Cours complet Pharmacologie et Radiopharmacologie (2024-2025)

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2024

PATI1B02TIC

GILLET Patricia

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pharmacology radiopharmacology medical imaging drug

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Pharmacologie et Radiopharmacologie CODE :PATI1B02TIC GILLET Patricia – Pharmacien hospitalier 1ère année Technicien en Imagerie Médicale Année académique 2024-2025 Unité d’enseignement  Cette activité d’apprentissage fait partie de U...

Pharmacologie et Radiopharmacologie CODE :PATI1B02TIC GILLET Patricia – Pharmacien hospitalier 1ère année Technicien en Imagerie Médicale Année académique 2024-2025 Unité d’enseignement  Cette activité d’apprentissage fait partie de UE 02 Analyser la situation de santé du client (Q1+Q2)  Pharmacologie et Radiopharmacologie CODE :PATI1B02TIC  Volume horaire : 12h  Crédit : 1 ECTS ! l'intégration veut qu'une maitrise minimale pour chaque constituant de l'UE soit atteinte afin de valider l'UE dans sa globalité PATI1B02TI: Analyser la situation de santé du client: 96 heures Objectifs du cours Objectif général Mobiliser des savoirs pharmacologiques lors de la mise en œuvre de la prestation technique Objectifs du cours  définir des termes du lexique propre à la pharmacologie  décrire le devenir du médicament dans l’organisme en fonction sa voie d’administration,  Comprendre les différentes voies d’administration des médicaments ,  Pouvoir calculer une adaptation de dose en fonction de la clairance rénale  Pour les agents de radiodiagnostic (précisés pendant le cours), citer leur classe, les modalités d’administration, leurs principaux effets secondaires, et les actions concernant leur surveillance  Définir des termes du lexique propre à la radiopharmacie Modalités pratiques/évaluation  Support : powerpoint sur plateforme  Evaluation : écrite: QCM/questions ouvertes  Quand ? en janvier 2025  Seuil requis : 10/20 PHARMACOLOGIE: Plan du cours COURS 1 : Le médicament (mdt) (2H) COURS 2 et 3 : Le devenir du mdt dans l’organisme (4H) COURS 4 : Les voies d’administration et les formes galéniques, l’administration des médicaments (2H) COURS 5 : Les agents de radiodiagnostic (2H) COURS 6 : Les produits radiopharmaceutiques (2H) I. LE MEDICAMENT A. Le Médicament définition les 3 noms d’un médicament B. L’origine du médicament origine minérale origine végétale origine animale issus de la biotechnologie ou les mdts biologiques C. La mise au point d’un médicament D. Les génériques et les bio similaires E. Lexique et abréviations F. Le répertoire Commenté des Médicaments RCM A Le Médicament QU’EST-CE QU’UN MÉDICAMENT ? La loi du 25 mars 1964 sur les médicaments définit le médicament comme étant « toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines, ou toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou pouvant lui être administrée en vue soit ✓ de restaurer, de corriger ou de modifier des fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique, (= traitement) ✓ soit d’établir un diagnostic médical. » QU’EST-CE QU’UN MÉDICAMENT ? Un traitement médicamenteux peut être :  Etiologique : pour soigner la cause de la maladie ex: anticancéreux  Symptomatologique: pour traiter des symptômes ex: antipyrétique < la fièvre  Substitutif : pour pallier à une insuffisance ex: insuline >< diabète  Prophylactique : pour prévenir une infection ex: vaccin  Servir à établir un DIAGNOSTIC Ex: Agent de radiodiagnostic et agent de diagnostic pr IRM De+, la loi du 4 mars 1991, portant sur l’agrément des pharmacies hospitalières, considère comme mdts: 1° les spécialités pharmaceutiques (=médicament préparé à l’avance, mis sur le marché sous une dénomination spéciale et sous un conditionnement particulier) 2° les préparations magistrales ou officinales(=médicament préparé à l'officine); 