Exam 1 - App PDF - Biomédical Sciences - Université Laval
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This document is a past paper exam for biomedical sciences from the University Laval. The paper contains questions and details about nutrition, blood, and their associated disorders. This file is a PDF.
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lOMoARcPSD|11225555 EXAM 1 - APP Fondements en sciences biomédicales I (Université Laval) Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 Situation 1 : Antoine Audet (14 mois) 1. Problèmes nutritionnels a. Sa...
lOMoARcPSD|11225555 EXAM 1 - APP Fondements en sciences biomédicales I (Université Laval) Studocu is not sponsored or endorsed by any college or university Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 Situation 1 : Antoine Audet (14 mois) 1. Problèmes nutritionnels a. Saine nutrition : i. Résulte d’une alimentation équilibrée ii. Les besoins énergétiques d’une saine alimentation varient selon la taille, l’âge, le sexe, le poids et le niveau d’activité d’une personne iii. En ce qui a trait aux apports énergétiques : 1. Glucides (principale source d’énergie du corps) a. 45% à 65% de l’apport énergétique b. Les sucres ajoutés ne dépassent pas 25% de cette énergie c. Sources : fruit, miel, lait, céréales, légumineuses d. Excès : obésité, diabète e. Carence : atrophie musculaire 2. Lipides (source d’énergie du corps) a. 20% à 35% de l’apport calorique b. Limitation d’acides gras à 10% de l’apport énergétique c. Source : viande produit laitier, noix, huile, beurre d. Excès : obésité + maladie cardiovasculaire e. Carence : perte pondérale 3. Protéines (croissance, réparation et maintien des tissus, régulation du corps et production d’énergie) a. 10% à 35% des besoins caloriques b. Sources : œuf, lait, poisson, viande c. Excès : obésité, augmentation excrétion Calcium, diminution matière osseuse d. Carence : atrophie tissulaire, retard croissance enfant 4. Vitamines (agissent dans les réactions enzymatiques facilitant le métabolisme d’acides aminés, de lipides et de glucides) a. En petite quantité b. Sources : i. B9 légumes verts, légumineuse, céréale ii. B12 viande, œuf, produit laitier c. Excès : i. B9 peut masquer la carence en vit. B12 d. Carence : i. B9 anémie, anomalie congénitale ii. B12 anémie, troubles neurologiques 5. Minéraux (construction des tissus et régulent les liquides) a. Microéléments (ex : fer, iode) en petite quantité Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 b. Sources : légumes, légumineuses, lait, viande c. Carence : fer = anémie b. Malnutrition : i. Consiste en un déficit, un excès ou un déséquilibre des composants essentiels à un régime équilibré. ii. Problème pouvant être relié aux glucides, protéines, lipides ou bien aux électrolytes, sels minéraux, vitamines iii. Divisé en 2 catégories : 1. Dénutrition a. Alimentation insuffisante résultant d’un régime inadéquat ou d’une maladie qui affecte l’appétit et l’assimilation des nutriments ingérés. 2. Surnutrition a. Ingestion d’une plus grande quantité de nourriture que nécessaire (ex : obésité) iv. Facteurs contribuant à la malnutrition : niveau de vie, maladie, régime alimentaire incomplet, interaction entre des aliments et des médicaments. c. Vitamines liposolubles (A, D, E et K) : se lient aux lipides ingérés et sont absorbés en même temps que les produits de leur digestion. d. Vitamines hydrosolubles (B, C) : sont absorbés avec l’eau dans le système digestif. 