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This document is a lecture on 20th-century Algerian architecture. It covers concepts of tradition and modernity in architecture, along with definitions and examples of traditional buildings.

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COUR HA 1 MASTER 1 M DR ALIKHODJA1NADIR 2022-2023 SE TI F Introduction 2 02 2- Notion et concept 20 23 HA ET POSI...

COUR HA 1 MASTER 1 M DR ALIKHODJA1NADIR 2022-2023 SE TI F Introduction 2 02 2- Notion et concept 20 23 HA ET POSITION SITUATION M1 Dans le long axe du temps nous devons nous situé par rapport aux grands repères SE de l’histoire de l’architecture: TI F 20 22 -2 Mekka Royal 02 Tower 3 H A INTRODUCTION M1 SE Il y’a à côté de l’architecture savante issue des écoles et des départements d’architecture, d’autres coté des architectures dites mineures, sans intérêt, TI archaïques, voire dépréciées et sous-estimées, sont considérées comme une marque de F sous-développement et d’un folklorisme persistant. 20 Cela face aux images importées, d’une architecture de la modernité. Malgré, que cette 22 Architecture traditionnelle, soit dotée de certaines diversités de formes, de technicités, -2 et qu’elle soit visiblement adaptée aux besoins spécifiques de ses populations elle est 02 aussi l’expression de l’identité des lieux et des territoires. 3 préjugé: HA M 1 L'architecture traditionnelle a ainsi été limité au domaine de la spontanéité ou S naturel (pour ne pas dire, de l’irrationalité), est le produit d'une activité humaine en se basant sur les aprioris qu'elles ETdésordonnée et aléatoire, sans règles, sans modèles, IF 20 22 -2 02 3 H Définitions: A M Selon le dictionnaire Trésor de1 la Langue française de 1992 :« La tradition est l’action de transmettre un savoir abstrait parole, par l’écrit ou par l’exemple S ou concret de génération en génération, par la E»T, La tradition du latin traditio, tradère, de trans « à travers » et dare « donner », faire passer àI un autre, remettre, acte de faire transmettre F à un autre. 20car tout n’est pas transmis, le legs La tradition est également un filtre de transmission, 22des processus d’appropriation culturel qu’elle véhicule est trié au fur et à mesure selon -2 et un filtre de et de réappropriation. Elle est donc paradoxalement un vecteur transmission de l’héritage culturel du passé et sa projection dans02le présent, avec des formes parfois nouvelles. 3 TRADITIONALISME: H A M Le traditionalisme est1un attachement excessif aux valeurs, aux croyances transmises par la S conformisme et du conservatisme. E tradition qui n’est pas très différente du TCet attachement bloque toute IF immuable et reproductible tel évolutivité de la tradition dans une image quel. 20 2 2- Cette image figée devient elle-même un frein intrinsèque à la tradition, qui faute de transformation et d’adaptation, notamment 20dans les sociétés orales peut s’essouffler et disparaitre. 23 HA M1 SE Hassan Fathy dans le livre construire avec le peuple cite que :« le sens de la tradition n’est pas forcément désuète et synonyme TI F d’immobilisme, elle peut très bien s’être constitué récemment, 20 chaque fois qu’un ouvrier rencontre une nouvelle difficulté et 22 trouve le moyen de la surmonter, il fait le premier pas vers l’établissement d’une tradition -2 02 …modernisme ne veut pas dire forcément vie…l’innovation doit 3 être la réponse profondément pensée, à un changement de circonstances, et non pas une chose tolérée pour elle-même» HA M 1 Beaucoup d’auteurs dans la discipline Architecture, utilisent les notions d’architecture indigène, folklorique, populaire, et académique. S par rapport à l’architecture monumentale, savante ET IF 20 22 -2 02 3 HA M1 Cette distinction nous la retrouvons aussi, dans les grands auteurs et livres SE d’histoire. La notion de populaire, désigne une architecture issue du petit peuple et non d’une élite savante (architecte, ingénieur). TI F 20 22 -2 02 3 H DÉFINITION VERNACULAIREA ET FOLKLORIQUE: Mutilisons par les habitants, propre à 1 Plus généralement, nous le terme de Vernaculaire, c’est l’indigène utilisé SERomains, les enfants d’esclave nés dans les un pays autochtone, relatif à une communauté. Il dérive du latin « Verna » qui désigne chez les maisons de maître à l’opposé de ceux Tachetés IFsphère domestique par rapport aux affaires dans le marché aux esclaves. Cette notion à la fin désignera les affaires de la de la sphère publique. 20 Il désigne les caractéristiques signifiantes d’une 22région spécifique et d’une population spécifique. -2 02 similaires à 3 le folklore dérive du « Folk », par les masses populaires peu cultivées populaire, utilisé dans les milieux plus anglo-saxons. HA M1 L'architecture vernaculaire peut être définie comme un type de construction locale ou SE régionale, utilisant des matériaux et des ressources traditionnels de la région où se trouve le bâtiment. Par conséquent, cette architecture est étroitement liée à son contexte et TI est consciente des spécificités géographiques et des aspects culturels de son environnement, F en étant fortement influencée par ceux-ci. Pour cette raison, ils sont uniques à différents 20 endroits du monde, devenant même un moyen de réaffirmer une identité. 