Notes d'étude FINAL - Exam Notes PDF

Summary

These notes provide an overview of the concept of stocks in accounting. They cover the cost of goods sold (COGS), inventory systems (permanent or periodic inventory), and different costing methods such as FIFO (First-In, First-Out) and weighted average cost. The notes also highlight the impact of these methods on financial statements and ratios.

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SCO1250 : NOTES D’ÉTUDE EXAMEN FINAL 7. Les stocks Stock : actif que détient une entreprise en vue de la vente dans le cours normal de ses activités (fait partie de sa mission). ® Stock de marchandises ® Stock de matières premières...

SCO1250 : NOTES D’ÉTUDE EXAMEN FINAL 7. Les stocks Stock : actif que détient une entreprise en vue de la vente dans le cours normal de ses activités (fait partie de sa mission). ® Stock de marchandises ® Stock de matières premières ® Stock de produits en cours ® Stock de produits finis *NB* Les stocks comprennent que les éléments pour lesquels l’entreprise détient un droit de propriété, peut importe leur emplacement. Coût des stocks Le coût des stocks comprend tous les frais directement liés à l’achat du stock jusqu’au moment où il arrive dans l’entrepôt et que le bien est prêt à être vendu ou les matières premières à être utilisés. ® si j’achète les stocks, ecq j’encours ce coût-là? Si oui, c’est directement lié ex : frais de transport pour la livraison des articles, droits de douanes, etc ® Exclut : dépenses additionnelles engagée après que les stocks sont prêts à être vendus (ex : salaire des employés du service à la vente, frais de commercialisation, coût de stockages, etc). Coût des ventes Les stocks sont comptabilisés à leur coût de ventes (nb d’unités vendues x coût unitaire—charge liée à la vente). Stocks non vendus → actif courant (compte stocks), car contribuent à générer des revenus futurs. Stocks vendus → charge (coût des ventes). Marge brute= ventes (factures aux clients) – Coût des ventes (factures reçues des fournisseurs) Stock d’ouverture (SO) : stock au début de la période. Le coût des biens disponibles à la vente = SO + achats (A) durant la période. Stock de clôture (SC) : biens non vendus à la fin de la période (inscrit à l’É/SF). Coût des ventes (CV) : portion des biens vendus durant la période (charge) à CV = SO + A - SC ¨ Système d’inventaire permanent : compte Stocks est tenu à jour, chaque transaction est enregistrée au fur et à mesure. SC et CV est connu à tout moment. ¨ Système d’inventaire périodique : On ne touche pas au compte Stocks durant l’exercice, quand on achète des stocks on les comptabilise dans le compte Achats et on fait le décompte des stocks qui sont toujours en main à la fin de l’exercice pour déterminer le SC. On détermine ensuite le coût des ventes avec l’équation (CV = SO + Achats – SC). Méthodes de détermination du coût des stocks ¨ Méthode de l’identification spécifique du coût : on comptabilise le coût exacte de chaque bien vendus. ¨ Méthode de l’épuisement successif (PEPS) : On suppose que les premiers biens achetés sont les premiers vendus. Coût des ventes (CV) = coûts d’achat les plus anciens. Stock de clôture (SC) = évalué au coût des biens les plus récents. Premièrement, on considère que le prix de chaque achat est déposé dans le bac par le haut, selon l’ordre chronologique des transactions, l’un par-dessus l’autre. Total des biens disponibles à la vente : (2x 70$) + (4x 80$) + (1x100$) = 560$ Je vends 4 unités : Coût des ventes : (2x 70$) + (2x 80$) = 300$ ® J’ai commencé par vendre ceux que j’avais déjà (2 unités de 70$) et ensuite j’ai vendu 2 unités de 80 Stock de clôture : (2x 80) + (1x 100) = 260$ ® Les articles restants (2 unités à 80$ et 1 à 100$) représentent le stock de clôture ¨ Méthode du coût moyen pondéré (CMP) : on utilise le coût unitaire moyen pondéré des biens disponibles à la vente pour déterminer le CV et le SC. Coût moyen pondéré (CMP) = coût des biens disponibles à la vente / nb d’unités disponible à la vente = x $ l’unité 1 on attribue le même coût moyen à chacune des unités, soit 80$, au coût des ventes et au stock de clôture. Le montant qui sera inscrit à titre de coût des ventes dépend de la méthode utilisée pour évaluer le cout des marchandises vendues. Le choix de la méthode impacte le résultat net, les états financiers, et les ratios financiers. Le choix revient aux gestionnaires, mais la méthode doit refléter fidèlement la situation financière de l’entreprise et doit être utilisé d’un exercice à l’autre. Effets des méthodes PEPS et CMP sur l'état du résultats Lorsque les prix augmentent (inflation) : o PEPS : CV plus faible, résultat avant impôts plus élevé. o CMP : CV plus élevé, résultat avant impôts plus faible. Lorsque les prix diminuent (déflation) : o PEPS : CV plus élevé, résultat avant impôts plus faible. o CMP : CV plus faible, résultat avant impôts plus élevé. Effets des méthodes PEPS et CMP sur le stock de clôture (bilan) Lorsque les prix augmentent (inflation) : o PEPS : Stock de clôture plus élevé (basé sur les coûts récents). o CMP : Stock de clôture plus faible (moyenne des coûts). Lorsque les prix diminuent (déflation) : o PEPS : Stock de clôture plus faible (basé sur les coûts récents). o CMP : Stock de clôture plus élevé (moyenne des coûts). Points clés: Avec PEPS, le coût des ventes est basé sur des coûts anciens (souvent plus faibles en période d'inflation), ce qui sous- estime le CV mais reflète mieux la valeur actuelle des stocks (prix récents). Avec CMP, le CV et les stocks sont basés sur une moyenne des coûts anciens et récents, offrant une vision plus lissée mais moins représentative des fluctuations réelles des prix. L’évaluation des stocks au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation A la fin de chaque période, les stocks doivent être évalués au plus faible coût entre : Leur coût : Montant engagé pour acheter ou produire les stocks. La valeur nette de réalisation (VNR) : Montant estimé que l’entreprise peut obtenir de la vente des stocks, après déduction de tous les coûts nécessaires estimer pour réaliser la vente, reflète la valeur actuelle du marché des stocks. o VNR = Prix de vente estimé – coût de vente estimée Application de la règle : Si VNR < coût des stocks, la valeur des stocks est réduite à la VNR. ® On doit enregistrer la dépréciation (perte de valeur, charge) en augmentant le compte Provision pour dépréciation (diminue le compte stock) et en augmentant le coût des ventes. Ex : Si un stock coûte 100 $ mais que sa VNR est maintenant de 80 $, il sera évalué à 80 $, et une dépréciation de 20 $ sera enregistrée. Si VNR ≥ coût des stocks, les stocks restent enregistrés à leur coût. Si la VNR augmente ultérieurement, une reprise de dépréciation est permise, on peut ajuster les stocks à la hausse, mais seulement jusqu'au montant de la dépréciation initiale. Exemple : Stock de vêtements démodés o Coût : 10 000 $. o Prix de vente estimé : 8 000 $. o Coûts de vente estimée : 1 000 $. o VNR = 8 000 $ - 1 000 $ = 7 000 $. o Stock évalué à 7 000 $ (perte de 3 000 $). RATIO : le taux de rotation des stocks Taux de rotation des stocks = coût des ventes / stocks moyens* *(SO + SC) / 2 § Délai moyen d’écoulement des stocks = 365 jours / taux de rotation des stocks 2 § Indique le nombre de fois où l’entreprise a produit et vendu ses stocks moyens au cours d’une période donnée (efficacité de la gestion des stocks). § Taux qui augmente indique un délai plus court entre l’achat et la vente des stocks (avantageux). Le contrôle interne des stocks 1. La séparation des responsabilités pour la gestion physique des stocks et l’enregistrement aux livres. 