Résumé Économie d’entreprise PDF

Summary

This document is a summary of the subject of business economics. It covers topics on agents, population, households, companies, administrations, and financial institutions. It covers topics such as economic activity, economic needs, economic goods, utility, and currency. It also discusses the branches of economics.

Full Transcript

Made by ‫ بطة‬aka. Agal Imene (future ECON teacher) – Résumé – Économie d’entreprise – Module – ECON – 2CP – S1 Introduction à l’économie d’entreprise...

Made by ‫ بطة‬aka. Agal Imene (future ECON teacher) – Résumé – Économie d’entreprise – Module – ECON – 2CP – S1 Introduction à l’économie d’entreprise Économie : une science sociale qui étudie les comportements des agents économiques (consommateurs, producteurs, administration), qui poursuivent des objectifs qui leurs sont propres et qui sont soumis à des contraintes que la société et les différentes institutions leurs imposent. Elle a pour objectif d’expliquer les phénomènes économiques afin d’aider à prendre des décisions optimales. Agents économiques : les individus/organismes qui constituent des centres de décisions économiques. Ils sont regroupés en catégories d’après le rôle qu’ils jouent dans la vie économique: les ménages, les entreprises, les administrations, les institutions financières. Population : l’ensemble des agents économiques d’un pays. Elle est divisée en population active (celle qui participe à la production) et la population inactive (celle qui ne participe pas encore à l’activité: étudiants, enfants, chômeurs ou celle qui ne participe plus : retraités, personnes âgées). Ménage : il est constitué par une ou plusieurs personnes, généralement liées par le sang ou le mariage, mettant leurs ressources en communs, résidant dans la même habitation. L’ensemble des ménages constitue la population d’un pays. Entreprise : une unité de production autonome, produisant des biens et des services, destinés à être vendus sur le marché dans un but lucratif. Pour réaliser sa production, elle met en œuvre ses moyens humains, matériels et financiers. Son rôle essentiel est de produire des biens/services propres à satisfaire les besoins des consommateurs. Ce rôle a aussi un côté social, dont le plus important est celui de la création d’emploi. Administration : un organisme qui produit des services d’une grande utilité pour les agents économiques, sans que ces services fassent l’objet d’une vente. La production des services entraîne des dépenses budgétaires : dépenses d’équipement ; qui leur permettent de se doter de moyens durables de production + dépenses de fonctionnement ; qui sont entraînées par l’action au jour le jour des administrations. Les différentes catégories d’administrations sont : l’Etat, les collectivités locales, la sécurité sociale, les syndicats… Institutions (entreprises) financières : les EF sont les entreprises dont le rôle principal est de réaliser les opérations financières (exemple : les banques). Activité économique : Il y a activité économique, lorsque les agents économiques s’efforcent de satisfaire des besoins économiques et tendent d’accroître leur richesse. Elle se réalise par des actes de : production, échange de biens et services, consommation (C) et épargne (S). Il y a activité économique parce qu’il existe des besoins économiques pour des produits qui n’existent pas en abondance dans la nature (rares). Besoin économique : un état de manque éprouvée par une personne qui ne disparait que par l’obtention d’un bien/service. Les besoins sont illimités, substituables et complémentaires. Ils sont de nature : psychologique, physiologique ou sociale. Bien économique : un bien qui existe en quantité limitée , il n’est pas gratuit et doit satisfaire des besoins. Parmi les biens économiques on distingue : les biens de consommations qui satisfont directement les besoins, et les biens de production qui sont nécessaires à la production (inputs), ils ne satisfont pas directement les besoins. Utilité : l’aptitude d’un produit non dispensé gratuitement par la nature (rare), à satisfaire des besoins et le désir qui engendre la demande. L’extérieur : l’ensemble des territoires et des pays avec lesquels les agents économiques d’un pays ont des relations économiques en dehors de leurs frontières. La monnaie : la commune mesure de la valeur des biens économiques parce qu’elle permet d’exprimer