Document Details

AstoundedRationality

Uploaded by AstoundedRationality

Tags

letter of exchange financial law commercial law French law

Summary

This document explains the legal aspects of accepting a letter of exchange under French commercial law. It details the conditions for a valid acceptance, including consent and capacity of the acceptor, and explains the consequences of acceptance and refusal. The text focuses on core financial law concepts.

Full Transcript

ValiditĂ© de l’acceptation. Pour ĂȘtre valable, l’acceptation du tirĂ© doit satisfaire plusieurs conditions : - - L’acceptation ne doit pas ĂȘtre donnĂ©e par erreur, dol ou sous l’empire de la violence (consentement du tirĂ©) ; Le tirĂ© doit ĂȘtre capable notamment de faire un acte de commerce isolĂ©, la s...

ValiditĂ© de l’acceptation. Pour ĂȘtre valable, l’acceptation du tirĂ© doit satisfaire plusieurs conditions : - - L’acceptation ne doit pas ĂȘtre donnĂ©e par erreur, dol ou sous l’empire de la violence (consentement du tirĂ©) ; Le tirĂ© doit ĂȘtre capable notamment de faire un acte de commerce isolĂ©, la signature du tirĂ© constituant un acte de commerce par la forme (C. com. art. L 110-1, 10°). La capacitĂ© pour accepter une lettre de change Ă©tant la mĂȘme que celle exigĂ©e pour le tirage de la lettre, l’incapacitĂ© doit entraĂźner la nullitĂ© de la lettre (capacitĂ© du tirĂ©) ; L’acceptation doit ĂȘtre pure et simple (C. com. art. L. 511-17, al. 3). Toute modification des mentions de la lettre, autre que celle du montant de la somme (car l’acceptation peut porter sur une partie seulement du montant), Ă©quivaut Ă  un refus d’acceptation (Com. 18 janv. 1955). En pareille hypothĂšse, l’accepteur reste toutefois tenu dans les termes de son acceptation (C. com. art. L. 511-17, al. 4). Formes de l’acceptation. L’acceptation doit ĂȘtre Ă©crite sur la lettre de change elle-mĂȘme (C. com. art. L. 511-17, al. 1). → ConsĂ©quences pratiques Une acceptation qui serait donnĂ©e par acte sĂ©parĂ© est licite. Toutefois, elle ne produit aucun effet en droit cambiaire. ConcrĂštement, elle ne peut entraĂźner qu’un engagement de payer dans les termes du droit commun (Com. 22 fĂ©vr. 1954). L’acceptation est exprimĂ©e par le mot « acceptĂ© » ou tout autre mot Ă©quivalent (C. com. art. L. 511-17, al. 1). L’acceptation est signĂ©e du tirĂ© (C. com. art. L. 511-17, al. 1). L’acceptation doit ĂȘtre datĂ©e seulement quand la lettre est payable Ă  un certain dĂ©lai de vue ou lorsqu’elle doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e Ă  l’acceptation dans un dĂ©lai dĂ©terminĂ© en vertu d’une stipulation spĂ©ciale. L’acceptation est irrĂ©vocable lorsque le tirĂ© s’est rĂ©guliĂšrement dessaisi du titre acceptĂ©. ‱ Refus d’acceptation Renvoi de la lettre. Le tirĂ© qui n’a pas acceptĂ© la lettre doit la renvoyer Ă  son prĂ©sentateur. En cas de refus d’acceptation, le porteur qui veut se mĂ©nager la possibilitĂ© de recourir contre les autres signataires doit faire dresser un protĂȘt pour refus d’acceptation (C. com. art. L. 511-39, al. 1), sauf clause de dispense du protĂȘt (voir supra). Le refus d’acceptation par le tirĂ© fait douter des intentions ou de la solvabilitĂ© du tirĂ©. C’est pourquoi le refus d’acceptation du tirĂ© ouvre au porteur, immĂ©diatement, un recours cambiaire contre n’importe