2. L’entreposage des marchandises de manière à les protéger du vol et des dommages. 3. L’accès limité aux marchandises au personnel autorisé. 4. Le maintien d’un système d’inventaire permanent. 5. La comparaison des dénombrement physiques des stocks avec les registres permanents. Retours et rabais sur achat : réductions du coût d’achat en raison de marchandises non acceptables. Escompte sur achat : réduction du montant à payer accordé par un fournisseur si le paiement est effectué rapidement. ® Modalités de paiement sur achat a crédit (ex : modalités 2/10, n/30) 8. les immobilisations Immobilisation : actif non courant que l’entreprise possède et utilise de façon durable dans le cours normal de ses activités, mais qui n’est pas destiné à être vendu. ® Corporelle : actif non monétaire ayant une existence physique (terrains, immeubles, équipements, améliorations locatives). **Améliorations locatives : lié à l’aménagement du local (lieu louer, immo corporelle) ® Incorporelle : actif non monétaire identifiable sans substance physique (marque de commerce, brevet, licences, droits d’auteur, logiciels, relations clients). RATIO : taux de rotation des actifs immobilisés Taux de rotation des actifs immobilisés = chiffre d’affaires net / actifs immobilisés moyens* * (actifs immobilisés à l’ouverture de l’exercice + actifs immobilisés a la fermeture de l’exercice) / 2 « Actifs immobilisés » = immobilisations corporelles. Mesure l’efficacité de l’entreprise à réaliser un chiffre d’affaires intéressant grâce à une bonne gestion des immobilisations. taux croissant = les immobilisations corporelles sont utilisées de manière efficace. Le coût des immobilisations Le coût d’une immobilisation corporelle correspond à la juste valeur de la contrepartie donnée pour acquérir ce bien (coût d’achat) + tous les frais engagés pour acquérir l’actif et le mettre à l’endroit et dans l’état nécessaire à son utilisation (jusqu’au moment où « c’est prêt ») - escompte ou rabais accordé pour l’achat. L’achat d’une immobilisation peut se régler au comptant (actif +/-), grâce à un emprunt (actif+, passif+) ou à l’émission d’action (actif+, CP+). Si l’entreprise construit elle-même l’immobilisation pour ses besoinsà son coût comprend tous les frais et les coûts d’emprunt directement liés à la construction jusqu’à son achèvement. Chaque partie d’une immobilisation corporelle ayant un coût significatif doivent être comptabilisées séparément (l’approche par composants) pour amortir différents actifs selon leur durée d’utilisation réelle. Les coûts ultérieurs sont les dépenses engagées pour entretenir, réparer ou améliorer les immobilisations corporelle, classés en deux catégories : 1) Dépenses d’exploitation : frais d’entretiens et de réparations pour maintenir l’actif en bon état, procurent avantages économiques pendant l’exercice en cours slm (charge). 2) Dépenses en capital : frais d’améliorations ou de remplacements en vue d’augmenter le potentiel de service d’une immobilisation, procurent avantages économiques pendant plusieurs exercices (inclus dans le coût de l’immobilisation et sont ensuite amortis). Modèles d’évaluation des immobilisations *au choix de l’entreprise* Modèle du coût : les immobilisations sont évaluées à leur coût d’acquisition, auquel viennent s’ajouter les dépenses en capital au cours des exercices. L’entreprise doit amortir l’immobilisation et procéder à un test de dépréciation. Modèle de la réévaluation : le coût de l’immobilisation est modifié et correspond dorénavant à la juste valeur de l’actif. Une augmentation de valeur est comptabilisée dans un compte « Écart de réévaluation » dans les autres éléments du résultat global, alors qu’une diminution de valeur est présentée dans le calcul du résultat net. L’amortissement 3 Amortissement : répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa durée d’utilité. Durée d’utilité : temps pendant lequel on prévoit qu’un actif sera utile économiquement à l’entreprise. Valeur résiduelle : montant que l’entreprise s’attend à récupérer lorsqu’elle se départira de l’actif à la fin de sa durée d’utilité. Montant amortissable : coût de l’immobilisation – sa valeur résiduelle. Pour chaque exercice, on enregistre : ® La charge d’amortissement à l’É/R (en diminution du résultat net) ® Le montant de l’amortissement cumulé (depuis la date d’acquisition), dans le compte « Amortissement cumulé » à l’É/SF, lequel est déduit du coût de l’immobilisation correspondante pour donner la valeur comptable de l’actif (coût - amortissement cumulé). Camions àimmobilisation corporelle, actif non courant (é/sf) (Amortissement cumulé—camions) àsous le poste de l’immobilisation correspondante à l’é/sf, doit être soustrait du ANC total Méthodes d’amortissement ¨ Méthode de l’amortissement linéaire : répartition du montant amortissable de l’immobilisation en montant égaux d’un exercice à l’autre, selon sa durée d’utilité. Charge d’amortissement = (coût d’acquisition – valeur résiduelle) / durée d’utilité Charge constante a chaque année L’amortissement cumulé augmente d’un montant égal chaque année & la valeur comptable de l’immobilisation diminue du même montant à chaque année. ¨ Méthode de l’amortissement des unités d’œuvre : répartition du montant amortissable d’une immobilisation sur sa durée d’utilité en fonction de son utilisation. Charge d’amortissement = ((coût d’acquisition – valeur résiduelle) / utilisation totale sur la durée d’utilité) x utilisation réelle de l’exercice Charge varie selon l’utilisation réelle ¨ Méthode de l’amortissement dégressif à taux constant : charge d’amortissement annuel calculée à partir d’un taux constant qu’on applique à la valeur comptable de l’immobilisation à l’ouverture de l’exercice. Charge d’amortissement = Valeur comptable x Taux d’amortissement Amortissement accéléré : methode d’amortissement qui produit des charge plus élevée durant les premiers exercices et diminue avec le temps, basé sur le fait qu’avec le temps on utilise le bien de moins en moins. Ex : amortissement de 20% sur un montant de 100 000$. Année 1 = 100 000 – 20% = 80 000$ Année 2= 80 000 – 20% = 16 000$ Nb : les entreprises peuvent utiliser différentes méthodes d’amortissement pour diverses catégories d’actifs, mais doivent appliquer les mêmes méthodes d’un exercice à l’autre. L’effet d’une perte de valeur sur les états financiers Lorsqu’une immobilisation à une valeur comptable > à sa valeur recouvrable, perte de valeur (charge) est enregistrée et la valeur comptable de l’immobilisation est réduite à sa valeur recouvrable. Dépréciation = valeur comptable – valeur recouvrable o Valeur recouvrable : montant le plus élevé entre la juste valeur, diminuée des coûts de la vente, et la valeur d’utilité. o Juste valeur : montant que l’entreprise pourrait obtenir si elle vendait l’actif. o Coûts de la vente : coût que l’entreprise doit assumer pour vendre l’actif. o Valeur d’utilité : valeur actuelle des flux de trésorerie futurs que l’on s’attend à obtenir à la suite de l’utilisation de l’actif. La sortie des immobilisations corporelles Lorsqu’une entreprise dispose d’une immobilisation (vente, échange