Notes Post-Intra - Modèle de la déviance sexuelle

Summary

These notes cover the behavioral models of sexual deviance, focusing on classical and operant conditioning, observation learning, and the multifactorial model. They also address the environmental factors influencing adolescent sexual aggression.

Full Transcript

Cours 9 Modèle de la deviance sexuelle - Les modèles béhavioristes soulignent que la déviance a été apprise. - Les modèles reposent sur les mêmes mécanismes d'apprentissage que les autres mécanismes de défense - Conditionnement classique - Conditionnement opérant - Ap...

Cours 9 Modèle de la deviance sexuelle - Les modèles béhavioristes soulignent que la déviance a été apprise. - Les modèles reposent sur les mêmes mécanismes d'apprentissage que les autres mécanismes de défense - Conditionnement classique - Conditionnement opérant - Apprentissage par observations (avec des modèles ou dans la pornographie) - Les modèles sont : - Modèles hydrauliques - Excitation sexuelle déviante - Si on réduit l'excitation déviante, une excitation normale va apparaître - Modèle sexuel - Excitation sexuelle déviante - Manque d'excitation sexuelle normale - Manque d'habiletés hétérosociale (manque d'habilités sociale avec l'autresexe ou du sexe qui t'intéresse) - Agresseurs femmes adultes (gars macho qui prend beaucoup de place) - Agresseurs auprès des enfants (souvent très gêné avec les femmes du même âge et seulement à l'aise avec les enfants) - Modèle multifactoriel : travailler avec le modèle ABC pour changer le B et adapter les comportements. - Ajout des dimensions non sexuelles. Tous ces facteurs sont interreliés et amplifient les pulsions sexuelles mésadaptés déjà présentes. - Habiletés de résolutions de problèmes - Habiletés sociales - Déficit lié à ses habiletés va augmenter le stress - Le stress induira un comportement sexuel déviant - Conditionnement classique : SI. SC, RI - SI entraîne RI - SI SC pairé avec SI et RI, SC entraîne RC - Être masturbé (SI) par un garçon (SN) entraîne une érection (RI) - Le SN devient SC suffisant pour déclencher la RC - Conditionnement opérant - Renforcement positif - Ajout d'un stimulus agréable (p. ex. orgasme) - Renforcement négatif - Retrait d'un stimulus négatif (p. ex. tension) - Punition positive - Ajout d'un stimulus aversif (p. ex. prison) - Punition négative - Retrait d'un stimulus positif (p. ex. liberté) - Apprentissage social - Film pornographique - Hommes visionnant des films - Neutre - Érotique - Pornographique (hard) avec viol, mais fin apprécié par la femme - Pornographique (hard) avec viol, mais fin détesté par la femme - Hommes ayant la possibilité de donner des chocs électriques à une femme - Les films pornographiques augmentent les chocs - Il y a tendance (non significative) à donner plus de chocs lorsque la fin est appréciée par la femme que lorsque la fin est détestée - Banalisation de la douleur infligée? - Support empirique pour modelage/conditionnement (Veneziano) - Étude sur la relation entre l'agression commise comme agresseur et la nature de l'agression subie comme victime. Les résultats sont : - Si les participants ont été abusés avant 5 ans - 2 fois plus probable de victimiser un enfant de moins de 5 ans - Si les participants ont été abusés par un homme - 2 fois plus probable de victimiser un garçon - Si les participants ont été victimisés par un proche - 1.5 fois plus probable de victimiser un proche - Si les participants ont subi une relation anale - 15 fois plus probable de sodomiser - Si les participants ont subi des attouchements - 7 fois plus probable de faire des attouchements - Si les participants ont subi une fellation - 2 fois plus probable de faire une fellation - Bref, se rappeler que l'agressions va souvent ressemble celles que les agresseurs ont subi dans le passé. Environnement de jeunes agresseurs sexuels - L'environnement familial, soit le manque de resource et l'instabilité. Aussi dans l'échec de l'établissement des liens entre le parent et l'enfant (parents ont de la difficulté à assumer le rôle parental, les parents trouvent leurs enfants décevants, développement des interactions négatives avec l'enfant, se sentent distants des enfants (attachement)). De plus, l'exposition à du matériel et comportement sexuel