2 2associés Suivant cette définition, on distingue deux attributs majeurs - 2 à l'architecture vernaculaire : la tradition et la contextualisation 02 3 HA M1 SE Ce concept se développa en Architecture, surtout dans les années soixante (avec les travaux notamment de TI Bernard Rudofsky, Pierre Frey et Paul Oliver) F pour désigner une architecture dans sa typologie ou 20 dans son modèle, propre à un territoire spécifique, 22 pour ne pas utiliser le terme de région, qui lui, renvoie plus à une aire de délimitation géographique. Cela -2 renvoie donc à une architecture qui s’est adaptée à un 02 3 contexte local, qu’il soit géographique, climatique, social, technique, H A : DÉFINITION PRIMITIF M1 et architecture primitive est plus complexe. Il Par contre, le terme primitif renvoie à une construction SEou bâtiment issus d’une société que les T anthropologues qualifient, de primitive développement technique spécialisation (par rapport à un degré de IF et technicité ainsi qu’une et organisation sociale et politique). 20 22 -2 02 3 HA M1 Un travail sur l'architecture « primitive » et communautaire, explorant à la fois sa valeur fonctionnelle et sa SE richesse artistique, en mettant l'accent sur les structures tribales indigènes et les habitations anciennes. Rudofsky détache la prétention de l'architecture des actes créatifs et utilitaires de la construction TI pour révéler une sorte d'architecture vernaculaire et communautaire incarnant une forme d'art F intemporelle qui jaillit de l'intersection de l'intelligence humaine, de la nécessité et de la créativité collective. 20 22 -2 02 3 Habitations Dogon Mali HA M1 L’architecture est un processus en éternel recommencement, car par essence SE inachevée. Elle se construit dans un présent, qui se projette dans un futur en référence à un passé. Elle est aussi inachevée, car elle est soumise aux TI interprétations dissemblables et différentes des générations qui se suivent. F Elle est donc en même temps un demeurant (existant) et une connaissance 20 (un savoir), et constitue donc elle-même le maillon d’une continuité d’une tradition. 22 - 20 célèbre slogan de l’École du Bauhaus dans les années vingt :2 A contrario la modernité en architecture, se voulait un commencement (comme le 3 starting faisant table rase du passé, s’acharnant sur tout ce qui est tradition. from zero), H A SPONTANÉ ET TRADITIONNEL M 1 S une distinction importante entre l’habitat Nous indiquerons au passage E spontané et traditionnel, car, la spontanéité n’implique pas forcément une référence vernaculaire. DansT la mesure ou dans certains cas, le modèle IF parasité par l’imitation d’un modèle qui est issu du spontané est fortement 20 formel ou informel de l’habitat, soit institutionnel (collectif, lotissement) ou étranger, c’est un habitat d’opportunité. 22 -2 02 3 H LE TRADITIONNEL A : Dans notre cour nous M1avons adopté le concept de traditionnel et d’architecture traditionnelle,Squi à notre sens devient plus vaste et ET les sens du vernaculaire, mais inclus polysémique. En effet il peut englober aussi et surtout, les modes deI transmission, d’appropriation et de F contexte propre (spécifique). 2 réappropriation des savoirs et des savoirs- 02 faire de l’architecture dans un 2- 20 23 COMMENT CETTE H A ARCHITECTURE A DISPARU? M1 Trois raisons selon Amos Rapoport ont causé la disparition de la tradition en tant que force régulatrice dans S l’architecture à partir du XXe siècleE : TI des bâtiments pour être construits d’une 1-L’augmentation du nombre et la complexité manière traditionnelle. F 20 du monde qui est commune, la 2-La perte d’un système de valeurs et d’une conception disparation de l’esprit de coopération qui faisait que2 2- tout entière. les gens respectaient les droits de leurs voisins et leurs maisons et les règles de la communauté 20 civilisation moderniste 3-La disparation d’une tradition régulatrice par le fait que notre 23 machiniste, encourage l’originalité, avec un dédain des formes traditionnelles. H A LE CYCLE DE L’HERITAGE CULTUREL M1 SE En exploitant le en comprenant TI milieu historique l’environnement F ils voudront le comprendre historique ils le valorisent. 