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Université Abdelmalek Essaâdi

Dr. Balla Marouane

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communication intercultural communication communication skills French language

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This document is a presentation on communication topics, including definitions, processes, and types of communication. It covers both verbal and non-verbal communication, including different levels of communication, such as interpersonal and mass communication. There is also substantial information on intercultural communication, including elements of culture, different communication styles, and potential barriers to effective communication.

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Langues étrangères : Français / Semestre 1 Préparé par : Dr. Balla Marouane Constats et faits 2 Parlez-moi de vous !!! 3 La communication : un enjeu clé dans le monde professionnel « Comprendre et maîtriser les mécanismes de la communicat...

Langues étrangères : Français / Semestre 1 Préparé par : Dr. Balla Marouane Constats et faits 2 Parlez-moi de vous !!! 3 La communication : un enjeu clé dans le monde professionnel « Comprendre et maîtriser les mécanismes de la communication » Une question Comment imagineriez-vous un monde sans communication ? Serait-il possible de collaborer, d'innover, de vivre ensemble ? Sous questions La communication est-elle toujours honnête ? La communication peut-elle être manipulatrice ? Les réseaux sociaux favorisent-ils ou détruisent-ils la communication authentique ? Sommes-nous condamnés à nous mal comprendre ? La communication est-elle une compétence innée ou acquise ? 5 Définition de la communication: Définition générale : La communication, c'est l'art d'échanger des idées, des émotions et des informations. C'est un processus dynamique qui relie les individus entre eux. Communication sociale : Elle englobe tous les échanges d'informations et d'idées qui se produisent au sein d'une société, qu'ils soient formels ou informels, verbaux ou non-verbaux. Elle vise à construire du lien social, à influencer les comportements et à susciter des changements sociaux. Communication économique : Elle concerne l'ensemble des échanges d'informations qui ont lieu dans le domaine économique, entre les entreprises, les institutions financières, les consommateurs, etc. Son objectif est de faciliter les transactions, d'influencer les décisions économiques et de promouvoir les activités économiques. 6 Le processus de communication Un schéma simple Émetteur : Un personnage (ou un objet) représentant la source du message. Message : Une bulle ou une flèche représentant l'information à transmettre. Canal : Une ligne ondulée symbolisant le moyen utilisé pour transmettre le message (oral, écrit, visuel, etc.). Récepteur : Un personnage (ou un objet) représentant celui qui reçoit le message. Bruit : Un nuage ou des interférences visuelles représentant les éléments qui peuvent perturber la communication. 7 Le processus de communication, étape par étape : 1. Émetteur : L'individu ou l'entité qui souhaite transmettre un message. Le point de départ de la communication. 2. Message : L'information que l'émetteur souhaite faire passer. Il peut être verbal, non- verbal, écrit ou visuel. 3. Encodage : Le processus par lequel l'émetteur met son message en forme, en choisissant les mots, les gestes, les images… les plus adaptés pour être compris. 4. Canal : Le moyen utilisé pour transmettre le message. Cela peut être un canal direct (face-à-face) ou indirect (téléphone, email, etc.). 5. Bruit : Tout élément qui peut perturber la transmission du message et en altérer le sens. Il peut s'agir de distractions, de malentendus, de problèmes techniques, etc. 6. Récepteur : Celui qui reçoit le message. Il décode le message pour comprendre le sens. 7. Décodage : Le processus par lequel le récepteur interprète le message en fonction de ses propres connaissances, expériences et codes culturels. 8. Feedback : La réponse du récepteur à l'émetteur. Il peut s'agir d'un retour d'information, d'une question, d'une action, etc. Ce feedback permet à l'émetteur d'ajuster sa communication si nécessaire. 