Summary

This document provides an introduction to neurophysiology. It covers the structure of the nervous system, including the central nervous system (brain and spinal cord), and peripheral nervous system. The document also includes discussions of important neurotransmitters and how the nervous system works. This document is aimed at undergraduate level students.

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Neurophysiologie : Introduction : La structure du système nerveux : Système moteur = mouvement - muscle Système sensitif = le touché Système sensoriel = les 5 sens Système nerveux central = Cerveau + Moelle épinière C...

Neurophysiologie : Introduction : La structure du système nerveux : Système moteur = mouvement - muscle Système sensitif = le touché Système sensoriel = les 5 sens Système nerveux central = Cerveau + Moelle épinière Concentration des corps cellulaires - activité motrice - sensitive (le touché) et sensorielle (les 5 sens) On retrouve les cellules oligodendrocyte formant la myéline (substance blanche facilitant la propagation de l'information Le cerveau est réparti en 2 hémisphères : On a l'hémisphère gauche et l'hémisphère droit. L'hémisphère gauche a un rôle dominant du fait d'attribuer la parole ainsi que de la capacité de contrôler la moitié corporelle droite. L'hémisphère droit quant à lui contrôle la moitié corporelle gauche. 1 Chaque hémisphère est divisé en 4 zone : lobe frontal ( langage-mémoire-prise de décision- raisonnement-mouvement) - lobe temporal ( audition- odorat - goût) - occipital ( le visuel ) et pariétal ( intégration des informations sensorielles ) N.B: Poids du cerveau : entre 1200 et 1400 grammes / pas de corrélation entre poids et cognition 2 Système nerveux périphérique : neurones/cellules nerveuses 3 Cellule nerveuse : noyau - cytoplasme -membrane plasmique - prolongements unique = axone - prolongements multiple = Dendrite Au niveau du système périphérique on retrouve aussi la myéline substance blanche produite par les cellules de Schwann facilitant la propagation de l'information. On repère notamment la substance grise au niveau du corps cellulaire Transmission du message nerveux : Les cellules nerveuses sont qualifiées d'excitables car elles sont capables de générer un courant électrique permettant le flux d'information. S'il y a un trouble on parle de cellules inexcitables on parle de cellules inexcitables. Le potentiel de repos : Le neurone est excitable mais au repos et le potentiel de repos est maintenu par la différence entre le milieu extracellulaire (à l'extérieur du neurone) constitué de sodium qui est positif et le milieu intracellulaire (à l'intérieur du neurone) constitué de potassium qui est négatif. 4 Lorsqu'il y a excitation ou bien stimulation de la cellule nerveuse les canaux de sodium et de potassium s'ouvrent. Il y a l'entrée du sodium dans le neurone (intracellulaire) et la sortie du potassium (extracellulaire). Par conséquent le milieu intracellulaire devient positif et le milieu extracellulaire devient négatif (phase de dépolarisation) Loi de tout et de rien= seuil lorsqu'on excite le neurone soit le potentiel électrochimique de membrane (la différence des charges électriques entre le milieu intracellulaire est extracellulaire) atteint un certain seuil soit de 40 mv, il s'excite et donc potentiel d'action ou bien il n'atteint pas ce seuil et il n'y a pas de potentiel d' ti 5 Lors de la dépolarisation, le message électrique va se propager le long de l'axone et vers la fin de l'axone les canaux calcium vont s'ouvrir et il va y avoir l'entrée du calcium dans le neurone présynaptique et les vésicules vont s'approcher de la membrane - s'éclater et libérer les neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs passent dans la synapse (milieu chimique) et ensuite vont se positionner sur les récepteurs de la membrane du neurone post-synaptique ( 2ème neurone ). Lorsque l'intensité du courant électrique aura atteint son apogée elle va baisser (hyperpolarisation) à une amplitude inférieure que l'amplitude initiale. L'amplitude initiale étant de 70 mv on constate que l'hyperpolarisation a lieu lorsque le courant électrique a une tension inférieur à 70 mv. 6 I) Neurobiologie Les Neurotransmetteurs : Définition : Ce sont des protéines qui se positionnent sur les récepteurs de la membrane post synaptique. Du fait de cette excitation cela va à nouveau stimuler la cellule nerveuse suivante. Si les neuromédiateurs subissent un dysfonctionnement cela abouti à des pathologie psychiatriques ou neuropsychiatriques. Le dysfonctionnement peut être inné (maladies héréditaires comme la dépression génétique) ou bien acquis (traumatisme crânien) 1) Acétylcholine : On en parle pour la première fois en 1926. Il est impliqué dans le système nerveux périphérique et central (moelle épinière- cerveau- substance grise - lobes frontaux - hippocampe responsable de la fonction mnésique-bulbe olfactif - cortex cingulaire (vie affective) - thalamus - hypothalamus). L'acétyltransférase est une enzyme responsable de la synthèse de l'acétylcholine. L'acétylcholinestérase quant à elle est une protéine située au niveau de a neurone post synaptique ayant une fonction inhibitrice, elle détruit l'acétylcholine. Celle- ci une fois me2tabolisée elle va se retrouver dans la fente synaptique pour être resynthétisé de nouveau. 