Psychologie du Développement PDF

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Summary

This document provides an introduction to developmental psychology, covering topics like maturation, social development, cultural influences, and the concept of the 'life span.' It discusses different theoretical perspectives on development, including the biological, social, and cultural aspects, as well as the role of genetics and environment.

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I- Introduction : les grandes questions du développement. Exemple : The Arrow of Time. On voit l’évolution de la vieillesse et la maturation. - Le nourrisson qui commence à sourire (2 mois), interaction et sourire réciproque : révolution du 2eme mois. - La naissance des échanges a...

I- Introduction : les grandes questions du développement. Exemple : The Arrow of Time. On voit l’évolution de la vieillesse et la maturation. - Le nourrisson qui commence à sourire (2 mois), interaction et sourire réciproque : révolution du 2eme mois. - La naissance des échanges avec les autres : révolution du 9e mois, attention conjointe, précurseur du langage. - Le bébé se met à marcher : la locomotion ouvre des perspectives exploratoires majeures - L'enfant commence à parler - L'enfant qui attache ses chaussures : praxies, motricité fine. - L'adolescent qui voit ses poils pousser - La personne âgée dont la peau se ride progressivement Horloge biologique : Maturation : processus séquentiel de changements programmés génétiquement. - Processus inscrit dans le corps - Changements physiques - Changements hormonaux - Ne relève pas de la pratique ou de l’entrainement Horloge sociale : Social : Toutes expérience sociale et commune qu’on vit. - Expériences culturelles communes - Scolarisation entre 5 et 7 ans, un peu partout dans le monde - Changements cognitifs - Organisation de la vie en ‘tranches d’âge’ -> loisirs/études. - Une tranche d’âge oriente les personnes sur des trajectoires similaires Horloge culturelle : Chaque culture a ses propres modèles communs associés à l’âge. - L'exemple du mariage : 12-13 ans/22 ans/30 ans - L'essentiel de la recherche scientifique porte sur des enfants ou adultes vivant dans les pays occidentaux et industrialisés. 96% des publications dans les meilleures revues scientifiques sont menées sur des populations d’environ 12% de la pop. 38 publications/424 -> pop. non occidentales. Conception classique : Développement est en plein essor pendant l’enfance L'âge adulte correspond à la maturité Le vieillissement correspond à un déclin Conception vie entière (life span) : Les processus responsables des changements : toute la vie Les changements peuvent être quantitatifs ou qualitatifs Les changements peuvent être continus ou discontinus -> on l’appelait psychologie génétique autrefois : on s’intéressait aux enfants puis la vie adulte. A- La nature des changements De type quantitatif (et continu) : augmentation taille, poids. De type qualitatif (et discontinu) : changements de nature, transformation. B- Les facteurs de changements Déterminants génétiques et biologiques ? Biologie, inné et nature. Déterminants environnementaux ? Environnement de vie, sociale, physique, expérience, acquis et milieu. Ontogenèse : développement humain Phylogénèse : développement humain parmi toutes les espèces. Les humains sont-ils issus d’une évolution continue des espèces ? Sur un plan cognitif, qu’est ce qui nous distingue des autres espèces dont nous sommes proches, comme les singes ? Continuité ou discontinuité ? Darwin : l’homme est inclus dans la théorie générale de l’évolution. Continuité entre l’animal et l’homme. Les capacités intellectuelles se perfectionnent graduellement sous l’effet de la sélection naturelle. Darwin : part des ressemblances morphologiques : squelette, muscles et encéphale. Pour considérer la possibilité de ressemblances sur le plan des ‘facultés mentales’. Darwin : défend l’idée que les animaux ont des comportements intelligents. - Communication animale - Graduation : certains organismes sont plus intelligents que d’autres - La différence ente l’intelligence de l’homme