Master-IPA-IRC-2024 Presentation PDF
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CHU de Lille
2024
Raphaël BRIAND
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This presentation is on Chronic Respiratory Insufficiency (IRC). It covers diagnostic criteria, complementary examinations, and the pathophysiology. The presentation includes information on patient cases and treatments. The content is tailored for medical students or professionals in need of a concise overview of the condition.
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Insuffisance Respiratoire Chronique (IRC) Référentiel du Collège des Enseignants de Pneumologie Edition Raphaël BRIAND, CCU-AH...
Insuffisance Respiratoire Chronique (IRC) Référentiel du Collège des Enseignants de Pneumologie Edition Raphaël BRIAND, CCU-AH 2023 Chef de Clinique des Universités - Assistants des # ITEM 208 Hôpitaux Service de Pneumologie et Immuno-Allergologie Formation Spécialisée Transversale - Sommeil Tél : 03.20.44.58.47 - Poste 31802 Enseignement Bases fondamentales – Master IPA – Année 2024-2025 Clinique des Maladies Respiratoires – CHRU de Lille Mais ava Objectifs peu de p nt u n hysio Chouette... 1. Diagnostic positif Connaître la définition d’une insuffisance respiratoire chronique (IRC) Connaître les données cliniques permettant d’orienter vers une IRC obstructive et vers une IRC restrictive 2. Examens complémentaires Connaître les explorations fonctionnelles permettant d’orienter vers une IRC obstructive et vers une IRC restrictive 3. Identifier une urgence Identifier une décompensation d’IRC et en apprécier la gravité 4. Suivi et/ou pronostic Connaître les conséquences de l’IRC : insuffisance respiratoire aigüe, polyglobulie, hypertension pulmonaire, rétention hydro-sodée En situation normale Assurer une bonne oxygénation Assurer de l’organisme les (de l’hémoglobine = Hématose) échanges gazeux = Fonction carbonisé Elimination du CO2 oxygéné principal e Sang Sang Filtration Métabolisme Réservoir Insuffisance respiratoire chronique Incapacité (chronique) de l’appareil respiratoire à assurer l’hématose oxygéné carbonisé Sang - Sang + Insuffisance respiratoire chronique Incapacité (chronique) de l’appareil respiratoire à assurer l’hématose PaO2 < 70 e ux s d e mmHg À pris re au (9,3kPa) & ins oxygéné carbonisé en Air o Sang - m ux nes l Sang + ambiant de mai rval se inte au Repos d’ à l’Etat Stable e * L’IRC grave reconnue par l’HAS comme une ALD est définie par une PaO2 < 60 mmHg (8,0 kPa) mesurée en air ambiant à l’état stable Cyanos Insuffisance respiratoire chronique e Signes Hypoxémie d’insuffisan ce chronique PaO2 < 70 cardiaque mmHg droite Dyspné e oxygéné carbonisé Sang - Anomalies de Vasoconstrict Sang + ↑ EPO régulation du ion FNA hypoxique Hypertensio Polyglobuli Rétention n e hydrosodée pulmonaire Insuffisance respiratoire chronique Diminution du hypercapnique Incapacité de renouvellement de l’air l’appareil alvéolaire respiratoire à assurer ↓PaO2 + l’élimination PaCO2 > 45 du ↑PaCO2 CO2 mmHg = (6,0kPa) Hypoventilation en Air alvéolaire Sang +/- oxygéné Sang +++ carbonisé ambiant au Repos A l’Etat Stable Diurne Céphalées Somnolence Troubles frontales diurne cognitifs matinales Physiopathologie de l’insuffisance respiratoire chronique Les anomali ↑ de PAO2 *Adaptation es Diminution de la PAO2 (oxygénothérapie) ↑ de la VA VA/Q ↓ = = ↓ PaCO2 Diminution de la PaO2 ↑ de PaO2 Shunt partiel ou complet De l’échangeur ↑ de PAO2 PAO2 normale = ↓ ↔ de PaO2 Diminution de la PaO2 Non/Partiellement corrigé par l’adjonction d’O2 *Adaptation par vasoconstriction => Augmentation des résistances pulmonaires Physiopathologie de l’insuffisance respiratoire chronique L’hypoventilat ion alvéolaire Hypoventilation alvéolaire pure Diminution du renouvellement de l’air Situation alvéolaire normale ↓ hypoxémie + hypercapnie ↑ de la VA Ou ↑ de la Vm Augmentation du = Effet espace mort ↓ PaCO2 nombre d’unités pulmonaires normalement ventilées mais mal perfusées ↓ hypoxémie + hypercapnie Physiopathologie de l’insuffisance respiratoire chronique L’atteinte de la diffusion Diminution de la diffusion des gaz + Augmentation du Qc ↓ Hypoxémie à l’effort ≠ Hypercapnie Madame S. 65 ans vous est adressée pour un essoufflement à l’effort évoluant depuis plusieurs années Veuve, a deux enfants Femme au foyer Poids de 115 kg pour 158 cm (IMC = 46 kg/m2) Pas de traitement au domicile, pas d’allergie connue Antécédent de scoliose non traitée Tabagisme actif débuté à 40 ans, estimé à 10 paquets/années, en diminution à 3 cigarettes par jour Marche moins vite que les gens de son âge en raison de son essoufflement SpO2 de repos en air ambiant est de 90 % Sa PaO2 était de 62 mmHg, mesurée en air ambiant aux gaz du sang il y a 2 mois Madame S. 65 ans « Dyspnée chronique » Son gaz du sang en air ambiant : ph 7,39, PCO2 : 63 mmHg, PO2 : 59 mmHg, Bicarbonates 29 mmol/L Sa numération sanguine : Hémoglobine 19 g/dL, Globules blancs 6000/mm3, Plaquettes 300 000/mm3 Elle ne présente pas de signe d’insuffisance respiratoire aigue Il existe des œdèmes des membres inférieurs déclives Il existe une légère cyanose Il existe des céphalées matinales, une somnolence diurne excessive et des troubles de la mémoire et de la concentration Madame S. 65 ans Obésité grade III Dyspnée d’effort mMRC 2 Polyglobulie Numération sanguine : Hémoglobine à 19 g/dL Cyanose Œdèmes des membres Hypoxémie chronique inférieurs Gaz du sang n°1 : Céphalées frontales ph 7,42, PCO2 : 50 mmHg, PO2 : 62 mmHg matinales Somnolence diurne Gaz du sang n°2 : excessive ph 7,39, PCO2 : 63 mmHg, PO2 : 59 mmHg Troubles cognitifs Vous diagnostiquez une insuffisance respiratoire chronique Vous vous interrogez maintenant sur son étiologie et son profil Les gaz du sang dans l’insuffisance respiratoire chronique Savoir définir un trouble acido- basique, son caractère Connaître la métabolique ou définition d’une ventilatoire insuffisance respiratoire chronique Valeurs normales du gaz du sang artériel Rappel : PaCO2 HCO3– PaO2 ph Insuffisance respiratoire (mmHg) (mmol/L) (mmHg) chronique = 7,38 - 36 – 44 22 - 26 > 70 7,42 2 mesures gazométriques sanguines Artérielles > 2 semaines Air ambiant + Etat stable + Repos PaO2 < 70 mmHg Lectures des gaz du sang PaO2 < 70 artériels mmHg (9,3kPa) PaCO2 HCO3– en Air ph (mmHg) (mmol/L) ambiant au Repos à l’Etat Stable ↑ PaCO2 > 44 mmHg < 7,38 = acidose = ↑ HCO3- décompensée Hypercapnie > 44 mmHg [7,38 – 7,42] ↓ PaCO2 ↓ HCO3- Ph normal / < 36 mmHg < 36 mmHg Trouble compensé = Hypocapnie PaO2 < 70 mmHg (9,3kPa) Lectures des gaz du sang en Air ambiant artériels au Repos à l’Etat Stable PaCO2 HCO3– ph (mmHg) (mmol/L) Acidose ↑ HCO3- ventilatoire < 7,38 = acidose > 26 mmol/L +/- décompensée ↑ PaCO2 (ou 22-26) Compensé ou > 44 mmHg e +++ Ph [7,38-7,42] ↓ HCO3- < 22 mmHg Acidose métaboliqu e +/- Compensé e +++ PaO2 < 70 mmHg (9,3kPa) Lectures des gaz du sang en Air ambiant artériels au Repos à l’Etat Stable PaCO2 HCO3– ph (mmHg) (mmol/L) Acidose ↑ HCO3- ventilatoire < 7,38 = acidose > 26 mmol/L +/- décompensée ↑ PaCO2 (ou 22-26) Compensé ou > 44 mmHg e +++ Ph [7,38-7,42] ↓ HCO3- < 22 mmHg Acidose métaboliqu e +/- Compensé e +++ Lectures