Histoire et esthétique du film CIN PDF
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Contenu d'un cours sur l'histoire et l'esthétique du cinéma, couvrant les mouvements, les influences, l'évolution du cinéma et la relation entre le cinéma et la réalité. Le cours aborde le concept d'esthétique.
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**Histoire et esthétique du film CIN-1002** COURS 1 : INTRODUCTION Histoire du cinéma - Plusieurs découpages de l'histoire sont possibles. - Évolution des mouvements et écoles qui ont marqué le cinéma (les mouvements internationalement connu) - Avancée chronologique - Une c...
**Histoire et esthétique du film CIN-1002** COURS 1 : INTRODUCTION Histoire du cinéma - Plusieurs découpages de l'histoire sont possibles. - Évolution des mouvements et écoles qui ont marqué le cinéma (les mouvements internationalement connu) - Avancée chronologique - Une cascade d'influence par reprise et opposition - Beaucoup d'évolution suite à la politique. Longtemps découpé ainsi. - Parties considérées important car les critiques les ont discutés Esthétique du film - Terme qui vient de la philosophie - Grosso modo la philosophie du beau - La définition gagnante c'est celle de beau - L'art était considéré dans l'optique d'une certaine noblesse comme quelque chose d'exceptionnel que l'on devait étudier et tenter de comprendre - Mais le beau c'est relatif - Puis on est venu s'interroger sur la fonction, comment le sens d'une œuvre est-il produit. - Là c'est la composition par exemple - On va essayer de se débarrasser de l'idée traditionnelle d'esthétique pour regarder la forme de films L'approche de l'histoire amène à une troisième lecture possible : l'Histoire (avec un grand H) - On peut reconnaitre que le cinéma est un système de pensée - Le cinéma non pas comme un objet de divertissement mais un objet d'étude (surtout ici à l'université) - Le cinéma est un système de pensée - Certains mouvements se sont opposés à des façons de faire qui les précédait - E.g. : french new wave qui s'oppose à des formes de cinéma plus réalistes - E.g. : des films qui se sont opposés à des sociétés de leur époque : l'expressionisme allemand et le neo realisme italien - Les mouvements rendent compte d'une volonté de divertissement mais soumettaient la réalité à une interprétation - Il y a des films qui font des représentations historiques et d'autres qui font moins cela - Procède à une interprétation de l'histoire, une analyse de la société - Même des films qui ne représentent rien de tangible à la société peuvent être tenus pour des films a caractères historiques - Pour certains c'est paradoxal car les historiens n'ont pas pour habitude de tenir pour important les œuvres de fiction - Mais un historien (Marc Ferro) a proposé que le cinéma pouvait être important - Tout est histoire même si un film est fiction - Pourquoi ? - Les artistes sont situés ils existent dans un système social et économique ils ont construit des images de la réalité. Ils se prêtent à des lectures de la réalité - Votre lecture de la réalité va se traduire dans vos œuvres - Les gens sont ensuite menés à interpréter l'œuvre dans une optique historique - Ce qui n'a pas eu lieu est autant de l'histoire que l'histoire - Cela a aussi une valeur historique au même titre que les sujets et objets retenus par la science historique - Ils sont susceptibles de nous renseigner sur l'histoire Trajectoire en trois écrans - Comment le film s'inscrit dans l'Histoire (et y recourt) ? - Quelle est son esthétique, les formes qu'il déploie ? - Comment cela contribue à l'évolution et donc à l'histoire du cinéma (invention de formes) ? - Après dans certains cas des films vont nous amener à considérer d'avantage la société que d'autres. - Certains films font plus allusion à la réalité historique que d'autres - E.g. : les films soviétiques des années 20 (Eisenstein) qui reprenaient des évènements historiques - E.g. : le film *naissance d'une nation* de Griffith (fortement raciste) - E.g. : le film Allemagne année 0, se passe à berlin après la guerre mondiale et montre une famille qui essaye de survivre dans les ruines d'un pays. Difficile de ne pas parler de l'histoire à ce moment-là. Le beau et le bon cinéma (une perception qualitative, normative des films) Surtout via la question du beau. Hypothèse d'une aspiration intrinsèque de l'être humain. - Le cinéma à une époque se transformait bcp. Il était muet et est devenu sonore et parlant. C'est une transformation radicale. Ce n'est pas comme passer de l'argentique au numérique, c'est ajouter un moyen d'expression. Avant c'étaient des cartons avec des mentions écrites. - A cette époque où tout a changé, des analystes ont décidé que les films qui venaient avant étaient par comparaison déficitaires. A partir du moment ou Griffith fait des films comme naissance d'une nation on constate une différence formelle notable avec les premiers films - Certains analystes sont même venus à dire que les films des frères Lumière n'étaient pas encore du cinéma. Pour eux il fallait une capacité entière d'expression pour cela. - Photographie (photogrammes) - Cette invention a été nécessaire - Donnait l'illusion du mouvement et a donné naissance au cinéma et à son dispositif technique - Mouvement - Fallait mettre les images en mouvement - Récit - Dans les films durant 50 secondes c'était compliqué de faire des grands récits - Il y en avait-il réellement des récits dans ces films? - Montage - Pour que ce soit réellement du cinéma (a-t-on dit) - Mais y a-t-il du montage dans un film Lumière ? Faut-il que le film ait recours à la photographie pour être un film - Aujourd'hui on dirait non - Beaucoup sont le résultat d'un travail manuel et une composition plastique - Avant la 'naissance du cinéma' il y avait déjà eu la mise en mouvement d'images dessinées ou peintes Si on exige que le mouvement soit présent pour que cela soit du cinéma on en viendrait à exclure certains films mais il y a des films qui font appel à des images fixes. - E.g.: *la Jetée* & *look at life* Le montage - Il y a des films en un seul plan - *L'arche russe* par exemple - Mêle différentes temporalité et personnage et use le déplacement d'appareil plutôt qu'à la coupe et à la colure. Le cinéma des premiers temps. - Dans les premiers films il n'y a pas de montage non plus - Pourrait-on avoir la même ouverture pour ces films anciens qu'on a pour la variété de films qu'on connait aujourd'hui Dans ce cours nous auront une approche interrogative au lieu de normative - Nous nous poserons la question de la fonction des œuvres L'idée du beau a été cruciale et on a associé l'idée du beau à la réalité. Dans la réalité se trouvait qqchose d'intrinsèquement vrai. Le réalisme a intégré le vrai. - On a développé des manières de représenter la réalité Les arts ne sont pas faits que pour représenter la réalité objective. Mais la relation à la réalité est diverse. - La réalité objective est soumise à l'objectivité - E.g. : son mur de brouillard - Cette relation avec la réalité on a tenté de la représenter - A l'époque de l'art pariétal (peindre sur les murs de grottes) quel était la relation avec la réalité ? - Est-ce que ces images avaient un but réaliste ? - Une hypothèse est que ces dessins d'animaux servaient à une sorte d'incantation comme si en les peignant on pouvait les faire apparaitre - Comme si par l'image on pouvait susciter l'aspect magique de la réalité L'art pour ennoblir, attaché à la spiritualité - Les religions On a cherché à raffiner la représentation de la réalité extérieure de sorte qu'on a développé des convention de représentation très précises : e.g. : les règles d'or et la perspective - Mais des artistes de l'art moderne ont proposé autre chose, une autre relation avec la réalité - E.g. : l'art moderne - Des représentations non réalistes qui font plus appel à l'imagination - Réalité psychique ou affective, celle de l'artiste - E.g. : l'art abstrait - Expression de la subjectivité dans l'art - Qu'en reste-t-il de l'art avec un grand A au 20em siècle ? - L'œuvre était avant généralement unique et était pourvue d'une aura. L'art appartenait à une certaine classe de personnes qui avait le savoir requis pour savoir produire et donc l'art avait un caractère savant et il l'a perdu - Maintenant on est aux arts et à la culture - Certainement la culture de masse et consommation - Dont fait partie le cinéma - Toute personne maintenant, est invitée à faire de l'art - Mais c'est toujours essentiel pour accomplir des œuvres qui seront jugées très valables dans la culture plus large Le beau est changeant - Dépendant du contexte dans lequel on se trouve - Et les conventions sont elles aussi changeantes - Donc le statut de l'œuvre d'art a connu une transformation - La réalité est souvent la pierre de touche de l'image Le réalisme au cinéma - La photographie - Le cinéma - Le récit - Le montage Si on veut faire un récit réaliste qu'allons nous faire d'abord ? Le réalisme est aussi un effet. La réalité peut servir d'inspiration mais il y aurait dans la réalité quelque chose de mystérieux, quelque chose d'impossible à représenter et ce serait cette impossibilité qui ferait en sorte que les artistes cherchent à représenter la réalité. - A réalité on a associé la vérité - A vérité on a associé beauté - La suite d'idée remonte jusqu'à l'antiquité - E.g. : Platon détestait les peintres qui ne savaient selon lui que donner une représentation fausse ou appauvrie de la réalité - L'artisan qui fabrique un lit reproduit l'idée du lit, le peintre lui, va peindre le lit. - Pour Platon c'était une version amoindrie - Au cinéma on a idéalisé la capacité de représentation de la réalité et on a été amené à déplorer des représentations insuffisamment réalistes Si on adopte une approche normative on pourrait penser que le film qui ne représente pas bien la réalité est déficitaire en termes de représentation - Ce qu'on n'y verrait pas suffisamment c'est sa capacité d'expressivité Définition de l'esthétique - La science du beau - Conception particulière du beau (plus relatif pour nous) - Appliqué dans la philo (un jugement d'appréciation sur un objet qui serait soumis à notre pensée), la psychologie (lié aux affects), la sociologie de l'art (l'utilisation qu'on en fait de ces objets. - L'esthétique implique un réseau de relation, l'objet est un être complexe Autre définition : - L'esthétique du film « recouvre la