Summary

These notes on intermédialité offer a general overview of the concept, including distinctions between intermédialité and intertextualité. It also includes information on vocabulary, notions, and other literary topics, offering definitions.

Full Transcript

24/09 Modalité de contrôle: contrôle continu intégral. 1ere chance: 3 épreuve: - 17 décembre en cours écrit de 4H , oeuvres+intermédialité, exercice de comparaison entre un extrait du roman, d’une autre oeuvre - note oral 12 novembre au 10 décembre, 15 minutes , sujet:passage du roman ,...

24/09 Modalité de contrôle: contrôle continu intégral. 1ere chance: 3 épreuve: - 17 décembre en cours écrit de 4H , oeuvres+intermédialité, exercice de comparaison entre un extrait du roman, d’une autre oeuvre - note oral 12 novembre au 10 décembre, 15 minutes , sujet:passage du roman , s’intéresser à la lettre et aux médias autour, trois œuvres, présentation rapide des œuvres et comparaison. où commence la fin de la fiction. - 22 octobre: controle de lecture Vocabulaire: épistémologie: étude des sciences (science de la science) terminologie: intérêt pour la fabrication des mots intrinsèque: ce qui relève en particulier de quelque chose, de façon autonome déontologie: respect éthique du travail, du rôle des uns et des autres conjoncturel: en fonction des circonstances génétique littéraire: “patrimoine génétique” d’une oeuvre manuscrit autographe: écrit par l’auteur instances énonciatives: l’énonciateur qui se positionne par rapport aux objets du discours auxquels ils se réfèrent. Notions - interculturalité: relation entre différents éléments qui crée la culture d’un individu (produit culturel) mais qui sont hors intertextualité (qui dépasse, ex: films). - intertextualité: le texte est central, on s'intéresse aux relations entre les textes. À l'intérieur d’un texte on peut y trouver des références d’autres œuvres (citations, mentions de; ex: don quichotte et les romans de chevalerie) cela lui donne une valeur dépendante d’autres textes. produit d’une relation entre les textes les un avec les autres. - intermédialités: terme récent construit par des théoriciens, se développe dans la deuxième moitié du XXe siècle. Ce terme se développe dans plusieurs langues, il s’utilise d’abord en anglais “intermedia” (issu du latin comme le français). On le retrouve aussi dans la théorie allemande. en latin “media” est le pluriel de “medium”. Durant cette période, le numérique et les innovations s’imposent et se développent. On va s'intéresser à toutes les productions, tout support matériel, tout intermédiaire à la diffusion d’une production littéraire, artistique voir tout type de production discursive (énoncé). c’est ce qui se trouve entre le destinateur et le destinataire d’un texte, d’un art, etc. -> support par lequel on va recevoir l’oeuvre de quelqu’un Grâce à l’informatique on peut associer des médias ensemble qu’auparavant on séparait. (intermedia) ex: le livre illustré existe dès le XVIIIe, plusieurs éléments hétérogène existent et se rencontrent, image et texte; on insiste sur la relation plutôt que sur un élément isolé. Cela change la façon d’aborder les éléments et leur découpage des productions humaines. on les envisage sous l’angle de la multiplicité. on est dans la relation plutôt que dans l’opposition grâce à la conscience de l’hétérogénéité notamment. Gilles Deleuze et F. Guattari : Rhizomes: terme botanique qui renvoie au fonctionnement de certaines plantes qui vont s’étendre et donner lieu à de nouvelles branches souterraines, cela renvoi à une sorte de réseau, de filet. mise en relation de façon non organisée, non hiérarchisée. Par exemple, la plante produite peut devenir plus grande que l’initiale et de façon différente. En revanche, dans l'intermédialité l’ordre temporel est présent et pris en compte. Il faut circuler et conscientiser cette chronologie, c’est un double fonctionnement. On emploie plutôt le terme intermédialités à la place de “interart” même si c’est ce dont il s’agit, mais donne une version hiérarchisée de l’art. Le terme média permet d'échapper