2)Glutamate : C'est un neuromédiateur agissant au niveau du système nerveux central. Il a un impact sur le système limbique qui se charge de la fonction émotionnelle, comportementale et neurovégétative. C'est un excitateur. En temps normal, il y a un équilibre entre neuromédiateur 7 système nerveux cœur vaisseau poumon systèmes glandes glande parotide glande sudoripare digestifs salivaires -activité motrice -baisse de la - baisse de la Contraction Augmentation du Quand une Libération de la Libère de la sueur par - mémoire fréquence pression artérielle des tonus et de la personne a des salive Et pour - apprentissage cardiaque - dilatation bronches contraction des problèmes de /mâchouillement Les pathologies -joue un rôle (bradycardie) Ex : timidité muscles sécheresses on / d'hyper transpiration important au - baisse de la force /visage rouge prescrit des Alimentation on donne niveau cardiaque = traitement Un traitement neurobiologique Le risque de acétylcholine Anti-acétylcholine (Alzheimer- perdre pour permettre (molécule toxine parkinson) connaissance les larmes botulique) - assure la jonction Effets secondaires : neuromusculaire = amimie (inexpression contraction du visage excitateur et inhibiteur (gaba ). Néanmoins, lors d'un traumatisme crânien, il y a une libération excessive de neuromédiateurs excitateurs et cela provoque une crise épileptique. 3)Le gaba : L'acide gamma- aminobutyrique est un neuromédiateur inhibiteur est le plus présent dans la structure cérébrale, au niveau de la moelle épinière, du cerveau. Si on a un déficit au niveau du gaba, on a une augmentation relative du glutamate provoquant une épilepsie. À l'opposé, on a des médicaments qui favorisent la transmission du gaba comme traitement plus on donne un médicament qui favorise cette transmission. (Xanax - benzodiazépine - valium) 4)Dopamine : Les neurones dopaminergique au nombre de quelques millions baignent dans un cerveau qui possède plus de 100 milliards de neurones. La dopamine se retrouve dans la mésencéphale (cerveau moyen), dans les corps cellulaires qui se concentrent au niveau du noyau Niger, le lobe frontal, le système limbique. Il y a un prolongement vers la région motrice. 8 A) La dopamine joue un rôle dans plusieurs fonctions : -Thermorégulation : Les systèmes au niveau du cerveau ayant pour but de garder une température corporelle de 37 degrés - Le comportement alimentaire : faim et soif - motricité : harmonisation des mouvements - L'éveil - Cognition : dans l'attention, dans la mémoire, intellect, connaissance - Humeur B) Dysfonctionnement au niveau de la dopamine : C'est l'hyperactivité sur le plan neurobiologique. Il s'agit d'une sécrétion exagérée au niveau des fentes synaptiques. Cette hyperactivité est générée par une hypersensibilité des récepteurs à la dopamine mais cette quantité libérée dans la fente synaptique au lieu de provoquer une réponse R elle est multipliée par 10. Manifestation accès bouffé anorexie ADHD Dyston État addiction maladie de productive de maniaque délirante mentale ie dépressif Parkinson la schizophrénie 9 - état - Une Une Cela touche la Sentiment jeux d'argent destruction psychotique changeme personne personne qui les enfants partie de tristesse- - de jeux des - état délirant nt de peut être ne mange hyperactifs du perte de goût vidéos - neurones - agitation l'humeur parfaitement pas et qui se souffrant de corps - hypo addiction dopaminergi - hallucination - parler normale. voit énorme. déficit n'effect dopamine aux drogues que ( solution : sans arrêt Des fois un Solution : attentionnel ue pas Solution : causé par problème de traitement - traitement traitement Solution : le rôle traitement une hyper motricité- antidopaminerg hyperactiv dopaminergi anti- traitement à ou dopaminergi dopamine troubles ique ité que peut dopaminergi base l'action que Solution : cognitifs ) (physique - engendrer que d'amphéta adéqua traitement Solution : mentale - des mine te anti- traitement sexuelle) bouffés dopaminergi dopaminergi - ne dors délirantes que que pas mais la plus solution : part du traitement temps c'est neurolepti le résultat de que pour la freiner consommati l'hyperacti on de vité de la stupéfiants dopamine tel que le + mood cannabis. stabiliser pour gérer l'humeur 5) sérotonine : Impliqué dans la dépression, la sérotonine se situe dans l'hypothalamus (structure qui contrôle notre fonction endocrinienne et neurovégétative- système limbique). La sérotonine joue un rôle dans la prise alimentaire, dans la capacité d'apprentissage, dans le rôle 10 dans notre comportement sexuel, dans l'endormissement, dans l'hygiène de vie La sérotonine a un rôle inhibiteur sur la prise alimentaire et favorise la perte de poids. Au niveau de la moelle épinière le neurotransmetteur a un rôle inhibiteur sur la transmission de la douleur. La dépression est conséquente d'un déficit de la sérotonine et les idées suicidaires peuvent surgir. - impliqué dans les troubles anxieux : La phobie sociale et les phobies spécifiques - anxiété générale - OCD - ESPT problème au niveau de la transmission de la sérotonine. - Sur le plan neurobiologique = hyperréactivité face à une situation de stress et ces troubles anxieux on va les traiter par les médicaments pour élever le niveau de sérotonine. Dans l'anxiété généralisé la réponse est exagérée. 