ou mise hors service), elle doit : 1. Enregistrer la charge d’amortissement jusqu’à la date de sortie 2. Retrancher des livres tous les comptes relatifs à l’actif (coût de l’actif, amortissement cumulé et provision pour perte de valeur), enregistrer le produit de la vente, comptabiliser le profit ou la perte qui en découle (produit de la vente - valeur comptable de l’immo). Exemple : 4 Immobilisations incorporelles Le coût comprend le prix d’achat, droits de douanes et taxes, ainsi que tous les autres frais directement liés à la préparation de l’actif en vue de son utilisation. Les dépenses liées aux immobilisations incorporelles générés en interne sont comptabilisées ainsi : ® Dépenses engagées durant la phase de recherche = charges ® Dépenses engagées durant la phase de développement = ajoutés au coût de l’immobilisation. Lorsqu’une immobilisation incorporelle subit une perte de valeur, une dépréciation est comptabilisée. Catégories: marque, droits d’auteur, technologie (logiciels/site web), brevet (titre accordé par l’État pour une invention), concession, goodwill Si sa durée d’utilité est déterminée à doit être amortie (charge d’amortissement à l’É/R) Si sa durée d’utilité est indéterminée àn’est pas amortie, mais soumises à un test de dépréciation annuellement. Goodwill = Excédent du coût d’une entreprise acquise sur la juste valeur de ses actifs et de ses passifs. ® N’est pas une immobilisation incorporelle, ne peut être amorti ® Pour avoir un goodwill, faut que l’entreprise ait acheter une autre compagnie et qu’elle ait payer plus cher que ce qu’elle est capable d’identifier aux états financiers àc’est tout ce que je ne peux pas identifier comme tel (n’existe pas, intangible) (ex : bon emplacement, bon personnel, etc). ® Si goodwill subi une perte de valeur, une dépréciation est comptabilisée et la valeur de l’actif est réduite. 9. le Passif Passif : obligation actuelle, résultant d’évènements passés et dont l’extinction nécessitera une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques. § Passif financier : doit être réglé en $, comptabilisé à sa juste valeur. § Passif non financier : n’est pas régler en $ mais par la prestation de services ou la remise d’un actif non financier, comptabilisé au coût (ex : impot différés, produits différés) ® Passif courant (doit être régler durant l’exercice financier) o Compte fournisseurs, charges courantes à payer (impôts à payer, salaires à payer, intérêts à payer), effets à payer, partie courante de la dette à long terme ® Passif non courant (doit être régler dans plus d’un an) o Obligations locatives (baux), dette à long terme… ® Passif hybride : rentre dans le courant et non courant (ex : partie courante d’une dette à long terme). ® Passif financier à la juste valeur par le biais du résultat net : passif utilisé pour financer des activités de transaction (en vue d’être vendu ou racheté dans un avenir proche) et désigné comme tel par la direction. RATIO : le taux de rotation des comptes fournisseurs Taux de rotation des comptes fournisseurs = coût des ventes / comptes fournisseurs moyens* Délai moyen de remboursement des comptes fournisseurs = 365 jours / taux de rotation des comptes fournisseurs Indique avec quel rapidité les entreprises paient leurs fournisseurs (mesure la gestion de la trésorerie). Plus le délai est court, mieux les relations entre l’entreprise et ses fournisseurs se portent. Les salaires à payer (PC) Salaire brut – les retenus et les avantages sociaux = Salaire net (salaire à payer) Les retenues sur les salaires : impôt provincial et fédéral sur le revenu + autres éléments de passif liés aux salaires (régime des rentres, assurances emploi, avantages sociaux, etc) Les effets à payer § Effet à payer : emprunts d’argent qui doit être remboursée à une date précise avec des intérêts. - Intérêts = Capital x Taux d’intérêt x Durée du prêt § les intérêts sur les emprunts s’accumulent avec le temps (valeur temporelle) § Les intérêts de chaque période doivent être enregistrés dans les comptes correspondant à cette période, même si le paiement réel se fait plus tard. On doit reconnaître les charges (intérêts) au moment où elles sont engagées, et non au moment où elles sont payées. La comptabilisation d’un effet à payer (exemple) 5 Contexte : Le 1 nov 2018, Loblaw emprunte 100 000 $ à un taux d’intérêt annuel de 3 %. Les intérêts sont payables en deux versements, soit le 31 mars 2019 et 31 octobre 2019. Le capital (100 000 $) est remboursé à la fin, le 31 octobre 2019. 1. Enregistrement de l’effet à payer, quand lowblaw reçoit l’argent le 1 nov 2018 - trésorerie+100 000, effet à payer +100 000 2. Enregistrement des intérêts de 2018, au 29 dec 2018 - Montant des intérêts de novembre-décembre 2018 (2 mois) : 100 000 $ x 3 % x (2/12) = 500 $ - intérêt à payer +500, charge d’intérêts -500 3. Le 31 mars 2019, Loblaw paie les intérêts dus pour les 5 mois (novembre 2018 à mars 2019). - Montant total des intérêts à payer : 500 $ (de 2018) + 750 $ (de janvier à mars 2019 : 100 000 $ x 3 % x (3/12)) = 1 250 $ - Trésorerie (A) -1250$, intérêts à payer (P) -500, charge d’intérêts (CP) -750 Les produits différés : produit qui a été encaissé, mais non réalisé (paiement effectué avant la livraison du produit ou prestation du service). C’est un passif jusqu’à ce que les marchandises soient livrées ou les services rendus. Les provisions et les passifs éventuels Provision : obligation actuelle découlant d’évènements passés, dont le montant ou la date d’échéance est incertain, et dont l’estimation est basé sur les informations disponibles. ® passif courant si réglée dans moins d’un an, et non courant sinon. ® Ex : Un client se blesse dans le magasin. Une provision est comptabilisée car il est certain qu’un montant sera dû, mais le montant et la date restent incertains. Passif éventuel : obligation potentielle découlant d’évènements passés, dont l’existence dépendera de la survenance d’évènements futurs incertains, souvent hors du contrôle de l’entité à incertitude sur l’utilisation future de ressources économiques. ® Présenté dans une note aux états financiers décrivant la situation. ® Ex : Un client tombe, devient paraplégique et engage des poursuites. La responsabilité dépend d’un processus juridique incertain. Exemples: poursuites légales, problèmes environnementaux, garanties sur les produits. Variations du fonds de roulement net et flux de trésorerie § Fonds de roulement net : différence entre l’actif courant et le passif courantà ce montant finance les activités d’exploitation d’une entreprise. § Impact des variations du FRN sur les flux de trésorerie d’exploitation o Augmentation des flux de trésorerie : lorsque l’AC diminue ou le PC augmente. o Diminution des flux de trésorerie : lorsque l’AC augmente ou le PC diminue. La dette découlant de contrats de location (PNC) Contrat de location simple : Ne transfère pas la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété. Pas d’enregistrement d’actif ou de passif. Charge de location comptabilisée progressivement, en fonction de l’utilisation de l’actif. Contrat de location-financement : Transfère la quasi-totalité des risques et avantages au preneur. Inscrit comme un achat à crédit à l’É/SF : o Actif+ (ex. équipement-location +250 000). o Passif+ (ex. équipement-location à payer +250 000). 