dans la famille. C'est-à-dire la corrélation entre la nudité familiale et les comportements sexuels problématiques. - Le risque élevé d'abus - Rapportent plus d'abus sexuels et physiques dans l'environnement familial - Manque de ressources pour composer avec l'abus dévoilé - Réexacerbation du trauma - Détachement de l'enfant Facteurs de risque pour la récidive - **Intérêt sexuels déviants** - Antécédents criminels - Agression sur plus d'une victime - Agression contre une victime inconnue - Isolement social - Victime beaucoup plus facile à manipuler - Agresseurs qui n'ont pas de traitement ou qui ont abandonné le traitement - Relation conflictuelle parent enfant - Attitudes/cognitions supportant l'agression - Blâmer la victime - Minimiser les conséquences - Environnement familial avec un stress élevé - Impulsivité - Orientation antisociale - Association pairs déviants - Préoccupation sexuelle - Agression envers enfant - Menaces et violences lors de l'agression - Environnement propice à la rechute - **Antisocial : contre la société** - Histoire personnelle de victimisation - Histoire d'agression non sexuelles - Pénétration - Déni face à la victime - Empathie Les interventions - On catégorise les interventions en deux modèles - Hydraulique : il faut modifier les préférences sexuelles et mettre une excitation sexuelle normale avec des méthodes aversives ou non aversives - Multifactoriel : ils ciblent un ensemble de variable (thérapies basées sur le modèle ABC) - Les premières interventions faites visaient à modifier les préférences sexuelles puisque c'est cette variable qui différencie le plus les agresseurs (paraphilie) des autres personnes. La mesure qui est le plus souvent utilisé est autorapportée par le client. Ceux-ci peuvent être dans le déni (nie complètement) de ceci ou essayer de le diminuer (réduit son excitation sexuelle parue). Ceci fait en sorte que ce type de mesure à beaucoup de limites. Les mesures objectives se sont développées comme la Pléthysmographie (mettre un anneau autour du pénis et mesurer les érections). Cette méthode à des limites comme la gène engendrée par la présence d'observateurs, il y a quelques méthodes de dissimulation de l'érection comme de penser à quelque chose d'autre ou de regarder à quelque part d'autre, - On peut associer par conditionnement un élément aversif et l'intérêt sexuel déviant, donc les délinquants vont perdre de l'intérêt pour leur déviance. Cela fait en sorte que les délinquants sont capables de contrôler leurs érections. On va donc faire de la sensibilisation voilée. La limite majeure est que nous devons faire confiance aux délinquants. - La rétroaction biologique est quand le délinquant regarde une photo déviante et que nous l'informons de son amplitude présente de l'érection - Satiation : masturbation avec la fantaisie déviante après éjaculation. Cela crée un dégout de la fantaisie déviante (p. ex. si on m'oblige de boire 12 tasses de cafés je ne voudrais plus boire de café). - Exposition : présenter des stimuli sexuels non déviants à des délinquants sexuels comme un film décrivant des activités sexuelles entre adultes consentants. - Reconditionnement orgasmique : le client se masturbe en pensant à des fantaisies déviantes, au moment de l'orgasme on change les fantaisies pour des fantaisies normales et finalement on introduit graduellement de plus en plus de fantaisies normales. - Dans la pédophilie homosexuelle on a fait une punition signalée (rétroaction biologique avec un choc quand il est en érection et qu'il n'est pas supposé l'être). Cela à permis de modifier les cognitions donc dans ce cas, il croyait qu'il était impossible d'éviter un délit, mais après l'expérience, il y a eu une modification de sa capacité à maîtriser son excitation. Cependant, ce n'était qu'une étude de cas et la généralisation n'a pas été prouvée. - Modèle multifactioriel : a été développé pour prévenir la récidive/rechute. C'est très similaire à la thérapie faite auprès des toxicomanes. Ces facteurs sont ceux qui se rapprochent. - Recherche d'une gratification immédiate - Coûts personnels ou sociaux - Manque de preuve d'une étiologie unique - Biopsychosociale - Bio : gènes - Psycho : cognitions et personnalité - Sociale : milieu/environnement - Difficulté en post traitement - Réprobation sociale : tant la toxicomanie que l'agression sexuelles sont mal vus par la société. - Similitude à la compulsion : la rechute est intense - Les thérapies selon le modèle multifactioriel est la chaine délictuelle de l'agression (évaluer auprès de l'agresseur comment ça s'est passé et expliquer les portes de sorties pour éviter qu'il aille plus loin dans la chaine) - 1- Conflit - Difficultés relationnelles - 2- Malaise - Émotions désagréables - Cherche à regagner du contrôle (moyens de coping : centrés sur la résolution de problème (résoudre le problème est le meilleur) l'autre type est le coping centré sur les émotions (p. ex. je suis stressé et je ne trouve pas de solution pour mon problème donc je vais me saouler) et finalement l'absence de coping; essayer de se changer les idées). - 3- Fantaisies sexuelles déviantes/ABC - Une des seules gratifications dans sa vie puisque le déviant sexuel à peu d'habiletés sociales et les fantaisies sont les seuls endroits où il peut enlever les émotions sexuelles à court terme. - Refuge où tout est possible - Masturbation agit comme renforcement - Distorsions cognitives/pensées erronées - P. ex. l'agression sexuelle n'est pas vraiment une agression, mais plus que c'est un jeu de l'amour de l'éducation - 4- les choix apparemment anodins (vigilance des autres est la technique mise de l'avant pour prévenir cette étape) - Planification passive, recherche inconsciente (p. ex. au pédophile prend un appartement en face d'une école sans avoir y penser) - Va se convaincre qu'il ne peut faire autrement que de rechuter - Rationalisation et projection - 5- situation hautement à risque (vigilance des autres est la technique mise de l'avant pour prévenir cette étape) - Si convaincu de s'en tirer sans conséquences - À l'étape 4 et 5 les parents jouent un rôle important dans la prévention de ces situations - 6- acte sexuel déviant - Soulagement temporaire et retour au point de départ - Le PACIS (programme pour adolescent ayant commis des infractions sexuelles) est aussi une approche mulitfactiorielle - Consentement éclairé : il se peut que les parents aient montrés un mauvais exemple et que pour les jeunes ils n'ont pas la même définition de ce qu'est le consentement. - Les erreurs de pensée/distorsions cognitives : - Une femme qui dit non veut dire oui - Questionnement socratique (quelles sont les preuves vs les contre preuves que...) - Les scénarios sexuels - La sensibilisation aux torts causés - Développement de l'empathie - Pensées émotions et comportements - Cycle du passage à l'acte - Prévention de la récidive (mais le rendre encore plus spécifique à son cas à lui spécifiquement et mettre l'accent sur ce qu'il peut faire; changer le B) - Lettre de clarification - L'adolescent doit écrire à la victime son cycle de passage à l'acte - Éducation sexuelle Cours 10 - Les types d'activités du programme ART sont en vue de développer les habiletés sociales (se fait en groupe), la régulation de la colère (apprendre aux délinquants à réguler leur colère) et les dilemmes moraux (quand je veux quelque chose, j'ai le droit de l'avoir). - Dans un feedback on trouve le message au je, émotions/conséquences pour soi, la description du comportement actuel, la description du comportement souhaité, chercher l'accord de la personne (p. ex. je me sens en colère quand tu arrives en retard, car nous devons finir plus tard. J'aimerais que tu arrives à l'heure dans le futur. Es-tu d'accord pour faire ça?). - Quand la personne est en colère, alors les personnes perdent souvent leurs habiletés sociales - Pour freiner le sentiment de culpabilité, les délinquant, fraudeurs, etc. utilisent des cognitions erronées. - Le programme ART est un entrainement aux alternatives à l'agression. 