Exam Final PSY Communautaire PDF

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This document is an exam paper for a course on Psychology and Community. The paper covers topics such as culture, psychological communities, and inter-cultural relations. It's a good resource for students learning about these social science topics.

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📋 exam final class psy communautaire due date @December 10, 2024 status non applicable type examen Cours 7 : Culture + psychologie communautaire Culture La défin...

📋 exam final class psy communautaire due date @December 10, 2024 status non applicable type examen Cours 7 : Culture + psychologie communautaire Culture La définition du terme culture va varier selon la culture. Il y a plus de 150 définitions différentes. Certaines cultures la considère comme acquise et d’autre innée Traditions, normes, récits, vêtements, cuisine, philosophie partagée… Normalement il y a un effort de maintenir une culture à travers le temps mais certains événements peuvent l’altérer. (ex. port du masque post-covid = plus répendu) La culture serait une façon d’être : Agir → les comportements, cuisine, vêtements, langue, musique Penser → organisation de la société, nétiquette sociale, attitudes, normes Ressentir → core values, religion, tought patterns Agir et penser son majoritairement conscients et visibles, resentir est partiellement/totalement inconscient. Selon Hall, on voit environ 10% d’une culture à premiÈre vue. C’est en étant immersé dans la culture qu’on peut la voir dans son intégrité. C’est seulement en étant confronté à d’autres cultures qu’on va pouvoir prendre conscience de l’entièreté de notre culture (surtout le ressentir). La culture nous sert à… : S’adapter à notre environnement physique et social Agir de la bonne manière selon le contexte Entretenir des liens avec les autres Donner un sens à notre monde et nos actions Multiplicité culturelle : Intersectionnalité mais pour la culture. Différentes cultures ont leur conditions, modes d’expression et expériences. Ces dimensions vont créer nos identités, composées des cultures auquelles nous appartenons (profession, nationalité, genre, religion…). exam final 1 Il y a autant de cultures qu’il y a d’environnement et de personnes. Une culture n’est pas LA façon de faire, c’est UNE façon de faire. Partenariat en psychologie communautaire Le principe de base du partenariat est de reconnaître les universalités ET les spécificités culturelles. Universalités → s’étend, s’applique à la totalité des personnes au-delà des frontières physiques et culturelles Spécificités → propre à un groupe en particulier et s’applique À chaque individus de ce groupe ex. réduction des moyens du suicide permet de diminuer le taux de suicide (universalité) mais les moyens peuvent varier selon le groupe (spécificité) → au Nunavut, la restriction de l’accès aux armes à feu n’aurait pas le même effet qu’aux États-Unis car elles ne sont pas/ou rarement utilisées comme moyen de suicide Le partenariat se produit par la médiation entre les cultures institutionnelles et communautaires. Compétence interculturelle : Capacité à valoriser, intégrer et rapprocher de multiples visions du monde, cultures et identités. Multiculturel : Interculturel : Assimilation : Coexistence (mais pas Diversité culturelle Conformité d’un groupe par vraiment interaction) de marquée par l’interaction rapport au groupe dominant cultures différentes à sociale, l’échange l’intérieur d’une même réciproque et le respect société L’espace éthique : Création d’un espace d’engagement + dialogue dans lequel différentes cultures peuvent interagir dans le respect, la générosité et l’égalité. Trouver un middle ground dans les façons d’agir, penser et ressentir. Culture Occidentales Autochtones Ecocentrique et Egocentrique et Penser cosmocentrique (nature individualiste + univers > humains) exam final 2 Culture Occidentales Autochtones Sagesse - amour - Liberté - égalité respect - courage - Ressentir justice - droit au honnêteté - humilité - bonheur - progrès vérité Barrières aux relations communautaires Vision du monde : Une vison egocentrique qui place l’humain au-dessus de tout vs. une vision ecocentrique qui place tout être vivant sur le même niveau. Biais inconscients : Croyances + attitudes apprises qui renforcent les stéréotypes et jouent presque toujours au détriment du groupe de statut inférieur. Ethnocentrisme → Interpréter une autre culture au travers de notre lentille culturelle → Mentalité Us vs Them → Favorise sentiment de supériorité Hiérarchisation des savoirs → Détermine ce qui est autorisé, entendu, écouté