10. les obligations Obligation : ® Passif non courant : échange d’argent entre l’entreprise et un détendeur d’obligation. ® Passif standardisé : structure fixe dans le temps; exige le paiement d'intérêts périodiques et le remboursement du capital à l'échéance. ® on prix de vente est déterminé par le marché Capital/valeur nominale : Montant fixe remboursable à l'échéance, sur lequel sont calculés les paiements d’intérêts périodiques (montant remis à la fin au détendeur). Exemple : 1000 $. 6 Taux d’intérêt contractuel (ou taux nominal, ou coupon) : Taux d’intérêt périodique inscrit dans l’acte de fiducie, représentant le montant des intérêts à verser. Exemple : 100 $. - Calcul des paiements d’intérêts : Capital x taux d’intérêt contractuel. Types d’obligations Obligation garantie: un actif précis est mis en gage pour garantir le remboursement à l’échéance (ex : possibilité de convertir l’obligation en actions ordinaires). Obligation non garantie (ou débenture) : aucun actif n’est mis en gage pour garantir le remboursement. Obligation remboursable par anticipation : peut être remboursée avant l’échéance, à la discrétion de la société émettrice. Obligation convertible : peut être convertie en un autre titre de la société émettrice (généralement en actions ordinaires) à la discrétion de l’investisseur. Documents associés aux obligations Contrat bilatéral : acte de fiducie établi par une société lors de l’émission d’obligations, précisant les clauses légales (date d’échéance, taux d’intérêt, dates des versements d’intérêts, etc.). Certificat d’obligation : document remis à l’investisseur lors de l’acquisition d’une obligation, contenant les mêmes clauses légales que le contrat bilatéral. Fiduciaire : personne indépendante désignée pour représenter les obligataires et s’assurer que la société émettrice respecte les clauses du contrat. Avantages pour les entreprises d’émettre des obligations plutôt que des actions : § Propriété et contrôle : La propriété et le contrôle de l’entreprise reste entre les mains des actionnaires actuels. § Paiements limités : Les paiements aux créanciers obligataires sont limités aux versements des intérêts (déterminé à l’avance) et au remboursement du capital à l’échéance. § Déductibilité des intérêts : Les charges d’intérêt sont déductibles d’impôts, ce qui réduit le coût des emprunts pour l’entreprise. Événements enregistrés pendant la durée de vie d’une obligation 1) La réception d’argent lorsque l’obligation est émise la première fois 2) Le versement périodique des intérêts en espèces 3) Le remboursement du capital lorsque l’obligation arrive à échéance Taux d’intérêt effectif (ou taux de rendement ou taux du marché) : taux de rendement réel obtenu lors de l’émission d’une dette, basé sur le prix payé pour l’obligation. Ce taux varie selon le marché. Obligations et leurs modes d'émission 1. Obligation à valeur nominale o Montant reçu par l’entreprise = Valeur de l’obligation. o Condition : Taux d’intérêt nominal = Taux d’intérêt du marché. 2. Obligation à prime o L’entreprise reçoit plus que la valeur nominale. o Condition : Taux d’intérêt nominal > Taux d’intérêt du marché. o Prime : Prix de vente supérieur à la valeur nominale. 3. Obligation à escompte o L’entreprise reçoit moins que la valeur nominale. o Condition : Taux d’intérêt nominal < Taux d’intérêt du marché. o Escompte : Prix de vente inférieur à la valeur nominale. Logique des émissions d’obligations Si le taux d’intérêt est inférieur à celui du marché : L’entreprise doit offrir un prix réduit (escompte) pour attirer les créanciers. Si le taux d’intérêt est supérieur à celui du marché : Les investisseurs sont prêts à payer une prime pour acquérir l’obligation. RATIO : le ratio de couverture des intérêts Ratio de couverture des intérêts = (résultat net + charge d’intérêts + charge fiscale) / charge d’intérêts = x fois Mesure la capacité d’une entreprise à payer ses intérêts sur les obligations avec les ressources générées par ses activités d’exploitation. 7 Un ratio élevé est favorable, car il indique une marge de sécurité en cas de baisse de la rentabilité. RATIO : le ratio des capitaux empruntés sur les capitaux propres Ratio des capitaux empruntés sur les capitaux propres = passif total / capitaux propres Permet de comparer le montant du capital fourni par les créanciers à celui fourni par les propriétaires, et mesure la capacité d'emprunt de l'entreprise. Un ratio élevé est défavorable, car il montre que l’entreprise dépend beaucoup des créanciers pour financer ses opérations. Plus cette dépendance est grande, plus l’entreprise risque de ne pas pouvoir honorer ses obligations financières en cas de ralentissement économique. 11. les capitaux propres Société par action : entité juridique distincte où le capital est divisé en actions détenues par un ou plusieurs actionnaires. L'investisseur devient actionnaire en achetant des actions, qu'il peut revendre sur le marché boursier. Avantages d’une société par actions : 1. Transférabilité de la propriété : Les actions peuvent être vendues et transférées facilement. 2. Responsabilité limitée : Les propriétaires sont responsables uniquement à hauteur de leur investissement. 3. Capacité d’accumuler des ressources financières : La société peut lever des fonds en émettant des actions. La charte d’une société par actions (appelée acte constitutif), est un document officiel qui établit légalement l’existence de la société, délivrée par l'autorité compétente (ex : Registraire des entreprises au Québec). Droits d'un actionnaire 1. Droit de vote : Droit de participer aux élections du conseil d’administration. 2. Droit aux dividendes : Droit de recevoir une part des bénéfices distribués par la société. 3. Droits résiduels : Droit de participer proportionnellement à la distribution des actifs de la société lors de sa liquidation. Types d'actions Action autorisée : Nombre maximal d'actions qu’une société peut émettre, défini dans sa charte. Action émise : Nombre total d’actions vendues aux actionnaires. Actions propres détenues : Actions que la société rachète sur le marché, soit pour les annuler, soit pour les revendre. o Note : Le compte "Actions propres détenues" est un compte de contrepartie des capitaux propres et est soustrait de ceux-ci. Action en circulation : Nombre d’actions détenues par les actionnaires à un moment donné. o Calcul : Actions en circulation = Actions émises – Actions propres détenues. Capitaux propres Capital social : Montants déposés dans l’entreprise par les actionnaires depuis sa création. o Capital-action : Nombre d’actions émises. Résultats non-distribués : Résultats nets cumulés depuis la constitution de la société, après déduction des dividendes déclarés. RATIO : Résultat par action Résultat par action = résultat net / nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice = x$ l’action Permet de comparer la rentabilité de plusieurs sociétés et de mesurer l’évolution des résultats d’une même société dans le temps. Deux types d’actions : actions ordinaires et actions préférentielles (ou privilégiés). Les actions ordinaires Ce sont les actions de base émises par les sociétés de capitaux. Les détenteurs de ces actions sont appelés actionnaires. Les actionnaires ont un droit de vote, droit aux dividendes, droits résiduels Risque plus élevé que les actions privilégiées, mais potentiel de rendement plus important si la société prospère. Caractéristiques des actions ordinaires Valeur nominale : Valeur par action précisée dans la charte de la société (si applicable). Valeur boursière : Valeur de marché d'une action établie par les Bourses, fluctuante. 