2. Sang a. Composition du sang : le plasma (55%; eau, protéines, électrolytes, gaz, nutriments, déchets) et les cellules sanguines (45%; érythrocytes, leucocytes, plaquettes) b. Fonction du sang : i. Transport (oxygène, nutriments, hormones, déchets) ii. Régulation (liquides, électrolytes, équilibre acidobasique) iii. Protection (coagulation, protection contre les infections) c. Éléments figurés du sang : i. Érythrocytes (globules rouges) 1. Fonction : Transport des gaz (O2, CO2) et conservation de l’équilibre acidobasique 2. Structure : Petite cellule souple avec forme de disques biconcaves dont le centre, mince, paraît plus pâle que la périphérie, possédant une flexibilité (peut se tordre, se plier, se creuser) lui permettant de changer de forme et ainsi traversé les minuscules vaisseaux capillaires; entouré d’une membrane plasmique, sans noyau, ne possèdent que de rares organites; maintient sa forme biconcave grâce à un réseau de protéines fibreuses; surface relativement étendue par rapport au volume convenant aux échanges Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 3. 4. 5. 6. 7. gazeux; composés d’une grosse molécule appelée Hémoglobine (4 hèmes, fer + globine, protéine) Production : L’érythropoïétine (facteur de croissance glycoprotéique) stimule la moelle osseuse, ce qui augmenter la synthèse d’érythrocytes; La formation des érythrocytes est appelée hématopoïèse et se déroule principalement dans la moelle osseuse rouge, composé principalement d’un réseau de tissus conjonctifs réticulaires; Lorsque sa transformation est terminée, l’érythrocyte éjecte la plupart de ses organites et son noyau dégénère pour ensuite être expulsé; la formation d’érythrocyte est aussi influencé par des hormones endocrines. Destruction : Les érythrocytes sont détruits par hémolyse par des monocytes et des macrophages, ce qui permet d’éliminer de la circulation des érythrocytes anormaux, défectueux, endommagés et vieillis; se produit dans la rate principalement; incapable de se déformer, les érythrocyte sont pris au piège dans les petits vaisseaux, particulièrement ceux de la rate, où ils sont phagocytés et digérés par les macrophagocytes. Destinée : Les macrophages absorbent et détruisent les érythrocytes sur le point de mourir. Au cours de la destruction des érythrocytes, l’hème de l’hémoglobine est séparé de la globine. Son noyau de fer est récupéré, associé à une autre protéine (ex : ferritine) et emmagasiné en vue d’une prochaine utilisation. Le groupe hème, lui, est dégradé en bilirubine qui sera déversé dans l’intestin, pour être ensuite excrétés dans les matières fécales. La globine, elle, sera dégradé en acides aminés et libéré dans la circulation. Durée de vie : 120 jours Régulation : Pour que la teneur en érythrocyte demeure à l’intérieur des valeurs limites normales, l’organisme produit de nouvelles cellules au taux de deux millions par seconde. Ce processus obéit à une régulation hormonale et nécessite un apport adéquat de fer, d’acide aminés et de certaines vitamines du groupe B. Érythropoïèse (production GR) o Stimulé par hypoxie (diminution O2), hormones (érythropoïétine), besoins pour GR (protéine, fer, vitamine B, testostérone) a. Besoins nutritionnels : fer (synthèse Hb) b. Vitamine B.12 et acide folique (synthèse ADN) Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 ii. Leucocytes (globules blancs) 1. Structure : Ce sont les seuls éléments figurés du sang à posséder un noyau et les organites habituels; Ils peuvent s’échapper des capillaires selon un processus appelé diapédèse; Ils se déplacent dans le liquide interstitiel selon un mouvement amiboïde, donc en émettant des prolongements cytoplasmiques. Il existe deux catégories de leucocytes : les granulocytes et les agranulocytes. Les deux types contiennent des granulations délimitées par une membrane, cependant, elles sont plus difficiles à percevoir pour les agranulocytes. 2. Fonction : Ils protègent l’organisme contre les bactéries, les virus, les parasites, les toxines et les cellules tumorales; Par phagocytose, ils ingèrent ou enveloppent tout organisme indésirable, le digère et l’éliminent; Pour accomplir leurs fonctions, les globules blancs peuvent s’échapper des capillaires selon un processus appelé diapédèse. Ils exercent leurs fonctions dans les tissus et utilisent le sang comme voie de transport; Leur rôle est lié à la réaction immunitaire et inflammatoire. 