PsySoc24_25_Ch2_ConformismeObéissanceSituationnisme PDF

Summary

This document is a lecture about conformity, obedience, and situational influences on behavior in social psychology. It discusses the factors that impact behavior and the ethical implications of experiments in social psychology. More specifically, Stanley Milgram's experiment is discussed.

Full Transcript

Objectif : prendre en compte les facteurs situationnels expliquant un phénomène et discuter des problèmes éthiques qui pose l'expérimentation Psychologie sociale – 2Educ A,B & C Sabrina Pieru...

Objectif : prendre en compte les facteurs situationnels expliquant un phénomène et discuter des problèmes éthiques qui pose l'expérimentation Psychologie sociale – 2Educ A,B & C Sabrina Pierucci. HE2B-Defré A.A. 2024/25 1. Le conformisme 2  Asch (1951) veut célébrer la capacité des individus à se montrer indépendants o Tâche perceptive o 7 (ou 9 participants) o Une ligne cible entre 2.5 et 23 cm o Identifier laquelle parmi trois lignes a la même longueur (aucune ambiguité) o 12 essais (dont 7 essais avec fausse réponse unanime des complices) o Le seul vrai sujet est le 7ème. o 31 participants naïfs 3 4 1. Le conformisme  Résultats: o Sur 217 essais, 66.8% sont corrects ! Donc indépendance de jugement o Mais cela est bien moins que les 92.75 % du groupe contrôle (sujet seul)! o De plus, 81% des sujets commettent une erreur (vs. 44% gr.contrôle) et 58% deux erreurs (vs. 2% gr. contôle)  Selon Asch, ces réponses sont le fruit d’un raisonnement conscient (vs. imitation servile): remise en doute de ses propres sens face à autant de jugements indépendants arrivant aux mêmes conclusions 5 2. Le poids de l’autorité et des rôles  Milgram est un ancien collaborateur de Asch  Pour Asch o La majorité est une source de pression o L’expérimentateur une autre: Asch note que les sujets le regardaient!  Pour vérifier, Milgram veut mieux contrôler les choses o Etudier l’impact du seul expérimentateur avant de regarder le poids du groupe  Il veut aussi créer une situation plus réaliste que l’estimation de lignes o Obéissance à l’autorité qui a conduit à l’Holocauste 6 2.1 L’étude de Stanley Milgram « Se peut-il qu’Adolf Eichmann et ses millions de complices dans l ’ Holocauste suivaient juste des ordres ? » (cf. Hypothèse de la banalité du mal de Hannah Arendt: ) Mise en place d ’ une étude pour mesurer la propension d’une personne à obéir à une autorité qui lui demande de faire quelque chose qui entre en conflit avec sa conscience personnelle. En quoi consistait le dispositif de l’étude? 7 Agencement des intervenants dans l’expérience de Milgram (image : Wikimedia Commons). Note : S = Sujet, E = Expérimentateur, A = Apprenant (élève). 8 Rappel de la procédure  Environ 600 sujets recrutés par annonce dans journal et écriture de courriers (40 dans l’expérience n.5)  Sujets masculins tout-venant entre 20 et 50 ans autour de Yale  Reçoivent directement leur 4.5 USD (environ 25 EUR)  Prétexte: tester les effets de la punition sur les processus d’apprentissage o Apprendre des paires de mots au préalable et idéntifier le bon mot lors de l’éxpérience  Tirage au sort (truqué) des rôles : o professeur ou élève (comparse)  Consigne: administrer un choc électrique à chaque erreur  Expérience avec un appareil à envoyer des chocs: de 15 à 450 volts 9 par palier de 15  Choc décrits comme « léger » à « xxx »  L’élève est attaché  L’expérimentateur utilise 4 injonctions o Veuillez continuer; o L’expérience exige que vous continuiez; o Il est essentiel que vous continuiez; o vous n’avez pas le choix, continuez!  