20 22 en le préservant en le valorisant, -2 ils voudront ils voudront le conserver et le 02 l’exploiter préserver 3 LECTURE HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F FIN 20 22 -2 02 3 Architecture algérienne Hème A ème 19 M& 20 siècles 1S ET IF UNITE HISTOIRE 20 22 MASTER 1 ARCHITECTURE -2 Dr ALIKHODJA NADIR 02 3 Cour 2: LA H CITE TRADITIONNELLE AU A M : LE MODELE ? MAGHREB 1S ET IF 20 22 -2ARCHITECTURE Dr ALK.NADIR MASTER 02 3 LA CITE TRADITIONNELLE PLAN DE TRAVAIL HA M1et architecture Arabo musulman I. Modèle de cité existe-il? S ET de la cité arabo- II. Caractéristiques et évolution musulmane IF 20 III. La problématique des cités traditionnelles maghrébines 22 IV. Le Développement des cités -2 V. La Composition de l’espace traditionnel 02 VI. Structure urbaine 3 VII. Synthèse I- Le modèle « arabo-musulman » ?: La spécificité de l'urbanisme de la société arabo-musulmane a HA depuis longtemps fait l'objet de plusieurs réflexions qui ont permis M1 d'apprécier de façon rigoureuse sa structure et sa configuration. SE L’existence d’un modèle type pour l’ensemble de la civilisation TI musulmane a été longuement contestée par un certain nombre de F chercheurs, et notamment des historiens, qui trouvent de leur part 20 que le rapprochement et les similitudes faites sur ces espaces, 22 émanent surtout d’une lecture morphologique, niant à ces -2 ensembles historiques toutes les différences profondes existantes 02 entre leurs contextes historiques et régionaux. 3 II- Caractéristiques et évolution de la cité arabo-musulmane contrairement à la morphologie apparente, qui H A n’obéit à aucune logique géométrique ni un M ordre apparent1, la cité arabo-musulmane à SEla cité maghrébine ( laquelle se soumet TI est caractérisée casbah, souika, m’dina,…) F par un ordre urbain subtil,20qui lui est propre basé sur une combinaison de 22plusieurs ordres - : social, économique, culturel et2éthique. 0 23 Toute l’organisation urbaine semble favoriser, la protection de HA la demeure et de son intimité, qui avait tout son poids dans l´urbanisme musulman. M1 Le tout est distribué de façon rationnelle par une série de voies réparties graduellement selon une logique normative propre à la cité: SE TI de la voie principale, vers la secondaire vers la tertiaire, vers F l’impasse, selon une hiérarchie fonctionnelle, et un 20 découpage zonal, donnant des entités relativement 22 autonomes sous forme de quartiers. Ceci sont reliés entre eux -2 par le biais d’une aire tampon, formée par le centre, tout en 02 créant également deux espaces à fonctionnement distincts, 3 Principes spatiaux régissant la cité HA 1- Fermeture: La ville islamique est une totalité fermée. Elle ne M1 part pas à la conquête de l’espace. Ce principe se reproduit dans le quartier ensuite dans la maison SE 2- Centralité : À l’échelle de la maison, du quartier ou de la cité le TI regroupement se fait autour d’un espace central (Patio, Mosquée, Souk,...) F 20 3- la Hiérarchie: les espaces sont hiérarchisé et cette hiérarchie 22 émane de l’espace domestique privatif à l’espace public (qui ne -2 prend pas aussi le sens occidentale de théâtralité) 02 3 V. La structure de l’espace traditionnel Certains éléments forment la structure de la cité. Ces HA éléments sont disposés en hiérarchie conventionnelle. M1 La Médina se compose donc de: SE 1/ La maison 2/ LeTsouk IF 3/ La mosquée 4/ La medersa 20 5/ La Zaouia 6/ Le hammam 7/ Le mesged 8/ Le foundouk22 9/ La oukala -2 02 3 HA « ‫» ﺍﻟﺩﺍﺭ‬: introvertie sur la famille. 1/ La Maison M1 organisé autour d’un «« Ouast C’est un espace Edar ». Notion S de « Horma » et Honneur, c’est l’espace des femmesE TIpar excellence ainsi le concept de maison seFsuperpose 20 sur la famille et la femme dans le langage2courant. 2- La terminologie peut décliner selon 20les régions 23 Bit, et le territoires: Dar, Doura, Dourettes, Menzel,… HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Douirattes Algéroises HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 Maison constantinoise 3 Peintre G. Chambon, 2012 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Maison constantinoise Peintre G. Chambon, 2012 HA 2/ Le Souk «M‫» ﺍﻟﺳﻭﻕ‬: externe en étant interne, 1 S il est l’espace masculin organisé en confrérie ET ou s’exprime l’intelligence et la rationalité. La IF » parole a sa valeur « ‫ﺍﻟﻛﻠﻣﺔ‬ 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Marché Ghardaïa HA 3/ La mosquée M «‫ﺍﻟﺟﻣﻌﺔ‬ ‫ﺍﻟﻣﺳﺟﺩ‬ »: cet espace est la transcription1de l’union sacrée de la cité et de S ses habitants. E TI 4/ La medersa « ‫ ﺍﻟﻣﺩﺭﺳﺔ‬F»: Ecole coranique 2 02 secondaire avec un internat. Cet espace se veut intégrateur et 2-développer de 20 la mémoire et du savoir. 23 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Djemaa Kebir Alger fut construite par l'Almoravide Youssef Ibn Tachfin en 1097, Le minaret date de 1324 HA « ‫ » ﺍﻟﺯﺍﻭﻳﺔ‬: Espace discret, 5/ La Zaouia religieux.MGénéralement se sont des mausolées de1 Ssaint musulman « ‫ » ﺍﻟﺻﻼﺡ‬. E TI » : Bains maure, cet 6/ Le hammam « ‫ﺍﻟﺣﻣــــﺎﻡ‬ F espace a un double rôle: 20 - sanitaire avec sa vocation de 22se laver - - rituel à travers les ablutions pour20le mariage, c’est un espace d’échange social, de 3 2 purification du corps et de l’esprit. 