Les Douze Fiches Métier 2023 PDF
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Université des Antilles
2023
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This document presents information about different professions within the health sector, including their descriptions, training requirements, and potential roles. It highlights different jobs, like a health professional, roles, and more details on different areas in the health sector. It also details particular characteristics and specializations, including salaries and work environments.
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Fiches métiers Les douze métiers Infirmier(e) libéral(e) 2 Orthophoniste 4 Psychologue 5 A...
Fiches métiers Les douze métiers Infirmier(e) libéral(e) 2 Orthophoniste 4 Psychologue 5 Auxiliaire de Puériculture 7 Secrétaire médical(e) 9 Pharmacien(ne) d’officine 11 Ambulancier(e) 13 Aide-soignant(e) 15 Orthoptiste 17 Cadre de santé 18 Diététicien(ne) 19 Auxiliaire de vie 21 Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Infirmier(e) libéral(e) Déroulé et lieux de formation La formation se déroule en 3 ans en Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) avec des stages essentiellement hospitaliers. Mais cette formation seule ne suffit pas à devenir infirmièr(e) libéral(e), il faut également pouvoir justifier d'une de ces deux périodes d'expériences : au cours des 6 années précédant la demande d’installation en libéral sous convention de 24 mois d’expérience au sein d’une structure de soins généraux (établissement de soins, groupement de coopération sanitaire...) ou de 6 mois d’expérience en tant que remplaçant d’un infirmier conventionné au cours des 6 années précédant la demande d’installation en libéral sous convention en plus des 18 mois d’expérience déjà justifiés dans une structure de soins généraux dans les 6 années précédant la date de demande de remplacement en libéral. Activités principales L’infirmier(e) libéral(e) va prendre en charge le patient la majeure partie de son temps à son domicile où il/elle veillera à l’administration et préparation des médicaments, à la réalisation, au contrôle et à l’évaluation des soins. Il peut prescrire ses propres pansements. Il/Elle peut également participer à l’information et à l’éducation du patient, à la surveillance des pathologies chroniques. L’infirmier(e) peut maintenant se sur-spécialiser et devenir un(e) Infirmier(e) de Pratique Avancée ou encore faire partie du dispositif Asalée. Rémunération Le bénéfice net annuel des infirmiers libéraux titulaires seraient en moyenne à 43.100€ mais le montant fluctue selon le lieu d’installation et l’activité. Pour les remplaçants, le montant s’élève à 31.700€. Lieux d’exercice principaux L’infirmier(e) libéral(e) peut travailler seul ou en cabinet de groupe, en cabinet pluridisciplinaire, au sein d’HAD, de SSIADs, d’EHPADs ou encore d’associations à but humanitaire. L’activité peut également avoir lieu, de manière ponctuelle, dans des structures telles que les colonies de vacances, laboratoires pharmaceutiques… L’installation des infirmiers libéraux dépend du zonage du territoire. Si vous envisagez de vous installer dans une zone « sur-dotée », l’accès au conventionnement d’un infirmier ne peut être Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles accordé qu’au seul successeur de l’infirmier(e) cessant définitivement son activité en zone sur- dotée (application de la règle d’une arrivée pour un départ). Qualités requises Il faut de bonnes qualités communicationnelles afin de pouvoir entretenir de bonnes relations tout au long du suivi. La proximité du patient et la venue à son domicile justifient d’être respectueux et discret. Il faut également savoir conduire et rester vigilant. Sources : Ameli, Infirmiers.com Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Orthophoniste Déroulé et lieux de formation Les études se déroulent sur cinq ans après avoir réussi le concours d’accès à une des écoles spécialisées. A la fin des études, on obtient le Certificat de Capacité d’Orthophoniste (CCO). Le diplôme confère un grade de master. La formation est actuellement dispensée par 22 centres de formation universitaires en orthophonie. Le centre de formation de l’Université des Antilles a ouvert en Guadeloupe en septembre 2022. Si le dossier est retenu via PARCOURSUP, le/la candidat(e) sera convoqué(e) à un entretien oral qui permettra