leur prix. Elle est un instrument de règlement, d’épargne ou de conservation de richesse. Branches de l’économie Micro-économie : elle étudie le comportement des entreprises et des consommateurs dans des situations nécessitant des choix sous contrainte de la rareté. Macro-économie : elle analyse les phénomènes globaux liés à la production nationale, la répartition de la richesse nationale à la croissance, à la consommation nationale, l’épargne mais aussi au système monétaire et financier (monnaie, inflation, taux d’intérêt, taux de change et la balance des paiements…). L'analyse macro-économique s'intéresse également aux relations existantes entre variables économiques globales (par exemple l'influence de l’inflation sur le Produit Intérieur Brut et l'emploi). Définitions macro-économiques Capital : ensemble des moyens durables (‫ )األموال‬permettant de produire des biens ou des services. Il se constitue grâce aux investissements. Travail : au sens économique, le travail est l'activité, physique ou intellectuelle, rémunérée qui permet la production de biens et services. Agrégat : grandeur comptable nécessaire au calcul, à la prévision et à l'élaboration des politiques économiques, comme : le PIB, le PNB, … PIB (Produit Intérieur Brut) : agrégat mesurant la production de biens et de services effectuée par tous les agents économiques (nationaux ou pas) installés dans un pays donné, durant une période donnée. PNB (Produit National Brut) : valeur de la production (B/S) effectuée par les agents économiques nationaux, à l’intérieur et extérieur d’un pays. Chiffre d’Affaires (CA) : représente la somme de l’ensemble des ventes des entreprises (recette totale). Consommations Intermédiaires (CI) : l’ensemble des biens et services, qui sont détruits ou transformés lors de la production ou incorporés au produit. Valeur Ajoutée (VA) : représente la richesse produite par l’entreprise qui pourra être répartie sous forme de revenus ; 𝑽𝑨 = 𝑪𝑨 − 𝑪𝑰 Salaire Minimum Garanti (SMIG) : représente le montant minimal à payer aux salariés, fixé par les autorités publiques. Salaire nominal : c’est celui qui exprimé en monnaie versé au salarié, exemple : 60000,00 Da. Salaire réel : quantité de biens et services qu’on pourra acheter avec le salaire nominal. Il correspond à son « pouvoir d’achat », il se réfère au coût de la vie. Si les prix sur le marché augmentent, le salaire réel diminue. Pouvoir d'achat : quantité de biens+services que permet d'obtenir, pour une unité de base déterminée (individu, famille,...), une somme d'argent déterminée. La production nationale = ∑ 𝑉𝐴 (la somme des valeurs ajoutées -revenus créés par les entreprises- pour chaque branche d’activité économique). Revenu national = ∑revenus (R) provenant de la réalisation de la production et distribuée aux apporteurs de travail et de capital sous formes de salaires et revenus de la propriété et de l’entreprise (les intérêts, profit). Ce revenu (R), dont disposent ces agents, est diminué des impôts directs, on obtient alors le revenu disponible, qui sera consacré à la C (consume), S (save), ou I (invest). L’intérêt : le revenu (R) du capital monétaire prêté aux investisseurs ; c’est donc le prix qu’il faut payer, sur le marché des capitaux, pour emprunter de la monnaie (à la banque). Profit (bénéfice): correspond à la différence entre les recettes (‫ )مداخيل‬de la vente et les coûts de production et d’exploitation. Inflation : situation de hausse de la plupart des prix se traduisant par une baisse de la valeur de la monnaie. Elle est suscitée par l’excès de la demande ou de l’augmentation des coûts. Classification (formes) des entreprises Les entreprises individuelles (constituées par une EURL (entreprise unilatérale de seule personne) responsabilité limitée) Selon les status Sociétés de personnes juridiqiues Les sociétés (entreprises de grandes tailles, constituées par 2 ou plusieurs personnes qui Sociétés par actions ou de capitaux mettent leurs fonds en communs) Société à responsabilité limitée (SARL) Entreprises privée Formes d'entreprises Suivant l'aspect Entreprises publiques juridique Entreprises mixtes (51%/49%) Secteur primaire (matière première extraite de la terre) Secteur d'activité Secteur secondaire (transformation de la matière première Selon le secteur Secteur tertiaire (des services, comme les banques) Fabrication principale (énergie, automobiles,...) Suivant la