10 semaines 3 fois par semaine - Les approches pour l'animation sont : - Motiver les jeunes à augmenter leur répertoire (nombre de comportement que tu utilises pour résoudre tes problèmes) - Donner aux jeunes le sentiment que le groupe leur appartient (les sujets traités vont être en lien avec leur propre vie; rendre concret) - Impliquer les jeunes dans TOUS les aspects du groupe - Donner du renforcement positif sur leur participation **souvent** = CRÉER un lien - Modeling (montrer comment faire l'habileté sociale avec deux intervenants) - Le jeu de rôle (les délinquants doivent utiliser leurs habiletés qu'ils ont apprises lors du modeling) - Le feedback (donner un feedback selon les règles à ceux qui ont faits le jeu de rôle) - Le transfert d'apprentissage (utiliser concrètement les habiletés sociales) - Théories « habiletés sociales » - 1- Activité brise-glace - 2- Rappel des règles - Retour sur le dernier atelier \\ apprentissages - 3- Définir l'habileté du jour (souvent donner du feedback négatif) - 4- Définir étape par étape - 5- « Modeling » - 6- Établir les besoins des jeunes - 7- Jeux de rôles - 8- Feedback(rétroaction) - « J'ai vu que tu as bien utilisé... » - 9- Prochains jeux de rôles - 10- RETOUR... & Donner les travaux - Pratiques de la semaine - La séquence de la régulation de la colère : les déclencheurs de notre colère peuvent être soit externe (une action provocante hors de notre contrôle) ou interne (nos pensées ou nos actions qui augmentent notre colère). Ils peuvent aussi être au mix des deux. Les indices sont des signes physiologiques qui démontrent notre colère comme les sourcils froncés, devenir rouge, serrer les poings, etc. Il y a des réducteurs pour réduire notre colère comme des respirations profondes, compter en ordre décroissant, images réconfortantes, **prendre du recul**. On va leur donner une phrase courte qui est utilisée comme rappel pour se calmer (p. ex wow calme les nerfs). On va leur enseigner penser à l'avance qui est de penser à toutes les conséquences possibles à leurs actions avant même d'agir. - La personne va après faire une autoévaluation donc de l'auto-récompense si elle a fait la bonne chose ou se dire que la prochaine fois je devrais faire... si elle n'a pas fait la bonne chose. - Utilisation de l'habileté sociale donc faire concorder les habiletés sociales avec le contrôle de la colère. - Le cycle des comportements colériques est d'arrêter de faire ce que l'on fait et qui met les autres en colère. - Théorie de la régulation de la colère : - Activité brise-glace - Rappel des règles - Ramasser les journaux de conflits (faire faire les modèles ABC dans les conflits) - Définir la séquence de régulation et introduire le concept de la semaine - Modeling - Identifier les situations via journaux de conflits - Jeux de rôles - Feedback (rétroaction - J'ai vu que tu as bien utilisé - Prochains jeux de rôles - Retour... et donner les prochains journaux de conflits - Étapes du raisonnement moral : - Systèmes (contribues-tu à la société) - Mutualité (faire aux autres ce que l'on souhaite recevoir) - Faveurs (je te gratte le dos et tu grattes le mien) - Pouvoir (la loi du plus fort) - Celui sur le plan moral le plus avancé va souvent tirer les autres vers les autres. - Théorie du dilemmes moraux - 1- Activité bise-glace - 2- Rappel des règles. - Atelier \#1 seulement : exercice définition du mot «morale» «valeurs» et « croyances » et la notion de «RAISONNEMENT ». - Atelier \#1 seulement : ensuite « où et comment on acquiert nos valeurs ? » famille, amis, voisinage, professeurs, école, religion, culture, médias, société, etc\... - Introduire le dilemme du jour, encourager un raisonnement mature, interroger les jeunes sur leurs idées face au dilemme et le pourquoi. - Expliquer points de vue, idées, opinions... - Utiliser membres « matures » pour questionner les arguments hédonistes. Ne pas utiliser des membres trop avancés. - Faire valoir que notre code de conduite peut varier et qu'il n'y a pas de bonnes ou mauvaises réponses. Cours 11 Changement 1 vs changement 2 - Les personnes ont des psychopathologies c'est à cause de leur environnement (souvent la famille). - Le double bind est que si on fait quelque chose alors on est pénalisé et si on fait l'inverse on sera aussi pénalisé (p. ex. si je chiale après mon enfant parce qu'il est trop sur son cellulaire, alors il fait de la musique et le parent dit à l'enfant qu'il fait trop de bruit donc l'enfant n'a plus de choix que de tomber dans la folie). - Dans les familles où il y a beaucoup de schysophrénie est à cause des dysfonctionnements des communication dans un système. - Changement de type 1 : ce qu'on voit depuis le début de la session; la perspective béhaviorale. Donc bon comportement= renforcement et mauvais