réflexion sur les phénomènes de signification considérés en tant que phénomènes artistiques. Elle sous-entend une conception du « beau » et donc du gout et du plaisir du spectateur comme du théoricien. Elle dépend de l'esthétique générale, discipline philosophique qui concerne l'ensemble des arts. » - Qu'est-ce qu'un phénomène artistique ? - Un objet d'art ? Si j'ai transformé mon adaptateur et je lui ai ajouté des couleurs c'est ma justification et par mon intention j'ai donné à l'objet un caractère artistique - Le roman est un phénomène de signification - Le film est de même - On a une approche un peu différente de l'esthétique - Les films des premiers temps ? - Une approche interrogative ? Image et réalité - L'image définit le cinéma - Sans image ce serait autre chose, la radio, un podcast - Sans son ça reste un film même avec seulement des images - Si on devait le réduire à un élément ce serait l'image Des préconceptions à propos de l'image (des idées sur lesquelles on est amenés à réfléchir, sur lesquelles on veut revenir) - Peur du double - Notre ombre, c'est comme une présence mystérieuse - C'est quelque chose qu'on a associé à l'image - La photographie a été vue comme révolutionnaire et fournissait semblait-il le double d'une personne - On pouvait s'observer tel qu'on apparait aux yeux d'autrui. - Inquiétant mais on s'en est aussi servi pour immortaliser pensait-on la réalité d'une personne - Même si ce n'est qu'une image et qui n'a pas sauvé la personne - Parfois on prenait une photo juste avant ou juste après le décès d'un proche pr garder une parcelle de vie - A notre époque ça sert plutôt à saisir la vie - Donc le rapport entre l'image et la réalité a changé - Mais la peur du double existe toujours - On va détester l'image d'une personne qu'on aime plus - Comme si détruire l'image nous permet de blesser la personne. - Comme si l'image en elle-même détenait un pouvoir que l'on peut saisir en la modifiant - La production de l'image n'est plus réservée aux membres de l'institution donc l'usage de l'image a évolué en conséquence et rend compte de toute la subjectivité qui est la notre - Rend compte de notre perception de la vie, de la façon dont on occupe notre temps. - C'est une représentation de votre réalité plutôt qu'objective - Dès le départ on a associé l'image à la réalité mais ce n'est pas la réalité qu'on y trouve - C'est une réalité filmique que l'on y trouve. - Quand on regarde une vidéo de quelque chose qui s'est produit l'année passée sa réalité n'est plus, la chose est déjà finie - On a associé pourtant l'image à l'objectivité - Est-ce qu'il y a des façons de faire une photo objective ? Ou ça se fait tout seul ? - On la prend généralement à hauteur humaine dans un angle particulier - Pour que ce soit objectif il faut que rien ne soit exclu et qu'inversement rien ne soit priorisé - E.g. : photo d'un immeuble - Mais il y a une intention donc c'est une fausse objectivité - La saisie de la réalité pour qu'elle soit objective devrait savoir rendre compte d'une variété de points de vue - Plusieurs exemples d'angles particuliers sur le PowerPoint - Si le point de vue change, il peut témoigner d'un surcroit de subjectivité - *L'arroseur arrosé* à la base ça respecte la photographie. Les films à l'époque étaient bcp fait en utilisant ce point de vue qui crée une impression d'objectivité - Et beaucoup ont pourtant déploré ce choix à l'époque - Et pour que ce soit réaliste il faut adopter certaines caractéristiques - Quand ils font la même chose dans le cinéma des premiers temps ont dit que c'est mauvais ça bouge et donc ça fait artificiel - C'est trop primitif, il faut développer d'avantage avec des plans - C'est paradoxal Les critiques s'appuyaient sur une approche normative dans la mesure où on considérait l'image par rapport à la réalité - Est-ce que c'était suffisamment réaliste par rapport à la réalité ou déficitaire ? - Cette approche est manifeste dès le début du cinéma - Au cinéma on est plus capable de penser de cette façon et on compare l'image à la réalité et on la juge pauvre ou riche - Mais c'est le résultat d'une production et elle peut avoir une valeur imaginative - Pour Platon l'imitation était à proscrire car elle ne sait rendre compte de la réalité sauf pour le poète L'Art égyptien - Ce sont des symboles figuratifs mais qui ne valent pas pour une représentation de la réalité - L'œil n'est pas un œil - Idem avec l'écriture chinoise On a cherché à retrouver la réalité parfois même en oubliant les caractéristiques expressives du moyen - On trouve quelque chose de la réalité mais c'est un élément parmi d'autre de l'image ou de la représentation - Baudelaire prolonge Platon - Les fleurs du mal, à qui ça fait penser par rapport à la réalité - La réalité pour lui c'est rempli de paradoxe, c'est le laid qui est beau c'est le beau qui est laid - Cette idée de reproduire la réalité extérieurement de façon objective était peu intéressante - Les peintres qui n'ont pas d'imagination reproduisent l'aspect extérieur des choses. Donc pour lui la photographie était incapable de produire autre chose que l'aspect extérieur de la réalité - A son époque la photographie était débutante et l'on faisait bcp de portraits - On faisait moins usage de l'imagination Une des premières photographies - Une rue déserte Daguerréotype - Le procédé mis au point par Daguerre - Définition : «On désigne par daguerréotype le procédé́ photographique mis au point en 1839 par \[Louis Jacques Mandé\] Daguerre à par+r de la découverte de l\'héliographie par Nicéphore Niepce. Mais, alors que le procédé de Niepce restait peu performant \[\...\], Daguerre réalise le premier procédé photographique suffisamment élaboré et fiable pour être commercialisé.» Un critique disait que la photographie a dépassé la science - Elle a donné la beauté en plus de la vérité Le mouvement du pictorialisme - Photographies artistiques - Y a une volonté d'expression plutôt que de documentation - Aussi possible d'avoir une combinaison de mise en scène et de travail sur le support à la main. Une volonté d'expression qui se manifeste La photographie - C'est fixe, la fixité mais y en a qui ont comme du mouvement - C'est plus de la lecture de l'image à ce moment là - Gilles Deleuze - Le mouvement existe dans l'esprit du spectateur - Même au cinéma ce sont des images qui présentées à une certaine vitesse donnent l'illusion du mouvement - Même la perception du mouvement fait appel à notre perception, ce n'est pas seulement un phénomène qui existe face à nous indépendamment de notre perception Sartre - La tradition de l'image associé à la réalité est abandonnée, pour lui l'image nait de l'idée, c'est un rapport de la conscience ou à l'objet représenté - On peut retenir que l'image existe dans la pensée L'image est liée à la réalité car elle la représente. Elle est aussi liée à l'idée que l'on se fait de la réalité. C'est lié grâce à un support. Le support fait la médiation entre les deux. Et l'image est une sort d'écriture. Donc l'aménagement significatif de formes sur une surface. Les premières étaient iconiques et signifiaient autre chose. Par assemblage elles signifiaient. Anne-Marie Christin - L'écriture est née de l'image - L'image raconte quelque chose mais le fait par l'image, c'est ainsi que le film et la photographie racontent des choses **Cours 2 : Le pré cinéma et les précurseurs** Pour le test on ne sait pas revenir à la question précédente Le cinéma n'a pas émergé tout fait un beau matin et est le produit d'une longue évolution. - Fait intervenir tout un tas d'acteur Trois approches - Histoire du cinéma - On va examiner quels sont les mouvements qui ont marqué l'évolution du langage cinématographique à travers de l'histoire - Histoire vue par le cinéma - Le cinéma est un système de pensée - La prémisse est que s'y inscrit des manières de concevoir le monde et c'est ce qui va nous intéresser - Particulièrement quand un film met en situation un fait historique - On ne va pas tenir la représentation qu'il nous offre pour une rendaison scientifique - On va voir que le réalisme du cinéma a incité certaines personnes à rêver, où serait possible la représentation du passé par le cinéma de manière à ce qu'a été le passé - L'esthétique du film - Ce n'est pas considérer le beau et le bon cinéma - L'évolution des formes d'expression de représentation, l'invention de certaines manières de raconter et mettre en scène la réalité ou la fiction On commence un peu avant l'invention du cinéma - Sans vouloir amoindrir l'aspect innovateur du cinématographe, juste pour comprendre comment cela a pu émerger L'invention du cinéma - Officiellement né en 1895 et les frères Lumière en seraient les auteurs - Naissance du cinématographe - Les frères étaient des ingénieurs associés au milieu de la photographie - Ont déposé plusieurs billets mais plus connus pour le cinématographe - On associe ce moment avec la naissance du cinéma - Mais Georges Sadoul, premier historien du cinéma va mitiger cela - Dit qu'il pensait au début aussi que les Lumière étaient les inventeurs - Mais il dit que cela parait ingrat car des personnes ont été oubliées par l'histoire du cinéma - En même temps il y a un aspect inéluctable car le tout de l'histoire est inéluctable - Ça prendrait trop de temps de raconter dans toute la complexité. Il y a une impossibilité, des simplifications sont nécessaires pour qu'on puisse comprendre quelque chose. - Inventer c'est souvent mener à leur terme des trajectoires pré existantes qui ont été balisées par plusieurs autres - Zie texte de Morin avec tous les noms cités - Des ingénieurs et physiciens ont beaucoup contribué - On a cette idée que les scientifiques sont des personnes très rationnelles hors pr inventer quelque chose il faut l'imaginer d'abord donc il faut être imaginaire - Les grandes inventions sont nées des hobbies La photographie et les jeux optiques - Différentes trajectoires évolutives qui ont convergé et finalement ont donné le cinéma - Le pré cinéma - Notre perspective se situe après ou à partir du cinéma - A partir de ce qu'il est ou a été alors que ces objets existaient avant le cinéma par et pour eux-mêmes - Ce n'était pas conçu comme des sous-objets - Il était difficile d'imaginer la photographie et le cinéma - En parlant du pré cinéma y a une sorte de paradoxe parce que on voit la chose comme manquante - Que la représentation ne valait pas suffisamment, que c'était