Hypothyroidie périphérique_B1.pptx

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HYPOTHYROIDI E PERIPHERIQUE Pr. BOURHAIMA Ouattara Dr. KOUASSI Lauret Service de médecine Interne CHU Bouaké/UAO 1 OBJECTIFS 1- Définir une hypothyroïdie périphérique 2- citer les manifestations cliniques d’une hypothyroïdie 3- Cite...

HYPOTHYROIDI E PERIPHERIQUE Pr. BOURHAIMA Ouattara Dr. KOUASSI Lauret Service de médecine Interne CHU Bouaké/UAO 1 OBJECTIFS 1- Définir une hypothyroïdie périphérique 2- citer les manifestations cliniques d’une hypothyroïdie 3- Citer les examens paracliniques nécessaires au diagnostic positif 4- Citer les principales étiologies 2 PLAN INTRODUCTION I-GENERALITES II-SIGNES III. DIAGNOSTIC IV- TRAITEMENT CONCLUSION 3 INTRODUCTION 4 DEFINITION  DÉFINITION  L’hypothyroïdie correspond à une diminution de l’activité de la glande thyroïde et à une insuffisance de la sécrétion d’hormones thyroïdiennes, principalement les hormones T3 et T4. 5 DEFINITION  DÉFINITION  L’hypothyroïdie périphérique correspond à une diminution de l’activité de la glande thyroïde et à une insuffisance de la sécrétion d’hormones thyroïdiennes, principalement les hormones T3 et T4.  Due soit à :un déficit en hormones thyroïdiennes par atteinte primitive de la glande thyroïde 6 DEFINITION  INTERET :  Epidémiologique : Prédominance féminine  Diagnostic : elle est d’installation progressive rendant son diagnostic assez difficile (suivi/MG)  Pronostic : peuvent être émaillées de complications graves notamment cardiovasculaire et neurologique  Thérapeutique : très souvent traitement à vie 7 I. GENERALITES 8 EPIDEMIOLOGIE 9 EPIDEMIOLOGIE  Prévalence de 1-4% de la population  Après le diabète sucré, l’hypothyroïdie est la maladie endocrinienne la plus fréquente.  Les femmes sont plus touchées que les hommes.  Les formes primaires sont les plus fréquentes (formes secondaires exceptionnelles mais graves). 10 RAPPELS 11 GENERALITES  REGULATION 12 PHYSIOPATHOLO GIE 13 PHYSIOPATHOLOGIE  REGULATION  Glande : Toute atteinte (congénitale ou acquise) de la glande va s’accompagner d’un tarissement de ses sécrétions. 14 II. SIGNES 15 SIGNES  Clinique  Les signes cliniques varient d’un patient à l’autre,  mais ils sont toujours progressifs et insidieux.  ils sont identiques aux signes d’une hypothyroïdie centrale. 16 SIGNES  Clinique  Signes fonctionnels (interrogatoire) : o Asthénie psycho-intellectuelle et physique (fatigue) o Apathie (montre insensible vis-à-vis d'autrui) o immobile o Frilosité (sensibilité particulière au froid) o Constipation, o Prise de poids, o Anorexie (manque d’appétit) o Somnolence. 17 SIGNES  Clinique  Signes physiques (examen) : o Signes cutanéo-muqueux : visage en pleine lune  Téguments :  Visage bouffi arrondi, empâté avec des paupières œdématiées, rides profondes  Peau pâle ou jaunâtre et sèche (diminution de la transpiration)  Œdèmes dur des mains et pieds avec des doigts boudinés (myxœdème)  Infiltration généralisée. 18 SIGNES  Bouffissure = Gonflement des téguments qui ne s'accompagne pas de signes d'inflammation et qui peut traduire un œdème ou une infiltration anormale de la peau.  Empâté : prendre de l'embonpoint, grossir, perdre de la finesse des traits ; épaissir  Infiltration : Accumulation anormale de liquide ou de cellules dans un organe ou un tissu. 