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PRESTATION DES SERVICES DE VACCINATION 1. La vaccination de routine ou PEV systématique Il est essentiel que tous les établissements de santé, qu\'ils soient fixes, avancés ou mobiles, pratiquent la vaccination de routine en suivant un calendrier établi en collaboration avec la communauté. Cette...
PRESTATION DES SERVICES DE VACCINATION 1. La vaccination de routine ou PEV systématique Il est essentiel que tous les établissements de santé, qu\'ils soient fixes, avancés ou mobiles, pratiquent la vaccination de routine en suivant un calendrier établi en collaboration avec la communauté. Cette pratique permet d\'administrer les vaccins recommandés aux divers groupes cibles conformément au calendrier vaccinal (1). Il est également important de mettre en place des activités de rattrapage de manière systématique afin d\'identifier et de vacciner les enfants et les femmes enceintes qui n\'ont pas bénéficié de la vaccination de routine, dans le mois qui suit les réunions de suivi mensuelles. 2. Les activités de vaccination supplémentaires Il s\'agit des efforts de vaccination réalisés en dehors des campagnes de vaccination systématique afin de renforcer l\'immunité collective des populations. Ces interventions peuvent être planifiées pour éliminer certaines maladies ou être mises en place en réponse à une épidémie. Les activités de vaccination supplémentaires visent à atteindre efficacement une grande partie de la population cible en un laps de temps court, souvent sur une période de quelques jours(1). À titre d'exemple, on peut mentionner : - La lutte contre la poliomyélite : dans le cadre de cette lutte, les Journées Nationales de Vaccination (JNV) ou les Journées Locales de Vaccination (JLV) peuvent être organisées. Ces campagnes visent à interrompre la circulation du virus lors de situations d'épidémie (campagne de riposte) ou à renforcer la couverture immunitaire des populations à risque élevé (campagne préventive). Ces initiatives sont limitées dans le temps et peuvent concerner l'ensemble du territoire national (JNV) ou seulement une partie de celui-ci (JLV) (1). B. STRATEGIE DE VACCINATION a. Stratégies de vaccination en PEV de routine 1. Stratégie fixe Il s\'agit des sessions de vaccination organisées au sein d\'une structure de santé publique ou privée (centre de santé ou poste de santé) conformément à un programme établi à l\'avance, pour les groupes cibles résidant dans un rayon d\'environ 5 km. Les établissements de santé équipés d\'une chaîne du froid fonctionnelle doivent assurer quotidiennement des services de vaccination. La vaccination faisant partie intégrante du Paquet Minimum d\'Activités (PMA), toute structure de santé impliquée dans le système de vaccination est considérée comme un centre fixe de vaccination (1). 2. Stratégie avancée Il s'agit de sessions de vaccination tenues en dehors des installations de santé pour vacciner une partie de la population située à une distance de 5 à 15 km de ces centres de santé, ou pour répondre aux besoins des populations ayant des difficultés d'accès aux structures de santé. Selon les caractéristiques de la région, ces interventions pourraient également être menées à moins de 5 km des installations de santé (1). Le personnel de la structure de santé se déplace vers des endroits spécifiques dans les villages, quartiers ou blocs, selon un programme convenu entre l\'équipe de vaccination et les communautés locales. Les équipes se rendent sur les lieux et reviennent à la structure de santé le jour même. Cette stratégie requiert en plus des vaccins : - Un porte-vaccins/des accumulateurs de froid, les seringues autobloquantes (SAB), les seringues de dilution (SD) , des solvants, ainsi que des outils de gestion, - Une moto avec du carburant ; - Du personnel formé (vaccinateur, mobilisateur social etc.). Il est recommandé d'offrir des services de vaccination en stratégie avancée au moins une fois par mois dans chaque poste de vaccination (village ou quartier). La stratégie avancée, loin de se limiter uniquement aux activités de vaccination, doit également permettre de mener toutes les autres activités du PMA(1). 