6) Noradrénaline : Impliquée dans les attaques de paniques - Le neurone noradrénergique dans un noyau locus coeruleus concentrant le corps cellulaire dans le tronc cérébral et au niveau du, de l'hippocampe (mémoire). Ce noyau envoie des axones vers l'ensemble du cortex cérébrale, 11 vers le thalamus, l'hypothalamus, amygdale (fait partie du système limbique, implication dans l'émotion, le comportement) La noradrénaline favorise l'attention et l'éveil et c'est pour cela qu'une personne face à un danger est hyper réveillée et donc il y a une décharge d'adrénaline. Il est activé par des stimuli sensoriels variés mais qui ont comme caractéristiques communes une modification soudaine de l'environnement externe. ex: La douleur : décharge de l'adrénaline ( éveil comportementale ) Le froid : éveillé Le bruit : Quand on dort stimulation sonore L'adrénaline est responsable de l'activité comportementale végétative : ex: envie de dormir après avoir manger Une libération excessive d'adrénaline peut avoir comme conséquence une anxiété, un sentiment de tremblement, une tachycardie, des réactions agressives Les causes : Les produits stupéfiants vont avoir une majoration de l'activité de la noradrénaline. Il y a la caféine et thé qui renforcent l'intensité de ce neuromédiateur. La noradrénaline joue un rôle dans la dépression et il semble que lors d'une baisse de la noradrénaline on peut faire une dépression qui est en rapport avec un déficit au niveau de la noradrénaline. Les médicaments antidépresseurs renforcent l'activité sérotoninergique et noardrenalinergique. 7) Histamine : Ce neurotransmetteur se situe au niveau de l'hypothalamus. Le neurone histaminergique envoie des projections vers le cortex cérébral. Il a un rôle modulateur des activités comme le métabolisme énergétique et un rôle modulateur sur l'état d'éveil. Un 12 traitement antiallergique/histamine on peut avoir une somnolence et une prise alimentaire (molécule stimulant l'appétit). II ‐ Les Lobes (anatomie fonctionnelle du cerveau) : Schémas page 9 : E = vue externe, sous la boite crânienne (os) F = vue interne, si on coupe en deux. 1) Lobe pariétal : Chez l’Homme, c’est une structure très développée à l’échelle phylogénétique, donc de l’évolution de l’espèce. Chez un singe, le macaque, la surface du lobe est de 7,5 cm2. Chez l’homme elle est d’à peu près 150 cm2. Le lobe pariétal est délimité par une scissure appelée scissure de Rolando ; en arrière il est limité par le sillon pariéto‐occipital ; la limite inférieure est délimitée par la scissure sylvsienne. Le lobe pariétal gauche est responsable de l’hémicorps droit et inversement. Sur le plan fonctionnel, on divise ce lobe en 3 parties : 1. Air primaire de projection de la sensibilité élémentaire : les sens, le touché, les température … Quand on sent quelque chose par exemple, un neurone passe du système nerveux périphérique, traverse la moelle épinière et enfin arrive au thalamus, puis à la région pariétale, qui traite l’information sensorielle, qui est ensuite comparée à notre vécu, pour savoir si la sensation est agréable ou pas. Dysfonctionnement : troubles sensitifs élémentaires, comme la paresthésie (impression) ou une anesthésie. NB : Lésion au niveau gauche, fourmillement dans la partie droite. 2. Air secondaire d’intégration sensorielle unimodale. 13 Dysfonctionnement : Déficits an comme l’astéréognosie, ou l’anomie tactile (les gens n’arrivent pas à reconnaitre les objets par le touché). 3. Air tertiaire d’intégration sensorielle plurimodal. Dysfonctionnement : Déficits dans plusieurs modalités sensitivo‐sensorielles, ainsi que des troubles des fonctions symboliques. o Négligence spatiale unilatérale : Impossibilité de décrire verbalement, de réagir ou de localiser des stimuli du côté contre latéral au lobe ou il y a la lésion. Trouble de perception d’un hémi‐espace (moitié). o Apraxie : Déficit caractérisé par l’incapacité d’exécuter ou d’effectuer volontairement certains mouvements. Et pourtant pas de troubles des muscles, de la sensibilité, de la coordination, et il y a une compréhension du message, mais malgré tout on n’arrive pas à exécuter certains mouvements. Il en existe plusieurs types : Apraxie idéatoire : La personne a perdu le concept de la nature de l’acte a exécuté. Il n’y a plus d’acquisition. Apraxie idéomotrice : La personne est incapable d’agencer l’un après l’autre les différents temps du mouvement pour exécuter l’acte en cause. Le concept est pourtant présent ici. C’est l’ordre des actions (ouvrir le frigo, prendre la bouteille…). Apraxie constructive : Incapacité de manipuler des objets dans l’espace à partir des formes composantes comme des constructions en dimension verticale, horizontale, dans les trois plans de l’espace, ou incapable de copier un dessin par exemple. On le voit dans la maladie d’Alzheimer. Apraxie de l’habillage : on ne peut s’habiller, on a des difficultés à orienter les vêtements vers l’organisme. Aussi très présente dans la maladie d’Alzheimer. o Les troubles du langage la majorité du temps dans la partie gauche (dominante). Le malade n’arrive pas à trouver ses mots. Les différents types : Anomie : le malade est incapable de nommer un objet bien qu’il sache ce qu’est l’objet et qu’elle est son utilité. Alexie : le malade ne peut plus lire. A l’inverse de la dyslexie, que l’on peut corriger. Agraphie : la malade ne peut plus écrire. A l’inverse de la dysgraphie, qui est corrigeable. Parfois moins sévère, ils peuvent copier, mais pas écrire d’eux même. 2) Lobe frontal : Schéma E : partie orange, lobe frontal. Partie frontale, donc devant. Occupe à peu près le tiers la surface corticale. On peut le diviser en trois parties : 1. Cortex moteur : responsable de la motricité. Trois subdivisions : L’aire pré motrice L’aire motrice primaire L’aire motrice supplémentaire… 2. Cortex cingulaire : se trouve au niveau de la surface interne du lobe et fait partie du système limbique, donc contrôle la vie affective. 