comportement= extinction ou punition. Quand ce changement ne marche pas alors on va utiliser les changements de types 2 ou on punit plus sévèrement alors les gens qui voient la punition ne vont pas vouloir faire la même action que ceux qui ont été punis. - Changement de type 2 : en traitant bien un délinquant antisocial qui a commis un crime alors en le traitant bien on crée un paradoxe et ça va le faire changer de comportements. Les changements de type 2 sont fait avec des paradoxes ou du recadrage (faire voir une perspective nouvelle à la personne). Renforcer le comportement que l'on souhaite éteindre. - Parfois le problème c'est la solution, donc que le problème c'est tous les efforts que la personne met pour résoudre son problème. Comme dans une dépression la cause de la dépression est quand les autres essaient de nous remonter le moral et que c'est cette impuissance qui nous cause une dépression. Donc le problème c'est la solution mise en place. Dans un couple si on est avec quelqu'un et on le questionne beaucoup alors il va être plus porté à cacher des choses. Dans une famille, on dit que 2 parents doivent avoir les mêmes règles pour avoir un environnement stable pour l'enfant puisqu'un désaccord serait perturbant pour l'enfant. Donc les 2 parents sont toujours en conflit face aux méthodes éducatives; qu'est ce qui est le plus perturbant pour l'enfant? Les conflits sont plus perturbants pour l'enfant. - Le recadrage/changement de cadre : lorsqu'on va changer la perception d'un individu sur son problème alors celui-ci ne va plus le voir comme un problème. Donc voir une situation de façon différente. Illustrations en thérapies brèves - Faire moins de la même chose donc faire l'inverse du comportement que l'on souhaite réduire; on l'encourage en quelque sorte (p. ex. les parents s'occupent trop de la maison quand ils viennent visiter, donc on laisse la maison en bordel et quand les parents viennent visiter ils les ignorent quand ils font le ménage alors les parents trouvent qu'ils ont trop pris soin des jeunes adultes et alors ils arrêtent d'être envahissant). - Rendre explicite l'implicite par la prescription de comportements/symptômes. Prouver que l'autre à tort dans sa perception et quand il change ses idées alors on sera d'accord, mais plus la personne se fait prouver qu'elle a tort alors elle devient mécontente. Donc si on ne s'obstine pas sur alors nous n'aurons pas de conflits. C'est donc parce qu'on veut éviter le désaccord qu'on en crée un. - Annoncer au lieu de cacher (p. ex. le trac donc annoncer à l'audience que nous avons le trac alors instantanément nous avons moins de trac) - Grands effets, petites causes : les gens ont peur de faire des erreurs, donc on va leur dire de faire quelques petites erreurs délibérées à chaque jour. Il faut donc apprivoiser son ombre (toutes les choses que l'on ne se permet pas de faire p. ex. qqun de travaillant, respectueux, organisé, studieux; sa part d'ombre serait la paresse) - Possibilité sans appliquer la solution - Utiliser la résistance : quand les clients ont peu de motivation parce que leurs problèmes n'ont pas de solution selon eux. Donc le psychologue prend une position inverse à l'autre (p. ex. frère est architecte et travaille en Europe et ces collègues d'une certaine origine s'obstine souvent avec eux. Donc il va dire que ses idées sont mauvaises et donc ses collègues approuvent directement l'idée). - Allez-y doucement : surtout ne pas renforcer le client, mais peser le pour et le contre de tous ses changements. (Bon avec les personnes ostineuses; utiliser leurs obstinations pour aller dans le sens que l'on veut) - Sabotage bienveillant : enlever l'attrait d'enfreindre les règles - Faire l'inverse : préconiser à un patient de faire l'inverse de ce à quoi on s'attends Cours 12 Hérédité et apprentissage - Si on met un rat dans un labyrinthe et à la fin il doit atteindre de la nourriture alors on peut calculer sa vitesse et ceci est une façon de calculer les aptitudes cognitives. Par la suite ils ont accouplé les rats selon leur niveau d'intelligence pendant 18 générations. Les rats qui ont eu plus d'erreurs ont faits des bébés moins intelligents et les rats qui ont fait le moins d'erreurs ont fait les bébés les plus intelligents. - Cependant, il a aussi