Introduction à l'Economie PECO 110 PDF

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Introduction à l'economie cours, contient un plan du cours et les differents chapitres de l'economie. Le document est destiné aux etudiants de 1ere année à ISTEC (paris).

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Introduction à l’économie PECO 110 1ère Année Meriem HAOUAT ASLI 02/10/2024 1 RESPECT DES RÈGLES Scannez Les téléphones Toute Port de le QR Code doivent être nourriture et...

Introduction à l’économie PECO 110 1ère Année Meriem HAOUAT ASLI 02/10/2024 1 RESPECT DES RÈGLES Scannez Les téléphones Toute Port de le QR Code doivent être nourriture et chapeau, en rentrant rangés boisson sont jogging, interdites survêt, etc. interdit Si vous avez plus L’usage Exceptées les de 15 minutes d’internet sans Veste et bouteilles d’eau chemise de retard, lien avec le attendez cours est obligatoires les l’intercours proscrit mardis et jeudis PLAN DU COURS INTRODUCTION : L’objet de la science économique , micro&macro, définitions… Chapitre introductif : Les grands courants de la pensée économique PARTIE 1 : Macroéconomie CHAPITRE 1 : Notions de comptabilité nationale CHAPITRE 2 : Monnaie et financement de l’économie CHAPITRE 3 : Politiques économiques CHAPITRE 4 : Les relations avec l’extérieur PARTIE 2 : Microéconomie CHAPITRE 1 : Comportement des acteurs (consommateur, producteur) CHAPITRE 2 : La formation des prix en concurrence pure et parfaite CHAPITRE 3: Concurrence imparfaite 11/11/2024 3 Introduction Science économique: science humaine & science sociale Objet de la science économique: La science des richesses La science des raretés Besoins illimités mais les ressources sont limitées Besoin économique : « manque qui peut être satisfait par l’acquisition ou la consommation de biens et services, sachant que ces biens et services sont produits en quantité limitée » La rareté impose des choix 11/11/2024 4 Typologie des biens économiques Biens économiques vs biens libres Biens matériels (objets) vs biens immatériels (services) Biens de productions (qui servent à produire d’autres biens : les biens de consommation intermédiaire, ex : matières premières et biens d’équipement ex : machines) vs biens de consommation finale 5 Science économique: objet & définition Objet: Allocation des ressources Quels biens produire ? En quelles quantités ? Comment? Pour qui ? « L’économie est la science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les moyens rares à usage alternatif » Lionel Robbins 6 Economie positive vs économie normative « Economie positive explique pourquoi les choses et les comportements sont ce qu’ils sont » : montrer le monde tel qu’il est « Economie normative cherche à définir ce que devraient être les choses et les comportements » : comment doit être le monde 7 Microéconomie vs macroéconomie Microéconomie « La microéconomie prend pour point de départ l’analyse économique à l’échelle d’un agent. Elle choisit un agent type puis pour passer aux grandeurs globales (la consommation), elle propose d’agréger les décisions individuelles » => les phénomènes étudiés peuvent être expliqués à partir des comportements individuels 8 Microéconomie vs macroéconomie Macroéconomie « La macroéconomie s’intéresse aux relations entre les grandeurs globales. Donc le point de départ se situe à l’échelle de tous les agents économiques » => L’étude du contexte global est nécessaire pour comprendre les actes individuels. 9 Chapitre introductif : Les grands courants de la pensée économique Le mercantilisme La physiocratie Les économistes classiques L’économie chez Marx Les néoclassiques L’analyse keynésienne La pensée économique contemporaine 10 1- Le mercantilisme Les économistes des XVIe et XVIIe siècles La doctrine de la balance commerciale: Essence de la richesse: les métaux précieux et la thésaurisation Le commerce extérieur doit produire une rentrée de métaux précieux L’industrie doit être encouragée par l’importation de matières premières bon marché L’importation des produits manufacturés doit être taxée Les exportations doivent être stimulées La croissance démographique maintient les salaires bas 11 1- Le mercantilisme (suite) Politiques économiques protectionnistes très agressives La