à cela. (Td) Oeuvre: Les liaisons dangereuses: 1782 Laclos: carrière militaire qui influence son roman, on dit que l’histoire est une sorte de guerre mais avec des mots plutôt que des armes. Riccoboni: il publie un essai sur l’éducation des femmes, cette oeuvre apparaît dans les liaisons dangereuses Avertissement de l’éditeur et préface du rédacteur: Le terme éditeur s’utilise à l’époque comme celui qui modifie le roman et le corrige, il ne correspond pas au rôle des éditeurs actuels. Les éditeurs étaient souvent à la fois libraire et imprimeur. le paratexte contemporain est assumé par l’auteur. c’est laclos qui prend le rôle de l’éditeur, du rédacteur et de ses personnages, c’est lui qui écrit ces avants propos. toutes ces instances énonciatives sont de laclos lui-même. Il y a une ambivalence entre le rédacteur et l’éditeur. 01/10 isotopie: redondance d’éléments dans un texte permettant de comprendre ce dernier. typologie: classement des objets en fonction de leur type liminaire: ce qui est à la frontière de, sur le seuil types de transposition: La question du son et de la voix dans la médialité est non négligeable, Dans quelle mesure un texte romanesque est un support de médiation. On s'intéresse aux relations inter artistiques à l’intérieur de laquelle la littérature n’est qu’une partie. On parle très souvent de relations intergénériques. Dans un récit on a une action qui va être racontée alors qu’au théâtre l’action va être montrée. Dans ce contexte, on utilise beaucoup le mot adaptation ou encore le mot transposition. il y a une autre forme de typologie à l’intérieur des intergénériques. il existe un autre type qui est la transposition linguistique.(traduction). La traduction est aussi une partie de la transposition et donc de l’intermédialité. il y a des limites pratiques à la prise de conscience de la traduction. transposition temporelle: il peut y avoir différentes visions temporelles et historiques. Le roman peut renvoyer à des époques antérieures. Au XXe siècle on a plus conscience de la transposition temporelle qu’à d’autres époques. Si il y a changement c’est d’une époque à une autre. On peut parler d’actualisation d’une œuvre, d’un roman, etc. il faut aussi interroger cette actualisation, dans le cours on étudie des actualisations qui sont plus actuelles à notre époque mais nous restons sensible aux différences entre les œuvres anciennement actualisées. 1770: époque de la régence, époque liée au libertinage transposition: les liaisons dangereuses: œuvre ouverte? U.Eco, l’oeuvre ouverte, 1962: théorie de la lecture: traduit en français en 1965 Les éléments dans le texte orientent-ils l’interprétation? d’une part il s’agirait d’une œuvre complètement ouverte car on en aurait le témoignage grâce à la transposition ce serait une preuve directe de cette transposition. l’ensemble des transpositions peut être présenté comme un ensemble hétérogène. classer ce type de production: production dont on ne peut avoir entièrement de la connaissance.le travail exhaustif n’est pas possible.il y a des moyens d’organiser cette production. Les classements sont possibles mais ils peuvent avoir des trous. La liste des différents médias concernant les liaisons dangereuses met avant l'hétérogénéité de ses œuvres. La source est déportée par une autre source lors de la transposition. le roman de laclos est aussi influencé par des oeuvres antérieure Pour prendre conscience de la complexité , l’auteur peut s’appuyer sur d’autres plans non linéaires. -> logique non linéaire on est pas dans la chronologie mais dans l’appréhension du rhizome et mettre en relation les choses qui ne sont pas immédiatement visibles. qu’est-ce qui dans l'œuvre donne prise? Il faut prendre conscience de l’appartenance de cette œuvre à une catégorie qui peut attirer l'attention des lecteurs, d’illustrateurs, etc. c’est l’exploitation d’un filon particulier. les liaisons dangereuses et une œuvre qui a eu un succès immédiat et un succès de scandale. mot utilisé pour désigner en anglais la diffusion. c’est le symptôme d’un thème ou d’une notion qui peut