des gaz du sang artériels PaCO2 HCO3– ph (mmHg) (mmol/L) Alcalose ↓ HCO3- ventilatoire > 7,42 = alcalose < 22 mmol/L +/- décompensée ↓ PaCO2 (ou 22-26) Compensé ou < 36 mmHg e +++ Ph [7,38-7,42] ↑ HCO3- > 26 mmHg Alcalose métaboliqu e +/- Compensé e +++ Examens complémentaires à réaliser lors du bilan de l’insuffisance respiratoire chronique La gazométrie artérielle sanguine Indispensable Au repos A l’état stable LE Permet le diagnostic d’IRC BlLAN DIAGN Les explorations fonctionnelles OSTIC respiratoires Permettent de différentier IRC obstructives IRC restrictives Et IRC mixtes Examens complémentaires à réaliser lors du bilan de l’insuffisance respiratoire chronique La radiographie thoracique Peut suffire au diagnostic (dans certaines pathologies) LE BlLAN Le scanner thoracique ETIOLO Précise la topographie et l’étendue des lésions GIQUE Et leurs caractéristiques séméiologiques Examens complémentaires à réaliser lors du bilan de l’insuffisance respiratoire chronique La numération formule sanguine Peut suffire au diagnostic (dans certaines pathologies) L’électrocardiogramme LE Recherche RETE de signes d’hypertrophie des cavités cardiaques droites NTIS L’ETT EME Peut suffire au diagnostic NT (dans certaines pathologies) Les tests d’exercices Explorations Fonctionnelles d'eXercice (EFX) Tests de Marche de 6 minutes (TM6)* Tests de Lever de Chaise (TLC)… Voici les résultats d’EFR de la patiente Pré Théo % Théo Post BD % Théo % Post/Pré Substance Ventoline 400 µg VR L 1,88 1,98 95 CPT L 3,75 6,18 61 VR/CPT % 50 32 155 CVF L 1,93 4,00 48 1,97 49 103 VEMS L 1,73 3,29 53 1,82 56 106 VEMS / CVF % 96 79,00 115 93 118 102 Question 5 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? Pré Théo % Théo Post BD % Théo % Post/Pré Substance Ventoline 400 µg VR L 1,88 1,98 95 CPT L 3,75 6,18 61 VR/CPT % 50 32 155 CVF L 1,93 4,00 48 1,97 49 103 VEMS L 1,73 3,29 53 1,82 56 106 VEMS / CVF % 96 79,00 115 93 118 102 A. Madame S, présente une IRC obstructive B. La diminution de la CVF < 80% des valeurs théoriques définit ici le trouble ventilatoire restrictif C. Madame S, présente une IRC restrictive D. La diminution du VEMS < 70% des valeurs théoriques définit ici le trouble ventilatoire obstructif E. Madame S présente une IRC mixte Question 5 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? Pré Théo % Théo Post BD % Théo % Post/Pré Substance Ventoline 400 µg VR L 1,88 1,98 95 CPT L 3,75 6,18 61 VR/CPT % 50 32 155 CVF L 1,93 4,00 48 1,97 49 103 VEMS L 1,73 3,29 53 1,82 56 106 VEMS / CVF % 96 79,00 115 93 118 102 A. Madame S, présente une IRC obstructive B. La diminution de la CVF < 80% des valeurs théoriques définit ici le trouble ventilatoire restrictif C. Madame S, présente une IRC restrictive D. La diminution du VEMS < 70% des valeurs théoriques définit ici le trouble ventilatoire obstructif E. Madame S présente une IRC mixte « COMMENT LIRE LES RÉSULTATS DES EFR SANS AVOIR L’AIR D’UNE POULE QUI AURAIT PONDU UNE HORLOGE ? » Citation du CEP La spirométrie explore les volumes pulmonaires mobilisables La pléthysmographie et les techniques de dilution gazeuse (dilution à l’hélium) permettent de mesurer le volume pulmonaire non mobilisable ou "statique" Interprétation des EFR Pré Théo % Théo Post BD % Théo % Post/Pré Substance Ventoline 400 µg VR L 1,88 1,98 95 CPT Pléthysmograp L 3,75 6,18 61 Réversibilité VR/CPT hie % 50 32 155 CVF L 1,93 4,00 48 1,97 49 103 VEMS Spirométrie L 1,73 3,29 53 1,82 56 106 VEMS / CVF % 96 79,00 115 93 118 102 Valeurs théoriques et % théorique Valeurs du patient Interprétation des EFR Pré Théo % Théo Post BD % Théo % Post/Pré Substance Ventoline 400 µg VR L 1,88 1,98 95 CPT L 3,75 6,18 61 VR/CPT (%) % 50 32 155 CVF L 1,93 4,00 48 1,97 49 103 VEMS L 1,73 3,29 53 1,82 56 106 VEMS / CVF (%) % 96 79,00 115 93 118 102 Valeurs théoriques ↓ VEMS (53%) A ne pas prendre en ↓ CVF (48%) compte Pour les ↓ VEMS (49%) (Harmonieuse) diagnostiques de TVO ↓ CVF (59%) VEMS/CVF (Persistante) > 70 % VEMS/CVF > 70 % Suspicion d’un trouble ventilatoire restrictif Persistance attendue de la restriction après Elimination du trouble bronchodilatateurs ventilatoire obstructif Interprétation des EFR Pré Théo % Théo Post BD % Théo % Post/Pré Substance Ventoline 400 µg VR L 1,88 1,98 95 CPT L 3,75 6,18 61 VR/CPT (%) % 50 32 155 CVF L 1,93 4,00 48 1,97 49 103 VEMS L 1,73 3,29 53 1,82 56 106 VEMS / CVF (%) % 96 79,00 115 93 118 102 ↓ CPT (61%) > 80% Confirmation du trouble ventilatoire restrictif Possible uniquement par la mesure de la CPT Permet d’éliminer les ↓ inharmonieuses de volumes mobilisables (distension thoracique) Vous recherchez des signes d’insuffisance respiratoire chronique. Question 1 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Le seuil de 70 mmHg de PaO2, mesuré en air ambiant au repos et à l’état stable permet de parler d’insuffisance respiratoire chronique B. La polyglobulie peut-être une conséquence de l’insuffisance respiratoire chronique C. Une PaO2 de 59 mmHg au gaz du sang en AA permet parler d’insuffisance respiratoire chronique grave D. La cyanose traduit la présence de plus de 5g/dL d’hémoglobine désoxygénée Vous recherchez des signes d’insuffisance respiratoire chronique. Question 1 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Le seuil de 70 mmHg de PaO2, mesuré en air ambiant au repos et à l’état stable permet de parler d’insuffisance respiratoire chronique B. La polyglobulie peut-être une conséquence de l’insuffisance respiratoire chronique C. Une PaO2 de 59 mmHg au gaz du sang en AA permet parler d’insuffisance respiratoire chronique grave D. La cyanose traduit la présence de plus de 5g/dL d’hémoglobine désoxygénée Concernant la physiopathologie de l’insuffisance respiratoire chronique. Question 2 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Les seuls mécanismes physiopathologiques pouvant être à l’origines d’une hypoxémie chronique sont, l’effet shunt, le shunt vrai fonctionnel et le shunt vrai anatomique B. Les atteintes de la diffusion alvéolo-capillaires des gaz se traduisent par une hypoxémie à l’effort et une hypo ou normocapnie C. Une obstruction vasculaire ou une destruction capillaire pulmonaire importante peuvent être à l’origine d’un effet espace mort D. Dans l’effet shunt, l’hypoxiémie est systématiquement associé à une hypercapnie au stade précoce E. En présence d’un effet shunt, de faibles débits d’oxygène suffisent en Concernant la physiopathologie de l’insuffisance respiratoire chronique. Question 2 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Les seuls mécanismes physiopathologiques pouvant être à l’origines d’une hypoxémie chronique sont, l’effet shunt, le shunt vrai fonctionnel et le shunt vrai anatomique B. Les atteintes de la diffusion alvéolo-capillaires des gaz se traduisent par une hypoxémie à l’effort et une hypo ou normocapnie C. Une obstruction vasculaire ou une destruction capillaire pulmonaire importante peuvent être à l’origine d’un effet espace mort D. Dans l’effet shunt, l’hypoxiémie est systématiquement associé à une hypercapnie au stade précoce E. En présence d’un effet shunt, de faibles débits d’oxygène suffisent en Concernant les examens complémentaires à