quel signataire de la lettre : tireur, endosseur, avaliste (C. com. art. L. 511-38). Un tel recours peut ĂȘtre exercĂ© avant l’arrivĂ©e de l’échĂ©ance (C. com. art. L. 511-38, 2°). Ces recours anticipĂ©s sont identiques Ă  ceux qui sont ouverts en cas de non-paiement de la lettre de change (voir infra). b) Effets de l’acceptation Effets de l’acceptation. Elle prĂ©sente un double effet, cambiaire et extracambiaire. - - Effet cambiaire : Lorsqu’il accepte la lettre de change, le tirĂ© est tenu de la payer Ă  l’égard de tout porteur lĂ©gitime et de bonne foi (C. com. art. L. 511-12). Dit autrement, l’acceptation a pour effet de faire entrer le tirĂ© dans les liens du change : il devient dĂ©biteur principal de la lettre de change et supporte les effets du droit cambiaire (solidaritĂ©, inopposabilitĂ© des exceptions, absence de dĂ©lai de grĂące
) ; Effet extracambiaire (rapports fondamentaux) : L’existence de la provision est prĂ©sumĂ©e en cas d’acceptation de la lettre par le tirĂ© (C. com. art. L. 511-7, al. 4). Il s’agit d’une prĂ©somption simple, qu’il Objectif Barreau — OpĂ©rations bancaires et financiĂšres 52 Tous droits rĂ©servĂ©s — Reproduction interdite est donc possible de contredire (par la production de preuve contraire). Par comparaison, il est utile de rappeler qu’en l’absence d’acceptation, la preuve de l’existence de la provision incombe au tireur. Par l’acceptation, le tirĂ© se reconnaĂźt dĂ©biteur de l’effet de commerce. Il ne donne pas pour autant mandat Ă  son banquier de payer. Ainsi, en payant sans mandat, la banque manque Ă  son obligation de dĂ©positaire. Elle ne peut alors se libĂ©rer de son obligation de restitution des fonds que si elle prouve qu’elle a reçu de son client l’ordre d’effectuer le paiement contestĂ©. De ce principe, la jurisprudence dĂ©duit que lorsque la banque a payĂ© des lettres de change tirĂ©es sans l’autorisation du tirĂ©, elle doit lui rembourser les fonds ainsi versĂ©s, sans qu’il n’ait Ă  prouver qu’il a subi un prĂ©judice (Com., 4 nov. 2021, no 19-25.320). 4) La circulation de la lettre de change : l’endossement DĂ©finition de l’endossement d’une lettre de change. L’endossement est l’indication, au dos de la lettre, d’en payer le montant Ă  l’ordre d’une personne dĂ©signĂ©e, suivie de la signature du stipulant. Le bĂ©nĂ©ficiaire de l’endossement est l’endossataire ; le stipulant, l’endosseur. Interdiction. L’endossement ne peut pas ĂȘtre employĂ© lorsque le tireur a insĂ©rĂ© dans la lettre les mots « non Ă  ordre » ou une expression Ă©quivalente. Dans ce cas, le titre (dit « Ă  personne dĂ©nommĂ©e ») n’est donc transmissible que dans la forme et avec les effets d’une cession ordinaire de crĂ©ance (C. com. art. L. 511-8, al. 2). Sauf hypothĂšse d’une lettre Ă  personne dĂ©nommĂ©e, la lettre de change a vocation Ă  circuler, grĂące au procĂ©dĂ© de l’endossement. Il existe trois formes d’endossement : l’endossement translatif (a), l’endossement de procuration (b) et l’endossement pignoratif (c). a) Endossement translatif DĂ©finition. L’endossement translatif est celui par lequel la propriĂ©tĂ© de la lettre est transmise Ă  l’endossataire. Avec la propriĂ©tĂ© du titre sont transfĂ©rĂ©s tous les droits cambiaires et extracambiaires qui y sont attachĂ©s. À NOTER L’endossement, sans autre prĂ©cision, est