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États/troubles limites/ troubles /personnalité Borderline : La tête haute est en lien avec la reprise scolaire d’un adolescent, il ne comprend pas pourquoi ce que la proviseur lui raconte et la traduction du mot pertinent va le frustré. Il est passé par plusieurs établissement...

États/troubles limites/ troubles /personnalité Borderline : La tête haute est en lien avec la reprise scolaire d’un adolescent, il ne comprend pas pourquoi ce que la proviseur lui raconte et la traduction du mot pertinent va le frustré. Il est passé par plusieurs établissement scolaire et se fait renvoyer à chaque fois. La frustration commence à monter, il pète un plomb et par en claquant la porte. Dans liaison fatal, on en a un qui est marié et qui pour lui l’aventure qu’il a eu était pour un soir, mais pas pour son amante, elle va lui dire qu’elle est enceinte, et elle n’acceptera pas le refus. L’idée des deux extraits est de montrer d’une part l’intolérance à la frustration qu’on peut retrouver chez les troubles limites de la personnalité ou trouble borderline. On retrouve une réaction qui est une réaction le plus souvent excessifs et assez violent. Ici, on n’a pas à faire à des toxicos, des dépressifs, alcoolo, car on veut montrer que ce trouble ne relève pas seulement que de cette population là. On montre deux tableaux très différents pour montrer le mode de frustration qui est très polymorphe avec des degrés de désorganisation, de manifestation symptomatiques comportemental très différent. I. Les états-limites , les pathologie du narcissisme : On va présenter les tableaux cliniques ou symptomatiques qui est polymorphe. Ce qui caractérise l’état limite est une souffrance relationnelle et identitaire, et des risques de mise en danger de lui-même et des autres. En raison d’une insécurité intérieur profonde (fragilité narcissique), le sujet est dans une relation de très grande dépendance vis-à-vis des autres, et cette dépendance lui fait souffrir et lui fait horreur.Le patient borderline est toujours traversé par des courants contradictoires. Il peut développer aussi une angoisse d’abandon, mais en même temps l’autre est intrusif et persécuteur (besoin et rejet des autres en même temps). La problématique du lien, de la relation à l’autre est complexe (pour la personne et l’entourage), douloureuse, et parfois invivable. Très fréquemment, on retrouve des déséquilibres entre abandon et besoin de l’autre. Quand il va y avoir une frustration, car l’autre n’arrive pas à répondre au besoin de la personne avec état limite, il va y avoir des passages à l’acte : il n’arrive pas à gérer la frustration, le stress, la tension, à réfléchir calmement.. ils ont recours à des comportements excessifs car il se trouve en échec. (ex : instabilité professionnel/à l’école, crises de colère, automutilations, tentatives de suicides..) Certains pour réguler les émotions violents vont se pencher vers l’utilisation de substances (mais pas tous). Ce qui caractérise la relation à l’autre du borderline est que l’autre n’est pas différent ou complémentaire don cela amène à de la frustration. La relation de l’état-limite est une relation d’étayage, l’autre est un support, un appui, mais, il n’est pas perçu comme étant distinct, différent, avec des besoins propres.. l’autre est perçu comme un outil permettant l’existence identitaire de l’état limite. C’est en raison de l’ambivalence que le sujet ne support pas cette dépendance que les relations avec l’environnement extérieur sont souvent des relations sadomasochiste (=agressivité dirigé contre soi et les autres). C’est ce qui va amener d’un point de vue théorique à considérer que certains états limites présentent des perversions (= le fait d’établir une relation aux autres ou l’autre est un objet/outil, plus de subjectivité). Il est donc interchangeable, et cet outil ne viens servir que les besoins, les envies et les désir du sujet état limite. Quand on parle d’état limite ou de borderline, d’un point de vue psychopathologique, on parle de pathologie du narcissisme. On peut avoir des relations pervers ou à un aménagement sous un mode pervers. I.1 Le point de départ : une dichotomie réductrice : A partir des années 50-60, on a deux grandes entités structurales : la névrose et la psychose. (Rappel : les névrosés plutôt de l’anxiété, angoisse de castration, complexe d’objet œdipien.. et psychotique c’est une angoisse de morcellement, indifférenciation de soi psychodynamique.. Les deux sont radicalement différent). Les cliniciens vont accueillir des personnes qui présentent des caractéristiques des deux entités. Mais surtout, ce sont des personnes qui ne répondent pas à la prise en charge classique de la névrose ou de la psychose, on a donc des patients où on ne sait pas trop où ils sont. On voit apparaître une nouvelle population avec des troubles qui sont : soit un mélange des deux, soit ni l’un, ni l’autre et ils mettent en difficulté les prises