réaliser lors du bilan de l’insuffisance respiratoire chronique Question 3 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Les mesures ponctuelles de saturations transcutanées peuvent permettre d’établir un diagnostic d’IRC B. Les épreuves fonctionnelles respiratoires permettent d’orienter vers l’étiologique de l’IRC C. La radiographie thoracique est un élément important dans le diagnostic étiologique D. L’électrocardiogramme peut montrer des signes d’hypertrophie des cavités cardiaques droites E. Le retentissement de l’IRC sur le ventricule droit est systématiquement Concernant les examens complémentaires à réaliser lors du bilan de l’insuffisance respiratoire chronique Question 3 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Les mesures ponctuelles de saturations transcutanées peuvent permettre d’établir un diagnostic d’IRC B. Les épreuves fonctionnelles respiratoires permettent d’orienter vers le type de l’IRC C. La radiographie thoracique est un élément important dans le diagnostic étiologique D. L’électrocardiogramme peut montrer des signes d’hypertrophie des cavités cardiaques droites E. Le retentissement de l’IRC sur le ventricule droit est systématiquement Pour rappel ph : 7,39 Concernant les gaz du sang de madame S PCO2 : 63 mmHg Question 4 : Laquelle (lesquelles) des PO2 : 59 mmHg HCO3- : 29 propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? mmol/L A. Les mesures ponctuelles de saturations transcutanées auraient permis de poser un diagnostic d’IRC B. L’alcalose respiratoire compensée par des bicarbonates élevés suggère la chronicité d’une hypercapnie C. Le gaz du sang de madame S, révèle une hypoventilation alvéolaire D. Le gaz du sang de madame S, révèle une alcalose métabolique compensée E. L’hypercapnie est définie par une PaCO2 > 45 mmHg Pour rappel ph : 7,39 Concernant les gaz du sang de madame S PCO2 : 63 mmHg Question 4 : Laquelle (lesquelles) des PO2 : 59 mmHg HCO3- : 29 propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? mmol/L + Item 267 troubles de l’équilibre acide base A. Les mesures ponctuelles de saturations transcutanées auraient permis de poser un diagnostic d’IRC B. L’alcalose respiratoire compensée par des bicarbonates élevés suggère la chronicité d’une hypercapnie C. Le gaz du sang de madame S, révèle une hypoventilation alvéolaire D. Le gaz du sang de madame S, révèle une alcalose métabolique compensée E. L’hypercapnie est définie par une PaCO2 > 45 mmHg Madame S. 65 ans Vous vous questionnez sur la présence d’une hypertension pulmonaire, et d’un éventuel retentissement sur le cœur droit Vous complétez donc vos examens par une radiographie thoracique, et une échocardiographie La radiographie ne retrouve pas d’anomalies du parenchyme pulmonaire Le compte-rendu d’échocardiographie, vous rapporte la présence d’arguments en faveur d’une Hypertension pulmonaire, avec une dilatation des cavités droites, sans possibilité de mesure du flux d’IT (mauvaise échogénicité) L’hypertension pulmonaire Définition Dépistage Cathétérisme cardiaque droit Echocardiographie (Rarement nécessaire si IRC) PAPs > 35 mmHg PAPm > 20 mmHg & Calculée avec l’équation de Résistances Vasculaires Bernoulli Pulmonaires > 3 UW PAPs = 4*(VmaxIT)² + POD pré-capillaire si la PAPO ≤ 15 (NB, la PAP m est aussi estimable en mmHg et les RVP > 2 UW ETT via l’équation de Chemla : PAPm post-capillaire : isolée si les RVP ≤ = 0,6*PAPs + 2 (mmHg).) 