Economie Numérique 2BC1 2 &3 PDF
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This presentation covers the digital economy, its components, and its impact on various sectors. It outlines the models that drive the digital economy, in particular digital business models.
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ECONOMIE NUMERIQUE 2BC1 2 &3 PLAN INTRODUCTION Partie 1 : A la découverte de l’Economie numérique Partie 2 : Infrastructure Internet Partie 3 : E-business Partie 4 : E-commerce Partie 1 : A la découverte de l’Economie numérique Chapitre 1 : In...
ECONOMIE NUMERIQUE 2BC1 2 &3 PLAN INTRODUCTION Partie 1 : A la découverte de l’Economie numérique Partie 2 : Infrastructure Internet Partie 3 : E-business Partie 4 : E-commerce Partie 1 : A la découverte de l’Economie numérique Chapitre 1 : Introduction à l’Economie numérique Chapitre 2 : Les modèles d’affaires de l’Economie numérique Chapitre 1 : Introduction à l’Economie numérique Introduction I-Genèse, Définitions et composition sectorielle II-Composantes de l’économie numérique selon Mesembourg III-Impacts de l’Economie numérique IV-Les enjeux de l’Economie numérique Introduction L’économie du numérique, s’inscrit aujourd’hui fermement dans l’économie mondiale et locale. Elle concerne tous les pans de l’activité économique et s’y insinue rapidement. Elle induit une « numérisation » en marche de l’économie qui questionne fortement la pérennité et la définition des modèles d’affaires. L’économie numérique, si elle est caractérisée par une propension croissante à l’expérimentation, à l‘innovation et des services fortement plébiscités et délocalisés dans l’immatériel, ne révèle pas pour autant de business models pérennes. Toujours est-il que c e doubl e mouvement « économie du numérique » et « numérisation de l’économie » influence, prolonge ou menace les modes de production et de consommation traditionnels dans la majeure partie de l’économie du numérique. I-Genèse, Définitions et composition sectorielle NOUVELLE ECONOMIE –début 1990 ECONOMIE DE L’INFORMATION ET DU SAVOIR- 2003 ECONOMIE NUMERIQUE- après 2008 Nouvelle economie Ce terme apparu dans les années 90 était intimement lié à l’informatique et ce que l’on a appelé pendant plusieurs années la bulle Internet. En effet, le contexte de l’époque est marqué par le développement fulgurant de plusieurs sociétés de services en informatique, appelées SSII et de gigantesques perspectives pour ces entreprises dans un environnement marqué par l’approche du « Bug de l’an 2000 ». Ces entreprises parviennent quasiment en phase de démarrage, contre toute logique du management des organisations, à s’introduire en bourse. Ce fût le début du phénomène des start up et des stock-options. Economie DE L’INFORMATION ET DU SAVOIR Concernant « l’Economie de l’information et du savoir », son origine remonte au Sommet Mondial de la Société de l’Information (SMSI) qui s’est tenu en deux phases, à Genève en 2003 et Tunis à 2005. Ce sommet, organisé par les Nations Unies par le biais de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), a jeté les bases d’une Economie de l’information et du savoir. En effet, déjà dans la déclaration de principes de 2003, il est fait mention de la volonté des peuples du monde de « développer une société de l’information dans laquelle chacun a la possibilité de créer, d’obtenir, d’utiliser, et de partager l’information et le savoir et dans laquelle les individus, les communautés et les peuples puissent ainsi mettre en œuvre toutes leurs potentialités en favorisant leur développement durable et en améliorant leur qualité de vie, conformément aux buts et aux principes de la charte des Nations Unies ainsi qu’en respectant pleinement et en mettant en œuvre la Déclaration universelle des droits de l’homme ». Economie NUMERIQUE Le terme économie numérique est la conjonction de deux termes: -Economie: du grec ancien oikonomia(administration d’un foyer) est l’ensemble des activités d’une collectivité humaine relative à la production, à la distribution et à la consommation des richesses(Larousse). C’est une science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des Hommes vivant en société. -Numérique: vient du verbe numériser qui veut dire transformer en binaire( o ou 1). Economie NUMERIQUE Selon « The Australian Bureau of Statistics » l'économie numérique est : le réseau mondial des activités économiques et sociales qui sont activées par des plates-formes telles que les réseaux Internet, mobiles et de capteurs, y compris le commerce électronique. Activées également par les efforts pour atteindre l'efficacité et la productivité