et mammifères (pas une qst de nature, qualitative mais qst de degré, quantitative). - Ex : chimpanzé utilisant les outils - Continuité dans des comportements plus complexes (soin + partage) Et l’évolution de la conscience ? Nietzsche : la conscience est la plus tardive. Denett : philosophe, présente les étapes du développement de la conscience. - Être darwiniens : le plus simple, but : reproduction (virus, bactérie). On peut rendre l’organisme plus complexe avec une ouverture sur le monde/à la conscience (un des 5 sens, fenêtre sensorielle) -> fuir un danger (sensation), trouver de la nourriture (attention) et un partenaire (motivation). Protoconscience : schéma de base pour les évolutions ultérieures. Peuvent faire preuve de comportements complexes génétiquement, mais pas doués d’apprentissage. Ex : termites (boules de boue ont une odeur, édifices hauts pour avoir de l’ombre). On appelle le tropisme (comportement automatique, tourner pour fuir le danger). Réaction à une sensation (émotion) : prépare le corps à agir : fight or flight response. Peur : plus faim donc prioriser les actions. - Skinnériens : capable d’apprendre. Père du conditionnement opérant avec la boite de Skinner. Comportements positifs : renforcés et comportements néfastes : inhibés. - Être popériens : peuvent se représenter des concepts abstraits - Être grégoriens : outils et créent une base de connaissances communes. 1- Continuité : Ontogénèse : étude du développement individuel et de ses modifications avec l’âge. Bandura et Skinner -> développement continu. Pensée de l’enfant : continuel changements qui sont graduels et non soudains. Les mécanismes d’apprentissage sont identiques quel que soit l’âge -> apprentissage vicariant : par imitation, perception d’auto-efficacité. Ça vaut pour les enfants et les adultes comme dans le domaine professionnel et social. 2- Discontinuité : Piaget : notion de stade de développement. Déstabilisation : donc changement de point de vue/perspective (fait des entretiens avec les enfants, pourquoi/comment ?) -> Méthode clinico-critique. Permanence de l’objet (5-12 mois) : les objets continuent d’exister même si on ne les voit plus, leur existence est permanente. Sans cette permanence, on n’a pas accès à la représentation. Taches développementales : faire passer des enfants de différentes âges pour faire une certaine tâche. Équifinalité : trajectoires différentes peuvent conduire au même résultat Multifinalité : même facteur peut conduire à différents résultats C- Quel est l’origine de notre développement ? Les déterminants : Facteurs : endogènes, innée et exogènes, environnement. Cette « controverse entre nature et culture » cristallise les conceptions actuelles du développement. Les désaccords portent sur : - Le poids relatif qu'il faut attribuer à ces deux sources - Sur la façon dont elles interagissent Controverse ‘nature et culture’ : 4 grandes perspectives : - Biologique - Environnementale - Interactionniste - Culturaliste Gesell : la maturation joue un rôle chez l’enfant dans le développement moteur et perceptif. Le développement psychologique est en miroir de la maturation de l’organisme (p. ex. : interaction visuelles) Les changements développementaux sont des mécanismes internes (p. ex : le développement du tonus et de la motricité) Le milieu de vie et l'expérience permettent uniquement l’expression de comportements Approche contestée, mais ce courant connaît actuellement un renouveau en psychologie : découverte de compétences précoces comme celles liées : à l'acquisition du langage et A certaines caractéristiques du tempérament et de l’intelligence Les jumeaux : Intelligence héréditaire ? On fait varier l’environnement, élevés séparés. Voir s’ils ont la même intelligence ou non. Intelligence plus proche ceux qui n'ont pas le même matériel génétique mais élevés ensemble. Conclusion : force influence du facteur héréditaire dans l’intelligence est peu environnemental. Donc intelligence plutôt héréditaire. Faux jumeaux : facteur héréditaire. CONTROVERSE : - Chez les faux jumeaux : il y a quand-même une influence héréditaire. Matériel génétique différent, mais