d’évaluer plus précisément ses motivations, son parcours et ses aptitudes relationnelles, linguistiques, adaptatives. Chaque centre de formation organise l’entretien oral et admet autant d’étudiants que le quota ministériel le lui permet. Activités principales L’orthophoniste prend en charge des patients de tout âge. Il/Elle peut ainsi être amené(e) à rééduquer des personnes atteintes de troubles neurologiques après un AVC ou un trouble neurocognitif majeur. Ou il/elle peut faire de la prévention, l’évaluation et la détection des troubles oraux et écrits chez des enfants et/ou adultes. Rémunération Pour les libéraux, en moyenne autour de 2 300 € une fois les charges réglées. Ceux et celles qui travaillent dans une structure de la fonction publique hospitalière sont rémunérés en fonction de la grille indiciaire d’orthophoniste. Le salaire débute autour de 2 000 € bruts par mois et peut atteindre 3 700 € bruts mensuels en fin de carrière. Lieux d’exercice principaux L'orthophoniste travaille le plus souvent dans un cabinet privé. Mais il peut aussi exercer au sein d’un hôpital (dans les services de neurologie, de psychiatrie, de pédiatrie, etc.) ou dans une structure d’accueil pour des enfants et des adultes handicapés ou des personnes âgées. Qualités requises Patience pour prendre le temps de corriger plusieurs fois les erreurs des patients, Méthode pour respecter les techniques de rééducation apprises, capacité à motiver/coacher pour entretenir la motivation des patients, gentillesse. Source : FNO, Oriane IDF, L’Etudiant Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Psychologue Déroulé et lieux de formation Bac+5 universitaire en psychologie, soit un master 2 en psychologie ou le diplôme de psychologue de l’Ecole Privée de psychologues praticiens (Lyon-Paris ), le psychologue n’est pas un psychiatre. Activités principales Déterminer le besoin en accompagnement psychologique, arrêter les modalités avec la personne ou l'orienter vers un médecin, service social, personnel paramédical, etc. Accompagner la personne, suivre l'avancement du travail psychologique (points de vigilance, axes de progrès) et proposer des ajustements. Réaliser des actions d'analyse et d'évaluation, des bilans psychologiques. Mener des actions selon des médiations thérapeutiques spécifiques (art thérapie, musicothérapie). Rémunération Le salaire des psychologues varie considérablement selon l'emploi et le lieu où ils/elles travaillent. En effet, dans le secteur public, le salaire varie de 1 800 € bruts à 3 700 € par mois, en fonction de la structure et de l'ancienneté de la psychologue. Dans le secteur privé, l’Apec indique une rémunération moyenne annuelle de 33 100 € bruts, soit un salaire mensuel brut de 2 750 €. Dorénavant, le dispositif CMONPSY permet le remboursement de 8 séances de psychologie par an pour les patients de plus de 3 ans sur une base de 40 euros pour une première séance permettant la réalisation du bilan initial, 30 euros pour les séances de suivi (sept au maximum). L’Assurance-maladie participe à hauteur de 60 % et les organismes complémentaires à hauteur de 40 %. Aucun dépassement d’honoraires n’est possible dans ce cas. Lieux d’exercice principaux Les structures recrutant des psychologues sont nombreuses et variées : les hôpitaux et cliniques privées, les résidences de personnes âgées, les établissements pénitentiaires, les établissements scolaires, les centres de protection maternelle et infantile (PMI), des associations, crèche etc. Il est aussi possible de s’installer en indépendant et d’exercer dans son cabinet privé de consultation psychologique ou au sein de cabinets pluridisciplinaires. Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Qualités requises Bonne capacité d’écoute pour que les patients puissent se livrer sans se sentir jugés, empathie, bon niveau de communication pour savoir mener les entretiens dans le respect des patients. Source : L’ETUDIANT Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Auxiliaire de Puériculture Déroulé et lieux de formation Pour exercer, il faut être titulaire du DEAP (diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture), diplôme de niveau bac. La formation se déroule sur un an. Elle comprend 1 540 h au total : 770 h d'enseignements théoriques et cliniques en IFAP (institut de formation d'auxiliaire de puériculture) sur 22 semaines et 770 h de stages pratiques sur 22 semaines. Une