3. Stratégie mobile La vaccination en stratégie mobile implique de se rendre et de rester pendant un ou plusieurs jours dans des localités éloignées (au-delà de 15 km) des installations de santé afin d\'y administrer des vaccins et réaliser d\'autres activités de santé. Son application suit les mêmes principes que la stratégie avancée (1). 4. Poste fixe temporaire La vaccination en poste fixe temporaire consiste à installer un poste de vaccination dans la communauté (école, gare, marché, etc.) pour une durée déterminée. Elle permet de rapprocher la communauté des services de vaccination et autres services du PMA (1). b. Les stratégies de vaccination supplémentaires 5. La vaccination porte-à-porte Les vaccinateurs se déplacent dans les ménages pour administrer les vaccins aux enfants cibles (exemple VPO lors des JNV-JLV) (1). 6. La vaccination en poste fixe et poste fixe-temporaire pour les vaccins injectables lors des campagnes (exemple VAR, VAA...). La vaccination en poste fixe temporaire implique de mettre en place un site de vaccination dans la communauté (école, gare, marché, etc.) ou dans une structure de santé temporaire pendant la durée de la campagne vaccinale (1). 7. Les stratégies spéciales Pendant les activités de vaccination supplémentaires, des stratégies spéciales sont mises en place. Parmi ces stratégies, on retrouve la vaccination dans les gares, les postes de péage, les marchés, les églises, les mosquées, les champs, les débarcadères, les îles, les ilots et aux frontières. Ces approches visent à assurer que tous les membres de la population cible aient accès aux vaccins disponibles (1). C. LES VACCINS UTILISÉS DANS LE PEV EN RDC a. Calendrier vaccinal chez l'enfant b. Calendrier vaccinal chez la femme enceinte ![](media/image2.jpeg) c. Calendrier vaccinal chez l'adulte en général Le calendrier vaccinal pour les adultes en République Démocratique du Congo (RDC) peut varier en fonction des recommandations nationales et des situations épidémiologiques spécifiques. Cependant, voici quelques vaccins recommandés pour les adultes en général en RDC : 1\. Vaccin contre le tétanos : un rappel tous les 10 ans est généralement recommandé pour maintenir l\'immunité contre le tétanos. 2\. Vaccin contre la fièvre jaune : pour les adultes vivant ou se rendant dans des zones où la fièvre jaune est endémique, une vaccination est recommandée. Ce vaccin est généralement administré une fois dans la vie et peut être exigé pour certains voyages internationaux. 3\. Vaccin l\'hépatite B : pour les adultes non vaccinés ayant un risque accru d\'exposition au virus de l\'hépatite B, une vaccination peut être recommandée. 4\. Vaccin la grippe : la vaccination annuelle contre la grippe est souvent recommandée pour les adultes, en particulier ceux présentant un risque accru complications. Il est important de consulter un professionnel de santé ou un centre vaccination pour obtenir des recommandations spécifiques adaptées à chaque situation individuelle, notamment en cas de voyages internationaux ou d\'exposition à des maladies spécifiques(2). d. Vaccination des enfants et des femmes enceintes infectés par le VIH En règle générale, il est déconseillé d\'administrer des vaccins vivants aux personnes souffrant d\'immunodépression liée au VIH, à des affections malignes, à un traitement immunodépresseur ou à une radiothérapie. Cependant, il est recommandé d\'administrer tous les vaccins du Programme Elargi de Vaccination (PEV) le plus tôt possible aux nourrissons et aux enfants asymptomatiques soupçonnés d\'être infectés par le VIH, à l\'exception du BCG dont l\'administration dépendra du risque local. En raison du risque de rougeole précoce et sévère chez les nourrissons, ils recevront une dose de vaccin anti-rougeoleux à 6 mois et une seconde dose dès qu'ils auront dépassé l'âge de 9 mois. En ce qui concerne le BCG, la décision de l'administrer ou non est fonction du risque de tuberculose au niveau local. Lorsque le risque de contracter la tuberculose