avec des similitudes. ex. : on observe chez les frères et sœurs une corrélation positive de QI - Chez les vrais jumeaux : il y a quand-même une influence environnementale Ressemblance physique = entourage moins différenciateur P. ex. : traités de la même façon, même cadeaux, etc. - Des recherches sur l’adoption (Schiff, 1982) montrent un gain de 16 points de QI pour enfants élevés en milieu favorable : l’influence environnementale n’est pas si négligeable - Biais méthodologiques : courants de pensée ont envie de penser que l’intelligence est héréditaire (trafique des données). Gêne canal pelvien/étroit donc accouchement plus dur -> QI inférieur pour les bébés. II- Où nos comportements trouvent-ils leurs origines ? A- Génétique : 2 projets : génome humain (1990) : cartographier le génome -> finalisé en avril 2003. Projet ENCODE (2003- ). Génome : composition génétique de tous les êtres vivants. Mêmes bases génétiques pour une baleine, bébé et banane, le programme est différent. Nos cellules ont un filament de 2m identique (environ 30k gènes ayant une/plusieurs fonction(s)). 3 positions sur le comportement : - Comportements héréditaires -> instinctif, notre nature. Inné : dans une même espèce, même comportement. - Acquis, milieu, environnement et culture : on est le produit de notre environnement, comportements devraient être communs pour une culture donnée. - Libre-arbitre : volonté, ma volonté, j’en décide Développement dans l’hérédité ou le milieu ? Kant (1724-1804) : la morale s’impose à nous, c’est inné. Joseph de Maistre (1753-1821) : ‘la raison ne saurait guérir l’homme de son agressivité naturelle’, on est agressifs par nature, environnement doit contrôler tout ça. Galton (1822-1911) : défenseur de la théorie de l’évolution (cousin de Darwin). Lorenz (1903-1989) : comportement instinctif, inné et peut s’exprimer pendant une période définie. Chomsky (1928-) : humains nés pour la grammaire Aristote ( -384 a -322) : ‘Tabula Rasa’ -> esprit est une page blanche à la naissance, formés à l’aide de l’expérience. Hume (1711-1776) : réfute l’inné, milieu à une influence sur le comportement. Locke (1632-1704) : on ne sait pas encore la correspondance entre visuel et tactile. Ex : Népal (cataracte) opérés pouvant rendre la vue. Freud (1856-1939) : parents, rêves et sexe nous forment. Pavlov (1849-1936) : milieu, esprit conditionné par l’environnement. Le milieu tient une place importante dans notre environnement et développement. Watson (1878-1958) : l’apprentissage est le mécanisme principal du développement : l'expérience permet de modifier le comportement. Piaget (1896-1980) : entre les 2 -> CIEG (centre épistémologie génétique) -> philosophes savent poser des qst mais ne savent répondre aux qst car ils négligent la science. Part de Kant -> comment construction des connaissances chez l’enfant ? Inné + acquis. Constructiviste. Ridley (1958-) : ‘les gènes ne sont pas des marionnettistes qui contrôlent la nature’. Corrélation : relation apparente entre variable A et B. Causalité : relation causale établie entre A et B. Varier A -> Varie B. Causes proximales (comment ça marche ?) : quel est le stimulus qui déclenche une réponse comportementale, allongement journée -> hypophyse, hormone, chant et reproduction. Causes ultimes (pourquoi) : quelles sont les raisons dans la théorie de l’évolution ? insectes -> meilleure météo, bien manger pour affronter l’hiver, survie. B- Comportement inné : Singes de Harlow : les singes grandissant seuls en cage développent des comportements anti-sociaux et ceux avec leurs mères n’ont pas de problème. Hypothèse : inné, pelage doux de la mère. Il préfère le réconfort à la nourriture (17/18h sur 24h). ‘Trigger for mother love’. Attachement sur une période définie, sensible (après, comportement agressif). C- Comportement acquis : Pavlov : Conditionnement opérant avec le son de la cloche -> saliver car lié à la nourriture. Réversible : on peut désapprendre. D- Apprentissage et génétique : Mouche et odeur/électricité -> volent quand il y a une odeur de pêche. Milieu -> active l’apprentissage. Lorentz : oies ayant moins de 15h ou plus de 3 jours -> ne développent pas le comportement d’escorte. Entre 15h et 3 jours -> suivent les gens et les quitte jamais. En troupeau : meilleur pour la survie. Période génétiquement programmée pour survivre déclenché par l’environnement : milieu + environnement + humain = empreinte. Singes de Mineka : apprentissage préparé. Singes sauvages -> peur des serpents et pas ceux qui ont grandi dans un labo. Mère effrayée si serpent donc forcément il a peur aussi -> héréditaire. Peur socialement et pour l’animal dangereux. Présentation de vidéos aux singes : certains comportements sont plus faciles à apprendre que d’autres, génétique -> singes n’avaient pas peur à la vue d’un bouquet. Comportement masculin typique : - Gout prise de risque - Caractère agressif et violent - Polygynie (aimer plusieurs femme) - Mort précoce Gène SRY la 6e semaine puis puberté. Autres tribus : plus on tue, plus on est populaire. Gène égoïste : survie de la lignée. Cycle de la violence : plus de risque de devenir violents si on a été battus/maltraités -> problème du milieu. Hypothèse : lien entre génétique et comportement ? Gène MAOA-L et sa relation avec comportement. MAOA-L ‘très actif’ : peu de comportement violent et ‘peu actif’ : élevé dans un environnement maltraitant deviennent violents. Alfred Binet : 1- Vie et carrière Nait à Nice en 1857, sa mère est peintre/musicienne et son père médecin se séparent après sa naissance. Élevé avec sa mère et famille bourgeoise. Adolescence -> à Paris car intelligent puis sa mère le rejoint. Étudie à louis le grand, licence de droit en 1878, stage de 6 ans pour être avocat. Bibliothèque nationale : découvre la psycho -> découvre Charcot. 1884 -> devient avocat et démissionne. 1890 : bâtit une science psychologie autonome qui est à l’époque philosophique et médecine. 2- Premiers travaux Bibliothèque nationale vers 1880. Premier article très remarqué. 1883 : participe aux travaux de Charcot sur hystérie et hypnose. 1887, livre et 1888. Licence de science naturelle + doctorat -> docteur. Quai d’une gare : rencontre Bonis (de la Sorbonne) -> psychologie expérimentale (étude des fonctions supérieures de l’esprit désormais). Binet : s’intéresse aux prodiges, échecs et romanciers. 1895 : année psychologique, revue annuelle, travaux du labo et l’avancée. Conférences en Roumanie, refuse d’y rester car préfère son labo. 3- Vie familiale et professionnelle Bcp de photos de ses filles. Intérêt du chercheur car les observe entrain de grandie. 1898 -> sujets de ses expérimentations. Propose à ses filles des expériences. Puis livre sur l’intelligence annonçant ses projets sur l’intelligence (1898/1999). Vie familiale importante. Fille ainée -> journal témoignage. Science du témoignage. 4- Échelle d’intelligence Nait dans un contexte quand psycho s’intéresse aux réponses élémentaires. Contexte sociale : éducation veut savoir les gosses déficients. Fin 1904 : commission éducation nationale. 1905 : labo de recherche avec Simon. 1908/1911 : 2 autres versions (test Binet-Simon). USA : test a du succès mais transformé, Stanford-binet. Repris par René Zazzo après la 2nd GM. Consensus pour les enfants. 5- Pédagogie Allé dans les écoles pour expérimenter sur la mémoire. Journal société libre -> relation avec le monde de l’éducation. 1905 : labo dans une école parisienne. Travail sur le dépistage des élèves et dépistage anormaux. Veut adapter aux élèves. S'appuie sur les instituteurs. 1907 : classe de perfectionnement -> réinsère les enfants en difficulté. 6- Autour de la psychologie Fin 1890 : affaire Dreyfus. Binet -> sensible à la qst d’expertise et rigueur. Veut évaluer la validité de la graphologie pour prouver que la démarche en psycho permet l’évaluation + utilité psycho expérimentale. Confronte à la philo -> psycho autonome + expertise entre âme/corps. Bergson : règne en maitre. 7- Le réseau scientifique Labo sorbonne : assistants -> chercheurs (membres de sa famille). Plus dévoué : Simon. Certains poursuivront dans d’autres labo, trahison pour lui. Chercheurs internationaux aussi souvent. Collaborations avec des spécialistes divers pour avoir des articles/promouvoir la méthode expérimentale. 