Expulsion de migrants avant les Jeux Olympiques de Paris PDF

**Des migrants et sans-abris expulsés pour faire place aux Jeux olympiques de Paris** C\'est le Paris de la misère, celui que vous ne verrez pas pendant les Jeux Olympiques. Les recins de la ville, des centaines de migrants dans des tentes sous des ponts depuis des mois, parfois des années. Canal S...

**Des migrants et sans-abris expulsés pour faire place aux Jeux olympiques de Paris** C\'est le Paris de la misère, celui que vous ne verrez pas pendant les Jeux Olympiques. Les recins de la ville, des centaines de migrants dans des tentes sous des ponts depuis des mois, parfois des années. Canal Saint-Denis, au nord-est de Paris. Dépressif, un autre pas grand, était jusqu\'à ce que la ville le chasse avec les autres pour de bon à 7h ce matin. Et à 10 jours des cérémonies d\'ouverture, il va être évacué parce que ici en fait, c\'est une zone olympique comme tant d\'autres. La flamme va passer le 26 juillet et elle va être amenée jusqu\'au stade de France sur ce canal pour la cérémonie d\'ouverture des Jeux Olympiques. Paul Aloie est coordinateur pour Médecins du Monde et assiste depuis un an à des dizaines d\'évacuations près des sites olympiques et estime à plus de 12 000 le nombre de personnes qui ont été expulsés de leur campement, souvent transporté en province en autobus. Et cette semaine, dit-il, c\'est le SPR. Binky dit qu\'il comprend que Paris ve cacher ses vis mais il ne sait pas quoi faire. On a même installé d\'immenses blocs de béton pour les empêcher de revenir et là on va leur donner des solutions très temporaires, a priori d\'une trentaine de jours, peut-être de 2 mois maximum, histoire de cacher la misère sous le tapis. Il s\'agit pour la pH finale du nettoyage social de Paris pour les Jeux Olympiques. Nous, on est forcément pas d\'accord parce que ce travail on le fait à l\'année donc on l\'a fait bien avant les Jeux et on continuera au-delà des jeux donc on peut pas nous considérer que c\'est un travail qui est spécifique au jeux. Les autorités elles parlent plutôt d\'un programme humanitaire pour les mettre à l\'abri dans des gymnases reconvertis en centre d\'accueil et sur un campement comme ce matin, on peut pas faire le cas par cas donc on a besoin de les mettre dans une structure où il y aura des travailleurs sociaux donc c\'est métier qui vont les accompagner qui vont regarder leur niveau de français, leur situation vis-à-vis de leur démarche divers et variés et c\'est dans ces autobus qu\'on leur demande de monter. Ils embarquent souvent confus, ils ne savent pas exactement où ils seront transportés. Cet homme refuse de partir parce que la dernière fois il s\'est retrouvé en Bretagne et à la rue là-bas aussi. Cette fois on essaie de le convaincre que ça sera en région parisienne. Tu prends tes affaires et tu t\'en vas ou tu mes dans. On pense que au bout de de 1 mois, vous peut-être 2 mois, les personnes qui ne cochent pas les bonnes cases administratives de l\'asile ou autre seront remises à la rout. C\'estou lui n\'a que 17 ans, mineur non accompagné, il vivait jusqu\'à ce matin sous ce pont à la Villette. Je pense c\'est pour les Jeux Olympiques, il y a des touristes qui vont venir, c\'est ça peut-être. Il n\'os pas prendre l\'autobus lui non plus car il a rendez-vous avec l\'immigration à Paris et veut surtout pas le manquer. Il est perdu, seul, il dit qu\'il ne sait pas où il dormira cette nuit. C\'est comme ça, on a venu ici pour chercher la vie, merrire mais ça prend du temps mais le temps des jeux, expulsion déguisé ou pas, ces s papiers seront hors de vue des caméras du monde entier. Ici, tamaral TER Radio Canada Paris.