fonctionner comme un attrait pour les spectateurs. il s’inscrit dans ce qu’on peut appeler le roman libertin. étiquette vite dépassée lorsqu’on sinteresse aux transpositions. c’est une étiquette ambivalente, un genre de sous catégorie, cette formule est utilisée telle qu’elle. ce libertinage est assimilé à une forme de liberté sexuelle qui a pu etre dans ce contexte , présenté comme une forme d’exercice de la liberté par rapport aux préjugés (femme mariée) contre lequel on pourrait s’élever. Cela remet en question les questions sociales, morales et philosophiques. c’est une philosophie développée par l’époque des lumières. Cette époque montre qu’en s’opposant aux préjugés hérités du passé on peut mettre en lumière les rapports humains plutôt que des rapport uniquement liés au rang social. c’est une sorte de rejet des préjugés, une lutte contre. ces romans libertins ne le sont pas qu’en termes de sexualité mais remettent en question la notion même de liberté. c’est l’exercice de la liberté. Les auteurs libertins du XVIIIe s’opposent par exemple au dogme religieux. Dans le roman libertin, il y a une dimension philosophique. on la définit comme l’ensemble de la littérature érotique et pornographique, au sens explicite. Dans les transpositions la représentation du corps est importante. On peut comparer les romans libertins à certains contes de la Fontaine. l'intermédialité semble traverser les époques, laclos est encore actualisé de nos jours. Le roman de Laclos développe une sorte de mythe. Les personnages sont parfois convoqués de façon presque mythologique. On parle de mythe au sens moderne, dans nos phénomènes d'inter modalités les personnages deviennent eux même des modèles et symboles, figures apparentés. On s'aperçoit que des noms de personnages sont utilisés comme nom commun.(antonomase). par exemple Don Juan ou lovelace. On en trouve aussi des traces chez Baudelaire, qui associe les personnages à des figures mythiques. “Eve satanique” ou “tartuffe femelle”. -Marguerite Cassan, Fil à fil, Paris, 1965 : transposition des liaisons dangereuses qui modifie les échanges épistolaire en communication téléphonique - K., Sarah Connexions dangereuses, Paris, 2002: roman de type young adultes, transpose l’histoire dans une société actuelle -> hétérogénéité dans les hiérarchies traditionnelles P. Bayard: On peut le lire car il se présente sur une forme non homogène, qui n’est pas une forme qui a un seul pdv et donc qui est polyphonique(multifocalisation). à chaque fois qu’on lit une lettre on adopte le pdv de celui-ci. Cela contribue à l’ouverture de l'œuvre. mais peut être qu’il y a aussi une forme de pluralité dans chacun des personnages, interne (contradiction) à chaque personnage.Laclos se projette énonciative ment en plusieurs personnages. Cette pluralité est donc créée par laclos. les personnages peuvent avoir un double visage et même une double volonté avec valmont par exemple qui tombe réellement amoureux. Cela met en avant la complexité psychique du personnage, il est victime de son propre aveuglement et des manœuvres de merteuil. -> paradoxe du menteur: ce type de contradiction est particulièrement présent dans le roman. paradoxe permanent de la contradiction non résolue. Le texte maintient ces contradictions en même temps. question technique: repose sur des éléments repérables liés à l'utilisation des lettres et de l’épistolarité. aucun personnage n’écrit l’histoire entre les lettres. les informations ne viennent que des lettres il n’y a pas de narrateur épistolarité: epistola: lettres, épître épistolier:personne qui écrit une lettre schéma de communication:(jakobson)communication au sens le plus technique émetteur -> message -> récepteur expéditeur-> lettre-> destinataire scripteur -> lettre->lecteur destinateur->lettre-> destinataire = relations réversibles Il y a toujours un pôle d'émission et de réception. Dans le roman épistolaire, ces deux pôles sont dédoublés par: l’auteur /l’écrivain Au second pôle c’est la lecteur ou lectrice du roman. auteur-> roman->lecteur communication figuré dans le roman; effet