations et d’approche théorique. J. Tertel va s’intéresser au militantisme de droit et va montrer que le type militantisme protège... tient pour une large part à un habitus catholique et que cet habitus catholique va parfois impliquer un rapport paradoxal avec l’engagement politique. Il y’a des auteurs qui ont concilié les approches sociales et entrepreneurials comme l’a tenté Sawicki avec l’approche microsociologique mais en appelant à l’élargissement des parties politiques au-delà de simple entreprise politique et en considérant que les acteurs ne sont pas simplement animés d’intérêts matériels du pouvoir... Il propose à la place de relier les logiques politiques et sociales. Pour lui les parties politiques sont des entreprises politiques culturel et social. Il propose comme définition que : Les parties politiques sont des entreprises en interaction permanent et de multiple manière avec leur environnement social.

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