Cours S1 Psychologie Cognitive PDF
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These notes cover the introduction to cognitive psychology. The document looks at the origins of psychology as a science and the shift from a philosophical pursuit to an experimental one, with figures like Darwin and Wundt being referenced. It also briefly discusses behaviorism and its limits and introduces different types of learning.
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Psychologie Cognitive : Bibliographie : DAGNAN 2015, [introduction à la méthode expérimentale en psychologie,] Dunod LIEURY 2017, [psychologie cognitive,] Dunod NAISSANCE DE LA PSYCHOLOGIE SCIENTIFIQUE ======================================== - La psychologie est l'étude et le corpus des conna...
Psychologie Cognitive : Bibliographie : DAGNAN 2015, [introduction à la méthode expérimentale en psychologie,] Dunod LIEURY 2017, [psychologie cognitive,] Dunod NAISSANCE DE LA PSYCHOLOGIE SCIENTIFIQUE ======================================== - La psychologie est l'étude et le corpus des connaissances sur les faits psychiques, des comportements, et processus mentaux. - Le dualisme cartésien est la conception du rapport entre le cors et l'esprit, les deux vont de pair (méthode occidental) - La psychologie cognitive selon DESCARTES = 2 substances esprit « cogitans » et le corps « extensa ». Les deux interagissent l'une avec l'autre - Méthode introspective (fin 19^ème^) on parle de l'âme (sens spirituel, non palpable, ne répond pas à la démarche scientifique expérimental) - DARWIN qui parle de l'évolution aussi psychologique = rupture dans la pensée Philosophique/ Psycho de l'esprit - Après on ne parle plus d'âme mais de cognition ### Vers la psychologie scientifique.... La fin du 19^ème^ siècle en Allemagne e qu'est apparu un mouvement important en faveur d'une psychologie scientifique (non métaphysique). Date du début de la psychologie scientifique : 1879 -- WUNDT et le premier labo de psycho expérimental. \+ de méthode scientifique introduite en sciences humaines, inspiré des autres sciences \> évolution vers une psychologie nouvelle car distinction progressive de la psycho philo notamment par les sujets d'étude (comportement vs conscience) mais aussi la méthode (méthode expérimentale vs introspection) L'évolution des sciences physiologique à jouer un rôle fondamental, le perfectionnement des instruments de mesure et les progrès réalisés vont contribuer à une redéfinition de la psychologie. Certains psycho physicien : « une science exacte des rapports de l'âme et du corps » FECHNER = veut établir un lien entre stimulation et sensation. Cherche à montrer l'identité entre l'esprit et la matière, relation entre Energie mentale et physique quantification. A l'origine de la variable dépendante en psycho WUNDT (1879) : sensation et perception (perception = construction de l'humain et déformation du réel) un des premiers à s'y intéresser. Psycho USA qui ont fait ressortir le mouvement plus scientifique de la psychologie (CATTELL, SPEARMAN, TICHENER) ### La psychologie animale... DARWIN (1859) et la théorie de l'évolution, de la sélection naturelle \> propose des travaux d'expérimentation des capacités mentale des hommes **Phylogénèse = évolution des espèces dans leur globalité** **Ontogénèse = développement au sein d'une même espèces de la naissance a la mort** Behaviorisme (début du 20^ème^ jusqu'aux années 50) \> WATSON (1913) = rupture avec la pensée psychologique L'article de WATSON est considéré comme la première apparition formelle du paradigme behaviorisme. Ce qui caractérise WATSON est sa prise de position très nette sur un psychologie qui voudrait être à la fois scientifique et introspective. Il juge l'apport du courant comme nul et veut uniquement prendre en compte les stimuli, la stimulation et les comportement (pas de compromis possible entre les deux). Va alors naître le paradigme behavioriste SR (Stimuli=réponse) On veut tester l'homme et l'animal. Cette observation objective ne peut s'appliquer que sur les VI et les VD (variable indépendante et dépendante) Behaviorisme (désintérêt pour la conscience et l'inconscient, intérêt pour le modèle animal, tout est appris et rien n'est inné) influence grandement les USA et ensuite le monde WATSON et SKINNER = mémoire implicite, le milieu imprégné Les deux ont été imprégné de l'empirisme et l'associationnisme (croyance et philosophie sur lesquels ils s'appuient) (inspiration en LOCKE et HUME) **L'empirisme = connaissances viennent de l'expérience, l'esprit est à la naissance une table rase où va s'imprimer des images et des sensations \> expérience vécu produit l'esprit** **Associationnisme = principe selon lequel les images, les idées etc.... ne sont pas enregistré en désordre mais selon une association** En plus des deux concept philosophique, deux découvertes vont inspirer le behaviorisme ( 1 PAVLOV : expérience du chien 2 WARRINGTON : les synapses (connexion neuronale) \> grossissent avec l'expérience DU BEHAVIORISME AU COGNITIVISME =============================== Les principes du béhaviorisme : - Conditionnement classique (ou répondant) - Les conditionnements opérants Les limites : - Vers les représentations - Vers le langage - Vers l'apprentissage observationnel Behaviorisme : S R R = réponse RM = réponse mentale Cognitivisme : S RM R RN = renforcement négatif RI = Réponse involontaire Le conditionnement classique : Découverte par PAVLOV, repose sur l'association d'un *stimulus neutre avec un stimulus inconditionne*l qui déclenche naturellement une réponse. PAVLOV a montré qu'en associant un son de cloche (stimulus neutre) à a nourriture (stimulus inconditionnel) les chiens finissaient par saliver (réponse inconditionnel) simplement à l'écoute de la cloche même sans nourriture. Porte sur des réponse réflexe ou involontaire (RI) Conditionnement opérant : mis en évidence par SKINNER dans les années 30. Ce type de conditionnement se fondent sur les conséquences d'un comportement qui influence la proba que ce comportement se reproduise à l'avenir. Renforcement positif ou négatif qui peut être induit. - Si un comportement \> conséquence positive = + susceptible d'être reproduit - Si conséquence négative = - de chance de se reproduit Le conditionnement opérant se focus sur le comportement volontaire et actif en fonction de conséquences - Conditionnement classique = reflexe involontaire - Conditionnement opérant = décisions volontaires THORNDIKE : psychologue américain du 20^ème^ et qui a introduit la loi de l'effet (à inspirer SKINNER). Ce principe d'apprentissage par essais et erreur = forme préliminaire du conditionnement opérant, ensuite systématisé par SKINNER. Cet apprentissage repose sur l'idée que lorsqu'un individue ou animal est face a une situation problématique, il va essayer diff actions. Certaine de ces actions