et présumé crédible ou valide → Injustice dans l’accès, la reconnaissance et la production des savoirs → Dévalorisation et opression des connaissances expérientielles, traditionnelles et locales Perception d’autorité → Internalisation des préjugés et biais → Influencée par histoire personnelle et collective → Entrave la liberté d’agir, de penser et expression Manque de ressources : Fiancières → compensation, déplacements, salaires Temporelle → apprentissage/recherche, rythme de la communauté Logistiques → arrimage, contraintes par financeurs, intégration des intérêts de tous Méfiance : Passé → Colonisation, esclavage, guerre Relations de pouvoir → Privilèges, inégalités, stigmatisation, discrimination Trauma générationnel Discours de société exam final 3 → Préjugés → Médias Langue + communication (et non-verbal) Travail avec les interprètes Traduction Malentendus Barrières à l’expression Facilitants aux relations communautaires Création d’un espace éthique : 1. Porter un regard sur son propre système de pensées et de valeurs Se décentrer Travail sur biais inconscients (identifier, réduire, dénoncer) Pratique réflexive (regard critique sur son propre fonctionnement) (réflexion avant/dans/sur/pour l’action) 2. S’engager à aller réellement à la rencontre de l’autre S’informer Écouter Participer 3. Dialoguer Changer sa perspective → Défense vers compréhension → Expert vers apprenant → Chercheur vers humain Réciprocité (s’ouvrir, s’impliquer dans la communauté, maintien des relations, diffusion des résultats accessible à tous, contribuer au changements souhaités) Miser sur le relationnel (engagement personnel, relation authentique, motivation intrinsèque Cours 8 : Éthique + psychologie communautaire Éthique : Réflexion argumentée sur les principes moraux qui sont à la base des conduite d’individu ou d’un groupe Le cadre conceptuel de l’ éthique en psychologie communautaire est différent de celui en psychologie clinique car le travail est effectué auprès de groupes, des organisations et des communautés entières. Le psychologue communautaire doit donc réfléchir à des enjeux comme la justice sociale. exam final 4 L’éthique selon l’utilitarisme L’utilitarisme se base sur le principe que la meilleure action est celle qui va maximiser le bien-être général. Le Greater Good. Dans l’utilitarisme, il n’y a pas de favoristisme, il y a une équité dans le calcul de l’utilité. Ex. John Stuart Mills soutenait que de donner le droit de vote aux femmes serait bénéfique non seulement pour celles-ci mais aussi pour tout le monde. Il y a un calcul coûts/bénéfices. La quantité et l’intensité du bien-être est comparée à la quantité et l’intensité du mal-être. Théorie conséquentialiste : On juge de la valeur morale d’une action en fonction de ses conséquences. Maximiser le bien-être de la population (exemples): Allocation des ressources en santé mentale → Quantité : Privilégier les interventions pour les troubles les plus courants (dépression, anxiété) → Intensité : Privilégier les interventions pour les troubles les plus sévères (schizophrénie, bipolarité, boderline) Interventions fondées sur les données probantes → Privilégier les interventions dont l’efficacité a été démontrée → On veut que les traitements fonctionnent pour le plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible pour maximsier le nombre de personnes traitées Prévention et promotion en santé mentale → Éducation pour réduire les comportements à risque → Campagnes de promotion de la santé mentale → Détection précoce des troubles mentaux → C’est s’attaquer aux racines du problème Politique de réduction des risques → Restreindre l’accès à l’alcool et aux drogues → Restreindre l’accès aux jeux de hasard → Contrôle des armes à feu → Réduciton des méfaits Limites de l’utilitarisme : L’utilitarisme est un bon point de départ mais pas nécessairement la meilleure médthode. Parfois, en ayant recours à des méthodes utilitaristes, on va créer des problèmes dans le futur. C’est difficile de quantifier le bien-être → Le bien-être est subjectif, le bien-être d’un peut être la souffrance d’un autre (ex. lockdown COVID) Restreindre les libertés exam final 5 → Couvre-feu pendant la COVID Sacrifice des minorités → Pendant la COVID, certains groupes ont été disproportionnellement impactés par les lockdowns. Jeunes, personnes en situation d’itinérance, victimes de violence conjugale, hausse des féminicides Prioriser la quantité sur la qualité → Tests COVID maison pour faciliter accès : faux négatifs, faux positifs L’éthique selon le libéralisme Le libéralisme se base sur le principe que chaque personnes a le droit d’être traité avec