Cours de Comptabilité Prix de Revient II PDF

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Wendel Lamour

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accounting cost accounting cost of goods sold business

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These course notes cover the topic of joint production, focusing on co-products and by-products. The notes describe the characteristics of co-products and the methods for allocating joint costs, with an emphasis on the material measure method. The material also details the definition and characteristics of by-products.

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COURS DE COMPTABILITE PRIX DE REVIENT II 09/9/2023 Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 1 COURS DE COMPTABILITE PRIX DE REVIENT II CHAPITRE I : LA PRODUCTION CONJOI...

COURS DE COMPTABILITE PRIX DE REVIENT II 09/9/2023 Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 1 COURS DE COMPTABILITE PRIX DE REVIENT II CHAPITRE I : LA PRODUCTION CONJOINTE : Co-Produits, Sous-produits Introduction : Dans certaines industries, plusieurs produits différents découlent d’un même processus de fabrication. Par exemple :  Les industries pétrochimiques produisent de l’essence, gazoline et diesel de l’huile de chauffage et du kérosène en raffinant du pétrole brut.  Les industries de moulinage des grains de maïs produisent du mais moulu, de la farine de maïs, de la paille de mais servant à l’alimentation des poulets et des porcs. Définition-Produits conjoints : On entend par produits conjoints ou co-produits ou produits lies ou produits principaux sont un groupe de produits différents obtenus d’un même procédé de fabrication à partir des mêmes matières premières et dont la valeur marchande respective est relativement importante et sensiblement egale.Par exemple :  La farine de maïs et mais moulu sont des co-produits qui résultent du traitement des graines de maïs.  L’huile et la farine de soya qui résultent du traitement des graines de soya. Caractéristiques des co-produits : Les principales caractéristiques des co-produits sont :  Ils sont relies de sorte qu’ils requièrent un traitement commun et simultanée traitement de l’un des co-produits entraine simultanément le traitement des autres produits. Lorsque des quantités additionnelles d’un produit sont fabriquées, la quantité des autres co-produits augmente de façon proportionnelle.  La fabrication des co-produits sous-entend un point de séparation c'est-à-dire un point à partir duquel les différents produits peuvent être distingués.  La valeur d’un des co-produits n’est pas significativement supérieure à celle des autres. C’est cette caractéristique qui distingue les co-produits des sous –produits. Définition-Sous-produits : Les sous-produits sont aussi des produits obtenus d’un même procède de fabrication, mais dont la valeur marchande est relativement insignifiante. Ceux-ci sont le résultat fortuit de la fabrication du produit principal ; ils résultent d’opération telle que le nettoyage du produit principal ou la préparation des matières premières avant qu’elles ne soient utilisées pour Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 2 fabriquer le produit principal. Les sous-produits peuvent être vendus au point de séparation ou traites davantage avant d’être vendus. Par exemple : Paille de mais Point de séparation : Le point de séparation est le moment où l’on obtient deux ou plusieurs produits identifiable a partir des mêmes matières premières et par un procède unique de fabrication. Les couts conjoints ou couts communs : Les couts communs (aussi appelés couts conjoints ou couts lies) représentent l’ensemble des couts encourus avant le point de séparation d’une fabrication conjointe dans un atelier ou dans un centre de couts. Remarque : Rappelons enfin qu’au point de séparation, il n’existe pas nécessairement de marche sur lequel les produits obtenus peuvent être vendus tels quels. Ils exigent alors des transformations additionnelles avant de pouvoir être mis en vente. D’autres produits offrent un choix ; ils peuvent être vendus tels qu’ils se présentent au point de séparation. Certains peuvent aussi faire l’objet d’une transformation ultérieure pour être vendus sous une autre forme ; ainsi, un boucher peut vendre une épaule de porc telle quelle, mais peut la transformer en jambon. Les méthodes de répartition des couts conjoints ou couts communs : Toutes les méthodes de répartition des couts communs relies a la production conjointe n’ont qu’un seul objectif et ne peuvent avoir que ce seul objectif : L’évaluation du stock des produits finis et, le cas échéant, du stock de produits en cours, pour préparer le bilan et, donc, pour déterminer le résultat net. Pour repartir les couts conjoints ou couts communs, on peut recourir à l’une des trois(3) méthodes suivantes : 1) Méthodes des mesures matérielles 2) Méthode de la valeur marchande relative au point de séparation 3) Méthode de la valeur marchande relative approximative Méthode des mesures matérielles : Cette méthode consiste à repartir les couts avant le point de séparation au prorata des quantités fabriquées de chacun des produits ; des kilogrammes, des tonnes, des mètres cubes ou des litres. Le principal désavantage de cette méthode c’est que tous les produits ont le même cout unitaire au point de séparation, quelle que soient les différences de quantités. Un autre désavantage résulte de la forme matérielle sous laquelle chacun des produits est obtenu. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 3 En voici une démonstration : Produits Quantité Prorata Couts conjoints ou ventilation X a a:c =U U x CC = R Y b b:c =V V x CC = S ___ ___ Total:……………… c cc Exercice 1: Supposons le cas d’une Enterprise dont les moyens de production se limitent à une seule usine servant à la fabrication conjointe de 2 produits. Au point de séparation, on obtient les produits X et Y qui peuvent être vendus tels quels. Toutefois, parce que l’opération est profitable, on transforme Y en Z. Le processus de fabrication est tel que chaque lot exige 2 semaines de fabrication. A la fin de l’exercice, on a en main un lot qui vient tout juste d’être termine. Selon le service d’analyse des couts, les renseignements concernant l’exercice qui vient de se terminer sont les suivants : 1) Couts d’un lot termine : a- Communs :………………………………………… 120,000 $ b- Transformation de y en z :………………………… 16,000 2) Composition d’un lot et prix du marché : Quantité par lot Valeur marchande unitaire Valeur marchande totale X :…. 6000 tonnes $ 25/tonne 150,000 $ Y :…… 2000 tonnes $ 5/ tonne 10,000 $ Z :……. 2000 tonnes $ 15/ tonne 30,000 $ En effet, le produit Z rapporte 20,000 $ de plus et la transformation coute 16000 $.Les frais de vente et d’administration totaliseront 16000 $, si on met en vente les produits X et Y, et $ 19000 si on vend X et Z. Travail a faire : a) Calculez les couts de chacun des produits tout en utilisant la méthode de la mesure matérielle. b) Présentez le résultat net de X et Y et X et Z par une analyse globale Méthode de la valeur marchande relative au point de séparation : Cette méthode consiste à repartir les couts conjoints en fonction de la valeur marchande relative au point de séparation. Elle impute les couts sur les produits selon leur possibilité d’absorber les couts. L’avantage principal de cette méthode résulte de son hypothèse implicite. Selon cette hypothèse, on traite les deux produits comme tout aussi souhaitables l’un que l’autre. Le désavantage majeur de cette méthode est que son application est conditionnée. Elle est applicable si tous les produits obtenus au point de séparation peuvent se vendre tels quels sur le marché. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 4 En voici une démonstration : Produits Quantité Prix de vente VM ou PS Prorata Couts conjoint X d P dxP=V V : Vm = c c x CC = A Y e q exq=m m : Vm = J j x CC = B ____ ___ ___ Total :……… f Vm CC Méthode de la valeur marchande relative approximative : Cette méthode est aussi appelée méthode de la valeur nette relative de réalisation. La valeur nette est définie comme le prix de vente du produit sous forme définitive moins tous les couts de conversion encourus après le point de séparation. Elle est applicable surtout lorsque les produits n’ont pas la valeur de vente au point de séparations et qu’ils doivent subir des transformations supplémentaires pour être vendus. La supériorité de cette méthode sur les autres est d’assurer que le cout de chaque produit est inférieur au prix du marché. On évite donc des régularisations pour ramener les stocks à un montant égal ou inférieur au marché. Si chacun des méthodes ne vise que la détermination d’un cout acceptable à des fins d’évaluation, la méthode de la valeur nette relative remplit bien son rôle. En voici une démonstration : Produits Quantité Prix de vente VM ou PS Couts spécifiques VMRN Prorata X s v sxv=q a q-a=o o:v=A Y t w txw=f b f -b=u u:v=B ___ ___ __ R S V Couts conjoints reparti : Résultat : A x CC = m O- m = E B x CC = n U–n=F ___ ___ D G Exercice II : Supposons pour répondre notre exercice 1 :  Que les co-produits X, et Y ne puissent se vendre tels quels au point de séparations  Que l’entreprise doit