8 Actions sans valeur nominale : Actions dont la valeur nominale n'est pas précisée dans la charte (généralement les actions ordinaires n’ont pas de valeur nominale). Valeur attribuée : Valeur des actions au moment de leur émission, si elles n'ont pas de valeur nominale. Cours de l’action : Prix de l’action en bourse (information tirée des marchés boursiers, non présente dans les états financiers). Marché primaire vs Marché secondaire 1) Première émission d'actions (Marché primaire) : Première vente d'actions d’une société au grand public, lors de son inscription en bourse. Objectif : Lever des fonds (capital) directement auprès des investisseurs. Comptabilisation d’une première émission : Supposons qu’une société vend 100 000 actions ordinaires sans valeur nominale à 22$ l’action. Si l’action a une valeur nominale : o Exemple : 100 000 actions ordinaires à valeur nominale de 0,10$, vendues à 22$ l’action. o L’excédent entre le prix de vente et la valeur nominale est comptabilisé dans un compte Prime d’émission. 2) Vente des actions sur le marché secondaire (marché boursier) : lieu où les actions déjà émises sont échangées entre investisseurs (actionnaires), sans impact sur les livres comptables de la société émettrice, mais uniquement sur la propriété des actions. L'impact du marché secondaire sur le marché primaire Si le cours des actions en bourse baisse, il devient moins favorable pour l’entreprise de lancer une nouvelle émission d’actions. Ainsi, l'évolution du marché secondaire influence la décision de l'entreprise concernant le timing de la première émission d'actions. Les actions émises pour rémunérer les employés § L’entreprise peut offrir ou vendre des actions à ses employés comme forme de rémunération. § Options d'achat d'actions : permettent aux employés d'acheter des actions de l'entreprise à un prix fixé à l'avance, souvent inférieur au prix du marché - Exemple : Un employé achète des actions à 50 $ chacune alors que leur valeur grimpe à 80 $, réalisant ainsi un profit potentiel lors de la revente § Avantage pour entreprise : c’est une stratégie pour motiver, fidéliser, et engager les employés dans la réussite de l’entreprise. § Avantage pour employés : donne l’opportunité aux employés de devenir copropriétaires de l’entreprise ou de faire des gains financiers si la valeur des actions augmente. Le rachat d’actions § Lorsqu’une société dispose de liquidités et estime que la valeur boursière de ses actions est sous-estimée par les investisseurs, elle peut racheter ses propres actions sur le marché. § Actions propres détenues : actions déjà émise qu’une société rachète sur le marché pour les annuler ou les revendre. ¨ Ces actions doivent être annulées après 2 ans si elles sont toujours détenues par l’entreprise ¨ Inscrites dans un compte de contrepartie « Actions propres détenues » en réduction des capitaux propres. § Motivations: o Augmenter le pourcentage de contrôle d'un groupe d'actionnaires. o Réduire l’emprise d’un actionnaire o Augmenter le résultat par action (en réduisant le nombre d'actions en circulation). o Acquérir les actions d’un actionnaire qui veut se retirer o Augmenter le cours de l’action (si moins d’actions sont en circulation, la dividende par action peut augmenter). § Le rachat et l’annulation d’actions propres : lorsqu'une entreprise rachète ses propres actions et les annule, ces actions cessent d'exister. Effet : 1. Réduction des capitaux propres : Le capital-actions (capitaux propres) est diminué. Si une valeur nominale existe, le compte "Prime d’émission" est ajusté. Les pertes ou profits (valeur nominale - prix payé) sont inscrits dans les RND des capitaux propres. 2. Augmentation du résultat par action (moins d’actions en circulation). 3. Réduction de la trésorerie de l’entreprise. 9 Exemple : Rachat de 10 000 actions à 7 $ (valeur nominale : 1 $, prix d’émission moyen : 5 $). Capital-actions : diminue de 10 000 $. Prime d’émission : réduite de 40 000 $ (5 $ - 1 $) x 10 000 actions. Perte de 20 000 $ (7 $ - 5 $ x 10 000 actions) enregistrée dans les RND. § Le rachat sans annulation immédiate : lorsqu'une entreprise rachète ses propres actions sans les annuler, celles-ci deviennent des actions auto-détenues et sont inscrites en déduction des capitaux propres. Effets : ® Au moment du rachat, les actions sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, en déduction des capitaux propres. ® Aucune modification du capital-actions tant que les actions ne sont pas annulées ou revendues. ® Lors de la revente ou de l’annulation : un gain ou une perte est enregistré selon la différence entre le prix de rachat et le prix de revente/annulation. Les dividendes sur les actions ordinaires Le dividende est une forme de rendement pour les actionnaires (part des bénéfices redistribuée). Les sociétés qui ne déclarent pas de dividende choisissent de réinvestir leurs bénéfices. Dividende à payer : dividende déclaré, mais non encore versé aux actionnaires (passif). Processus de déclaration et de versement: 1. Date de déclaration : le conseil d’administration approuve la distribution d’un dividende. Passif + (compte dividendes à payer) RND – (montant du dividende) 2. Date d’inscription (ou date d’enregistrement) : date à laquelle la société identifie les actionnaires éligibles en fonction du registre. Aucune écriture comptable a cette etape. 3. Date du paiement : la société verse les dividendes aux actionnaires Trésorerie – Passif – (dividendes à payer) Conditions pour déclarer un dividende 1. Un solde suffisant de RND pour couvrir le montant du dividende à distribuer. 2. Une trésorerie disponible suffisante pour effectuer le paiement. RATIO : le taux de rendement par action Taux de rendement par action = dividende par action / cours de l’action = x % Mesure le pourcentage du rendement sur le capital investi provenant des dividendes (qui est pour la plupart des entreprises très faible). Le dividende en actions Définition : distribution d’actions ordinaires supplémentaires aux actionnaires, au prorata de leur participation, à partir du capital social d’une société (au lieu de verser de l’argent). But : Redistribuer une partie des bénéfices sans affecter la trésorerie. Augmenter le nombre d’actions détenues par les actionnaires tout en maintenant leur pourcentage de propriété. Effet économique : Le cours de l’action diminue proportionnellement au dividende distribué. Comptabilisation : Augmentation du capital-actions. Réduction des RND Le montant du dividende correspond à la valeur marchande des actions à la date de déclaration. Transfert d’un montant des RND vers le compte Actions ordinaires. Exemple : Si une entreprise distribue 100 000 actions à 10 $/action, la valeur totale du dividende est de 1 000 000 $. Le fractionnement d’actions Définition : Augmentation du nombre total d’actions en circulation selon un ratio prédéterminé. But : Rendre l’action plus accessible aux investisseurs en abaissant son prix unitaire et donc améliorer la liquidité des actions sur le marché boursier. Effet économique : Augmentation du nombre d’actions en circulation réduction proportionnelle de la valeur nominale par action 10 Aucun impact sur les RND ni sur le total des capitaux propres (seul le nombre d’actions