8- Un siècle plus tard Utilisation des tests/mesure en psycho -> après les débats, la pensée de Binet est une référence centrale. I- La motricité Motricité : développement moteur concerne les fœtus, yeux à peu près fonctionnels pour percevoir des mouvements -> sent des infos somesthésiques dans son corps. Le mouvement entraine des sensations. Fonctionne en milieu aquatique -> milieu aérobique, motricité de façon réflexe, programmé. Permet d’interagir avec le monde. Comment fonctionne-t-elle ? Gesell (1880-1961) : théorie neuro-maturationniste, cerveau programmé pour passer par certaines étapes (SNC). Réflexes primitifs -> motricité ultérieure, fine. Développement par étape. Skinner (1904-1990) : environnement stimule le développement moteur. Résulte de l’apprentissage + renforcement positif, encouragement. Spitz, 1951 -> Hospitalisme. Enfants séparés par leur mère après 2nd GM. Carence affective (1 infirmière pour 12 nourrissons). Développement moteur -> soucis, indicateur de la souffrance des enfants. McGraw (1880-1961) : étude sur Jimmy & Johnny. Environnement changé, même patrimoine génétique. 1ère année : aucun changement. (species specific -> humain se développent pareil la première année). 2ème année : Johnny réussit mieux car beaucoup d’activité. Bernstein (1896-1966) : contrôle du mouvement lié à une fonction ou une tâche résultant de : - Sujet - Tache - Environnement L'objectif est le même mais activation musculaire différente. Motricité : fonction- spécifique. Thelen (1944-2004) : réflexe primitif de marche chez les bébés. Interaction dynamique entre facteurs génétiques et environnementaux. Interaction complexe et ordonnée entre cerveau/corps/environnement -> mouvement. Locomotion : Générateur de rythme contrôle postural (1 an) -> déjà avant la naissance Tonus musculaire -> journée/nuit en fonction des âges Contrainte corporelle (poids) -> affinement du corps Motivation à marcher -> déclencheur Contexte : lie les évènements -> tout se coïncide. Conclusion -> modification d’un paramètre fait perdre l’effet stable et pousse l’ensemble de nouveaux systèmes. Théorie des systèmes dynamiques non-linéaires -> développement moteur, état + ou – stables. Développement : interaction entre composantes en développement. 1- Perception : Capacités perceptives dès la naissance. Système sensoriel renseignant l’enfant sur son environnement. Posture + locomotion + motrice effectrice réduite à la naissance 15 mois -> développement moteur, bipède lien entre perception et action (Gibson, 1977) -> ce qu’on perçoit de l’environnement comme capacité d’action. L'individu détecte automatiquement le type d’action motrice que permet un objet. Lien perception/motricité. Motricité à fonction effectrice : transport du corps et des objets. Motricité à fonction expressive : communication et expression d’émotions. Tonus musculaire : premier mode d’expression chez el bébé (Wallon, 1956). État de tension des muscles, permanent mais variable : - Niveau moteur : sous-tend la fonction posturale - Niveau émotionnel : émotions s’accompagnent de modification tonique James (1884) : l’expérience émotionnelle fait suite à des modifications corporelles : on a peur car on fuit. Cannon (1929) : dans cerveau puis émotions : on fuit psq on a peur. Liens tonus/émotions : Question, tonus peut influencer les émotions ? -> agir sur le tonus musculaire a un effet sur les émotions. Rétroaction faciale -> expression = émotion. Botox, paralysie -> - de dépression. Wallon (1956) : dialogue tonique entre le gosse et la mère. Boucle émotion/motricité. Rythmies : mouvements répétitifs environ toutes les secondes. Fonctions : - Interaction - Recherche auto-stimulation - Actes immatures précurseurs des actions motrices ultérieures Mouvements généraux : Étude de la motricité spontanée normale du jeune nourrisson est intéressante Mouvements généraux : spontané complexes mobilisant tous les segments corporels Ils existent dès le début de la vie fœtale jusqu’à l’âge de 3-4 mois après la naissance : rôle important dans la survie et l’adaptation Indicateur de l’état de l’enfant -> prédiction, IMC (infirmité motrice