vont échouer et d'autre réussir. Avec le temps les actions réussis = renforcé et reproduite Celle échouée = abandon THORNDIKE processus progressifs sans nécessité de compréhension immédiate entre la réponse correcte et la solution (test réalisé sur les chats enformés dans des boîtes à problème avec un levier que le chat doit actionner pour sortir de la boîte) Observation : au début le chat essaie différentes actions, aux files du temps il commettra de -- en -- d'erreur et apprend à sortir de la boîte pour obtenir la récompense. Pas une compréhension soudaine mais un apprentissage des essaies réussies et l'abandon des actions qui ne marchaient pas ### Limites : vers les représentations TOLMAN : introduction des variables interne. Dans les années 30 (1932) fait intervenir dans l'explication du comportement des variables intermédiaire comme la motivation. En d'autres termes on en vient à supposer l'existence de mécanisme interne mediasionnisme entre le stimulus et la réponse. A l'heure actuel beaucoup de psychologue sont attaché à la méthode expérimentale et se déclare aujourd'hui non-behavioriste voire anti-behavioriste, dans la mesure où il considère qu'il est nécessaire de prendre en compte les activités ou les processus interne des individus ou de construire les modèles théoriques explicatif fondé sur des hypothèse qui accepte l'existence de ces activité ou processus. Dans les années 50, c'est l'essor de l'informatique qui va créer un nouveau mode de pensé chez les chercheurs surtout dans les années 60. En quelques années un modèle de la psychologie cognitive s'inspirant de l'informatique voit le jour. Ce model suppose qu'un cerveau fonctionne comme un ordinateur. La psycho cognitive pense alors que la pensée humaine est une suite d'opération logique effectué sur des symbole abstrait. Ainsi, l'un des grands axes de la PC consistera à révéler les programme et processus soutendant/soujascent expliquant et organisant nos comportements. FODOR : philosophe, formulation canonique du modèle « model computo-représentationnel » / [La modularité de l'esprit] hypothèse selon laquelle l'esprit ne fonctionne pas comme un tout mais se module et se découpe en différente fonction. Module spécialisé en fonction des infos. Dans cette perceptive, les mécanismes psychologiques sont alors conçus comme un traitement de l'information. Cognitiviste = pensée = traiter l'information tout en manipulant des symboles Pensée = différent niveau : perceptif, attentionnel, mnésique etc... TOLMAN : expérience du labyrinthe, comment les rats y circulent pour trouver de la nourriture. Il formule une hypothèse selon laquelle les rats malgré leur conditionnement développeront des représentation mentale (carte cognitive) en explorant leur environnement. - Met des rats dans un labyrinthe en créant 3 conditions - Dans le premier groupe les rats recevaient une récompense dès qu'ils atteignent la sortie - Groupe 2 pas de récompenses, pas stimulé - Groupe 3 : pas de récompense au départ puis petit à petit reçoivent de la nourriture une fois arrivé a la sortie - Résultats : Rat 1 = apprentissage progressif pour atteindre la sortie + rapidement TOLMAN propose alors que même sans récompense immédiate, les rats avaient appris à se repérer dans le labyrinthe. Pour lui preuve d'une carte cognitive de l'environnement soit une représentation mentale de la disposition du labyrinthe. Lorsque la récompense est devenue disponible ils ont mobilisé cette carte cognitive pour trouver la sortie encore + rapidement que le groupe 1 ### Limites vers le langage CHOMSKY : opposition à SKINNER, en 1959 publie un contre rendu critique de [Verbal Behavior] de SKINNER montre en détails que son analyse en termes de disposition au comportement verbal [d'habitude] acquise pendant l'enfance est incapable de prendre en compte la complexité du langage. Il considère le paradigme behavioriste ne peut pas prendre ne comte cette complexité du langage au niveau phonologique, sémantique, lexical etc. Ce contre rendu marquera la fin du behaviorisme, de l'influence de ce courant. ### Limites : vers l'apprentissage Observationnel BANDURA : [Journal of personality and social psychology] Contribue à toujours repousser les systèmes des modèles et paradigmes. Cette théorie avance qu'une bonne partie de l'apprentissage humain se fait grâce au contact avec le milieu social. En observant les autres on intègre des connaissances, des habités, des stratégie, croyances et attitudes. Ainsi, en 1961 BANDURA a commencé à tester des méthodes pour introduire les variables sociales. Test sur des enfants pour comprendre l'origine de la violence dans les comportements de certains enfants. Expérience de la poupée bobo : démontre que les plus petits apprenait certains comportements à partir d'imitation d'action de modèles d'adultes. Enfants de 3 ans divisés en 3 groupes. - Un modèle agressif (adulte frappe la poupée) - Un modèle non-agressif (adulte joue avec la poupée) - Un modèle nul (groupe contrôle) (pas d'interactions) Attention au sexe du modèle pour permettre une identification Les enfants sont amenés un a un dans la pièce de leur modèle. Résultat les enfants exposés à modèle agressif ont tendances a plus frappé la poupée que les autres modèles. Le genre influence plus lorsque qu'un enfant est exposé à un modèle de même genre. Montre que la variable sociale joue un rôle non négligeable. LA MEMOIRE ========== **Trois grandes catégories de mémoires, la sensorielle, celle à court terme et celle à long terme.** Le modèle standard : L'effet Cocktail Party Le filtre attentionnel La mémoire sensorielle La position sérielle Le model Standard Les différentes mémoires L'encodage L'oubli La mémoire collective ### L'effet Cocktail Party : Colin CHERRY : reconnaissance du discours représente différente condition, condition d'interférence et va jouer sur l'intensité de cette interférence. Les filtres amènent à définir la nature de nos souvenirs - Le déplacement attentionnel et la sélection d'une information au sein d'une discussion (faire abstraction des conversations autour de nous jusqu'à un certain point) - Utilisation du paradigme dichotique - Test en laboratoire en 1953 en respectant les conditions expérimentales de l'hypothèse (les participants sont équipé de casques qui diffusent simultanément 2 messages, les gens ont comme consigne de se focaliser sur un seul des deux message (message cible vs distracteur), il va ensuite les questionner sur le message ignoré, les participants sont incapables de dire ce que racontait ce message et ne le remarque même pas s'il est diffusé dans une langue étrangère. Néanmoins certains sont capable de distinguer si la voix est féminine ou masculine et reconnaissent également leur prénom) - Cette expérience démontre l'existence d'un filtre attentionnel bloquant la plupart des information jugés non