une pré représentation - Tout n'est pas tout le temps possible - Une fois que le cinéma existe c'est simple de se tourner vers un autre appareil et de dire qu'il n'y a pas de montage et que c'est primitif mais tout n'est pas tjrs possible et avec les moyens de l'époque quand on réussit à faire - Le pré cinéma inclut la photographie et les jouets optiques - La photographie représentait une sorte d'évolution pr la représentation de la réalité - Le cinéma était comme la trajectoire logique de la photographie - Maintenant y en a qui disent que c'est un retour à des pratiques pré cinématographique parce que bcp est fait sur un écran à la main - Comme si le cinéma argentique n'avait pas influencé le cinéma numérique d'aujourd'hui - Traits cinématographiques - Une image en mouvement (animation) - Une image fixe ne serait pas du cinéma - On a dit il faut réussir à animer l'image - Mais on peut réaliser un film avec des images fixes mais il faut la mettre en mouvement en premier lieu - L'image de mouvement - Des mouvements qui existent dans la réalité - On se sert de photogrammes - La projection - Un des aspects qui va définir 1895 et la naissance du cinéma - Car première fois que projeté devant un publique - Le récit Aux origines de la photographie - Produire l'image du réel sur un écran ou un support - Fixer cette image - Un support capable de la retenir - Un principe de la photographie : camera obscura (chambre noir) - C'est devenu tellement habituel de prendre des images que l'on ne s'interroge plus sur le phénomène qui permet cette pratique - Un système photographique simple - Comme c'est un phénomène optique naturel c'est encore contemporain - Cela survient encore dans la nature par exemple sous un arbre entre les feuilles - Le principe de la caméra est très ancien - Aristote évoque la possibilité d'observer certains mouvements célestes comme celui du soleil dans une pièce obscure au fond de laquelle on récupère une image inversée de la réalité - A la renaissance améliorée par des lentilles biconvexe qui permettaient de restaurer le monde à l'endroit - Il faut bloquer toute entrée lumineuse et découper un petit rond et une image va apparaitre dans la chambre, inversée - Le principe a été miniaturisé L'optique - Un des domaines très importants. Fait partie de la physique - Étude de la propagation du phénomène lumineux Matériaux photosensibles - Moyen-âge : les alchimistes - XVIII ; découvertes de l'effet de la lumière sur certaines substances (nitrate et chlorure d'argent) - Schulze - Beccaria - Scheele Produire et capter l'image - Ça relève de l'optique Fixer l'image su un support relève de la chimie Précurseurs de la photographie - Nicéphor Niépce - Un rentier qui bidouillait pour essayer de créer ce qui est devenu l'héliographie (écriture du soleil) - S'est ensuite associé avec Daguerre - Louis Jacques Mandé Daguerre - Prolonge les travaux de Niepce - Le Daguerréotype - L'héliographie prenait bcp de temps de pause - Il fallait longtemps exposer à la lumière - Donc on ne faisait pas bcp de portraits - D'abord la reproduction d'une gravure - Il était un décorateur et travaillait beaucoup dans les panoramas - Il appelait ça des dioramas - L'état français va acquérir les droits sur l'appareil pour le rendre publiques - La photographie était considérée comme une évolution - William Henry Fox Talbot - Invention du processus négatif, positif - Bayard invente la même chose de son côté mais son processus ne sera pas aussi performant On a réussi à produire l'image et à la capter mais maintenant il faut la projeter et ça fait intervenir la mécanique Dispositifs de projection (de vison) - Camera obscura - Ombres chinoises ou théâtre d'ombres - Faisait intervenir des figures plus que des récits - Bien qu'il n'y ait pas de réelle limite - Quand on a projeté l'animal ou etc. on peut le faire agir et parler - Les images sont reconnaissables et on peut créer des petits récits en leur prêtant notre voix devant un publique - Donc avant même l'invention du cinéma on peut voir que bcp appartiennent à des pratiques plus anciennes - Ne permettaient pas de fixer les images mais de créer des histoires - Lanterne magique et boites optiques - Ancêtre du projecteur - On s'en est servi beaucoup pour l'enseignement - Quand on avait des photographies on pouvait montrer par la lanterne des œuvres d'arts - Elle était au service du récit - Les praticiens, les projectionnistes faisaient de véritables présentations devant le grand publique - On savait faire des récits avec des lanternes magiques - C'est ce que les projectionnistes faisaient - Certains utilisaient des écrans traditionnels et d'autres utilisaient des écrans semi transparents pour créer des effets inquiétants, des phantasmagories - Les boites optiques c'est une version miniaturisée des lanternes pour visionnement privé - Ici il manque le récit et l'univers, on se retrouve avec des petits jouets pour voir des photographies, il manque le récit - Alors que devant le publique c'est différent car elle appelle le récit même si ce sont des images fixes - On a que le récit de ce que les professionnels faisaient - Ce n'est pas juste un dispositif de projection L'appareil d'Edison ne permettra pas la projection et va donc imiter l'expérience du film par le spectateur. Expérience d'ordre très privé Forme de montage et de récit - Même dans une petite image ici on a un récit - Un récit est une suite d'évènements associés par une logique - Ce qu'on projette d'abord c'est les loups qui court puis on voit le daim qui court et puis le daim qui se fait manger Stéréoscopes - Images en relief - Les appareils ont cherché tôt à créer cet effet optique - Constate l'absence de mouvement d'autant plus vu que l'on s'approche du réel Reproduire le mouvement - Il faut mettre en mouvement ces images photographiées pour arriver au cinéma - Donc un aspect technique et une dimension particulière, une dimension psycho-physiologique - = comment on perçoit le mouvement - On perçoit par les yeux et les yeux sont une extension du cerveau en quelque sorte - Un phénomène souvent associé à la perception du mouvement c'est la persistance rétinienne Des jeux optiques qui cherchaient à recréer le mouvement ou le mouvement apparent grâce à un dispositif qui prend en compte la possibilité de restaurer le mouvement - Le Folio scope - Le thaumatrope - Il n'y a pas de mouvement comme tel car le personnage parait être dans la cage alors qu'on sait qu'il n'y est pas - Il y a une capacité du système oculaire à être trompé par la réalité - Anorthoscope - Joseph Plateau - A beaucoup fait de recherche sur ce qu'il appelait la persistance rétinienne - Il est devenu aveugle en regardant le soleil, il a perdu la vue temporairement et a dû être isolé dans une chambre noire et a perdu la vue de façon définitive plus tard - A inventé un appareil qui utilisait la persistance rétinienne - Selon lui ce phénomène expliquait que l'on se fasse tromper - Phénakistiscope - Aussi de plateau - Les fentes font en sorte que l'on ne voit pas un disque qui tourne mais des images qui bougent - L'œil recompose le mouvement du personnage - L'idée est aussi de pouvoir varier le sujet - On pouvait acheter une variété de contenus - Sur le plan de la représentation tout n'est pas possible - Pas de grande complexité possible - Le zootrope - Un peu la même chose mais c'est un genre de bol - Le praxinoscope - Un miroir est intégré - Se destine à un visionnement individuel - Va quand même faire des présentations devant le publique - Il va utiliser des bandes beaucoup plus longues Pourquoi voit-on ce mouvement ? - La persistance rétinienne - Ne pourrait au cinéma que produire un brouillage d'images rémanentes - La perception du film est possible grâce à l'effet phi - Effet phi - Chercheur tchèque - A publié un article en 1912 - C'était déjà très connu mais il y avait encore des choses à éclaircir - C'est un phénomène qui permet au cerveau de voir un mouvement là où il n'y qu'une série d'images fixes - Tout est question de la vitesse d'apparition - Si trop de temps entre on aura l'impression que c'est une succession d'image - Mais si le temps est presque le même entre les deux on a l'impression d'une simultanéité - L'effet phi c'est près de la simultanéité - L'effet beta c'est le mouvement optimal - On voit le mouvement se faire - On a un état initial et un état final - Entre les deux il y a la création d'un mouvement visuel par la relation entre les deux - Au cinéma on ne tourne pas n'importe comment il faut tourner un certain nombre d'image par secondes - Au début c'était 16 et ça va être tourné manuellement - Du côté de la perception le mouvement réel et apparent sont complètement indiscernable l'un de l'autre - Plusieurs chercheurs ont donc remis en cause la persistance rétinienne - Mais Wertheimer a confirmé que des stimulations périphériques ne suffisent pas à expliquer le mouvement apparent - Il faut considérer les processus et fonctions supérieurs du cerveau Si la persistance rétinienne existait au cinéma on verrait un brouillage d'images rémanentes Des illusions optiques témoignent de notre perception - Les deux flèches - Les deux cercles Émile Reynaud - A crée le praxinoscope - L'a fait évoluer pr le faire projeter et l'a appelé le théâtre optique - Ce n'est pas filmique encore - Le dessin animé serait filmique quand il deviendra photographique dans un certain sens - La pellicule est perforée de façon à ce qu'elle puisse être accrochée te puisse avancer progressivement - Son théâtre optique n'intéressera plus les gens et il va détruire la presque totalité de son travail en le jetant dans la Seine - Il ne va jamais profiter financièrement de son travail Le théâtre optique et le mouvement - Créer le mouvement avec la photographie - La photographie devait être instantanée - Mais il y avait des difficultés difficilement surmontables L'image photographique et son mouvement - Plusieurs vont tenter - Ils vont dessiner sur d'autres supports pour créer un œuvre intermédiaire mêlant photographie et dessin mais ça n'a jamais réellement marché Eadweard Muybridge - Engagé par un très riche industriel de Californie. Les courses hypiques étaient très populaires. Donc le mouvement du cheval était un objet de fascination. - Un pari a été lancé et Stanford voulait prouver que à un moment de son trot le cheval ne touche qu'un pied au sol. Il avait vu des représentations d'Europe qui montrait cela - Il a donc engagé Muybridge pour prouver qu'il avait raison - Il a mis une 12 aine d'appareils sur une ligne droite reliée à un fil qui devait être rompu par le cheval - Ça a fonctionné et on a eu des photographies qui analysaient le mouvement du cheval - Les gens ne croyaient pas que ce soit possible qu'un cheval soit dans cette position là en faisant du trot. Même un peintre connu n'était pas d'accord. Il trouvait cela laid. - Il a adapté le praxinoscope et en a fait un zoopaxograph - Mais il n'ira pas plus loin, sa contribution à l'image photographique mouvante s'arrêtera là - Son intérêt était de trouver la position du cheval pour satisfaire Stanford Le revolver optique - Gros comme un canon, fait pour observer les astres - Le mécanisme ressemblait bcp à celui du revolver. Il y avait une sorte de magasin tournant. Ici c'étaient des photogrammes au lieu des balles destinées à être impressionnées par la lumière Marey - Le fusil photographique - C'est relativement petit mais très lourd et peu commode - Son objectif c'était celui d'un chercheur - Les plaques de verre étaient aussi très petites, c'était difficile de les agrandir - Mais donc il va continuer ses travaux pour un appareil qui serait plus simple pour capter les mouvements mais qui pourrait aussi restituer le mouvement après l'avoir immobilisé étape par étape devant un publique Le Kinétographe de Thomas Edison - Pour écrire le mouvement - Mais un autre appareil servait à voir le mouvement : le kinétoscope - Il fallait regarder par la lunette et le film permet un enregistrement relativement long d'une 50aine de secondes Le mutoscope - Fait compétition à l'appareil de Edison parce que c'est plus compacte et simple - Ici c'est pas un film qu'il utilise c'est des photographies qui sont présentées successivement Maintenant on a aussi réussi à offrir des présentations publiques Pourquoi insister pour affirmer que le cinéma a émergé avec le cinématographe Lumière. - Ils ont réussi à converger toutes les trajectoires évolutives et la reconnaissance du publique - Ils ont fait d'une invention scientifique un spectacle - Après le cinématographe il n'y a plus de course au cinéma, il a été inventé - Le cinéma va continuer d'évoluer - Puis quand le film devient parlant on ajoute quelque chose mais il a en soit été parlant dès le début car on a déjà fait des essayé avec le cinématographe Le cinématographe Lumière est ensuite arrivé **Cours 3 : Le cinéma des premiers temps** Questionnaire 1 entre le 20 et 23 septembre. Ouvrir tout ce dont on a besoin avant de se lancer. [Résumé semaine passée :] La naissance du cinéma a dépendu d'un ensemble de trajectoire qui n'avaient pas toutes pour but d'inventer le cinéma en tant que tel. Mais c'est grâce à cela que le cinéma a pu prendre forme. Les ingénieurs Lumière font d'abord des projections privées puis à la fin de l'année ils organisent la première projection ouverte au grand publique. Ça a lieu dans un café. Ils n'envisageaient pas réellement à la base que l'appareil ait un avenir autre que scientifique. Il est compliqué de ne pas juger le travail des premiers cinématographistes à partir de l'esthétique du cinéma qui a été institutionnel. A partir de 1915. - Il y aurait une grande différence entre les films des premiers temps et après Le cinéma s'est institutionnalisé en 1915. Nous allons essayer de regarder les films pour ce qu'ils sont vraiment plutôt que nous tenir à ce qu'il a été dit qu'ils étaient. \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ Point de vue des historiens - Mitry - Dit que le cinéma n'est apparu qu'un 1915 - Si on admet cela, cela change les balises de notre catégories initiales du pré-cinéma - Les films d'avant 1915 y appartiendraient - Avant 1915 il n'y avait pas d'art cinématographique - Mais donc qu'est-ce que l'art cinématographique ? - C'est un art de l'image. Ça comprend un sujet et généralement pas n'importe quel sujet - Et du mouvement - C'est une sélection qui vient par le cadre - C'est le point de vue - Y a un sujet aussi et une organisation de l'espace en vertu du cadre. - Est-ce qu'avec une seule image on pourrait faire quelque chose qui a attrait à l'art cinématographique ? - Ce n'est pas exclu. - Chez Lumière, etc. il n'y avait pour lui pas encore d'art cinématographique - Pour lui c'était un opérateur qui n'était qu'un enregistreur d'images - Le cadrage avait peu d'importance - Malraux - « Tant que le cinéma n'était que le moyen de reproduction de personnages en mouvement, il n'était pas plus un art que la photographie - On fait intervenir ici l'élément semble-t-il nécessaire : la multiplicité des plans - Mais il existe des films en un seul plan - Le support le permet. On peut faire 1h30 ou 2h maintenant en un seul plan grâce au support numérique. Avec la pellicule cela était bien plus difficile. Au début du cinéma c'était maximum 50 secondes - *L'Arche russe :* dans un long plan il peut y avoir des plans de différents plans. Sans coupure mais déplacement dans l'espace et donc porter l'attention à une certaine chose. - Si on a formellement un seul plan on a plusieurs 'plans', plusieurs unités de sens dans un seul plan. - Mitry - Lumière prenait la nature sur le vrai, respectait l'authentique mais se contentant de l'enregistrer tel quel - Ça veut dire quoi ça ? - On nous parle de saisir la nature sur le vif - Donc y a une sélection d'un sujet, d'un point de vue et d'un temps précis. L'aspect sur le vif il n'est pas réel. Il y a de l'intention partout. La mise en scène se fait grâce à la réalité aussi. Le dispositif permet - D'inscrire et disposer des formes sur un support visuel - Cadre : limite spatiale - Avec le train c'est un pdv particulièrement saisissant qui rend la profondeur manifeste. - Rend de la profondeur mais la profondeur on la trouve dans la réalité, il n'y en a pas réellement dans l'image, c'est seulement une impression - Instant : limite temporelle - Un temps a été sélectionné parmi tous les temps possibles. Ça rend compte d'un acte et pas seulement d'une empreinte - « L'image photographique, en tant qu'elle est indissociable de l'acte qui la fait être, n'est pas seulement une empreinte lumineuse (trace), c'est aussi une empreinte travaillée par un geste radical, qui l'a fait tout entière d'un seul coup, le geste de la coupe » Cinématographe - Le passage du kinétographe au cinématographe - Avant il y avait deux appareils différents pr enregistrer et projeter - Mais la plus importante différence c'est l'aspect publique - La taille des figures etc. sur grand écran c'est plus impressionnant La brièveté du film imposée par le support impose un choix judicieux - Choix d'un sujet, d'une position de l'appareil dans l'espace et de l'angle qui était généralement à l'époque horizontal - Suggère un point de vue et une relation avec le sujet - Et cette relation sera la même entre le sujet et le spectateur Tout ça a attrait à l'acte filmique. C'est autant important que l'aspect de l'empreinte qui est propre au support photographique. E.g. : avec un autre train - On dirait que tout a changé mais c'est juste un résultat du changement de position de la camera Sujet, temps, point de vue - C'est fondamental - Prof dit que s'il on voulait décrire l'art cinématographique on ne procèderait pas autrement - Il y a une organisation du mouvement par le point de vue, grâce au point de vue et au cadre. - On utilise parfois l'expression du plan tableau - Une activité humaine filmé à hauteur du plan horizontal - Ici dans le plan tableau on a un pdv invariable sur les sujets chez les frère Lumière - Pourtant il y a une transformation de l'action. - Cette transformation dépend de ce qu'il y a en haut. Un temps a été choisi en fonction de l'action que l'on voulait vivre et en fonction d'un pdv qui va maximiser cette transformation de l'action qu'on va voir. Cosandey - Deux citations - Pus il y a du mouvement et il est organisé par les bords de l'image mieux on peut voir une série de transformations. - L'espace du champ est appelé à être occupé par des figures mouvantes - Toute la profondeur utilisable dans l'image sera utilisée - Une volonté de structurer clairement la représentation du mouvement dans l'espace - La fugacité de la prise escamote bien vite les efforts de mise en scène qui sont fondamentaux Autre exemple *: le village de Namo* - Commentaires de Barnier et Jullier - Les Frère Lumière envoyaient leurs opérateurs dans le monde pour enregistrer des images - Ici le pdv est sur des gens mais la caméra est placée dans un char tiré. Il y a donc un travelling arrière. Les passagers qui prennent place sont donc face. - Les gens dans l'image sont attirés par la caméra - La nature prise sur le vif est drôlement modifié par la présence de la caméra - Donc sur le vif c'est relatif Les films Lumière et le récit - Gaudrou s'interroge sur le récit. - Dans un premier temps il était dit qu'il n'y avait pas de récit et donc pas de film. - G va aller chercher la définition minimale de ce qu'est un récit - Une succession d'actions - Une transformation de la situation - Citation de Bremond à propos du récit Gaudrault prétend qu'il y a un récit quand il y a une succession d'action et une transformation d'action - Il fait une distinction entre la monstration et la narration - Les films en un seul plan pr lui c'était de la monstration. Ils montraient quelque chose de la réalité - Les films en plusieurs plans développeraient la narration grâce au montage - La transformation d'un même plan - Prof ne pense pas que c'est utile de restreindre le caractère de ces films à une monstration - A moins qu'on admette que ça ne correspond pas à la nature prise sur le vif Mais honnêtement dès que il y a cadrage il y a déjà une transformation de l'action et un choix de sujet, temps et pdv. Gaudroult parle à un moment du texte entre l'articulation de photographe et photogramme et c'est un peu spécial - La monstration reposerait sur l'articulation des photogrammes - Et la narration reposerait sur l'articulation entre les plans Sorties des usines, arrivée d'un train - Un film ? - Oui du mouvement - Un récit - Du temps t + n oui - Du langage - Montage, cadrage, mise ne scène, mise en place, saisie d'un moment - Y a un travail d'apparition dans la profondeur Le montage par transformation - On l'associerait à l'aménagement significatif de la profondeur de champs - On va laisser évoluer la scène face à nous de la profondeur jusqu'au premier