8 Exemple concret du processus de la communication Émetteur : Un chef de projet souhaitant présenter les résultats d'un projet à son équipe. Message : Les résultats positifs du projet, les difficultés rencontrées et les perspectives d'avenir. Encodage : Le chef de projet prépare une présentation PowerPoint avec des graphiques, des tableaux et des images pour illustrer ses propos. Il choisit des mots clairs et concis, et s'entraîne à sa présentation pour la rendre plus dynamique et engageante. Canal : La présentation se déroule en salle de réunion. Le chef de projet utilise un projecteur pour afficher ses slides et sa voix pour transmettre son message. 9 Exemple concret du processus de la communication Bruit : Un collègue qui arrive en retard et perturbe la concentration, un problème technique avec le projecteur qui entraîne une interruption, un membre de l'équipe qui pose une question hors sujet. Récepteur : Les membres de l'équipe qui assistent à la présentation. Décodage : Chaque membre de l'équipe interprète la présentation en fonction de ses connaissances du projet, de son rôle dans l'équipe et de ses attentes. Certains peuvent se concentrer sur les résultats positifs, d'autres sur les difficultés rencontrées. Feedback : À la fin de la présentation, les membres de l'équipe posent des questions, formulent des commentaires ou expriment leurs appréciations. Le chef de projet peut également demander un retour d'information pour améliorer ses prochaines présentations. 10 Les barrières à la communication Les barrières physiques: Bruit: Tout son qui perturbe la compréhension du message (bruit de fond, musique, etc.). Distance: La distance physique entre l'émetteur et le récepteur peut rendre la communication plus difficile. Environnement: Un environnement peu propice (mauvaise lumière, température inconfortable) peut distraire et réduire l'efficacité de la communication. Les barrières psychologiques: Émotions: Les émotions fortes (colère, peur, tristesse) peuvent brouiller la pensée et rendre difficile l'écoute active. Préjugés: Les idées préconçues et les stéréotypes peuvent fausser l'interprétation des messages. Défenses: Les mécanismes de défense (déni, projection) peuvent empêcher une communication ouverte et honnête. Manque de confiance: Un manque de confiance en soi ou en l'autre peut inhiber la communication. 11 Les barrières à la communication Les barrières sémantiques: Malentendus: Une mauvaise interprétation des mots ou des expressions peut conduire à des incompréhensions. Jargon: L'utilisation d'un langage technique ou spécialisé peut exclure certaines personnes de la conversation. Ambiguïté: Des phrases mal construites ou des messages trop vagues peuvent prêter à confusion. Les barrières culturelles: Différences culturelles: Les valeurs, les normes et les codes de conduite diffèrent d'une culture à l'autre, ce qui peut créer des obstacles à la communication. Non-verbal: Les gestes, les expressions faciales et les postures peuvent avoir des significations différentes selon les cultures. 12 Exemple concret des barrières à la communication Exemple : Négociation commerciale entre une entreprise française et une entreprise chinoise. Les barrières physiques: Fuseau horaire: La différence de fuseau horaire entre la France et la Chine rend difficile la coordination des appels et des réunions en temps réel, ce qui peut ralentir le processus de négociation et augmenter le risque de malentendus. Distance géographique: La distance physique entre les deux pays peut rendre les rencontres en face-à-face coûteuses et chronophages, limitant les échanges informels et spontanés qui peuvent favoriser la confiance. Les barrières psychologiques: Préjugés culturels: Les deux parties peuvent avoir des préjugés sur les méthodes de négociation de l'autre culture, ce qui peut créer une atmosphère de méfiance et entraver la collaboration. Émotions: Les émotions telles que la frustration, l'impatience ou la peur de l'échec peuvent influencer la communication et rendre les négociateurs moins ouverts aux compromis. 