est élevé, il est recommandé d'administrer le BCG à la naissance(2). Les enfants atteints d'infection symptomatique par le VIH sont aptes à recevoir tous les vaccins du PEV à l'exception du BCG et du vaccin antiamaril. D. TECHNIQUES ET VOIES D'ADMINISTRATION DU VACCIN Chaque vaccin doit être strictement administré selon les recommandations du fabriquant, afin d'optimiser la réponse immunitaire et minimiser les manifestations post-vaccinales indésirables (MAPI). Les vaccins disponibles dans le PEV s'administrent par voie orale ou par voie parentérale (2). Lors de l'administration du vaccin, les pratiques ci-après doivent systématiquement être observées par le vaccinateur : 1. AVANT ▪ Vérifier les documents de vaccination de l'enfant (le carnet de santé, la carte de vaccination et/ou la fiche infantile) pour obtenir son statut vaccinal ; ▪ Déterminer les vaccins à administrer ; ▪ Se laver les mains à l'eau et au savon avant de manipuler le matériel ; ▪ Préparer le matériel requis pour procéder à la vaccination ; ▪ Prendre connaissance des caractéristiques du produit à administrer ; ▪ S'assurer que la température du diluant est la même que celle du vaccin ; ▪ Utiliser le diluant du même fabriquant ; ▪ Ne pas pré-remplir les seringues afin de réduire les risques de contamination ou d'erreurs d'administration et de pertes de vaccin. 2. PENDANT ▪ Vérifier la date de péremption et le stade de la pastille de contrôle du vaccin (PCV) ; ▪ Utiliser une seringue autobloquante distincte pour chaque injection ; ▪ Utiliser une seringue de dilution pour chaque flacon de vaccin ; ▪ Reconstituer les produits comme l'indique le fabricant ; ▪ Ne reconstituer qu'un seul flacon du même vaccin à la fois ; ▪ Ne pas mélanger différents vaccins dans la même seringue ; ▪ Administrer le vaccin selon le calendrier recommandé (âge, voie d'administration, dose et intervalle entre les doses) ; ▪ Administrer le vaccin le plus rapidement possible après sa reconstitution. 3. APRES ▪ Jeter tous les vaccins reconstitués à la fin de la séance de vaccination ou 6 heures après leur ouverture ; ▪ Conserver et utiliser les vaccins liquides (Td, Penta, VPI, VPO) pendant 28 jours si et seulement si les conditions suivantes sont respectées : vaccins non virés, non périmés, non exposés au froid et à la chaleur, non souillés, non immergés dans l'eau, flacon avec étiquette). a. Administration par voie orale : Vaccin antipoliomyélitique oral. ▪ Utiliser un compte-gouttes ou le dispositif fourni avec les vaccins ; ▪ Faire ouvrir la bouche de l'enfant ; ▪ Déposer directement 2 gouttes sur la langue sans contact entre le flacon, la bouche et la langue ![](media/image4.jpeg) b. Administration par voie parentérale ▪ Plateau propre ; Vaccin et diluant ; Seringue autobloquante ; Seringue de dilution ; Coton ; Eau propre pour nettoyer le site d'injection ; Savon pour laver les mains ; Boîtes de sécurité ; Sacs poubelle ; Lime(3). 1. Procédures de reconstitution des vaccins lyophilisés (BCG, VAA et VAR - Vérifiez que le vaccin peut être utilisé : vérifier sur l'étiquette que la date de péremption n'est pas dépassée, que l'état de la PCV, si disponible, n'ait pas atteint le point limite d'utilisation, etc...; - Ouvrez le flacon. Si le capuchon est en métal, utilisez une lime pour soulever la partie centrale prédécoupée et rabattez-la. S'il est en plastique, soulevez-le avec le pouce ou faites-le tourner lentement, selon les consignes applicables à ce type de flacon ; - Ouvrez l'ampoule en verre en la tenant entre le pouce et le majeur de la main gauche et en tenant la partie supérieure avec l'index ; avec la main droite grattez le col de l'ampoule avec une lime, puis sans forcer séparez la partie supérieure en prenant soin de ne pas vous blesser avec les parties tranchantes du verre. - Au cas où vous viendriez à vous blesser, jetez l'ampoule car il se pourrait que son contenu ait été contaminé. Protégez la blessure avant d'ouvrir une nouvelle ampoule ; - Extrayez l'intégralité du solvant à l'aide d'une seringue de reconstitution munie d'une aiguille ; - Insérez l'aiguille de la