plan L'empreinte photographique est réputée conserver de la réalité une trace qui serait objective. Par la prise d'empreinte filmique le réel est diminué car dans l'image on ne trouve pas la profondeur réelle et la réalité elle-même car elle s'est transformée depuis, les choses ont changé. La réalité est diminuée. Elle est coupée de son court temporel et spatial. - Mais elle peut aussi être agrandi par des mouvements de caméra qui accentue des choses de la réalité - Agrandi par détail de plan, par des gros plans etc. - Le réel est à la fois diminué et agrandi par le seul fait d'être soumis au filmage - Mais comme il est tiré de l'anonymat du cours du temps, le réel se trouve agrandit. - Quand on cadre quelque chose de la réalité on le tire de l'anonymat - Il est transformé en matière, en regard, en donné à voir, en faire voir une pensée sur la réalité accompagne donc l'image - Par l'empreinte la réalité se transforme aussi, ce n'est pas qu'une simple impression de la réalité objective, ça vient avec tout le reste Résumé Lumière - On a tout ce qui était possible de faire cinématographiquement Deux modes de représentation - Une distinction à faire entre le cinéma des premiers temps et celui qui va suivre 1915 - Passer de primitif à institutionnel - Caractéristique des films des premiers temps - Autosuffisance - Tout tient dans un seul plan - Position horizontale et frontale de la camera - Non-clôture du récit - Le film se termine quand y a plus de pellicule - Parfois on va essayer de conclure avec une pratique de mise en scène de l'époque - La sortie - E.g. : l'arroseur arrosé - C'est peu significatif à ce qui a précédé mais ça clôt le récit - Il n'y a pas de résolution très satisfaisante, ça se termine assez brutalement - Films conçus comme des actualités, ou des spectacles - Plans emblématiques - Plans qui se trouvaient au début ou à la fin et qui résume le récit - E.g. : le premier plan de *rescued by rover* - Peut être aussi juste à la fin - Pas de personnage principal - Dans le cas *de rescued by rover* y en a un : le chien - Mais dans la plupart on n'a pas de personnage principal au sens psychologique - On n'a pas accès psychologique au protagoniste - Intervention de bonimenteur La filimicité de Méliès - Méliès cité par Gudrault - Soumis à une évaluation normative - On a dit qu'ils ne contenaient pas de montage mais ce sont des films qui reposent sur le montage. Mais le montage en question ne sert pas que à construire un récit. Il sert aussi à autre chose : à faire des tours de magie, à créer des effets d'illusions - Narrativité : on disait qu'il n'y en avait pas - Mais ses scénarios justifiaient l'apparition de ses tours de prestidigitation - On a dit que ses films n'étaient pas expressifs - On a vu dans le film de gaudrou qu'il n'utilise pas son cadrage dans une imitation de la réalité mais pour créer des effets d'émerveillement - Certains ont déploré sa caméra statique - Pourtant dans plusieurs de ses films il y a une grande variété de pdv dans l'espace diégétique - On a aussi dit que c'était dépourvu de filimicté, que c'était du cinéma primitif, du pré cinéma - Pour Gaudreault ce n'est pas des pièces de théâtre filmées mais des tours écraniques Une première conception normative - Théâtre filmé - Les films des premiers temps étaient plus vus comme primitifs au sens dénoté du terme - Qu'est-ce que le langage naturel du cinéma ? - Est-ce que ça prend le bout-à-bout, le langage narratif ? Mitry - La théâtralité « Une construction dramatique imitée du théâtre et produite selon une mise en scène appliquée aux conditions du cinéma » - Ou pratique filmique primitive - La narrativité « continuité descriptive d'une action libérée des entraves de la scène » - Oar le montage, donc pleine réalisation du langage filmique - Abandonner le plan tableau et faire varier le point de vue sur les actions Chez Mélies on trouve : - Plan d'ensemble et unité du pov - Artificialité des décors - C'est sa volonté, il voulait composer des mondes imaginaires plutôt que reproduire la réalité - Au théâtre els décors sont artificiels à moins d'aller jouer dehors mais ça ne permet pas de varier les espaces fictionnels - Entrées et sorties coté cours et côté jardin - Les faire sortir sur le premier plan aurait été bizarre - Frontalité et fixité de la caméra - Découpage en scène ou tableaux successifs - Mitry dit qu'il y a des formes de montages et raccordement - Montage discontinu - Parfois il y a des reprises, on voit une même action deux fois - Deux points de vue - Montage pour substitution - Il réalisait des trucages de la sorte - Pas comme moyen d'expression Conditions matérielles de la représentation - Son studio : donc tt n'est pas tout le temps possible - Le dispositif de création imposait certaines manières de faire - Frontalité du pov à cause ds décors crées en fonction du pov - Pr le théâtre c'est pr bcp de pov - Contrainte culturelle aussi parce que volonté d'émerveiller les spectateurs et pas de les effrayer E.g. : l'homme à la tête en caoutchouc - Les décors sont peints - Il s'adresse aux spectateurs directement, crée une relation avec les spectateurs. Il n'y a pas de 4em mur qui va isoler le monde fictionnel - Montage au moment de l'explosion et après la fumée - Ajrd la technologie numérique permet l'incrustation Pas de mouvement de caméra qu'on aurait pu percevoir mais un mouvement initié par l'appareillage scénique Mitry dit qu'à première vue il n'y a pas de montage dans les films de Mélies - Mais c'est quoi le montage ? - Structure signifiante - Le montage n'existerait que depuis 1910 -- 11 ? L'éclipse du soleil en pleine lune - Des personnages qui ne quittent ni côté jardin ni coté cours - Puis on a un fondu avec un changement de lieu - Puis encore une coupe de montage qui donne l'impression qu'il regardait qqchose hors champ - Puis on continue de voir au travers de présumément le regard des observateurs dans l'observatoire - Une illusion de mouvement est créé, une illusion de changement de mouvement dans l'espace - On procède par sur impression Il y a une structure signifiante Mitry reproche qu'il y a du chevauchement dans l'action Méliès a mis à profit des propriétés représentationnels et narratives de la scène et du film et les a combinés - A mis à profit la théâtralité et la filmicité - Une action est redoublée, répétée, le but n'était pas de créer un effet réaliste - Les trucages par montage de substitution n'étaient possibles qu'au cinéma Chez Méliès - De la théâtralité - La frontalité - La fixité de l'appareil - Artificialité des décors - La narrativité - On a vu des choses, la situation a évolué. Il y a une certaine narrativité dont la complexité varie en fonction du film - Itermédialité : montage par substitution - Expressivité - Intervention manifeste féérie, inventivité - Envie d'émerveiller - Filmicité - Il y en a car citation de Gaudreault et ce sont des films de montage Contradiction de Mitry par Mitry - Voir les citations - Deuxième citation - Dit que c'est comme un plateau de théâtre puis dit que le génie de ces films est purement filmique - Troisième - Il dit que ce n'est pas expressif - Quatrième - Dit que c'est assez expressif - Y a une incohérence chez lui dans son évaluation de l'œuvre de Méliès Il dit aussi que pr Lumière et Méliès - La création est antérieure au fait filmique - Ce qu'il y a de créatif a lieu dans la réalité et par hasard un operateur l'a enregistré - \+ voir la citation - Il dit que Méliès et Lumières ne sont rien de plus que des photographes alors que tt ce qui fut présenté dans cette séance devrait inciter à penser le contraire **Cours 4 : Le montage Griffithien** Prochain questionnaire entre le 4 et 7 oct. Sur Griffith et Eisenstein On s'éloigne du cinéma des premiers temps. - Griffith est associé à la naissance du cinéma institutionnel - La forme que va prendre le cinéma de fiction - Va participer à la consolidation du cinéma - On va voir le moment bascule entre le mode de représentation premier et le mode institutionnel - Birth of a nation est arrivé justement à ce moment bascule - A un fort caractère historique vu que parle de faits avérés (guerre de sécession + reconstitution qui a suivi) - Le film a un fort caractère idéologique qui passe par le montage Citation de Eisenstein - La pensée qui dirige un montage est inséparable des bases idéologiques générales de la pensée tt entière - La pensée qui est occupée à sélectionner, couper, arbouter, faire des associations qui seraient d'ordre narratif/ fictionnel - Tt montage est inséparable de la pensée tt entière et des bases idéologiques qui l'active - Griffith prétendait réaliser un document historique - Il n'était pas prêt à admettre la part d'idéologie de son montage Citation Mitry - Parle de l'apport esthétique - La durée des plans pouvait être allongée ou raccourcie pour la tension - Avant nous avions le plan tableau - Les coupes de montages servaient donc au passage d'un lieu à l'autre mais que la durée présentée par la série de plan ou de scène semblait correspondre à la durée de l'action - Mais ici y a un décrochage qui se fait entre le niveau de l'action et le niveau de l'histoire ainsi qu'un niveau supérieur qu'on associerait au discours - Donc on peut faire varier la durée apparente de l'action de l'histoire Le but de la séance est de considérer l'apport idéologique à partir du montage Griffith a contribué à établir la représentation fictionnelle tel qu'on l'a connue longtemps et a posé les jalons du cinéma de fiction Évolution des formes +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Point de vue fixe | Caméra mobile | | | | | - Opposition à la caméra qui se | | | déplace dans l'espace par des | | | mouvements ou des coupes de | | | montage | | +===================================+===================================+ | Autosuffisance du tableau | Montage analytique en | | | continuité/rapports syntaxique | | - Signifie que tt ce qui est | | | pertinent pour le récit a | - Les films de poursuites vont | | lieu dans ce même plan | jouer un rôle dans cette | | tableau et que donc le plan | évolution | | appelle très peu au | | | personnage | - Le montage analytique va | | | permettre des rapport | | | syntaxiques | +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Continuité problématique | Continuité assurée | | | | | - Chez Méliès y avait une | - Ici on va essayer d'illuminer | | volonté de tout montrer | ce genre de reprise | +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Position horizontale/frontale | Caméra mobile | | | | | | - Camera frontale et | | | horizontale mais il y a aussi | | | des angles plus dynamiques | | | dans naissance d'une nation | +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Non-clôture du récit | Clôture du récit | | | | | - A cause de leur brièveté les | | | films ne savaient pas | | | prolonger les avenues du film | | | | | | - Semblait s'arrêter de manière | | | un peu brusque | | | | | | - Ou bien le spectateur détient | | | les connaissances nécessaires | | | à la compréhension du récit | | | ou bien il y avait un | | | bonimenteur pour fournir les | | | références qui manquaient | | +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Bonimenteur | Pas de bonimenteur | | | | | | - Le film devient | | | auto-explicatif | +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Récit rudimentaires | Récits complexes | +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Plans emblématiques | Pas de plans emblématiques | +-----------------------------------+-----------------------------------+ | Pas de personnage principal | Personnage principale | | | | | - On a très peu accès à la | | | psychologie des êtres dans | | | les scènes. Les récits sont | | | rudimentaires, des référents | | | manquent par manque de temps | | +-----------------------------------+-----------------------------------+ Film de Griffith considéré comme l'aboutissement de ces évolutions. - Toutes ces manières d'écrire le film s'y consolident et y trouvent un efficace qu'ils n'avaient pas avant - Film comme quelque chose de technologiquement miraculeux pr l'époque - Certains disent que c'est le premier blockbuster - Il fera un second film encore plus ambitieux mais ce sera un échec En 1915 Griffith avait déjà fait du cinéma depuis des années. Il avait déjà fait plusieurs 100aines de films. - Son propre travail rend compte de l'évolution qui se trouve dans le tableau *Une dame vraiment bien* - Les effets que son passage entraine chez les gens qui la croisent - Il n'y a pas d'uniformité ou de cohérence spatiale d'un plan à l'autre - Ce qui compte c'est plus l'effet comique - A un moment utilisation du premier plan, ce qui est assez moderne pour l'époque - C'est un récit rudimentaire : une série de gags associés par un prétexte narratif - Le film se termine mais aurait pu continuer bien que cela aurait été un peu répétitif *Maniac chase* - Ici aussi le montage permet la continuité de l'action - D'abord plan tableau et pas d'analyse de l'action - Les plans durent presque jusqu'à ce que les personnages disparaissent et commencent quand ils apparaissent - Non plus pas de lien entre les différents espaces - Il y a des effets spéciaux *Life of an american fireman (1903)* - Certains pensent que porter aurait refait le montage de certains de ses films pour qu'ils ne paraissent pas trop vieillis - Mais ici ce serait la version originale et on n'y trouve pas de montage alterné - Le récit n'est pas clôturé - D'habitude quand on voit un film le début du film définit l'espace dans lequel va avoir lieu la situation - Ici il manque des informations - Un des premiers gros plans de l'histoire du cinéma (un insert, peu commun à l'époque) pas utilisé à des fins psychologiques mais pour renseigner le spectateur sur ce qui se passe - Film tourné en extérieur donc prend pour nous une certaine valeur documentaire car il nous renseigne sur ce que les gens portaient à l'époque et sur la manière dont les pompiers font leur travail - On montre l'action dans sa totalité puis on coupe - Pui on revit la scène de l'extérieur - Où aurions nous fait le montage alterné - On aurait alterné entre l'intérieur et l'extérieur - Mais ça ne se faisait pas ainsi à l'époque, on préférait sans doute montrer l'intégralité de l'action des deux côtés - Mais après on va développer des formes de montages différentes et des montages comme celui-là vont paraitre dépassés Dans ces films on retrouve toutes les caractéristiques de cinéma primitif sauf le plan emblématique (mais ça c'était une tendance du cinéma de l'époque) - E.g. : plan emblématique dans *rescued by rover* - Le premier plan avec le bébé et le chien. Il n'y a pas une grande mise en situation. - Pas de lien entre le premier plan et le second. On aurait pu enlever ce premier plan - Les plans emblématiques on peut les placer au début et à la fin du film - Et un peu un deuxième plan emblématique à la fin - Un plan emblématique résume l'intrigue, résume les propos du film - E.g.: *the great train robbery* - Il n'y a pas de lien logique ou de causalité avec ce plan - E.g.: *How a British Bulldog saved the Union Jack* - Des plans souvent poses, avec des propriétés photographiques *Saving Private Ryan* - Raconte l'histoire d'un soldat prisonnier et de l'escouade déployé pr le sauver (ils vont un peu tous die) - Mais on pourrait se questionner sur la pertinence des sacrifices humains que le film présente - Mais la fin du film semble dire que c'était justifié car il a survécu et a pu fonder une famille Fermeture graduelle du récit de sorte que les références sont versées au compte du film - Dans les récits des premiers temps on ne sait pas grand-chose et le film se termine brutalement - Puis l'évolution du film ici va faire que tous les trous narratifs vont être comblés - Toute action est justifiée maintenant - Ainsi le jugement du spectateur n'est pas nécessaire, le film fournit le jugement qu'il devrait poser - Le montage contribue largement à la fermeture graduelle du récit Mettre en évidence les justifications des actions des personnages Volonté de créer un univers homogène par tous les moyens filmiques possibles y compris le montage Woods décrit certaines prescriptions/ normes qu'il souhaitait voir appliquer pr créer l'illusion réaliste au cinéma - Que les acteurs ne s'adressent pas directement au public - Que le spectateur ne fasse pas partie de l'image - La frontalité n'appelait pas le spectateur dans l'image - Que l'orientation spatiale de chaque plan soit cohérente - E.g. : *dans the great train robbery* les voleurs ne rentrent pas dans le bon sens après être partis (incohérence spatiale) - La diégèse se présente en circuit fermé - C'est auto-suffisant, aucun apport extérieur n'est requis - Que soit suscité une hypnose, en sorte que l'esprit du spectateur s'évanouisse Les principes du style classique sont - L'illusion de la réalité - L'effacement des traces de production, qui procède de - La transparence du montage, et de - Faire en sorte que les coupes ne se remarquent pas comme tel - Que l'attention du spectateur soit attirée par les agissements du personnage, par leurs actes - La création d'un diégèse apparemment continue et homogène, dans laquelle - Le spectateur est guidé, de sorte que - L'identification se produise et l'adhésion du spectateur aux idéologies - Cette adhésion dépend de tt ce qui précède - C'est à quoi Griffith va adhérer Avec Griffith certains aspects du cinéma vont se transformer - Volonté d'anoblir le cinéma - Car le publique à la base faisait partie d'une classe inférieure - L'art de représentation principal à l'époque c'était le théâtre. Des gens cultivés y allaient mais n'allaient pas au cinéma car on trouvait que c'était des récits rudimentaires - On jugeait que le cinéma n'était pas noble ni pleinement développé - L'évolution va se faire vers le réalisme à une époque dans les autres arts de la représentation ce n'était pas le cas - E.g. : peinture avec le surréalisme et le cubisme, futurisme etc. - L'appareil parait rendre le réalisme nécessaire - Mais les films des premiers temps nous indiquent que ce n'est pas le cas car ils étaient peu réalistes - A une époque où les arts sont tournés vers l'expressivité le cinéma va vers le réalisme Le montage trajectoriel permet un faible investissement psychique du spectateur. Continuité linéaire de l'action - Après des formes vont développer un investissement psychique du spectateur Principe analytique - L'analyse : décomposition de chose en ses éléments, d'un tout en ses parties - Le montage est destiné à mieux faire voir en supprimant l'inutile et en insistant sur l'essentiel il doit se faire oublier en préservant dans l'espace une continuité entre le temps et l'action - Ça revient à intervenir, agir, choisir, transformer. Il faut admettre qu'il y a eu une intervention - Mais le montage bien qu'il fasse tt cela doit se faire oublier - Il y a des techniques qui seront développées pour obtenir cet effet de continuité et de contiguïté Griffith - Citation sur le ppt - Mitry dit que le cinéma doit à Griffith son existence entant qu'art et moyen d'expression - Le cinéma lui-même n'est apparu qu'en 1915 avec le film *birth of a nation* - Donc bcp disent que Griffith est l'inventeur du montage - Une forme de montage apparaissait par transformation chez Lumière mais bon pas pareil - Le montage a aussi été utilisé par Méliès pour la substitution et les 'effets spéciaux' - Mais le montage séquentiel a aussi été utilisé afin de faire passer les personnages d'un lieu à l'autre et de faire évoluer les récits - Donc le montage ne date pas de 1915 Que change : - Le tableau n'est plus autosuffisant - Invite l'action à se prolonger ailleurs que dans ce seul plan - Le récit est clôturé, il est auto-suffisant - Les motivations etc. du personnage y sont incluses - Les actions des personnages ont des conséquences visibles, elles ne se perdent pas dans un intervalle entre deux plans séparés par un lapse temporelle - Le récit n'est plus rudimentaire, il est complexe et fait intervenir de nombreux personnages et action, des espaces sémantiquement liés mais pas tjrs contigus - Les personnages agissent séparément et parallèlement donc parfois on va parler de montage parallèle - La durée du film rend compte d'une certaine complexité - Pas de plans emblématiques - Plan avec le K qui est emblématique de la pensée du film sur la periode historique sur laquelle il se consacre - Personnage principal + secondaires - Ils sont identifiables, nommés et psychologiquement motivés - Contribue et rend compte de la complexité du récit - Le montage est narratif et discursif - Narratif car permet de raconter une histoire mais est discursif car il interprète a réalité historique, la commente - Le réalisme est recherché Un fait historique - On pourrait dire que le film est réaliste ou vraisemblable car il