encourir des couts de traitement après le point de séparation de : a) 5000 $ pour x b) 10,000 $ pour y  Que la valeur marchande par tonne après les traitements additionnels sera de : a) $ 30.00 pour x b) $ 20.00 pour y Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 5 Travail à faire : Calculer les couts relatifs à chacun des produits ainsi que le résultat obtenu à chaque produit. La comptabilisation des sous-produits : La distinction entre les produits conjoints, les sous-produits et les rebuts dépend grandement des valeurs marchandes relatives des produits en question. Cependant, les distinctions ne sont pas déterminées. Les différences qui existent dans la terminologie et les pratiques comptables portent souvent à confusion. On utilise aussi les expressions produits dérives, produits accessoires ou produits secondaires pour désigner les sous-produits. Les sous-produits obtenus au point de séparations présentent différentes particularités. Certains peuvent être vendus tels quels en n’occasionnant peu ou pas de dépenses additionnelles. D’autres pourront provoquer des couts spécifiques de fabrication ou de vente relativement importante. Le choix de la méthode de comptabilisation dépend des particularités en cause dans chaque cas. Il existe plusieurs méthodes comptables pour les sous-produits, ce sont :  Le revenu du sous-produit présenté comme un revenu additionnel  Le revenu du sous-produit présenté comme d’autres revenus  Le revenu du sous-produit présenté comme une déduction du cout de production  Le revenu du sous-produit présenté comme une déduction du cout des marchandises vendues  La valeur nette de réalisation des sous-produits fabrique présentées comme déduction du cout de production. Présentation des méthodes : Méthode 1 : Le revenu des sous-produits est présenté comme un revenu additionnel : Produits d’exploitation : Ventes (Nbre d’unité vendues du PP x P/v unitaire du PP) …………………………… xxx Revenu des sous-produits (Nbre d’unités vendues du PP x P/v unitaire du PP)…………. xxx _____ Revenu total :…………………………………………………………………………… xxx Couts des marchandises vendues : SPF au début du PP (N.U au début du PP x CU du PP) :……………………….xxx Production (N.U Fabriquées x CU du PP)………………………………………xxx _____ Couts des produits finis destines a la vente :…………………………………. xxx SPF a la fin du PP (N.U a la fin du PP x CU du PP)…………………………..( xxx ) ________ Cout des marchandises vendues :…………………………………………….. ( xxx ) ________ Marge bénéficiaire brute :…………………………………………………………….. xxx Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 6 Charges d’exploitation : Frais de vente :…………………………………………………………………… xxx Frais d’administration :………………………………………………………….. xxx _____ Total charges d’exploitation :………………………………………………………. ( xxx ) ________ Bénéfice avant intérêt et impôt :……………………………………………………….. xxx Méthode 2 : Le revenu des sous-produits est présenté comme d’autres revenus : Produits d’exploitation : Ventes ( N.U vendues du PP x P/v unitaire du PP )……………………………………………xxx Cout des marchandises vendues : SPF au début du PP( N.U au début du PP x CU du PP )……………………….xxx Production ( N.U fabriquées x CU. Du PP )……………………………………..xxx _____ Cout des produits finis disponible a la vente :……………………………….. xxx SPF a la fin du PP ( N.U a la fin du PP x CU. Du PP )…………………………(xxx ) _______ Cout des marchandises vendues :………………………………………………. ( xxx ) ________ Marge bénéficiaire brute :………………………………………………………….. xxx Revenu net du sous-produit :…………………………………………………………. xxx Charges d’exploitation : Frais de vente :…………………………………………………………………. xxx Frais d’administration :…………………………………………………………. xxx _____ Total charges d’exploitation :…………………………………………………….. ( xxx ) ________ Bénéfice avant intérêt et impôt :………………………………………………………. xxx Méthode 3 : Le revenu des sous-produits est présent comme une déduction du cout des marchandises vendues. Produits d’exploitation : Ventes ( N.U vendues du PP x P/v unitaire du PP )…………………………………………..xxx Cout des marchandises vendues : SPF au début du PP ( N.U au début du PP x CU. Du PP )……………………………….xxx Production ( N.U Fabriquées x CU. Du PP )……………………………………………..xxx _____ Cout des produits finis disponibles a la vente :………………………………………. xxx SPF a la fin ( N.U a la fin du PP x CU. Du PP )…………………………………………(xxx ) ______ Cout des marchandises vendues :……………………………………………………… xxx Revenu net du sous-produit :…………………………………………………………...( xxx ) _______ Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 7 Cout des marchandises vendues :………………………………………………………………(xx) ____ Marge bénéficiaire brute :……………………………………………………………………. xxx Charges d’exploitation : Frais de vente :…………………………………………………………………………..xxx Frais d’administration :………………………………………………………………… xxx ____ Total charges d’exploitation :………………………………………………………….. ( xxx) ______ Bénéfice avant intérêt et impôt :…………………………………………………………… xxx Méthode 4 : Le revenu des sous-produits est présenté comme une déduction du cout de production : Produits d’exploitation : Ventes (N.U vendues du PP x P/v unitaire du PP )…………………………………………….xxx Cout des marchandises vendues : SPF au début du PP(N.U au début du PP x CU du PP )………………………………....xxx Production (N.U Fabriquées x CU du PP )……………………………………..xxx Revenu net du sous- produit…………………………………………………..(xxx) ______ Cout net de la production……………………………………………………. xxx _____ Cout des produits finis disponible a la vente :……………………………………….. xxx SPF a la fin du PP(N.U a la fin du PP x CU. Du PP)…………………………………….(xxx) _____ Cout des marchandises vendues :……………………………………………………….. ( xxx) ______ Marge bénéficiaire brute :………………………………………………………………….. xxx Charges d’exploitation : Frais de vente :……………………………………………………………………………xxx Frais d’administration…………………………………………………………………… xxx _____ Total charge d’exploitation…………………………………………………………….. (xxx) _____ Bénéfice avant intérêt et impôt :…………………………………………………………….. xxx Méthode 5 : La valeur nette de réalisation des sous-produits est présenté comme une déduction du cout de production Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 8 Produits d’exploitation : Ventes (N.U vendues du PP x P /v unitaire du PP) :…………………………………………xxx Cout des marchandises vendues : SPF au début du PP(N.U au début du PP x CU. Du PP) :……………………………….xxx Production (N.U Fabriquées x CU. Du PP) :……………………………………...xxx Valeur nette de réalisation du sous-produit :………………………………… (xxx) _____ Cout net de la production……………………………………………………….. xxx _____ Cout des produits finis disponibles à la vente ………………………………………. xxx SPF a la fin (N.U à la fin du PP x CU du PP)……………………………………….. (xxx) ______ Cout des marchandises vendues :……………………………………………………… (xxx) _____ Marge bénéficiaire brute :………………………………………………………………….. xxx Charges d’exploitation : Frais de vente :…………………………………………………………………… xxx Frais d’administration :…………………………………………………………… xxx ____ Total charge d’exploitation :……………………………………………………….. (xxx) _______ Bénéfice avant intérêt et impôt :………………………………………………………… xxx Problème I : Une compagnie fabrique deux produits conjoints, A et B.Le cout conjoint est de 24,000 $.Les couts d’une transformation supplémentaire sont : A : $ 30,000 ; B : $ 7500. A se vend à $ 50 l’unité et B, à $ 25 l’unité. Si la compagnie produit 1000 unités de A et 500 unités de B, quel montant devrait-on repartir entre les produits A et B ? Supposez qu’on se sert de la méthode approximative de la valeur marchande relative pour repartir les couts conjoints. Problème II Une entreprise se sert d’un seul procède chimique pour transformer une seule matière de base en trois produits distincts, soit X, Y et Z (on a divise les trois produits simultanément au point de séparation). Y et Z sont prêts à être vendu immédiatement après le point de séparations sans autres transformations ni couts additionnels. Par contre, le produit X est transformé avant d’être vendu. Les prix de vente mentionnes ci-dessous n’ont pas changé depuis trois ans et on ne prévoit aucun changement. Au cours de l’année 2022, les prix de vente et le nombre total de ventes pour chacun des produits étaient les suivants : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 9 X :…………………………….. 120 tonnes à $ 1600 la tonne Y :……………………………... 340 tonnes à $ 1000 la tonne Z :……………………………… 175 tonnes à $ 800 la tonne Il n’y avait aucun stock de X, Y et Z au début de l’exercice. Le total des couts de fabrication conjoints fut $ 505000 pour l’année-là compagnie a dépensé $ 30,000 de plus pour finir le produits X. A la fin de l’année, tels étaient les stocks des produits finis : 180 tonnes de X, 60 tonnes de Y et 25 tonnes de Z. Il n’y avait aucun produit en cours de fabrication à la fin de l’exercice. Travail à faire : a) Quels seraient les couts de stocks des produits X, Y et Z qui apparaitraient au bilan du 31 décembre 2022. b) Donnez un compte rendu des couts des marchandises vendues pour chaque gamme de produits. (cette même compagnie utilise pour repartir les couts conjoints aux produits finis la (« méthode approximative de la valeur marchande relative »). CHAPITRE II : Le gaspillage, les articles défectueux, les pertes et les rebuts et le système de fabrication uniforme et continue : Définition-notion de gaspillage : C’est la production mise à l’écart et vendue à la valeur de rebut car elle ne satisfait pas aux normes de qualité ou ne correspond pas aux gabarits. Définition-les articles défectueux : C’est une production qui ne satisfait pas aux normes de qualité ou qui ne correspond pas aux gabarits, elle est ensuite retravaillée et vendue par les canaux habituels comme article de première qualité ou de qualité inférieure, selon les caractéristiques du produit et les possibilités. Définition- pertes : Ce sont des matières premières qui sont soit perdue, évaporée ou réduites, lors d’un procédé de fabrication, ou ce sont des résidus qui n’ont pas de valeur de récupération mesurable. Par exemple, le gaz, la poussière, la fumée et les résidus non vendables. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 10 Définition-Rebut : Ce sont des résidus de matières premières provenant de certaine production, ayant une valeur de récupération mesurable mais relativement5 peu important. Exemple, les découpures de métal, d’une activité d’estampillage, les morceaux trop court provenant d’un travail sur du bois, limaille de fer. Différentes sortes de gaspillage : Le gaspillage que l’on peut obtenir dans la fabrication d’un produit peut être de nature :  Normal  Anormal Gaspillage normal : Le gaspillage est dit normal lorsqu’il est le résultat obtenu selon les conditions d’exploitation efficace. Donc, un gaspillage normal est un gaspillage planifie. Remarque : Les couts du gaspillage normal font partie du cout de la production réussie. Gaspillage anormal : Un gaspillage est dit anormal quand il n’est pas prévu dans les conditions d’exploitation efficace. Il n’est pas inhérent au procède de fabrication choisi. Remarque : Les couts du gaspillage anormal sont des couts perdus, des mesures d’inefficacités devant être radient comme perte à l’exercice. Exemple : Les bris de la machinerie, les accidents et les matières de qualité inférieure. Comptabilisation du gaspillage : Les méthodes de comptabilisation du gaspillage sont : 1) La méthode théorique 2) La méthode pratique La méthode théorique : Elle consiste à créer un compte (cout des marchandises gaspillées) pour comptabiliser les couts du gaspillage normal et anormal. Voici les différentes étapes : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 11 A) Au moment de l’utilisation des matières premières ou mise en fabrication : SPC :……………………xxx @ SMP :………………………………………………….xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées ____________________xxx__________________________ B) Au moment de la comptabilisation du cout des marchandises gaspillées : Cout des marchandises gaspillées :………………xxx @ SPC :……………………………………………………………….xxx Pour compt le cout des marchandises gaspillées ______________________xxx_________________________________ C) Au moment de la comptabilisation du cout des unités terminées et réussie : SPF :…………………..xxx @SPC :………………………………………………xxx Cout des marchandises gaspillées( normal :…… xxx Pour compt le cout des unités terminées et réussies ____________________xxx_____________________ D) Au moment de la comptabilisation de la perte causée par le gaspillage anormal : Perte causée par le gaspillage anormal :……………..xxx @ Cout des marchandises gaspillées :…………………………………….xxx Pour compt le cout du gaspillage anormal ___________________________xxx_______________________________ La méthode pratique : Cette méthode est différente de la première, dans la mesure où elle ne crée aucun compte pour enregistrer le cout des marchandises gaspillées (gaspillage normal et anormal). Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 12 Voici les différentes étapes : A) Au moment de l’utilisation des matières premières ou mise en fabrication : SPC :………………..xxx @ SMP :………………………………………………xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées ____________________xxx_______________________ B) Au moment de la comptabilisation du cout des unités terminées : SPF :……………………..xxx @ SPC :………………………………………………………xxx Pour compt le cout des unités terminées et réussie y compris gaspillage normal ______________________________xxx_____________________________ C) Au moment de la comptabilisation de la perte causée par le gaspillage anormal : Perte causée par le gaspillage anormal :……………….xxx @ SPC :………………………………………………………………………….xxx Pour compt le transfert du cout du gaspillage anormal dans un compte de perte _________________________________xxx_____________________________ Base de calcul du gaspillage normal : On doit calculer le gaspillage normal à partir des produits réussis ou à partir des ressources normales, mais non à partir des ressources totales. Les ressources totales comprennent aussi bien le gaspillage anormal ainsi que le gaspillage normal. Calcul du gaspillage normal : Un gaspillage normal peut être calcule comme suit : Gaspillage normal = % du gaspillage normal x Ressources normales ou produits réussis Les procédés comptables du prix de revient à fabrication uniforme et continue et le gaspillage : On peut procéder à deux(2) grandes méthodes : 1) La méthode du cout moyen pondérale prix de revient a fabrication uniforme et continue et le gaspillage 2) La méthode de l’épuisement successif, le prix de revient a fabrication uniforme et continue et le gaspillage Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 13 La présentation du gaspillage anormal et anormal dans le système de fabrication uniforme et continue selon la méthode du cout moyen pondère : Nom de l’entreprise Etat du cout de fabrication Pour l’exercice clos le 31 décembre 19-x Méthode du cout moyen pondère 1er section : Rapport des unités matérielles ou quantité: Unités en cours au début :………………………xxx Unités commencées durant l’exercice :……….. xxx Unités reçues du service précèdent :…………...xxx ____ xxx Unités terminées et transférées du service :…...xxx Unités terminées et en main :…………………..xxx Unités du gaspillage normal :………………… xxx Unités du gaspillage anormal :……………….. xxx Unités en cours a la fin :……………………….. xxx _____ Unités matérielles :………………………………. xxx 2e section : Rapport des unités équivalentes : MP C/C Unités terminées et transférées au service suivant :……… xxx xxx Unités terminées et en main :…………………………….. xxx xxx Unités du gaspillage normal :…………………………….. xxx xxx Unités du gaspillage anormal :……………………………..xxx xxx ____ ____ xxx xxx Plus(+) : Unités en cours à la fin x % déjà ajouter en MP :………………………………………………xxx Unités en cours à la fin x % déjà ajouté en C /C :…………………………………………………………………………. xxx _____ _____ Unités équivalentes :………………………………………. xxx xxx 3e section : Compilation des couts : MP C/C = Total Couts venant des produits en cours au début :………… xxx xxx = xxx Couts ajoutes durant la période :………………………. xxx xxx = xxx Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 14 Couts provenant du service précédent :………………. - - = xxx _____ _____ = _____ Cout total de la production :………………………….. xxx xxx xxx 4e section : Calcul du cout unitaire : Cout total : UE = cout unitaire Matières premières :………………………. xxxx : xxxx = xxxx Cout de la main d’œuvre directe :……………. xxxx : xxxx = xxxx Frais généraux de fabrication :………………...xxxx : xxxx = xxxx ______ ______ = _____ Total :………………………………………… xxxx - xxxx 5e section : Répartition des couts ou Résume : Unites terminees: Unites terminees et transferees x CUT :………………………………………………. xxx Unités terminées et en main x CUT:………………………………………………….. xxx Gaspillage normal x CUT :…………………………………………………………….. xxx _____ Cout total des unités terminées :……………………………………………………….. xxx Plus(+) : Unités en cours à la fin : MP en unité x % déjà ajouté x CU en MP :……………………………………… xxx C/C en unité x % déjà ajouté x CU en C/C :…………………………………….. xxx ____ Cout total des unités en cours a la fin :…………………………………………… xxx Gaspillage anormal x CUT :…………………………………………………………… xxx ____ Cout total reparti :………………………………………………………………………… xxx La présentation du gaspillage normal et anormal dans le système de fabrication uniforme et continue selon la méthode de l’epuisement successif : 1er section : Rapport des unités matérielles ou quantité : Unités en cours au début :…………………………………xxx Unités commencées durant l’exercice :…………………. xxx Unités reçues du service précédent :…………………….. xxx ____ xxx Unités terminées et transférées au service suivant :……… xxx Unités terminées et en main :………………………………xxx Gaspillage normal :……………………………………….. xxx Gaspillage anormal :……………………………………… xxx Unités en cours à la fin :………………………………….. xxx Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 15 ____ Unités matérielles :………………………………………….. xxx 2e section : Rapport des unités équivalentes : MP C/C Unités terminées et transférées au service suiv :…………xxx xxx Unités terminées et en main :…………………………… xxx xxx Gaspillage normal :………………………………………. xxx xxx Gaspillage anormal :…………………………………….. xxx xxx ____ _____ xxx xxx Moins(-) : Unités en cours au début :………………….