seringue de reconstitution dans le flacon de vaccin et videz l'intégralité de son contenu ; appuyez doucement sur le piston de la seringue pour éviter la formation de bulles à l'intérieur du flacon ; - Extrayez et réintroduisez doucement, à plusieurs reprises, le contenu du flacon pour bien mélanger le vaccin avec le solvant, ou alors agitez doucement le flacon pour mélanger le vaccin et le solvant. Prenez soin de ne pas toucher la membrane ou l'ouverture en caoutchouc ; - Enlevez l'aiguille et la seringue de reconstitution et jetez-les dans la boîte de sécurité. (Ne jamais recapuchonner une aiguille déjà utilisée) ; - Posez le flacon de vaccin reconstitué dans le coussinet en mousse de votre porte-vaccins. 2. Procédures d'injection des vaccins Une bonne technique d'injection consiste à administrer tous les vaccins injectables avec une seringue autobloquante (SAB). Pour utiliser correctement une SAB, souvenez-vous que le piston de ce type de seringue ne peut se déplacer qu'une seule fois ; par conséquent, quand vous remplissez la SAB, n'aspirez pas d'air dans le flacon de vaccin(3). 3. Les différentes étapes de l'injection ▪ Nettoyez la peau avec de l'eau propre. Ne pas se servir d'alcool pour nettoyer la peau avant la vaccination ; ▪ Tenez le corps de la seringue entre le pouce, l'index et le majeur. Ne pas touchez à l'aiguille ; ▪ En cas d'injection intradermique (ID) : étirez doucement la peau de l'avant-bras gauche (tiers supérieur) et maintenez-la ainsi avec le pouce et l'index. Tenez la seringue et l'aiguille presqu'à plat sur la peau du nourrisson et enfoncez l'aiguille dans la couche supérieure de la peau ou épiderme ; ▪ En cas d'injection sous-cutanée (SC) : pincez légèrement la peau de la cuisse gauche (enfant de moins de 15 mois) ou de l'épaule gauche (enfant de plus de 15 mois), puis insérez-y d'un geste rapide l'aiguille entière à un angle de 45° ; ▪ En cas d'injection intramusculaire (IM) : étirez doucement la peau de la cuisse gauche ou droite (face antéro-externe) et maintenez-la ainsi avec le pouce et l'index, puis poussez d'un geste rapide l'aiguille entière à un angle de 90° ; ▪ Quel que soit le type d'injection, retirez l'aiguille rapidement et doucement, au même angle que lorsque vous l'avez enfoncée ; ▪ Quel que soit le type d'injection, le parent ou la personne qui s'occupe de l'enfant peut presser un coton propre sur le point d'injection s'il saigne une fois l'injection terminée ; ▪ Quel que soit le type d'injection, jetez l'aiguille et la seringue dans la boîte de sécurité immédiatement après usage sans ré-capuchonner l'aiguille ; ![](media/image6.jpeg)▪ Quel que soit le type d'injection, calmez et distrayez le nourrisson une fois que tous les vaccins ont été administrés (3). 4. Technique d'injection intramusculaire chez un nourrisson 5. Technique d'injection sous-cutanée chez les enfants La position à adopter dépend de l'âge de l'enfant, du nombre de vaccins à administrer et de ce qui est plus facile et plus commode pour le vaccinateur. ▪ Administration - Tenez le corps de la seringue entre le pouce, l'index et le majeur de la main droite, le biseau (creux) de l'aiguille étant tourné vers le haut ; - Enfoncez rapidement l'aiguille dans la peau que vous aurez pincée ; l'aiguille devrait être dirigée vers l'épaule, à un angle de 45° ; - Appuyez doucement sur le piston, en faisant attention que l'aiguille ne bouge pas sous la peau ; - Retirez rapidement et délicatement l'aiguille selon le même angle que lorsque vous l'avez enfoncée ; - Le parent ou la personne qui s'occupe de l'enfant peut presser délicatement un coton propre sur le point d'injection s'il saigne. Ne frottez ni ne massez cette partie endolorie; - Calmez et distrayez le nourrisson.(3). ![](media/image8.jpeg) ***[NB]*** : Prévenir l'accompagnateur que l'enfant pourra être fiévreux le soir, qu'il ne s'inquiète pas et qu'il lui donne à boire. 