Introduction aux domaines et champs de la psychologie PDF
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Pr. Raja Lagzoum
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This PDF document provides an introduction to the various domains and fields of psychology. It covers different schools of thought and applications of the subject. The document aims to provide a quick overview of the subject to those learning about psychology.
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INTRODUCTION AUX DOMAINES ET CHAMPS DE LA PSYCHOLOGIE Pr. Raja Lagzoum ﻣدﺧل إﻟﻰ ﻣﯾﺎدﯾن و ﻣﺟﺎﻻت ﻋﻠم 2024-2025 ﻧﻔس 1.Courants Principaux 1. Comportementale, Cognitive, Humaniste, Psychodynamique, Systémique.....
INTRODUCTION AUX DOMAINES ET CHAMPS DE LA PSYCHOLOGIE Pr. Raja Lagzoum ﻣدﺧل إﻟﻰ ﻣﯾﺎدﯾن و ﻣﺟﺎﻻت ﻋﻠم 2024-2025 ﻧﻔس 1.Courants Principaux 1. Comportementale, Cognitive, Humaniste, Psychodynamique, Systémique.. 2.Domaines d'Application 1. Clinique, Cognitive, Développement, Sociale, Travail.. PLAN 3.Interaction et Méthodes 1. Applications pratiques et méthodes de recherche (quantitatives et qualitatives) 4.Éthique et Ressources 1. Considérations éthiques, lectures recommandées, exercices Comprendre les principaux courants théoriques en psychologie. Explorer les domaines d'application de la psychologie. Objectifs Analyser l'interaction entre courants et domaines. Discuter des implications pratiques et éthiques. Définition : Science du comportement et des processus mentaux. Qu'est-ce que la Objectifs : Comprendre et influencer le comportement humain. Psychologie ? Historique : Évolution de la psychologie comme discipline scientifique. 1 La psychanalyse 2 Le comportementalisme 3 La psychologie humaniste 4 La psychologie cognitive Principaux 5 La psychologie sociale et le socio cognitivisme 6 La psychologie des émotions Courants de la 7 La psychologie de la personnalité Psychologie 8 La psychologie différentielle 9 La psychologie évolutionniste 10 La neuropsychologie 11 La psychologie positive 12 La psychologie intégrative La psychologie du développement de l’enfant La psychologie de l’éducation La psychologie de la communication LES DOMAINES OU La psychologie économique La psychologie légale LES La psychologie de la santé La psychologie communautaire APPLIQUATIONS La psychologie environnementale La psychologie du sport PRATIQUES La psychologie du travail La psychologie politique La psychanalyse, courant psychologique le plus connu du grand public, désigne à la fois : LA PSYCHANALYSE une approche théorique du fonctionnement psychique de l’ être humain, qualifiée également de métapsychologie ; une démarche thérapeutique La structuration de la personnalité LA Selon Freud, le psychisme humain possède une structure, qu’il qualifie de topique, PSYCHANALYSE FREUDIENNE comprenant plusieurs facettes. En fait, il a proposé deux versions successives : La première et la seconde topiques. Première topique : la distinction entre le conscient, ce qui nous est directement accessible le préconscient, ce qui est stocké en mémoire, mais qui conscient, passe facilement à l’état l’inconscient, ce qui est profondément enfoui dans notre préconscient et psychisme, en particulier les souvenirs refoulés, qui sont normalement inaccessibles. inconscient Seconde topique : la distinction entre Ça, Moi, Surmoi et idéal du Moi À partir de 1920, Freud crée une seconde topique qui comporte : le Ça , instance pulsionnelle de la personnalité, uniquement guidée par le principe de plaisir, et qui recherche des gratifications immédiates. Il ignore les notions SECONDE TOPIQUE le Surmoi , intériorisation des exigences et interdits parentaux et sociaux ; le Moi, partie la plus consciente de la personnalité, soumise au principe de réalité. Elle s’efforce de réconcilier les pulsions du Ça et les limites imposées par le Surmoi. Les stades du développement psychosexuel selon Freud : 1. Stade oral : plaisir par la bouche (naissance à 18 mois). 