pertinente tout en autorisant une analyse sommaire ### Le filtre attentionnel : Donald BROADBENT modélisation du filtre attentionnel - Etape sensoriel (photons qui sont captés par photon récepteur par les neurones : physiologie) - Traitement normal de l'info - Sélection de l'info mise en focus (si on traite une information on fait abstraction de tout le reste) Son modèle est mis en limite par CHERRY qui lui va nuancer le propos en ajoutant une attention implicite/ partielle sur les infos alentour ### ### Mémoire sensorielle : La mémoire sensorielle permet de retenir une information en quelque milli seconde. Elle ne retient qu'une sensation soit auditif, visuelle ou le goût Expérience de SPERLING sur la mémoire sensorielle surtout celle iconique lié à la vision. Objectif : comprendre comment nous retenons très vite une information. S'intéresse à la capacité et la durée de la mémoire sensorielle. - Pour ce faire : utilisation de lettre exposé sur un écran avec 2 formats de présentation pour évaluer ce que les participant pouvaient retenir. - Premièrement, méthode de présentation complète : présentation d'une grille de 12 lettres (3 lignes de 4) en 50 milliseconde. Après avoir vu la grille les participants devaient se rappeler autant de lettre que possible. Résultat en moyenne les participant ne pouvaient retenir que 3 à 4 lettres bien qu'ils confirmaient avoir vu + de lettre au moment de la présentation - Variante de la première expérience. Toujours une grille de 12 lettres mais après la présentation de cette grille ils font entendre un signale sonore qui indique aux participant quelle ligne spécifique ils devaient se rappeler Résultat les participant se rappel de presque toutes les lettres de la ligne avec une grande précision. En quelques milliseconde l'information es retenue ### La position sérielle : - Procédure : les participants devaient retenir des listes de mots d'une longueur vari able (entre 10 et 40 mots). Les mots était présenté un par un à un rythme constant (ex : 1 mot toutes les 2 secondes). Après cette présentation ils devaient rappeler le plus de mots possibles sans prendre ne compte l'ordre des mots (rappel libre) Résultats MURDOCK analyse la proba de rappel en fonction de la position de la position sérielle de chaque mots (sa place dans la liste). La courbe de position sérielle montre que les participants se souviennent mieux des derniers mots de la liste (explication par le fait que les mots étaient encore dans la mémoire à cours termes et donc plus accessible). Deuxième effet est celui de primauté indique qu'ils se souviennent quasiment tout aussi bien des premiers mots de la liste et cet effet de primauté s'expliquerait par le fait que ces premier mots ont eu plus de temps pour être consolidé en mémoire à long terme car les sujets ne sont pas encore saturé par la quantité d'information. Cette répétition permet l'intégration de ces mots dans la mémoire à long terme. MURDOCK interprète ces résultats comme la preuve que la mémoire humaine se compose de plusieurs système notamment deux système, la mémoire à court terme et à long terme. Il existe 2 système indépendant et pour convaincre de cette existence il faut continuer à introduire de nouvelles variables. - Effet de primauté = mots de début de liste sont mieux retenue - Effet de récence = mots de fin de liste mieux retenue Récapitulatif : Cette première expérience n'est pas suffisante pour conforter à ce point l'idée qu'il existe 2 systèmes indépendants. Pour convaincre de 2 systèmes indépendants il faut continuer à introduire de nouvelles variables. C'est ce qu'on fait les cognitivistes en cherchant à montrer que l'effet de primauté ne régissait pas aux mêmes lois que l'effet de récence. Par exemple, ils ont introduit un délai supplémentaire ou tâche interférente entre la présentation des stimuli et le moment du rappel. Cette nouvelle variable influence l'effet de récence car gêne la restitution des derniers mots entendus. Si l'on empêche la répétition des premiers mots présentés par exemple en accélérant la cadence de présentation des mots, on va diminuer l'effet de primauté mais l'effet de récence reste inchangé. Ainsi, l'effet de primauté et l'effet de récence ne répondent pas de la même manière aux différentes conditions expérimentales, ce qui sous-entend qu'il existe bien une MCT différente d'une MLT. ### ### Le modèle standard JAMES était médecin et psy, il a développé des ouvrages de méthodologie expérimentale. Il imagine 2 sortes de mémoires en fonction d'un facteur temporelle : - Mémoire primaire = conscience que l'on a de son passé immédiat - Mémoire secondaire qui concernerait ''un ancien état psychique réapparaissent dans la conscience après avoir disparu'' Ce modèle présente 3 mémoires - Sensorielle - Court terme - Long terme Selon les données empiriques, ces 3 mémoires sont différentes en raison des processus de traitement de l'information qui les sous-tendent. Les auteurs les ont différenciées au niveau de la temporalité - Sensorielle : la durée de rétention est inférieure à la seconde (bien que cela varie selon la modalité) elle est de quelques secondes en mémoire à court terme. (Avec cependant la possibilité d'augmenter cette durée à quelques minutes grâce aux mécanismes d'autorépétition). Cette durée peut être potentiellement des années voire toute une vie. - Mémoire de travail : BADDELEY : conçue comme une structure permettant le maintien et le traitement de l'information qui a permis de comprendre le passage de la mémoire à court terme vers la mémoire à long terme. SHIFFRIN ET ATKINSON ont insisté pour que l'information ne passe que par la MCT pour aller vers la MLT. Différentes mémoires -------------------- ### Mémoire déclarative VS mémoire procédurale Une image contenant texte, capture d'écran, Police, diagramme Description générée automatiquement Pour ANDERSON, il existe 2 types de mémoires dans la MLT : - Mémoire déclarative (faits, événements que l'on peut exprimer consciemment). - Mémoire procédurale (habiletés, connaissances que l'on a sur "comment faire les choses"). Contrairement à la déclarative, elles seraient implicites et exprimées à travers des actions et des savoirs faires Ex : Savoir comment faire du vélo Cas H.M : Henry Molaison son amnésie a été étudiée et a grandement contribué à la compréhension du fonctionnement de la mémoire humaine. Il a notamment été étudié par MILNER, qui a découvert les aspects fondamentaux de la mémoire apportant un éclairage entre MCT et MLT et la différence entre mémoire déclarative et procédurale. Il était un patient faisant des crises d\'épilepsies très sévères, pharmaco résistantes. Les crises étaient fréquentes et invalidantes, les médecins essayaient d\'en trouver une alternative. En 1953, il subit une intervention chirurgicale réalisée par Scoville. L'objectif étant d'enlever la zone épileptogène (hippocampe au niveau bilatéral).