en charge classiques. C’est comme ça que la conceptualisation de l’état limite va apparaître. ~1940/90 : car c’est d’une part qu’il faut explorer le modèle théorique de névrose/psychose donc le modèle doit être améliorer. Puis ils présentent des troubles très atypiques, on va arriver à un diagnostique par élimination « on sait pas trop alors c’est diagnostiquer état limite, terme flou » sans pour autant savoir bien expliqué ce diagnostique. Dans les années 40 à 80, l’état-limite ou trouble borderline était une poubelle, fourre tout. Plus le nombre de patients va augmenter, plus on va voir que, finalement, nous ne sommes pas sur quelque chose de névrose ou psychose mais sur quelque chose de chronique et les relations n’évolue pas avec le temps. (Dans certains courant, l’état limite existe (post freudien) et chez certains lacaniens orthodoxe non.) Symptômes Type Conflit Relation Mécanismes de d’angoisse d’objet défenses Névroses Obsessionnels, De Intrapsychique Génitale Refoulement hystériques.. castration : Ça et Surmoi, conflit œdipien Etats-limites Dépression Perte Anaclitique Dédoublement d’objet (très des imagos dépendant) (tantôt image positive de l’objet tantôt négative) Perversions Mise en acte Conflit Prégénitale Déni de la, externalisé/exp (avant œdipe) identification ulsé : conflit et partielle objective. entre différence personnes ou anatomique institutions des sexes/de la castration. Déni et clivage du Moi à l’endroit de cette réalité. Psychoses Dépersonnalisatio Morcelleme Moi et la Fusionnelle Déni, n, délire.. nt réalité dédoublement extérieur du Moi, forclusion du Nom-du-Père. Les états limites ont dépassé le stade de la psychose, le problème apparaît à quelque chose de postérieur comparé à des patients psychotiques mais ils n’atteignent pas jusqu’à la névrose. Quoi qu’il en soit, ce qu’il ont tous en commun d’un point de vue clinique c’est qu’ils présentent tous des symptômes dépressif atypiques. Progressivement, on va avoir les états limites qui vont englober les perversions. On aura plus névrose psychose et perversions, les perversions seraient un aménagement particulier des états limites (glissement présent dans certains courants). Anaclitique = ils ont besoin de l’autre pour exister, si l’autre se retire alors plus d’identité. Clivage = au sein du Moi, deux attitudes différente à l’égard de la réalité extérieure. ⇒ On a donc affaire à des personnes qui présentent des troubles + ou – sévères, sans pour autant qu’ils basculent dans le trouble mental grave (autrement dis psychotique). On va donc considérer l’état limite pas comme un trouble mental mais comme un trouble de la personnalité selon Racamier en 1963 et Bergeret en 1970. Le principe de la psychodynamique est de dire que ce que l’on voit des gens (les symptômes) traduisent quand même un peu le mode de fonctionnement intérieur de l’individu. On ne veut plus une dichotomie passible des gens. Trouble mentale = présent à un moment et pas à d’autres, peu être lié à un événement précis. ≠ Trouble de la personnalité = très durable, comment la personne gère ses émotions sur le long terme, sa cognition.. I.2 Racamier et Bergeret : une théorie : Racamier et Bergeret (1963/70) vont établir une théorie où les gens ne sont pas normal mais ne sont pas en cas pathologie. Les EL auraient comme caractéristique des comportements et de mode de réaction pathologique (comportement violent voir spectaculaire), de plus, ils ont conscience de leur souffrance (ce qu’on a pas chez les psychotiques). On remarque aussi que, quand ils sont pris en charge en psychiatrie, mais ça ne marche pas. Comme on arrive pas à les soigner, on les retrouve souvent en prison (des délinquants, car il y a ce passage à l’acte, crise de colère, rouler sans permis, violences). Les enfermer ne règle pas le problème. On se retrouve avec cette difficulté de les situer. On se retrouve avec cette hétérogénéité mais ce qui va être transverse à tous les EL, est que, quelque soit l’endroit où ils évoluent, cadre pro, hôpital, prison.. il y a une mise de difficulté de ces structures (pète un plomb) et remettent en cause le fonctionnement institutionnel. Ils suscitent donc le rejet. Cependant, un EL souvent est lucide, il se rend compte qu’il a des difficultés relationnels qui sont les leurs et à rester dans un cadre et il en souffre. Donc, on les considère comme « normaux » car ils se rendent compte de leur problème. Mais, si ils ont conscience, ils ont peut être le moyen de changer, de faire différemment, donc la personne est la plus à même de trouver des stratégies pour être le plus cohérents mais ils n’arrivent pas à bouger. Ils sont très sensibles au contexte social, ceci explique pourquoi les EL ont une symptomatologie très diverse et elle est changeante selon certaine époque donc symptomatologie évolutive.

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borderline personality psychopathology mental health
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