branche Une branche est l'ensemble des entreprises qui fabriquent le meme produit d'activité (agriculture, énergie, pharmaceutiques,...) Critère de choix de la forme (statut) juridique Le statut juridique est l’ensemble des textes qui règlent la situation de l’entreprise. Les statuts juridiques de l’entreprise comprennent : son nom (dénomination sociale pour les sociétés), le domicile, la nationalité et le registre du commerce (état civil). Les critères de choix du statut juridique sont : Entreprise individuelle  Le nombre de personnes  Constituée par le propriétaire, doit être enregistré  Le montant de l’apport (capital de départ)  Les incidences fiscales et le taux d’imposition  Frais minimes et administration simple  La responsabilité légale face aux dettes de l’entreprise  Responsabilité personnelle illimitée  La complexité des démarches à effectuer  Ne peut survivre au décès de la personne  Les coûts afférents au démarrage (de la création de l’E) La personne physique/morale La personne physique (le commerçant) est celui qui effectue des actes de commerce, de façon habituelle et pour son propre compte. La personne morale est l’entreprise. Elle est caractérisée par la limitation des risques encourus et l’apport important en capital. Les sociétés La société est un contrat par lequel 2 ou plusieurs personnes physiques ou morales conviennent à contribuer à une activité commune, par la prestation d’apport en industrie, dans le but de partager le bénéfice qui pourra en résulter. Les catégories des sociétés sont : les sociétés en non-collectif (SNC), les sociétés à responsabilité limitée (SARL), les entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée (EURL) et les sociétés par action (SPA) Les sociétés Entreprises unipersonnelles Sociétés en non-collectif Sociétés à responsabilité à responsabilité limitée Sociétés par action (SPA) (SNC) limitée (SARL) (EURL) Frais minimes - mise en Au moins 10 associés, apport Les actionneurs ne participent C’est une SARL à un associé. commun des expertises, des 1000DA minimum chacun (capital pas toujours à la gestion ; ils connaissances, du temps et de de 10000DA au moins). les Une personne qui fait l’apport peuvent etre des gérants ou juste en capital l’argent - administration simple associés ont droit aux dividendes des investisseurs Patrimoine de la personne La responsabilité des 1 ou plusieurs gérants agissant au Responsabilité personnelle indépendant de celui de la actionnaires est limitée à leur nom de la société et participant société. L'EURL peut apport & ils ont droit aux illimitée et solidaire des associés tout à la gestion de l'entreprise transmettre son patrimoine bénéfices (dividendes) Une élasticité mesure la L’élasticité réaction d’une variable à la variation d’une autre variable. Définitions Marché : le moyen par lequel les acheteurs et les vendeurs peuvent confronter leur demande (D) et leur offre (O) de produits. Cette confrontation porte sur les quantités (Q) et les prix (P). La demande (D) : est la quantité (Q) de produits que les acheteurs sont disposés à acquérir et à payer à un certain prix (P). Fonction de la demande (D) : la quantité des biens/services que l’on veut acheter exprimée en fonction du prix. C’est une fonction décroissante du prix qui s’exprime par la courbe de D. Fonction d’offre (O) : la relation qui existe entre le prix et la quantité offerte sur le marché. C'est une fonction croissante qu'on représente dans un repère Prix -Quantité. Elasticité-prix de la demande : 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝚫 𝑫⁄𝑫 𝒆𝑫/𝑷 = = 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝚫 𝑷⁄𝑷  Si l’élasticité < –1 : les consommateurs sont sensibles aux variations du prix de ce bien : la demande est élastique au prix.  Si l’élasticité est comprise entre 0 et -1 : les consommateurs sont peu sensibles aux variations de prix : la demande est inélastique.  