\ L'hippocampe est essentiel pour créer de nouveaux souvenirs et la chirurgie a eu des conséquences. H.M se souvenait très bien de tout ce qui se passait avant son opération, après celle-ci, il n'arrivait plus à former de nouveaux souvenirs = amnésie antérograde. MILNER va le soumettre à tout un tas de tests. Elle va lui apprendre des informations sur le court terme et le long terme. Elle va remarquer que H.M est dans la norme en MCT. Cependant quand on lui apprend des informations sur le long terme, l\'amnésie est massive et les capacités chutent.\ Elle a approfondi et découvre que H.M peut acquérir des informations à long terme ainsi que de nouvelles compétences motrices même s'il ne se souvenait pas consciemment de son apprentissage. H.M est capable de tracer une figure en ne regardant que son reflet dans le miroir même s'il disait à chaque entraînement ne jamais avoir fait cette épreuve auparavant, ses performances s\'améliorent avec le temps. Cela a montré que H.M pouvait enregistrer des souvenirs procéduraux (habiletés, compétences) malgré son incapacité à former des souvenirs déclaratifs (des faits, événements). Cette découverte a donné des premiers éléments d'information qui révélait l'existence de différents types de mémoires. Le cas H.M a montré le rôle essentiel de l'hippocampe dans la formation de souvenirs explicites. Particulièrement pour la mémoire épisodique et la mémoire sémantique. Les structures en dehors de l'hippocampe peuvent encore prendre en charge l'apprentissage de compétences et d\'habiletés procédurales. Il a permis de comprendre que la mémoire n'est pas un processus unique mais se divise en plusieurs systèmes distincts impliquant différentes structures cérébrales ### Mémoire sémantique VS mémoire épisodique : TULVING propose l'existence de 2 autres systèmes en MLT qui appartiendraient à la mémoire déclarative et propose la dissociation entre mémoire sémantique et épisodique. **Épisodique = mémoire des faits, événements personnels, lié à un contexte spatio-temporel.** **Elle passe par une conscience auto noétique (on revit un souvenir).** **Sémantique = mémoire des connaissances, générale sur le monde, les concepts, règles...** **Elle est associée à une conscience noétique (consciente mais pas de reviviscence) Ex : sais-tu quand tu as appris que Paris est la capitale de la FR ** Modèle de COLLINS ET QUILLIAN, ils ont publié en 1969 et on apporté une contribution majeure dans le domaine de la mémoire sémantique et de la représentation des connaissances en psychologie.\ Il est appelé un modèle hiérarchique de la mémoire sémantique et ce modèle est une tentative de décrire comment les informations factuelles sont organisées et récupérées dans le cerveau humain. Ils voulaient comprendre comment les individus accèdent à ces connaissances de manières rapides et efficaces malgré toutes les informations déjà stockées en mémoire. Cette mémoire sémantique est une composante de la mémoire à long terme qui va stocker des connaissances générales sur le monde comme les faits, concepts, mots et leurs significations. Ex : elle contient comme information : un oiseau est un animal qui peut voler. Leur modèle appelé modèle hiérarchique de la mémoire sémantique est une tentative de décrire comment des infos de nature sémantique sont organisé et récupéré. La mémoire sémantique c'est par exemple savoir qu'un oiseau est un animal qui peut voler. COLLINS et QUILLIAN voulaient comprendre comment les personnes accédaient à ces connaissances malgré une grande quantité d'info enregistré dans la mémoire. Ils vont alors modéliser ça sous forme de concept représenté en nœud dans un réseau sémantique, et ces nœuds sont connecté entre eux par des liens. Les nœuds représentent des catégories ou des concepts. Les liens représentes les relations entres les concepts. Ce réseau est organisé de manière hiérarchique, les concepts spécifique étants des sous-catégories des concepts plus généraux. (Ex : canarie = sous-catégorie de oiseaux = sous-catégorie d'animal. Le concept animal aurait des caractéristiques générales comme peut respirer, se déplacer ; le concept d'oiseaux aurait des attribue plus spécifique comme a des plumes, peut voler ; le concept canari aurait des caractéristiques encore plus précises comme est jaune, peut chanter.) ![Une image contenant texte, ligne, diagramme, Police Description générée automatiquement](media/image5.png) Il y a donc des liens qui s'active entre les concepts. Lorsqu'on cherche une information en mémoire l'activation se propage au travers du réseau hiérarchique. C'est le principe de la propagation de l'activation. Si on nous demande un info la propagation de l'activation par du nœud vers la caractérielle demandée. Plus un concept ou une propriété est éloigné dans le réseaux hiérarchique plus il prend de temps à être récupéré. Dans leur expérience COLLIN et QUILLAN posaient des questions tel que : « un oiseau à des plumes ? Un canari est un oiseau ? etc... Ils vont mesurer le temps de réponse de ces affirmations, le temps de propagation de l'activation. Les résultats confirment alors leur proposition. Les résultats montrent que l'organisation sémantique d'un réseaux hiérarchique influençait le temps de récupération des informations en mémoire. Malgré tous ses contributions ce modèles fait l'objet de critique, par exemple une des limites est que ce modèle ne tient pas compte du fait que certains exemplaires d'une catégorie sont plus typiques que d'autres (ex : un canari est un oiseau mais un pingouin est aussi un oiseau et même si les deux sont vrai les gens mettront plus de temps a répondre pour le pingouin car il est plus atypique) Toute les relations entre les concepts ne sont pas nécessairement hiérarchiques. Les concepts peuvent être relié entre eux d'une manière plus complexe. En effet le temps de réponse peut aussi dépendre de la familiarité, de la fréquence d'usage des mots (ce qui n'est pas prévue par le modèle) Face à ces limites des modèles plus sophistiqué et nuancé vont être créé en prenant en contre les liens plus flexibles entre les concepts. Collins proposera un model sémantique moins rigide qui repose moins sur la hiérarchie entre les concepts. Ce modèle se rapproche d'une réalité qui ne prend pas en compte le modèle neurologique par exemple. TULVING est célèbre pour avoir montré la distinction entre mémoire sémantique et épisodique deux sous catégories de la mémoire déclarative. Il développe cette dissociation grâce à une série d'expérience sur des patients amnésique. Une de ses méthodes impliquait de demander aux participant de se souvenir d'événement spécifique de leur vie et de mesurer leur capacité à les relier à un contexte temporel et spatial. D'autre épreuve consistait à demander aux participants de rappeler des infos générales sans liens avec un moment