13 Exemple concret des barrières à la communication Exemple : Négociation commerciale entre une entreprise française et une entreprise chinoise. Les barrières sémantiques: Jargon technique: L'utilisation de termes techniques spécifiques à chaque secteur d'activité peut créer des difficultés de compréhension et des malentendus si les deux parties n'utilisent pas le même vocabulaire. Différences de style de communication: Les cultures française et chinoise ont des styles de communication très différents (direct vs. indirect, hiérarchie vs. égalité), ce qui peut conduire à des interprétations erronées des messages. Les barrières culturelles: Concept de temps: La notion de temps est perçue différemment dans les deux cultures, ce qui peut entraîner des attentes différentes en matière de ponctualité et de respect des délais. Hiérarchie: La hiérarchie sociale est plus marquée en Chine qu'en France, ce qui peut influencer les relations entre les négociateurs et les prises de décision. 14 Les types de la communication Communication verbale Communication orale : Conversations, présentations, discours, réunions, etc. Exprime les idées, les émotions, les besoins de manière directe. Exemple : Une présentation en entreprise : Le directeur général prononce un discours pour motiver les équipes et présenter les objectifs de l'année. Une discussion entre amis : Deux amis parlent de leurs projets de vacances au téléphone. Une réunion de famille : Les membres d'une famille se réunissent pour célébrer un anniversaire et échangent des nouvelles. Communication écrite : Courriels, lettres, rapports, articles, messages, etc. Permet une réflexion plus approfondie et une trace écrite. Exemple Un rapport de stage : Un étudiant rédige un rapport détaillé sur son expérience professionnelle. Un email professionnel : Un commercial envoie un email à un client pour lui présenter un nouveau produit. Un article de journal : Un journaliste écrit un article sur un événement d'actualité. 15 Les types de la communication Communication non verbale Langage corporel : Gestes, postures, expressions faciales, contact visuel. Transmet des émotions et des attitudes inconsciemment. Exemples Un sourire : Exprime la joie et la bienveillance. Un regard fuyant : Peut indiquer de la gêne ou du manque de confiance. Une poignée de main ferme : Symbolise la confiance et la détermination. Paralinguistique : Ton de la voix, intonation, rythme, volume. Complète et nuance le message verbal. Exemple Un ton de voix énervé : Exprime la colère ou la frustration. Un rire : Exprime la joie ou le soulagement. Des hésitations dans la parole : Peuvent indiquer un manque de certitude ou de préparation. 16 Les types de la communication Communication non verbale Proxémique: Utilisation de l'espace, distance interpersonnelle. Révèle la nature de la relation et le statut social. Exemple : La distance entre deux personnes lors d'une conversation : Une distance courte peut indiquer une relation intime, tandis qu'une distance plus grande peut signifier un rapport plus formel. La position du corps : Une posture ouverte (bras le long du corps) peut témoigner d'une attitude détendue, tandis qu'une posture fermée (bras croisés) peut exprimer de la réserve. 17 Les niveaux de la communication La communication interpersonnelle: Échange entre deux personnes. Relations amicales, professionnelles, familiales. Exemples Un entretien d'embauche : Un recruteur échange avec un candidat pour évaluer ses compétences et sa personnalité. Une consultation médicale : Un médecin discute avec un patient de son état de santé. La communication de groupe: Échange au sein d'un groupe de personnes. Réunions, séminaires, équipes de projet. Exemples Une réunion d'équipe : Les membres d'une équipe se réunissent pour discuter d'un projet. Un cours en classe : Un professeur transmet ses connaissances à ses étudiants. 18 Les niveaux de la communication Communication de masse: Diffusion d'un message à un large public. Médias, publicité, campagnes de sensibilisation. Exemples Une publicité télévisée : Une entreprise diffuse un spot publicitaire pour promouvoir un nouveau produit. Un discours politique : Un politicien s'adresse à un grand public pour présenter son programme. 