des facteurs environnementaux soit : - Environnement restreint : seul - Si on met des rats brillants dans cet environnement ils seront identiques aux rats moins brillants - Environnement normal : avec un ami - Les rats brillants surpassent de beaucoup les rats moins brillants - Environnement stimulant : Avec tout - Les rats moins brillants rejoignent presque les rats brillants - Bref, le plein potentiel est atteint plus l'environnement est stimulant - Au niveau du rappel des mots, les jumeaux identiques ont une mémoire plus identique que les jumeaux non identiques. Mais il y a beaucoup de variance dans une même famille (environ un écart-type). Les critiques sont aussi que les jumeaux sont traités de façon plus identique et ils ont un environnement similaire. - Les jumeaux identiques âgés sont plus similaires sur le plan du nombre de mots et dans la mémoire de figures abstraites. Évolution et phobies - Le stress provient de l'évolution. À cette époque, les stresseurs étaient dans des situations de vie ou de mort. Donc, les personnes qui ont survécu sont ceux qui ont des réactions au stress les plus fortes. Maintenant, les réponses à nos stresseurs sont inadaptées. - Le modèle du stress CINÉ nous provient de Sonia Lupien. C'est donc quand quelque chose pourrait impacter l'une ou plusieurs des facettes. Pour diminuer les stress, on va essayer de réduire la variable nouveauté et on va donner une illusion de contrôle puisque même une illusion de contrôle pour aider à diminuer le stress. Donc quand on est en face d'un stresseur on peut se faire un plan et ce plan va nous aider à réduire notre stress. Pour la facette imprévue alors on peut demander à notre environnement de faire attention à l'imprévisible. Les gens sont habituellement soit stressé dans contrôle et égo ou imprévisible et nouveau. - Contrôle - Imprévisible - Nouveau - Égo - Dans les phobies, il y a le concept de préparation biologique. Il y a eu une acquisition pendant l'évolution de phobies qui auraient eu une utilité pour la survie comme : - Requins - Serpents - Araignées - Noyade - Etc. - Dans le concept de préparation biologique alors, il y a des phobies qui sont plus faciles à conditionner que d'autres. - On serait prédisposé à s'attacher à une texture de la peau qui ressemble à celle de la mère ou à des objets qui amène du réconfort. Donc quand on a peur, on va se réconforter à quelque chose qui amène du réconfort. Évolution et anorexie - L'anorexie à survie dans l'évolution parce qu'on y trouve une activité physique intense et une perte de poids. L'une des théories qui explique ça, est que dans nos ancêtres, il y aurait un avantage à parcourir des grandes distances pour trouver de la nourriture même en période de famine. Apprentissage et criminologie - La prédiction de l'activité délictueuse se fait avec plusieurs facettes : - Les cadres - Conditions sociales (manque de cadre d'un adulte) - Conditions biologiques (p. ex. autorégulation) - Les liens - Attachement aux personnes (famille, puis professeur, etc.) - Investissement dans les activités conventionnelles (école loisirs) - Engagement envers les institutions - Donc si le jeune à un bon style d'attachement envers ses parents, alors il sera en clin de reproduire ce style d'attachement avec els professeurs, l'école, les loisirs et finalement dans les institutions (travail) - L'allocentrisme (inverse de l'égocentrisme) - Mouvement vers les autre vs égocentrisme - Exposition et influences d'opportunité déviantes - Par la télévision, les pairs, le taux de criminalité environnement - Les loisirs (flâneries, télévision) - Contraintes sociales - Formelles (réaction de la société, loi) - Informelles (réaction de la famille ou des amis, approbation ou désapprobation de la famille) - Externe (initiée par les autres, se faire arrêter) - Interne (adhésion aux normes, se sentir coupable) - La délinquance est un équilibre entre la régulation individuelle et la régulation externe. C'est donc grâce aux parents souvent que des jeunes à risque ne tombent pas dans la délinquance - Les plus jeunes, nouvelles cohortes vivent plus d'anxiété, cependant puisque les familles sont moins nombreuses alors la régulation externe est suffisante. - Il y aurait une période critique pour l'apprentissage des règles