(xxx) (xxx) ______ ______ xxx xxx Plus(+) : Unités en cours au début x % à ajouter en MP :……………………………………………..xxx Unités en cours au début x % à ajouter en C/C :………………………………………………………………… xxx Plus(+) : Unités en cours à la fin x % déjà ajouter en MP :……………………………………………. xxx Unités en cours à la fin x % déjà ajouté en C/C :……………………………………………………………… xxx ______ _______ Unités équivalentes :…………………………………….. xxx xxx 3e section : Compilation des couts : MP C/C = Total Couts venant des produits en cours au début :…………… - - = xxx Couts ajoutes durant la période :…………………………. xxx xxx = xxx Couts provenant du service précédent :………………….. - - = xxx ____ ____ = _____ Cout total de la production :…………………………….. xxx xxx xxx 4e section : Calcul du cout unitaire : Cout total : UE = Cout unitaire Matières premières :………………………………… xxx : xxx = xxx Cout de la main d’œuvre directe :…………………….. xxx : xxx = xxx Frais généraux de fabrication :………………………… xxx : xxx = xxx ____ _____ _____ Total :………………………………………………….. - - xxx 5e section : Répartition des couts : Unités terminées : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 16 1er lot : Unités en cours au début :  Cout du stock existant dans les unités en cours au début :……………………………xxx  Couts ajoutes dans le stock de début durant l’exercice : MP en unité x % a ajouter x CU en MP :……………………………………..xxx C/C en unité x % a ajouter x CU en C/C :…………………………………….xxx _____ xxx _____ Cout total des unités en cours au début :………………………………………… xxx 2e lot : Unités commencées durant l’exercice : ( Nbre d’unité terminées et transférées-unités en cours au début) x CUT ;…………. xxx 3e lot : Unités terminées et en main x CUT :…………………………………………………..xxx Gaspillage normal x CUT :………………………………………………………….. xxx _____ Cout total des unités terminées :…………………………………………………………….. xxx Plus(+) : Unités en cours à la fin : MP en unité x % déjà ajouté x CU en MP :…………………………………….xxx C/C en unité x % déjà ajouté x CU en C/C :………………………………….. xxx ____ Cout total des unités en cours a la fin :…………………………………………………… xxx Gaspillage anormal x CUT :…………………………………………………………………. xxx ___ Cout total reparti:………………………………………………………………………………xxx Probleme I La compagnie comme il faut fabrique un seul produit dans un seul service, la valeur des stocks est déterminé selon le système de fabrication uniforme et continue. On procède les renseignements sur les couts et la production du mois : Le 1er janvier 2022 : Production en cours au début : 2000 kilos ( 4/5) Les couts au début : Matières premières :…………………………………………………….. $ 15000 Couts de conversion :…………………………………………………… 14600 Les unités commencées pour le mois :……………………………. 8000 kilos Les couts actuels : Matières premières :……………………………………………………… $ 61000 Couts de conversion :……………………………………………………… 80400 Les unités terminées et transférées :………………………………… 7200 kilos Les unités en cours a la fin du mois :……………………………….. 1500 kilos ( 2/3) Selon la direction le gaspillage normal représente 1/10 de production réussite. Travail a faire : Pressentez l’état du cout de fabrication pour le mois de janvier 2022 selon : a) La méthode du cout moyen pondéré b) La méthode de l’épuisement successif Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 17 Problème II La compagnie ABC a adopté un système de prix de revient à fabrication uniforme et continue pour un de ses produits. Au cours de la période a l’étude, on commença à fabriquer 3850 articles, dont 3000 termines furent rejetés. L’inspection de ce produit a lieu à un point situe à mi-chemin dans le processus. Normalement, le rebut s’élevé à 10 % des unités réussies. Le service de l’inspection nous informe que le processus s’est déroulé normalement au cours de la période. Le contremaitre du service estime que les articles en cours de fabrication sont en moyenne aux deux tiers termines. Quoi qu’il en soit, tous sont au moins à demi termines. Voici les couts pour la période : Matières premières :………………… $ 38500 : utilisées au début du processus Couts de conversion :……………….. 35080 : imputes uniformément au cours du processus ______ 73580 Travail a faire : Quel est le cout des marchandises terminées et le cout du stock de produits en cours de fabrication a la fin ? On suppose qu’il n’existe pas de stock au début. CHAPITRE III : Relation cout-volume-profit ou Analyse des interactions cout- volume-profit : Introduction : La planification des opérations de l’entreprise doit s’appuyer sur des analyses qui permettent de prevoir les résultats de l’application de différents choix. L’analyse des interactions cout-volume- profit est une méthode fréquemment utilisée. Ce modèle d’analyse permet d’étudier les relations qui existent entre les ventes et les couts fixes ainsi que les couts variables. L’analyse cout- volume-profit est l’analyse du comportement du bénéfice, donc du comportement des revenus et des couts en fonction du niveau d’activité. Objectif de l’analyse cout-volume-profit : Son objectif consiste à : a) Prévoir l’impact de différents niveaux d’activité sur le comportement du profit, dans le cadre d’une structure de couts données et d’un mix de production donne. b) Prévoir l’impact de modifications subies par la structure de couts et/ou par le mix de production, a certains niveaux d’activité donnes sur le comportement du profit. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 18 Remarque : Il s’agit en fait de répondre à la question suivante : Qu’arrivera-t-il (au sens large) au bénéfice :  Le niveau d’activité varie  La structure de couts (la portion cout fixe et de cout variables est modifiée)  Le mix des unités fabriquées est change Donc, l’impact au sens large sur le profit comprend toutes les informations relatives au comportement du profit en fonction du niveau d’activité qui sont susceptibles d’affecter les décisions des administrateurs, et non pas seulement le montant de profit espéré a un niveau d’activité donne. Ces informations pertinentes portent les noms de : 1) Leviers d’exploitation 2) Point mort ou seuil de rentabilité 3) Point critique 4) Marge de sécurité 5) Bénéfice potentiel Le levier d’exploitation : C’est un concept qui se traduit à l’aide des trois(3) variables qui caractérisent le comportement du profit : a) La contribution marginale unitaire b) Le montant des frais fixes c) La capacité de l’entreprise Le levier d’exploitation traduit l’importance de la contribution marginale unitaire par rapport au montant des frais fixes et par rapport à la capacité de l’entreprise. La contribution marginale : Le terme contribution signifie participation à quelque chose sous forme d’un apport quelconque. Le « quelque chose » en question correspond soit à l’ensemble des couts communs, soit au bénéfice de l’ensemble. « L’apport quelconque » dont il est question est monétaire.On distingue la contribution marginale unitaire et la contribution totale. Contribution marginale unitaire : La contribution marginale unitaire est la différence entre le prix de vente unitaire et le cout variable unitaire. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 19 Calcul de contribution marginale unitaire : Elle peut être calculée par la formule suivante : CM/U = Prix de vente unitaire (Pv/u) – Cout variable unitaire (Cv/u) La contribution marginale totale : La contribution marginale totale est la différence entre les ventes totales et les couts variables totaux ou la contribution marginale unitaire multipliée par le volume des ventes. Calcul de contribution marginale totale : Elle peut être calculée par la formule suivante : CMT = Contribution marginale unitaire (CM/U) x Volume de ventes(V) Ratio de contribution marginale : La contribution marginale peut s’exprimer en pourcentage, ainsi parle-t-on de ratio de contribution marginale. C’est le rapport de la contribution marginale sur les ventes (contribution marginale unitaire divisée par le prix de vente unitaire ou contribution marginale totale divisée par les ventes totales). Calcul du ratio de la contribution marginale : Il peut être calcule par la formule suivante : Ratio contribution marginale = Contribution marginale unitaire (CM/U) Prix de vente unitaire ( PV/U) Ou Ratio contribution marginale = Contribution marginale totale(CMT) Ventes totale( V) Le point mort ou seuil de rentabilité : C’est le niveau d’activité minimum à partir duquel une entreprise devient rentable pour elle- même par ses économies d’échelle, c'est-à-dire qu’elle cesse de perdre de l’argent. C’est le niveau d’activité nécessaire pour couvrir les frais fixes. Enjeux du seuil de rentabilité : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 20 Pour une entreprise, la détermination du seuil de rentabilité est nécessaire :  C’est un facteur de décision pour le lancement d’un niveau produit sur le marché ou son retrait.  Il permet de calculer le montant du chiffre d’affaire a partir duquel l’activité est rentable, ou la date à laquelle l’entreprise commencera à faire du bénéfice.  Il permet de savoir où se situe la marge réellement dégagée par la société a un moment donne.  Il permet d’étudier le taux de risque de se retrouver en déficit et, corrélativement d’apprécier la sécurité dont dispose l’entreprise si la conjoncture devient défavorable.  Il permet de mieux étudier et analyser le rôle et la répartition des charges entre fixes et variables ; notamment il oblige à calculer la marge sur cout variable, dont l’intérêt est d’éviter les inconvénients de l’imputation des charges fixes aux différents couts des produits de la société. Les limites du seuil de rentabilité : Le seuil de rentabilité présente toutefois de nombreuses limites :  C’est un système prévisionnel : La décision dépend donc de la qualité des données entrées dans le calcul de la marge, lui-même, fonction du choix des données et de leur exactitude.  