6. Administration intramusculaire du vaccin combiné tétanos+diphtérie chez la Femme enceinte (Td) E. CONTRE-INDICATIONS DE LA VACCINATION En général, il n\'y a pas d\'interdictions pour la vaccination. Cependant, il est recommandé de ne pas vacciner les enfants/femmes dans les situations suivantes : - En cas d\'enfant nécessitant une référence d\'urgence à l\'hôpital, car en cas de décès de l\'enfant pendant le transfert, le vaccin pourrait être injustement mis en cause ; - Pour les enfants ayant fait des convulsions dans les trois jours suivant la première dose du vaccin (DTC-HepB-Hib), il est conseillé de ne pas administrer les deuxième ou troisième doses de ce vaccin sans enquête préalable ; - Les enfants de moins de 6 mois et les femmes enceintes ayant une allergie connue à l\'albumine ou au jaune d\'œuf ne devraient pas être vaccinés, notamment dans le cas du VAA. - Enfants et/ou femmes ayant eu une allergie sévère telle que le choc anaphylactique après une première dose d'un vaccin injectable. - Ne pas vacciner un enfant pour cause de maladie c'est manquer une occasion qui risque de ne plus se reproduire. C'est ce qu'on appelle une « occasion manquée ». Les occasions manquées de vaccination en raison de contre-indications relatives retardent souvent le calendrier et aboutissent à l'absence d'immunisation de nombreux enfants. Il est recommandé au personnel de santé de saisir toutes les occasions pour vacciner les enfants qui remplissent les conditions requises. Il faut vacciner tous les enfants en âge de l'être qui fréquentent les formations sanitaires, ainsi que ceux qui sont hospitalisés, dès que leur état général le permet et surtout avant leur sortie de l'hôpital (3). La diarrhée n'est pas une contre-indication à la vaccination. Si un enfant a la diarrhée au moment de l'administration des vaccins oraux (Ex VPO), donner rendez-vous au parent pour l'administration d'une extra dose, c'est-à-dire une dose de plus après l'arrêt de la diarrhée. F. CHAINE DU FROID 1. Éléments fondamentaux 2. Il existe trois éléments fondamentaux de la gestion de la chaîne du froid : ▪ Ressources matérielles : Les équipements indispensables pour stocker, conserver et transporter les vaccins sont essentiellement constitués de chambres froides, de réfrigérateurs, de congélateurs, de camions frigorifiques, de glacières, de porte-vaccins, d'enregistreurs continus de températures, d'indicateurs de congélation/alarmes, etc (4). ▪ Ressources financières : Les ressources financières sont nécessaires pour assurer l'opérationnalité des ressources humaines et matérielles ainsi que le bon fonctionnement du système. Pour assurer la continuité de la chaîne du froid, les vaccins et les solvants doivent être : - Réceptionnés à l'aéroport dès leur arrivée ; - Transportés à la bonne température de l'aéroport jusqu'aux chambres froides centrales; - Stockés à la bonne température dans les chambres froides centrales ; - Transportés à la bonne température des chambres froides centrales aux dépôts régionaux; - Stockés à la bonne température dans les dépôts régionaux ; - Transportés à la bonne température jusqu\' aux dépôts de district ; - Stockés à la bonne température dans les dépôts de district ; - Transportés à la bonne température jusqu\' aux centres/postes de santé ; - Stockés à la bonne température dans les centres/postes de santé ; - Maintenus à la bonne température au cours des séances de vaccinations, quelque soit le lieu (dans le centre de santé ou dans la communauté). ![](media/image11.jpeg) Figure 9: Transport des vaccins du Fabricant jusqu'au bénéficiaire RÉFÉRENCES 1.\"2.3 Stratégies vaccinales \| Guides médicaux MSF\" https://medicalguidelines.msf.org/fr/viewport/mme/francais/2-3-strategies-vaccinales-32408877.html 2.https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/piq-responsabilites-professionnelles-et-legales/pratique-vaccinale/&ved=2ahUKEwiCmrWc3tWGAxXqyqACHSpRAj0QFnoECBIQAQ&usg=AOvVaw0ewABA5Wxb-BXpKPPvQWrM 3.https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/piq-responsabilites-professionnelles-et-legales/pratique-vaccinale/&ved=2ahUKEwiCmrWc3tWGAxXqyqACHSpRAj0QFnoECBIQAQ&usg=AOvVaw0ewABA5Wxb-BXpKPPvQWrM 4.https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/piq-vaccinologie-pratique/immunisation-des-adultes/