dans les processus de production, les stocks et la gestion des connaissances. Selon Orlikowski: L’économie numérique renferme la globalisation et l’informatisation des processus de production et moyens d’échange, Economie NUMERIQUE L’économie numérique désigne le secteur d’activité économique relatif aux technologies de l’information et de la communication notamment à la production et la vente de biens, services et contenus numériques, Selon l’OCDE: l’économie numérique englobe le secteur des télécommunications, notamment l’Internet, le haut débit et les mobiles, ainsi que la convergence entre les secteurs de radiotélédiffusion et du câble, et les services de télécommunications plus traditionnels. Les acteurs de l’économie numérique Source : « l’impact de l’économie numérique » - revue Sociétal n°73, 1er trimestre 2011 Figure 2 : Composition de l’économie numérique Source : « L’impact de l’économie numérique », revue Sociétal n°71 (1e trimestre 2011) II-composantes de l’économie numérique selon mesembourg E-commerce E-business Infrastructure Internet Iii-impacts de l’ECONOMIE NUMERIQUE *contribution directe E n t e r m e s d e c o n t r i b u t i o n d i r e c t e , l ’ é c o n o m i e n u m é r i q u e a u n e ff e t macroéconomique lié à l’augmentation de l’investissement productif des entreprises, investissement dans les biens corporels : équipements et matériels numériques ; ou incorporels : logiciels, utilisés dans le processus de production. Il y a donc un effet volume sur la croissance car une augmentation du capital productif entraîne un accroissement de la formation brute de capital fixe agrégée (FBCF) et par conséquent du PIB, c’est un effet volume direct. Un autre effet est lié à l’augmentation de la productivité des salariés. Une bonne formation des salariés à l’utilisation du numérique en entreprise augmente leur productivité, notamment grâce à la possible d’automatisation des tâches, qui conduisent à un gain de temps, à une amélioration de processus, à une augmentation des échanges et à une optimisation de l’organisation. Cette réorganisation entraine l’amélioration de la productivité du travail, un déterminant majeur de la croissance économique. Iii-impacts de l’ECONOMIE NUMERIQUE *Contribution indirecte Concernant la contribution indirecte, c’est la forte utilisation des technologies numériques qui entraîne une amélioration de la productivité globale de facteurs (PGF). Cette notion de PGF est difficilement quantifiable car elle ne peut pas être mesurée par l’accroissement de l’usage des facteurs de production comme le capital et le travail. La PGF reflète l’impact du progrès technique sur la croissance. L’amélioration de la PGF est en partie attribuée aux secteurs producteurs de matériels numériques mais aussi aux secteurs utilisateurs d’innovations numériques. En effet, les forts gains de productivité (effet volume direct) des secteurs producteurs ont conduit à une baisse de prix de production et de ventes de biens et services numériques, ce qui a un effet sur la dynamique des prix et donc sur l’inflation. Plus les prix sont faibles et plus les secteurs utilisateurs vont être incités à investir dans des produits numériques dans le but d’accroitre leur productivité. La productivité globale des facteurs dépend également de la large diffusion des innovations numériques dans l’ensemble de l’économie. Decomposition comptable de la croissance *la logique generale Selon la méthode de la décomposition comptable, les TIC améliorent la productivité à travers trois mécanismes : -M1 – La contribution des secteurs producteurs de TIC: les secteurs producteurs de TIC connaissent des gains rapides de productivité globale des facteurs (PGF), grâce au progrès technique rapide dans la production de biens et de services TIC. -M2 – L’utilisation des TIC par tous les secteurs : M2a – Les investissements en TIC dans l’ensemble des secteurs, qui entrainent une augmentation de l’intensité capitalistique, c’est-a-dire le stock de capital par heure travaillée. M2b – Les gains d’efficacité (PGF) réalisés par l’ensemble de l’économie grâce aux TIC. Decomposition comptable de la croissance *la logique generale Iv-les enjeux de l’ECONOMIE NUMERIQUE Nouvelle économie, économie de l’information et du savoir, économie numérique, depuis une trentaine d’années, visent à mettre l’accent sur les incidences économiques et sociales de l’introduction des technologies de l’information et du savoir. Il ne fait plus guère de doute, aujourd’hui, que nos économies et nos sociétés ne peuvent plus se passer de ces technologies. La « numérisation » traduit l’irruption des TIC