7/ Le Mesged « ‫» ﺍﻟﻣﺻﻠﻰ‬: Lieu de prière quotidienne. C’est donc des salles de prières HA uniformément dans la médina desservit M1 espace d'intégration à une échelle du quartier "‫"ﺍﻟﺣﻲ‬ SE 8/ Le Foundouk « ‫ﺍﻟﻔﻧﺩﻕ‬TI»: Sorte d’atelier-hôtel F pour corps de métiers et2artisans situé près du Souk pour pouvoir écouler0la2production. 2- 20 pour 9/ La Oukala « ‫» ﺍﻟﻭﻛﺎﻟﺔ‬: Hôtel-Résidence 2 3 les étrangers et les pauvres où ils trouvent refuge et nourritures. HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 Rempart de Beni-Isguene 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 LA RICHESSE DU DÉCOR INTÉRIEUR 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE FIN TI F 20 2 2- 20 23 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Unité HA M1 Dr ALIKHODJA N 1. Organisation territoriale HA L’espace dans l’Algérie précoloniale était repartie en des entités plus ou moins M1 dépendantes du Dey dans le Dar Esoltane, en SE des Beylik dont celui d’Oran de Constantine et du Titteri. TI F La régence turque se concentrait dans les entités urbaines: Alger, 20 Constantine, 22 Tlemcen, Mila,...Par contre le reste du pays -2 02 était repartie entre les tribus locales selon leurs influences. 3 Le mode tribale était de mise de même la justice et le code coutumier faisait ordre. HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 1. La cité: Espace urbain dominé par les ottomans et quelques notables autochtones (Arabes, HA Berbères,...). 2. Le Tell, lesMplaines: dominés par les tribus arabes vivant d’une 1 S culture extensive de la terre, de ET du nomadisme,… l’activité agro-pastorale, 3. Les montagnes: Peuplés IF par les tribus berbères, 20 intensive de la sédentaires, vivant de la culture terre. 22 - 20 et 4. Le désert: peuplé de tribus mi-sédentaires nomades , avec la présence de ksour 2 et3palmerais Société Economie population Espace ≅ produit Urbain HARégence Turque Echange, production 150.000 Cités, medinas Plaines M1 Tribus arabes Agro- pastoralisme 850.000 tentes, maisons Culture éparses SE extensive, TI Nomadisme Montagnes Tribus Culture F 2.000.000 Villages berbères intensive, 20 Espace Tribus élevage Nomadisme 22 ??? Ksour oasien Arabe/berbè Culture -2 Éparses res 02 oasis, L’ALGERIE PRECOLONIALE 3 tentes REPARTITION DES TROIS ENTITES Ref. Marc.Cote L’Algérie, l’espace retourné. 2- Système foncier HA Indépendamment des biens Beyliks qui sont des terres M1 appartenant à l'Etat ottoman central, et que celui-ci met en exploitation, soit en les louant, soit en les octroyant à des SE familles ou à des tribus, la Régence turque a connu TI différentes catégories de terres. F La plupart des auteurs (sinon tous) s'accordent à distinguer trois grandes catégories 20 de terres : 22 - les terres Melk -2 - les terres Arch 02 - les terres Habous. 3 4.LesHEspaces A du territoires M1 SE 4.1- espace urbain TI et haut plateau 4.2- espace des plaines F 4.3- espace montagnard20 4.4- espace oasien 22 -2 02 3 1- L’Espace urbain: l’armature urbaine de l’Algérie précoloniale était polarisée en des cités situées HA surtout à l’intérieur du pays (Introversion), les cités M1 à l’image de Constantine et de Tlemcen étaient des pôles d’échanges et de production artisanale que SE ce soit entre le Nord et le Sud ou entre l’Est et l’Ouest. TI F 20 L’organisation urbaine de ces cités ne différait pas 22 beaucoup de celles qui régissaient la plupart des -2 médinas musulmanes de l’époque ottomane. 02 Cet espace était le symbole du pouvoir de la 3 richesse et de l’aisance. La population urbaine représentait à peine 05% de la population totale estimée vers 1820 à 3 millions d’habitants. HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F Maisons Constantinoises 20 22 -2 02 3 Maisons Algéroises HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Unité HA Dr ALIKHODJA N 2- L’Espace des plaines: A domination presque exclusivement arabes, ces territoires immenses HA étaient reparties entre les tribus selon le principe du M1 bien Arch (‫ )ﻋﺭﺵ‬, l’élevage et l’activité agro-pastorale était dominante, l’attachement du sang l’emporté SE sur l’attachement à la terre, ce qui explique peut être TI le besoin des grands espaces pour ces tribus. F Cet espace est symbolisé par l’honneur, le sens de la 20 22 tribu, le courage et la loyauté. la population de cet -2 espace représentait environ entre 30-35 % de la 02 population totale. L’architecture produite est assez 3 élémentaire de la Tente à la maison éparse, les modèles se ressemblaient avec un même principe d’introversion. HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Cérémonial de la Fantasia HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Le souk (soug) hebdomadaire ou bimensuel, Masculin par essence son rôle est delà des aspects marchands HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 C’est un lieu d’échange de communion et d’information. 