translatif. C’est le type d’endossement par dĂ©faut. Conditions de l’endossement translatif. - Conditions de fond — endosseur : en apposant sa signature sur le titre, l’endosseur souscrit un engagement cambiaire. Il s’ensuit qu’il se trouve soumis aux conditions de fonds relativement Ă  l’engagement du tireur exigĂ©es pour la crĂ©ation de la lettre de change (consentement, capacité  voir supra). Au surplus, il est soumis aux conditions suivantes :  L’endosseur est porteur lĂ©gitime du titre. Il en est ainsi s’il justifie de son droit sur le titre par une suite ininterrompue d’endossements rĂ©guliers, mĂȘme si le dernier endossement est en blanc (C. com. art. L. 511-11, al. 1). La chaĂźne des endossements est ininterrompue lorsque le premier endosseur est le bĂ©nĂ©ficiaire et que chaque endossement suivant Ă©mane de la personne dĂ©signĂ©e comme endossataire par l’endossement qui prĂ©cĂšde immĂ©diatement ;  L’endosseur doit se dessaisir du titre en le remettant Ă  l’endossataire (ou Ă  un tiers chargĂ© de remettre le titre Ă  l’endossataire).  L’endossement partiel est nul (C. com. art. L. 511-8, al. 5). Il en va ainsi lorsque par une formule, l’endosseur a manifestĂ© son intention de porter atteinte Ă  l’indivisibilitĂ© de la crĂ©ance cambiaire ; - Conditions de fond — endossataire : il peut s’agir de toute personne, mĂȘme le tirĂ©, accepteur ou non, le tireur ou tout autre obligĂ© (C. com. art. L. 511-8, al. 3). La dĂ©signation de l’endossataire est dĂ©finitive lorsque le titre lui est remis et qu’il l’accepte. - Conditions de forme : l’endossement doit ĂȘtre inscrit sur la lettre ou sur une feuille qui lui est attachĂ©e (document dĂ©nommĂ© « allonge ») (C. com. art. L. 511-8, al. 7). Plusieurs formes d’endossement sont visĂ©es par les textes : nominatif (l’endossataire est nommĂ©ment dĂ©signĂ© ; C. com. art. L. 511-8, al.8) ; au porteur (l’endossataire correspond au porteur de l’effet de commerce, Ă©tant prĂ©cisĂ© que cette situation Objectif Barreau — OpĂ©rations bancaires et financiĂšres 53 Tous droits rĂ©servĂ©s — Reproduction interdite est assimilĂ©e Ă  un endossement en blanc par l’alinĂ©a 6 de l’article ; C. com. art. L. 511-8, al. 6) ; en blanc (rien n’est indiquĂ© quant Ă  la personne de l’endossataire, de sorte que le porteur-endossataire peut soit, remplir le blanc en y portant son nom, soit remplir le blanc au profit d’une personne dĂ©nommĂ©e, soit remettre Ă  lettre Ă  un tiers en laissant le blanc). Effets de l’endossement translatif (transmission de la crĂ©ance et de ses garanties). L’endossement transmet tous les droits rĂ©sultant de la lettre de change au profit de l’endossataire (C. com. art. L. 511-9, al. 1), au jour mĂȘme de l’endossement (Com. 13 dĂ©c. 1948). L’endossataire devient alors titulaire de toutes les crĂ©ances cambiaires dĂ©jĂ  nĂ©es Ă  l’encontre des prĂ©cĂ©dents signataires de la lettre. Par ailleurs, l’endossataire devient Ă©galement titulaire de la crĂ©ance (fondamentale) de provision et de ses accessoires (C. com. art. L. 511-7, al. 3). Cette crĂ©ance (moins vigoureuse que la crĂ©ance cambiaire) peut s’avĂ©rer utile dans l’hypothĂšse, par exemple, de la dĂ©chĂ©ance ou de la prescription des recours cambiaires. L’endosseur est, sauf clause contraire, garant de l’acceptation et du paiement (C. com. art. L. 