Si l’élasticité est supérieure à 0 : la faible variation du prix entraîne une variation de la demande dans le même sens. Si le prix augmente, la demande augmente aussi. Il s’agit d’une élasticité anormale (il s’agit d’un produit de luxe). ∀𝛼 ∈ {𝐷, 𝑂, 𝑃, 𝑅}, Elasticité-prix de l’offre: 𝛼2 − 𝛼1 𝚫 𝜶⁄𝜶 = 𝛼1 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍′𝒐𝒇𝒇𝒓𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝚫 𝑶⁄𝑶 𝒆𝑶/𝑷 = = 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝒄𝒆 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝚫 𝑷⁄𝑷  Si l’élasticité est > 1, les producteurs sont sensibles aux variations du prix de ce bien : l’offre est élastique au prix;  Si l’élasticité est comprise entre 0 et 1, les producteurs sont peu sensibles aux variations de prix : l’offre est inélastique au prix. La rencontre de l’offre et la demande: Si les 2 courbes (fonction de D et fonction de O) se croisent au pt A (P = α, Q=β) ; la recette des vendeurs serait de P*Q  α*β Elasticité-revenu de la demande : Elle mesure la sensibilité de la demande d’un bien/service à la variation du revenu disponible (du consommateur). Elle est en général positive, car la demande d’un produit augmente lorsque le revenu augment (il y a des exceptions). 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝚫 𝑫⁄𝑫 𝒆𝑫/𝑹 = = 𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒓𝒆𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒏𝒊𝒃𝒍𝒆 𝚫 𝑹⁄𝑹  Si l’élasticité est > à 1, il s’agit de biens supérieurs (produits manufacturés, loisirs, produits de luxe, etc.) ;  Si l’élasticité est comprise entre 0 et 1, il s’agit de biens normaux (produits alimentaires, vêtements, logement, mobilier, etc.) ;  Si l’élasticité est inférieure à 0, il s’agit de biens inférieurs - la demande diminue lorsque le revenu augmente - (biens alimentaires de base qui peuvent être remplacés par des biens de plus grande qualité). Marché Types du marché : selon le degré de concurrence et le pouvoir de négociation, on distingue : Offreur (s) Demandeur(s) Un très Un seul Un petit nombre grand nombre Monopole Monopsone Un seul Monopsone bilatéral contrarié Monopole Oligopole Un petit nombre Oligopsone contrarié bilatéral Concurrence Un très grand nombre Monopole Oligopole pure et parfaite Marché concurrentiel : c’est un marché sur lequel les acheteurs et les vendeurs sont tellement nombreux (atomicité de l’offre et la demande) qu'aucun d'eux ne peut exercer une influence significative sur les prix. Le marché est en équilibre quand : l'offre = la demande, l'équilibre sur un marché est représenté par l'intersection des courbes d'offre et de demande et on a : prix d'équilibre: le prix unique tel que l'offre soit égale à la demande, noté P*. quantité d'équilibre: la quantité unique offerte et demandée au prix d'équilibre, noté Q*. Les coûts Comportement du producteur Combinaison des facteurs de production Le producteur s’efforce de réaliser un volume de production qui lui assure le plus grand profit. Pour cela il combine, le facteur travail (L) et le facteur capital (K), qui lui assurent la production au moindre coût. Son problème est de décider quelles quantités de facteurs (L,K) il doit combiner pour atteindre cet objectif. Ce problème peut se formaliser grâce à la fonction de production Q= f(L,K) où : Q représente la quantité de biens à produire et L la quantité de travail combinée à K, la quantité de capital. Ainsi, la production est fonction des facteurs et de leur combinaison. 2 Exemples : 𝑄(𝐿) = 3 𝐿2 ; 𝑄(𝐾 ) = 3𝐾 − 2 ; 𝑄(𝐿, 𝐾 ) = 𝐿0,5 + 𝐾 0,75 Rendement et productivité des facteurs de production Le producteur cherche à obtenir le maximum de produits au moindre coût. Il s’efforce donc d’avoir le meilleur rendement des facteurs de production qu’il utilise. Alors, le rendement est la capacité d’une entreprise à produire une certaine quantité de biens/services avec une certaine quantité de facteurs de production (nombre d’heure L ou nombre de machines K). Toutefois, le rendement individuel d’un facteur (L ou K) est appelé productivité. Par définition, la productivité : le rapport entre la production de biens/services et les moyens mis en place pour sa réalisation (L/K). Elle permet de mesurer l'efficacité de l'utilisation des ressources de l’E. Elle peut être :  Une productivité moyenne (PM) : c’est la production (Q) rapportée à une unité du facteur utilisé (L/K). L’autre facteur est fixe. 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑸(𝑳, 𝑲)⁄ o Productivité moyenne du travail (PML) : 𝑷𝑴𝑳 = = 𝑳 Si l’augmentation n’est pas unitaire 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑸(𝑳, 𝑲)⁄ (généralement représentée par un o Productivité moyenne de capital (PMK) : 𝑷𝑴𝑲 = = 𝑲 tableau), alors : 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍 𝛥𝑄 𝛥𝑄 𝑃𝑚𝐿 = 𝛥𝐿 et 𝑃𝑚𝐾 = 𝛥𝐾  Une productivité marginale (Pm) : 𝒅𝑸 o Productivité marginale du travail (PmL) : correspond à la dérivée de la production par rapport au travail, 𝑷𝒎𝑳 = 𝒅𝑳 𝒅𝑸 o Productivité marginale du capital (PmK) : correspond à la dérivée de la production par rapport au capital, 𝑷𝒎𝑲 = 𝒅𝑲 Condition d’équilibre (optimalité) 𝑷𝑳 𝑷𝒎𝑳 𝑷𝑲 𝑷𝒎𝑲 = 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 = 𝑷𝑲 𝑷𝒎𝑲 𝑷𝑳 𝑷𝒎𝑳 où : 𝑷𝑳 est le prix de travail, et 𝑷𝑲 est le prix du capital. Types de coûts  Les Coûts fixes (CF) : ne dépendent pas directement du volume de la production (une valeur fixe).  