Fonctions et Immunité de la Couche Cornée PDF
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Université de La Réunion
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Summary
Ce document traite des fonctions de la couche cornée, y compris l'hydratation et l'acidité, ainsi que du rôle du gradient de calcium. Il aborde également le système immunitaire épidermique et la fonction des kératinocytes.
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C) Fonctions 1) Hydratation de la couche cornée Le maintien de l'hydratation épidermique, surtout dévolue à la couche cornée, permet la souplesse, l'extensibilité, la résistance mécanique et l'élasticité de la peau. Elle participe à l'activité enzymatique permettant la desquamation naturelle....
C) Fonctions 1) Hydratation de la couche cornée Le maintien de l'hydratation épidermique, surtout dévolue à la couche cornée, permet la souplesse, l'extensibilité, la résistance mécanique et l'élasticité de la peau. Elle participe à l'activité enzymatique permettant la desquamation naturelle. Le gradient hydrique cutané augmente progressivement de 15 % à 20 % d'eau dans la couche cornée puis environ 40 % à l'interface entre couche cornée et couche granuleuse et enfin 70 % dans le reste de l'épiderme. 2) pH acide de la couche cornée Un pH acide de la couche cornée est essentiel pour une barrière cutanée fonctionnelle. L'acidification progressive de l'épiderme (pH de la couche cornée : 4,5) est expliquée par la production d'acides gras libres à partir des phospholipides membranaires, l'activité de pompes échangeuses de protons et la présence d'acide trans-urocanique, l'un des composants du facteur naturel d'hydratation. 3) Gradient du calcium ionisé Il existe un gradient calcique, croissant de la couche basale vers les couches suprabasales, puis décroissant dans la couche cornée. Ce gradient est essentiel à la différenciation épidermique. Il régule la transcription de différents gènes et la libération des corps lamellaires contenant des glycolipides. D'autres facteurs comme les hormones, glucocorticoïdes et oestrogènes par exemple, participent à l'homéostasie épidermique. II. Immunité et barrière épidermique Comme nous l'avons vu, l'épiderme n'est pas une simple barrière. Il est capable de développer des réponses immunes innées et adaptatives (cf. chapitre 4). Outre les cellules dendritiques et les classiques cellules de l'immunité, soulignons la place dans le système immunitaire cutané : - Les kératinocytes, capables de synthétiser diverses cytokines, d'exprimer des molécules d'adhésion impli- quées dans le trafic lymphocytaire, de phagocyter, dans certaines circonstances, les antigènes et les présenter aux lymphocytes T ; - Les protéines et peptides antimicrobiens synthétisés par les kératinocytes et exprimés de manière constitutive ou produits lors d'infection ou d'inflammation. Ces protéines ont également des propriétés modulatrices sur les cellules dendritiques ou les lymphocytes T. Citons : De manière constitutive : – La psoriasine, dont les concentrations les plus élevées se trouvent dans les zones de colonisation bac- térienne abondante – La RNase 7 – Le lysozyme – La dermcidine sécrétée par les glandes sudoripares et dont l'activité antibactérienne et antifongique est maintenant connue,