3-L’espace des montagnes: en faite, contrairement à ce que l’on peut croire la sédentarisation dans les HA montagnes est très ancienne, de milliers d’années M1 avant l’arrivée des premiers musulmans. Ce phénomène est remarquable sur les périphéries SE du bassin méditerranéen. Cette occupation peut TI s’explique par le fait que la montagne regroupe F 20 nombre d’avantages: Plus ou moins facile à 22 exploiter, Air sain, loin des marécages et foyer -2 d’infections que présentent les plains, loin des 02 inondations... au delà de ça c’est dans les 3 considération sociale qu’il faut recherché la cause: HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F Maison Chaoui de 20 Bouzina (photo J. Revault). 22 -2 02 3 HA Les villages produit par cette tranche de population ( 60% M1 de la population totale) et leurs organisations sont assez complexe. L’espace villageois ( que ce soit en Kabylie, dans SE les Aurès ou le bassin chélifien) se compose d’une TI mosquée d’une place de la djemaa et de maisons. F 20 Cette architecture est remarquable2dans sa simplicité, son 2- matériaux locaux; intégration au site et l’utilisation des 202 est très créant un microenvironnement dont l’équilibre 3 fragile. Elle est le reflet d’une organisation sociale stricte, hiérarchisée et simple à la fois. HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 4- l’Espace oasien C’est les territoires du sud qui suivent une logique HA d’établissement sur la denrée la plus rare « l’eau », formant des Ksour et autre cité( avec leurs fonctions M1 d’escale route de l’or, de refuge et de production). SE Une fausse vision dans l’imaginaire traditionnel, TI l’espace oasien est souvent assimilé au havre de paix, F 20 à l’îlot protégé de l’hostile désert. Pourtant c’est un 22 territoire très dynamique et structuré. -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 KSAR DE BECHAR (SAOURA) HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA Cours : M L’ARCHITECTURE 1S TRADITIONNELLE ET IF EN ALGÉRIE 20 2 2- 20 Dr ALIKHODJA NADIR 23 Pour HA M1 2022-2023 Eléments d’Architecture HA Locale M L’architecture précoloniale en 1 Algérie dite aussi « vernaculaire » est une architecture S mineure très souvent déclassifiée et d’Architecture occidentale et même dans sous étudiés par les écoles de style et E les départements d’architecture. TI et modernistes du XIX et début XX Ignorée aussi, par les tendances civilisationnelles siècle. F 2 02 « domestique » non Dans cette introduction la présentation abordera l’architecture 2 -2 n’obéissent à pour des raisons scientifiques, mais pour une raison strictement pédagogique. Ces maisons sont rassemblées en groupes régionaux, ces ensembles aucune logique typologique et peuvent donc regroupés des maisons 02et d’architecture assez différente dans leurs modèles et structure typologique. 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Hiérarchie spatiale: HA privé elle se base sur le statut de l’espace qui lui-même est défini par: Semi public Semi-privé M1 - la dimension de la rue( largeur ) - l’éclairage de la rue public SE - présence de marquage au sol (revêtement, …) - couleur des murs TI - présence d’ouvertures (porte et/ou fenêtre) … F 20 Cette hiérarchie se traduit par des pratiques sociales particulières et inversement la pratique sociale nous renseigne sur le statut de l’espace. 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 Situation du secteur de Sidi Djlisse master SARAOUI encadré par M.Alikhodja 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M LE DROIT 1 S MUSULMAN E ET SON IMPACTTI SUR LA FORME F 20 URBAINE 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF 1- La maison des médinas (urbaines)ou HA appelé aussi maison médinoises : M1 Constantine, Alger, Tlemcen,… La maison possède: SE -des façades sobres, presque aveugles, TI -des hauteurs limitées, F -elle est un volume fermé sur extérieur 20 - de couleur claire ( blanche ou jaunâtre cela dépend des régions) , 22 -2 -elle prend la lumière à partir du wast-ed-Dar qui sert 02 de ventilation et espace semi privé par excellence couvert ou découvert selon les régions aussi.. 