14 3. Cortex préfrontal : se trouve sur la face externe de la partie antérieure du lobe frontal et déborde sur la face interne. Toutes les études neurophysiologiques et neuropsychologiques montrent que ce cortex préfrontal n’est pas le siège d’une ou plusieurs fonctions particulières, mais il semble que chez l’homme, tout traitement structure de n’importe quelle information, quelle que soit sa nature, implique la participation automatique d’une ou de plusieurs régions de ce cortex préfrontal. Ce cortex est aussi impliqué dans l’organisation de la pensée abstraite. Ce cortex préfrontal a les fonctions les plus élaborées : o Expression de la personnalité et adéquation au monde extérieur au niveau social. o Fonctions intellectuelles et cognitives qui font la différence entre l’homme et l’animal. Il est responsable de l’attention par exemple. Ex : Le déficit de l’attention peut venir de ce lobe. Attention = accomplir une tache, et inhiber les autres activités. Les enfants ayant un déficit attentionnel ont du mal à inhiber le reste des taches. o Mémoire de travail (donc de la vie de tous les jours), mais pas de rôle dans l’apprentissage. o Flexibilité mentale, soit la capacité d’adapter ses choix aux contingences. o Résolution des problèmes : toute résolution de problème requiert la concentration, l’analyse des données du problème, l’établissement d’une stratégie, l’exécution contrôle de ce programme, l’évaluation des résultats. Tout ça, c’est la responsabilité du lobe préfrontal. o Critique, jugement. o Contrôle oculomoteur, mouvements des yeux, qui permettent de suivre un mouvement, ou de fixer quelque chose est d’avoir une vision nette, et d’avoir un regard stable quand la tête bouge. En cas d’une lésion (artère bouchée qui empêche l’irrigation) qui touche une région du lobe frontal : - Troubles de la motricité. Si la lésion touche le cortex moteur → paralysie → hémiplégie (du côté controlatéral). - Troubles de la réalisation gestuelle comme par exemple : o Apraxie (d’origine frontale) : le fameux « grasping reflex » est une petite apraxie. Le patient saisit tous les objets qui lui sont présentés et il ne va plus les lâcher même si on le lui demande. o Apraxie bucco‐linguo‐faciale : c’est l’incapacité à exécuter des mouvements volontaires alors que les mouvements d’ordre automatique sont conservés (dissociation entre tout ce qui est automatique et tout ce qui est volontaire). o Troubles de la régulation de l’activité motrice (surtout quand la lésion touche l’aire motrice supplémentaire) : perte de la rapidité du mouvement, de la finesse d’exécution, une tendance à l’inertie, perte de l’initiative, difficulté de passer d’un programme à un autre (apragmatisme) ainsi que et des persévérations vont apparaître (répétitions). Ex : quelqu’un qui est capable de bouger la main mais qui peut la garder figée pendant longtemps sans être capable de prendre l’initiative de la baisser. 15 - Troubles de l’oculomotricité qui se traduisent par une réduction, voire disparition, de la motricité volontaire dans le regard horizontal ou vertical. On peut avoir un regard fixe, ou une paralysie d’un et des deux yeux. - Trouble des fonctions cognitives ou supérieures ou intellectuelles, troubles du langage, de la parole (si la lésion touche l’aire motrice supplémentaire) manifesté par un mutisme total suivi d’une période de réduction importante du langage spontané. NB : À différencier des aphasies : o Aphasie motrice (de Broca) : les gens n’arrivent plus à s’exprimer, et mettre des mots, bien qu’ils comprennent. o Aphasie de compréhension, sensitive, sensorielle (de Wernicke) : les gens n’arrivent plus à comprendre. Ils peuvent parler, mais c’est inintelligible. Mais il n’y a pas de trouble articulatoire ni de trouble grammatical et la compréhension est correcte. - Troubles mnésiques : on note en cas de lésion du lobe frontal une désorganisation de la mémoire. Cette désorganisation de la mémoire ne va pas altérer le stockage mnésique mais va altérer la programmation de contrôle attentionnel, la motivation et la vérification des activités. Le stock de la mémoire est intact mais on ne sait pas où aller chercher les données. - Troubles de la personnalité : o Pseudo dépression : si une personne développe une tumeur au niveau de la face externe du lobe frontal, cette personne va perdre le sens de l’initiative, elle va développer un désintérêt à ce qui se passe autour d’elle, elle devient apathique, fonctionne au ralenti… ce sont des symptômes de dépression sans le vécu dépressif, pas de sentiment de culpabilité propre au vrai dépressif ; et c’est d’ailleurs ce qui va attirer l’attention sur la tumeur. La personne est neutre, pas triste, et n’est pas anxieuse. o À l’inverse, si la tumeur du lobe frontal se développe au niveau de la région médio‐basale, on va noter une euphorie, une jovialité, une irritabilité disproportionnée, des conduites impulsives avec une désinhibition des conduites sociales (plus de contrôle sur les actes). - Troubles du comportement sexuel : o Si les malades sont porteurs d’une lésion de la face externe du lobe frontal, on va noter un désintérêt sexuel. o À l’inverse, si on est dans le cadre d’une lésion basale ou médio basale, on va noter un comportement sexuel exagéré qui relève le plus souvent d’une désinhibition sociale et se limite à des remarques verbales, des attouchements sans désir ni réalisation complète. 