soixantaine d’établissements publics préparent à ce diplôme. Accès sur dossier. Des allègements de formation sont prévus pour les titulaires de certains diplômes (CAP AEPE, bac pro ASSP, titre professionnel assistant de vie aux familles). Activités principales S'occuper des bébés : dans une maternité ou un centre hospitalier, l'auxiliaire de puériculture donne les soins courants aux nouveau-nés ou aux enfants en bas âge. Il ou elle surveille leur courbe de poids et de température, veille à leur hygiène, prépare les biberons. Il ou elle accompagne aussi la maman dans son apprentissage des soins au bébé. Enfin, c'est l'auxiliaire de puériculture qui assure l'entretien de la chambre de l'enfant et du matériel utilisé. Conseiller les mamans : dans un centre PMI (protection maternelle et infantile), les auxiliaires de puériculture accueillent les futures mères et les jeunes mamans avec leurs bébés. Ils assistent aux consultations données par le médecin, gèrent les dossiers et effectuent, aux côtés des puériculteurs et des puéricultrices, des visites dans les familles pour conseiller les jeunes mamans. Apprendre l'autonomie : dans une crèche, le rythme de l'auxiliaire de puériculture suit celui des enfants. Il ou elle veille à leur hygiène et à leur alimentation, apprend l'autonomie aux plus grands. L'organisation de jeux et d'activités d'éveil constitue un autre pôle important de son travail, en permettant de développer la socialisation de l'enfant avant son entrée à l'école. Rémunération Le premier échelon de rémunération de l’auxiliaire de puériculture est d’environ 1 700 euros bruts par mois. En fin de carrière, le salaire de l’auxiliaire de puériculture peut atteindre 2 600 euros bruts mensuels. Dans le secteur privé, les fourchettes de rémunérations sont proches de celles de la fonction publique. Lieux d’exercice principaux Il est possible de travailler dans le secteur public ou le secteur privé, au sein de structures dédiées à la petite enfance telles que : les maternités ; Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles les crèches, garderies et haltes-garderies ; les services hospitaliers de pédiatrie et de néonatologie ; les structures d’accueil, tels que les Centres de Protection maternelle et infantile (PMI); les services départementaux de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Par ailleurs, certain(e)s auxiliaires de puériculture font le choix d’exercer directement au domicile du ou des enfants dont ils sont responsables. Qualités requises Patience pour prendre le temps de corriger plusieurs fois les erreurs des patients, Méthode pour respecter les techniques de rééducation apprises, capacité à motiver/coacher pour entretenir la motivation des patients, gentillesse. Source : L’Etudiant, CIDJ, Pôle Emploi, ONISEP Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Secrétaire médical(e) Déroulé et lieux de formation Il s’agit d’une certification professionnelle inscrite au répertoire national. Il existe deux voies d’obtention : la voie classique par une formation en un an ou modulaire qui peut durer jusqu’à 5 ans, l’autre voie est celle de la validation des acquis de l’expérience lorsque le prétendant peut justifier d’une expérience dans le domaine devant un jury. Afin de devenir secrétaire médicale, un étudiant peut suivre une formation assurée par : L’une des 8 écoles de la Croix-Rouge pour obtenir un certificat de secrétaire médico- social accessible en 12 mois aux diplômés de niveau brevet ou CAP avec une expérience professionnelle Le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED), qui propose une préparation à distance du titre certifié Les lycées professionnels privés et publics Les centres de formation privés Activités principales Prendre en charge des patients dans une structure médico-sociale : Assurer la réception des patients, planifier les rendez-vous, répondre au téléphone Gérer un dossier médical : Prendre en charge le dossier médical de sa création à son archivage, assurer le suivi administratif et financier des actes médicaux, traiter les demandes de communication du dossier médical Être support opérationnel à une équipe médico-sociale : Réguler les flux d’activité du service ou du cabinet, assurer le réassort des stocks, assister l’équipe dans la préparation et la restitution des réunions, contribuer à la démarche qualité au sein de la structure médico- sociale Rémunération Le salaire d’un(e) secrétaire médical(e) peut varier en fonction de l’emploi, l’expérience, le niveau de qualification, la taille de l’établissement et le secteur d’activité. En France, par exemple, le salaire d’un(e) secrétaire médical(e) débutant(e) peut être d’environ 1 500 € à 1 800 € brut par mois. Avec de l’expérience, il est possible de progresser et d’atteindre un salaire moyen compris entre 1 800 € et 2 500 € brut par mois. Dans certains cas, des primes ou des avantages supplémentaires peuvent être offerts, notamment dans les établissements de santé publics. Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Lieux d’exercice principaux De nombreuses structures privées et publiques sont à la recherche de secrétaires médicaux : dans le domaine médical : cabinet de médecin, centre de radiologie, laboratoire d'analyses, établissement de soins, maison de retraite, centre hospitalier, clinique... dans un service social : caisse d'allocations familiales, d'assurance maladie, tribunaux pour enfants, services sociaux d'entreprise... au sein de structures médico-sociales : dispensaire, centre de protection maternelle et infantile, santé scolaire, médecine du travail, centres de rééducation et réadaptation fonctionnelle. Qualités requises Parmi les qualités personnelles importantes pour réussir en tant que secrétaire médical(e), on trouve la compassion, l’empathie, la discrétion, l’aptitude à travailler sous pression, la flexibilité, l’organisation et l’esprit d’équipe. Sources : CNED, CEF, Formademia Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Pharmacien(ne) d’officine Déroulé et lieux de formation La formation se fait en trois cycles : le premier cycle dure trois ans, le deuxième dure deux ans et le dernier correspond au parcours officine d’un an. Les années d’étude se déroulent essentiellement sur les bancs de la faculté et en stages hospitaliers. La formation confère le titre de Docteur en Pharmacie. Mais il faut une expérience complémentaire de 6 mois d’exercice officinal en tant que pharmacien(ne) adjoint(e) ou remplaçant(e), ou stage officinal de pratique professionnelle pour devenir titulaire. Activités principales Le/La pharmacien(ne) titulaire d’officine possède la double responsabilité de pharmacien d’officine et de chef d’entreprise. En tant que pharmacien(ne) d’officine, il/elle : Assure la dispensation et le bon usage du médicament à usage humain et vétérinaire ; S’assure de la bonne compréhension du traitement par le patient ; Propose au patient un suivi pharmaceutique (suivi de l’observance, des effets des traitements, de la pharmacovigilance) ; Alimente le Dossier Pharmaceutique du patient pour mieux sécuriser la dispensation des médicaments et améliorer la coordination entre les professionnels de santé ; Contribue avec les autres professionnels de santé à un accompagnement personnalisé du patient (éducation thérapeutique, etc.) ; Collabore avec le milieu hospitalier dans le cadre de la conciliation pharmaceutique ; Réalise des préparations magistrales et officinales ; Participe aux actions de santé publique, de prévention et de dépistage Contribue aux dispositifs de sécurité sanitaire (pharmacovigilance, matériovigilance, alertes sanitaires, retraits de lots…) ; Coopère avec les autres professionnels de santé au sein des réseaux de santé, des communautés professionnelles territoriales de Santé, Maisons de Santé Pluridisciplinaires, des établissements pour personnes âgées, etc. ; Peut réaliser sous certaines conditions des adaptations de posologie et des renouvellements de traitement ; Contribue à la continuité de l’accès au médicament 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 ; participe ainsi à la permanence des soins ; Participe à la protection de la santé publique et de l’environnement en collectant les médicaments non utilisés rapportés par les patients et certains déchets d’activité de soins à risque infectieux. Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Rémunération On estime que le salaire moyen d’un(e) pharmacien(ne) débutant(e) est de 2984€ brut mensuel pour un poste CDI en temps-plein (35h). La rémunération annuelle brute (fixe + variable) d’un(e) pharmacien(ne) d’officine varie entre 36 000€ et 65 000€. Lieux d’exercice principaux En Officine, autre nom de la pharmacie de ville, en tant que propriétaire de la pharmacie ou adjoint. Qualités requises Rigueur, disponibilité, sens des relations humaines et du travail en équipe, diplomatie, bienveillance, capacités d’écoute et d’empathie, qualités managériales, esprit de décision, capacité d’organisation, autonomie, ouverture d’esprit, dynamisme Source : Ordre des Pharmaciens Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Ambulancier(e) Déroulé et lieux de formation Afin d’exercer le métier d’ambulancier, il est indispensable d’obtenir le Diplôme d’État d'ambulancier(e) (DEA). Ce diplôme est délivré dans les centres de formation agréés par le préfet. La formation est accessible sur concours d’entrée, par le passage d’une épreuve écrite et d’une épreuve orale. Il existe certaines conditions d’accès au concours d’entrée. Tout d’abord, de posséder le permis de conduire B depuis au moins 3 ans, d’avoir une attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’une ambulance, un certificat médical de vaccination à jour et être titulaire de la formation aux gestes et soins d’urgence de niveau 1. La formation dure 18 mois et se compose d’une partie théorique et d’une partie pratique, en milieu professionnel. Activités principales Prise en soin d'un patient à tout âge de la vie dans une situation singulière et dans le cadre d'un transport sanitaire sécurisé; Réalisation d'un recueil de données cliniques du patient, mise en œuvre de soins notamment ceux relevant de l'urgence et transmission des données; Contrôle et entretien du véhicule adapté au transport sanitaire terrestre; Transport sanitaire du patient ; Contrôle et entretien des matériels, équipements et installations du véhicule; Traçabilité des informations liées au patient transporté et renseignement du dossier de prestation ambulancière; Travail en équipe, traçabilité et transmission de savoir-faire issus de sa pratique professionnelle. Rémunération La rémunération pour un(e) ambulancier(e) exerçant dans la fonction publique hospitalière, tels qu’au sein d’un SAMU ou d’un SMUR, varie selon l’échelon et le grade. Pour un(e) ambulancier(e) au premier échelon, donc débutant la rémunération est de 1537.02 € brut et pour l’ambulancier(e) du dernier échelon, donc au grade supérieur la rémunération est de 1949.39 €. Enfin, pour un(e) ambulancier(e) libéral(e) la rémunération est plus élevée cependant des frais sont à sa charge, comme l’achat du véhicule de transport sanitaire. Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Lieux d’exercice principaux La profession d’ambulancier diplômé d'Etat s’exerce majoritairement dans le secteur privé commercial (entreprises de transport sanitaire), éventuellement associatif (la Croix-Rouge française) mais aussi dans le secteur public hospitalier (les ambulanciers relèvent alors de la fonction publique hospitalière). Qualités requises L’ambulancier(e) doit faire preuve d’autonomie mais aussi de capacité de travail en équipe, de rapidité, de dynamisme et de réactivité. Il/Elle doit faire preuve de prudence et de maîtrise de son véhicule, il/elle doit être en capacité d’adapter sa conduite à l’état de santé de la personne transportée. L’ambulancier(e) doit être patient(e) et faire preuve d’un contrôle de soi pour faire face à toutes les situations dans le calme. L’ambulancier(e) doit posséder des qualités humaines, et une résistance physique et psychologique. En effet, il/elle doit avoir le sens du contact, il/elle doit mettre en confiance, être à l’écoute du patient et de son entourage, et doit être en capacité de les rassurer. Il/Elle doit avoir des compétences en communication afin de pouvoir s’exprimer clairement à l’oral comme à l’écrit. Enfin, l’ambulancier(e) doit être en mesure de connaître et pratiquer les techniques de réanimation, maîtriser les protocoles d’hygiène et de sécurité ainsi que les règles éthiques et déontologiques... Sources : Réseau Pro Santé, ANFH Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Aide-soignant(e) Déroulé et lieux de formation Pour devenir aide-soignant(e), il faut être titulaire du diplôme d’État d’aide-soignant. Il existe un concours d’entrée à la formation, organisé dans les écoles agréées par le ministère de la Santé. La formation d'aide-soignant(e) dure entre 6 mois et 18 mois en fonction du parcours, partiel ou complet, et de la voie, scolaire ou alternance, choisis. Activités principales accueillir, informer et accompagner les patients et leur entourage, dispenser des soins d’hygiène et de confort, aider l’infirmier dans la réalisation des