Feedback de l’élève (enregistré) o à 75 « Ugh », à 120 « Aïe, ça fait vraiment mal! », à 165 cris et« Laissez-moi sortir! », à 330 « Laissez-moi sortir! Laissez-moi sortir! Mon cœur me fait mal, je vous dis. Laissez-moi sortir! Vous n’avez aucun droit de me garder ici. Laissez-moi sortir! Laissez-moi sortir! Laissez-moi sortir! Laissez-moi sortir! ensuite plus rien  Les psychiatres prédisent.01% d’obéissance jusqu’au bout 10 Rappel concernant la démarche scientifique  Quelles sont la variablé indépendante et dépandante? o VD, celle qu’on veut étudier et comprendre: (Taux d’)obeissance à l’autorité o VI, celle qu’on prend en compte pour voir si elle influence la VD: Présence d’une autorité scientifique o Autres VI prises en compte dans les 19 variantes de l’expérience initiale: – la distance séparant le sujet de l'élève, – celle entre le sujet et l'expérimentateur, – la présence de deux expérimentateurs donnant des ordres contradictoires (un qui dit d’arrêter, l’autre de continuer) > le taux d’obéissance est très bas!! – L’élève demande à recevoir les chocs > 0 % jusqu’au bout  Combien de participants ont été jusqu’au bout? 11  Que ferait-il·elle votre meilleur·e ami·e? Enseignement principal de l’éxpérience de Milgram: Pour expliquer un comportement, les caractéristiques de la situation sont parfois (voire souvent?) plus déterminantes que les dispositions individuelles! 12 Expérience n.5 Que conclure de cette grande variabilité de résultas? 13  Il s’agit d’expériences autant sur l’obéissance que sur la désobéissance!  En effet, il suffit de changer des éléments de la situation pour que les taux d’obéissance varient entre 100% et 0%!!! (cf. enseignement principal de l’expé noté plus haut). 14 2.2 La soumission à l’autorité  Des niveaux très variables d’obéissance o Donc cette étude porte autant sur la désobéissance que sur l’obéissance  Tout le monde (et non pas de personnes avec des caractéristiques particulières) obéit ou désobéit quand la situation est suffisamment puissante!  Aujourd’hui, même type de résultats o TV: Le jeu de la mort (Beauvois, Courbet et Oberlé, 2011) o Résultats: 28% si l’animatrice s’en va, sinon 81 et 72 % dans 2 autres conditions 15 2.3 Critiques à l’égard de l’expérience de Milgram 1. Les participants ne sont pas comme vous et moi! o Quid des caractéristiques de l’échantillon et modalités de son recrutement  Lors d’une étude, la sélection des participant·e·s devrait se 16 réaliser selon des critères précis (= de façon aléatoire à partir d’une population cible) de telle sorte que les résultats obtenus puissent être généralisables, dans des conditions déterminées, à un cadre plus large que celui de l’échantillon.  Qu’en est-il des participants lors de l’expérience 5 de Milgram? o Hommes, sachant lire… (donc pas réprésentatifs de toute la population de l’époque... ) o Mais attention, plus que les résultats des processus mentaux en termes de comportement (2/3 obéissent), c’est leur fonctionnement que l’on souhaite généraliser (qu’est-ce qui fait que le 2/3 obéissent?)! => De ce fait, à moins d’avoir des bonnes raisons de croire que le processus d’obéissance à l’autorité n’est pas opératif auprès d’autres populations (femmes, personnes moins instruites, …), la critique n’est pas fondée, encore moins constructive! 17 2.3 Critiques à l’égard de l’expérience de Milgram 2. Les participants se sont rendu compte de la supercherie ! De là l’importance, lors de la conception d’une étude, du: o Réalisme trivial > ressemblance de la situation expérimentale avec une situation de la vraie vie Mais encore plus du: o Réalisme expérimental > susciter l’engagement cognitif et émotif du sujet => Dans le cas de l’expérience de Milgram, peu importe si la situation expérimentale était éloignée de la réalité… dans la vidéo l’on voit clairement comment les participants ont l’impression que ce qu’ils font a des conséqueces réelles pour les autres! (> engagement clair au niveau congnitif et émotionnel) 18 2.3 Critiques à l’égard de l’expérience de Milgram 3. La fin ne justifie pas les moyens! (problème éthique) Dans quelle mesure avez-vous été choqués par le sort subi par les participants de l’expérience de Milgram? Pas du tout 1 2 3 4 5 6 7 Extrêmement choqué choqué o Cf podcast (conseillé en fin de chapitre): « A-t-on envie de savoir qu’on est de potentiel·le·s meurtrier·e·s en puissance? » (O. Klein, 2020)  Qu’en pensent les participants de l’expérience? 