3. Production : La production des globules blancs s’appellent la leucopoïèse; elle est stimulée par des messagers chimiques (glycoprotéines); la production élevé de neutrophiles indique une infection tissulaire ou un traumatisme alors qu’une production élevé d’éosinophile explique l’apparition de certains cancers et de maladies des tissus conjonctifs. 4. Destinée : Certains leucocytes sont présentes dans le sang durant une courte période avant de migrer vers les tissus pour devenir des macrophages (protège l’organisme des pathogènes à des endroits précis (ex : os, foie, poumon) 5. Durée de vie : très variable (certains des heures, d’autres des années) iii. Thrombocytes (plaquettes) 1. Fonction : Elles amorcent le mécanisme de coagulation en formant un clou plaquettaire durant les phases initiales de l’hémostase; elles interviennent aussi dans le processus de rétraction du caillot. 2. Structure : Fragments cytoplasmiques discoïdes contenant des granulations violettes; 3. Production : La production est en partie contrôlé par la thrombopoïétine (cellule souche hématopoïétique), un facteur de croissance qui agit sur la moelle pour stimuler la formation de plaquette Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 Nutriment Acide ascorbique (Vitamine C) Acide folique Aminoacides Cobalamine (Vitamine B12) *Préciser viande rouge Cuivre 4. Durée de vie : 5 à 10 jours Rôles Conversion de l’acide folique dans ses formes actives; accroissement de l’absorption du fer Maturation des GR Synthèse de nucléoprotéines Maturation des GR Fer Régulation de l’absorption intestinales du fer et de la libération du fer dans le plasma Synthèse de l’Hb Pyridoxine (Vit. B6) Synthèse de l’Hb Sources alimentaires Agrumes, fraises, cantaloup, poivron, kiwi, mangue, papaye Foie, viande, poisson, légumineuse, avocat,… Œuf, viande, noix, produits laitiers, volaille, poisson Viande rouge, poisson, œuf, produits laitiers et céréaliers Fruits de mer, grains entier, haricot, noix, patate, prunes séchés Œuf, céréales, patates, légumineuse, pain de blé Viande, poisson, banane, pomme de terre Anémie ferriprive 1. Étiologie : apport alimentaire inadéquat (fer), malabsorption ; perte de sang (gastro-intestinaux, génito-urinaire) ; femmes règles abondantes 2. Processus : carence en fer, diminution production GR, car dimin. production Hb 3. Conséquence : ajustement alimentation ou prise de supplément en fer 4. Signes a. Paleurdiminution Hb et diminution apport sanguin aux tissus cutanés b. Léthargie c. Étourdissements d. Inflammation langue e. Évanouissement 5. Symptômes a. Fatigue aug. fréquence cardiaque, aug. tension artérielle, mauvaise oxygénation du sang b. Faiblesse c. Tachycardie + Palpitation + effort du cœur et poumons pour fournir O2 aux tissus d. Céphalées e. Bourdonnement d’oreilles Anémie mégaloblastique 1. Carence vitamine B9 et/ou B12 a. Carence B12 i. Étiologie : ne pas manger de viande animale (B12 dedans), subi chirurgie gastro-intestinale Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 ii. Symptôme : langue douloureuse et rouge, anorexie, nausées, vomissements, faiblesse, douleurs abdos b. Carence B9 i. Étiologie : apport alimentaire insuffisant, malabsorption, anorexie ii. Symptôme : semblable à la carence B12, trouble neurologique (détermine si B9 ou B12) iii. Conséquences : administration substituts Métabolisme du fer : Lors de l’ingestion du fer, celui-ci est absorbé dans les cellules de l’intestin. Ensuite, il se lie soit à la ferritine où il sera emmagasiné (foie) ou soit il va se lier dans la transferrine pour circuler librement dans le sang. PROBLÈME DU CLIENT : Facteurs contribuant à la malnutrition : régime alimentaire incomplet L’anémie est une diminution de la numération érythrocytaire, du taux d’hémoglobine, de l’hématocrite (Ht) ou des trois à la fois. Cela est causée par un défaut de production des érythrocytes ou une destruction accrue des érythrocytes. Les GR devant transporter l’oxygène aux tissus, les troubles érythrocytaires risquent de mener à