2 UW combinée si les RVP > 2 UW L’hypertension pulmonaire A suspecter devant : Signes de Dysfonction ventriculaire droite : Turgescence jugulaire Œdèmes des membres Responsable d’une inferieurs aggravation des Hépatomégalie symptômes et du Reflux hépato jugulaire pronostique de l’IRC. Eclat du B2 au foyer pulmonaire +/-Souffle d’insuffisance tricuspide à l’auscultation cardiaque ; Tachycardie sinusale. Principes du traitement de l’IRC (traitement symptomatique) Oxygénothérapie de longue durée : Sur prescription médicale (via lunettes à O2 ou masque) IRC obstructives : Si PaO2 < 55 mmHg (7,3 kPa) Sources électriques Ou PaO2 < 60 mmHg et Concentrateurs fixes et/ou polyglobulie et/ou insuffisance transportables ventriculaire droite et/ou Sources gazeuses SpO2 moyenne nocturne ≤ Bouteilles utilisée en appoints x 88%. Sources liquides eu s d e À pris re au & ins IRC restrictives : o m ux nes de mai rva PaO2 < 60 mmHg. Pas de contre se inte d’ lle indication en cas de PCO2 > 45 mmHg Principes du traitement de l’IRC (traitement symptomatique) Ventilation non invasive : Traitement de l’hypoventilation alvéolaire ↑ Ventilation minute ↑ VA Nocturne et/ou diurne Principes du traitement de l’IRC (Mesures associées) *Arrêt du tabac Systématique *Réhabilitation (traitement étiologique dans la BPCO et certaines PID) respiratoire *Vaccinations Réentrainement à l’effort Sars-Cov-2, (personnalisé) pneumocoque, grippe, VRS Education thérapeutique *Activité physique & au moins équivalent de 30 min Sevrage tabagique quotidiennes ou 2 Prise en charge nutritionnelle heures/semaine de marche Prise en charge psychologique *Kinésithérapie Prise en charge sociale … respiratoire En stages ou à domicile Désencombrement, drainage, Concernant les traitements de l’insuffisance respiratoire chronique Question 7 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. L’IRC restrictive généralement relève en proprité d’un traitement par oxygène. B. Dans son cas une oxygénothérapie de longue durée (OLD) pourrait être prise en charge par l’assurance maladie après réalisation d’un deuxième gaz du sang rapportant une PO2 < 60 mmHg à l’état stable C. L’hypercapnie contre indique chez cette patiente la mise en place d’une OLD Concernant les traitements de l’insuffisance respiratoire chronique Question 7 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. L’IRC restrictive généralement relève en proprité d’un traitement par oxygène. B. Dans son cas une oxygénothérapie de longue durée (OLD) pourrait être prise en charge par l’assurance maladie après réalisation d’un deuxième gaz du sang rapportant une PO2 < 60 mmHg à l’état stable C. L’hypercapnie contre indique chez cette patiente la mise en place d’une OLD. Concernant les traitements de l’insuffisance respiratoire chronique Question 8 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. L’arrêt du tabac est recommandé quelque soit la cause d’IRC B. Une vaccination anti pneumococcique, anti grippale et anti Sars Cov 2 sont recommandée C. La patiente n’est pas assez sévère pour bénéficier d’une réadaptation respiratoire. D. Une activité physique minimale quotidienne est recommandée à tous les patients dans le cadre de leurs maladies respiratoires chroniques. Concernant les traitements de l’insuffisance respiratoire chronique Question 8 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. L’arrêt du tabac est recommandé quelque soit la cause d’IRC B. Une vaccination anti pneumococcique, anti grippale et anti Sars Cov 2 sont recommandée C. La patiente n’est pas assez sévère pour bénéficier d’une réadaptation respiratoire. D. Une activité physique minimale quotidienne est recommandée à tous les patients dans le cadre de leurs maladies respiratoires chroniques Madame S. 65 ans