dans le processus non seulement de production mais également de consommation, avec une offre de plus en plus large de biens numériques, voire d’univers numériques, qui ont modifié le quotidien d’une très grande partie des habitants de la planète, par exemple à travers la téléphonie mobile, les jeux en ligne ou désormais les réseaux sociaux. Ces évolutions sont lourdes de conséquences pour de multiples raisons. Iv-les enjeux de l’ECONOMIE NUMERIQUE D’une part, produire des biens et services à partir de ces technologies comme produire des biens numériques s’opère dans des conditions relativement différentes (production à coûts fixes importants, fortes externalités, etc.) qui rendent délicats les traditionnels équilibres de marché et nécessitent une régulation spécifique des marchés. D’autre part, cette mutation conduit à s’interroger sur la nécessaire transformation de certaines façons de voir, notamment en ce qui concerne la propriété, l’innovation, la matérialité ou la dématérialité des biens, la productivité ou la compétitivité, ainsi que la nature du développement économique. La numérisation de la société transforme, et les processus de production et, les produits offerts dans nos économies. Chapitre 2 : les modeles d’affaires de l’Economie numérique I-DEFINITIONS II-MODELES D’AFFAIRES I-DEFINITION Un modèle d’affaire constitue l’ensemble des choix que font les organisations pour générer des revenus. Ces modèles décomposent la création de profit aux différents niveaux de la chaîne de valeur de l’entreprise.Plus simplement, un modèle d’affaires est la façon de faire des affaires par laquelle une entreprise peut maintenir son activité et donc générer des revenus et se financer. II-MODELES D’AFFAIRES 1-Le modèle publicitaire 2-La place de marché ou modèle du courtier 3-L’abonnement 4-L’eBoutique 5-L’affliation 6-Le service à la demande 7-Le modèle Freemium 8-L’infomédiaire 1-Le modèle publicitaire Le modèle publicitaire caractérise largement les plateformes d’audience gratuites comme les portails (Yahoo !, Orange.fr) les journaux en ligne, et les moteurs de recherche comme Google qui attirent des internautes pour pouvoir vendre leur audience à des annonceurs. Même les sites de téléchargement de fichiers de type torrent adoptent ce modèle. -Le modèle de l’affichage publicitaire en ligne Le modèle de l’affichage publicitaire en ligne est une transposition du modèle classique (display) de la publicité basé sur des bannières réparties sur les sites par des régies publicitaires. Le ciblage reste limité et thématique. Les revenus liés sont faibles et fondés sur le coût par mille affichages (CPM) et impliquent une audience très forte. Les sites web 2.0 continuent de se servir de ce modèle en l’appliquant aux pages les plus vues. -Le matching Le matching est le modèle dominant. Il est plebiscité par des moteurs de recherche comme Google pour mettre en relation de manière automatisée annonceurs et espaces publicitaires des sites et blogs. Une technique basée sur les mots-clés (AdWords) et l’analyse sémantique des pages (AdSense). Il permet aux sites de se monétiser malgré une faible audience et repose sur un coût au clic. Les revenus potentiels sont très faibles pour les petits annonceurs et les blogueurs. Le succès de ce système d’intermédiation publicitaire se trouve par ailleurs fragilisé par la fraude au clic. -modèle de l’intermédiation publicitaire chaude Plus adapté aux interactions sociales des sites 2.0, le modèle de l’intermédiation publicitaire chaude se développe en réponse aux autres modèles, peu rémunérateurs pour les sites et blogs. Organisé par des régies publicitaires d’un genre nouveau, il consiste en la mise en valeur de produits de marques via des partenariats personnalisés auprès de sites et blogs autoproduisant un contenu à tendance publicitaire. Ce modèle permet de multiplier jusqu’à 10 les revenus issus de la publicité pour un blogueur. Les tentatives de régulation de ces pratiques de publireportage ou de placement produit fleurissent aujourd’hui. -Social Media Marketing Cette stratégie consiste à inviter les internautes via leur « environnement naturel » à relayer l’image d’une marque par la recommandation auprès de leur pairs. Il est nécessaire d’identifier l’audience pertinente pour la marque. Difficile de mesurer aujourd’hui le retour sur investissement d’une telle relation client mais elle est beaucoup expérimentée comme l’élément d’une stratégie marketing plus large. 