84% heureux d’y avoir participé 19 1% regrettaient de s’être portés volontaires Un an après, interview de 40 participants par un psychiatre: en dépit d’un stress temporaire, personne n’était profondément blessé.  De plus, la condamnation morale de l’expérience ne semble pas absolue… Les personnes à qui l’on dit que seulement 10% (vs 60 ou 80%) des participants ont été jusqu’au bout de l’expérience se disent moins choqués (Schlenker et Forsynth, 1977). Ce qui signifie que… Moins d’obéissance rend la méthode plus morale!  Donc, les soucis éthiques que pose l’étude de Milgram ne constituent pas vraiment le nœud du problème… mais bien les résultats qui nous effraient en tant qu’êtres humains capables de faire du mal sous certaines conditions! 2.4 Eléments de compréhension: 20 exécuter ou militer  Une première explication : En dépit de ses convictions… o Les gens passent à un ‘état agentique’, c’est-à-dire d’exécutant  Une seconde explication : A cause de ses convictions… o Les gens deviennent des militant·e·s o On se retrouve d’autant plus coincé  que l’on a accepté librement de participer (phénomène du premier pas)  qu’on a déjà donné des chocs plus faibles (=> si on arrete, dissonance cognitive!)  qu’on se dit qu’on fait avancer la science (persuasion de servir une bonne cause) Cf. Importance de la responsabilité de l'action (Plutôt que d’administrer eux-mêmes les chocs, un paire administre les chocs pendant que les participants font juste passer le test d’apprentissage > 92.5% ont été jusqu’au bout). 21 2.4 Exécuter ou militer  Hollander & Turowetz (2017) ont été revoir les entretiens menés par Milgram juste après les expériences o Explication la plus populaire: les élèves ne recevaient aucun choc (résout la dissonance cognitive) o Un des participants a dit: « Il était tellement stupide et têtu qu’il méritait qu’on lui donne des chocs » (Milgram, 1974). cf. Hypothèse d’un monde juste (chapitre 1) et nécessité de réduire la dissonance cognitive o Autre explication: on ne fait que suivre la consigne (cf. état agentique)  Haslam et al. (2015) ont analysé les questionnaires envoyés après l’expérience o Satisfaction d’avoir fait avancer la science o Mais les gens ne sont pas forcément lucides sur les raisons de leur conduite  Une des conditions de Milgram o Deux expérimentateurs: un, en désaccord, quitte le local à la moitié, les sujets arrêtent! o Dans ce cas donc, on ne peut pas invoquer l’état agentique mais confrontation à autre vision de la science 22 Solutions ?  Sensibiliser les gens ne semble pas suffire! o Sous-estimation de l’influence des facteurs situationnels (Miller et coll., 1974; Bierbauer, 1979) o Jugements négatifs des participants obéissants même après avoir été informés du dispositif et des résultats de l’expérience. o Estimation inchangée de la propension d’un ami à obéir. 