3) Lobe temporal : Trois subdivisions : 1. La zone inféro temporale du néocortex et qui contient les aires d’intégration visuelle. 2. La zone latérale du néocortex qui comprend la région auditive primaire et les aires associatives auditives qui interviennent de l’hémisphère gauche au niveau du langage. 16 3. La zone médio basale qui constitue la majeure partie du système limbique appelé « rhinencéphale ». Cette zone énorme correspond à plusieurs systèmes anatomo‐fonctionnels : o Premièrement on y trouve les aires olfactives primaires (primaire = traitement de l’information à son état brut) et les aires olfactives secondaires associatives (secondaire = comparaison de l’information traitée au « stock » du vécu). o Deuxièmement il y a une structure amygdale ou région amygdalienne qui se trouve en profondeur du lobe temporal, et qui constitue un carrefour entre lui et le cortex fronto‐cingulaire. Ce noyau amygdalien va établir des liens étroits avec l’hypothalamus, avec les aires olfactives primaires et avec l’hippocampe, ce qui explique la relation privilégiée qui existe entre l’émotion, l’olfaction et la mémoire. o Troisièmement il y a l’hippocampe qui fait partie du « circuit de » responsable de la mémoire. En cas de lésion du lobe temporal : 1. Il peut y avoir des perturbations sensorielles : o Des troubles olfactifs (de la reconnaissance immédiate des odeurs, de la discrimination des odeurs), des hallucinations olfactives (odeur indéfinissable, désagréable qui n’existe pas en réalité) qui peuvent susciter des crises épileptiques focalisées sur ces régions. NB : Il faut aussi se méfier de l’anosmie (perte de l’olfaction, à cause d’une section du nerf qui véhicule l’information, et non du traitement du lobe temporal). Mais l’anosmie, lorsqu’elle est réversible, n’est pas forcément due à cela. On peut avoir une anosmie à cause d’un rhume. Hypo‐osmie (perte modérée de l’olfaction) v/s Hyperosmie (innée souvent). o Des troubles auditifs, troubles de la perception acoustique, atypie, assourdissement, déformation et illusion de bruits. NB : S’il y a une crise épileptique focale, on peut avoir des hallucinations auditives élémentaires (sifflements) ou plus complexes (paroles ou musiques) dont le contenu émotionnel et mnésique est variable. o Des troubles visuels, visions ou hallucinations qui sont des scènes qui occupent le champ visuel et qui persistent malgré le mouvement oculaire et peuvent s’accompagner d’hallucinations auditives dans un contexte d’angoisse et de reviviscence du passé. 2. Il peut y avoir des perturbations viscérales et végétatives, surtout si la lésion touche l’amygdale. L’exemple classique de perturbations végétatives est la crise épileptique (hyper salivation, pâleur, rougeur, sensations gastriques anormales, sudation anormale) parce que l’amygdale est le siège des fibres nerveuses qui arrivent des viscères. 3. Il peut y avoir des troubles de la vigilance et de l’attention avec une fixité du regard et confusion mentale (une désorientation spatio‐temporelle), une incohérence de la pensée, une logorrhée ainsi que des troubles émotionnels et comportementaux. Le lobe temporal joue un rôle important dans l’élaboration des émotions et de leurs expressions. 4. Il peut y avoir des crises épileptiques qui se manifestent par une gamme de sentiments comme l’angoisse ou l’anxiété. 17 NB : Il y a eu plusieurs expériences qui ont montré que si on stimule le noyau, l’homme ou l’animal réagit par une colère explosive, une rage. Et cette région a été l’une des cibles de la psychochirurgie dans le traitement de l’agressivité pathologique. Aujourd’hui on ne fait plus ça. Il y a des crises d’épilepsies qui prennent naissance au niveau médio‐basal : si c’est à droite, la personne retrouve des sensations érotiques qui vont même jusqu’à l’orgasme qu’on appelle « orgasme critique ». C’est une décharge neuronale au niveau médio‐basal à droite. Ces sensations sont associées à des hallucinations olfactives et même des mouvements automatiques et avec déshabillage. C’est d’origine épileptique. 