change) Exemple : Une seul action à 25 000 $ devient 5 actions à 5 000 $ chacune après un fractionnement. Différences clés : Dividende en actions : Affecte les RND et augmente le capital-actions. Fractionnement d’actions : N'affecte ni les RND ni le total du capital-actions. Ces deux opérations visent à améliorer l'attractivité des actions pour les investisseurs tout en optimisant la gestion du capital de l'entreprise. Les actions préférentielles (ou privilégiées) Offre des avantages spécifiques par rapport aux actions ordinaires, tel que : ® Priorité sur le versement des dividendes ® Droit prioritaire sur la distribution des actifs lors de la liquidation de l’entreprise. Généralement sans droit de vote (aucun titre de propriété dans l’entreprise) Utilisées comme actions de financement Risque moins élevé que les actions ordinaires Types d’actions préférentielles § Convertibles : Peuvent être converties en actions ordinaires à la discrétion du détenteur. § Rachetables : L’entreprise peut racheter ces actions à une date future préétablis ou selon les conditions établies dans contrat d’émission. Priorité sur les dividendes Les détenteurs d’actions préférentielles reçoivent les dividendes avant les actionnaires ordinaires. 1. Dividendes courants (non cumulatifs) o Montant fixe versé aux actionnaires préférentielles selon les conditions d’émission. o Particularité : Si suspendu, aucun rattrapage n’est prévu pour les dividendes non versés. o Exemple : Une entreprise doit verser 5 $ par action préférentielle : Si le paiement est suspendu, les actionnaires ne recevront aucun rattrapage pour les années non payées. 2. Dividendes cumulatifs o Montant fixe qui s’accumule si non versé. o Caractéristiques : § Les montants impayés (dividendes arriérés) s’accumulent et doivent être versés aux actionnaires préférentielles avant tout autre versement aux actionnaires ordinaires. § Protège les détenteurs d’actions préférentielles contre le non-paiement. o Exemple : Une entreprise doit verser 5 $ par action préférentielle : si aucun paiement n’est effectué pendant 2 ans, l’entreprise devra payer 15 $ (5 $ x 3 ans) avant de verser un autre dividende. L’état des variations des capitaux propres Présente les changements dans les composantes clés des capitaux propres: capital social, actions propres détenues, RND Éléments : 1. Prime d’émission d’actions : produit d’une émission d’actions > sa valeur nominale. - Chaque source de prime doit être précisée et comptabilisé séparément (ex : Prime d’émission—actions ordinaires, Prime d’émission—actions préférentielles). 2. Résultats non distribués : les résultats qui ont été réalisés depuis le début, après déduction des dividendes déclarés. RND début d’exercice +/- résultat net – dividendes déclarées = RND fin d’exercice (ce montant est reporté dans les capitaux propres) Le solde d’ouverture des RND peut être redressé (ajustement ou retraitement rétrospectif) pour corriger les erreurs des exercices précédents, ou pour présenter les effets d’un changement de méthodes comptables. 3. Autres éléments du résultat global : cumul des éléments présentés après le résultat net à l’état du résultat global (inclut les variations des CP découlant d’évènements sans lien avec les propriétaires). 4. Participations ne donnant pas le contrôle : la part des actionnaires minoritaires dans l’actif net de l’entreprise, comptabilisée dans les CP mais séparément des CP de la société mère. RATIO : Rendement des capitaux propres Rendement des capitaux propres = résultat net / capitaux propres moyens* *(CP à l’ouverture + CP à la clôture)/2 Avec quel succès la direction a-t-elle utilisé l’investissement des actionnaires au cours de l’exercice? Mesure le résultat réalisé par dollar de capitaux propres. 11 À long terme, les entreprises avec un rendement supérieur à la moyenne ont des actions qui se négocient à des prix plus élevés. 12. le tableau des flux de trésorerie Trésorerie : l’ensemble des liquidités dont dispose une entreprise à un moment donné. Équivalents de trésorerie : placement à court terme très liquide, dont l’échéance < 3 mois, et dont le montant est connu. Le tableau des flux de trésorerie § Présente les entrées et sorties de fonds liés aux activités d’exploitation, d’investissement et de financement durant un exercice (mouvement de l’$$). § Explique les variations entre le solde d'ouverture et le solde de clôture de la trésorerie, clarifiant pourquoi le compte a augmenté ou diminué. § Présente les données de l’état de la situation financière et de l’état des résultats en encaissements/décaissements. § Toute opération entraînant un mouvement de trésorerie (+ ou -) est inscrite au tableau. +/- flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation +/- flux de trésorerie liés aux activités d’investissement +/- flux de trésorerie liés aux activités de financement = Variation de la trésorerie (augmentation ou diminution de la trésorerie) Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation (je fais des ventes): sommes liées aux principales activités génératrices de revenus de l’entreprise, ainsi que toutes les autres activités qui ne sont pas des activités d’investissement ou de financement. Liés aux actifs courants (comptes clients, stocks, charges payées d’avance) et passifs courants (comptes fournisseurs, salaires à payer, produits différés). o Entrées : ventes de biens/services o Sorties : paiement aux fournisseurs et employés Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement (j’achète de l’équipement): sommes liées à l’achat ou la vente d’actifs non courants et de placements non inclus dans les équivalents de trésorerie. o Entrées : vente d’immobilisations et encaissement liés aux placements financiers. o Sorties : achat d’immobilisations et paiements liés aux placements financiers. Flux de trésorerie liés aux activités de financement (prêt banque): sommes liés aux sources externes de financement, modifiant le montant du capital ou des emprunts (échanges de trésorerie avec les créanciers et les actionnaires). o Entrées : émission d’actions ou obtention d’emprunts o Sorties : remboursement d’emprunts, rachat d’actions, versement de dividendes. Classification des intérêts et des dividendes Les entreprises doivent choisir (de manière permanente) comment classer les intérêts et dividendes: Intérêts et dividendes versés : o Classés comme activités d’exploitation ou de financement. Intérêts et dividendes reçus : o Classés comme activités d’exploitation ou d’investissement. *Si les intérêts et dividendes reçus sont classés parmi les activités d’investissement, ils doivent être soustraits du résultat net dans la section des activités d’exploitation, car ces produits y sont déjà inclus. La préparation d’un tableau des flux de trésorerie 1) Calculer la variation de chaque poste à l’é/sfàsolde de clôture– solde d’ouverture 2) Classer chaque poste selon sa catégorie d’activité : exploitation (E), investissement (I) ou financement (F). 