morales dans l'enfance. - Voie mésocorticale : voie de la dopamine qui part des régions inférieures du cerveau et qui passe dans le cortex. Cette voie nous aide réguler nos impulsions et à faire des décisions selon le lobe frontal. - Lorsqu'on prend une décision alors c'est notre lobe préfrontal qui fait le résumé des conséquences que nous avons eu dans le passé quand nous prenions des décisions similaires. Alors, les personnes qui ont des lésions au lobe préfrontal vont refaire les mêmes erreurs. En prenant une décision il y a une conductance galvanique ce qui induit que la personne pense à toutes les conséquences passées qu'elle a eu avec une action similaire. - Ce qu'on peut faire pour les personnes qui ne sont pas sensible aux conséquences comme les TDAH alors on doit se concentrer sur la fréquence des punitions et non sur l'intensité. Donc souvent, mais pas sévèrement. Cours 13 Histoire - 2 traditions majeures : - Partir de l'expérience très concrète et s'il y a lieu je vais réfléchir à la théorie derrière ça pour la généraliser. - Modèle scientifique de l'université : enseignant très théorique. - Pendant la 2^e^ guerre mondiale, il y a eu un besoin de créer des armes plus meurtrières donc les alliés ont fait des investissements en recherche pour développer les armes et cela à mené à la victoire des alliés. Donc la société devrait investir dans la recherche et celle-ci devrait aider à améliorer la société. - Dans les années 50-60 il y a une remise en question des universités, car les soviétiques sont les premiers à avoir eu un satellite dans l'espace. Le reproche est souvent que je n'étais pas préparé à... (p. ex. dans la vie de tous les jours un psychologue passe le plus gros de son temps à faire de l'écoute active, reformulation, création d'alliance thérapeutique, mais nous n'avons aucun cours sur ce sujets). - Création de la pratique réflexive pour augmenter l'efficacité dans différents domaines. Pratique réflexive - Donc apprendre dans une situation concrète au lieu d'apprendre des savoirs très théoriques. Donc on apprend beaucoup en le faisant et c'est par l'expérience qu'on apprend le mieux et par l'essai et erreur des professionnels. - La pratique réflexive se fait sur l'action soit dans l'action ou après coup. - Le but est de rendre l'action plus consciente en comparant la théorie professée et la théorie d'usage, i.e. ce que je pense que je fais vs ce que je fais réellement - On regarde donc la théorie professée/théorie de référence vs théorie d'usage. Donc faisons-nous ce que nous prétendons que nous voulons faire - Il arrive souvent que la théorie professée soit différente que la théorie d'usage. - Modèle de la simple boucle : j'ai un objectif et quels moyens je prends pour le faire (est-ce que mon moyen me permet d'atteindre mon objectif) - Modèle de la double boucle : réfléchir sur les moyens (est-ce que c'est légitime ou éthique d'utiliser ces moyens-là). - Test personnel d'efficacité. Quel effet mon moyen donne au client? - Erreur technique - Mauvais moyen utilisé - Erreur de visée - Écart entre l'effet de différents moyens - Erreur d'aspiration - Besoin personnel de l'intervenant - On peut être dans le vert, jaune ou rouge. Si on est dans le vert tout va bien et on continue. Si on est dans le jaune alors on peut questionner le client sur sa résistance, valider notre impression. Si on est en rouge alors on peut aller creuser sa résistance. Si on frappe 3 codes rouges consécutifs alors on endommage le lien avec le client (il y a une impasse) que ce soit 3 fois la même méthode ou 3 méthodes différentes, mais 3 fois la même chose est pire. Ce qu'on peut faire est de questionner sur les causes de la résistance. Le thérapeute peut aussi se questionner sur si ce qu'il vise est trop élevé pour le client (erreur de visée). Le thérapeute peut aussi s'autoréguler sur son moyen (erreur de technique). Finalement, le thérapeute peut avoir un besoin qui l'empêche de s'autoréguler (erreur d'aspiration) (p. ex. vouloir avoir trop d'empathie). Examen - Comportement sexuel, Palo Alto, limites de l'apprentissage, ART et pratiques réflexives - 2 questions par rapport aux lectures - Révision vendredi pm (13h30 à 14h30) - Examen pratique jeudi matin 11h

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