2. Stade anal : contrôle des sphincters, propreté (18 mois à 3-4 ans). 3. Stade phallique : complexe d'Œdipe (3-4 à 5-6 ans). 4. Période de latence : réduction des pulsions, intériorisation des interdits (5-6 ans à la puberté). 5. Stade génital : gestion équilibrée des pulsions (puberté et après). Mécanismes de défense : Refoulement, rationalisation, projection. La thérapie psychanalytique vise à résoudre les conflits inconscients. Alfred Adler (1870-1937) Ce médecin autrichien a élaboré une théorie, la « psychologie individuelle », selon laquelle les troubles psychologiques ne sont pas le fruit de conflits sexuels inconscients, mais du sentiment d’infériorité. Carl Gustav Jung (1875-1961) Ce psychiatre suisse accorde lui aussi nettement moins AUTRES FORMES d’importance à la sexualité que Freud. En particulier, il considère que les problèmes psychiques d’un individu adulte ne sont pas nécessairement la conséquence d’expériences DE PSYCHANALYSE enfantines, ce qui le conduit à développer le concept d’inconscient collectif, qui renvoie à l’histoire ancestrale de l’humanité. Jacques Lacan (1901-1981) Jacques Lacan est le psychanalyste français le plus connu. Une de ses préoccupations est de rapprocher la psychanalyse et la linguistique structuraliste, en affirmant que « l’inconscient est structuré comme un langage ». Lacan développe notamment le thème du « stade du miroir », en s’inspirant d’Henri Wallon, psychologue spécialiste du développement de l’enfant La critique la plus influente concernant le caractère non scientifique de la psychanalyse est due à Karl Popper. Cet épistémologue considère que « le critère de scientificité d’une théorie La psychanalyse réside dans la possibilité de l’invalider, de la réfuter ou encore de la tester ». est-elle scientifique Seules peuvent donc être qualifiées de scientifiques les théories à la fois réfutables et non encore réfutées Le comportementalisme, ou behaviorisme, a constitué pendant plusieurs décennies (essentiellement entre les années trente et les années soixante) l’un des deux Le principaux courants psychologiques, à côté de la psychanalyse. Il prend le contre pied comportementali de cette dernière, en affirmant que les processus mentaux sont soit inexistants, sme soit inaccessibles à l’étude scientifique. Seul compte le comportement, strictement déterminé par l’environnement. Les origines philosophiques chez les philosophes empiristes Les origines philosophiques du behaviorisme remontent essentiellement à la philosophie empiriste des XVIIe LES GRANDES et XVIIIe siècles, particulièrement représentée par ÉTAPES DU John Locke, George Berkeley et David Hume, qui considèrent que l’esprit humain BEHAVIORISME est comme une page blanche à la naissance et que ce sont les multiples expériences de la vie qui lui fournissent les matériaux nécessaires à sa construction. Le physiologiste russe Ivan Pavlov (1849-1936) étudie le réflexe de salivation chez les chiens, ce Les travaux qui lui vaut le prix Nobel de médecine en 1904. Normalement, précurseurs de le réflexe se déclenche lorsque la nourriture entre en contact avec les papilles gustatives. Mais Pavlov sur le Pavlov remarque que les chiens, habitués à l’employé chargé de les nourrir, salivent dès que celui-ci apparaît. Il établit donc une distinction réflexe entre le réflexe originel inné (« réflexe inconditionné ») et le réflexe acquis (« réflexe conditionné conditionné ») qui résulte d’un apprentissage. John B. Watson (1878-1958) pose, en Les fondements 1913, les bases conceptuelles du behaviorisme dans un article généralement conceptuels considéré comme le manifeste de ce courant posés par Psychologique, il y affirme que la psychologie est une science naturelle Watson objective dont l’objectif