23 2.5 Le pouvoir de la situation sur l’individu  Le travail de Milgram pose la question de savoir s’il ne convient pas de dépasser une vision qui oppose situation et personnalité o Quid du choix des situations et des contextes  En 2003, scandale de la prison d’Abu Grahib en Irak 24 2.5 Le pouvoir de la situation sur l’individu  Zimbardo et la prison de Stanford (1971) o 24 personnes normales selon des tests de personnalité o Réparties aléatoirement en gardes et prisonniers pour une étude de 2 semaines o On vient ‘cueillir’ les prisonniers à domicile et on les emmène en ‘prison’ (Stanford) o Les prisonniers se rebiffent et les gardes deviennent autoritaires o La situation dégénère (privation de toilettes, etc) et on arrête après quelques jours o Zimbardo parle de l’effet Lucifer : désindividualisation qui change les gens en monstres 25 2.5 Le pouvoir de la situation sur l’individu  Zimbardo laisse entendre que la situation est maitresse du jeu  Or, les situations ne sont pas fortuites o Le nombre de gens qui s’inscrivent dans ce genre d’études (sur la vie en prison) est plus faible que dans une étude normale o Leur personnalité est davantage marquée par agressivité, autoritarisme et narcissisme  Les instructions données aux gardes étaient teintées de ‘messages’ des expérimentateurs (pas sans lien avec celle émanant des autorités d’Abu Grahib)  Le Texier (2018) montre que Zimbardo avait fourni un script ‘pathogène’  Haslam et Reicher (2007) estiment que l’expérience porte en fait sur le leadership o Des personnes jouent un rôle de tyran et persuadent les autres de suivre leur vision  Ces études ont fait avancer la question éthique (mais aujourd’hui les études visent moins de situations naturelles!) 26 Deux films sur le sujet: Oliver Hirschbiegel Allemagne, 2001 Paul Scheuring États-Units, 2010 27 Conclusions 1. Les caractéristiques de la situation sont parfois (souvent?) plus déterminantes que les caractéristiques intra- individuelles. 2. La généralisation des résultats d’une recherche dépend de la représentativité de l’échantillon et donc de la façon dont les participants ont été recrutés (Attention: critiquer est louable mais il faut réfléchir en termes de processus). 3. Importance du réalisme trivial (ressemblance avec une situation réelle) mais encore plus du réalisme expérimental (susciter l'investissement cognitif/émotif du sujet). 28 Conclusions (suite) 4. Bien que les jugements sur l’éthique semblent ne pas être neutres, importance du respect des règles déontologiques: o Consentement éclairé (aujourd’hui il faut prévenir la personne de la possibilité que la situation va susciter de malaise/ lui faire épreuver de la détresse!) o Pas de coercition o Confidentialité/Anonymat o Information  Aujourd’hui des comités éthiques (introduits dans les années 70) existent et valident les études prévues! 29 Conclusions (suite)  Quid de la responsabilité individuelle? o Distinction entre jugement de responsabilité (du ressort du juriste) et recherche de causalité (du ressort du scientifique). o Même si la personnalité d’un individu n’est pas l’unique ni même la principale cause de son comportement, on peut estimer qu’il reste, d’un point de vue moral, responsable de ses actes et qu’il peut être condamné en conséquence. 30  Sur l’expérience de Milgram o Menée aux États-unis de 1960 à 1963. o Réitérée à plusieurs reprises dans d’autres pays. o 636 sujets o Hommes de 20 à 50 ans de tous milieux et de différents niveaux d'éducation. o Une seule expérience avec des femmes (mêmes résultats) o Mesures au niveau intraindividuel: les résultats ne peuvent pas être expliqués par une variable intra individuelle d’«agressivité interne» des sujets. o D’autres expériences à travers le monde ont validé les résultats obtenus par Milgram: Allemagne, Italie, Espagne, … Jordanie Variante Choc maximal (450 V) Type Variation Sujets Pourcentage 31 Rétroaction à distance (variante de base) 26 65 % Rétroaction vocale 25 62,5 % Proximité de l'élève Proximité 16 40 % Contact 12 30 % Nouvel environnement 26 65 % Importance Changement de personnel 20 50 % de l'autorité Absence de l'expérimentateur 8 20 % Immeuble de bureaux à Bridgeport 19 47,5 % Sujets féminins Rétroaction à distance 26 65 % Deux pairs