de mise en abîme de deux systèmes qui semblent similaires. Les lettres sont présentées comme destinées au cercle intime des correspondants auquel le lecteur y a accès de l'extérieur. Dans un roman, les acteurs de la communication ne sont plus des personnes mais des personnages. l’énonciation épistolaire est par définition une énonciation de type discursif. éléments d’analyse énonciative: - énonciation - énoncé - discours benveniste: il y a plusieurs type d’énoncés: - type discursif (discours) - type récit: historique, personne de rang trois ou nom précis Il distingue discours et récit. Il va distinguer selon plusieurs critères d’une part les pronoms utilisés et plus largement les pronoms de l'interlocuteur. On utilise principalement le présent, on utilise différents mots , des déictiques. discours récit en discursif en histoire interlocution allocution déictiques dates ou lieux précis Mais avec les liaisons dangereuses il y a une tension entre le type de discours utilisé et le type de discours lors de la réception un énoncé discursif est un énoncé que l’on ne peut comprendre pleinement que dans son contexte d’énonciation. en tant que lecteur du roman accédant à une lecture à lequel il ne devrait pas avoir accès, le lecteur doit alors se demander trois types de questions - identité: qui écrit à qui? on restitue le schéma de comunication - Que se passe-t-il? - Qu’est-ce que je fais là? anthropologique: étude de l’homme ekphrasis: ce terme issu directement du grec évolue jusqu’au XXe siècle. Il désigne d’abord une description littéraire extrêmement détaillée par le narrateur, on les retrouve notamment dans la littérature grec tel que l'iliade d’Homère. De nos jours, l'ekphrasis désigne n’importe quelle description enchâssée dans le récit créant une sorte de mise en abyme de l’image (de quelque chose) descriptive. Cette notion est également liée avec celle de ut pictura poesis qui établit le rapport d’équivalence entre la peinture et la poésie durant l’antiquité. ut pictura poesis: littéralement “la peinture comme la poésie” ou encore “de la peinture à la poésie”. Cette théorie vient de l’art poétique d’Horace, elle met en avant la poésie en ce qu’elle doit être identique à la peinture. c’est donc la peinture qui est d’abord prise pour modèle mais dans l’évolution de la compréhension de cette théorie, c’est la peinture qui doit tendre à se rapprocher de la poésie. ”l’affirmation ut pictura poesis structure en profondeur la conception de la création artistique, en peinture comme en poésie ; cela tient sans doute au fait que, pour le poète comme pour le peintre, l’invention est affaire de « dessein », c’est-à-dire d’une image mentale qui préexiste à la réalisation, et qu’il s’agira, en dernière analyse, de rendre vivante, de placer « sous les yeux » du spectateur ou du lecteur, avec le maximum d’effet.” “Le poète est un inventeur d’images, comme s’il était un peintre parlant, et en cela semblable au théologien divin, qui forme les images et commande qu’elles soient. ” Horace: poète latin du 65 siècle avant J-C. syntagme: terme linguistique désignant une suite de morphème suivant une structure particulière (et propre à chaque langue) de créer une phrase.syntagme verbale, nominale, etc. paradigme : ensemble des mots substituables en un même point du discours. ici utilisé de façon métaphorique et s’éloignant du terme linguistique au sens strict, désignant toutes les œuvres déclinées ayant pour origine un seul et même livre. métaphore: figure de style d’analogie,comparaison sans mot comparateur comparaison: avec mot comparateur tel que comme. dramatique: texte de théâtre didascalies: texte en dehors des répliques qui indiquent la manière de jouer des acteurs. Gravures: Ces deux gravures n’ont pas la même place dans le roman (fonction), frontispice I est une des gravures principales de celui-ci. Cette gravure possède un sens allégorique et symbolique et illustre la thématique du roman. en revanche la figure 2 ou estampe 2 est une gravure à l’intérieur (enchâssée) du récit(ici des paroles de Merteuil à son amant)qui vient