cérébrale) et TDAH. Changement de qualité des mouvements reflètent de façon fiable les dysfonctionnements et les pathologiques cérébrales. Évaluation mouvements selon ‘GESTALT’ -> mouvement dans sa globalité car repose sur des processus cérébraux sous-jacents complexes. Étudie toutes les parties du corps sans leur spécificité. Mouvements normaux/anormaux puis très anormaux (après 6 semaines, 70% risque IMC/2 mois, 98%). Réflexes : Réflexe : Réaction involontaire déclenchée par des stimulations externes : - Innées - Rigides dans leur forme et leur déroulement - Non intentionnelles Réflexes adaptatifs : automatisme, succion, survie. Réflexes primitifs : marche automatique. Réflexes -> indicateurs du fonctionnement neuro. - Hypothèse 1 : pour activités motrices - Hypothèse 2 : inhibent apparition des mouvements volontaires 1. Succion, fouissement (droite à gauche) 2. Points cardinaux : pour chercher l’objet, routing. 3. Pré-atteinte : attraper les choses 4. Babinski : déploiement des orteils puis disparait vers les 6 mois 5. Accrochage : palmaire et plantaire (sous orteils). 6. Moro : réflexe d’embrassement, chute, évalue le SNC. 7. Marche automatique : disparait à 2 mois. Discontinuité entre réflexes et conduites volontaires. Disparait car jambes trop lourdes, réapparait dans l’eau car moins lourd. Activités réflexes sous-corticales et inhibées pendant la maturation du cortex. Enfants anencéphaliques : malformation absence de cortex, qql minutes de vie -> réflexes intacts. 1. Tonus et postures : - Ajuster le corps en relation avec la gravité (vers la bipédie) - Orienter le corps et l'impliquer dans le mouvement (interaction objets) Compétences : - Bipédie/locomotion - Préhension Développement autour de 3 conduites : 1. Flexion : premières conduites du tonus 2. Redressement : postures symétriques, appui, même 2 coté du corps 3. Rotation : postures asymétriques -> chez l’humain, la posture se développe de haut en bas : il faut de bonnes épaules avant de marcher. Développement en 3 étapes : 1. Maintien de la tête (3-5 mois) 2. Acquisition de la station assise (6-8 mois dos droit) -> tonus en bas du dos. 3. Acquisition station debout (9-12 mois) -> Verticalisation progressive. Lois de Gesell : - Loi céphalo-caudale -> contrôle musculaire de la tête aux pieds. - Loi proximo-distale -> contrôle musculaire du centre vers la périphérie. Répertoire des postures : - Postures symétriques -> corps symétrique, plus de force. - Postures asymétriques -> mis sur le côté, tendu/repli, décontracté, adaptation. Posture de l’escrimeur : Permet de reposer le tonus et placer la main dans le champ de vision/coordonner vue et toucher. Meilleur contrôle de la tête mais difficile de changer de côté. -> entrainent un rapport au monde différent. Liens posture et espace : Espaces d’exploration et construction de l’environnement. - Symétrique : accentue l’espace oral - Asymétrique : orientation vers les objets, visuel Espaces gauche/droit distinct, la bouche sert de relais. Espace d’une main à l’autre, espace de préhension unifié (tout ce qui est attrapable). 2. La locomotion : Redressement humain : quadripédie à bipédie grâce à l’évolution. Théorie explicatives multiples : Théorie east side story : deux cotés (foret/savane) : savane, bipédie et foret, quadripédie. Théorie du relief (Winder, 2013) : redressement par rapport à un relief en pente (=bipédie) -> adaptation au terrain. Théorie de la bipède initiale (Deloison, 1999) : toujours bipèdes, jamais été quadrupèdes. Bipédie : caractéristique essentielle de l’homme vue comme un redressement. Gain d’énergie énorme + des mains pour faire autre chose. Sapiens : marche 25km/jour. Contraintes : pression plus importante, largeur des hanches plus étroites. - Augmentation taille crâne bébé - Accouchement de plus en plus précoce Ex : robot qui marche. Marche quadrupède constante (Turquie) : hypoplasie du cervelet -> ‘dévolution’. Shapiro (2014) : adaptation face aux limitations physiques par la maladie génétique : - Primates marchent sur les poings et non les paumes - Foulées humaine latérale, primate diagonale Main : jamais patte car trop fragile. Pied très spécialisé pour des bipèdes. Loi de bollo : irréversibilité de l’évolution. Dates bipédie, il y a 3.7M d’années. Êtres bipèdes : - Autruches, 60 km/h - Lézard il y a longtemps - Dinosaures, vélociraptors Wolff (1897-1986) : membres supérieurs pour d’autres fonctions, outils. 