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 Les maisons sont généralement élevées d’un rez- SE de-chaussée plus un étage avec un stah (terrasse) TI à Alger et une toiture incliné en tuile romaine dans F le constantinois et l’ouest du pays. 20 Par contre la couleur de la tuile dépend aussi de la 22 typologie de cette maison et la région. -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF La skiffa, vestibule, peu éclairé, Wast eddar : (milieu de HA la maison), la maison traditionnelle s’organise autour d’un wast-ed-dar, espace central avec une circulation M1 périphérique en coursive, Les pièces (Byout, bayet), plus longues que larges, se regroupent tout autour SE Madjliss (Bit eddiaf) au RDC, c’est l’une des chambres TI les plus larges où l’on reçoit. F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Vue d’en Haut HA M1 SE TI F Maisons Constantinoises 20 22 -2 02 Maisons Algéroises 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Maison constantinoise HA source: relevé de Bernard Pagan M1 Patio SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Maison Algéroise HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Maison Algéroise Source : André Ravéreau « et le site créa la ville » HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Élément morphologiquement, celle-ci peut accueillir des HA activités de différents types. M1 La terrasse représente plus qu’une simple couverture SE pour l’habitation : elle est une TI pièce à part entière, un espace F privé extérieur et un lieu 20 social. 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF 2-Maison ksourienne ,mozabite, souffienne,… HA Ces maisons sont regroupées en un ensemble de maison dites sahariennes pour reprendre le livre « Habiter le désert *», ceci à titre M1 pédagogique car cela regroupe des modes d’habitat et d’architecture très différents dans leurs matériaux, composition, organisation….., donc des typologies différentes. SE TI F 20 22 -2 02 3 Didillon H et J. M. (Auteur), Donnadieu C. et P. Habiter le désert. Les maisons mozabites ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 La maison se présente comme un lieu clos : les hauts murs aveugles et anonymes 3 assurent l’unité et l’intimité de la maison. Leur continuité n’est interrompue que par quelques ouvertures, petites et hautes, perchées et une porte unique et discrète. Ces maisons enjambent parfois la rue, se projetant en encorbellements supportés par des consoles maçonnées ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF La grande originalité de la maison du Souf est son mode de HA couverture faite de multiples coupoles obtenues par un mortier de gypse local mêlé de sable(tafzna) M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 Le rôle bioclimatique de la coupole 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF La maison se caractérise par : HA M Toiture représentée en voûte on en coupole et parfois en terrasse 1 Mitoyenneté de chaque maison avec les trois autres S L’orientation des pièces pour permettre le nomadisme saisonnier Eréduite Présence de cours à taille TI couverte et protégé Fenêtres donnant sur la cour F Dimensions réduites des ouvertures Dimensions réduit des pièces 20 2blanche Le plâtre, matériau utilisé pour sa couleur 2 (une réflexion maximale des rayons solaires) -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Maison H chaouia « Tadarth » A M1 La « dechra chaouia » plaque ses maisons de pierres SE ou de terre (moellons taillés couverts de glaise) contre les parois râcheuses, à mi-versant des TI montagnes. Trapue, s’intégrant admirablement au F site en un gigantesque escalier dans lequel la 20 terrasse de la maison sert de plancher à la maison supérieure. 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Maison Kabyle (Axxam) HA M1 SE TI F 20 Les habitants cultivent les pentes. Une population très dense vit ainsi de l'exploitation du 22 sol retenu par des murettes en pierre sèche (culture en terrasses sur les versants de montagne). -2 02 La maison (Axxam) est d’une grande simplicité. Matériaux locaux et enveloppe introvertie intégrée au site. La forme parallélépipédique de pierres surmontées par une toiture en 3 tuile rouge était-elle toujours perpendiculaires aux courbes de niveaux et définissait un espace clos dont les seules ouvertures étaient la porte d’entrée et une petite percée dans le mur pignon. ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 SE TI F 20 22 Les ruelles -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF Le groupement de maisons HA Cas Lemzayen (beni ourtilene) M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 ALKNADIR LAM UNIV-SETIF HA FIN… M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 Dr.ALKHODJA.NADIR 0 23 1ere Année Master Architecture Sétif HA 1.Introduction: M1 Durant la périodes des lumières, les grandes SE européennes comme puissances coloniales TI la Belgique, l'Espagne la France, l'Angleterre, F 20 considéré qu'il et le Portugal, ont longtemps 2 2- pays civilisés était de leur devoir, en tant que 2 de race blanche, d'aller "apporter 02 la civilisation à des races inférieures". 