511-10, al. 1). Il doit donc payer la lettre si le tirĂ© est dĂ©faillant, car le tirĂ© est considĂ©rĂ© comme le principal dĂ©biteur, Ă  la demande de tout porteur qui a acquis la lettre aprĂšs qu’il l’a signĂ©e. Dit autrement, comme tout signataire de la lettre de change, l’endosseur est solidairement tenu Ă  son paiement. Il devra donc en payer le montant au porteur de l’effet (l’endossataire), si le tirĂ© ne paie pas. À NOTER Au fur et Ă  mesure des endossements successifs, le porteur bĂ©nĂ©ficie ainsi de plus en plus de garanties (la solidaritĂ© jouant entre le tirĂ© et les diffĂ©rents endosseurs). b) Endossement par procuration DĂ©finition. L’endossement de procuration est celui par lequel le porteur confie le soin d’encaisser la lettre pour son compte Ă  un mandataire, qui est le plus souvent un banquier. Il s’apparente Ă  un mandat d’encaissement. Conditions de l’endossement par procuration. - - Conditions de fond — endosseur : Les rĂšgles qui concernent l’endosseur Ă  titre translatif sont applicables (sous rĂ©serve de la possibilitĂ© d’ĂȘtre endosseur Ă  titre de procuration sans avoir la capacitĂ© commerciale5) ; Conditions de forme : pour que l’endossement soit Ă  titre de procuration, il faut porter sur la lettre l’une des mentions suivantes : « valeur en recouvrement », « pour encaissement », « par procuration » ou toute autre mention indiquant un simple mandat. À dĂ©faut d’indication spĂ©ciale, l’endossement est rĂ©putĂ© translatif. Effets de l’endossement par procuration. L’endossement de procuration n’emporte aucun transfert de propriĂ©tĂ© de la lettre de change. Partant, c’est l’endosseur qui en demeure le propriĂ©taire. L’endossataire (le banquier en pratique), en qualitĂ© de mandataire, doit rendre compte au mandant : il le prĂ©viendra dans les meilleurs dĂ©lais d’un Ă©ventuel dĂ©faut de paiement. Si le banquier n’a pas reçu paiement, il doit faire dresser protĂȘt, pour permettre Ă  l’endosseur de conserver ses recours contre les autres signataires. Le mandant pourra alors agir sur le fondement du rapport fondamental. En tant que mandataire, le banquier est responsable du prĂ©judice subi par le client du fait d’un retard dans la prĂ©sentation, le protĂȘt ou l’avis de non-encaissement. L’endossataire ne peut pas transfĂ©rer la lettre Ă  titre de propriĂ©tĂ© : il ne peut faire qu’un endossement Ă  titre de procuration (C. com. art. L. 511-13, al. 1). 5 Explication complĂ©mentaire : la capacitĂ© commerciale ne s’impose pas en cas d’endossement par procuration, car l’endosseur ne s’engage pas Ă  payer la lettre, Ă  la diffĂ©rence du schĂ©ma de l’endossement translatif. Objectif Barreau — OpĂ©rations bancaires et financiĂšres 54 Tous droits rĂ©servĂ©s — Reproduction interdite c) Endossement pignoratif DĂ©finition. L’endossement pignoratif est celui par lequel le porteur d’une lettre de change remet celle-ci en gage Ă  son crĂ©ancier (C. com. art. L. 511-13, al. 4). Condition de l’endossement pignoratif. Il y a endossement pignoratif lorsque la formule d’endos porte la mention « valeur en garantie » ou « valeur en gage », ou toute autre mention impliquant un nantissement (C. com. art. L. 511-13, al. 4). Cette forme de mise en gage est valable, que la crĂ©ance garantie soit civile ou commerciale et ce, sans signification au tirĂ© (Com. 