3. Locomotion et cognition : La marche favorise le développement de la pensée. Enfants plus attentifs quand ils sont actifs physiquement. Marche améliore les capacités cognitives Pratiquer du sport diminue le risque de démence et Alzheimer Sport comparable aux antidépresseurs Bon en sport -> bon en maths Comment ça vient ? - Contraintes posturales - Contraintes environnementales Locomotion adaptée : - Anticiper évènement prévisible - Réagir rapidement à des évènements non prévisibles - Minimiser le cout énergétique de l’action 4 pattes : - Avant la bipédie - Équilibre dynamique - En diagonale - Économique en énergie : foulée diagonale donc on ne garde pas le diagonal - Pas programmé génétiquement, solution face aux contraintes - Principe d’économie - Pas d’impact 7%-10% ne passent pas par le 4 pattes. - Papouasie nouvelle guinée : ne rampent jamais, ils sont portés sinon assis au sol Cabotage : - Dès 9 mois - Passer d’un support à un autre - Entre 4 pattes et marche Bipédie : - Au-delà de la stabilité - Premiers pas (sustentation large, petits pas) /marche acquise (sustentation étroite et grand pas). En 2 étapes : - Intégration (5-6 mois), en tombant, se laisse tomber et se rattrape - Ajustement (5 à 6 ans), vers 8 ans Exercice moteur : - Mémoire procédurale : automatique - Diminue coût cognitif : habilité automatisée Lien vision et mouvement : - Simulation d’un défilement visuel - Conflit visuo-vestibulaire : tomber - Aveugle : ne va pas être incité à explorer son environnement à moins qu’il y soit poussé -> retard cécité, marche retardée (22 mois-32 mois). Coordination audition-préhension. Asymétrie : phase de double appui et lent. Ex : aveugles et marcher tout droit pendant 5h. Soleil : droit. Brouillard ou nuit : pas de repère. La préhension : Nouveau-né : extension du bras en direction d’un objet Pré-reaching (1-2 mois) Motricité libérée : libérer de la gravité, le soutenir, réflexes très tôt Motricité volontaire (3-4 mois) 6 mois : saison volontaire 12 mois : accommodation Opposition pouce index en évolution Absence de vision : retard dans la manipulation. Stimuler : objets qui font des bruits. La perception : vision James : une partie de ce qu’on perçoit vient des sensations ET vient de notre esprit. I- L'œil Œil : récepteur qui récupère des infos électromagnétiques et les transforme en influx nerveux électrique au cerveau. Visible : une partie du réel. - Globe oculaire adulte (24mm) - Globe oculaire nourrisson (17mm) - Cornée : 80% diffraction + cristallin, lentille permettant l’accommodation (ajuste l’image -> cerveau) - Rétine : photo-récepteurs (cônes : détails, couleur /bâtonnets : basse lumière + mouvement) - Fovéa : permet la vision fine - Humeur vitrée : liquide gélatineux qui remplit l’œil et assure sa structure - Diaphragme : fait passer la lumière -> maladie pour certains. -> par le nerf optique, pas de photorécepteur, une partie est aveugle. Nerf optique : autoroute (1.5M d’axones) : - Voie magnocellulaire : localisation, mouvement - Parvocellulaire : forme, détails, couleur - Koniocellulaire : espaces attentionnels Chiasma optique -> Cortex visuel primaire - Voie dorsale : traitement, espace/coordination visuo-motrice - Voie ventrale : reconnaissance forme, couleurs Expérience visuelle : Expérience visuelle : élément essentiel pour la mise en place de la structure et de la fonction du système visuel Rôle majeur des stimulations dans la mise en place des capacités cellulaire Expérience chaton -> pièce tapisserie horizontale/verticale -> analyse activité cérébrale. Verticale : plus sensible d'horizontal. Sans environnement, la vision ne se développe pas. II- Inférence dans la perception visuelle : Système visuel très efficace Hypothèses et déductions pour créer des images stables et correctes du monde Les infos sensorielles se combinent à nos attentes pour former l’expérience