19 Les clés d'une communication efficace.La clarté : Des mots simples pour des idées claires Explication : Utiliser un vocabulaire adapté à son auditoire, éviter le jargon et les expressions trop complexes. Exemple : Au lieu de dire (optimiser les processus), on peut dire (améliorer la façon de travailler). II. La concision : Aller à l'essentiel Explication : Structurer son message, hiérarchiser les idées et éviter les digressions. Exemple : Plutôt que d'énumérer une longue liste de points, se concentrer sur les 3 principaux arguments. III. L'écoute active : Être présent à l'autre Explication: Porter une attention soutenue à l'interlocuteur, reformuler ses propos pour s'assurer de bien les comprendre. Exemple: Poser des questions ouvertes pour encourager l'autre à s'exprimer. 20 Les clés d'une communication efficace L'écoute active : Être présent à l'autre L'adaptation au contexte : S'adapter à son auditoire Explication: Ajuster son message en fonction du niveau de connaissance de l'auditoire, de ses centres d'intérêt et de ses attentes. Exemple : Simplifier son discours lorsqu'on s'adresse à un public novice, utiliser des exemples concrets pour illustrer ses propos. 21 Les techniques d'expression orale : convaincre, argumenter, négocier L’argumentation : Construire un raisonnement solide Techniques clés Thèse claire: Définir clairement le point de vue que l'on souhaite défendre. Arguments solides: Appuyer sa thèse sur des faits, des chiffres, des exemples concrets. Structure logique: Organiser les arguments de manière cohérente et progressive. Réfutations: Anticiper les contre-arguments et y répondre. Exemple: Pour convaincre un client d'acheter un produit, on peut présenter des études comparatives, des témoignages de clients satisfaits et des garanties. 22 Les techniques d'expression orale : convaincre, argumenter, négocier La conviction : Susciter l'adhésion Techniques clés: Établir un rapport de confiance: Montrer de l'empathie, écouter activement. Utiliser un langage adapté: S'adapter au niveau de compréhension de l'auditoire. Faire appel aux émotions: Susciter des émotions positives (joie, fierté) ou négatives (peur, culpabilité) pour renforcer son message. Raconter des histoires: Utiliser des anecdotes pour rendre son discours plus vivant et mémorable. Exemple: Pour motiver une équipe, on peut raconter une histoire inspirante sur un succès précédent. 23 Les techniques d'expression orale : convaincre, argumenter, négocier La négociation : Trouver un terrain d'entente Techniques clés: Définir ses objectifs: Savoir ce que l'on veut obtenir. Écouter activement: Comprendre les besoins et les attentes de l'autre partie. Faire des concessions: Être prêt à faire des compromis pour atteindre un accord. Maîtriser les techniques de questionnement: Poser des questions ouvertes pour obtenir plus d'informations. Exemple: Lors d'une négociation commerciale, on peut proposer différentes options et incitations pour trouver un accord mutuellement avantageux. 24 Les techniques d'écriture professionnelle Les fondamentaux de l'écriture professionnelle Clarté et concision: Utiliser un langage simple et direct, éviter les phrases trop longues et les tournures complexes. Cohérence et logique: Organiser les idées de manière claire et structurée, utiliser des connecteurs logiques. Adaptation au public: Ajuster le ton et le vocabulaire en fonction du destinataire. Les différents types de documents professionnels Le rapport: Structuré, factuel, objectif. L'email professionnel: Concis, courtois, personnalisé. La présentation: Visuelle, percutante, interactive. La lettre de motivation: Personnalisée, convaincante, ciblée. 25 Les techniques d'écriture professionnelle Les techniques pour améliorer son écriture La relecture: Corriger les fautes d'orthographe et de grammaire, vérifier la cohérence du texte. La simplification: Supprimer les mots inutiles, reformuler les phrases trop complexes. La personnalisation: Utiliser des pronoms personnels, s'adresser directement au lecteur. L'utilisation des outils numériques: Exploiter les correcteurs orthographiques, les synonymes, etc. 26 La communication interculturelle. Les différences culturelles dans la communication : Un défi à relever Explication : Les cultures diffèrent par leurs codes, leurs valeurs et leurs normes sociales, ce qui peut engendrer des malentendus et des difficultés de communication. Exemples L'espace personnel: Dans les cultures occidentales, une distance personnelle plus grande est généralement appréciée, tandis que dans les cultures latines, un contact plus proche est souvent toléré La notion de hiérarchie: Dans certaines cultures, la hiérarchie est très importante et les communications sont plus formelles, tandis que dans d'autres, les relations sont plus égalitaires. La notion de face: Dans certaines cultures, il est très important de préserver son image social, ce qui peut influencer la manière d'exprimer des critiques ou des désaccords. 