l’hypoxie, un signe clinique de l’anémie. Le problème d’Antoine c’est qu’il ne consomme pas assez aliments riche en fer, aliments vitaminés ce qui permet habituellement d’absorber les aliments, il n’a pas bu de lait maternel assez longtemps (1 mois) contenant habituellement une bonne quantité de fer, il boit trop de lait 3,25% (le calcium empêche l’absorption de fer) ce qui cause son surpoids. Antoine ne mange pas de légumes ni de viande donc carence en fer. EXAMEN CLINIQUE: Examen clinique : L’évaluation des symptômes permet de tracer un portrait global de la condition d’un client et de faire des liens avec des troubles hématologiques possibles. Le PQRSTU (Provoquer - Qualité/Quantité – Région – Symptômes/Signes – Temps – Understanding (cause du problème)) permet de recueillir l’information pertinente pour cette évaluation. Les renseignements importants sur la santé donnent un aperçu des problèmes et des traitements médicaux passés et actuels. Ces indices permettent d’envisager la façon dont la personne réagit à la maladie. Ces données sont recueillis par AMPLE (Allergies – Médicaments – Passé – Last meal – Événement). o Allergies : demander le type (ex : allergie alimentaire, allergie au pollen, …) + demander la réaction que cela cause (réaction anaphylactique ou réaction moins intense) o Médicaments : Prend-il des prescription? Prend-il des produits à base naturel? o Passé : On questionnerait beaucoup plus au niveau des problèmes d’anémie dans la famille. A-t-il déjà eu une réaction de ce genre? o Last meal : Il faut demandé ce que le patient a mangé dans les 24 dernières heures. Fume-t-il? Boit-il de l’alcool? Drogues? L’anémie affecte Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 fréquemment des personnes qui se nourrissent mal. Une alimentation carencé en fer, en vitamine B9 (acide folique) ou en vitamine B12 représente un facteur de risque. o Événement : Raison qui l’amène Manifestation clinique : au niveau du système cardiovasculaire, on voit apparaître la tachycardie, l’augmentation de la pression différentielle, souffles systoliques, et ce, en anémie sévère (Hb < 80). Tests sanguins : o La ferritine est la principale protéine de l’organisme à emmagasiner le fer. Utilité : Son dosage nous permet de nous donner une idée des réserves de fer dans l’organisme. Le taux de ferritine diminue avec l’arrivée des symptômes d’anémie. Test à faire à jeun o Le fer sérique est le fer qui circule dans le sang et qui est partagé avec les cellules. Il est important de regarder si le taux de fer sérique est bas, normal ou trop élevé, puisque cela peut être la cause de certaines anomalies (ex : anémie). Test à faire à jeun, sans suppléments de fer 24 à 48h avant test o CTFF (capacité de fixation du fer) : Lorsque les réserves de fer sont faibles, la CTFF est plus élevé que la normale. Utilité : mesures de toutes les protéines pouvant se lier au fer (transferrine) Test à faire à jeun, sans suppléments de fer 24 à 48h avant test o La formule sanguine complète (FSC) Utilité : Sert à connaître le taux des éléments du sang pour détecter certains problèmes + fournit une grande quantité d’info. GESTES POSÉS : L’hématocrite (Ht) est obtenu par centrifugation, permettant de séparer les GR et le plasma. C’est un rapport du volume relatif des GR et du volume total de sang. Les indices GR sont des valeurs particulières qui indiquent le volume, la couleur et la saturation en oxygène des GR. Cela peut donner les causes de l’anémie. L’hématocrite est le rapport du volume de globules rouges avec celui du plasma. Indice globulaire : CGMH (concentration globulaire moyenne en hémoglobine) : Contenu en Hb par rapport à la taille de la cellule par GR TGMH (teneur globulaire moyenne en hémoglobine) : mesure de la quantité d’hémoglobine contenues dans les GR VGM (volume globulaire moyen) : mesure de la taille moyenne des GR o Si diminution VGM GR petites donc anémie ferriprive Ces constantes permettent de déterminer si la taille des GR est normale et s’il contiennent une quantité adéquate d’hémoglobine. Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 Il est important de faire une approche nutritionnelle avec la mère d’Antoine. Pour ce qui est des minéraux, le fer est un composant de l’hémoglobine, et donc du sang, qui, en cas de carence, peut causer l’anémie ferriprive. Afin de résoudre le problème, on lui conseille de bien prendre les suppléments de fer à la dose indiquée. De plus, il est aussi possible de consommer davantage des aliments riches en fer tels que les œufs, les céréales, les pommes de terres, les légumineuses ou le pain de blé entier. Il faut expliquer à la mère d’Antoine les précautions à prendre quant à l’ingestion de certains suppléments : o Vitamine B12 : La consommation de suppléments de vitamine B12 a pour conséquence d’augmenter la production d’érythrocytes, ceux-ci consommant une quantité significative de potassium. Grâce à l’apparition de nombreux érythrocytes, la quantité de potassium peut diminuer considérablement. Cette vitamine a des effets secondaires : diarrhée, démangeaisons, œdème, insuffisance cardiaque,… Comme précaution, il est conseillé de les prendre en mangeant pour augmenter son absorption. o Sulfate ferreux : Les effets secondaires de ce supplément en fer sont la nausée, la constipation, les ballonnements et la diarrhée. Il est conseillé de prendre les suppléments entre deux repas, là où la présence d’acide hydrochlorique est la meilleure, et le prendre avec un jus ou un agrume ce qui aidera à réduire le fer à son état le plus soluble. Dans le cas d’Antoine, il est conseillé de lui donner en liquide. Quelques précautions sont à prendre : l’ingérer avec un paille pour ne pas qu’il touche aux dents d’Antoine puisque ceux-ci peuvent brunir. o Acide folique : Permet un rétablissement et un maintien d’une hématopoïèse normale. L’acide folique consommé oralement est nontoxique quand il est utilisé à court terme. Cependant, même en quantité modéré, quand il est utilisé à long terme, l’acide folique augmente les risques de certains cancers. Cette vitamine a tendance à stimuler la formation de GR/GB/plaquettes. Effets secondaires : insomnie, irritabilité, confusion, malaise, anorexie, nausées, flatulence, fièvre,… PRINCIPES GÉNÉRAUX: Anémie de type microcytaire, hypochrome (cellule de petite taille (car manque de fer donc synthèse fait GR plus petite) et de couleur pâle) VGM < 86, TCMH < 27 Éthiologie : o Anémie ferriprive, déficit en vitamine B6, déficit en cuivre Classification étiologique des anémies Diminution de production des GR o Diminution de la synthèse de l’hémoglobine Carence en fer (anémie ferriprive) o Défaut de la synthèse d’ADN Carence en vitamine B12 Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 Carence en acide folique (anémie mégaloblastique) En général, il se crée un équilibre entre la production de GR (érythropoïèse) et la destruction des GR. La diminution de la production d’érythrocytes est attribuables à trois troubles de l’érythropoïèse : o Une diminution de la synthèse de l’hémoglobine en cause dans l’anémie ferriprive o Un défaut de synthèse de l’ADN dans le GR (exemple : carence en vitamine B12 ou en acide folique) pouvant entrainer de l’anémie mégaloblastique o Une diminution du nombre de précurseurs des érythrocytes causant l’anémie aplasique. Anémie ferriprive : o Les individus plus à risque sont les personnes en bas âge. TRAITEMENT: Il est conseillé de prendre les suppléments entre deux repas, là où la présence d’acide hydrochlorique est la meilleure, et le prendre avec un jus ou un agrume ce qui aidera à réduire le fer à son état le plus soluble. Prescrire des suppléments de fer. Alimentation plus équilibré et riche en fer : permet d’augmenter la quantité de fer dans le sang et d’éliminer les risques d’anémie. On lui conseille de manger davantage de viande, œuf, légumineuses, céréales complètes, … Situation 2 (Benoit B-B) La fièvre : o inhibe la croissance