2-La place de marché ou modèle du courtier Les revenus proviennent d’une taxation des transactions entre vendeurs et acheteurs comme sur des sites d’e- commerce (B2B/B2C/C2C ) type Ebay, Amazon, iTunes ou l’aquitain CDiscount. Les agences web de voyages, les facilitateurs de paiement (Paypal), les acteurs du micro paiement (dans les jeux en ligne ou les univers virtuels comme Second Life) et les sites de rencontres y ont recours. 3-L’abonnement Le paiement périodique est très utilisé par les Fournisseurs d’accès à Internet (Orange, Free,…) dans les offres triple Play et la téléphonie mobile. Il est souvent complété par des revenus publicitaires issus de leur portail. La presse écrite semble prendre le chemin du retour à l’abonnement pour stabiliser son activité sur Internet. 4-L’e-Boutique C’est une solution de transaction directe entre acheteurs et vendeurs dont les sources de revenus sont égales au montant des transactions effectuées (vendeurs virtuels opérant uniquement par Internet type VPC). Une des clés du e-commerce pour les PME. 5-L’affliation Technique d’intermédiaire proposant aux sites marchands d’attirer des utilisateurs potentiels via un lien sur un site, un blog ou une page Myspace par exemple. Cette méthode procure des revenus ponctionnés sur les commissions de vente ou le trafic généré. 6-Le service à la demande Il facture l’internaute en fonction de l’utilisation (durée et/ou volume) VOD, catchupTV, plateformes d’application en ligne. 7-Le modèle Freemium Ce modèle trouve son origine étymologique dans la contraction des mots Free et Premium. Son invention revient à Chris Anderson, auteur de l’ouvrage Free. Ce modèle est de plus en plus emblématique de l’économie numérisée. Le service de base est accessible gratuitement en ligne mais les revenus proviennent en tout ou partie de l’accès aux services premium payant (proposant plus de valeur ajoutée par des fonctionnalités enrichissant l’expérience utilisateur). Ce second service peut prendre la forme d’un abonnement (Flickr, Jimdo, les journaux en ligne) ou de services à la demande (micro-paiement sur des biens dans les jeux vidéo en ligne, Second Life, accès illimité aux morceaux musicaux de Spotify). 8-L’infomédiaire Ce modèle d’entreprise est basé sur l’échange d’information comme production de valeur ajoutée : il offre un service ou un produit gratuit en l’échange d’information sur l’utilisateur favorisant la personnalisation de l’offre et de la publicité, un profilage marketing et donc un élargissement du périmètre des campagnes publicitaires. L’infomédiaire sert également à échanger des informations entre utilisateurs des réseaux sociaux du web 2.0 (Facebook, Flickr, Tripadvisor, Twitter…). Les sources de revenus sont diversifiées : revenus publicitaires, revente d’informations à d’autres fournisseurs, formule freemium, abonnement, frais de partenariat, part d’une transaction intra-service. Gmail, développé par Google, repose sur ce système en vous soumettant automatiquement des liens sponsorisés au sein de votre boîte mail en fonction des contenus rédigés et reçus. Partie 2 : infrastructure internet Chapitre 3 : Internet Chapitre 4 : Les réseaux informatiques Chapitre 3 : internet I-Définitions II-Contexte et naissance III-Services Internet IV-Localisation URL V-HTML VI-Client et serveur web I-DEFINITIONS *INTERNET Internet= Inter(International)+net(network) Internet= Réseau International Internet est un réseau de réseaux informatiques communiquant entre eux grâce à un ensemble de règles appelées protocoles(protocole TCP/IP), définies indépendamment des constructeurs d'ordinateurs et de réseaux. I-DEFINITIONS *protocole TCP/IP Un protocole est un ensemble de règles permettant à des entités hétérogènes de communiquer. Les ordinateurs qui sont reliés au Net communique via le protocole IP. Le protocole IP permet de transmettre de petits blocs(paquets) d’inform ation entre deux m achines (ordinateurs). Ainsi si certains des sites connectés sont détruits, le trafic est redirigé sur des routes alternatives. Le protocole TCP/IP permet la transmission de données par paquets. Grâce au protocole TCP/IP, les informations sont divisés en petits blocs, numérotés et identifiés qui suivent des chemins indépendants en fonction de la densité du trafic sur différentes routes du réseau. Lorsqu’une route est coupée, les paquets qui s’y trouvent sont réexpédiés par un autre chemin. A l’arrivée les paquets sont réassemblés dans le bon ordre et délivrés au destinataire. II-CONTEXTE ET NAISSANCE -1962 : Concept de réseau décentralisé afin de protéger le pays (USA) de toute attaque contre le système informatique du pays. -1969 : connexion des premiers ordinateurs entre 4 universités américaines pour un projet soutenu par l’Agence des Projets de Recherche Avancée (ARPA) -1979 : création des NewsGroups (forums de discussion) par des étudiants américains -1981 : apparition du Minitel en France. Vers la fin des années 80, il couvre l’Europe, le Japon, l’Australie et la Nouvelle Zélande -1982 : définition du protocole TCP/IP et du mot Internet -1991: création du world wide web(www) par Tim Berners Lee(CERN) IIi-services internet -Envoyer et recevoir des messages électroniques (Email) -Rejoindre les forums de discussions (Usenet Newsgroups) -Echanger des logiciels ou des fichiers grâce au File Transfer Protocol (ftp) -Travailler à distance (telé-travail) ou telnet -Discuter avec d’autres utilisateurs via Internet Relay Chat -Explorer le World-Wide Web -Apprendre en ligne (e-learning) -Investir en ligne (trading, HYIP) -Faire du marketing interactif (webmarkeing) -Vendre et acheter via le net(e-commerce) etc. Iv-localisation url Selon l’architecture du web, tout document possède des liens vers d’autres documents et peut être lié depuis un autre document. A chaque document est associé un identificateur(Uniform Resource Locator) permettant de connaître le type de protocole d’accès utilisé. La syntaxe d’un URL est la suivante : ://:@:/ La partie identifie le protocole d’accès(ftp, http ou wais). La partie : permet d’accéder à des documents protégés par mot de passe. La partie : identifie la machine sur laquelle se trouve le document et le port de communication utilisé. La partie peut être donnée sous forme numérique(129.195.100.204) ou alphabétique (cernvm.cern.ch). Enfin la partie est le chemin d’accès au document. v-html (Hyper Text Markup Language) Le langage hypertexte est le langage dans lequel sont écrites les pages web. Un site web est une collection de pages web. Corps général d’un document HTML vi-client et serveur web *CLIENT WEB Ce sont des logiciels de lecture qui permettent d’accéder puis de visualiser les documents présents sur le Web en interprétant le langage HTML dans lequel ils sont écrits. Ces logiciels sont désignés par les termes suivants : navigateur(browser, butineur ou fureteur. Exemples de clients : t Internet Explorer, Netscape, Mozilla etc. vi-client et serveur web *SERVEUR WEB Ce sont des logiciels qui reçoivent des requêtes d’accès à des documents de la part des clients Web. Le serveur est chargé de l’intégrité et de la confidentialité des informations. Ainsi on : -des limitations sur les répertoires et les fichiers -des protections sur les fichiers par mot de passe -des liste de contrôle d’accès contenant les informations sur les personnes, groupes et adresses IP(Internet Protocol) qui ont le droit d’accès sur tout ou partie des fichiers gérés par le serveur -les fichiers password contenant les mots de passe et les noms des utilisateurs ayant accès au serveur -les fichiers de groupes contenant les groupes d’utilisateurs ayant droit d’accès au serveur. Exemples de Serveur web : serveur Apache Chapitre 4 : les reseaux informatiques Partie 3 : e-BUSINESS section 1 : Introduction au e-business Section 2 : Architecture e-business section 1 : introduction au e-business I-Définitions II-Moteurs de l’E-business III-Choix stratégiques et la proposition de la valeur i-definition La notion d' e-business recouvre les d iff é r e n t e s applications possibles de l'informatique faisant appel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) pour traiter de façon performante les relations de communication d'information d'une entreprise telle qu'une PME avec des organisations externes ou des particuliers. Les technologies utilisées sont principalement celles de l'Internet et du Web. Ii-Moteurs de l’E-BUSINESS Les deux moteurs de l'E-Business: la gestion orientée client (customer driven management), le recours aux Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) et aux Systèmes d'Information (SI) construits à l'aide des TIC. La gestion orientee client Iii-choix strategiques et la proposition de valeur -Création de valeur -Proposition de valeur Creation de valeur a- augmentation des marges Une baisse de coûts de production ou une augmentation de bénéfices. Le e-Business permet d'y parvenir par les moyens suivants : -Positionnement sur de nouveaux marchés -Amélioration de la qualité de ses produits ou services -Prospection de nouveaux clients -Fidélisation de la clientèle -Rationalisation de son fonctionnement interne Creation de valeur b- Motivation du personnel Le passage d'une activité traditionnelle à une activité e-Business permet idéalement de motiver les collaborateurs dans la mesure où: -La stratégie globale est mieux visible des employés et favorise une culture commune -Le mode de