27 La communication interculturelle La gestuelle : Parler avec son corps Explication : Un même geste peut avoir des significations très différentes selon les cultures. Il est essentiel de connaître ces différences pour éviter les malentendus. Exemples Le signe "OK : 👌" : En France, il signifie "OK", mais au Brésil, il est considéré comme grossier. Le pouce levé 👍 : En Occident, il signifie "OK", mais dans certains pays arabes, il est considéré comme offensant. Le salut : En France, on se serre la main, tandis qu'en Thaïlande, on joint les mains et incline légèrement la tête. 28 La communication interculturelle La perception du temps : Le temps est relatif Explication : Les cultures ont des conceptions du temps très différentes (linéaire, cyclique, polychronique). Cela peut influencer la manière de planifier, de respecter les horaires et de gérer les projets. Exemples La ponctualité: Dans les cultures anglo-saxonnes, la ponctualité est très importante, tandis que dans certaines cultures latines, il est plus courant d'arriver légèrement en retard. La notion de passé, présent et futur: Certaines cultures accordent plus d'importance au passé (culturelles), d'autres au présent (orientées vers l'action) et d'autres au futur (orientées vers les objectifs). La gestion des projets: Les cultures à faible contexte (comme les cultures anglo-saxonnes) privilégient des informations explicites et détaillées, tandis que les cultures à fort contexte (comme les cultures asiatiques) privilégient les relations et les informations implicites. 29 La communication interculturelle Les valeurs : Les fondements de la culture Explication : Les valeurs culturelles influencent profondément la manière de communiquer, de prendre des décisions et d'interagir avec les autres. Exemples L'individualisme vs. le collectivisme: Les cultures individualistes mettent l'accent sur l'autonomie et l'indépendance, tandis que les cultures collectivistes privilégient l'harmonie du groupe et les relations sociales. La hiérarchie vs. l'égalité: Certaines cultures accordent une grande importance à la hiérarchie et au respect des supérieurs, tandis que d'autres privilégient l'égalité et la participation de tous. Le rapport au temps: Certaines cultures sont plus orientées vers le court terme, tandis que d'autres ont une vision plus à long terme. 30 Les enjeux de la communication interculturelle dans le monde professionnel Dans un contexte de mondialisation croissante, les entreprises sont de plus en plus amenées à collaborer avec des partenaires, des clients et des employés issus de cultures différentes. Cette diversité culturelle, bien qu'enrichissante, peut également poser des défis en matière de communication. Les principaux enjeux sont les suivants : Les malentendus culturels: La gestuelle: Un geste anodin dans une culture peut être offensant dans une autre (voir les exemples précédents). La communication non verbale: L'expression des émotions, la distance interpersonnelle, le contact visuel varient d'une culture à l'autre. La notion de temps: Les différences de perception du temps peuvent entraîner des retards, des frustrations et des difficultés à respecter les délais. Les valeurs et les croyances: Des valeurs culturelles différentes peuvent influencer la manière de négocier, de prendre des décisions et de hiérarchiser les priorités. 