est la prédiction et le contrôle du comportement. L’introspection et l’analyse des processus mentaux n’entrent pas dans son domaine d’ études. L’un de ses propos est resté célèbre : « Donnez-moi une douzaine de bébés en bonne santé, bien formés, ainsi que monpropre monde spécifié pour les John B. Watson élever et je m’engage à prendre n’importe lequel d’entre eux et à le former pour qu’il devienne n’importe quel type de spécialiste que je peux sélectionner (médecin, avocat, artiste), quels que soient ses talents, penchants, tendances, aptitudes, vocation et race de ses ancêtres». l’environnement a un impact sur l’organisme non seulement avant(« conditionnement classique » de Pavlov) mais également après Skinner et sa la réaction de cet organisme. Le comportement est façonné et maintenu par ses conséquences(« conditionnement opérant boîte à » de Skinner). renforcements Le renforcement joue ici un rôle central. Il peut s’agir soit d’un renforcement positif, que l’individu cherche à reproduire, soit d’un renforcement négatif (ou aversif), que l’individu cherche à éviter. Le dispositif Skinner expérimental le plus connu à cet égard est la « boîte de Skinner ». Un animal (pigeon, rat, etc.) est placé dans une cage où se trouvent une mangeoire et une boîte dans laquelle apparaissent des signaux Approche de Skinner : Les recherches de B.F. Skinner en éducation montrent que l'enseignement traditionnel repose sur des méthodes aversives, où l'élève travaille pour éviter les conséquences négatives. Renforcement positif : Skinner recommande d'encourager les comportements positifs plutôt que de punir les mauvais. Il soutient que les enseignants et APPLICATIONS PRATIQUES parents doivent récompenser les bonnes actions. Stratégies : Utilisation accrue de renforcements positifs (ex. : sport pour prévenir la violence). Modification de l’environnement pour réduire les occasions de punition (ex. : sécurisation des objets à voler). Citation : « Il devrait être possible de construire un monde dans lequel tout comportement qui risque d’être puni n’apparaîtrait que rarement ou jamais. » On peut distinguer deux courants théoriques dans le behaviorisme : L’être humain,dépourvu de liberté le « behaviorisme méthodologique » considère que le seul élément observable est le comportement. Les processus mentaux existent peut-être, mais ne peuvent être étudiés par la science ; le « behaviorisme radical » postule que la pensée n’existe pas. Définition : La psychologie cognitive est la science qui étudie les processus mentaux tels que la perception, la mémoire, la prise de décision, et la résolution de problèmes. Domaines d'étude : Perception, créativité, représentations mentales, catégorisation, apprentissage, mémoire, etc. La psychologie Importance : Après avoir été longtemps négligée, la cognitive psychologie cognitive est désormais un des courants majeurs de la psychologie scientifique. Sciences cognitives : La psychologie cognitive est étroitement liée à d'autres disciplines telles que la philosophie, l'intelligence artificielle, la linguistique, l'anthropologie, et les neurosciences, formant ensemble les sciences cognitives. Bien que relativement récente, la psychologie cognitive puise à d’anciennes sources philosophiques, notamment : à Platon, pour qui les idées constituent la véritable réalité ; aux philosophes stoïciens qui considèrent que « ce qui FONDEMENTS tourmente les hommes, ce PHILOSOPHIQUES n’est pas la réalité mais les opinions qu’ils s’en font1 » ; à Descartes qui, parmi de multiples centres d’intérêt, s’est penché sur le fonctionnement cérébral et a laissé cette phrase célèbre : « Je pense, donc je suis » ; à Kant qui estimait que nous n’avons pas un accès direct au monde, mais seulement par le biais de connaissances a priori. Contexte historique : La psychologie cognitive s'est développée après