se rebellent 4 10 % Rôle du groupe Un pair administre les chocs 37 92,5 % Conditions préalables à la participation 16 40 % Limitations de l'élève et personnalité du sujet Le sujet choisit le niveau de choc 1 2,5 %1 L'élève demande à recevoir les chocs 0 0% Un individu ordinaire donne les ordres 4 20 % Changement de statut Le sujet est spectateur 112 68,75 %2 L'autorité dans le rôle de la victime 0 0% Deux autorités, ordres contradictoires 0 0% Troubles au sein de l'autorité Deux autorités, une dans le rôle de la victime 13 65 % 32  Sur le Jeu de la Mort o Documentaire diffusé par France 2 en 2011 o Nouveauté? Reconnaître la télévision comme autorité crédible! La Zone Xtrême (faux jeu télévisé) o Quelle autre source d’influence ? Le public! o Les résultats de Milgram ont été dépassés: 80% des candidats volontairement engagés dans ce jeu ont, sous la simple impulsion de l’animatrice, administré le choc maximal pouvant entraîner la mort.  Transposition en milieu réel: confirme la possibilité d’une généralisation bien qu'il existe des nombreuses critiques (cf. représentativité de l'échantillon). 33 Sources vidéo sur le sujet  Expérience de Leyens à l'Université d'Utrecht (1984) https://www.dailymotion.com/video/xfliuj  Expérience de Asch: https://www.dailymotion.com/video/x738r9  La Zone Xtrême: jusqu'où va la télé? https://www.youtube.com/watch?v=4DPXcoYxfgs  Documentaire "Le jeu de la mort" (2011) concernant la même expérience: https://www.youtube.com/watch?v=6gsKGyMZ_Q4 34 Principales références de la séance  Yzerbyt V. & O. Klein (2019). Psychologie Sociale. deBoeck Supérieur.  Bédart, L., Déziel, J. & L., Lamarche (2017). Introduction à la psychologie sociale (4e édition). Saint-Laurent (Québec) : Éditions du Renouveau Pédagogique Inc.  Diapositives 3-6, 9,10,13,14, 20, 21, 23-25 fortement inspirées par V. Yzerbyt (2020). Diapositives du cours de Psychologie Sociale. Centre d’études du comportement, UCL. Exercice (facultatif mais conseillé!) de support à la 35 compréhension de la séance (= aide à l’étude)  Ecouter le podcast « Milgram et la soumission à l’autorité » de la minute 2’40 à la minute 36: https://cescup.ulb.be/milgram-de-savoirs-podcast/milgram-et-la-soumission-a- lautorite/  Questions à avoir à l’esprit lors de l’écoute: 1. En quoi consiste l’expérience 5 de Milgram? 2. Olivier Klein parle de « situationnisme complet ». Qu’entend-t-il par cela? 3. Klein affirme que Milgram réussit à montrer la force de l’idéologie. Pourquoi? De quelle idéologie parle-t-on? 4. Que dire de la question éthique dans cette expérience et plus en général en psychologie sociale? 5. Quel danger en psychologie sociale selon O.Klein? Suite exercice: réponses aux questions 36 posées pour guider l’écoute du podcast 1. En quoi consiste l’expérience 5 de Milgram? Cf. diapositives 8-10 2. Olivier Klein parle de « situationnisme complet ». Qu’entend-t-il par cela? Cf. dia 12 3. Klein affirme que Milgram réussit à montrer la force de l’idéologie. Pourquoi? De quelle idéologie parle-t-on? o On peut transformer la perception d’une situation en fonction d’une idéologie très forte (ici, le fait de contribuer à la science.) Un parallèle est fait avec les témoignages concernant l’holocauste. 4. Que dire de la question éthique dans cette expérience et plus en général en psychologie sociale? Cf. diapositives 18,19 et 27 o Comités éthiques introduits dans les années 70! Ils ont d’ailleurs transformé le champ de la discipline! 5. Quel danger en psychologie sociale selon O.Klein? o Prendre tellement en compte les facteurs situationnels pour expliquer les comportements au point d’en arriver à oublier la singularité de l’individu. Or, besoin de modéliser le rapport entre individu et situation de façon riche!

Use Quizgecko on...
Browser
Browser