prospérité nationale est engendrée par une balance commerciale excédentaire L’Etat doit intervenir dans l’économie Parmi les auteurs mercantilistes: Jean Bodin Antoine de Montchrétien William Petty 12 2- La physiocratie La physiocratie: école de pensée économique et politique (XVIIIe), à l’origine de la conception moderne de l’économie. Fondateur de cette école: François Quesnay (Tableau économique représentant la circulation des richesses dans l'économie) 13 2- La physiocratie: principes La richesse d'un pays consiste en la richesse de tous ses habitants. Richesse formée de tous les biens satisfaisant un besoin et non de métaux précieux qu'il faudrait thésauriser. La richesse doit être produite par le travail L’agriculture est la seule activité réellement productive. L’industrie et le commerce: activités stériles (transformation des matières premières produites par l'agriculture) 14 2-La physiocratie: principes (suite) Trois classes d’agents économiques: Les paysans, seule classe productive (producteurs terriens) Les marchands et les industriels, classe stérile Les propriétaires. La terre est la seule source de richesse La meilleure façon de maximiser la richesse de tous est de laisser chacun agir à sa guise selon ses moyens La liberté du commerce: principe de politique économique. « Laissez faire les hommes, laissez passer les marchandises » Les physiocrates sont hostiles à toute réglementation Les physiocrates : des précurseurs du libéralisme économique 15 2- La physiocratie: principes (suite) Ordre naturel: qui repose sur le droit naturel (la liberté, la propriété) Le rôle du pouvoir est de garantir l'application du droit naturel. Parmi les physiocrates: François Quesnay Lemercier de la Rivière Jean-François Melon 16 3- Les économistes classiques Contemporains de la révolution industrielle Observation d’une économie en pleine transformation Appellation due à Karl Marx Les principaux auteurs du courant classique: Adam Smith Thomas Robert Malthus Jean Baptiste Say David Ricardo John Stuart Mill 17 3-Les économistes classiques (suite) Théorie de la valeur Une analyse macroéconomique en termes de classes sociales Défense du libéralisme économique 18 3- Les économistes classiques: Théorie de la valeur Distinction entre valeur d’usage (satisfaction que le bien procure) et Valeur d’échange des biens (quantité d’autres biens que l’on peut obtenir en échange du bien produit) [Smith, Ricardo] Valeur d’un bien provient de la quantité de travail nécessaire à sa fabrication (direct et indirect) => Les richesses produites dépendent de la quantité de travail disponible dans l’économie Division du travail: source d’augmentation de productivité (effet d’expérience, pas de perte de temps) 19 3- Les économistes classiques: classes sociales Division de la société en classes sociales (Ricardo): Les travailleurs: rémunérés au minimum de subsistance ou taux de salaire naturel Les propriétaires fonciers: rémunérés grâce à la rente que leur procure la terre qu’ils louent. Les capitalistes 20 3- Les économistes classiques: libéralisme économique (1) Pour les classiques, le libéralisme économique est l’état idéal et naturellement favorable à l’augmentation des richesses produites. Pas d’intervention de l’Etat Aucun obstacle à la circulation des marchandises La « main invisible » selon Adam Smith: Tout individu qui poursuit un intérêt purement individuel, voire égoïste, œuvre pour l’intérêt collectif, ou prospérité générale. 21 3- Les économistes classiques: libéralisme économique (2) La « loi des débouchés » ou « loi de Say »: les crises générales de surproduction sont impossibles La production crée un montant de revenus distribués (salariés, fournisseurs, propriétaires de l’entreprise, Etat) nécessairement égal à cette production Ces revenus donnent lieu à une consommation (biens de consommation) et à une épargne (investies dans des biens de production) => les revenus contribuent entièrement à une demande de biens 22 4- Marx: analyse en termes de classes sociales L’exploitation des prolétaires (n’ont que leur force de travail à vendre pour subsister) par les capitalistes (détiennent la propriété privée des moyens de production) La rémunération de la force de travail est inférieure à la valeur que celle-ci produit: la différence, appelée plus-value, est accaparée par les capitalistes. 