illustrer la situation. artiste: graveur et dessinateur 08/10 vocabulaire: topos/oi: cliché, scène récurrente frontispice: rouerie: ce qui est digne du supplice de la roue voire/ vrai: forme archaïque adverbiale de vraiment prendre jour: prendre rdv intericonique: entre les images Dans une lettre il y a au moins le nom ou une adresse et une signature. mais ces informations peuvent aussi être trompeuses. Par exemple, la lettre 48 de valmont est d’abord envoyée à Mme de Merteuil et non à la présidente de tourvel pour qui elle a été écrite. -> duplicité du personnage et de la communication épistolaire. ce dédoublement est structurel du fait de la communication épistolaire qui se fait à distance. nos usages et la démultiplication des moyens techniques complexifie le schéma de communication. De nos jours, même l’échange oral peut servir de communication à distance avec le téléphone,les messages vocaux. qui écrit à qui? distinction entre la communication écrite et orale: - on ne dit pas la même chose à l’écrit qu’à l'oral, sous entendu qu’on se montre plus sincère à l’oral - entre les différents arts comme le cinéma, le théâtre. Que se passe-t-il? question interprétative. Il faut essayer de comprendre à qui il parle. Par exemple dans les lettres certains personnages peuvent évoquer le passé dont le lecteur n’a pas connaissance. il y a une part de décryptage de la part du lecteur, il faut varier les points de vue. ex: lorsque valmont viol cécile, il n’ya pas de mot mis dessus, ce n’est pas dis mais montré explicitement. Qu'est ce que je fais là? question éthique. quelle position le lecteur adopte. c’est ce que fait le roman épistolaire car les lettres ne sont pas censées être destinées au lecteurs. Ce sont des lettres intimes dans lesquelles nous intervenons de façon problématique. Cette intrusion est celle d'un spectateur et une infraction d’un voyeur. Cette dimension est mise en avant dans les lettres lorsqu’un des personnages regarde par le trou de la serrure, c’est une mise en abyme de la situation du lecteur qui regarde alors que cela ne lui est pas destiné. Relation texte/image gravures: plusieurs artistes, dessinateur, graveur, imprimeur. Au XVIIIe siècle beaucoup d'œuvres sont publiées à l’étranger ,Londres par exemple, à cause de la censure. en vérité, même si il est écrit à londres c’est une édition française. c’est une façon d’échapper à la censure mais cette édition de london se trouve en réalité en France,C'est une couverture. un volume peut contenir des images qu’on ajoute ou qu’on supprime c’est pour cela qu’en plus de parler de l’édition on parle aussi en terme d’exemplaire. Ces images peuvent être copiées via une imprimerie et ce dans un but économique. Cela se voit à travers le sens inversé de l’image par exemple. On peut trouver des artistes différents dans une même série de gravures. néoclassicisme : reprise de modèle antiques on peut observer des différences de style estampe 2 vs frontispice I particulier -> général frontispice I illustre une situation générale tandis que la figure deux illustre une scène précise. On y voit des éléments qui ne sont pas mentionnés dans le roman comme le serpent, l’agneau, le masque. Il s'agit d’un code allégorique. l’agneau et le serpent (vice et vertu, innocence) ont une connotation religieuse et font partie en quelque sorte d’un dictionnaire iconographique. Ces symboles sont utilisés avec une valeur plus générale voir morale et moins portée sur la morale chrétienne. -> symbolique morale On trouve des éléments liés à l’antiquité. -> profane vs sacré Ces deux symboles n’ont plus de valeurs sacrées. masque: renvoi à la pratique théâtrale; le masque garde un sens symbolique qui rappelle la présence du théâtre dans le roman de laclos (intermédialité). Ce masque est symbole de duplicité, d’hypocrisie. (ce qui est sous le masque) Dans l’image symbolique les éléments sont pris au pied de la lettre, sont représentés au sens propre. petite maison: lieu de rencontre érotique,secret et nocturne, terme récurrent dans les romans libertin. C'est un lieu secret de Mme de Merteuil. *victoire: domestique, prend de l’importance dans certaines transposition Elle va se travestir en laquais et la marquise se déguise en domestique. la maitresse prend l’habit de la femme de chambre. Figure 2: gravure légendée, titre ou citation. lettre 10: elle rapporte à valmont ses discours, ceux qu’elle tient aux domestiques ou au chevalier. Puis reprise du “vous” qui montre qu’elle s’adresse de nouveau à valmont. “sentimental”: on prend en compte qui l’écrit et à qui elle s’adresse pour comprendre que ce terme est utilisé de façon péjorative. on apprend que valmont et merteuil ont été amants mais ne le sont plus. on reconstitue leur passé. éléments de décor: chic et luxueux; statue qui sert de porte flambeau. avoir de la lumière était un processus. statue de cupidon: figure allégorique, symbole de l’amour.on peut le voir dans l’image comme parodique. jeu avec l’image. La lumière est un aspect important qu’on remarque davantage grâce aux transpositions du roman. celui qui a la lumière possède le pouvoir et contrôle la situation. Les relations entre les images sont de plusieurs types: - allégorique, codifié: - mise en série: un ensemble donné qui est créé pour un même contexte (ex:même édition) - mise en rhizome:relation nn organisé entre les images En parlant d’image on parle d’une certaine catégorie de média mais recouvre des médias différents , selon les époques concernées. qui englobent toute la dimension visuelle. On ne parle pas d’un objet image qui regrouperait tous types d’images mais de sa diversité. l’illustration à l’intérieur du livre et sa relation illustrative n’est pas exclusivement libraire. Au xviiie les musées n’existaient pas comme aujourd’hui. Les collections étaient privées avant de devenir nationales. elles étaient privées mais montrées au public dans certaines circonstances. Le rapport aux images du peuple au xviiie siècle était différent de celui que nous avons actuellement. “on a longtemps fait salon dans la chambre.” pragmatique: désigne tout le contexte de l’oeuvre littéraire; Les images transforment la réception des œuvres même si on a tendance à hiérarchiser le texte et l’image. on les considère comme paratexte mais elles font partie aussi de l'œuvre. Dans cette hiérarchie entre texte et image, c’est souvent une question de succession dans le temps. Il y a d'abord le texte puis les images. mais on peut considérer que l’auteur peut avoir des images antérieures à l’écriture de son livre, ce qui rend cette hiérarchie plus complexe. ekphrasis:(grec) description textuelle d’une œuvre visuelle. œuvre d’art décrite. description d'œuvre d’art prétexte qui permet d’évoquer tous les sens. Ce terme s’installe dans la tradition critique. On l'utilise de façon plus spécifique quand on a dans un texte une description d’une œuvre d’art plastique. il y a en apparence une seule œuvre mais dans laquelle on va nous décrire une autre œuvre. Ce n'est pas qu’une description mais une description d’une œuvre d’art inscrite dans une autre œuvre d’art. Elle ne remplace pas l'œuvre d’art absente. ex: L’iliade: description du bouclier d’Achille, décrit en long et en large. Cette description dépasse la dimension visuelle et d’une image fixe, l’objet semble “impossible”. Elle va être décrite comme débordant ses limites, son cadre. ut pictura poesis: (latin)Horace; il faudrait que la poésie soit aussi frappante que la peinture: modèle pour l’écriture , formule modifiée plus tard et prise dans l’autre sens. La peinture doit être plus savante que la poésie. “ut”: comme peinture: tableau, fresque, poésie: genre lyrique, littérature art poétique: comment on écrit la littérature Horace va donner des conseils aux écrivains en leur montrant qu’ils doivent prendre comme modèle les peintres. Pour écrire de façon efficace il faut que ça soit aussi frappant qu'une peinture. du XVIe jusqu'au XVIIe cherchent à valoriser de façon savante la production picturale; on crée l’académie royale de peinture et de sculpture. politique, diplomatie culturelle. La peinture pourrait suivre les règles rhétoriques de l'écriture. retournement du comparé et du comparant. 