dignité. On ne peut pas traiter un individu comme un simple outil pour atteindre un objectif. Approche déontique : The end does not justify the means. On juge de la valeur morale d’une action en fonciton du respect de principes éthiques indépendamment des résultats. Principes du libéralisme : Protéger les libertés individuelles Criminalisation des problèmes de santé mentale (via la criminalisation de l’itinérance, le suicide, la toxicomanie, les wellness checks par la police) Hospitalisation involontaire (72 heures) Contention physique et chimique Mesures d’isolement / séclusion Contrôle des activités et visites Pressions ou menaces pour obtenir la coopération des patients Lutter contre les discrimination (voir diapo 24) Travail → processus d’embauche, conditions de travail, promotion, mutation, mise à pied, suspension ou renvoi Logement Services, transports, lieux publics → commerces, parcs, écoles, hôpitaux Actes juridiques → contrats, assurances Tant que la culture de ne changera pas, rien ne va changer Lois contre la discirmination, sensibilisation (public, médias, santé), inclusion et soutien, défense des droits Promouvoir l’autonomie et l’éducation Autonomie = liberté de choisir + poursuivre ses projets Cependant il faut que les individus prennent des décisions libres et éclairées L’éducation fournit les outils nécessaires pour exercer cette autonomie exam final 6 Aider les individus à comprendre leur condition, leurs droits, et les sytèmes de soins Aider à l’autogestion des symptômes et à la planification d’objectifs personnels Impliquer les patients dans les décisions qui les concernent Distribution équitable des ressources Services gratuits ou à coûts réduits Ressources pour milieux scolaires défavorisés Desservir les régions éloignées Services de traduction + interprétation Soutien aux populations marginalisées Libéralisme et pandémie : Protection des libertés individuelles Lutter contre les discriminations → CHSLD Favoriser l’autonomie et l’éducation → désinformation Distribution équitable des ressources → classe moyenne vs. riches L’éthique selon le communautarisme Le communautarisme est né en réponse au libéralisme. Ce que critique le communautarisme au libéralisme est son individualisme. Le communautarisme cherche à renforcer l’identité communautaire, la solidarité + responsabilité communautaire et le respect des traditions, valeurs et pratiques culturelles. Promouvoir les identités communautaires : → Toute intervention qui renforce le sentiment d’appartenance communautaire → Toute intervention qui favorise le développement d’une identité sociale positive → ex. décolonisation Renforcer la solidarité et l’autonomie communautaire : → Décentralisation du pouvoir → Développement de programmes en partenariat avec les communautés visées → Cibler problématiques locales → Favoriser l’engagement actif des citoyens Respect des traditions, valeurs et pratiques culturelles : → Formation à la compétence culturelle → Programmes de santé respectueux des cultures → Médiateurs culturels, pratiques culturelles traditionnelles Le défi en santé mentale, communautaire et publique est de mettre en oeuvre des interventions qui intègre les éléments de l’utilitarisme, le libéralisme et le communautarisme. exam final 7 Ce n’est pas toujours facile parce que ces principes peuvent parfois être en conflit. Cours 9 : Modèles biopsychosociaux du stress + mécanismes d’adaptation Le stress est l’ensemble des moyens physiologiques et psychlogiques mis en oeuvre par une personne pour s’adapter à un événement Le stress est une bonne chose, il nous permet de survivre. Stress aigu : Souvent en réaction à un événement/une situation sur laquelle on a peu de contrôle Face à un danger ou défi, imprévisible et nouveau Sécrétion d’hormones, activation de l’axe HHS (adrénaline), augmentation pression artérielle, glycémie, concentration, vigilance, motivation Stress chronique : Exposition prolongée + répétée à des situations stressantes Épuisement de l’organisme + système immunitaire Peut engendrer des maladies chroniques Événements de vie [Les asyles étaient souvent en campagne parce que c’est un environnement beaucoup moins stressant que la ville] Un événement de vie est un changement dans la vie d’une personne qui implique un adaptation psychosociale et a un impact affectif. Devenir parent, déménagement, deuil, rupture → Remise en question des inventaires d’événements standardisés. Résultats inconsistants et faibles corrélation entre événements & maladies Complexité de la relation entre événements & pathologies : Direction de la relation (l’événement cause la pathologie ou l’inverse?) Interprétation