26 janv. 1971). Entre banquiers, le gage des lettres de change est rĂ©alisĂ© par un procĂ©dĂ© spĂ©cial appelĂ© « aval en pension ». Effets de l’endossement pignoratif. En tant que crĂ©ancier gagiste, l’endossataire doit veiller Ă  la conservation de la lettre de change (faire tout ce qui est nĂ©cessaire en vue du paiement et la prĂ©servation des prĂ©rogatives cambiaires). N’étant pas propriĂ©taire du titre, il ne peut l’endosser qu’à titre de procuration (C. com. art. L. 51113, al. 4). L’endossataire peut exercer les prĂ©rogatives « dĂ©rivant de la lettre de change » (C. com. art. L 511-13, al. 4). Il a, Ă  l’égard des signataires de la lettre, les mĂȘmes droits qu’un porteur lĂ©gitime et de bonne foi : ainsi, on ne peut lui opposer les exceptions opposables Ă  son endosseur. Autrement dit, la personne actionnĂ©e en paiement ne peut opposer Ă  l’endossataire les exceptions fondĂ©es sur les rapports personnels que cette personne entretient avec l’endosseur. Fonctionnement. Il convient de distinguer deux situations : - - Si la crĂ©ance n’est pas encore exigible lorsque la lettre de change devient exigible, le crĂ©ancier encaisse la traite et en conserve le montant jusqu’à l’échĂ©ance de la dette garantie. Le crĂ©ancier se paiera Ă  cette date si le dĂ©biteur ne s’est pas acquittĂ© ; Si la crĂ©ance garantie est exigible avant la lettre de change (et que, par hypothĂšse) le dĂ©biteur ne l’a pas rĂ©glĂ©e, le crĂ©ancier porteur de la lettre de change la conserve jusqu’à l’échĂ©ance et se paie Ă  ce momentlĂ . 5) L’aval de la lettre de change PrĂ©sentation et dĂ©finition. Plus une lettre de change comporte de signatures, meilleures sont les chances du porteur d’ĂȘtre payĂ©. Ainsi, l’aval de la lettre de change est une forme cambiaire de garantie personnelle. L’aval est l’engagement pris par une personne de payer une lettre de change Ă  l’échĂ©ance, dans les mĂȘmes conditions qu’un autre souscripteur qui a prĂ©cĂ©demment apposĂ© sa signature sur le titre. Ainsi, la personne qui s’engage (dĂ©nommĂ©e donneur d’aval, aval, avaliste ou avaliseur) s’engage Ă  payer la lettre Ă  l’échĂ©ance en cas de dĂ©faillance de la personne pour le compte de laquelle l’aval est donnĂ© (dĂ©nommĂ©e avalisĂ©). Il s’agit, en quelque sorte, de reproduire le schĂ©ma du cautionnement, mais dans le contexte cambiaire. Toutefois, le rĂ©gime juridique du cautionnement ne s’applique pas Ă  l’aval. Par exemple, l’avaliste ne peut donc pas rechercher la responsabilitĂ© de la banque pour manquement au devoir de mise en garde ou d’information ni pour disproportion entre ses facultĂ©s contributives et le montant de la somme avalisĂ©e (Com. 30 oct. 2012, no 1123.519). Objectif Barreau — OpĂ©rations bancaires et financiĂšres 55 Tous droits rĂ©servĂ©s — Reproduction interdite SchĂ©ma explicatif — aval pour le compte du tireur. En pratique, l’aval est couramment exigĂ© des dirigeants de petites sociĂ©tĂ©s pour garantir les lettres de change tirĂ©es par ces sociĂ©tĂ©s et remis Ă  l’escompte. Le dirigeant signe alors deux fois la lettre : - Une fois comme reprĂ©sentant lĂ©gal du tireur ; et Une seconde fois, Ă  titre personnel, comme avaliseur. Objectif Barreau — OpĂ©rations bancaires et financiĂšres 56 Tous droits rĂ©servĂ©s — Reproduction interdite

Use Quizgecko on...
Browser
Browser