ou lieu particulier. Il va plus particulièrement tester le patient K.C accident qui endommage son hippocampe et d'autre région du cerveau, ce trauma entraine une amnésie sévère qui lui fait perdre la capacité de se souvenir d'événement personnel (il ne pouvait plus se rappeler des souvenirs épisodiques de son enfance à des évènement récent) Cependant sa mémoire sémantique restait intacte (rappel de connaissances générale sur le monde, encyclopédique ou encore historique, il se rappelle les mots et leur définition, comment jouer aux échecs) mais ne se rappelait pas comment il avait appris ça. Confirme que ces deux types de mémoire se base sur des mécanismes et des fonctionnement cérébraux distinct + le rôle critique de l'hippocampe dans la mémoire épisodique (des liaisons dans cette région empêche la formation ou la récupération de souvenir épisodique) cependant la mémoire sémantique associé à d'autres région comme le lobe temporal externe ou le cortex pré d=frontal et les régions pariétale, peut être préservé même en absence de fonction hippocampique. TULVING monte que la mémoire humaine n'est pas un système unique mais serait divisée en plusieurs sous systèmes ### Pathologies neurologiques Maladie touchant à une attaque très rapide de l'hippocampe. Un des premiers symptômes est un trouble de la mémoire lié à l'hippocampe et donc un trouble de la mémoire épisodique. Ce trouble de la mémoire donne naissance à une amnésie progressive qui les rend moins capable de fabriquer des nouveaux souvenir, ils se rappellent moins bien ce qu'ils ont fait la veille. Amnésie antérograde avec un atteinte plus spécifique de la mémoire épisodique (en début de maladie) Il existe d'autre pathologie neuro-dégénérative comme la démence sémantique. Ces patients ayant une défaillance sémantique auront une mémoire épisodique intacte et un félicite de la mémoire sémantique Encodage, stockage, récupération la mémoire Test du rappel libre/Indicé RLRI à 16 indices GROBER et BOUCHKE, reprit par VANDERLINDEN 2004. Cette version est une adaptation francophone qui permet une standardisation aujourd'hui très utilisée par les psys Le principe est simple : 16 mots, 4p planches, 4mots par planche. Les 16 mots sont appris dans un premier rappel immédiat avec un indice sémantique (encodage). C''est 16 mots sont ensuite rappelés 3 fois avec une épreuve de rappel libre et si tous les mots ne sont pas rappelés alors retour de l'indice. Il y a ensuite une phase de reconnaissance avec un liste de mots déjà présenté et d'autres jamais présenté et la personne doit dire si oui ou non ce mot a été appris. On attend alors 20 minutes au bout desquelles la personne doit de nouveau rappeler les mots sous forme de rappel libre, et si elle ne les a pas tous on propose de nouveau un rappel indicé. Les trois rappels libres permettent d'indiquer le stockage d'une infirmation et la présentation d'un indice permet d'évaluer la récupération de l'information. Ce test permet d'évaluer les difficultés en termes de mémoire e épisodique et est très sensible pour détecter l'évolution vers une démence notamment une démence Alzheimer. Test: Pyramid and Palm Tree test Howard et PATTERSON / mémoire sémantique Mémoire implicite vs mémoire explicite : ---------------------------------------- En psychologie cognitive, l'amorçage consiste lors d'une expérience à faire précéder un stimulus par un autre, dont le rôle est d'influencer la façon dont le second sera traité. Le premier stimulus est appelé l'Amorce (Prime) et le second la Cible (Target). L'effet d'amorçage escorté ici est d'exercer une influence de l'amorce sur le traitement de la cible. Par exemple si l'amorce et la cible sont relié sémantiquement, le traitement de la cible sera plus rapide qui s'ils n'étaient pas lié. L'amorçage est une mise en condition se basant sur l'utilisation automatique des représentations contextuelle, que l'on peut mettre en évidence simplement en demandant à un sujet de citer une couleur le plus rapidement possible après la présentation d'un stimulus. (ex : si on lui montre le mot citron la possibilité que le sujet cite la couleur jaune est plus forte que si on lui avait montré un mot neutre ou le mot tomate). Ceci m'est en relief un processus connu de la cognition qui consiste à préactivé des concepts et facilité des traitements en fonction du stimulus perçu. La notion d'amorçage est fortement lié à la représentation de COLLINS et WILLAMS avec la propagation de l'activation. On utilise donc les tâches d'amorçage pour montrer la récupération implicite de lien existant dans la cognition, entre des représentation set des processus. Au niveau développemental on a pu montrer que le Développement de la lecture de l'enfant se fait d'abord par la phonologie, puis l'orthographe et enfin la sémantique. TULVING et Co vont utiliser une tâche explicite de reconnaissance qui mobilise des processus conscients de recherche en mémoire et une tâche d'amorçage qui mobilise des processus non conscients de recherche en mémoire. (Voir L) Les taches comme le rappel libre, indicé et la reconnaissance implique une recherche intentionnelle et consciente des infos. Cette différence entre implicite et explicite a été étudié par le recueille de donner chez les patients amnésiques. Chez WEISKRANTZ et WARRINGTON ont mis en évidence que les patients amnésiques pouvaient sous certaines conditions maintenir leur performance dans une épreuve de complément de mot alors que les taches explicites ces patients avaient des performances inférieures. TULVING et Co ont utilisé une épreuve de reconnaissance. L'amorce va influencer la réalisation d'une tâche ultérieure même inconsciente. (Voir ç L) Théorie RIBOT : vision précoce des altérations de la mémoire avec la loi de RIBOT les souvenir les + récents sont les plus vulnérable à la détérioration lors des troubles neuro tandis que les souvenirs plus anciens seraient + résistant Les souvenir les plus ancien seraient les plus sémantisé et les récent épisodique car rattaché à un contexte. Cette loi peut être associé à la mémoire explicite et implicite. Les deux fonctionneraient de manière indépendante. La mémoire explicite affecterait plus simplement la mémoire récente alors que l'implicite reste intacte avec le temps. Le souvenir ancien est automatisé et répété ce qui le rend inconscient. GRAF et SCHACTER : se concentre sur la manière dont le nouvel apprentissage soit les formations de nouvelles associations entre les mots sont traité par les deux systèmes de mémoire implicite et explicite. - Ils vont présenter aux sujets des paires de mot et plus tard ces personnes vont devoir rappeler explicitement ou implicitement les liens entre ces mots - Les résultats chez les personnes saine montrent des bonnes performances dans les taches de mémoire implicite ou explicite. - Les personnes amnésiques ont montré une