de l’événement → certains événements sont plus stressants selon le contexte de la personne Retentissement affectif Est-ce que l’événement représente un stress aigu ou chronique? → un événement de vie peut commencer par causer un stress aigu qui se transforme en stress chronique Facteurs d’impact d’un événement de vie : Désirabilité sociale positive / négative (est-ce que c’est socialement bien vu ou non? aller en prison vs. promotion) Gain / Perte Degré de contrôle sur la situation Signification personnelle exam final 8 Conditions pouvant être associées aux événements de vie : → Pathologies (faible association) — Problèmes gastro-intestinaux, diabète, tuberculose, fausse couches, agravation du SIDA, appendicite, eczéma, asthme → Psychopathologies (forte association) — Schizophrénie, troubles anxieux, dépression, suicide Résultats mitigés des études Tout les événements qui représentent une perte sont super importants en prévention du suicide Modèle interactionniste du stress (Lazarus & Folkman) Le stress selon Lazarus et Folkman est une relation entre la personne et son environnement, perçue par l’individu comme dépassant ses ressources et menaçant son bien-être Étape 1 — Évaluation primaire Comment le stresseur est-il perçu? Quel degré de danger représente-t-il? Facteurs d’influence : valeurs, buts & objectifs, croyances, expériences passées, personnalité Étape 2 — Évaluation secondaire Le stresseur est perçu comme dangereux, mais quel est le degré de contrôle sur la situation? Facteurs d’influence : capacités personnelles, ressources disponibles, soutien social, expériences passées Étape 3 — Choix d’une stratégie d’adaptation Stratégie centrée sur l’émotion → se sentir mieux Rire/blaguer, ventiler, consommer, ne pas y penser, prier, méditer, dormir Stratégie centrée sur la résolution de problème → améliorer la situation Réfléchir à la meilleure façon de gérer le problème, obtenir des infos, demander conseil, faire un plan d’action, demander de l’aide exam final 9 Si la stratégie fonctionne : Amélioration de la situation ou l’émotion Renforcement Si la stratégie ne fonctionne pas : Essai d’autres stratégies Si aucune sratégie fonctionne : Détresse Retour à l’étape 1 La plupart des situations ne sont pas stressantes en soi. Ça dépend de l’interprétation qu’on en fait et des ressources à notre disposition. Une stratégie d’adaptation n’est ni bonne ni mauvaise. L’efficacité varie en fonction des individus, des contextes, des ressources disponibles. Soutien social Modèle des effets directs : → Nous sommes des animaux sociaux, nous sommes fait pour vivre en communauté, c’est bon pour notre santé Le soutien social = des relations sociales qui permettent d’accéder à… Des affects positifs Un sentiment de stabilité & sécurité Un sentiment général de bien-être Reconnaissance de sa valeur personnelle Le soutien social favorise également les mécanismes de régulation endocrinien, le désir de prendre soin de soi et l’adoption de comportements sains. Modèle de l’atténuation du stress : Les bénéfices du soutien social apparaissant surtout en situation de stress. C’est la croyance que nos proches vont nous aider en cas de besoin. Favorise l’adoption de cognitions et comportements adaptés à la situation : Pistes de solutions Cognitions rationnelles Prévenir ou diminuer les réponses comportmentales inadaptées La présence de proches diminue la réponse physiologique de stress. Types de soutien social : exam final 10 → Soutien émotif → Intégration sociale → Soutien de valorisation personnelle → Aide tangible (matérielle) → Soutien informatif → Se sentir utile et nécessaire Hiérarchie sociale et stress chez les primates non-humains Plusieurs facteurs communs entre humains et primates non-humains sont la raison pour laquelle nous étudions ces derniers : Lien génétique Personnalité Émotions complexes Liens socio-affectifs significatifs Communautés structurées autour de hiérarchies sociales Dimension politique de l’organisation sociale L’étude des structures sociales chez les primates non-humains permet de mieux comprendre les mécanismes en cause des inégalités sociales de santé. Despotique Despotique Égalitaire [accès aux [accès aux Hiérarchie [accès aux ressources ressources ressources égal] inégal] inégal] Mécanimes de Soutien et Agressivité Agressivité maintien de la complicité des physique psychologique dominance dominés Qui représente le plus de Dominants Dominés — stress? Hiérarchie stable — Peu Hiérarchie d’alternatives à instable — la compétition — Facteurs de Altercations Évitement — stress physiques — difficile — Peu Paranoïa de soutien social — Manque de filiation exam final 