12 ÉTAT SITUATION FINANCIÈRE ÉTAT DU RÉSULTAT (E) Actif courant àlié a l’exploitation (I) Actif non courant (E) Passif courant (I) Passif non courant (F) Capitaux propres ¨ Dans l’actif courant (E), on exclut le compte trésorerie. ¨ Dans le passif courant (E), on exclut les emprunts liés aux activités de financement (dividendes à payer, dettes courantes aux établissements financiers, ou la portion courante de la dette à long terme) ou les découverts bancaires faisant partie de la trésorerie. ¨ Les RND = activités d’exploitation Présentation et interprétation des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation Méthode indirecte : part du résultat net et l’ajuste pour le convertir en flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation. Étape 1 : l’ajustement du résultat net pour les éléments sans effet sur la trésorerie ® Amortissement et dépréciation : ajoutés au résultat net. ® Pertes sur les ventes d’actifs non courant : ajoutées au résultat net ® Profits sur les ventes d’actifs non courants : soustraits du résultat net Étape 2 : l’ajustement du résultat net pour les variations survenues dans : ® Actif courant (+ diminution, - augmentation) ® Passif courant (+augmentation, -diminution) Tableau des flux de trésorerie (E) État du résultat Résultat net (produit-charges) Ajustements + amortissement Impact de la variation des postes du fond de roulement* +/- stocks +/-comptes clients +/- fournisseurs *différence/variation des comptes stocks de l’année 1 et de l’année 2 = + ou – dans ma caisse? L’impact de la variation du fonds de roulement Si les comptes clients § Augmentent à soustraire (-) la variation § Diminuent à additionner (+) la variation Si mes stocks § Augmentent (achats> ventes) à soustraire (pcq achats de stocks diminuent ma trésorerie) § Diminuent (ventes> achats)àadditionner Si charges payées d’avance § Augmentent àsoustraire (montant des nvx paiements > montant des charges) § Diminuent àadditionner 13 Si comptes fournisseurs § Diminuent à soustraire § Augmentent à additionner (pcq mes liquidités augmentent) Si charges courantes à payer § Diminuent à soustraire § Augmentent à additionner RATIO : le ratio de la qualité du résultat Ratio de la qualité du résultat = flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation / résultat net Mesure la part du résultat net qui est générée sous forme de trésorerie; Il évalue dans quelle mesure le résultat net est soutenu par des liquidités réelles. Un ratio élevé montre une bonne capacité de l’entreprise à financer ses activités et besoins en trésorerie grâce à ses entrées de fonds provenant de son exploitation. Cela réduit le risque de recours à des pratiques comptables agressives (gonflement artificiel du résultat net). Présentation et interprétation des flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Les activités d’investissement comprennent : Les mouvements de trésorerie liés à l’acquisition ou la vente d’immobilisations et de placements courants/non courants; Produits d’intérêts/dividendes optionnellement classés comme flux liés aux activités d’investissement. À noter que : Seuls les achats faits en ayant recours à la trésorerie sont inclus dans cette section. Les encaissements incluent le montant total reçu, qu’il y ait eu profit ou perte sur la transaction. Santé financière et flux de trésorerie Un solde négatif dans les activités d’exploitation est un signal d’alerte sur la santé financière. Un solde négatif dans les activités d’investissement, indique qu’on a utilisé des liquidités (entreprise investit pour son futur), donc signe de bonne santé financière. RATIO : le ratio d’acquisition de capitaux Ratio d’acquisition de capitaux = flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation / acquisition d’immobilisations en espèces Mesure la part des achats d’immobilisations qui est financée par les activités d’exploitation de l’entreprise, sans avoir recours à une dette externe, à un financement par émission d’actions, ou à la vente d’autres placements ou actifs. Un ratio élevé indique que l’entreprise est capable de financer une part importante de ses investissements dans des immobilisations à partir de ses flux de trésorerie générés par son exploitation. Démontre que l'entreprise est indépendante financièrement et capable de réaliser des acquisitions stratégiques sans dépendre de financements externes. Présentation et interprétation des flux de trésorerie liés aux activités de financement Les activités de financement sont celles liées à l’obtention de fonds (capital) auprès des créanciers et des actionnaires, ainsi qu’à leur remboursement. Ces activités comprennent (variations postes de passif et de CP): ® Encaissements à la suite de l’émission de dettes courantes/non courantes et de l’émission d’actions ordinaires. ® Remboursements en espèces de la dette courante/non courante ainsi que les paiements en espèces pour le rachat d’actions de l’entreprise. ® Versements d’intérêts/dividendes optionnellement classés comme flux liés aux activités de financement. Autres éléments des flux de trésorerie Activités d’investissement et de financement hors trésorerie : opérations qui n’entraînent pas de mouvement de trésorerie donc sont exclues du tableau des flux, mais doivent être mentionnées dans les notes aux états financiers (ex : l’achat d’immobilisations en contractant une dette non courante ou en émettant des actions). Les impôts et intérêts versés doivent être divulgués soit dans le tableau des flux de trésorerie, soit dans les informations complémentaires, afin de donner une vue complète de l’utilisation des liquidités de l’entreprise. 14 13. l’analyse des états financiers Étapes clés de l’analyse 1) Connaître la compagnie : comprendre sa mission, qui sont-ils (actionnaires, propriétaires, gouvernance), son stade de développement et son secteur d’activité. 2) Évaluer les états financiers : Solvabilité : court terme (ratio fonds de roulement, flux de trésorerie) et long terme (ratios d’endettements). Rentabilité : analyser la marge brute, d’exploitation et nette. Gestion : examiner le cycle d’exploitation (stocks, clients, fournisseurs) 3) Interprétation : évaluer la rentabilité globale via le bénéfice net. NB : avant de débuter l’analyse des états financiers il est important d’examiner les méthodes comptables adoptées par la société. Prises de décision d’investissement Les investisseurs s’appuient sur les analystes financiers pour évaluer le potentiel de croissance et les résultats futurs de l’entreprise en tenant compte de facteurs économiques, sectoriels et propres à l’entreprise. Lien entre stratégie d’affaires et états financiers Les états financiers reflètent les décisions d’exploitation alignées sur la stratégie d’affaires de l’entreprise. Analyser la stratégie permet de mieux comprendre le contexte, de comparer les résultats aux objectifs visés par l’entreprise et d’évaluer la performance. Stratégie de différenciation des produits : o Produits uniques, qualité élevée, caractéristiques distinctives. o Permet d’exiger des prix plus élevés. Stratégie de l’avantage concurrentiel par les coûts : o Gestion efficace des activités. o Prix plus bas pour attirer les clients. Analyse des ratios et des pourcentages Utilisation des états financiers : Les analystes s’en servent pour examiner le rendement passé, comprendre la stratégie et prédire le futur. Analyse des ratios : Mesurent les relations proportionnelles entre divers postes des états financiers (ex. : solvabilité, rentabilité, gestion). o Analyse chronologique (évaluation d’une entreprise au fil du temps) o Analyse comparative (comparaisons avec des entreprises similaires à un moment précis) 15 États financiers dressés en pourcentage : Chaque poste est exprimé sous forme de pourcentage du chiffre d’affaires (état des résultats) ou de l’actif total (état de la situation financière) pour permettre une comparaison chronologique ou sectorielle. Marché efficient : marché des valeurs mobilières dans lequel les prix reflètent entièrement l’information disponible. Les principaux éléments des états financiers auxquels s’intéressent particulièrement les créanciers : a) Le résultat net, pour prédire les résultats potentiels de l’entreprise b) Les flux monétaires, pour déterminer la capacité de l’entreprise a générer de la trésorerie c) Les actifs et les dettes, pour déterminer la position financière de l’entreprise. Les ratios de rentabilité Test de rentabilité : permet de comparer le résultat net avec une ou plusieurs activités de base de l’entreprise. 