de certains microorganismes ; o renforce l’effet des interférons (protéines antivirales) ; o accentue la production des transferrines qui inhibent la croissance de certains microorganismes en faisant diminuer la quantité de fer à leur disposition ; o accélère les réactions du corps, permettant ainsi aux tissus de se réparer plus rapidement. On considère que la résistance aux antimicrobiens * s’acquiert lorsqu’un microorganisme commence à tolérer une quantité d’antimicrobiens qui serait normalement inhibitrice. La résistance observée est de deux types ; la résistance naturelle et la résistance acquise. o Deux mécanismes principaux expliquent cette résistance acquise : • la mutation des gènes de la bactérie ; • l’acquisition de gènes de résistance provenant d’autres bactéries ANATOMOPHYSIOLOGIE Réponse inflammatoire en 4 phases : voir schéma 1. Réponse vasculaire a. Après une lésion cellulaire, les artérioles subissent une vasoconstriction. Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 b. L’histamine et d’autres agents chimiques sont libérés par la cellule atteinte. c. Les vaisseaux se dilatent ce qui augmente le flot sanguin et amplifie la pression de filtration. d. Augmentation de la perméabilité capillaire (favorise passage des liquides). e. Vasodilatation + augmentation perméabilité capillaire = rougeur, chaleur, œdème au niveau de la lésion. 2. Réponse cellulaire a. Migration des globules blancs vers la lésion (en 6-12 heures) i. Neutrophiles arrivent en premier, phagocytent bactéries et substances étrangères. Les neutrophiles morts s’accumulent et forment du pus. ii. Libération de neutrophile par la moelle osseuse pour répondre à la demande. b. Migration des monocytes vers la lésion (en 3-7 jours) i. Monocytes se transforment en macrophages pour contribuer à la phagocytose des débris inflammatoires. ii. La phagocytose est essentielle à la cicatrisation. c. Migration des lymphocytes i. Permettent l’immunité humorale et l’immunité à médiation cellulaire. ii. Activation du système du complément servant à déclencher la réaction inflammatoire et à détruire les agents pathogènes. Favorise la phagocytose, augmente la perméabilité vasculaire et la destruction des cellules. d. Prostaglandines i. L’acide arachidonique produit des prostaglandines (PG). Ils sont considérés comme des vasodilatateurs favorisant l’inflammation, l’aug. du flot sanguin et la formation d’un œdème. ii. Les PG sensibilisent les récepteurs de douleur à des stimulus indolores et stimulent aussi la zone thermorégulatrice de l’hypothalamus. Les thromboxanes sont des vasoconstricteurs, entraînent une pâleur au siège de la lésion et favorise la formation de caillots. 3. Formation d’exsudat a. Composé de liquide et de leucocytes b. Réponse inflammatoire locale comprend : rougeur, chaleur, douleur, œdème, perte de la fonction. L’inflammation augmente le taux de GB, avec un malaise, nausée, fièvre, accélération FC et FR, fatigue. c. Les cytokines sont responsables de ces symptômes. d. L’accélération de FC et de FR succède à une hausse du métabolisme résultant de l’aug. de temp. corporelle. e. La fièvre est déclenchée par la libération de cytokines, qui entrainent des changements métaboliques dans le centre thermorégulateur. Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 f. Le changement métabolique le plus décisif est la synthèse de PG, qui agit sur le seuil de réglage thermostatique. g. Augmentation du métabolisme (et aug. temp. corporelle) entraine la fièvre. h. 3 types d’inflammation i. Aiguë : guérison dans les 2-3 semaines + aucun dommage résiduel ii. Subaiguë : guérison plus longue + aucun dommage résiduel iii. Chronique : guérison très longue (voire années) + peut provoquer une détérioration physique 4. Cicatrisation a. La chaleur permet de favoriser la cicatrisation en augmentant la circulation vers le siège enflammé. Elle permet aussi de localiser les agents inflammatoires. b. Englobe 2 formes : i. Régénération : remplacement