11 💡 La relation entre le rang social et le stress est déterminée par la culture du groupe social (despotique, égaliataire) et la personnalité des individus dominants et dominés. Les problèmes de santé sont causés par les facteurs de stress associés au rang social. Le rang social n’est pas la cause directe. Hiérarchies sociales et stress chez les humains Hiérarchies organisationnelles : La position sociale en soi ne permet pas de prédire la présence de stress. C’est le sentiment de contrôle qui va être le facteur déterminant. Le plus de contrôle = le moins de stress Le moins de contrôle = le plus de stress Dans le bas de la hiérarchie, le stress augmente quand il y a un sentiment d’impuissance sur une durée prolongée. Dans le haut de la hiérarchie, le stress augmente quand les individus ont l’impression que leur pouvoir est menacé ou la balance entre les exigences & le sentiment de contrôle est menacée. Statut socio-économique : Diplôme + emploi + revenu Généralement associé à la santé Faible SSE = réponse inflammatoire plus grande aux stresseurs Une personne qui a grandit dans un milieu défavorisé va présenter une plus grande réponse inflammatoire aux stresseurs → même si elle a changée de statut depuis L’impact des stresseurs sur la santé est modéré par le sentiment de contrôle Stress et inhibition comportementale : Niveau de stress élevé = inhibition comportmeentale Comportement de soumission, de déférence Éviter les conflits, se conformer à la volonté + désirs des individus en position d’autorité Niveau de stress faible = désinhibition comportementale Comportment d’assertivité et de prise de décision Cause + conséquence de la position sociale Modèle de l’inhibition de l’action de Henri Laborit Le système nerveux est fait pour agir, contrôler son environnement et maintenir son équilibre (homéostasie). exam final 12 Il a 3 moyens pour y parvenir. Recherche de plaisirs : C’est de subvenir à nos besoins de base, nos pulsions, nos désirs via des objets et des êtres. Il y a une compétition pour le contrôle des sources de plaisirs. Ce sont les règles sociales et les institutions qui régulent la compétition. Fuite : Quitter un environnement stressant La fuite physique est difficile → donc fuite dans l’imaginaire Comportements et cognitions pour échapper aux menaces (mécanismes de défense) Risques : dépression, anxiété, toxicomanie Agressivité défensive : Lutte physique ou psychologique Quand la fuite est impossible Les règles sociales sanctionnent l’agressivité Quand la fuite et la lutte sont impossibles, l’inhibition de l’action se produit : État de tension en agir et inhibition Si prolongée : angoisse, somatisation, maladies chroniques, psychopathologies, suicide 💡 La société humaine est structuré autour de hiérarchies sociales qui sont caractérisées par des relations de dominance. Les dominants contrôlent les sources de plaisir Inhibition de l’action des dominés Les hiérarchies sont une création humaine et nous sommes socialisés à intégrer ces hiérarchies. Valorisation de la compétition au détriment de la coopération. Mal-être civilisationnel : Problèmes sociaux, maladies chroniques, exploitation, destruction de l’écosystème, priorisation de la production de marchandise Pour faire des choix, il faut être libre. Pour être libre, il faut connaître ce qui nous détermine. Cours 10 : Inégalités sociales de santé exam final 13 Les inégalités sociales de santé sont des écarts dans l’état de santé de différents groupes sociaux en fonction de leur position dans l’échelle sociale. Systématiques : Observables dans toutes les sociétés, en lien avec la majorité des décès et maladies. Injustes : Elles sont le résultat d’une disparité des ressources et des opportunités dans la société. Elles sont évitables. 3 dimensions de l’échelle sociale : Pouvoir Prestige Ressources économiques Dans les sociétés modernes, l’échelle sociale est déterminée par la statut socio- économique. Ce statut comporte la profession, le niveau d’études et le revenu. Le statut-socio-économique va déterminer la position sociale. Déterminants sociaux de la santé : Il y a une forte corrélation entre la position sociale et les déterminants sociaux de la santé. L’environnement dans lequel nait, grandit, vit, travaille et vieillit un individu. L’accès aux systèmes de soins et de soutien. Contexte [politique, économique, social], systèmes [santé, éducation], millieux de vie, caractéristiques individuelles, état de santé de la population. Modernisation C’est une processus de transformation sociétale et culturelle caractérisée par le passage d’un mode de vie traditionnel à un mode de vie contemporain. Changements