23 4- Marx: crises du capitalisme et passage au socialisme Crises liées à la surproduction et à la sous consommation => baisse des prix et la faillite des entreprises les plus performantes Les crises apparaissent comme des mécanismes de régulation du système capitaliste De crise en crise, le système est appelé à disparaître Passage à la propriété collective des moyens de production 24 5- Les néoclassiques La science économique comme science de la rareté et de l’allocation des ressources Comme les classiques, les néoclassiques sont dans l’ensemble des défenseurs du libéralisme économique Les principaux auteurs néoclassiques: Léon Walras Vilfredo Pareto Alfred Marshall Arthur Cécil Pigou 25 5- Les néoclassiques: théorie de la valeur utilité La valeur utilité: la valeur d’un bien n’est pas la quantité de travail nécessaire à sa fabrication mais l’utilité qu’il procure à celui qui le consomme Utilité (valeur d’un bien est subjective) contrairement à la valeur travail (valeur objective) Notion d’utilité marginale (le supplément d’utilité retiré de la consommation d’une nouvelle unité de ce bien: utilité marginale décroissante) 26 5- Les néoclassiques: une approche microéconomique Etude du comportement d’un individu type La somme des comportements types explique les phénomènes globaux Individu type est supposé rationnel: Consommateur: maximiser sa satisfaction compte tenu des prix des biens et de son budget Producteur: maximiser son profit sous une contrainte technique de production Pas de notion de classes sociales 27 5-Les néoclassiques: une théorie de l’équilibre Prix Offre Pe Demande Qe Quantités (Qo=Qd) 28 5- Les néoclassiques: une théorie de l’équilibre La théorie néoclassique distingue différents marchés: biens & services, travail, capitaux Equilibre partiel: sur un seul marché Equilibre général: équilibre simultané de tous les marchés de l’économie 29 6- L’analyse keynésienne: analyse en termes de circuit Dans ce circuit, ce n’est pas l’offre qui crée la demande, mais la demande qui constitue le point de départ. La demande effective est une anticipation de la demande globale à venir faite par les entrepreneurs À partir de ces prévisions, les entrepreneurs déterminent le volume à produire, par conséquent le volume de l’investissement et de l’emploi Le chômage n’est pas forcément volontaire 30 6- L’analyse keynésienne: une intervention nécessaire de l’Etat La baisse des salaires ne peut pas résoudre le chômage, au contraire elle serait néfaste à la consommation des ménages et réduirait la demande effective. Le soutien de la demande (consommation & investissement) peut pousser les entrepreneurs à produire davantage et à embaucher davantage. Opposition au laisser faire des auteurs néoclassiques 31 6- L’analyse keynésienne: crises de surproduction Les déséquilibres peuvent être durables entre l’offre et la demande La somme des revenus distribués à l’occasion de la production ne revient pas intégralement sous forme de demande aux entreprises: possibilité de surproduction durable (l’offre ne crée pas une demande strictement égale en valeur) La monnaie peut être demandée pour elle-même: Motif de transaction Motif de précaution Motif de spéculation 32 7- La pensée économique contemporaine Deux catégories d’analyses économiques contemporaines: Orthodoxes: celles qui reprennent le champ d’analyse d’un grand courant Hétérodoxes: celles qui s’en distinguent 33 7- La pensée économique contemporaine La nouvelle école keynésienne (NEK) Le fonctionnement des marchés est imparfait Imperfections liées à l’asymétrie d’information Contrairement à Keynes, les auteurs NEK tentent de donner des fondements microéconomiques à leurs modèles macroéconomiques (Hicks, Samuelson, Krugman) 34 7-La pensée économique contemporaine Le renouveau des idées classiques et néoclassiques Le monétarisme: l’origine de l’inflation est toujours monétaire (Milton Friedman) L’école des choix publics: étude de la cohérence des décisions publiques (Buchanan, Tullock) La nouvelle économie classique (NEC): s’appuie sur la théorie des anticipations rationnelles (Muth, Lucas) 35 7- La pensée économique contemporaine Les nouvelles voies de