forte déficience dans les tâches de mémoire explicite mais des bonnes en implicite - Montre que les patients amnésiques peuvent apprendre de nouvelle association par des processus implicite ### Mémoire épisodique chez les animaux CLINTON et DICKINSON se pose la question de savoir si la mémoire épisodique était explicitement humaine test sur des oiseaux qui doivent raccrocher des info à des spatiotemporel mémoire casi-épisodique car réponse au what, where, when mais pas de revie du souvenir *Mémoire lié à la conscience de sois qui permet de revivre des éléments spécifiques de la vie, rétrospective et prospective (pouvoir visualiser des actions futures à faire, ex : prévoir une liste de course)* Autre article de mémoire épisodique chez les animaux avec MULCAHY et CALL mémoire épisodique des singes (5 bonobos et 5 Oran outan) Ces deux auteurs, pensaient que le stockage et le rappel ultérieur d'info épisodique existait chez des animaux comme les singes. Ils ont ainsi testé 5 bonobo et Oran outan, en testant plus spécifiquement la planification de besoins future et pas seulement actuel. Effectivement l'être humain est capable d'imaginer et d'anticiper le futur, il s'agit d'une attitude cognitive qui constitue un élément clé dans l'histoire de son évolution. Les auteurs souhaitent alors vérifier si cette aptitude existe chez les animaux. Ainsi des chercheurs ont publié un article dans la revue *SCIENCE* en 2006 où il explique que certains primates sont assez malins pour mettre de coté des outils en sachant que ceci leur seront utiles ultérieurement pour obtenir de la nourriture. Différent type d'outils : des outils qui donne de la nourriture immédiatement, d'autres un peu plus tard Les singes ont appris à associer chaque outil à une récompense. Dans une deuxième phase appelé phase de choix les singes étaient présenté dans plusieurs situation où ils doivent choisir entre plusieurs outils soit le A soit le B. Chaque singe choisit son outil et son utilisation en fonction de leur besoin et de la planification. Les résultats montrent que les singes ont la capacité de choisir un outil en anticipation au vu de leur condition ce qui montre que les singes ont une forme de prospection ou planification prospective, qu'ils peuvent anticiper leurs besoins et agir en conséquent. Les singes possèdent bien une capacité de planification en anticipant des besoins futurs et ceci remet en question l'idée que cette capacité est exclusivement humaine. Ces résultats ont ouvert des discussions sur l'intelligence anomal en soulignant que certaines espèces peuvent réfléchir à l'avenir et prendre des décisions en conséquence. Cette étude enrichit aussi notre compréhension des capacités cognitive et de développer des bases pour des recherches futur sur la cognition animal et la planification **Mémoire prospective : « capacité à ne pas oublier de se rappeler » très lié aux fonctions exécutives (ensemble de processus de haut niveau cognitif qui permet d'atteindre un objectif ou gérer des situations difficiles et nouvelles) qui activent le lobe frontal** La mémoire prospective au niveau développemental elle est la mémoire des intentions qui nous permet de nous souvenir de réaliser une action dans le futur soit en réponse à l'apparition d'un indice (protocole basé sur l'évènement/évent base) soit un horaire déterminer ou au bout d'un certains nombres de temps (time base) Dans les années 90 EINSTEIN et MCDANIEL ont introduit ce type de paradigme permettant d'évaluer la mémoire prospective en labo et de contrôler ainsi des variables qu'il n'est pas forcément possible de contrôler en milieu naturel. Le principe général est d'utiliser de demander aux sujets de réaliser une tâche (tâche en cours comme tâche de travail ou questionnaire de culture G) lors de laquelle ils doivent répondre différemment soit lorsque un indice prospectif apparait soit au bout d'une durée donné. S'il y a un effet de l'âge sur la mémoire prospective c'est conditionner par a manière dont les personnes âgées vont auto initier une action L'encodage ---------- ### Les étapes de la mémorisation Encodage stockage récupération Moment de l'apprentissage et d'intégration du stimulus dans la représentation interne (moment de traiter l'action). Le stockage est un moment clé du l'information car c'est l'action de conserver, le moment d'enregistrer sur du plus ou moins long terme. Il est lié à un processus de consolidation. La récupération est l'étape qui permet de ressortir la bonne information, permet de ramener plus ou moins un souvenir à la conscience (cette étape peut cependant être bloquer ex : trou de mémoire) ### Effet d'espacement : Avec le temps on peut oublier mais ça dépend de plusieurs facteurs La mémorisation induite par la répétition est plus solide quand la fréquence des répétitions est séparée par un espace temporelle long (distribué) qu'un temps de répartition court(massé). L'encodage dépend du facteur d'espacement, le contexte va également jouer avec l'effet de contexte (GODDEN et BADDELEY) Ex : le scientifique demande au plongeur d'apprendre une liste de mots, sur la plage ou dans l'eau. Ils créent 4 conditions, une avec apprentissage et restitution sous l'eau, une avec apprentissage sous l'eau et restitution sur la plage, un avec apprentissage sur la plage et restitution aussi et enfin une avec apprentissage sur la plage et restitution sous l'eau. Ils veulent savoir si un contexte identique est plus favorable qu'un contexte différent résultat, quand le contexte est différent les résultats chutent de 40 % du rappel et concluent ainsi que les performances sont plus efficaces et élevées lorsque le contexte de la phase d'encodage et similaire à celui de la restitution Le changement de contexte est délétère pour la mémoire car il va mettre en difficulté l'auto-initiation du rappel. Le contexte peut devenir un indice de récupération et facilité le rappel par association ### ### Profondeur du traitement Expérience de GOODWIN et Co rappel sous alcool Expérience sur l'encodage avec TULVING profondeur de traitement réalisé au moment de l'encodage et de l'apprentissage qui à une forte influence sur sa récupération ultérieur (manière d'apprendre). Cet encodage peut ainsi s'inscrire sur un continuum allant d'un traitement superficiel au traitement profond, ce sont ces niveaux de traitements qui vont intéresser des auteurs comme CRAIK et TULVING Ils distinguent deux niveaux de traitement/catégorie : - Superficiel caractéristique de surface et apparent du stimulus - Profond traitement au niveau sémantique avec association et catégorisation Les premiers à déterminer ces niveaux de traitement était HIDE et JENKINS en 1969 en créant 4 conditions, une première avec un jugement de la qualité plaisante ou non des mots, une autre avec identification du son « on » du mot, une autre avec le contage du nombre de lettre, et