5. Il y a des situations où on peut voir une lésion qui touche les deux lobes temporaux : on a retrouvé chez ces personnes des automatismes oraux alimentaires qui les poussaient à tout mettre en bouche, même les objets indigestes et dangereux ainsi qu’un comportement sexuel anormal, des avances verbales, des gestes déplacés, des troubles de la mémoire avec un déficit mnésique et qui est aggravé par la distractibilité de la personne qui réagit à tout stimulus visuel, il ne peut plus stocker les informations. On faisait une chirurgie appelée « lobectomie bitemporale » dans les années 50. Il y a aujourd’hui des pathologies médicales qui vont mimer cette lobectomie bitemporale pour une maladie appelée « l’encéphalite herpétique » (l’herpès touche les lobes temporaux et aboutit à une nécrose, et donc une mort des lobes temporaux). Il y a aussi chez le singe, en rapport avec la lobectomie bitemporale le syndrome de Klüver‐Bucy. C’est une tendance orale qui le pousse à examiner tous les objets par bouche. De plus il y a perte de la réaction de peur et hypersexualité. Ce syndrome est expliqué par une déconnexion entre le système sensoriel et le système limbique. La régulation des conduites instinctives demande la perception des stimuli extroceptifs appropriés et la reconnaissance de leur signification émotionnelle par les structures limbiques adéquates. N’importe quelle information sensorielle va être traitée d’abord au niveau du lobe y référant et ensuite va être diffusée vers le système limbique (ex : sentir un parfum, info olfactive traitée par le lobe temporal puis diffusée pour donner une réaction de plaisir ou de déplaisir…) En cas de déconnexion entre le système limbique et le cortex sensoriel, les lésions qui touchent les deux lobes temporaux vont altérer les processus de sélection des informations pertinentes, d’où un choix inadapté que vont faire les personnes dans les sphères alimentaires et sexuelles. Il existe sur le plan cérébral une asymétrie fonctionnelle entre les deux hémisphères. Il existe une zone du lobe temporale, la blanum, qui est plus large au niveau de l’hémisphère gauche responsable du langage. NB : Chez le droitier, c’est l’hémisphère gauche qui régit le langage et la parole (98%). La mémoire est stockée dans les deux hémisphères mais certains aspects siègent d’une façon préférentielle d’un côté comme par exemple la mémoire verbale qui, à court terme, siège préférentiellement au niveau de l’hémisphère gauche. La mémoire topographique, la mémoire des visages (physionomie) et la mémoire des mélodies siègent du côté droit. 4) Lobe occipital : 18 C’est le lobe de la vision. Si on arrive à voir, à distinguer des images, c’est grâce à ce lobe. Il occupe le pôle postérieur de l’hémisphère (droit/gauche).c En cas de lésion on peut avoir des troubles de la vision : 1. Déficit ou amputation du champ visuel (l’œil reste intact, pas de cécité). 2. Hémianopsie latérale homonyme : déficit d’un hémichamp visuel. 3. Scotome hémianopsique : déficits en îlots ; trous noirs dans chaque hémichamp. 4. En cas de lésion traumatique avec choc au niveau du lobe occipital, on peut avoir une perte de la vision centrale avec conservation (floue) de la vision périphérique ; cas de blessés par balles. 5. Phénomène de Riddoch : dissociation de la perception des formes et du mouvement. On ne voit plus les objets fixes mais seulement les objets mobiles. Généralement chez les blessés de guerre. 6. Cécité corticale : C’est la perte totale de vision en rapport avec une lésion des deux lobes corticaux. Elle s’installe brutalement en cas d’accident vasculaire. Cette cécité corticale se distingue de la cécité périphérique par l’intégrité du globe oculaire. En cas de cécité corticale, il y a toujours possibilité de récupération. Les malades redeviennent assez vite capables de distinguer les variations d’éclairage ambiant (jour / nuit / soleil / silhouette). Chez ces personnes, l’imagerie visuelle, notamment celle du rêve et les représentations topographiques sont conservés. Il y a 3 sortes de troubles fréquemment associés à la cécité corticale : o Hallucinations visuelles, qui sont habituellement des hallucinations élémentaires. o Troubles mnésiques qui vont affecter la mémoire de fixation et qui vont s’accompagner de confrontations. o Anosognosie qui est un refus de reconnaître la perte de la vision. 7. Déficits spécialisés des fonctions visuelles : o Achromatopsie (qui peut intéresser l’ensemble du champ visuel ou un seul hémisphère) : On ne perçoit plus la couleur des objets. Les malades n’ont aucune difficulté à reconnaître les objets. o Prosopagnosie : Incapacité à reconnaître les personnes y compris celles de l’entourage proche en se basant uniquement sur la vision. D’autres indices permettent de les reconnaître (s’ils parlent par exemple). o Hallucinations visuelles élémentaires ou complexes (points, cercles, personnes ou scènes animées…) o Métamorphopsies : Modifications de la vision de la forme, taille, ou nombre d’objets, illusion de grossissement, de rapetissement, de rapprochement ou d’éloignement des personnes ou des objets. Systeme limbique: -Forme de beaucoup de structures présentent dans le cerveau, et chacune possèdent un rôle important au niveau des émotions -Les structures les plus importantes de ce système symbolique -HIPPOPOTAME AVEC UN CHAPEAU WITH A HAT H: HYPOTHALAMUS → Rôle important dans le système limbique. Il règle le système nerveux vegetatif: il contrôle le système endocrinien 19 A: AMYGDALE →c’est le centre d’agression. Quand on le stimule on peut avoir des sentiments d’angoisse, de violence de peur et d'anxiété. Et l'expérience sur le chat, si on stimule la partie interne du noyau amygdalien: comportement agressif, pulsions sexuelles, et favorisation de l’instinct alimentaire. Il y a une hyperphagie, une hyper excitabilité et un mouvement