31 Les enjeux de la communication interculturelle dans le monde professionnel Les principaux enjeux sont les suivants : Les barrières linguistiques: Les traductions: Les traductions littérales peuvent conduire à des erreurs d'interprétation et à des malentendus. Les accents et les dialectes: Les différences d'accent et de dialecte peuvent rendre la communication difficile, même lorsque la langue est commune. Le jargon professionnel: Chaque secteur d'activité a son propre jargon, ce qui peut créer des barrières supplémentaires. La gestion de la diversité culturelle: La construction d'équipes multiculturelles: Il est essentiel de mettre en place des stratégies pour favoriser la cohésion et la collaboration au sein d'équipes composées de personnes de cultures différentes. La résolution des conflits: Les conflits interculturels peuvent être plus difficiles à gérer en raison de différences de perception et de valeurs. L'adaptation des pratiques managériales: Les styles de management peuvent varier d'une culture à l'autre. Il est important de s'adapter à ces différences pour motiver et engager les employés. 32 Les enjeux de la communication interculturelle dans le monde professionnel Les principaux enjeux sont les suivants : Les enjeux économiques: La perte d'opportunités: Les malentendus culturels peuvent entraîner des pertes d'affaires et des dommages à la réputation de l'entreprise. L'augmentation des coûts: La gestion de la diversité culturelle peut entraîner des coûts supplémentaires (formation, recrutement, etc.). Les conséquences de ces enjeux peuvent être importantes: La détérioration des relations professionnelles: Les malentendus peuvent créer des tensions et nuire à la collaboration. La baisse de la productivité: Les difficultés de communication peuvent ralentir les processus de décision et réduire l'efficacité. L'échec de projets: Les projets internationaux peuvent échouer en raison de problèmes de communication interculturelle. 33 Étude de cas : Le lancement d'une nouvelle gamme de produits écologiques dans un pays en développement Contexte: Une entreprise française spécialisée dans les produits cosmétiques souhaite lancer une nouvelle gamme de produits écologiques en Inde. Ce marché est en pleine croissance, mais les consommateurs indiens ont des attentes spécifiques en termes de naturalité, de traditions et de prix. 1. Phase de recherche et d'analyse: 2.Phase de conception du message: 3.Choix des canaux de communication: 4.Formation des équipes locales: 5.Lancement du produit: 34 Les articles définis et indéfinis L’article défini L’article défini (le - la – les) sert à introduire un nom ou groupe nominal désignant : – Une chose ou un être déjà identifié : Le chauffeur a été arrêté. – Une chose ou un être facilement identifiable : Passe-moi la beurre qui est sur la table. – Une catégorie générale d’êtres ou de choses : Le poisson rouge est une espèce raffinée qui aime le confort. Les articles 'le' et 'les' se contractent avec les prépositions 'à' et 'de' pour former 'au / aux' et 'du / des‘ : – Il faut donner la nourriture aux chats. ('à les' chats). – Je parle au professeur. ('à le' professeur). 36 L’article indéfini L’article indéfini (un - une – des) s’emploie pour renvoyer à une personne ou à une chose : – Difficilement identifiable : Un homme est entré. (On ne sait pas qui est cet homme) – Que le locuteur ne veut pas préciser : J’ai vu un bon film. Cas particulier : 'Des', à la forme négative ou devant un adjectif qualificatif au pluriel placé devant le nom, devient 'de' ou 'd’' (si devant une voyelle). – Elle a des robes. ==> Elle n’a pas de robes / Elle a de belles robes. – J’ai vu des animaux. ==> Je n’ai pas vu d’animaux / J’ai vu d' énormes animaux. 37 L’article partitif L’article partitif (du - de la – des) est un article indéfini employé devant un nom désignant : – Une vérité indénombrable : il boit du lait (quelque chose qu’on ne peut pas compter). – Une chose abstraite : vous avez du courage pour agir de la façon. Singulier Pluriel Masculin Féminin Forme unique Articles indéfinis un une des Articles définis le (l’) la (l’) les Articles définis contractés au / du à la, de la aux / des Articles partitifs du (de l’) de la (de l’) des 38 Exercices Complétez avec un article indéfini (un, une), défini (le, la, l’), ou partitif (du - de la – des) : 1. Bonjour, vous connaissez ______ rue de la Paix? C'est _____ rue très chère à Paris. 2. Pour faire un gâteau au yaourt, il faut un yaourt, ___ sucre, ____ farine, __ œufs, __ beurre, ___ sucre vanillée et ___ levure. 3.. Il a ___ voiture mais il n’a pas __ vélo. 4. ______ musée du Louvre est _______ musée magnifique. 5. Sofyan Amrabat est ________ joueur de football. Il a _____ nationalité marocaine. 6. Pour aller à ______ aéroport, prenez ______ bus 212. 