3 Dans la mémoire des Algériens, les actes de l’armée françaiseHrestent présents. A Les Français M ne pensaient pas que les «leçons» 1 données entre 1830 SE et 1871 seraient rapidement oubliées et que l’autochtone oserait de nouveau redresser la tête pourTrevendiquer sa liberté les IF de Libération a été armes à la main ! La guerre 20 et formidable l’aboutissement de cette longue 2 la colonisation. résistance du peuple algérien contre 2- 20 23 HA de l’occupation 2. la violence En relisant l’histoire, M on comprend que ce qui s’est passé en 1S Algérie, durant la colonisation, s’apparente à un génocide. On a tué des Algériens parce qu’ils étaient algériens. ET A titre d’exemples, voici des Itémoignages F de Français. «On a 2 compté soixante-huit têtes au bout 0 des baïonnettes à l’entrée du camp d’Alger. Les militaires étaient payés par le Trésor public par paire d’oreilles ramenées,2on 2 en trouvait des sacs - 2 pleins dans les tentes des généraux français.» (Le Journal Moniteur) 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA ( On trouvera les lettres dont sont extraites ces M1Lettres du Maréchal Saint-Arnaud, citations dans SE313, 325, 379,381, 390, 392, tome I, pages 141, 1472, 474, 549, 556,Ttome II, pages 83, 331, 340.) I « Le pillage exercé d’abord F par les soldats, 2 02et quand on s’étendit ensuite aux officiers, 2- comme évacua Constantine, il s’est trouvé toujours, que la part la plus riche 2 et0la plus 2 3 et abondante était échouée à la tète de l’armée aux officiers de l’état-major. » (Prise de Constantine, octobre 1837.) « Nous sommes dans le centre des montagnes entre Miliana et Cherchell. Nous tirons peu de coup de HAbrûlons tous les douars, tous les fusil, nous villages, toutes les cahuttes. L’ennemi fuit partout en emmenant M1ses troupeaux » (avril 1842) SE « Le pays des Beni-Menasser est superbe et l’un des plus riches que j’ai vuTenI Afrique. Les villages et F les habitants sont très rapprochés. Nous avons 2 tout brûlé, tout détruit. Oh la0guerre, 2 Que de femmes et d’enfants, réfugiés la guerre ! 2- dans les 20 et de neiges de l’Atlas, y sont morts de froid 2 3 et misère !... Il n’y a pas dans l’armée cinq tués quarante blessés. » (Région de Cherchell, avril 1842) « J’ai brûlé plus de dix villages magnifiques. » (Kabylie, 28 octobre 1844.) « II y avait H encore des groupes nombreux d’ennemis A sur les pitons, j’espérais un second combat. Ils ne M1 et j’ai commencé à couper de sont pas descendus beaux vergers et à brûler de superbes villages sous les yeux de S ET » (Dahra, mars 1846.) l’ennemi. « J’ai laissé sur mon passageI un vaste incendie. Fdeux cents, ont été Tous les villages, environ 2 02 les oliviers brûlés, tous les jardins saccagés, 2- coupés. » (Petite Kabylie, mai 1851.) « Nous leur avons fait bien du mal, brûlé 20 plus de cent maisons couvertes en tuile, coupé2plus 3 de mille oliviers. » (Petite Kabylie, juin 1851 + Au début de la conquête ce fut une résistance farouche mais au fur et à mesure la conquête se HA en génocide des territoires entiers sans transforma protection Msont pillés et les population sauvagement 1massacré par les soldats avec la SE des officiers et plus hautes complicité silencieuse autorités militaire T + La fabrication de F I la ville coloniale était 20 des enjeux de naturellement un lieu privilégié pouvoir et de conflits entre22les colons et les indigènes, c'est une représentation -2idéologique de la société colonialiste. 02 3 à partir de la moitié du XIX siècle et après la conquête et HA l'occupation de la grande majorité du territoire algérien, des M1 opérations de déstructuration de grands envergures prennent formes ( réfléchie , penser, voulue ou non) laissant penser à un SE Plan savamment appliqué. TI Cette Francisation (occidentalisation) de la société Algérienne et F de ses structures territoriales et sociétales traditionnelles vont 20 être très profonds et bouleverseront de façon irrémédiable ( et unique) cette partie du Maghreb. 22 -2 pour cela nous aborderons ces mutations coloniales selon les 02 aspects suivants: foncier, social, territorial.... 3 Laissant délibérément l'architectural pour des interventions ultérieures 3.1Le foncier: Ce ne fut qu’à la fin du XIXe-début du XXe siècle que la population algérienne H commença A de nouveau à progresser. La dépossessionM1des terres pour punir les tribus SE révoltées, l’accaparement des terres par des moyens juridiques (leTISenatus consulte de 1863 F et la Loi Warnier de 1873)2ont permis aux colons de s’approprier près de 3 2 0 millions d’hectares 2- 20les 9 millions parmi les terres les plus fertiles sur d’hectares cultivés. 23 3.2 Le social: L’Algérien qualifié « d'indigène », étant considéré comme un sous-homme à qui l’on H apportaitAla civilisation. M1 Une déstructuration des bases sociétales traditionnelles Sest opéré d'une manière systématique par une ET opposition culturelle entre ethnique et régionalisme IF territoriale. 2 l'introduction d'éléments de02 modernité (état civil, justice, cadastre,...), accompagné2- de l'effritement 2 de l'organisation tribale par une0expropriation 23 des terres et sédentarisation en des villages et centres coloniaux (douar). 