finalement avec une mémoire volontaire et intentionnelle (les trois premières conditions étant soumis à un apprentissage incident) Les groupes A et D on de meilleur résultat que B et C. Le groupe A à des résultats similaires à ceux observer dans le groupe D. Ce qui signifie qu'un apprentissage incident et tout aussi efficace qu'un apprentissage volontaire. Ces effets ont été généraliser par les expériences de CRAIK et TULVING L'imagerie mentale = apprentissage associatif (avec PAVIO) cherche à vérifier si l'apprentissage est plus efficace pour les mots concrets que les mots abstraits résultat les mots concrets sont mieux retenue ce qui amène PAVIO à postuler que la capacité des mots concret à évoquer des images mentales était le processus qui favorisait la mémorisation. Cette démarche de comparaison des stimuli est étendue à des matériels verbaux plus complexes comme des phrases ou des textes. PAVIO écrit par rapport à cette approche un ouvrage majeur en 1971 « imagerie and verbal processus » Développement de la théorie du double codage. Cette théorie postule l'existence de deux modes de représentation symbolique, l'un de nature imagé et l'autre de nature verbal conçu comme des système cognitif inter connecté mais fonctionnellement distinct intervenant dans l'activité mnémonique (dans les apprentissages). Utiliser le visuel aide à retenir une information verbale L'OUBLI ------- ### La courbe de l'oubli EBBINGHAUS courbe de l'oublie qui suit une forme exponentielle assez rapide dans les premières heures et jours. Il met aussi en lumière que la répétition espacée permettait de contrer l'oublie L'oublie c'est aussi les faux souvenirs. - L'oublie peut être un phénomène passif (le temps passe et on oubli selon EBBINGHAUS) - L'oublie peut être motivé (selon une théorie de Freud) mécanisme psychologique par lequel une personne va oublier volontairement et souvent de manière inconsciente des info ou souvenirs dérangeants pour refouler un souvenir traumatisant ou conflictuel évitant ainsi les angoisse, le mal-être ou la dissociation provoquer par les souvenir DOUGLAS, BRENNER et Co mesure des régions du cerveaux de patient avec stress post traumatique (hippocampe) ils sont voulu regarder les effets du stress post traumatique lié aux combats sur le volume de l'hippocampe - Le stress post traumatique est un trouble psy associé à des expérience traumatisant comme celle vécu par les militaires en situation de combat, qui peut entrainer des altérations dans la structuration et les fonctions du cerveau notamment dans la mémoire, les zones associées et la régulation émotionnelle (hippocampe) - Cette expérience sur les soldats a pour but de voir si le volume de l'hippocampe réduit de manière significatif dans le cadre du trauma soit l'influence du trauma sur la Neuro anatomie - Utilisation de l'IRM sur les militaires post trauma et un groupe contrôle de militaire sans le trauma Résultat = réduction significative du volume hippocampique chez les post trauma en comparaison au non post trauma. Réduction liée à l'intensité et la durer des symptômes post trauma. Les analyses montrent une corrélation entre l'intensité des symptômes et le volume de réduction ce qui confirme l'idée que le stress post traumatique a des effets neuro anatomiques qu'on peut objectiver. - Rôle des hormones de stress comme le cortisol qui peut affecter les neurones hippocampiques à un niveau élevé de stress. Brenner veut utiliser le volume comme un bio marqueur pour évaluer le niveau de stress cette hypothèse part du principe que tout le monde aurait de base le même volume Interférence proactive et rétroactive décrivent deux formes de perturbation dans la mémoire où des informations entravent l'apprentissage ou le rappel d'autres infos. C'est deux concepts sont souvent étudier pour expliquer pourquoi l'oublie survient même sans passage de temps prolonger - Interférence pro active : quand des souvenirs anciens perturbe l'apprentissage ou le rappel de nouvelles infos soit ce qu'on a appris dans le passé interfère avec ce qu'on essaie d'apprendre dans le présent - Interférence **rétroactive** : se produit lorsque de nouvelles informations perturbe les anciennes connaissances ### ### L'oubli dirigé Détail d'article BJORK l'effet de la consigne à oublier à court terme avec les interférence active et proactive soit comment les personnes peuvent désapprendre. Comment un premier élément peut interférer avec la mémorisation d'un second élément. ### MEMOIRE TRANSACTIVE Métacognition et théorie de l'esprit ==================================== L'autisme est diagnostiqué et on parle du trouble autistique et plus d'autisme (TSA).. Métacognition : nouveau terme qui a été introduit pour la 1ère fois en 1976 par FLAVEL. On peut le séparer en 2 mots : méta signifie au-delà et indique-le dépassement/la supériorité. Cognitivo- (action de connaître). La métacognition est l'ensemble de nos actes mentaux et de nos processus cognitifs par lesquels on acquiert des connaissances. Quand on parle de cognition en neuroscience ou en psychologie cognitive actuelle, ce sont des processus de traitement de l'information qui peuvent être de haut niveau (top down), c'est le raisonnement ou la prise de décision, les fonctions exécutives. Et des processus de bas niveau (Bottom-up), ce sont les processus sensoriels simples et inconscients. On prend conscience de nos processus cognitifs et des connaissances sur soi. La métacognition est un processus conscient et qui nécessite des processus de contrôle, dans la métacognition, on mobilise les fonctions exécutives. Ce concept est encore mal compris et en cours de conceptualisation. FLAVEL écrit un article en (1970) avec 3 conditions : - Predicted object span - Actual object span "peux-tu répéter dans l'ordre les mots suivants" - Memorization and recall (base sur l'empan de L'Enfant) Il travaille sur le développement cognitif, il compare différentes tranches d\'âge et regarde comment les enfants vont mobiliser différentes stratégies de mémorisation à travers différentes consignes. Il y avait des enfants de 5 à 7 ans, 8 à 10 ans et des 11 à 12 ans. L\'expérimentateur présente une liste de mots restant adaptée à l'âge des enfants. On fait des rappels avec indice (stratégie = comment ils ont mémorisé l'information) ou sans indice. Dans certaines conditions, ils conseillent aux enfants d'utiliser des stratégies d'information. Les examinateurs demandent même aux enfants d'analyser leur réussite. Les résultats montrent que les enfants les plus âgés utilisent les stratégies les plus efficaces et ont une meilleure conscience de leur capacité, ils utilisaient des histoires pour se souvenir des mots. ### Théorie de l'esprit Ou théorie of mind désigne une capacité cognitive qui permet d'attribuer et de comprendre des états mentaux (émotions, intentions, croyances). Il ne s'agit