39 Les adjectifs qualificatifs Définition et rôle L’adjectif est un mot qui se rapporte à un nom (ou à un pronom) et donne des précisions ou le décrit. Il peut indiquer une qualité ou une propriété particulière. L’adjectif s’accorde en genre (féminin ou masculin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le nom et peut être modifiés ou déplacés dans la phrase. Exemples Nous nous baignons dans des eaux transparentes et calmes. Cette robe est belle. Cet appartement a une vue magnifique. 41 Reconnaitre un adjectif Un adjectif permet de décrire un mot ou de le classer parmi d’autres. Pour repérer l’adjectif, il faut : Identifier les groupes nominaux et les pronoms de la phrase Déterminer si un mot précise comment ils sont. Exemple : l’actrice portait une veste noire : elle était très élégante. 42 Les degrés d’un adjectif qualificatif Le degré de signification de l ’adjectif est désigné par les termes comparatif et superlatif. Le comparatif permet de comparer le nom qualifié par l’adjectif avec un autre terme à l’aide d’un adverbe. Il existe trois degrés de comparaison. – Le comparatif d’égalité (« plus » + adjectif + « que ») : « Mon chien est aussi jeune que le tien ». – Le comparatif d’infériorité (« moins » + adjectif + « que ») : « Mon chien est moins jeune que le tien ». – Le comparatif de supériorité (« plus » + adjectif + « que ») : « Mon chien est plus jeune que le tien ». 43 Les degrés d’un adjectif qualificatif Le superlatif permet d’indiquer le degré d’intensité de l’adjectif. Il existe trois degrés d’intensité. – Le superlatif relatif de supériorité (« le plus » + adjectif) : « Mon chien est le plus jeune ». – Le superlatif relatif d’infériorité (« le moins » + adjectif) : « Mon chien est le moins jeune ». – Le superlatif absolu (« très » + adjectif) : « Mon chat est très jeune ». Attention !! Les adjectifs « bon », « mauvais » et « petit » changent de forme. – Bon : meilleur, le meilleur – Mauvais : pire, le pire – Petit : moindre, le moindre 44 Cas particuliers Les adjectifs se placent généralement après le nom et ils s’accordent en genre et en nombre avec les noms auxquels ils accompagnent. Cependant: Les adjectifs fréquents et cours se placent avant le nom : petit, grand, gros, beau, joli, bon, mauvais, vieux, autre, nouveau… Exemple : Il habite dans un vieux appartement. Les adjectifs qui indiquent un classement se placent aussi devant le nom. Exemple : Tu habites au premier étage. Par contre, Hicham habite au dernier étage. Certains adjectifs peuvent se placer avant et après le nom mais ils changent de signification selon sa position. Exemples : C’est un grand homme (excellent) ǂ C’est un homme grand (taille) C’est un pauvre homme (malheureux) ǂ C’est un homme pauvre (qui n’a pas d’argent) 45 Les adjectifs de couleur Les adjectifs de couleur s’accordent en genre et en nombre avec le nom qu’ils qualifient s’ils sont composés d’un seul mot. Exemples : Un lit vert – Des lits verts -- Une lampe blanche – Des lampes blanches Exceptions : Si l’adjectif de couleur est composé de plusieurs noms, il reste invariable. Exemple : Un tapis bleu marin – Des tapis bleu marin Si l’adjectif de couleur coïncide avec un nom commun, il reste invariable. Exemples Une orange – Des chaises orange -- Une cerise – des murs cerise 46 Exercices Les mots mis en valeur sont-ils des adjectifs qualificatifs ?  Cette chambre est libre désormais.  J’ai obtenu d’excellents résultats.  Les souris, apeurées, s’enfuirent.  Prête-moi tes lunettes de soleil.  Charles partait chaque été en vacances avec ses amis d’enfance.  Le réalisateur fit un gros plan sur la tribune présidentielle. 47 Exercices Comparatif ou superlatif ? Relie chaque groupe de mots au degré de l’adjectif correspondant. A- Le moins sage des trois. 1- Superlatif absolu B- Le plus gentil de tous 2- Comparatif d’égalité C- Aussi aimable que sa cousine 3- Superlatif relatif de supériorité D- Plus serein que sa mère 4- Comparatif d’infériorité E- Très affectueux ce garçon ! 5- Superlatif relatif d’infériorité F- Moins doux que sa sœur 6- Comparatif de supériorité 48 Les temps de l’indicatif : Le passé composé, le présent et le futur Les temps de l’indicatif Les temps de l’indicatif peuvent servir de marqueurs temporels, c’est-à-dire représenter les différentes époques de la vie (le passé, le présent et l’avenir). Employés dans une phrase subordonnée, ils exprimeront les rapports chronologiques d’antériorité, de simultanéité ou de postériorité entre le verbe de la phrase subordonnée et celui de la phrase matrice. 