C’est un système normatif ; certains couts sont exclus, d’autres intègres selon les clés de répartition souvent calculées de manière standard. Il ne représente qu’une simplification de la réalité. Les méthodes de calculs du seuil de rentabilité : Le seuil de rentabilité peut se calculer de différentes façons, nous en retiendrons ici, trois façons : 1) La formule de l’équation ou méthode comptable 2) La technique de contribution marginale ou méthode basée sur la marge 3) La méthode graphique La formule de l’équation ou méthode comptable : Cette méthode est la plus simple à exprimer. Le seuil de rentabilité d’une activité est atteint quand le chiffre d’affaire est égal au montant des charges mobilisées par cette activité. Les charges comprennent les charges fixes et les charges variables. Les charges fixes correspondent aux charges indépendantes du niveau d’activité. Exemple, les charges de structure, l’amortissement, loyers etc. ; tandis que les charges variables varient proportionnellement avec le niveau d’activité. Exemple : Main d’œuvre directe, matières premières etc……. Mathématiquement cette équation s’exprime ainsi : Prix de vente unitaire(y) = cout variable unitaire(y) + cout fixe + profit Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 21 Puisqu’au seuil de rentabilité, il n’y a pas de profit, dans ce cas l’équation devient : Pv/u(y) = Cv/u(y) + CF Y : Représente le nombre d’unité vendue La technique de contribution marginale : Le seuil de rentabilité peut être obtenu quand la marge entre le chiffre d’affaire relatif au produit et les couts variables qui lui incombent est égale à la somme des frais fixes immobilises pour le produire ( CM = CF ).Lorsque cette contribution marginale est supérieure aux couts fixes, on parle de bénéfices elle est inférieure aux couts fixes, on parle de pertes. Ainsi, le seuil de rentabilité peut ainsi se calculer : a) Seuil de rentabilité en unité : SR en unité = Couts fixes(CF) Contribution marginale unitaire (CM/U) b) Seuil de rentabilité en valeur monétaire ou en dollar SR en dollar = Couts fixes Ratio contribution marginale La méthode graphique : Le graphique sera ainsi trace ;en ordonnée, on retrouve les couts ou revenus mesures en unité monétaire, en abscisse le niveau d’activité mesure la plupart du temps selon une unité physique par exemple le litre, le kilogramme. Le point mort ou seuil de rentabilité sur le plan graphique est le point d’intersection la courbe du chiffre d’affaire ou revenu et la courbe des charges ou dépenses nécessaires pour produire le chiffre d’affaires. Le seuil de rentabilité est atteint quand on arrive à ce point. Exemple de graphe : Point mort-Particularités : Le seuil de rentabilité est particulièrement calcule en monnaie. Mais il peut être converti en quantité produite (comme on l’a étudié) ou en nombre de jours du chiffre d’affaire. De même, on peut déterminer la date à partir de laquelle l’entreprise atteint son seuil de rentabilité. a) Seuil de rentabilité en jours : SR en jours = SR en dollar x 360 Montant des ventes annuelles Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 22 b) Seuil de rentabilité en mois : SR en mois = SR en dollar x 12 mois Montant des ventes annuelles Les points critiques : Le point critique est tout niveau d’activité susceptible d’être une cible comportant un intérêt particulier. Le niveau d’activité qui permet la couverture des débours constitue un point critique. Le niveau d’activité qui permet la couverture des dividendes en est un autre. La marge de sécurité : On définit la marge de sécurité comme la différence entre le niveau d’activité atteint ou qu’on prévoit atteindre et le niveau d’activité au point mort. Elle constitue une indication de la diminution du niveau d’activité qu’on pourrait absorber sans engendrer un déficit comptable. Calcul de la marge de sécurité : Elle peut être calculée par la formule suivante : Marge de sécurité(MS) = Ventes réelles ou budgétisées – Ventes au point mort Remarque : La marge de sécurité peut être exprimée en pourcentage (c’est le ratio de la marge de sécurité) en la divisant par le montant des ventes au point mort. Calcul du ratio de la marge de sécurité : Ratio marge de sécurité(%) = Marge de sécurité(MS) x 100 % Ventes au point mort Le bénéfice potentiel : Il fournit la cible de bénéfice maximum, lorsque l’entreprise fonctionne au niveau d’activité maximum. Cas I : Voici deux entreprises qui ont les prix unitaires, les couts fixes et variables suivants : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 23 Entreprise A : Prix de vente unitaire :…………………………………………… 1 $ Cout variable unitaire :…………………………………………. 0,2 $ Cout fixe par année :…………………………………………….. 5000 $ Entreprise B : Prix de vente unitaire :………………………………………… 1 $ Cout variable unitaire :…………………………………. 0,60 $ Cout fixes :…………………………………………………. 2500 $ Travail à faire : a) Calculez le seuil de rentabilité en unité de chacune des entreprises b) Calculez le profit de chacune des entreprises si les ventes à l’unité se situent à 10 % au- dessus du seuil de rentabilité. c) Quelle entreprise réussirait le mieux si les ventes tombaient a 5000 unités. d) Quelle entreprise réussirait le mieux si le marché s’effondrait et que le prix unitaire tombait à 0,50 $. Cas II : La société Roger Ltee vous demande de déterminer le niveau des ventes qu’elle doit atteindre pour arriver à son seuil de rentabilité. Le prix de vente unitaire est de 5$, les couts fixes s’élèvent à $ 160,000 et la marge sur les couts variables est de 40 % des ventes. Travail à faire : Déterminer le seuil de rentabilité en unité et en dollars de ventes en utilisant l’équation du seuil de rentabilité. Cas III : La Pâtisserie Danielle Ltee ne vend que des biscuits aux brisures de chocolat. Chaque biscuit se vend à $ 0,20 et les couts variables unitaires sont : Farine et sucre :……………………………….. $ 0,02 Beurre et œufs :……………………………….. 0,02 Brisures de chocolat :…………………………. 0,04 Les couts fixes hebdomadaires sont : Salaires :…………………………………….. $ 50 Loyers du magasin :………………………….. 100 Travail à faire : Calculez le niveau des ventes hebdomadaires nécessaires : 1) Pour atteindre le seuil de rentabilité 2) Pour réaliser un bénéfice de $ 250, selon chacune des hypothèses suivantes : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 24 a) Les données originales sont utilisées b) Le prix de vente augmente à $ $ 0,25 c) Le cout de la farine et du sucre double d) Le loyer augmente à $ 150 e) Le prix de vente diminue à $ 0,15 Cas IV : L’entreprise familiale Ltee a établi des prévisions budgétaires pour l’exercice 2022.Elle vous fournit les renseignements suivants : 1) L’entreprise prévoit des ventes de $ 400, 000, soit 20,000 unités à $ 20 2) L’entreprise espère obtenir, comme par le passe, un bénéfice brut égal à 35 % des ventes. 3) Les couts de fabrication fixes prévus s’élèvent à 60,000 $ 4) Les frais de ventes et d’administration s’élèvent à 110,000 $ ; la portion variable de ces frais représente 20 % des ventes. Travail a faire : On demande : a) La contribution marginale, exprimée en dollar($) et en pourcentage(%), prévue pour l’exercice 2022. b) Le seuil de rentabilité, selon les prévisions budgétaires pour 2022, exprime en dollars et en unités. c) Le bénéfice net qu’on obtiendrait dans chacune des hypothèses suivantes : 1) Une diminution de 10 % du nombre d’unités vendues 2) Une augmentation de 5 % des couts variables 3) Une augmentation de $ 10,000 des frais fixes et une augmentation de 15 % du nombre d’unités vendue. d) De déterminer le prix de vente minimum que la compagnie familiale Ltee devrait demander pour un contrat exclusif de 25000 unités par année, qui aurait pour effet d’éliminer 60 % des frais de ventes et d’administration variable ;la compagnie exige que le pourcentage de bénéfice net par rapport aux ventes soit au moins égal a celui prévu dans le budget de 2022. CHAPITRE IV : Système de prix de revient standard (Matières premières, Main d’œuvre directe et Frais généraux de fabrication) : Définition-Couts standard : Ce sont des couts normalises et préétablis c'est-à-dire c’est un système de cout prévisionnel, fonde sur des normes préalablement établis. Donc, les couts standards sont des éléments de base d’un système budgétaire. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 25 Système de prix de revient standard : C’est un système de comptabilité conçu en vue de parfaire l’aspect contrôle des couts de fabrication. Il repose sur le principe de la gestion par exception c'est-à-dire qu’il met en évidence les divergences, les écarts qui surviennent par rapport aux normes préalablement établies. Les genres de standard : Les standards sont souvent classes en trois catégories : 1) Les couts standards de base 2) Les couts standards théoriques 3) Les couts standards pratiques Les couts standards de base : Ce sont des standards qui ne changent pas. Ils permettent la comparaison des couts réels de toutes années avec le même standard. Les couts standards théoriques : Ce sont des standards qui sont utilisés pour mesurer l’amélioration progressive de la productivité de l’entreprise. Les couts standards théoriques aussi appelé couts standards parfaits, idéaux ou de productivité représentent les couts les plus bas possibles dans les meilleures décisions. Les couts standards pratiques : Ce sont des couts qui devraient encourus dans les conditions d’exploitation productives à venir. Le cout standard est conçu comme une norme réalisable, acceptable et susceptible de mieux canaliser les visées du personnel administratif et du personnel d’exécution. Les couts standards et le budget : Le standard est un concept unitaire, alors que le budget porte sur l’ensemble des données relatives à une période. Dans la plupart des entreprises, les expressions rendement standard et rendement budgétisés sont utilisées sans distinction. En pratique, les matières premières et la main d’œuvre directe sont supposées contrôlées à l’aide des couts standards alors que les autres couts sont contrôles aux moyens des budgets des frais généraux de fabrication de service. Avantage des couts standards : Le cout standard offre de nombreux avantages : a) Il assure une meilleure efficacité dans l’utilisation des ressources b) Il est un instrument privilégié dans la préparation des budgets, il facilite la planification de l’encaisse (budget de caisse) et celle de la production et des stocks (budget de production) pour une période donnée. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 26 c) Il constitue le système de contrôle par excellence qui facilite la gestion par exception. L’utilisation du cout standard permet de déceler rapidement les situations devenues incontrôlables et d’y apporter à temps les corrections nécessaires. Couts estimatifs : Les couts estimatifs aussi appelés « prix de revient estimatif », le cout estimatif désigne la méthode selon laquelle on détermine le cout d’un produit en se fondant sur les estimations qui sont par suite révisées pour tenir compte des écarts. L’analyse des écarts : L’analyse des écarts poursuit un double objectif. D’abord, elle permet d’assurer le bon fonctionnement du système de contrôle par exception. En second lieu, l’analyse des écarts constitue le moyen par lequel les responsables évaluent leur performance et s’informent du degré d’efficacité des activités. L’analyse des écarts sur les matières premières : Il y a deux(2) types d’écarts que l’on peut dégager en comparant l’activité réelle au standard des matières premières : 1) Ecart sur prix 2) Ecart sur quantité Ecart sur prix : C’est la différence entre le prix réel et le prix standard multiplie par la quantité réelle. L’écart sur prix peut être constate et inscrit lors de l’achat, soit lors de l’utilisation des matières premières. Ep = ( Pr-Ps ) x Qr ou Ep = ( Qr x Pr ) – ( Qr x Ps ) Qr : Représente la quantité réelle des matières premières achetées ou utilisées Pr : Représente le prix réel des matières premières achetées Ps : Représente le prix standard des matières premières Ep : Ecart sur prix Comptabilisation de l’écart sur prix : a) Ecart sur prix dégagé a l’achat : Lorsque l’écart sur prix est dégagé lors de l’achat des matières premières, les achats des matières premières sont enregistrés au cout standard et le stock de matières premières est aussi évalué au cout standard. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 27 A) Au momment de l’achat des matières premières : SMP :…………………xxx @ Fournisseur :………………………………..xxx Ecart sur prix(F) :………………………… xxx Pour compt l’achat a crédit des matières premières ___________________xxx_________________________ Ou SMP :…………………….xxx Ecart sur prix(D) :……… xxx @ Fournisseur :………………………………………xxx Pour compt l’achat a crédit des matières premières ____________________xxx_______________________ b) Ecart sur prix dégagé a l’utilisation des matières premières : Lorsque l’écart sur prix est dégagé lors de l’utilisation des matières premières, les achats des matières premières sont enregistrés au cout réel et le stock de matières premières est évalué aussi au cout réel. Comptabilisation de l’achat et de l’écart sur prix : A) Au moment de l’achat des matières premières : SMP :………………xxx @ Fournisseur :………………………………xxx Pour compt l’achat a crédit des matières premières _____________________xxx_____________________ B) Au moment de l’utilisation des matières premières : SPC :……………xxx @ SMP :……………………………………….xxx Ecart sur prix(F) :………………………… xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées _______________________xxx_______________ Ou SPC :…………….xxx Ecart sur prix(D) : xxx @ SMP :………………………………..xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées _________________xxx_____________________ Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 28 Ecart sur quantité ou Ecart sur utilisation des matières premières : C’est la différence entre la quantité réelle et la quantité standard des matières premières multipliée par le prix standard. Eq = ( Qr –Qs ) x Ps ou Eq = ( Qr x Ps) – ( Qs x Ps ) Qr : Représente la quantité réelle des matières premières utilisées Qs : Représente la quantité standard des matières premières utilisées Ps : Représente le prix standard des matières premières. Comptabilisation de l’écart sur quantité ou utilisation de matières premières : 1) Si l’écart sur prix est dégagé a l’achat des matières premières : SPC :………………..xxx @ SMP :………………………………………xxx Ecart sur quantité(F) :……………………. xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées ____________________xxx__________________ Ou SPC :……………………xxx Ecart sur quantité(D) :… xxx @ SMP :………………………………………….xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées __________________xxx____________________ 2) L’écart sur prix est dégagé à l’utilisation des matières premières : SPC :……………xxx @ SMP :………………………………….xxx Ecart sur quantité(F) :………………… xxx Ecart sur prix(F) :………………………xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées ___________________xxx___________________ Ou SPC :……………………..xxx Ecart sur quantité(D) :….. xxx Ecart sur prix (D) :……… xxx @ SMP :……………………………………………xxx Pour compt le cout des matières premières utilisées Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 29 _________________xxx_____________________ L’analyse des écarts sur main d’œuvre directe(MOD) : La main d’œuvre directe tout comme les frais généraux de fabrication est un cout qui sera utilisé dans la transformation des matières premières en produit fini. Elle se rapporte à chaque unité de production, à laquelle elle est intimement liée. En comparant le cout réel aux couts standards de la main d’œuvre, on peut également dégager deux(2) types d’écarts : 1) Ecart sur taux de main d’œuvre directe 2) Ecart sur rendement de main d’œuvre directe Ecart sur taux de main d’œuvre directe : C’est la différence entre le taux réel et le taux standard multiplié par le nombre d’heures réelles de main d’œuvre directe : Et = ( Tr – Ts ) x Hr ou ( Hr x Tr ) – ( Hr x Ts ) Et : Représente l’écart sur taux de main d’œuvre directe Hr : Représente le nombre d’heure réelle de main d’œuvre directe Tr : Représente le taux réel de main d’œuvre directe Ts : Représente le taux standard de la main d’œuvre directe Ecart sur rendement de main d’œuvre directe : C’est l’écart cause par la différence entre les heures réelles et les heures standards, multipliée par le taux standard de main d’œuvre directe. L’écart sur rendement de main d’œuvre directe est aussi appelé écart sur temps ou écart sur productivité ou écart sur les heures de main d’œuvre directe. Er = ( Hr – Hs ) x Ts ou Er = ( Hr x Ts ) – ( Hs x Ts ) Er : Représente l’écart sur rendement de main d’œuvre directe Hr : Représente le nombre d’heure réelle de main d’œuvre directe Hs : Représente le nombre d’heure standard de main d’œuvre directe Ts : Représente le taux standard de main d’œuvre directe Comptabilisation du cout de la main d’œuvre directe : SPC :……………..xxx @ Salaire a payer :…………………………….xxx Ecart sur taux(F) :……………………………..xxx Ecart sur rendement(F) :……………………... xxx Pour compt le cout de la main d’œuvre directe Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 30 ________________xxx____________________ Ou SPC :……………………..xxx Ecart sur taux(D) :……….xxx Ecart sur rendement(D) :..xxx @ Salaire à payer :…………………………………….xxx Pour compt le cout de la main d’œuvre directe ___________________xxx________________________ L’analyse des frais généraux de fabrication et le budget flexible : Les frais généraux de fabrication sont généralement divisés en deux grandes catégories : 1) Les frais généraux de fabrication variable 2) Les frais généraux de fabrication fixe Les frais généraux de fabrication variables : Ce sont des couts qui varient en proportion directe avec le niveau d’activité. Exemple : Les frais d’entretien de l’usine, le cout de la main d’œuvre indirecte, les fournitures etc…… Les frais généraux de fabrication fixes : Ainsi appelés cout de capacité, les frais généraux de fabrication fixe sont des couts qui ne varient pas en dépit des fluctuations qu’on aurait observé dans le volume d’activite.Par exemple, l’amortissement de l’usine, impôts fonciers de l’usine, loyers de l’usine. Le budget des frais généraux de fabrication : Définition-Budget : C’est un instrument qui permet de matérialiser les objectifs de l’entreprise ou d’exprimer en terme quantitatives les plans d’actions de l’entreprise. D’où, le budget des frais généraux de fabrication est divise en : 1) Frais