la Seconde Guerre mondiale, en réaction au comportementalisme, qui ignorait le fonctionnement interne de l'esprit humain. Réaction contre le behaviorisme : Le behaviorisme se Origine de la concentrait uniquement sur les comportements observables, rejetant l’étude des processus mentaux. Psychologie Jerome Bruner : L'un des fondateurs de la psychologie cognitive, Bruner a affirmé : Cognitive « Nous n’entendions pas réformer le behaviorisme : nous voulions le remplacer. » Objectif : Remplacer le behaviorisme par une approche qui prend en compte les processus mentaux complexes tels que la mémoire, la perception, et la pensée. Toute perception est le résultat de la présence conjointe de trois éléments : le stimulus (élément environnemental) : un paysage, un son, une odeur, etc. ; LA PERCEPTION le système sensoriel (élément physiologique) : la vue, l’audition, l’odorat, etc. ; l’interprétation (élément psychologique). https://www.youtube.com/watch?v=vJG698U2Mvo Les spécialistes considèrent qu’il n’y a pas une LA MÉMOIRE seule mémoire mais trois, qui interviennent successivement : la mémoire sensorielle à très court terme, la mémoire de travail à court terme et la mémoire à long terme. L’information qui parvient à nos sens est enregistrée très La mémoire brièvement. C’est une mémoire quasi photographique mais qui dure moins d’une seconde puis disparaît sauf si elle est sensorielle transmise dans la mémoire de travail. C’est notamment grâce à cette mémoire que nous allons au cinéma : nous (à très court terme) voyons un mouvement continu alors que ce qui nous est projeté est une série d’images qui se succèdent au rythme de 24 par secondes. Anciennement appelée mémoire à court terme Cette mémoire est par exemple utilisée lorsque nous mémorisons un numéro de téléphone avant d’appeler quelqu’un. L’information sert au moment présent, mais si elle n’est pas La mémoire de répétée, elle est généralement oubliée au bout d’une trentaine travail de secondes. Elle a longtemps été considérée comme un réservoir passif temporaire. Mais on sait aujourd’hui qu’elle traite également l’information, sous forme de révision mentale, d’où cette nouvelle appellation de mémoire de travail. Contrairement aux deux précédentes, la mémoire à long terme est quasiment illimitée. On peut la comparer à une immense bibliothèque contenant des millions de livres. Mémoire Déclarative (Explicite) ○ Épisodique : Souvenirs personnels (ex. : anniversaire, voyage) ○ Sémantique : Connaissances générales (ex. : capitale d’un pays) Mémoire Non Déclarative (Implicite) La mémoire à long terme ○ Procédurale : Habiletés automatiques (ex. : faire du vélo) ○ Conditionnements et Réflexes : Réponses automatiques (ex. : réflexe conditionné) Encodage et Consolidation : Sous chaque type de mémoire, une petite flèche mentionnant "Encodage → Consolidation" pour rappeler le processus. Croissance de la Discipline : ○ La psychologie cognitive a connu une forte expansion au cours des 30 dernières années, tant en recherche Expansion de qu'en thérapie. Approche Informatique : la Psychologie ○ La psychologie cognitive s'inspire du Cognitive modèle informatique, considérant le cerveau comme un ordinateur. ○ Cette perspective est perçue comme réductrice face à la complexité de la pensée humaine. Critiques Internes : ○ Jerome Bruner : La psychologie cognitive s'éloigne de l'importance de la signification au profit du traitement de l'information. ○ Howard Gardner : Met en garde contre la Critiques de la simplification excessive des processus cognitifs. Psychologie Émotions Écartées : Cognitive ○ La psychologie cognitive a historiquement négligé les émotions dans l'étude de l'être humain. ○ Actuellement, les émotions gagnent en importance et font l'objet d'études croissantes en psychologie scientifique. De Platon à l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) 