pas d'une théorie psychologique mais d'une faculté mentale qui repose sur nos capacités d'inférence soit de permettre de déduire les états affectif ou cognitif d'autrui à partir d'indices comme les expressions facial, les attitudes corporelles ou les connaisses que nous pouvons avoir d'une situation ou d'une réalité. Dans la littérature on l'appelle mind Reading ou encore mentalising, le perceptive making, l'empathie et la compréhension social. Cette théorie est fondamentale pour comprendre et interpréter les comportements dans les interactions social puisqu'elle est une composante essentielle à la cognition sociale. La théorie de l'esprit est influencée par différents facteur en se Développent durant l'enfance de manière individuelle et indépendante du niveau intellectuel. Il y a des déficits qui peuvent apparaitre (démence fronton temporal ou Alzheimer). Certaines pathologies qui vont illustrer la distinction entre théorie de l'esprit et intelligences global (autisme asperger ou syndrome de Williams ou de Down car les enfants peuvent souffrir d'un déficience intellectuel global tout en ayant de bonne connaissance en théorie de l'esprit) Certains chercheur les deux aptitudes peuvent être corréler car la théorie de l'esprit implique des fonctions cognitives tel que la mémoire. Il y a aussi un lien étroit mis en évidence entre le langage et la théorie de l'esprit démontre que des enfants qui réussissait des taches qui impliquaient des fausses croyances étaient associé aux compétences langagières et qu'un retard de langage pouvaient impliquer un retard dans la théorie de l'esprit. La théorie de l'esprit est influencée par plusieurs facteur qu'ils soient biologique ou encore cognitif et évidemment l'environnement, dépende de nos connaissances sociales et donc de la sémantique - Natural pedagogy théorie selon laquelle les être humains dispose d'un mécanisme naturel qui permet et facilite la transmission d'informations entre les individue. Il serait particulièrement en voie de Développement chez les enfants et leur permet d'apprendre et d'acquéreur des connaissances via les interactions avec les paires et les adultes. La pédagogie naturelle s'appuie sur plusieurs indices communicatifs qui indique à l'enfant qu'une infirmation est destiné à être apprise (ex : contact visuel, le langage soit la prosodie, le pointage. CSIBRA et GERGELY Soutiennent un trait unique de l'espèce humaine qui est lié à la capacité d'inféré des intentions et transmettre des connaissances - PIAGET est un des premiers à s'intéresser à la manière dont les enfants comprennent les phénomènes mentaux. Bien que débattu son travail est une avancé majeur posant les base contemporaines sur la cognition sociale et la théorie de l'esprit. Il a parlé de : - Réalisme désigne la confusion initiale entre les phénomène interne (rêves et pensé) et externe soit la réalité physique - Animisme attribué des intention et émotions voire traits de caractères aux objets inanimé - Egocentrisme incapacité initiale de l'enfant à considéré le pdv d'autrui. Sa perceptive est universelle alors il a du mal à comprendre que d'autre peuvent diverger de lui Ces trois concepts de Piaget décrivent l'évolution des capacités de l'enfant à différentié le mental du physique et à prendre ne compte les perceptive d'autrui. Ils sont interconnectés et l'enfant est dépourvu de subjectivité claire et perçoit ses pensées comme faisant partie du monde physique. C'est pourquoi avant un certain âge il ne prend pas conscience de ses états mentaux ou ceux des autres. La taches des trois montagnes : Cette expérience peut être mis en lien avec la théorie de l'esprit. Elle vise à étudier les étapes de Développement de la représentation spatial chez l'enfant. Explore en particulier sa capacité à adapter un pdv différent du sien, un aspect central du Développement cognitif et directement lié à l'acquisition de la théorie de l'esprit. Dans leur expérience PIAGET et Co utilise une maquette de trois taille différentes disposé sur un plateau. L'enfant qui est observateur doit répondre à des questions sur ce qu'il perçoit mais aussi sur ce qu'une poupé placé autre part su la maquette peut voir. L'expérimentateur va utiles des cartes qui utilise différentes perceptive des montagnes à partir desquelles l'enfant peut répondre. L'enfant va choisir la carte qui correspond à son point de vue puis celle qui correspond à celle de la poupée. Il devra ensuite à partir d'une carte donnée retrouver la position de la poupée. Le tout nécessite une manipulation mentale des relations entre les objets en comprenant les perceptive multiple en coordonnant les positions et les orientations. - Les résultats révèlent une évolution progressive de la capacité des enfants à différencié leur pdv de celui d'autrui en accord avec les stades du Développement de l'intelligence définit par PIAGET - Stade 1 soit 6 7 ans l'enfant est égocentré et différencie très peu son pdv de celui de la poupée en supposant que ce qu'il voit est identique à ce que l'autre voit - Ensuite il va commencer à comprendre qu'un autre observateur a un autre pdv car il comprend le lien entre le monde réel et la pensée - Cette expérience bien qu'emblématique est critiqué en raison de la conversion de 3D à 2D qui était à réaliser (le passage entre l'observation et les cartes) - Constitue un étapes clé dans la théorie de l'esprit La théorie de l'esprit est introduite par BARON-COHEN l'humain peut s'interroger sur des questions existentielles qui amène souvent des schémas conditionnels tel que le « si » et le « alors ». Ces schémas soit la formulation de prédiction permettent la construction de théorie et la systématisation de comportement Mind blindness essai su l'autisme et la théorie de l'esprit en explorant un mécanise de systématiser un raisonnement. Ils les qualifient de « hyper systématisateur ». Il va décrire le cas de Jonah qui est un enfant autisme ayant appris à lire avant de parler, il va se servir du langage non comme un outil de communication mais comme un moyen de catégoriser et comprendre le monde. Jonah est fasciné par les mécanismes. A l'école il faisait preuve d'une intelligence remarquable grâce à ses raisonnements mais son attitude atypique le marginalise. BARON-COHEN montre que nous raison tous par la systématisation mais qu'il existe une variabilité individuelle très importante lais que les hyper systématisateur sont plus nombreux chez les personnes autistes. - Son propos ne s'arrête pas à l'idée que La systématisation humaine est à l'origine de nombreuses innovations - Test de SALLY et ANNE Sally va poser une poupée à un endroit A. Anne va déplacer la poupée dans un deuxième endroit B sans Sally. A son retour Sally va vouloir chercher sa poupée. On demande alors à l'enfant où Sally va chercher sa poupée. - Test de fausse croyances utilisé quand soupçon de trouble