fonctionnement implique une responsabilisation des acteurs -Le travail en commun est propice à l'amélioration des compétences Creation de valeur c- La satisfaction des clients Le e-Business favorise en effet : -une baisse de prix liée à l'augmentation de la productivité -une meilleure écoute des clients -des produits et services adaptés aux besoins des clients -un mode de fonctionnement transparent pour l'utilisateur Creation de valeur d- Aux relations privilégiées avec les partenaires La mise en place de canaux de communication avec les fournisseurs permet : -Une meilleure connaissance mutuelle -Une réactivité accrue -Des capacités d'anticipation améliorées -Un partage de ressources avantageux pour les deux parties proposition de valeur Toute entreprise qui construit un projet e-business doit dès lors estimer la proposition de valeur (value proposition) qu'il contient, c'est-à-dire l'ensemble des éléments de création de valeur pour les différentes parties concernées par le projet ; ces éléments devraient être supérieurs aux inconvénients et aux coûts engendrés par l'adoption de cette nouvelle technologie. proposition de valeur. Section 2 : architecture e-business I- Définitions II-Modèles de l’e-business i-definition Il existe plusieurs modèles d'e-business qui dépendent de la cible et des conséquences (moyens technologiques utilisés, retour sur investissement, création de valeur) mais surtout des différentes configurations de l’entreprise avec son environnement (externe ou interne). ii-differents modeles de l’e-business - Le Business to Consumer (B to C) - Le Business to Business ( B to B) - Le Business To Administration( B to A) -Le Business To Employees( B to E) -etc, Le Business to Business ( B to B) Il désigne une relation commerciale d'entreprise à entreprise, Autrement dit concerne tous les échanges d'information via l'Internet ou d'autres supports électroniques entre différentes entreprises. exemple : fournisseurs, clients, sous-traitants, prestataires de services... Objectifs du B to B -rationaliser les processus d'achat/vente entre une entreprise cliente et son fournisseur (commandes en ligne, suivi, paiement) pour réduire les coûts (économies de temps, courriers, téléphone, fax etc.) - intégrer des processus de travail entre plusieurs entreprises pour réduire les délais d'échanges et de traitement exemple : Fraternité Matin transfert ces fichiers chez l'imprimeur Edipress qui pilote directement l'impression des journaux. - partager des compétences, informations pour conquérir des marchés ou pour réduire des coûts. exemple : plusieurs entreprises embauchent un informaticien pour s'occuper de leur réseau local , base de données et site web. Le Business to Consumer (B to C) Il désigne une relation commerciale d'entreprise à particulier. Il faut distinguer selon : - la nature du produit en lui même; en effet, les difficultés ne seront pas les mêmes pour vendre un cours en ligne et un produit frais. Dans le deuxième cas, des règles de logistique très strictes devront être respectées et entraîneront des surcoûts. Un produit pourra être : - un bien ou un service, - numérisable ou non (physique), - durable ou éphémère. Ces différents critères influeront à la fois sur le support et le service attendu et sa facilité à être vendu. Voir les exemples de produits Le Business to Consumer (B to C) - la possibilité de personnaliser le produit. Certains biens et services se prêtent à une personnalisation en ligne par le client : par exemple définir un programme de voyage, un cours en ligne adapté à votre niveau, le choix d'une couleur, le design d'une chaussure, la configuration d'un ordinateur etc. L'avantage de la personnalisation est qu'elle renforce la fidélité du client qui trouve difficilement sur le réseau un produit comparable. Le Business to Consumer (B to C) - la spécificité du produit. Certains produits sont particulièrement adaptés à l'Internet pour des raisons de : - rareté : produits rares ou de collection difficiles à trouver (produits de collection, expertise pointue, produits de niche), - produits exclusifs à l'Internet : logiciels téléchargeables, musique téléchargeable, services de télé-maintenance (logiciels, équipements). Le Business To Administration( B to A) Le Business to Administration (B to A ou B to Gov) concerne l'utilisation de supports électroniques pour tout ou partie des échanges d'information entre des entreprises et des administrations publiques en vue de l'établissement et de l'exécution de marchés publics. Le schéma suivant illustre la structuration de l'e-gouvernement en 4 catégories: Le Business To Administration( B to A)