automatique de léchage et de mastication. Si on stimule la partie externe, on aura des sentiments inverses. On a stimulé le noyau amygdalien chez l’homme, et on a eu les mêmes symptômes. STIMULATION Mais si on détruit les noyaux amygdaliens, il y aura une indifférence totale et une perte d'émotions. On peut avoir une lobectomie bitemporale, on aura les symptômes de KLÜVER-BUCY, utiliser la bouche pour examiner les objets, de l'hypersexualité, la perte du sentiment de peur. DESTRUCTION T: THALAMUS → Sensitif: 5 sens, arrivent au thalamus. MAIS LE PLUS IMPORTANT EST L’APPAREIL OLFACTIF. Il est constitué d’epithelium, ce dernier est composé de cellules sensorielles spécialisées comme capable de transformer un stimulus chimique en un influx nerveux 3 troubles de l’olfaction: 1. Anosmie, perte totale ou temporaire de l’olfaction 2. Hyposmie, perte ponctuelle de l'olfaction 3. Hyposmie, olfaction exageree HIPPO: HIPPOCAMPE système mnésique, ça aide à transformer la mémoire à court terme en la mémoire à long terme. Voici les structures les plus importantes du système limbique EMOTIONS ET MOTIVATION: Emotion = éloignement de l'action. Perturbation du système nerveux, de la vie de la relation et aussi perturbation du système nerveux autonome par une modification externe ou interne, l'état émotionnel est souvent transitoire, et l'émotion est formée de composantes subjectives conscientes (manifestations agréables ou non) et aussi composantes objectives qui peut être motrice ou neurovégétative. Motivation = c'est l'énergie nécessaire à la réalisation des actes. L'hémisphère gauche possède des émotions positives et l'hémisphère droit possède des émotions négatives. -Le cortex orbito-frontal, situé à l'intérieur du cortex préfrontal joue un rôle au niveau des émotions, résoudre des problèmes, prendre des décisions et décider notre comportement. quand on a une lésion au niveau de cette structure, le sujet ou la personne devient vulgaire, perd tout contrôle… et donc elle peut aussi perdre son travail car elle n’est plus capable de faire un choix rapide. -Amygdale: stimulation → sentiments agressifs Septum: stimulation → sentiments de bien-être Hippocampe: mémoire et souvenir Hypothalamus: fonctionnements autonomes ou neurovégétatifs → rougeur, pâleur… 20 -Striatum pallidum ventral: cette structure est impliquée dans la motivation. Elle joue un rôle au niveau de la génération du comportement motivé. La personne qui a un trouble au niveau de la motivation a une apathie, une aboulie ou une perte de l’auto activation psychique. Et si la personne a une tumeur au niveau des 2 côtés du pallidum, elle va y avoir une aboulie, un vide mental et un trouble de l'affectivité. LES NOYAUX GRIS CENTRAUX Ils jouent un rôle crucial dans la motricité humaine, ils assurent la facilitation et le contrôle cognitif du mouvement volontaire. Ils représentent des substances grises qui regroupent 4 entités: le striatum, le pallidum, le locus niger et le thalamus. Le striatum: englobe 2 structures, le noyau caudé et le putamen, il envoie et reçoit des informations au thalamus et au noyau niger. Le pallidum: il est divisé par deux noyaux, interne et externe. Il reçoit des infos du striatum en envoie au noyau niger et au noyau sous thalamique. Il joue un rôle dans la motricité et dans la finesse des gestes. Le locus Niger: il y a une concentration des neurones dopaminergiques et ce locus joue un rôle au niveau de la motricité. Thalamus: c’est un mini cerveau, et toutes les informations sensorielles arrivent chez lui en premier lieu. Dans le thalamus il y a plusieurs noyaux: 1. Le noyau ventral postérieur: qui constitue le principal relais de la sensibilité du cortex cérébral. S’il y a une destruction de ce noyau chez l’homme on peut assister à: -Hémianesthésie du cortex contre lateral (perte de la sensibilité) -Perte du goût→ agueusie -lésions qui provoquent des illusions perceptives -douleur thalamique 0. Le noyau ventral latéral: il reçoit des fibres qui arrivent du cervelet, du locus niger et du pallidum. Il est impliqué dans la motricité. Il a un rôle dans le contrôle des mouvements et du tonus musculaire. S’il y a une lésion au niveau de ce noyau, il peut y avoir une négligence motrice, une gestuelle spontanée réduite voire insuffisante. Et ça peut être le résultat de la maladie de parkinson. 0. Le noyau ventral antérieur: il envoie des infos vers le cortex prémoteur et moteur et au cortex cingulaire qui fait partie du noyau de PAPEZ impliqué dans la motricité et dans la mémoire. 0. Le noyau dorso-médian: il est impliqué dans notre comportement affectif, donc il est lié à l’amygdale, dans l'intégration d’influx viscéraux comme l’estomac et dans le somatique, comme les douleurs de la tête. 0. Les noyaux latéraux et le noyau Pulvinar: les noyaux latéraux s’impliquent dans l’activation des hémisphères et dans les aires associatives. Le noyau de pulvinar s’implique dans la parole, et s’il y a une lésion à son niveau, il y aura des troubles de la parole comme une aphasie, donc il faut stimuler ce noyau pour parler de nouveau. 