généraux de fabrication variable budgétisés 2) Frais généraux de fabrication fixe budgétisés Différents types de budget ou différentes formes de budget Il existe plusieurs catégories de budget :  Budget fixe  Budget flexible ou variable Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 31 Budget fixe : C’est un budget qu’on se réfère qu’a une seule niveau d’activité et qui n’offre aucune possibilité d’ajustement a un niveau d’activité autre celui qui a été initialement prévu. Budget flexible ou variable : C’est un budget qui se réfère à divers niveau d’activité. Le budget est conçu en fonction d’un segment significatif à l’intérieur duquel il peut s’ajuster automatiquement à n’importe quel niveau d’activité. L’imputation des frais généraux de fabrication : Les frais généraux de fabrication sont imputes selon les différentes bases d’imputation que nous avons étudiées. Le taux d’imputation est ainsi calcule : Taux d’imputation des FGF = Frais généraux de fabrication prévu ou budgétises Base d’imputation ou niveau d’activité On calculera alors deux(2) taux d’imputation : 1) Un taux d’imputation pour les frais généraux de fabrication variables 2) Un taux d’imputation pour les frais généraux de fabrication fixe N.B : Le taux d’imputation des frais généraux de fabrication variable est un taux fixe et celui des frais généraux de fabrication fixe est un taux variable. Les taux seront ainsi calcules : Frais généraux de fabrication variable : Taux d’imputation des FGF variable = Frais généraux de fabrication variable budgétisés Niveau d’activité normal prévu Frais généraux de fabrication fixe : Taux d’imputation des FGF fixe = Frais généraux de fabrication fixe budgétisés Niveau d’activité normal prévu ou dénominateur d’activité N.B : Le dénominateur d’activité représente le niveau de production que l’entreprise prévoit atteindre. Il peut être aussi converti en heures. L’analyse des écarts sur les frais généraux de fabrication : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 32 A) L’analyse des écarts sur les frais généraux de fabrication variables : L’analyse des écarts sur les frais généraux de fabrication variable s’apparente a l’analyse des écarts sur main d’œuvre directe. On retrouve en effet les mêmes aspects de la quantité ou du rendement ainsi que du taux selon la base d’imputation. Donc, on retrouve deux(2) types d’écarts : 1) Ecart sur dépenses 2) Ecart sur rendement des frais généraux de fabrication variable Ecart sur dépenses : C’est la différence entre les frais variables réels et les frais variables prévus ou standard au niveau réel de la base d’imputation. Ed = ( Hr x Tr ) – ( Hr x Ts ) ou ( Tr – Ts ) x Hr Ed : Représente l’écart sur dépenses des frais généraux de fabrication variables Hr : Représente le nombre d’heures réelles de main d’œuvre directe Tr : Représente le taux réel des frais généraux de fabrication variables Ts : Représente le taux standard des frais généraux de fabrication variables Ecart sur rendement des frais généraux de fabrication variables : C’est l’écart cause par la différence entre les heures réelles et les heures standards, multiplie par le taux standard des frais généraux de fabrication variables. L’écart sur rendement des frais généraux de fabrication variable est aussi appelé écart sur temps ou écart sur productivité ou ecart sur les heures de main d’œuvre directe, d’où : Er = ( Hr – Hs ) x Ts ou ( Hr x Ts ) – ( Hs x Ts ) Er : Représente l’écart sur rendement des frais généraux de fabrication variables Hr : Représente le nombre d’heures réelles de main d’œuvre directe Hs : Représente le nombre d’heures standards de main d’œuvre directe Ts : Représente le taux standard des frais généraux de fabrication variables Comptabilisation des frais généraux de fabrication variables SPC :………………………xxx @ Frais courus à payer :………………………………….xxx Ecart sur dépenses(F) :………………………………..xxx Ecart sur rendement(F) :……………………………...xxx Pour compt les frais généraux de fabrication variables _______________________xxx___________________________ Ou Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 33 SPC :…………………….xxx Ecart sur dépenses(D) :…xxx Ecart sur rendement(D) :.xxx @ Frais courus à payer :…………………………………………xxx Pour compt les frais généraux de fabrication variables ______________________xxx________________________________ B) L’analyse des écarts sur les frais généraux de fabrication fixe : L’analyse des écarts sur les frais généraux de fabrication fixes tient compte de la non flexibilité des couts fixes en dégageant, en plus des autres écarts habituels, un écart sur capacité ou écart de volume. Cet écart sur volume traduit la sur ou la sous imputation des frais fixes à cause d’une sur imputation ou d’une sous imputation de la capacité de production disponible. Dans l’écart des frais généraux de fabrication fixes, on retrouve deux(2) catégories d’écarts : 1) Ecart sur budget ou Ecart sur dépenses 2) Ecart sur volume ou Ecart sur capacité des frais généraux de fabrication fixe Ecart sur budget ou Ecart sur dépenses : C’est la différence entre les frais fixes réels et les frais fixes prévus au budget. Eb = ( Hr x Tr ) – ( Hb x Ts ) ou ( Hr – Hb ) x ( Tr – Ts ) Eb : Représente l’écart sur budget ou écart sur dépenses des frais généraux de fabrication fixe Hb : Représente le nombre d’heures budgétisées à partir du dénominateur de production Hs : Représente le nombre d’heures standard de main d’œuvre directe Tr : Représente le taux réel des frais généraux de fabrication fixe Ts : Représente le taux standard des frais généraux de fabrication fixe Remarque : Les heures budgétisées sont calculées en fonction de la production prévue (Dénominateur de production).Ce sont les heures qu’on prévoit utiliser pour la production à réaliser. Les heures standards sont calculées en fonction de la production réelle. Ce sont des heures qu’on devrait utiliser pour la production réalisée. Les heures réelles sont des heures utilisées dans la production réalisée. Ecart sur volume ou Ecart sur capacité des frais généraux de fabrication fixe : C’est l’écart de la mesure de la sur utilisation ou de la sous-utilisation de la capacité. C’est la différence entre les frais qu’on prévoir dépenser dans la production et les frais qu’on devrait dépenser pour la production réalisée. Ev = ( Hb x Ts ) – ( Hs x Ts ) ou ( Hb – Hs) x Ts Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 34 Ev: Représente l’écart sur volume des frais généraux de fabrication fixe Hb : Représente le nombre d’heures budgétisées à partir du dénominateur de production. Hs : Représente le nombre d’heures standards de main d’œuvre directe. Ts : Représente le taux standard des frais généraux de fabrication variables Analyse combinée des écarts des frais généraux de fabrication : Il s’agit d’une méthode d’analyse qui fait le lien entre quatre(4) montants significatifs relatifs aux frais généraux de fabrication : 1) Les frais réels 2) Les frais budgétisés ou prévus selon l’activité réelle 3) Les frais budgétisés ou prévus selon l’activité standard 4) Les frais imputent selon l’activité standard FGF réels FGF budgétisés selon H.réelles FGF budgétisés selon Standard FGF Imp ( Hr x Tr) ( Hr ou Hb x Ts ) ( Hs x Ts) ( Hs x Ts) Var : xxx xxx xxx xxx Fixe : xxx xxx xxx xxx ____ _____ _______ ______ Tot : xxx xxx xxx xxx Ecart sur dépenses Ecart sur rendement Ecart sur volume Ecart sur budget Ecart sur volume Ecart total Comptabilisation de l’écart des frais généraux de fabrication fixe : 1) La comptabilisation des frais généraux de fabrication réel : FGF réel :………………xxx @ Frais courus à payer :…………………………….xxx Pour compt les frais généraux de fabrication fixe réel _____________________xxx_____________________ 2) La comptabilisation des frais généraux de fabrication impute : SPC :………………….xxx @ FGF imputes :………………………………………xxx Pour compt l’imputation des frais généraux de fabrication fixe Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 35 _______________________xxx__________________________ 3) La comptabilisation des écarts des frais généraux de fabrication : FGF imputes:…………………….xxx @ FGF reel:………………………………………..xxx Ecart sur budget(F)…………………………… xxx Ecart sur volume( F)……………………………..xxx Pour compt les écarts sur les frais généraux de fabrication fixe ______________________xxx________________________ Ou FGF Imputes :…………………….xxx Ecart sur budget(D) :……………. xxx Ecart sur volume(D) :…………….xxx @ FGF réels :…………………………………………..xxx Pour compt les écarts sur les frais généraux de fabrication fixe ______________________xxx________________________ 4) La fermeture des écarts des frais généraux de fabrication : Ecart sur budget(F) :…………………….xxx Ecart sur volume(F)…………………….xxx @ Cout des marchandises vendues :……………………………xxx Pour compt la fermeture des écarts sur les frais généraux de fabrication fixes ___________________________xxx___________________________________ Ou Cout des marchandises vendues :………………….xxx @Ecart sur budget(D) :………………………………………. xxx Ecart sur volume(D) :……………………………………….xxx Pour compt la fermeture des écarts sur les frais généraux de fabrication fixe _________________________xxx__________________________________ Problème I Prenons le cas d’une entreprise qui fabrique le produit A partir de trois ingrédients, x, y et z. Voici les données standards concernant les matières premières, selon la fiche de prix de revient standard du produit A. Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 36 1) Quantité et Prix standard du produit A Prix standard cout 1 litre :……………………………………………. $ 0,50 = 0,50 $ 1 litre de y a :………………………………………… 1,50 = 1,50 2 litres de z a :………………………………………… 2 = 4 4 litres de matières premières a :………………………. 1,50 $ = 6$ 2) Rendement standard des matières premières : Compte tenu d’une perte normale de 25 %, les 4 litres de mélange standard de x, y et z produisent 3 litres du produit fini A. Le rendement standard des matières premières est donc établi a 75 % et le cout standard des matières premières pour chaque litre de A est de 4/3 ou 1 1/3 a 1,50 = 2 $ (ou tout simplement, 6 $ de matières premières pour obtenir 3 litres de A, soit 2 $ par litre de A). A la fin du mois, les livres comptables révèlent les données suivantes : a) Matières premières utilisées : Prix réel cout réel 10500 litres de x a :…………………………. $ 0,60 = $ 6300 14000 litres de y a …………………………… 1,55 = 21700 25500 litres de z a…………………………….. 1,90 = 48450 _____ ______ ___________________________________ ______________ 50,000 litres de matières premières a……….. 1,529 $ 76450 $ b) Production du mois (au cout standard) : 37125 litres de A a 2 $ = 74250 $ 3) Supposons qu’au cours du mois, on a acheté 11000 litres de x, 14500 litres de y et 26000 litres de z et qu’il n’y avait aucun stock de matières premières au début. Travail a faire : a) Faites une analyse complète des écarts de matières premières b) Passez ou préparez des écritures dans le journal pour les matières premières Problème II : Voici quelques renseignements tires de l’état des résultats d’une entreprise manufacturière dont les standards de matières premières par unité produites sont 0,5 kg à 10 $. Ventes :…………………………………………………………… 100,000 unités Couts standards des produits vendus : Matières premières :………………………………………………. 500,000 $ Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 37 Ecart sur prix-matières premières :………………………………… 11000 $ Favorable Ecart sur quantité-matières………………………………………….30, 000 $ Défavorable Le stock des matières premières est comptabilise au cout standard et a augmenté de 2000 kg durant la periode.Le stock de produit fini est demeure stable. De plus, il n’y a pas de produit en cours au début et a la fin de la période. L’écart sur prix est comptabilise au moment de l’achat. Travail a faire : a) Calculer la quantité réelle des matières premières utilisées b) Calculer le prix réel paye pour chaque kilogramme de matières premières achetées. Problème III : La compagnie Sirois utilise un système de prix de revient standard.Le dénominateur du niveau de production est de 5000 unités par mois. Couts standards : Main d’œuvre directe :……………………………………………. 3 heures a 5 $ = 15 $ Matières premières :………………………………………………..20 kilos a 0,30 $ = 6 $ Frais généraux de fabrication :……………………………………. 20 % de la MOD = 3 $ ____________________ Total :……………………………………………………………………. = 24 $ Les données suivantes s’appliquent à la production du mois de juillet 2022 Produits en cours de fabrication :…………………………………………. 0 Les unités terminées au 31 juillet est de :………………………………….. 4500 unités Matières premières achetées pendant le mois de juillet 2022 :…120,000 kilos a 0,31$ = 37200 $ Matières premières utilisées :…………………………………………….. 105000 kilos Frais généraux de fabrication variable encourus :…………………………. $ 8500 Main d’œuvre directe utilisée :………………………………13750 heures à 5,10 $ = 70125 $ Frais généraux de fabrication fix encourus :……………………. 6000 $ Dans le budget des frais généraux de fabrication on retrouve une composante du cout variable de $ 0,60 par heures standard de main d’œuvre directe. Travail a faire : 1) Faites une analyse complète des écarts de matières premières, de main d’œuvre directe et de Frais généraux de fabrication fixe et variable 2) Préparez les écritures de journal pour les frais généraux de fabrication encourus et les frais généraux de fabrication imputent. CHAPITRE V : Les effets sur le revenu et quelques méthodes de détermination des couts : Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 38 Objectif de ce chapitre : L’objectif de ce chapitre est de comparer et d’analyser l’impact des différentes méthodes sur les revenus de fabrication. Les différentes méthodes a utilisé pour calculer le cout d’un stock : Il existe deux(2) méthodes qui sont utilisées le plus souvent pour calculer le cout d’un produit et établir les couts des stocks. 1) La méthode de contribution marginale ou méthode du cout variable ou méthode du cout proportionnel 2) La méthode traditionnelle ou méthode du cout global ou méthode des couts complets Méthode de contribution marginale : Cette méthode consiste à déterminer un prix de revient de fabrication qui n’incorpore au cout de production que les seuls couts de fabrication variant en fonction du volume de production. Les frais généraux de fabrication fixes sont considérés comme des couts de periode,donc devrait affecter le résultat ( Bénéfice ou perte ) de la periode.Le cout unitaire de fabrication utilise pour évaluer les stocks inclut ne tient pas compte des frais généraux de fabrication fixes. Etat des revenus et dépenses selon la méthode de contribution marginale : a) Système de prix de revient réel : Théoriquement, l’état des revenus et dépenses présenté selon la méthode de contribution marginale ou méthode des couts variables dans un système de prix de revient réel ou normal pourrait ainsi se présenter : Ventes (N.U vendues x Prix de vente unitaire) :……………………………………….. xxx Couts des produits vendus : Stock des produits finis au début ( N.U du SPF1 x CU de fab variable)………xxx Cout des produits fabriques ( N.U fabriquées x CU de fab variable)………… xxx _____ Cout des produits finis destines a la vente :………………………………….. xxx Stock des produits finis a la fin ( N.U du SPF2 x CU de fab variable )……….(xxx) ______ Cout des produits vendus :…………………………………………………. ( xxx ) _______ Contribution marginale…………………………………………………………….. xxx Couts fixes : Frais généraux de fabrication fixe…………………………………………. xxx Frais de vente fixe…………………………………………………………. xxx Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 39 Frais d’administration fixes…………………………………………………xxx ______ Total des frais fixes :……………………………………………………….. ( xxx ) _________ Bénéfice net ou Pertes nettes :……………………………………………………. xxx Remarque : Dans la méthode de contribution marginale, on met l’accent sur la somme globale des frais fixes qu’on repartira avant de calculer le revenu net. On ne calcule pas de marge bénéficiaire brute, on regroupe tous les couts variables qu’on retranche des ventes pour déterminer la contribution marginale. b) Système de prix de revient standard L’état des revenus et dépenses présente selon la méthode de contribution marginale ou méthode des couts variables dans un système de prix de revient standard pourrait ainsi se présenter : Ventes (N.U vendues x Prix de vente unitaire) :…………………………………………..xxx Couts des produits vendus : Stock des produits finis au début ( N.U du SPF1 x CU standard de fab variable)…..xxx Cout des produits fabriques ( N.U fabriquées x CU standard de fab variable)…….. xxx ____ Cout des produits finis destines a la vente :……………………………………….. xxx Stock des produits finis à la fin ( N.U du SPF2 x CU standard de fab variable ) :….(xxx) _____ Cout standard des produits vendus :………………………………………………… xxx Plus(-) : Ecart des frais généraux de fabrication variable :………………………….. xxx _____ Couts variables :……………………………………………………………………… (xxx) ______ Contribution marginale :…………………………………………………………………… xxx Couts fixes : Frais généraux de fabrication fixes :………………………………………………xxx Frais de ventes fixes :…………………………………………………………….. xxx Frais d’administration fixes :………………………………………………………xxx _____ Total des frais fixes :……………………………………………………………….. ( xxx ) ________ Bénéfice net ou pertes nettes :…………………………………………………………… xxx Prof.: Wendel Lamour, MBA en Finance 40 Méthode traditionnelle ou méthode des couts complets : Cette méthode englobe à la fois les couts fixes et les couts variables de fabrication. Des difficultés surgissent cependant dès qu’il s’agit d’incorporer au cout des produits les frais généraux de fabrication fixe, et des obstacles sont dus au comportement même de ces frais face au volume de production. Les méthodes classiques de calcul du prix de revient complet résolvent plus ou moins bien les difficultés. Etat des revenus et dépenses selon la méthode traditionnelle : a) Système de prix de revient réel : L’état des revenus et dépenses présenté selon la méthode traditionnelle ou méthode des couts complets dans un système de prix de revient réel ou normal pourrait ainsi se présenter : Ventes ( N.U vendues x Prix de vente unitaire ) :…………………………………………xxx Cout des produits vendus : Stock des produits finis au début ( N.U du SPF1 x CU de fab variable et fixes) :….xxx Cout des produits fabriques ( N.U fabriquées x CU de fab variable et fixes) :……..xxx _____ Cout des produits finis destines a la vente :………………………………………. xxx Stock des produits finis à la fin(N.U du SPF2 x CU de fab variable et fixe)………(xxx) _____ Co

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