1. Platon vs. Aristote : Les premières La théories sur le cerveau neuropsychologie Platon : Considère le cerveau comme le siège de l’âme et des fonctions psychiques. Aristote : Défenseur du cardiocentrisme, plaçant le cœur au centre des émotions et de la pensée. Définition : Neuropsychologie : Discipline à l’intersection des neurosciences et de la psychologie. Étudie le lien entre structure/fonction cérébrale et comportements/processus psychologiques. Deux approches : 1. Approche restreinte : Focalisée sur les troubles cognitifs et comportementaux liés aux lésions Neuropsychologie cérébrales. 2. Approche élargie (adoptée ici) : Inclut des domaines de recherche majeurs. Domaines de recherche majeurs : 1. Spécialisation hémisphérique 2. Plasticité cérébrale 3. Neurones miroirs Paul Broca (1824-1880) et la localisation des fonctions cérébrales Découverte : Lien entre la lésion dans la 3e circonvolution du lobe frontal gauche et les troubles du langage. Cas "Tan" : Première preuve d’une relation entre localisation cérébrale et fonction cognitive. Le cas "Tan" représente la première preuve historique d’une relation entre une région cérébrale spécifique et une fonction cognitive. Contexte : Paul Broca, neurochirurgien, examine un patient qui ne peut dire que "tan" après un accident vasculaire cérébral. Découverte : L'autopsie révèle une lésion dans la troisième circonvolution du lobe frontal gauche. Importance : Cette région du cerveau, désormais appelée aire de Broca, est associée à la production du langage. La découverte établit un lien entre une région spécifique du cerveau et les capacités linguistiques. L’ère de l’imagerie moderne 1980s : Début de la tomographie par émission de positons (TEP) pour cartographier les fonctions cognitives. IRM fonctionnelle (IRMf) : Aujourd'hui utilisée pour des cartes 3D détaillées, sans produit radioactif, montrant le débit sanguin et l’activité cérébrale. Différences hémisphériques : ○ Cerveau gauche : Langage, raisonnement analytique, contrôle moteur du côté droit. ○ Cerveau droit : Perception spatiale, Asymétrie Cérébrale : reconnaissance des visages, contrôle Réalité Scientifique moteur du côté gauche. Études sur les patients "split-brain" : ○ Dans les années 1960, section du corps calleux pour traiter des épilepsies sévères. ○ Robert Sperry et Michael Gazzaniga observent des fonctions distinctes entre les deux hémisphères. Langage : ○ Majoritairement contrôlé par l’hémisphère gauche chez les droitiers (95% des cas). Traitement des émotions : ○ Hémisphère gauche : Émotions positives Exemples de Fonctions (ex. joie). Partagées et Spécialisées ○ Hémisphère droit : Émotions négatives (ex. tristesse). Perception spatiale : ○ Hémisphère droit : Précision dans l’ évaluation des distances. ○ Hémisphère gauche : Relations spatiales (ex. "au-dessus de"). Simplifications erronées : ○ Idées populaires : Cerveau gauche "rationnel" vs. Cerveau droit "créatif". ○ En réalité, les deux hémisphères Mythe du travaillent en complémentarité, comme les pièces d’un puzzle. "Cerveau Gauche Vérité scientifique : vs. Cerveau Droit ○ Les fonctions sont rarement limitées à un seul hémisphère. ○ L’activité cognitive implique une collaboration complexe entre les deux hémisphères. La Plasticité Cérébrale - Une Capacité Extraordinaire Définition : Capacité du système nerveux à modifier son organisation en réponse à des expériences, des blessures, ou des déficits sensoriels. Exemples : QUEL QUE SOIT L’ÂGE, NOTRE ○ Conducteurs de taxi londoniens : CERVEAU ÉVOLUE Développement de la zone cérébrale liée à l'orientation spatiale. ○ Violonistes : Expansion de la zone contrôlant la main gauche, liée à la pratique instrumentale précoce. ○ Personnes aveugles ou sourdes : Réaffectation des zones cérébrales associées à la vue ou à l'ouïe pour d'autres sens. Plasticité cérébrale : Évolue à tout âge, renversant l’idée d’un cerveau figé à l’âge adulte. Applications : Rééducation neurologique, Implications et compensation des déficits sensoriels, et exploration des limites de l’adaptabilité Perspectives humaine. Conclusion : Le cerveau est une structure vivante, capable de transformations étonnantes tout au long de la vie. Définition : Neurones s'activant lorsqu’un individu réalise une action ou observe quelqu’un la faire. Expérience clé : ○ Singes observant des gestes humains Les Neurones Miroirs - (réels ou simulés). Une Découverte ○ Résultat : Les neurones miroir Révolutionnaire s’activent uniquement lorsque l’action est réelle, même si la fin de l'action est cachée. Rôle majeur : Compréhension des actions d’autrui, anticipation des intentions, et interprétation du sens des gestes. Lien avec les émotions : ○ Observer une douleur ou un dégoût chez autrui active les mêmes zones cérébrales que si nous ressentions ces émotions nous-mêmes. Applications : Les Neurones Miroirs ○ Fondement neurologique de l’empathie selon Gallese et Rizzolatti. et l’Empathie ○ Preuve des liens profonds entre moi et nous : l'individu est ancré dans un réseau social et émotionnel. Perspective : Vers une neuropsychologie sociale mettant en lumière l’importance des connexions interpersonnelles. Définition : Branche de la psychologie qui analyse les réponses émotionnelles face aux stimuli internes ou externes. Axes d'étude : Mécanismes : La Psychologie ○ Physiologiques (réactions corporelles). ○ Cognitifs (évaluation et interprétation). des émotions ○ Comportementaux (actions ou expressions). Rôle : ○ Adaptation aux situations. ○ Influence sur les pensées, comportements, et relations sociales. Objectif : Comprendre l’impact des émotions sur l’individu et ses interactions. Définition : Réaction de l’organisme face à un événement extérieur. Composantes principales : ○ Physiologique : Changements corporels (ex. : battements de cœur). Qu’est-ce qu’une ○ Cognitive : Interprétation mentale (ex. : évaluation négative). émotion ? ○ Comportementale : Actions ou réactions visibles (ex. : courir). Exemple : ○ Émotion : Peur. ○ Manifestations : Accélération cardiaque, pensée de danger, fuite. Émotions de base (Paul Ekman) : ○ Joie, tristesse, dégoût, peur, colère, surprise. ○ Caractéristiques : Surgissent brusquement, involontaires et non raisonnées. Émotions secondaires : ○ Mélanges d’émotions de base, plus réfléchies. ○ Exemples : Honte : Peur + colère envers soi-même. Autres : Amour, haine, culpabilité, méfiance. Classification Modèle de Russell et Carroll : ○ Classe les émotions selon deux axes : des Émotions Positives ↔ Négatives. Activation forte ↔ Activation faible. Théorie de Charles Darwin (1872) : ○ Les expressions faciales des émotions sont universelles, partagées par toutes les cultures. LES ÉMOTIONS Études de Paul Ekman (années 1960) : ○ Photographies d’expressions faciales testées SONT-ELLES auprès de populations variées (Américains, UNIVERSELLES OU Japonais, Brésiliens, etc.). ○ Résultat : Reconnaissance universelle des six CULTURELLES ? émotions de base : Joie, tristesse, colère, peur, surprise, dégoût. ○ Validation auprès de groupes isolés (Nouvelle-Guinée) : Reconnaissance mutuelle des expressions faciales malgré l'absence de contact culturel. Universalité confirmée : ○ Base biologique partagée pour l'expression des émotions. Différences culturelles : ○ Règles d’expression : Variation dans la manière d’exprimer ou de cacher les Influence des émotions. Cultures sur les ○ Déclencheurs émotionnels : Joie ou dégoût peuvent être Émotions provoqués par des événements différents selon les cultures. Conclusion : ○ Les émotions sont universelles dans leur essence, mais modulées par des facteurs culturels. PARTAGER SES ÉMOTIONS AVEC AUTRUI l’intelligence émotionnelle : mythe ou réalité