donne à voir un fait historique - Faits objectifs associés à l'évènement historique - Le film en rend en partie compte - Admettre l'authenticité historique du film serait passer au-dessus de l'écriture ainsi que du montage qui agissent de différentes manières et impliquent que le spectateur est guidé au travers de l'histoire - Le film cherche à créer l'illusion de réalité donc il y a une volonté de s'assurer que le spectateur adhère à cette vision de l'histoire que le réalisateur présente - Ici c'est un conflit armé et ça implique une opposition radicale. C'est un conflit qui divise à ce point une population que les citoyens sont convaincus de se tuer les uns les autres et donc il y a des différences idéologiques majeures. - Difficile de rendre compte de l'évènement de façon entièrement impartiale Les réactions mitigées ont contribué au succès du film - Par la suite y a eu une réévaluation du film surtout car il a contribué à la renaissance du KKK Montage transparent - Deux citations de Gunning Montage présentatif Montage pour recadrage - On ne déplace pas l'appareil - On veut rapprocher le regard du spectateur d'un visage qu'on estime émouvent Montage rythmique - Il y a un effet rythmique crée par le montage alterné et qui ajoute une intensité dramatique aux évènements - Surcroit d'intensité apporté au montage lui-même Montage parallèle/alterné - Grande importance dans l'histoire du cinéma - Définition sur le ppt - Problème dans la définition. Le montage alterne des séries d'images directement alternés - Quand c'est un même espace-temps, une même action et on montre des éléments décomposés qu'on va montrer en alternance - Plusieurs exemples dans le film - Elsie prisonnière pr se faire marier+ occupation de la ville + KKK en route + assiégés dans la cabane + ceux qui les menace - Crée du suspens - Cause de la tension et donne un rythme entrainé par le retour de certains plans et leur durée variable - Ici dans l'E.g. ça donne au spectateurs envie d'inciter l'arrivée des chevaliers - Une sorte de ponctuation idéologique du film parc le montage - Le mélange de deux actions exige du spectateur qu'il retienne son attente et donc son intérêt est en plein éveil - La rupture n'est pas perçue comme tel et est constamment justifiée par les actions des personnages - L'information diégétique occulte la manipulation de l'image Montage diégétique - L'assassinat de Lincoln - Les amours forcées - La fuite des Stoneman dans une cabane - La libération de la ville par le KKK - Ts ces plans mis en relation sémantiquement et renforce l'idéologie du film qui est sudiste ou pro esclavagiste - Le film construit son propre univers de référence et donc ne doit pas s'interroger sur la justification de l'intervention du KKK - Le film lui-même justifie à l'avance Montage idéologique (faire agir une idéologie) - Le montage alterné, parallèle, pr recadrage et de série d'évènement (diégétique) ne sont pas que des outils narratifs. Ils ne servent pas qu'à composer des récits. Ils ont aussi une fonction discursive et idéologique et si on ne reconnait pas cet aspect des choses on dira du film qu'il a un caractère historique et qu'il est donc plutôt objectif - Si on ne s'arrête qu'à la fonction narrative du montage on va dire que le film est historique - Fiction au service de l'idéologie - Sert à renforcer une idée qui porte sur un fait historique. La lecture est raciste mais il faut être en mesure de le lire pr le dire. - Donc ici la fiction est mise au service de l'idéologie plus qu'au service de la représentation historique - Le racisme devenait qqchose de secondaire pr les gens parce que il était technologiquement miraculeux Définition élargie du montage sur le ppt Tous les épisodes sont montés les uns avec les autres de différentes façons - Il y a aussi des parties de films de taille inférieure au plan - Montage dans l'image de différents éléments qui font associer des choses Le montage est discontinu vu que constitué de plusieurs éléments - L'action est souvent arrêtée - Donc l'impression de réalité s'agit bien d'un effet de montage - Le rapport de causalité est souvent mieux établi par le montage que la mise en scène - Le montage va aussi renforcer la causalité - Vu qu'on décompose l'action on pourrait la décomposer de diverse manière - Memento : les séquences sont montées à l'envers - La première présente la fin de l'histoire - Donc il n'y a pas de respect de la continuité - Le sujet c'est la perte de mémoire dont le protagoniste est victime - *In the mood for love* - Ici le montage est visiblement discontinu, pas de volonté de masquer l'intervention - Exprime l'idée de l'hésitation que ressent le personnage Diégèse - = l'histoire comprise comme un pseudo-monde, comme univers fictif dont les éléments s'accordent pour former une globalité (une collection d'éléments plus ou moins disparates). Il s'agit de l'histoire telle que je la forme, la construis àpd éléments que le film me fournit et telle aussi que mes phantasmes du moment où les éléments retenus de films précédemment vus me permettent d'imaginer. L'assemblage induit des relations - Des interprétation pap à la réalité et à la fiction Héritage de Griffith : contradiction ? - Passage à un mode de représentation institutionnel - Diégèse classique - Narration par une série d'image au lieu d'un plan tableau et clôture du récit - Circuit fermé. Chaque élément trouve sa justification à l'intérieur du récit - Reprise du plan emblématique mais disséminée ds tt le film Les liens que fait le montage ne sont pas secondaires et incidents dans ce film ou tt autre film - Ce sont les marques d'intervention de toute personne dans un film - Ces marques signifient que l'histoire n'est pas une vérité intrinsèque mais une vérité endossée, revendiquée par ceux qui l'aimait qu'ils en soient conscients ou pas - Le film ici est endosse malgré ce que dit le réalisateur - C'est le montage qui en rend compte **Cours 5 : Formalisme soviétique** Survient après l'expressionisme allemand mais est nettement plus articulé au cours de la semaine d'avant. Mouvement/école - Une méthodologie que certains individus suivent - Une méthode de travail artistique qui est partagée par un groupe de personne en un espace géographique généralement limité et dans une temporalité périodique - Les définitions varient - Certains vont dire que ce sont des béquilles conceptuelles - Ce ne sont généralement pas les artistes qui se proclament dans cette école, c'est généralement les journalistes et historiens qui vont le faire à posteriori - Suppose une certaine forme d'unité/ uniformité - Des personnes qui partagent une façon de faire - Souvent les figures retenues sont des personnages particuliers retenus car ils sortent du cadre - Ça devient difficile de les associer au cadre - Donc ici une école par exemple c'est le réalisme et le mouvement c'est le formalisme soviétique, le new wave etc. - Bref mouvement et école c'est pas la même chose ?? Je pige pas On s'est arrêté au mode de représentation institutionnel. - Institutionnel parce que le travail de Griffith et d'autres ont permis à un mode de représentation de se déployer et d'être adopté dans la majorité des cas. - Avec le formalisme soviétique on est pas du tout dans la forme de Griffith Formalisme - \>\< montage en continuité n'est pas recherché par Eisenstein - Il y a de la continuité mais le travail formel n'est pas de veiller à la transparence du montage - Les rapports syntaxiques sont présents. Chez Griffith ils étaient masqués par le montage transparent. - La continuité n'est ici pas assurée - A cause du montage visiblement morcelé - Mais aussi pour d'autres raisons associées à la clôture du récit - Il n'y a pas de protagoniste ou de personnage principal. On n'a pas accès à sa psychologie. Le personnage c'est la collectivité, pas l'individu. - Proposer un protagoniste aide à créer l'illusion de continuité. Ce n'est pas le cas chez Eisenstein - La caméra est mobile - Les angles sont très variés - Plus que chez Griffith - Vu que pas de soucis pour la continuité poss d'explorer d'autres voies - Films destinés aux spectateurs soviétiques des années 20 dans un but précis - Les trous diégétiques mais les spectateurs de l'époque étaient au courant donc c'était pas grave - Pas de bonimenteur - Le discours est continuellement présent au moyen du montage et cadrage - Récit complexe - Rempli de plan emblématique - Approche radicalement différente - Côté de l'expressivité plutôt que le réalisme - Sont en harmonie avec les tendances de l'époque dans les arts visuels - //futurisme et la charge des lanciers - Représentation complexe qui fait appel d'avantage au sens et à l'impression Montage - Le principe qui régit l'organisation d'éléments filmiques visuels et sonores ou d'assemblages de tels éléments en les juxtaposant, en les enchainant et/ou en réglant leur durée - Ces éléments filmiques incluent des parties de films - De taille supérieur au plan (= syntagmes, tonalités, thèmes, idées,...) - De taille inférieur du plan - On revient au cinéma des premiers temps où nous n'avions pas de montage séquentiel mais où nous avions des plan séquence dans lequel il y avait une sorte de montage - Composition de l'image, direction que prennent les figures dans le plan - Qui ne coïncident pas, ou pas totalement, avec la division de la mise en plan Montage transparent ou idéologie de la fiction - Citation de Bergala - Chez Eisenstein on renverse les choses car l'univers ne se présente pas comme un univers naturel et homogène qui se fera oublier. LE FORMALISME SOVIÉTIQUE Citation 1 - Les objets que sont les films ne sont pas créés par magie bien qu'on soit peu conscient du travail qu'il y a eu lieu en amont. Citation 2 - On est à l'envers de Griffith ou du réalisme car c'était la continuité que l'on cherchait mais c'était ici le conflit Avant le cinéma - Un mouvement littéraire s'opposant au réalisme psychologique et s'alignant dans la trajectoire de la modernité artistique - La recherche portait sur la sensation liée à la forme - Il y a eu des chercheurs qui se sont associés au formalisme - Vladmir Propp et Roman Jakobson - Au cinéma : Eisenstein, Koulechov, Vertov et Poudovkin Citation - Ne dit pas qu'il a considéré le montage comme l'acte fondamental permettant la reproduction de la réalité Effet Koulechov - Etait un réalisateur mais pas connu par nous comme tel - A enseigné et est connu pour ce que Poudovkin a baptisé