consulte de nouveau pour aggravation rapide de son essoufflement et une somnolence importante Elle a refusé de se faire vacciner (grippe, pneumocoque, SarsCov2) Elle présente depuis 5 jours une toux, et une fièvre constatée au domicile par une auto mesure Elle présente maintenant une dyspnée à l’effort et au repos Sa Fréquence respiratoire est de 30 cpm, sa fréquence cardiaque de 110 bpm, sa SpO2 de 82 % en AA Vous constatez une contraction des muscles SCM à l’inspiration et un tirage sus claviculaire Elle est consciente, mais rapporte une somnolence au domicile Concernant le traitement de l’insuffisance respiratoire Question 10 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Vous mettez en place une VNI B. Vous mettez en place une oxygénothérapie C. Vous mettez en place une VNI sans oxygénothérapie D. Vous hospitalisée la patiente E. Il n’existe pas de signe de détresse respiratoire aigue Concernant le traitement de l’insuffisance respiratoire Question 10 : Laquelle (lesquelles) des propositions ci-dessous est (sont) vraie(s) ? A. Vous mettez en place une VNI B. Vous mettez en place une oxygénothérapie C. Vous mettez en place une VNI sans oxygénothérapie D. Vous hospitalisée la patiente E. Il n’existe pas de signe de détresse respiratoire aigue Insuffisance respiratoire chronique Sujet sain Insuffisant respiratoire Charges < Capacités Réserv totales es Réserv Charg Capaci Charg es Capaci es té es té basale basale basale basale s s s s Incapacité (chronique) de l’appareil respiratoire à assurer l’hématose Insuffisance respiratoire chronique Sujet sain Insuffisant respiratoire Réserv es Charg Charg Réserv es + Charg Capaci es + Charg es Capaci es té es té basale basale basale basale s s s s Efforts Sommeil Infections Médicaments Chirurgie Insuffisance respiratoire chronique Sujet sain Insuffisant respiratoire Charges Charges = < Capacités Capacités totales Réserv totales es Charg Charg Réserv es Charg Capaci es + Charg es Capaci + es té es té basale basale basale basale s s s s Insuffisance respiratoire aigue Charges > Capacités totales Sujet sain Charges Insuffisant respiratoire Charges > > Capacités Capacités totales totales Maladi e Réserv Charg es Maladi es + Charg e Réserv Charg Réserv es + Charg Capaci Charg es Capaci es + Charg es Capaci es té es té es té basale basale basale basale basale basale s s s s s s Infection respiratoire basse Dysfonction cardiaque gauche Embolie pulmonaire Insuffisance respiratoire aigue Charges Insuffisant respiratoire > Capacités totales Charg Maladi es + e Réserv Charg Réserv es Capaci es + es Capaci Charg Charg té té e e basale basale basale basale s s Principal risque évolutif de l’IRC Signes de gravité clinique : Signes de lutte Signes de gravité gazométrique : pH < 7,35 ; pCO2 > 45 mmHg ; PaO2 < 60 mmHg ; ↑ lactates Insuffisance respiratoire aigue ↓ Charge principes de la prise en charge Insuffisant respiratoire Traitement étiologique ATB Anticoagulants Charg Maladi Diurétiques es + e Réserv Charg Réserv es Capaci es + es Capaci Charg Charg té té e e basale basale basale basale s s Mise au repos ↑ Insuffisance respiratoire aigue Capacités principes de la prise en charge Réserves Insuffisant respiratoire Oxygè Oxygè ne Charg ne +/- es + +/- Maladi Réserv VNI Charg VNI Réserv e es Capaci es + es Capaci Charg Charg té té e e basale basale basale basale s s MERCI DE VOTRE ATTENTION QUESTION ? Raphaël BRIAND, CCU-AH Chef de Clinique des Universités - Assistants des Hôpitaux Service de Pneumologie et Immuno-Allergologie Formation Spécialisée Transversale – Sommeil Mail : [email protected]