15/10 exposé “économie générale de l’oeuvre”: pour parler du dispositif global quel est le sens de l’extrait quel est sa relation avec l’oeuvre quelle est sa relation avec d’autres oeuvres (rhizome) Liaisons dangereuses: ekphrasis Lorsqu'on évoque le théâtre et l’opéra, c’est un art visuel à l’intérieur du roman. c’est un effet d'emboîtement d’un art dans un autre. un texte va constituer une image ou faire une image grâce aux figures de style. par exemple avec les comparaisons et les métaphores. -> image mentale ex: cécile est comparée à un bouton de rose -> métaphore topique (récurrente) il y a plein de moments où on a une image, ou des choses qui y ressemblent. même quand on a pas de scène on peut avoir le mot scène. Ce sont des indices d’images mentales. “scène touchante”, “scène émouvante". embrayeur de la dimension visuelle. d’une certaine façon on est en train de fabriquer une image. on peut trouver des indices plus discret; on peut trouver le verbe voir , on verra se dessiner quantité de scènes qui vont se trouver décrite par l'intermédiaire des personnages il y a beaucoup de scènes nocturnes dans le roman, de ce fait il y a une nécessité de présence de lumière. lettre 23: scène dans le roman lorsque madame de tourvel s’enfuit et emporte de la lumière au lecteur, ce qui indique au lecteur qu’il doit continuer à visualiser la scène. + verbes de perception visuelle et auditive ce n’est pas une scène de voyeurisme érotique, elle constitue une sorte de spectacle: celui de la victime. figuration d’un espace clos qui constitue une scène, comme si on avait levé le rideau d’une scène. Les indices spatiaux renvoient plus largement à la question de la représentation. Ce phénomène est commun aux textes et aux images. Il permet d’aborder les œuvres en termes de composition spatiales. d’une part le fonctionnement en deux dimensions: avec une illusion de profondeur à l’image du fait des différents plans. très souvent on donne quelque chose à voir au spectateur tout en lui donnant des indices sur le fait qu’on ôte quelque chose pour lui permettre de voir avec le rideau, soulevé pour le lecteur. Dans le texte il y a moins souvent de rideaux mais beaucoup de portes. ce sont des indications qui nous disent que nous voyons quelque chose que nous pourrions ne pas voir. relation intericonique: scène topique: “la scène du pied” estampe pour les liaisons dangereuses, 1793 axes syntagmatique et paradigmatique: syntagme: du coté de la syntaxe paradigme: toutes les possibilités par ex: sujet: pronom personnel, nom, etc on peut trouver une autre dimension: intericonique, intermédiale lettre 1: énonciation discursive, présent la porte: indication relative phrases courtes et simples par opposition à des phrases complexes. effet de prolepse: la lettre s'interrompt puis est reprise après une pause. On suit l’expérience du personnage. Le lecteur s'attend tout comme Sophie et Cécile à rencontrer le futur mari de celle-ci. On va découvrir que cet homme n’est que le cordonnier qui vient prendre sa pointure. structure discursive dans laquelle on va avoir un récit -> emboîtement “ en entrant chez maman”: mise en place de la scène entrer: terme lié au théâtre fixité du personnage spectateur qui est au seuil de l’image. Cette fixité est un embrayeur de la présence d’un spectacle. examiner -> voir: plus d’attention au détail La psychologie et la physiologie vont fabriquer la scène. effet d’écho dans tout le paragraphe. antiphrase: “nous voici bien savantes” laisser entendre l’inverse de ce que l’on dit -> premier pas vers la connaissance estampe: on voit ce qui est décrit dans le paragraphe trois mais pas ce qui se passe entre le deuxième et le troisième. le lecteur est un regard en plus, extérieur et implicite au texte sous l’image: texte: techniquement le texte à été gravé comme une image, dans la plaque de l’image. ce peut être une légende, une citation, phylactère. La porte délimite l’espace dans laquelle se situe la scène, effet de l’image en trois dimensions. c’est le symétrique de ce qu’il y a devant car c’est