soins, assurer l’entretien de l’environnement du patient, entretenir le matériel de soin, rendre compte à l’oral et à l’écrit de ses activités et observations en fin de service. Contrairement à l’infirmier, l’aide-soignant ne peut pas donner de médicament ou effectuer des soins médicaux. Rémunération Le salaire d’un(e) aide-soignant(e) varie en fonction de sa structure d’exercice et de son ancienneté entre 1750€ et 2400€ bruts en moyenne. Principaux lieux d’exercice La majorité des aides-soignants travaillent à l’hôpital ou dans des cliniques dans différents services, mais les maisons de retraite, les centres de soins pour personnes âgées ou les services à domicile offrent également de nombreuses possibilités d’emploi. Il est souvent demandé d’être disponible la nuit, les week-ends ou les jours fériés. Qualités requises Le métier d’aide-soignant nécessite une grande polyvalence et de réelles qualités humaines et relationnelles. Il/Elle doit en effet savoir organiser son travail au sein d’une équipe, comprendre et identifier les besoins fondamentaux des patients, leur état de santé, avoir une bonne connaissance du domaine médical, une bonne résistance physique et nerveuse, de la patience et du tact. En plus de cela, il/elle doit avoir une excellente capacité d’adaptation, doit Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles connaître et maîtriser les règles de sécurité liées aux personnes, notamment lors de leurs déplacements, savoir appliquer les règles d’entretien des matériels de soin et des locaux. Enfin, il/elle doit être disponible et à l’écoute, sachant prendre des initiatives et travailler en équipe. Sources : ONISEP, MANPOWER Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Orthoptiste Déroulé et lieux de formation Pour devenir orthoptiste, il faut obtenir le certificat de capacité d’orthoptiste, qui se prépare en 3 ans (de préférence après un bac scientifique) dans un des 16 instituts de formation rattachés à une UFR de médecine (liste des instituts disponible sur le site "la page des orthoptistes en France"). Le ministère fixe chaque année le nombre de places en 1ère année d'études préparatoires au DE d'orthoptiste (509 pour l'année 2022-2023). Les candidats doivent se pré-inscrire sur Parcoursup. L’admission se fait sur dossier et entretien. Activités principales Rééduque ou réadapte le système oculaire de personnes atteintes de troubles de la vision (strabisme, défaut de convergence, amblyopie,...) selon la prescription médicale. Peut procéder à des examens d'exploration visuelle (sens chromatique, champ visuel,...). Peut effectuer une rééducation en basse vision. Peut diriger un cabinet. Rémunération La rémunération des orthoptistes est variable selon le mode et le lieu d'exercice : Dans la fonction publique hospitalière entre 1 891 € 3 501 € brut mensuel Pour un exercice en libéral : jusqu'à 3 000 € environ en libéral (en fonction de l’importance de sa clientèle) Lieux d’exercice principaux Les orthoptistes peuvent exercer en tant que salariés au sein d’hôpitaux publics ou privés, de cliniques, de dispensaires, de cabinets médicaux ou en tant que libéraux seuls ou en groupe. Qualités requises L’orthoptiste fait preuve de rigueur et de méthode pour évaluer, diagnostiquer puis concevoir les exercices de rééducation. Ce(tte) professionnel(le) doit aussi faire preuve d’écoute et d’empathie à chaque rendez-vous : informer, expliquer les examens et les exercices, faire le bilan avec chaque patient, etc. Sources : L’Etudiant, ONISEP, CIDJ, Pôle Emploi, SNAO Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Cadre de santé Déroulé et lieux de formation Pour pouvoir se présenter au concours d’entrée dans un IFCS « Institut de Formation des Cadres de Santé », il faut en 1er lieu être diplômé de la filière infirmière ou paramédicale : audioprothésiste, diététicien, ergothérapeute, kinésithérapeute, manipulateur en électroradiologie médicale, opticien lunetier, orthophoniste, orthoptiste, pédicure podologue, préparateur en pharmacie, psychomotricien, technicien de laboratoire, …. Un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau Bac +4/5 minimum, type Licence Pro ou Master Pro Management des organisations sanitaires, est aussi très apprécié. Il faut ensuite justifier d’au moins 4 ans d’exercice dans sa spécialité. Il est également possible de devenir cadre de santé sans le diplôme de l’IFCS. Activités principales Elles