des cellules et des tissus perdus ii. Réparation : cicatrisation découlant du remplacement des cellules par du tissu conjonctif. Système de défenses innées Réagit en quelques minutes pour protéger l’organisme contre toutes substances étrangères. Érige 2 barricades : o Première ligne de défense assurée par la peau et les muqueuses. o Deuxième ligne de défense (si la première s’ouvre) faisant intervenir des protéines antimicrobiennes et des phagocytes pour empêcher les envahisseurs de se répandre dans l’organisme. On reconnaît cette ligne de défense quand l’inflammation se déclenche. Capable à lui seul de détruire les agents pathogènes et d’éviter l’infection. Système de défense adaptif Attaque des substances étrangères spécifiques Constitue la 3e ligne de défense Ses réactions prennent plus de temps à se matérialiser que le système inné. Mécanisme de défenses innés (voir schéma) Barrière physique superficielle : peau et muqueuses o L’épithélium kératinisé et l’épiderme forme une barrière physique redoutable bloquant l’entrée à plusieurs microorganismes (agents pathogènes). o Les muqueuses, tapissant toutes les cavités corporelles qui s’ouvre sur l’extérieur, fournissent une protection semblable à l’intérieur du corps. Filtrent et emprisonnent les microorganismes. o Peau et muqueuses produisent diverses substances chimiques protectrices (acide, enzymes, mucine, défensines). Les sécrétions rendent la surface de l’épiderme acide, ce qui inhibe la croissance des bactéries. Défenses internes (moyen cellulaire pour assurer la protection) o Phagocytes Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 Les agents pathogènes pénétrant dans le tissu conjonctif font face aux phagocytes. Les leucocytes deviennent phagocytaires lorsqu’ils rencontrent des agents infectieux. Pour qu’il y ait ingestion, le phagocyte doit adhérer à l’agresseur. Ce processus ne réussit que si la cellule reconnaît la «signature» glucidique de l’agent pathogène. Beaucoup de bactéries sont recouvertes d’une capsule externe dissimulant leur signature et échappant à la destruction. Notre système contourne le problème en recouvrant les agents pathogènes d’opsonines (anticorps formant un crochet permettant de se fixer aux récepteurs de la membrane plasmique). o Cellules tueuses naturelles Nettoient le sang et la lymphe de l’organisme Peut provoquer la lyse de la membrane plasmique. Peut tuer les cellules tumorales et les cellules infectées par des virus avant que le système de défense adaptif entre en action. Capable d’éliminer plusieurs types de cellules infectés ou cancéreuses en détectant des anomalies générales. «naturelle» indique la non-spécificité de leur action destructrice. Pas de pouvoir phagocytaire Elles éliminent la cible en entrant en contact avec elle Sécrètent des substances chimiques puissantes o Réaction inflammatoire o Protéines antimicrobiennes Attaquent les microorganismes ou les empêchent de se reproduire. Protéines + importantes : interféron, protéine du complément, protéine C-réactive. Interféron : libèrent les cellules infectées, protègent les cellules des tissus non infectés, stimulent le système immunitaire Complément : groupe de protéines provoquant la lyse des microorganismes, intensifie réaction inflammatoire, favorise la phagocytose par opsonisation C-réactive : exercent plusieurs fonctions o Fièvre : réaction déclenchée par des substances pyrogènes (agissent sur le thermostat du corps); température élevé inhibe la multiplication microbienne et favorise processus de réparation de l’organisme (augmente métabolisme basal). Mécanisme de thermorégulation : résulte de l’équilibre entre la production et la perdition de chaleur. Régions chaudes vers régions froides Leucocytes (GB) : Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 3. Structure : Ce sont les seuls éléments figurés du sang à posséder un noyau et les organites habituels; Ils peuvent s’échapper des capillaires selon un processus appelé diapédèse; Ils se déplacent dans le liquide interstitiel selon un mouvement amiboïde, donc en émettant des prolongements cytoplasmiques. Il existe deux catégories de leucocytes : les granulocytes et les agranulocytes. Les deux types contiennent des granulations délimitées par une membrane, cependant, elles sont plus difficiles à percevoir pour les agranulocytes. 