19 SIGNES BOUFFISSURE DU VISAGE 20 SIGNES INFILTRATION GENERALISEE 2 1 SIGNES INFILTRATION GENERALISEE 2 2 SIGNES  Clinique  Signes physiques (examen) : o Signes cutanéo-muqueux o Muqueuses : o Macroglossie (augmentation anormale du volume de la langue) o Voix rauque, o Ronflements, o Hypoacousie (augmentation anormale du volume de la langue) 23 SIGNES  Clinique  Signes physiques (examen) : o Signes cutanéo-muqueux : o Phanères : dépilation (axillaire, pubienne, queue des sourcils), Ongles cassants. 24 SIGNES  Clinique  Signes physiques (examen) : o Autres signes : crampes musculaires, myalgies, enraidissement musculaire, Troubles menstruels, Baisse libido Bradycardie (diminution du rythme cardiaque). Constipation Syndrome dépressif o Possibilité d’un goitre,… 25 SIGNES  Paraclinique  Examen d’orientation : o Biologie : Une hypercholestérolémie Une hyponatrémie Une anémie o Imagerie : Echographie thyroïdienne Radiographies : crâne, thorax, ECG Scanner, IRM,… 26 SIGNES  Paraclinique  Examen de certitude (biologie) : o Hormones thyroïdiennes : T4 l abaissée T3 l abaissée o TSH : (oriente sur l’origine) Si TSH augmentée = hypothyroïdie primaire (atteinte de la glande) 27 COMPLICATIONS  Complications cardiaques : cœur myxœdémateux : o Insuffisance cardiaque (incapacité du myocarde à assurer un débit cardiaque suffisant pour couvrir les besoins énergétiques de l'organisme) o Insuffisance coronarienne (un apport en sang insuffisant (ischémie) au muscle cardiaque (myocarde)) o Péricardite avec risque de tamponnade (inflammation du péricarde, la membrane entourant le cœur. Elle peut s'accompagner ou non d'un épanchement péricardique) 28 COMPLICATIONS  Complications neurologiques : o coma myxœdémateux coma calme avec bradycardie et hypothermie 29 COMPLICATIONS  Autres : o Endocriniennes : aménorrhées, galactorrhées, impuissance sexuelles, insuffisance surrénalienne lente o Epanchement des séreuses : ascite, pleurésie, o hernie hiatale, mégadolichocôlon, o Anémie décompensée. 30 DIAGNOSTIC 31 DIAGNOSTIC POSITIF  signes cliniques  Asthénie physique et psychique  Œdème et visage bouffi  Dépilation  Prise de poids 32 DIAGNOSTIC POSITIF  Biologie  T4l abaissée (et T3l abaissée)  TSH augmentée 33 FORME CLINIQUE  Hypothyroïdie subclinique  Pas de signes cliniques (asymptomatique)  Signes biologiques : o TSH élevée o T3 et T4 normaux 34 ETIOLOGIE 35 ETIOLOGIES  Hypothyroïdie primaire (TSH élevée)  Maladie auto-immune : thyroïdite de Hashimoto  Carence/excès d’iode  thyroïdectomie et radiation à l’iode  Thyroïdite : thyroïdite subaiguë de de Quervain, thyroïdite du postpartum (en général transitoire)  Congénitales (rares): agénésie thyroïdienne, synthèse défectueuse d’hormones thyroïdiennes  Médicaments : amiodarone, lithium, interféron- alpha, … 36 CONCLUSION 37 CONCLUSION  L’hypothyroïdie figure parmi les fréquentes maladies en endocrinologie  La forme primaire est la plus fréquente  Son diagnostic est confirmé par les examens biologiques 38 REFERENCES 39 REFERENCES  1. Carranza D. et col. Hypothyroidie congénitale. Annales d’endocrinologie. Encyclopédie onpharnet 2006.  2. Item 248 : Hypothyroïdie. Université Médicale Virtuelle Francophone. Support de cours pdf. [consulté le 30/07/18].  3. Fischli S. Hypothyroïdie. Forum Med Suisse 2013;13(21):401–407.  4. Scheidegger K. Hypothyroïdie. Le journal suisse des médecins de premier recours 2015;15(20):356– 359. 40

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