économiques, technologiques, politiques, culturels, sociaux. Complexe et multiforme. Varie d’un pays à l’autre. Expliquerait les facteurs macrosociaux qui vont influencer les déterminants sociaux de la santé. Transformaiton économique : Industrialisation, diversification du marché, augmentation du PIB, augmentation du niveau de vie Avancées technologiques : Transports, communications, médecine, industrie Urbanisation : Exode vers les centres urbains Éducation et alphabetisation : La main d’oeuvre devient qualifiée Santé et assainissement pour faire face aux défis de l’urbanisation et industrialisation Changements sociaux et culturels : Statut de la femme, libéralisation, société de consommation Transition épidémiologique : exam final 14 Phénomène associé au processus de modernisation caractérisé par le passage d’un profil épidémiologique où les maladies infectieuses et nutritionnelles dominent à un profil où ce sont les maladies chronique, dégénératives et mentales qui dominent. Entamée au 18e siècle Changements démographiques : Baisse du taux de mortalité → Aug. de la population → Baisse du taux de natalité L’espérence de vie augmente Transformation des causes de décès : Moins de maladies infectieuses Les maladies chroniques et dégénératives augmentent Causes : Meilleure hygiène, alimentation, organisation du système de santé Éducation, meilleur statut de la femme, planification familiale Meilleures conditions de vie Lorsque la majorité de la population dépasse un seuil de vie minimum (pays à haut revenu), les conditions matérielles influencent moins la santé globale. Inversion de la répartition des maladies de l’abondance des ressources [obésité, maladies du coeur, AVC] Dans les pays pauvres, c’est le manque d’abondance des ressources. Dans les pays riches, c’est le surplus d’abondance des ressources. Dans les pays à revenu élevé, il y a une faible relation entre le niveau de vie moyen et la prévalence de problèmes sociaux et sanitaires. C’est plutôt entre la disparité des richesses qu’il y a une forte relation. Dans les pays riches mais inégaux : plus d’obésité, problèmes de santé mentale, maternités adolescentes Dans les pays inégaux : plus de mortalité infantile, consommation de drogues, plus haut taux d’incarcération, mobilité sociale Meilleur performance scolaire, bien-être des enfants et confiance interpersonnelle dans les pays riches mais plus égaux. Relation entre statut socio-économique et la santé Dans les communautés les plus défavorisées, il y a beaucoup plus de problèmes de santé en comparaison aux communautés les plus riches. 2x plus à risque de mort prématurée (avant 75 ans) Naissances prématurées, faible poids et mortalité infantile plus haute Plus de maladie chronique Perception défavorable de la santé plus prévalente Plus haut taux de suicide exam final 15 À Montréal, il y a un écart de 10 ans dans l’espérence de vie de certains quartiers. Hochelaga , Saint-Laurent. [poche de pauvreté, à revoir] Études de Whitehall : Forte corrélation entre la position hiérarchique et l’espérance de vie. Le plus haut dans l’échelle, le mieux est l’espérance de vie. Ceux qui se trouvent au bas de l’échelle boient et fument plus. Favorisé par le sentiment de manque de contrôle. Autres déterminants de santé : Origine ethnique, religion, âge, sexe, identité de genre et sexualité, état matrimonial, situation familiale, handicaps, génétique Ces facteurs peuvent résulter en discrimination : Manque d’accès aux soins et préjugés dans les soins Stress discriminatoire chronique Inégalités salariales Logement Éducation Accès à une alimentation saine Exclusion, violence Barrière linguistique et culturelle Disparité raciales aux États-Unis : Ségrégation raciale résidentielle : Même si niveau de revenu équivalent, les personnes noires vivent plus souvent dans des quartiers nuisibles à la santé où le coût de la vie est plus élevé. L’effet positif du revenu sur la santé est moins prononcé chez les personnes noires. Accès à l’emploi : Le même diplôme sera moins payant et une moins bonne protection contre le chômage pour une personne noire que pour une personne blanche. L’effet positif de l’éducation est donc moindre chez les personnes noires. Modélisation de la relation entre les inégalités sociales et la santé exam final 16 Cours 11 : Néolibéralisme Karl Marx Pour Marx, travailler n’était pas seulement gagner son pain mais aussi la capacité des humains à transformer le monde autour de nous. C’est de créer le monde. Batîr la culture. C’est une caractéristiques distinctive de l’humain. Religion → Au lieu atteindre notre potentiel de batîr un paradis sur Terre, on en projette un