comme si pour nous lecteur la porte se situait devant. Ce sont des indices de notre entrée dans l’image qui ne nous est pas donnée à voir dans l’image. il y a très souvent une façon de délimiter cet espace c’est comme si on était au théâtre. (travail en groupe - chacun présente une transposition de la lettre et explique ce que cela apporte.) question de la série Quel est l’apport de la série sur le roman? -> panorama du roman: chaque série représente différentes scènes des lettres, la scène du cordonnier n'existe que dans la série de 93. Les illustrateurs en lisant cette scène-là peuvent penser à d'autres œuvres et images. Laclos ne fait pas une allusion intertextuelle implicite. estampe: référence évidente à cendrillon comptes de perrault: fin XVII estampe de gustave doré: proche de l’illustration de laclos -> il faut avoir conscience de l’inscription dans la chronologie Pour nous, les deux estampes font partie du passé, mais il faut tenir compte de l'antériorité des images entre elles; de leur relation inter iconiques. même si les comptes de Perrault étaient connus au xvii, l’image du xix, ne l’est pas. vignette gravée: 1697, scène musicale représentation archaïque: un personnage peut être représenté plusieurs fois dans une image à des moments différents. -> différentes temporalité l’illustrateur de l’estampe de laclos ne peut pas vraiment s'appuyer sur des images antérieures car il n'y en avait pas, il ne s'en inspire pas pour sa gravure. En revanche il peut s'inspirer de “Le chirurgien”, livre des métiers, 1694, car c’est le type d’images populaires qui pourrait appartenir à sa culture. estampe marivaux: Il y a beaucoup d’éléments embrayeurs, l’horloge au même titre que la porte ouverte, la robe comme rideau qui dévoile le corps du personnage. le spectateur est présent en plus et cela est figuré dans l’estampe. texte: jeu de symétrie entre le jeune et le plus vieux qui se courbe par vieillesse tandis que l’autre se baisse par attirance. l’image va représenter littéralement ce que le texte dit structure et composition du roman: outils à l’intermédialité dispositif: (codes qu’on retrouve d’un médium à un autre) 1. identifier les personnages dans une œuvre: personnage: renvoi à l’idée de masque, certains personnages jouent d’autres personnages (lorsqu’un personnage écrit à la place d’un autre), c’est un dédoublement qui va être exploité, transposé. -> duplicité du personnage qui joue un double rôle. Certains personnages peuvent devenir des mythes littéraires (don juan). La dimension intermédiale d’un personnage est évidente dans les mythes littéraires. Valmont et Merteuil pourraient presque être des mythes littéraires. Valmont est associé à un personnage antérieur, Lovelace. Baudelaire: notion de caractère rattaché allégoriquement à une qualité d'usage pas intermédial mais utilisé par d’autres artistes à des fins intermédiales. tartuffe: mythe littéraire 2. “l’intrigue”: à propos du roman. sous entend une résolution du nœud , un dénouement. c’est le récit, le fil conducteur. 2 intrigues: elles se mettent en place dès le début - vengeance envers gercourt par le biais de cécile - la séduction de madame de tourvel -> c’est une alternative: deux séductions possibles -> forme de ramification Valmont créer une alternative: une ramification en concurrence -> jeune fille / femme mariée l’histoire de cécile va elle même se ramifier; les branches finissent par se croiser. Les quatres parties sont significatives, elles ont une dynamique; il y a un effet de coupure, d’attente. coupure entre la première et deuxième partie. Les libertins font alliance afin de parvenir à la fin. il faut prendre les espaces en compte dans l’intrigue. À la fin de la deuxième partie, l’alliance entre merteuil et valmont devient compétition. Les deux nourrissent des buts différents, Mme de Merteuil ne peut se vanter de ses conquêtes à l’inverse de Valmont. ses amants ne peuvent en parler. -> parallélisme ex: 3e partie: valmont s’attaque à cécile par réponse au succès de merteuil 4e partie: merteuil séduit danceny

Use Quizgecko on...
Browser
Browser