recherche en économie Les théories de la croissance endogène: l’intervention de l’Etat dans l’économie se justifie pour développer la recherche et la formation (Romer, Barro). La nouvelle microéconomie: étude de la concurrence imparfaite La théorie des jeux (le dilemme du prisonnier: Nash) L’économie des incitations et de l’information (marché des voitures d’occasion: Akerlof) 36 Partie 1 MACROÉCONOMIE Chapitre 1: Notions de comptabilité nationale Introduction: définition du circuit économique Les secteurs institutionnels (SI) Les opérations économiques Quelques grandeurs et ratios significatifs 38 Introduction La comptabilité nationale (CN) est une représentation globale, détaillée et chiffrée de l’économie nationale dans un cadre comptable. La CN représente l’économie nationale soit sous l’angle des stocks (ensemble de données évaluées à un moment donné: ce sont les mesures de patrimoine) soit comme un circuit où l’activité de production donne naissance à des flux (mesurés sur un intervalle de temps) 39 Le circuit économique (Piriou, 2008) Les secteurs institutionnels (SI) Les comptables nationaux classent les secteurs institutionnels selon les caractéristiques dominantes (fonction principale et ressources principales) pour établir le critère de «comportement économique analogue » Principaux secteurs institutionnels: SF, SNF, APU, ménages, ISBLSM, RdM 41 Les sociétés non financières (SNF) Secteur institutionnel Fonction principale Ressources principales Sociétés non Produire des biens et Montant de la vente financières (SNF) services marchands non financiers dans le but de réaliser un gain Production marchande: est vendue à un prix économiquement significatif (càd couvrant plus de 50% des coûts de production) 42 Les sociétés non financières (SNF): l’investissement L’investissement est un flux qui vient accroître le stock de capital productif dans l’économie: facteur essentiel de la croissance de la production Investissement matériel: FBCF (Formation Brute de Capital Fixe): biens durables destinés à être utilisés pendant au moins un an pour produire des biens et des services Investissement immatériel: l’ensemble des dépenses de R&D, de formation, de logiciels qui ont pour effet de générer des économies de coûts et des recettes futures 43 Les Sociétés financières (SF) Secteur Fonction principale Ressources institutionnel principales Sociétés Financer, càd Rémunérations financières collecter, provenant des (SF) transformer et engagements répartir les financiers disponibilités contractés financières 44 Les administrations publiques (APU) Secteur Fonction principale Ressources institutionnel principales Administratio Produire des services non Versements ns publiques marchands destinés à la obligatoires (impôts, (APU) collectivité ou assurer des cotisations) opérations de redistribution effectués par les du revenu et des richesses autres SI nationales 45 Budget de l’Etat Le budget de l’État correspond à l’ensemble de ses ressources et de ses dépenses (loi de finances). L’essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises. Les dépenses correspondent à l’argent que l’État utilise pour financer l’action publique : éducation, police, justice, recherche, culture… Depuis plusieurs années, les dépenses de l’État sont supérieures à ses recettes. Ainsi, le budget fait apparaître un déficit. L’accumulation de ces déficits au cours des années constitue la dette de l’État. 46 Déficit public Déficit public en pourcentage du PIB 10.0 8.9 9.0 8.0 7.4 7.2 7.0 6.6 6.0 5.5 5.3 5.2 4.9 4.8 5.0 4.6 4.1 3.9 3.8 4.0 3.5 3.5 3.5 3.4 3.2 3.0 3.0 2.7 2.3 2.4 2.0 1.3 1.4 1.0 0.0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 Source : INSEE Dette publique Dette publique en pourcentage du PIB 140.0 120.0 114.9113.0 111.9110.6 97.1 98.0 98.5 98.2 97.9 100.0 94.7 96.3 91.7 88.9 86.3 84.0 80.0 68.0 69.7 65.0 66.6 65.3 65.4 59.5 59.0 60.9 60.0 40.0 20.0 0.0 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 Source : INSEE Budget de l’Etat Dette publique En 2023 : 110,6% du PIB Déficit public En 2023 : 5,5% PIB Les critères de convergence ou « critères de Maastricht » concernant les finances de l’Etat: Déficit public < 3% PIB Dette publique

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