21 0. Les noyaux médians intralaminaires: ces noyaux sont responsables de l'éveil comportemental. S’il y a une lésion ou une destruction ou peut avoir des troubles de vigilance et peut aller jusqu’au point d’un coma ou d’une mort neuronale. L’HYPOTHALAMUS 1. Région antérieure préoptique 2. Region moyenne 3. Region posterieure, corpos mamillaires Il faut savoir que l’hypothalamus est en relation très étroite avec une structure nommée hypophyse donc c 'est pour cela qu’il y a un axe hypothalamo hypophysaire. Cet axe génère et provoque la libération de la dopamine et cette dernière inhibe la sécrétion de l’hormone prolactine qui joue un rôle au niveau de la montée du lait. Cet axe stimule les endomorphines qui jouent un rôle dans la lutte contre la douleur. Rôle de l’hypothalamus au niveau du système endocrinien Il faut savoir que l’hypothalamus est en relation avec l’amygdale donc il y a une relation entre l’hypothalamus et les émotions. L’hypo libère des neuro hormones nommés gonadolibérines qui arrivent à l'hypophyse et stimulent la sécrétion gonadotropes par l'hypophyse qui sont LH et FSH qui vont agir sur les organes sexuels et provoquent la libération d'oestrogène et de testostérone. ex :l’arret des regles, l'arrêt de sécrétion des gonadotropes LH et FSH et l’origine peut être psychologique car ca joue aussi un rôle sur l’amygdale car la personne est en état dépressif donc c'est relatif à l'amygdale, ce dernier inhibe le rôle de l’hypothalamus, donc il y aura plus la libération des gonadolibérines, donc pas l'hypophyse qui stimule les gonadotropes FSH et LH donc il y aura l'arrêt de libération d'oestrogènes. L’hypo joue un rôle dans les rythmes biologiques, rythme circadien, rythme biologique de la sécrétion des hormones. Il joue un rôle au niveau de la thermorégulation. On a des thermorécepteurs dans notre peau qui vont informer l'hypothalamus de la température de notre corps. L’hypothalamus va faire des réactions hypogenaise (élever la temp) de d’hypolise (baisser la temp) pour reguler la temperature de notre corps. Son rôle au niveau du comportement dipsique. Dans l’hypo antérieure on a des receptores barorécepteurs et osmorécepteurs ils sont actives en cas de déshydratation, donc on va boire de l’eau, et une bu, il y aura d’autres récepteurs qui vont donner le sentiment de satiété. L’hypo joue un rôle au niveau du comportement alimentaire et les structures impliquées sont l’amygdale et l’hypo dans la partie dorsolatérale ou se trouve le centre de la faim et le centre de la satiété se trouve au niveau de l’hypothalamus 22 ventromédian. Et puisque l’hypo joue un rôle au niveau du comportement alimentaire et de l’amygdale donc il y a une relation entre les émotions et le comportement alimentaire. Ce dernier n’est pas uniquement affecté par la faim ou la satiété, il y a la vue des aliments ou l’odorat et des facteurs psychologiques comme la boulimie ou l’anorexie mentale. Un rôle au niveau des fonctions émotionnelles, le comportement agressif est intégré par l’hypo postérieure. Et à l'état normal,cette région postérieure est inhibée par des afférences, informations qui proviennent du système limbique et du néocortex. Et s' il y a une absence de cette inhibition, il y aura un comportement agressif. Et il joue un rôle au niveau du comportement sexuel et au niveau du désir mais pas au niveau de la fertilité. L’amygdale inhibe cette partie et s’il y a une destruction de l’amygdale il y aura une hypersexualité. LE CERVELET Le cervelet joue un rôle dans l'activité motrice surtout dans la coordination motrice, s'il y a un problème au niveau du cervelet ça influence l'activité motrice. Lésion au niveau du cervelet: une ataxie : individu ayant du mal à marcher droit, marche marquée par des pas incertains et allure (démarche) ébrieuse. Une dysarthrie : un dysfonctionnement ou un trouble de l'articulation de la parole (parole qui tremble) trouble au niveau de l'écriture : car il est incapable à exécuter les mouvements volontaires successifs. Cervelet = Rôle : au niveau de la coordination / lésion -> troubles au niveau de la coordination de nos gestes. LE TRONC CEREBRAL -il y a 12 nerfs, 12 paires -dans le tronc cérébral il y a la substance réticulée qui joue un rôle au niveau de la synapse, elle forme un réseau neuronal synaptique complexe. Donc elle fait plusieurs synapses. C’est le centre du tronc cérébral. Elle se trouve au carrefour, au centre des trois parties: sensitive, neurovégétative et motrice et toutes les informations sensitives passent par elle, convergent vers elle. Elle a un rôle activateur: 1. La posture 2. Equilibration 3. Les grandes regulations vegetatives 4. Favorise l’attention du stimuli importants et prépare à la réponse -l'activité du système nerveux va dépendre de l'activité de la réticule -la description de la reticule 1. Les neurones cholinergiques (acétylcholine) et fonctionne d'après le noyau de MEYNERT, et favorise l'éveil et l’attention (présence d’un danger, alerte) 23 2. Les neurones dopaminergiques:l’attention, l’intention et le contrôle des comportements moteurs 3. Les neurones sérotoninergiques jouent en rôle dans les fonctions végétatives, émotionnelles et de la vigilance. 4. Les neurones noradrénergiques: maintiennent un niveau optimal de l'activité 5. Les neurones histaminergiques: joue un rôle sur les comportements alimentaires et sexuels, dans l'éveil et le métabolisme énergétique. Quelques exemples de lesions: -tachycardie -bradycardie Evanouissement -troubles oculomoteurs -paralysie totale 24

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