sont nombreuses puisqu’il/elle contrôle et assure le suivi de la qualité et de la sécurité des soins et des activités paramédicales. Il/Elle coordonne et assure le suivi de la prise en charge des prestations, élabore et rédige les rapports d'activité, réalise un encadrement de proximité des équipes, prévoit la gestion et le développement des personnels, monte, met en œuvre, suit et gère des projets spécifiques au domaine d'activité, organise l'accueil des agents, stagiaires et nouveaux recrutés, et planifie des activités et des moyens. Rémunération En France, un(e) cadre de santé touche en moyenne entre 2100 et 2900 € bruts par mois. Un(e) cadre de santé supérieur peut toucher 5600€ en moyenne. Lieux d’exercice principaux Il existe un grand nombre d’établissements de santé ou d’entreprises où les cadres de santé peuvent exercer : hôpitaux et cliniques publics ou privés, établissements de soins de courte durée, établissements sanitaires des prisons, maisons de retraite, EHPAD, SSIAD, HAS (Haute Autorité de Santé)… Qualités requises Le/La cadre de santé doit être réactif et faire preuve d’écoute, d’agilité dans son organisation et d’un grand sens des responsabilités. Il/Elle doit également disposer de capacités relationnelles car il/elle est l’interface entre les patients et leur entourage, les équipes médicales et paramédicales. Sources : Emploi public.fr, Jobijoba, Elsan Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Diététicien(ne) Déroulé et lieux de formation Deux diplômes permettent d’accéder à la profession de diététicien. Niveau bac + 2 :BTS diététique et Niveau bac + 3 : BUT - génie biologique spécialisation diététique Activités principales Elabore le bilan diététique et réalise le suivi nutritionnel de personnes bien portantes ou de malades (patients hospitalisés, diabétiques,...) selon la prescription médicale ou la demande individuelle. Conseille et informe les professionnels (de restauration, de santé,...) sur la diététique et l'hygiène alimentaire. Peut contrôler la chaîne alimentaire en collectivité (de la conception des menus à la distribution des repas) selon la réglementation en matière d'hygiène alimentaire. Peut diriger un cabinet. Rémunération Dans la fonction publique hospitalière entre 1 891 € et 3 501 € brut mensuel. Les revenus d’un(e) diététicien(ne) libérale est plus élevé, il ou elle fixe librement ses tarifs et il est possible de gagner plus de 5000€ bruts par mois. Lieux d’exercice principaux Dans un centre hospitalier ou toute structure accueillant des personnes malades ou en perte d’autonomie, le diététicien réalise des menus sur-mesure pour les différents profils des personnes. Dans la restauration collective, il ou elle participe aux commissions de menus, vérifiant le respect des normes et réglementation en matière d’alimentation. En libéral, le diététicien pourra, par exemple, intégrer des MSP ou être dans son propre cabinet. Qualités requises Un sens de l'écoute certain fait partie des qualités attendues chez un(e) diététicien(ne) pour bien prendre en compte le contexte alimentaire et médical de chaque patient ou client. Il faut faire preuve d’empathie et d’un bon sens du contact dans ce métier où l’humain a toute sa place. Être pédagogue est aussi essentiel dans la diététique pour que chacun comprenne les éventuels changements d’habitudes alimentaires qu’il doit suivre en cas de pathologie. Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Faculté d'adaptation au client et aux demandes. Il faut aussi faire preuve de créativité pour des menus équilibrés qui donnent envie de se mettre à table ! Bon gestionnaire, le/la diététicien(ne) sait concevoir des repas sains, équilibrés et qui rentrent dans le budget qui lui est alloué. En libéral, le/la diététicien(ne) doit aussi trouver le juste prix pour ses consultations afin que son activité soit viable. Sources : CIDJ, L’Etudiant, HelloWork Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Auxiliaire de vie Formation et lieux de formation Le diplôme d'État d'accompagnant éducatif et social (DEAES), qui équivaut au niveau CAP, représente le premier échelon de qualification pour les métiers de l'assistance à domicile. Pour les professionnels en reconversion ou en formation continue, il existe également des alternatives telles que le titre professionnel d'assistant de vie dépendance (TP) et le certificat professionnel d'agent d'accompagnement auprès d'adultes