Coûts variables (CV) : o Coûts variables proportionnels (CVP) : proportionnels à la production, varient en fonction de la production (matière première). o Coûts variables non proportionnels (CVNP) : varient en même temps que la production d’abord moins que proportionnellement et ensuite plus que proportionnellement en raison de la loi des rendements décroissants.  Coût total (C) : il est constitué des CV+ CF, par exemple : 𝐶𝑇(𝑄) = 1500 + 30𝑄 + 0.05Q², dans ce cas : 𝐶𝐹 = 1500 et 𝐶𝑉 (𝑄) = 30𝑄 + 0.05Q². Il peut aussi être exprimé par la formule : 𝑪𝑻 = 𝑷𝑳 𝑳 + 𝑷𝑲 𝑲, où : 𝑷𝑳 est le prix de travail, et 𝑷𝑲 est le prix du capital. L’isoquant et l’isocoût Un isoquant est une courbe qui relie toutes les combinaisons de facteurs (capital et travail) permettant d'obtenir le même niveau de production (respectivement quantité). Il est ainsi appelé courbe de produit égale. Lorsque plusieurs isoquants sont représentés dans une même figure, on parle de carte d'isoquants, ils représentent chacun une quantité (Q) différente de la production. L'isocoût est une droite qui représente l'ensemble des combinaisons de capital et de travail qu'il est possible de se procurer pour un coût total donné et pour un pris donné des facteurs de production (L/K). On écrit l'isocoût sous la forme : 𝐂𝐓 = 𝐏𝐋 𝐋 + 𝐏𝐊 𝐊. Dans un graphique, ces droites sont souvent reliées avec les courbes de l'isoquante. Au point E* (intersection de l’isoquant avec l’isocoût), l’isocoût est tangente à l’isoquant. Le coût minimal se trouve à ce point. Coût moyen (CM) & coût marginal (Cm) Les CMs diminuent avec l’accroissement de la production.  Coût fixe moyen (CFM) : rapport entre les coûts fixes sur la production (nombre d’unités produites) ; 𝑪𝑭𝑴 = 𝑪𝑭⁄𝑸  Coût variable moyen (CVM) : rapport entre les coûts variables et la production ; 𝑪𝑽𝑴 = 𝑪𝑽⁄𝑸  Coût total moyen (CTM) : c’est le rapport entre le coût total sur la production ; 𝑪𝑻𝑴 = 𝑪𝑻⁄𝑸  Coût marginal (Cm) : désigne le coût de la dernière unité produite ou le coût de production d’une unité supplémentaire, il correspond à la dérivée du coût 𝒅𝑪𝑻 total par rapport à la quantité produite 𝑄 ; 𝑪𝒎 = 𝒅𝑸 Marché de concurrence Optimum technique Le coût total/moyen est minimal lorsque : coût moyen (CM) = coût marginal (Cm). La courbe du Cm coupe la courbe du CM à son minimum. Optimum économique  L’optimum économique est le niveau de production pour lequel l’E obtient le plus grand profit (totale). On a : Le profit total est Profit total (PT) = recette totale (RT) – coût total aussi noté par 𝚷 avec recette totale = prix de vente (PV) * nombre d’unités produites (Q)  Si le profit total d’une entreprise 𝑷𝑻 > 𝟎 , alors : l’entreprise est bénéficiaire. Sinon (𝑷𝑻 < 𝟎), elle est déficitaire (pas bénéficiaire).  Dans un marché de concurrence, le profit total est au maximum lorsque: Prix de vente (PV) = coût marginal = recette moyenne Concurrence parfaite En concurrence parfaite, on a : Prix de vente unitaire (PV) = coût marginal du producteur (Cm) = recette moyenne du vendeur Régime de monopole Le monopoleur ne subit pas le prix: il peut le fixer lui-même, étant seul. Il doit cependant tenir compte des contraintes de la demande (pouvoir d’achat) Une variation de prix provoque une variation de la quantité demandée, ce qui empêche le monopole de fixer le prix au niveau le plus élevé: il va donc choisir la quantité d’offre qui lui procurera le plus grand profit. Il ne peut pas, contrairement au vendeur de concurrence, accroître son offre sans abaisser son prix de vente. L’idéal pour le monopole est de fixer un volume de production et un prix au niveau réalisant l’égalité : coût marginal = recette marginale (prix vente). A ce point d’intersection on a le niveau de quantité à produire et le prix correspondant. REMARQUE : Si le prix est fixé, il n y’a pas de surprofit pour le monopole et la quantité à produire sera la même que dans le cas du marché de concurrence.

Use Quizgecko on...
Browser
Browser