4. Fonction : Ils protègent l’organisme contre les bactéries, les virus, les parasites, les toxines et les cellules tumorales; Par phagocytose, ils ingèrent ou enveloppent tout organisme indésirable, le digère et l’éliminent; Pour accomplir leurs fonctions, les globules blancs peuvent s’échapper des capillaires selon un processus appelé diapédèse. Ils exercent leurs fonctions dans les tissus et utilisent le sang comme voie de transport; Leur rôle est lié à la réaction immunitaire et inflammatoire. 5. Production : La production des globules blancs s’appellent la leucopoïèse; elle est stimulée par des messagers chimiques (glycoprotéines); la production élevé de neutrophiles indique une infection tissulaire ou un traumatisme alors qu’une production élevé d’éosinophile explique l’apparition de certains cancers et de maladies des tissus conjonctifs. 6. Destinée : Certains leucocytes sont présentes dans le sang durant une courte période avant de migrer vers les tissus pour devenir des macrophages (protège l’organisme des pathogènes à des endroits précis (ex : os, foie, poumon) 7. Durée de vie : très variable (certains des heures, d’autres des années) 8. Globules blancs a. Granulocytes i. Neutrophiles ii. Éosinophiles iii. Basophiles b. Agranulocytes i. Lymphocytes ii. Monocytes Nez divisé en 2 parties : Structure externe o Os nasal o Cartilage o Narines Cavités nasales o Séparé par le septum nasal o L’arrière des cavités communique avec le nasopharynx par les choanes o Vestibule nasal poils filtrent grosses particules o Cavités recouvertes par muqueuse nasale o Glandes séromuqueuses sécrètent le mucus avec enzyme détruisent bactéries que mucus emprisonnent Sinus paranasaux Downloaded by audrey durocher ([email protected]) lOMoARcPSD|11225555 Entourent les cavités nasales Mucus qu’ils produisent aboutit dans les cavités nasales Mouchage = vide le sinus *muqueuse nasale communique avec le reste des voies respiratoires Pharynx Nasopharynx o À l’arrière des cavités nasales o Reçoit juste de l’air o Communique avec cavités nasales par les choanes o *trompe auditive s’ouvrent dans les parois latérales du nasopharynx. Elle draine les cavités de l’oreille moyenne et équilibre la pression de l’air en fonction de la pression atmosphérique. Oropharynx o À l’arrière des cavités nasales o Au niveau du palais mou vers le bas jusqu’à l’épiglotte o Air + aliments Laryngopharynx o À l’arrière de l’épiglotte o Aliments + air Donc : Cavité nasale (Nez) entouré par les sinus + à l’arrière se trouve le nasopharynx trompe auditive s’ouvre dans les parois latérales du nasopharynx (oreille) EXAMENS CLINIQUES/PARACLINIQUES 1. Anamnèse R : tympan de l’oreille droite, cavité nasale S : signes température corporelle élevé, pression élevé Symptômes douleur à l’oreille droite, enrhumé, congestion nasale T : enrhumé depuis quelques jours, congestion nasale depuis ce matin L : alimentation varié, aime mangé un fruit et du fromage, déteste jus de fruits E : socialise bien avec ses amis de la garderie 2. Examen physique Signe vitaux; Palpation des ganglions cervicaux; Auscultation pulmonaire Oreille : o Palpation : région mastoïdienne, pavillon, tragus o Examen otologique : pavillon vers bas (enfant), tympan rouge o EMILE : érythème (pas rouge), marteau (visible, bien orienté; gauche= orienté à 11h, et droite= orienté à 1h), insufflation (vérifier mobilité membrane tympanique), lumière (triangle lumineux; gauche = orienté à 7h, et droite= orienté à 5h), écoulement (pas d’écoulement) Yeux : o Inspection (ex : couleur) o Palpation (glandes) Nez : Downloaded by audrey durocher ([email protected])