50 51 L’utilisation des temps : le présent Le présent exprime généralement quelque chose (un fait) ou une action en train de se produire au moment où l’on parle. Toutefois, le présent peut aussi exprimer un évènement ayant lieu, ayant eu lieu récemment ou dans un passé lointain, ou devant avoir lieu dans un proche avenir. Principales utilisations du présent : – Moment actuel : L’action se déroule : Il se dirige vers le supermarché. – Habitude : L’action est habituelle ou souvent répétée : Je ne prends jamais de lait dans mon café. – Généralité : Une vérité générale est exprimée : L’eau bout à 100 degrés Celsius. – Ordre : Un ordre est donné à la 2e personne avec valeur d’impératif : Vous voulez bien vous taire, à la fin! – … 52 L’utilisation des temps : le passé composé Le passé composé est un des temps passés les plus utilisés, tant à l’oral qu’à l’écrit. On l’emploie pour exprimer un fait ou un évènement qui a déjà eu lieu au moment où on en parle : Il a neigé hier. Il a quitté le port de Saint- Malo le 20 février 1534. Principales utilisations du passé composé : – Action terminée : L’action est accomplie ou dans une séquence : Il a mangé, a pris son bain et s’est seule couché. – Moment défini : Ce matin-là, elle a pris son sac, s’est levée et est sortie. – Conséquence : les effets de l’action achevée durent encore : Tu t’es excusé, et je t’en remercie. – Généralité : Une action ou un fait souvent constatés sont présentés comme une vérité : Les petites bêtes n’ont jamais mangé les grosses. – … 53 L’utilisation des temps : le futur simple Le futur simple est le temps de l’action qui se déroule dans l’avenir. Il peut cependant aussi être utilisé pour exprimer des faits relatifs au présent ou au passé. Principales utilisations du futur simple: – Évènement : Le fait se déroulera dans l’avenir : J’arriverai par le train de 21 heures. – Ordre : Un ordre est donné de manière atténuée : Tu seras gentil de descendre la poubelle en partant. – Atténuation : Le futur de politesse sert à atténuer une opinion, une remarque ou une question : Je vous avouerai que votre remarque me surprend. Ce sera tout, madame? – Futur historique (de narration) : Un fait passé situé après d’autres faits passés peut être présenté au futur : Théo mourra en janvier 1891, quelques mois après son frère Vincent. 54 Exercices Mettez les phrases au temps de l’indicatif présent, passé composé ou futur, selon le modèle suivant : Arthur arrive à sept heures Hier, Arthur est arrivé à sept heures Demain, Arthur arrivera à sept heures. 55 Exercices 1. Je mange suffisamment (passé composé/futur) 2. J’ai travaillé jusqu’à 22h. (présent/futur) 3. Elle restera à la maison. (présent/passé composé) 4. Je vais à la salle de sport. (Ce matin/ Ce soir) 5. Je prends des cours d’anglais. (Le semestre dernier/prochain) 6. Je me couche tard la nuit. (Hier/ Je suis fatigué) 7. Je fais les courses chaque dimanche. 8. Je n’ai pas regardé la télé. 9. Je bois du café au lait. (Ce matin/ Pour tenir le rythme) 56 Description des images Processus de description Identifier l’image : – L’auteur, le titre, la date de création, la nature de l’image (photographie, dessin, œuvre d’art, etc) ; Décrire l’image : – Le lieu, les personnages, les objets, le paysage (symbole, scène historique, événement connu…) ; Interpréter l’image : niveau avancé – Une analyse personnelle de votre vision ou opinion : à quoi cette image te fait-elle penser ? Quel sentiment éveille-t-il ? Quel est le but de l’auteur ? Que veut-il nous montrer ? 58 Vocabulaire de description L’image représente / montre Au premier plan / Au second plan / À l’arrière plan… Au centre de l’image / En haut / En bas / À droite / À gauche / Devant / Derrière / Près de… On voit / trouve / aperçoit / remarque … L’image capture un moment de convivialité. Une image parlante. Une belle luminosité / une lumière intense / une lumière douce… L’image est floue / l’image est nette / l’arrière-plan est flou… 59 60 61 62 63

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