outre-monde. Ça nous alienise de notre nature en tant qu’humains. Une des critiques de Marx par rapport au capitalisme est son aliénation du travail (theory of alienation). Dans une société capitaliste, nous sommes une pièce parmis tant d’autres dans une machine (just another cog in the machine), nous avons très peu ou pas d’autonomie. Nous sommes aliénés du produit de notre travail et de notre nature humaine. Marx était un matérialiste. Il pensait que les idées que les humains ont sont le produit de l’ensemble des relations sociales de l’humanité. Notre principale activité est la subsistance, construire des moyens de subsistance. La manière dont la société est organisée pour assurer la subsistance va déterminer la nature humaine. La majorité des gens sont égaux en droit mais inégaux de fait. La lutte des classes. Classe non dominate se plie à la classe dominante. Marx s’opposait à Hegel. Hegel était un rationaliste. Histoire = pas une série d’événements aléatoires mais plutôt une suite rationelle. Le descriptif du travail de Marx est beaucoup plus développé que le prescriptif. Il a produit plus de théorie sur le communisme que de théorie sur comment atteindre le communisme. Marx l’économiste > Marx le révolutionniste. Prédictions de Marx : beaucoup de prédictions qui se sont produites! Crises économiques cycliques À cause de contradictions interne, le capitalisme cause constamment des crises. Surtout des crises de surproduction. exam final 17 Pour accumuler du capital, les entreprises doivent vendre de la marchandise que les gens vont acheter. Mais tout le monde fait ça donc → surplus. Surplus = perte de profit = pas assez d’argent = on doit couper à quelque part = capital de la classe ouvrière est coupé Concentration du capital Quelques grosses compagnies contrôlent la majorité du marché Moins en moins de compagnie qui vont être de plus en plus riche avec le contrôle sur le capital de la classe ouvrière Enrichissement des plus puissants et apauvrissement des moins puissants Expansion capitaliste Sortir des frontières nationales Outsourcing labor Impérialisme Dans la perspective marxiste, la première guerre mondiale était un guerre impéraliste La “Révolution” que Marx prévoyait a plutôt engendré la Stalinisme, le fascisme de Hitler et Mussolini École Francfort Marx avait comme prédiction qu’un jour il y aurait une Révolution et les classes socio-économiques seraient éliminées et qu’il y aurait une absence de conflits. C’est le communisme selon lui. Cependant la Révolution n’a pas mené au communisme mais plutôt le stalisnisme en URSS, le fascisme en Allemagne Nazie, le totatilarisme et/ou l’autoritharisme. Concept d’Idéologie dans la théorie marxiste : La classe dominante exerce son pouvoir sur la classe non dominante via l’économie en forcant les gens à vendre leur travail (labor) et l’hégémonie culturelle. Hégémonie culturelle : La classe dominante façone la culture de la société qu’elle domine. Croyances, normes, valeurs. Le système d’idées de la classe dominante va donc devenir le status quo, la norme, ce qui renforce la classe dominante. Système d’idée qui va légitimiser l’ordre de la société. L’école de Francfort combine marxisme, philosophie + psychologie pour se pencher sur cette question. Société de consommation (américaine) selon l’école de Francfort Pseudo-individualité : Uniformisation culturelle La culture de la société de consommation cause des valeurs et des modes de vie standardisé On se fait dire que nous sommes tous uniques mais en réalité on est tous très similaire à cause de notre société de consommation exam final 18 Manipulation par la consommation Les choix de consommation sont présentés comme des moyens d’expression individuelle Ça induit un sentiment de singularité dans un contexte de conformité générale Le meilleur moyen de vendre des produits est de nous convaincre qu’en achetant ces produits, nous allons affirmer notre singularité Perte d’autonomie L’individu croit être libre et unique tout en étant en réalité enchaîné par des forces sociales et économiques qui limitent son autonomie Rationalité instrumentale : Mode de raisonnement qui se concentre sur la réalisation efficace d’objectifs prédéterminés, souvent sans remettre en question de manière critique le contexte social et culturel plus large dans lequel ces objectifs sont intégrés. The end justify the means. Pensée orientée vers l’efficacité technique et l’optimisation Quantification et calculs coûts-bénéfices Absence de réflexion critique sur les implications sociales des objectifs poursuivis Priorisation des objectifs pratiques au détriment des besoins humains ex. tarification des soins