dépendants (CP). Les activités principales Les activités principales d'un(e) auxiliaire de vie sociale (AVS) ou aide à domicile, consistent à fournir un soutien et une assistance aux personnes en situation de dépendance ou de perte d'autonomie, principalement chez elles. Voici les principales activités qu'un(e) auxiliaire de vie peut effectuer : Aide à la toilette et à l'hygiène personnelle : L'auxiliaire de vie peut aider les personnes à se laver, à s'habiller, à se coiffer, à se brosser les dents, et à accomplir d'autres tâches liées à l'hygiène personnelle. Aide à la mobilité : Il/Elle peut aider les bénéficiaires à se lever, à se déplacer dans leur domicile, à monter et descendre les escaliers, et à utiliser des aides à la mobilité telles que des déambulateurs ou des fauteuils roulants. Préparation des repas : L'auxiliaire de vie peut préparer des repas équilibrés en fonction des besoins alimentaires spécifiques des personnes qu'il assiste. Aide à la prise de médicaments : Il/Elle peut rappeler aux bénéficiaires de prendre leurs médicaments conformément aux prescriptions médicales et, dans certains cas, les aider à les prendre. Entretien du logement : L'auxiliaire de vie peut effectuer des tâches ménagères légères telles que le nettoyage, le rangement, la lessive et la vaisselle pour assurer un environnement propre et sûr. Courses et gestion des courses : Il/Elle peut faire les courses pour les bénéficiaires, les accompagner pour leurs achats ou les aider à gérer leur budget. Soutien moral et social : L'auxiliaire de vie offre souvent un soutien émotionnel et social en engageant la conversation, en écoutant les préoccupations des bénéficiaires, et en organisant des activités sociales. Accompagnement à l'extérieur : Il/Elle peut accompagner les personnes lors de sorties, de rendez-vous médicaux, ou d'activités de loisirs pour favoriser leur intégration sociale. Suivi de l'état de santé : L'auxiliaire de vie peut surveiller l'état de santé général des bénéficiaires, prendre note des changements, et rapporter toute préoccupation aux professionnels de santé. Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles Aide administrative : Il/Elle peut aider à remplir des formulaires administratifs, à gérer des rendez-vous, à organiser les papiers administratifs, et à effectuer des tâches administratives simples. Écoute et communication : L'auxiliaire de vie offre une oreille attentive et une communication bienveillante pour aider les bénéficiaires à se sentir compris et soutenus. Il est important de noter que les activités exactes d'un auxiliaire de vie peuvent varier en fonction des besoins spécifiques de chaque personne assistée et des réglementations locales. L'objectif principal de leur travail est d'améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes en situation de dépendance ou de perte d'autonomie, tout en favorisant leur maintien à domicile dans la mesure du possible. Rémunération Le salaire d’un(e) auxiliaire de vie tourne autour du S.M.I.C. Pour les personnes qui travaillent à temps partiel, la rémunération s’effectue à l’heure, sur la base du Smic horaire. Lieux d’exercice principaux L’auxiliaire de vie sociale exerce au sein d’entreprises ou associations d’aide à la personne : structure d’aide à domicile, associations d’aide aux familles, aux personnes âgées, agences d’intérim spécialisées dans les métiers de service à la personne. Il/Elle peut être directement employé par la personne aidée. L’auxiliaire de vie sociale peut également travailler au sein de structures collectives Qualités requises Afin de mettre rapidement en confiance les personnes accompagnées, il est nécessaire d’avoir un bon sens du contact humain et d’écoute. Vous devez être doté de capacités d’empathie, de respect et de dignité dans votre abord relationnel. Vous devez pouvoir faire preuve de disponibilité et de pédagogie. Empathie, respect et dignité sont des qualités requises pour exercer ce métier. La ponctualité et la politesse sont des qualités essentielles pour le métier d’auxiliaire de vie sociale. Il est aussi nécessaire de bien se présenter et d’avoir une bonne condition physique. Professionnel du travail social, son métier implique une grande discrétion. Source : Croix-Rouge, CIDJ Fiches métiers – UE 1 Découverte des métiers de la santé – 2023 Sous la responsabilité des Pr Jeannie Hélène-Pelage et Dr Kève-Yann LARA Université des Antilles