conscient Entrées sensorielles ambiguës (lumière vient du haut) Système perceptif sélectionne les solutions les plus plausibles Illusion de Ponzo (1911) : la présence d’indices impose de percevoir l’un des persos plus petits que l’autre. Les illusions visuelles reflètent souvent l’interprétation la plus probable. + tables de Roger shepard (1990). Illusion de Fick : une ligne horizontale et une verticale (champ visuel horizontal, cause de notre capacité visuelle). Illusion Ebbinghaus : le contexte entraine un biais dans l’évaluation de la taille du cercle. -> chercher dans l’inconnu ce qu’on connait -> mémoire/vision. -> La vision est un système probabiliste -> voir, percevoir, interpréter, inférer. Image hybride (2013) : 2 personnes dans une image à fréquence différée, basse fréquence (ombres) et haute fréquences (traits). On est attirés par les détails. III- Mesurer la vision de bébé Comment il voit ? Objet contrasté noir et blanc à 50cm. Bagage essentiel à la naissance. Expérience -> développement des connexions nerveuses. Photo-phobique : kiff pas les lumières. - Fréquence spatiale : réflexe pour les contrastes. Haute fréquence spatiale : beaucoup de traits et basse fréquence : moins de traits. Vital-durand (1986) : regarde les yeux de l’enfant, image blanche ou cercle -> regarde le contraste qu’il détecte. - Acuité visuelle : fréquence spatiale de plus en plus serré/forte convertie en dixième. Mouvements oculaires : différence acuité et sensibilité au mouvement. Grenouilles : sensibles au mouvement de proies et de prédateurs mais ne font la différence entre les deux qu’en fonction de la taille et la quantité de mouvement. 1. Entre 50k et 100k saccades oculaires par jour -> informations apprises (lecture) et automatique (marche). 2. Mouvements de poursuite : suivre une cible (primate) 3. Mouvements de stabilisation : vertige ou malaise en cas d’échec Champ visuel : 180 horizontal et 120 vertical. Vision centrale : finesse, vision des couleurs. Champ visuel du bébé : curseur lumineux glissant -> saccade. Plus petit que l’adulte. Perturbé par l’attention. - Examen du récepteur : électrorétinogramme (lentille) -> activité électrique au niveau de l’œil - Examen de la transmission cérébrale Enfant et couleur : - 2 mois (rouge et vert) - 6 mois (bleu et jaune) But de la vision : - Reconnaissance des visages, échanges sociaux -> 9 minutes de vie (plaquette blanche VS visage mélange VS visage) -> Johnson et al. Diminue après 1 mois : perspective évolutionniste. Passe de réflexe à volontaire. Origine sous-corticale (automatique) puis sophistiqué et puissant. Systèmes à la naissance puis 2 mois : plus sophistiqué -> reconnaissance du sujet. 2-3 mois : experts des visages : préférence visage attractif, conforme et notre ethnie. Avant 7 ans : détectent mieux les visages à l’envers, pas encore spécialisés. Hot or Not -> visage 0 à 10. 6 mois : préférence visage attractif (forme, moyen). - Effet de l’autre ethnie : 3 mois. Split-face -> identifient les différents visages. 6 mois : différence caucasiens et asiatiques puis 9 mois : discrimine que la même ethnie. - Reconnaissance du mouvement : marcheur lumineux. 3 mois : distingue marcheur normal/inverse. 5/7 mois : juste marche normale, plus l'aléatoire. - Profondeur : 6 mois, évitement et hésitation avec le vide. Conclusion : Canne blanche : protection à 90cm de nous. On doit laisser passer l’aveugle s’il lève sa canne sur le trottoir. Aucune canne blanche ne peut protéger des obstacles. Déficience : grande variabilité de profils (degré, l’âge causes, dépistage précoce/tardif). Moins de 3/10 : basse vision. Amaurose : privation acuité visuelle. Souvenirs visuels ou non (3,4 premières années). Maladies génétique, malformations, origines périnatale (prématurés, sur-oxygène), accidents, maltraitances (bébés secoués), vieillissement. Échospécialisation : bruit dans une oreille puis passe dans l’ordre (vibrations) -> puissance du son, discriminer l’origine du son en stéréo. Aveugle : perçoit les vibrations comme chauve-souris. Puis analyse la configuration de l’environnement.

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