3.3 Le territoire: La colonisation de l’Algérie par la France a débuté par la campagne de la HA en juillet 1830. Depuis cette prise d’Alger M1 a mis sous le pied du date, la conquête colonisateur , nonSEsans contraintes, tout le TI territoire des trois beyliks. F La colonisation française20avait des objectifs 2 2- ces objectifs variés selon le temps, à travers 20 on établie une périodisation 2 de cette occupation comme suit: 3 1 -1830-1840: Occupation d’Alger, de la frange littorale et quelques provinces riches. L’objectif H était une main mise sur les trésors et les ports A de l’Algérie, dans une expédition stratégiques militaire quiMse voulait juste punitive. 1S 2- 1840-1900: Remarquant que le territoire avait des ET suite aux campagnes potentialités énormes, scientifiques entamées I(Sociologues, F Ethnologues, Anthropologues, Géographes, spéciale concluait que le 0 2...), une commission peuplé et qu’était possible une 2 territoire était sous- 2-colonisation de peuplement (apport de population 20 étrangère essentiellement française). Une politique 23 de dépendance envers la métropole était de rigueur. 3-1900-1962: A partir de cette date un courant de pensée (Politique puis toucha tout les H A en Algérie française de faire de cette domaines) M1entité ayant sa propre culture colonie une méditerranéenneSEet une démarcation par TI rapport à la métropole (dans quelques F domaines du moins). Cela2 fut enclenché par la naissance de la deuxième 0 22 génération d’européen d’Algérie. -2 0 23 HA + Dès leurs arrivée les colons vont détruire les M 1 S de la société bases fondamentales ET et vont imposé une précoloniale en Algérie nouvelle organisation.IFCe changement s’est effectué brutalement et 2 avec 02 violence. C’était 2- l’introduction d’un système capitaliste dans 20 une société traditionnelle. Les objectifs inavoués de cette cassure sociale, 3 2 économique et spatiale ne sont pas innocents. HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 fait sous la direction du chef de bataillon du génie en chef, Sétif, 24 août 1854 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA Dans toute les M cités où l’armée française va 1 S détruire et brûler toute les entrer, on va piller, traces de la périodeEprécoloniale. Un décennie T plus tard commence lesIFpremières destructions 20 dans le tissus à grande échelle et les percées 22 vernaculaire traditionnel. Curieusement ces destructions vont touché presque 2 - 02 uniquement 3 les cœurs vitaux des cités (Places d’échanges, fondouks, ateliers de production,...). HA + l'espace moderne y est conçu non seulement comme moyen M 1 de réaliser les nouveaux objectifs SE politiques et économiques. Mais aussi comme instrument de déni etTIde rejet de la structure F 20 des techniques urbaine préexistante. A l'aide d'effacements de la mémoire 2 de2ses lieux, réitérant l'exorcisme moderne de-l'élimination 20 comme pratique de rationalisation et 2 d'oubli, 3 l'haussmannisation recouvre alors toute l'amplitude du projet de modernité. HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Sidi belabbes HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3 Le caractère militaire de la colonisation, pendant tout le 19è siècle a donné au corps du Génie militaire de l’Armée d’Afrique un rôle de premier plan dans HA des plans de villes…». Les ingénieurs l’établissement du Génie ontM façonné la ville algérienne en se basant 1S sur trois caractéristiques fondamentales (MALVERTI Xavier, PICARD, 1998) : E  La régularité du tracéT;  L’importance donnée à F I public ; 2 l’aménagement 02 de l’espace  Le traitement des relations entres 2-les différents 20 quartiers : militaire, civil et indigène. 23 Maouia SAïDOUNI Eléments d'introduction à l'urbanisme : Histoire, méthodologie, réglementation, 2000. H A c’est un espace qui n’a pas été très affecté par l’empreinte colonial dans laMmesure ou il était replié, isolé sans réel intérêt 1 économique ni stratégique. cause de la famine desS Dépeuplement des villages à décennies noires du 19ème siècle et de la peste qui a ravagéEselon des estimations une personne sur trois vers 1870. on a T I F ne fait que s’accentuer assisté village en piémont. Cette tendance à l’apparition des premier jusqu’à nos jours. 20 22 contrairement aux Epargner par les défigurations coloniales autres espaces, de nos jours ces espaces-recèlent 2 un cachet 02car c’est l’un traditionnel à sauvegarder et qu’il faut préserver des rares héritage de notre société précoloniale. 3 En cela réside tout l’intérêt d’étudier l’organisation et l’architecture des villages montagnards. HA c’est un espace M qui ne représentait pas d’enjeux majeurs pour 1 la présence coloniale, de ce fait à S part la constructionET de quelques forts et contrôle de route du Idésert, F la transformation 20 L’intérêt à cet n’a affecté nullement ce territoire. espace sera tardif avec 22 les découvertes - pétrolière et essai militaire de tout2genres. 02 3 HA M1 SE TI F 20 22 -2 02 3

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