comme l'effet Koulechov - C'est une série d'expérience qui aurait donné lieu à la découverte de cet effet - Cette expérience ou cette série sont souvent citées mais il ne reste aucune trace de cette expérience. On ne sait pas réellement les détails. - Plusieurs versions circulent - Créer un contraste Eisenstein - Considérait le montage non pas comme une liaison mais une rupture. Construction, assurément. Conflit. Une construction qui ne masque pas le conflit et la discontinuité mais qui l'accentue - Pour lui Koulechov était un retardataire qui considérait le montage comme moyen de faire comprendre au spectateur ce qui se passait - Citation amengual - Au moment même de se trouver sur place et d'essayer de mettre en scène les personnages dans l'espace il y a déjà une sorte de montage - Il oppose deux façons de mettre en image ou de composer l'image - La tendance à l'époque était de composer pour l'image, pour le cadre, mettre les figures dans le cadre - Plutôt que de venir découper la réalité avec le cadre. Le peintre japonais va cadrer la réalité qu'il dessine. C'est ce qu'il va souhaiter expérimenter dans sa pratique - L'organisation interne de l'image, pour lui c'est déjà du montage - Le montage séquentiel il est souvent morcelé - Pour lui le plan devient une cellule de montage comme une cellule fait partie d'une séquence de montage - La logique n'est plus que linéaire - La logique est systémique - Question d'examen : qu'entend Eisenstein par cellule de montage ? - L'art consiste en ce que chaque fragment du film soit bien un élément organique d'un tout conçu organiquement Le plan comme cellule de montage implique des conflits - Directions graphiques dans les plans ou entre eux (h/v) - Variation de l'échelle des plans ou l'utilisation de la profondeur de champ - Par exemple gros plan et plan rapproché - Conflit entre les échelles de plan sélectionnées - Profondeurs (avant plan et arrière) - Masses, formes, lumières - Une partie de l'image obstruée et le reste vide par exemple - Temporels - Peut-être crée par la répétition de la même action de sorte à créer un effet temporel - Conflits se conçoivent facilement quand il s'agit de plusieurs plans - Ex. *psycho* : un plan en plongé extrême puis sur l'homme qui se fait poignarder dans le visage - Dans un même plan c'est parfois plus difficile à concevoir mais ça existe bel et bien - Mais possible : e.g. *le radeau de la méduse* - Y a bcp d'opposition clair/obscur - Horizontal et vertical - Deux pyramides - Opposition entre la gauche et la droite - Opposition conflit de taille avec le bateau au loin tout petit - Et y a la gauche vers où ils s'en vont et on y trouve de l'orage et des vagues - *Leonidas aux thermopyles* - Aussi une composition - Dans le cuirassé on a ce genre de composition qui met le plastique en opposition - Le thème de l'horizontalité et de verticalité se retrouve dans diverses plans - On a aussi des faux raccords ou on voit les bateaux partir d'un sens et puis de l'autre mais l'important n'est pas de respecter la continuité spatiale tel que dans un film réaliste - Nous montre un mélange de classe sociales de tous les âges - Diversité qui va s'opposer à l'uniformité machinée des soldats qui sont sans visages - L'occupation de l'espace n'est pas réaliste - L'action des gens qui se lèvent est en six plans ce qui lui donne une importance. Ça prend du courage de s'opposer à une force destructrice - La boucle de la ceinture - Elle s'est faite fusillée puis elle touche la boucle de sa ceinture - Il y a un sens communiqué de manière indirecte - Commémore une révolte de 1905 et représente une étape très importante ayant mené à la révolution soviétique de 1917 - Révolution qui a marqué l'Europe - Les causes étaient associées à la guerre mondiale - Construction filmique. Il ne s'est rien passé sur les escaliers d'Odessa. Il y a eu sur le bateau seulement. - L'élément représenté dans le film est une représentation de la révolte en entier Octobre - Eisenstein engageait des gens ordinaires - Une révolution populaire à nouveau - Les oppositions de conflit de direction qui sont accentués par le montage n'ont pas pour but de communiquer une idée mais plutôt de provoquer chez le spectateur une émotion, une sensation - Le symbolisme - La chute du cheval blanc dans la rivière qui représente l'échec de la révolution - L'utilisation de la bannière peut être symbolique. Tenter de la déchirer avec les dents. Les riches sont des bêtes qui sont heureux de la destruction du symbole ou de l'ouvrier lui-même - Association entre le pouvoir humain et le pouvoir divin lorsque l'on voit le pont se lever - Il est capable de lever le pont et de jeter les gens à l'eau, les tuer - Par les associations du pharaon et du pont levis on a un montage auquel on n'est pas habitué - On a ici une association sur le plan diégétique et langagier inhabittuelle - L'aspect langagier du film se conçoit assez bien chez Griffith. La femme qui regarde l'écureuil. C'est comme un raccord de regard. L'association se fait linéairement et dans l'enclos de la diégèse - Chez Eisenstein on sort de cet enclos parfois et le montage prend un air discursif - Le but est de faire émerger de l'abstrait - Il fait référence à l'écriture chinoise/japonaise - Ces écritures asiatiques ont en commun avec les hiéroglyphes, d'être des écritures iconiques qui opèrent par des représentations visuelles. - Opère par association, par montage - Association d'image qui ne fonctionne pas de façon linéaire. C'est le produit de cette association. C'est associé à une idée qui est tout à fait nouvelle - L'écriture h est à la fois figurative car ça représente qqchose de la réalité, elle est symbolique (exprime une idée qui va au-delà du système figuratif) er a un caractère phonétique (des sons y sont associés) - L'image filmique est figurative et symbolique (peut faire naitre des idées et pas seulement la représentation d'une idée) - L'idée susceptible de naitre par l'association ne peut pas être représentée dans une seule image - Dans certain cas, le montage dans ses films ne sert pas qu'à développer l'univers diégétique du film mais à provoquer dans l'esprit du spectateur des idées - La pratique d'Eisenstein suggère que c'est une pratique d'écriture et pas seulement de représentation de la réalité - Ça procède de l'image, du cadrage et du montage, le scenario n'est pas assez - Le cinéma implique une pensée qui s'active, qui se produit au cours du film - La forme du montage est une restitution des lois qui dirige la pensée - Permet de reproduire la structure de la pensée humaine. Plus que d'autres arts et pratiques de la représentation car la pensée est tjrs mouvante - Le dispositif de l'écriture filmique n'est pas linaire, le dispositif est aussi expressif Le montage intellectuel ou vertical - Le montage vertical veut dire que le sens vient de la rencontre de deux plans. Émerge verticalement dans l'esprit du spectateur apd d'une association d'images on a habituellement la représentation d'action d'une situation. - Dans la perspective proposée ici c'est plus une idée, un concept crée par la rencontre de plusieurs plans - C'est plus qu'un concept, c'est un affect (la capacité de susciter des réactions sensorielles affectives) Séquence avec les escaliers - Ça raconte un affrontement historique qui n'a pas seulement eu lieu à Odessa mais dans tt le pays. Le montage arrache l'image à son sens littéral (continuer situation) *A Greve* - Une grève d'ouvriers et des abattoirs - Le lien entre les deux séries d'image se fait grâce au montage et dans notre esprit car les actions de part et d'autre sont sans rapport diégétiquement Une taxinomie de montage - Citation sur ppt - Le principe papa au conflit est celui de la dialectique qui vient du marxisme qui implique l'existence dans la réalité de nombreux conflits qui devaient trouver une résolution. - Le conflit il ne faut pas le considérer comme quelque chose de négatif mais comme quelque chose de productif - Du fait de la génétique même de ces procédés, ceux-ci doivent s'accompagner d'un extraordinaire pouvoir sensoriel - Montage métrique - L'idée que l'on pourrait susciter une réaction chez le spectateur en montant uniquement en fonction de la longueur du métrage - Monter la scène en fonction du nombre de seconde et faire des rapports contrastants en fonction du nombre de secondes - Par le seul fait de raccourcir ou rallonger la durée des plans - Nous obligerait à couper un personnage sans parler - L'idée que la coupe elle-même induit une réaction chez le spectateur - Montage rythmique - Ici c'est le contenu des plans, les actions qui déterminent la durée du plan et l'association avec les plans qui suivent. - Le mouvement intérieur à chaque image - Pour un effet de tension par accélération on raccourcira chaque plan en obéissant à la loi du montage métrique mais aussi en la transgressant en fonction de l'action, de la représentation - E.G : la descente du berceau agit comme un accélérateur de la descente des bottes - Tonal - Vibration de sonorité ou de résonnance émotionnelle - Octobre : ouvrier tué au bord de l'eau - A la fin de la séquence y a ce genre de montage dans la mesure ou le thème plastique d'un plan à l'eau est associé au scintillement de l'eau que l'on retrouve dans les plans suivants par une sort d'apparition des taches blanches que l'on retrouve dans le champ par les papiers lancés - Aussi avec le matelot décédé sous la tente - Il y a un brouillard ici - Harmonique - C'est sur tonal, c'est plus général et résulte des précédents - Évaluation d'ensemble de tt les potentialités expressives de chaque plan - Si on s'en tenait au potentialités narratives, on aurait pas considérer les thèmes plastique ni le métrage des plans - Sert à maximiser l'expressivité - Intellectuel - La rencontre d'images qui ensemble font naitre un sens - Attractions - Aussi dans le film la grève - C'est un montage capable de faire naitre une réaction forte dans l'esprit du spectateur - (Faut pas mémoriser tt les catégories sauf montage intellectuelle/ verticale) - Une étude formelle a été faite des capacités expressives du montage d'avantage que narrative mais les seconde peuvent aussi procéder des premières Montage intellectuel/ vertical + conflit c'est le plus imortant de Eisenstein Ici on est pas dans le cinéma narratif classique, c'est différent L'univers de la fiction n'apparait plus continu et homogène - Soumis à des conflit