1. Rendement des capitaux propres (RCP) : mesure la rentabilité des capitaux investis par les actionnaires. Taux élevé = bonne efficacité dans l'utilisation des fonds capitaux propres pour générer des bénéfices. 2. Rendement de l'actif (RA) : Évalue l'efficacité de l'entreprise à utiliser ses actifs pour produire des revenus. Plus le ratio est élevé, plus l'entreprise est efficace. 3. Pourcentage du levier financier : la différence entre le rendement des capitaux propres et le rendement de l’actif. Une différence positive (RCP > RA) = l’entreprise a obtenu un rendement plus élevé sur le total de ses investissements que le taux d’intérêt après impôts qu’elle a payé sur sa dette (avantageux pour actionnaires). 4. Résultat par action (RPA) : Indique le montant du bénéfice attribuable à chaque action ordinaire. Taux élevé = rentabilité solide pour les actionnaires (attire les investisseurs). 5. Qualité du résultat : Évalue si le résultat net reflète fidèlement la performance économique de l’entreprise. Ratio > 1 = résultats de qualité plus élevée, puisque chaque dollar de résultat est soutenu par au moins 1$ provenant des flux de trésorerie Ratio < 1 = résultats de qualité inférieure. 6. Pourcentage de la marge : La marge mesure le pourcentage de profit que génère chaque dollar de vente. a) Marge nette : résultat net moyen (en %) réalisé par chaque dollar de ventes. ® marge nette élevée = bon contrôle des coûts. b) Marge brute : Évalue la rentabilité ® marge brute élevée = bonne gestion des coûts directs et un potentiel de rentabilité élevé. 7. Taux de rotation : mesurent la capacité de la direction à réaliser des ventes à partir d’un niveau donné d’investissement dans les actifs (sa capacité à utiliser au mieux les ressources dont elle dispose). a) Des actifs immobilisés : montre l'efficacité de l'entreprise à utiliser ses immobilisations corporelles pour générer des revenus. ® taux élevé = utilisation optimale des immobilisations. b) De l'actif total : Évalue l'efficacité de l'ensemble des actifs à générer des revenus ® taux élevé = gestion efficace de l’ensemble des ressources. Les ratios de trésorerie Tests de trésorerie : mesurent la capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes à l’échéance. 16 8. Ratio de liquidité : Mesure le niveau de trésorerie disponible afin de déterminer s’il est satisfaisant. Par exemple, si le tableau des flux de trésorerie montre que l’entreprise génère des fonds appréciables à partir de ses activités d’exploitation, ainsi, il ne lui est pas nécessaire de conserver un montant important de trésorerie pour faire face à ses obligations/besoins inattendus. 9. Ratio du fonds de roulement : Évalue la capacité de l'entreprise à rembourser ses passifs courants avec ses actifs courants. Ratio > 1 = souhaitable car reflète une liquidité suffisante Le niveau optimal du RFR dépend du secteur d’activités dans lequel la société évolue. - Si les flux de trésorerie sont prévisibles et stables (e.g., entreprise de services publics), le RFR gravite autour de 1 et peut même être inferieur a 1. - S’il s’agit d’une entreprise qui a des flux de trésorerie très variables (e.g., compagnies aériennes) un RFR plus près de 2 peut être souhaitable. 10. Liquidité relative : Indique la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes à court terme uniquement avec ses actifs disponibles et réalisables (actifs pouvant être rapidement convertis en trésorerie). Ratio élevé = gestion prudente (liquidités suffisantes pour répondre aux besoins immédiats) Attention : ratio trop élevé peut suggérer un excès de liquidités inutilisées. 11. Taux de rotation des comptes clients : Mesure la rapidité avec laquelle l'entreprise recouvre les montants dus par ses clients. taux élevé = bonne efficacité dans la gestion des créances clients, réduisant le risque de non-paiement. Lorsque le taux est converti en « délai moyen de recouvrement des comptes clients », le délai ne doit pas excéder une fois et demie les modalités de crédit (ex : si les modalités de crédit exigent un paiement dans les 30 jours, le délai de recouvrement ne doit pas dépasser 45 jours). 12. Taux de rotation des stocks : Évalue la fréquence à laquelle les stocks de l'entreprise sont vendus et remplacés sur une période donnée. Taux élevé = reflète une bonne gestion des stocks Attention : taux trop élevé pourrait indiquer un risque de rupture de stocks (client ira chez le compétiteur se le procurer). Les ratios de solvabilité et de structure financière Ratios de solvabilité : mesurent la capacité d’une entreprise à satisfaire à ses obligations non courantes à l’échéance. 13. Ratio de couverture des intérêts : Évalue la capacité de l'entreprise à couvrir ses charges d'intérêts avec ses bénéfices avant intérêts et impôts (représente la marge de protection des créanciers). Ratio élevé = l'entreprise est en bonne position pour gérer sa dette (charges financières négligeables). 14. Ratio de couverture des liquidités : Compare la trésorerie générée par une entreprise à ses obligations financières pour l’exercice (ex : combien de $ de trésorerie a été généré pour chaque dollar d’intérêt payé) Ratio élevé = faible niveau d’endettement, donc paiement d’intérêt négligeable. 15. Ratio des capitaux empruntés sur les capitaux propres : Compare le montant des dettes d'une entreprise avec celui de ses fonds provenant des capitaux propres pour évaluer sa structure de financement (montre que pour chaque dollar de capitaux propres, il y a x$ de passif.) Ratio élevé = forte dépendance à l'endettement (entreprise majoritairement financé par la dette), ++ de risques financiers. ratio < 1 est souvent préférable pour la stabilité. Les tests de marché Tests de marchés : établissent un lien entre le cours d’une action et un indicateur du rendement qui pourrait revenir à l’investisseur (sont basé sur la valeur courante de l’investissement des propriétaires dans l’entreprise). 17 16. Ratio cours-bénéfice : Compare le prix d’une action (cours de l’action) au résultat net généré par action. Il reflète combien les investisseurs sont prêts à payer pour chaque dollar de bénéfice (l’action se vend x nb de fois son résultat par action). Ratio élevé = investisseurs s’attendent à une croissance future rapide des bénéfices d’une entreprise. 17. Taux de rendement par action : Mesure le rendement qu’un investisseur obtient sous forme de dividendes par rapport au prix actuel de l’action. Un taux élevé indique que l’entreprise verse des dividendes généreux, attractifs pour les investisseurs en quête de revenus passifs. Un taux faible peut signifier une rétention des bénéfices pour financer la croissance. 18

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