de santé → présenté comme une amélioration de l’efficacité, la rapidité du service qui permetterait de désengorger le système → en réalité ça pourrait disuader certains d’aller chercher des soins, ce qui peut brimer les droits fondamentaux d’une personne Besoins véritables selon Erich Fromm : Liberté individuelle Ce n’est pas seulement l’absence de contraintes externes C’est la capacité à prendre des décisions basées sur une compréhension de soi- même et du monde Dans le conformisme, on a tendance à fuir notre liberté La modernité nous a donné le liberté mais ne nous a pas donné l’autonomie (donc la capacité à se servir de notre liberté) Selon Fromm, cette indétermination de la liberté serait pourquoi la Révolution a mené au totalitarisme pendant et après WWII Oser être différent de la foule est extrêment difficile Aliénation dans la société moderne Le consumérisme, la recherche du plaisir immédiat + l’individualisme excessif engendre un sentiment de déconnexion de soi-même et du monde exam final 19 Selon Fromm ce serait de mécanisme de défense pour éviter de penser à notre condition humaine et l’angoisse qui en découle, qu’on ne se connait pas ou le sens de notre existence Une société saine serait une société dans laquelle les gens développent leur autonomie, apprennent à se connaître, se libérer et assumer leur soi idéal plutôt que de se conformer C’est impossible d’apprendre à se connaître sans apprendre à connaître le monde en parrallèle Donner un sens à sa vie La société devrait favoriser la créativité, la responsabilité individuelle et la justice sociale. Elle devrait aussi créer des conditions permettant l’épanouissement de chacun. 💡 Selon Fromm, l’amour est un art plutôt qu’une émotion comme la société moderne le conceptualise. C’est une compétence qui se développe. Plutôt que de travailler leur capacité à aimer, les gens ont une tendance à essayer de cultiver leur désirabilité, leur valeur. Dans la modernité, les gens ont oublié qu’aimer c’est difficile. Ils confondent l’objet de l’amour (la personne aimée) avec la faculté de l’amour. C’est une marchandisation. Il y a aussi une différence entre tomber en amour et rester en amour. Néolibéralisme Un État providence c’est un gouvernement dans lequel on trouve des services sociaux universels. Des filets sociaux. Beaucoup d’impôts sur les grandes fortunes afin de financer ces services (redistribution des richesses). L’État stimule l’économie. C’est un état qui prend soin de la population mais qui coûte cher. La doctrine néolibérale s’oppose au concept d’un État providence. Penser à Tatcher et Reagan. Principes du néolibéralisme : Libre marché Le sytème de l’offre et la demande domine. Minimisation de l’intervention de l’État Dérégulation Élimination des régulations de l’État sur l’économie Réduction des protections sociales : sécurité d’emploi, avantages sociaux, filets sociaux Privatisation Transition du secteur public (state-owned) vers le secteur privé exam final 20 Flexibilité du marché du travail Contrats temporaires, conditions de travails instables Individualisme Croissance économique Scepticisme envers politiques keynésiennes (stimulation de l’économie par l’État) Méritocratie : Vision du monde qui considère le mérite personnel comme le principal facteur de succès. Le succès économique et social reposerait sur des facteurs internes : Travail, persévérance, motivation, talent, compétences, responsabilité individuelle Selon le discours méritocratique, le talent va déterminer le niveau d’études qui va lui-même déterminer la classe sociale d’un individu. En réalité, c’est plutôt l’inverse. La classe sociale d’un individu va déterminer son niveau d’études qui va ensuite définir son talent. La normalisation de la méritocratie a favorisé : Une hausse de perfectionnisme malsain chez les jeunes. Ils font face à des environnements très compétitifs, des attentes irréalistes et des parents anxieux et contrôlants. Peut résulter en problèmes de santé mentale comme la dépression, l’anxiété et même SH. Discrimination. Chez les groupes marginalisés, l’attribution causale est davantage jugées comme interne, ce qui favorise les préjugés et stéréotypes. Impact négatif en contexte organisationnel. Impacts psychologiques du néolibéralisme : Soi entrepreneurial Mythe du self-made man Valorisation de la prise de risques et responsabilisation de ses succès et échecs Impératif de croissance Gestion des affects Anxiété en raison de la prise de risques Régulation des affects est vue comme la clé du succès Néolibéralisme et inégalités sociales de santé exam final 21 exam final 22

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