3° les produits pharmaceutiques courants; 4° les antiseptiques et les désinfectants; 5° les produits diététiques enregistrés; 6° le matériel médico-chirurgical stérile; 7° les implants et les prothèses; 8° les produits faisant l'objet d'essais cliniques; 9° les échantillons médicaux destinés aux patients hospitalisés. QU’EST-CE QU’UNE PREPARATION MAGISTRALE ? = préparation médicamenteuse effectuée, en l'absence de spécialité pharmaceutique, par le pharmacien ou son assistant(e) pour un patient précis, à la suite d'une ordonnance nominative. = gélule, crème dermique, sirop… préparés par le pharmacien sur base d’une ordonnance QU’EST-CE QU’ UN COMPLÉMENT ALIMENTAIRE? ≠ médicament Produit de santé dont aucune étude à long terme n’a été effectuée aucun suivi des effets secondaires « potentiels » = pas de pharmacovigilance Notice non obligatoire Contrôle de qualité (analytique) par le fabricant (ou par AFMPS:AFSCA, certains ont le label APB) Nutriments : vitamines, minéraux, oligo-éléments Produits d'origine végétale "Autres substances" p. ex. glucosamine, levures, carnitine,.. En vente partout, parfois difficiles à distinguer des médicaments Exemple: Exemple Non repris dans le RCM du CBIP CBIP: Centre Belge d'Information Pharmaco thérapeutique RCM: Répertoire commenté des médicaments COMPOSITION D’UN MÉDICAMENT Un médicament comprend  une partie responsable de ses effets sur l’organisme humain : le principe actif (PA)  une partie inactive faite d’un ou plusieurs excipients afin de stabiliser le PA ou pour rendre celui-ci plus facilement utilisable et/ou absorbable. Les différents excipients sont classés selon leur fonction : ▪ Les agrégants assurent la cohésion d’un mélange de poudres et permettent la réalisation de comprimés ▪ Les diluants ou véhicules : phase continue qui permet la solution ou la dispersion des constituants du médicament dans un volume suffisant ▪ Les colorants : substances colorées servant de témoin d’homogénéité d’un mélange de poudres ou à identifier le médicament fini ▪ Les édulcorants ou correctifs : modificateurs du goût permettant de rendre une préparation agréable ou de masquer le mauvais goût d’un PA ▪ Les conservateurs : substances destinées à empêcher la dégradation chimique ou l’altération microbiologique d’un PA. Inactifs quant à leurs intérêts thérapeutiques, les excipients peuvent néanmoins entraîner des effets nocifs… Les différents excipients sont classés selon leur fonction : Inactifs quant à leurs intérêts thérapeutiques, les excipients peuvent néanmoins entraîner des effets nocifs… 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT : Micropaque Suspension 1 g/ml, suspension buvable / rectale 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE 100 ml de suspension buvable / rectale contient 100 g de sulfate de baryum. Excipients à effet notoire : Sorbate de potassium (E202)..............................0,13 g Citrate de sodium dihydraté..............................0,50 g Saccharine sodique (E954)................................0,02 g Carmellose sodique (E466)................................2,00 g Parahydroxybenzoate de méthyle sodé (E219).........0,09 g Parahydroxybenzoate de propyle sodé (E217)..........0,05 g Arôme vanille-caramel.....................................0,05 g pour 100 ml de suspension buvable / rectale Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. QU’EST-CE QU’ UNE FORME GALENIQUE?  = Forme médicamenteuse ou forme pharmaceutique  désigne la forme individuelle sous laquelle sont mis les principes actifs et les excipients pour constituer un médicament  Forme orales solides: comprimé, orodispersible effervescent, gélule, capsule, sachet…  Formes orales liquides: sirop, goutte, suspension,…  Formes parentérales:  ampoule, flacon (= vial) IV, IM, IA  Perfusion prête à l’emploi IV  Seringue prête à l’emploi SC, IV … LES 3 NOMS D’UN MÉDICAMENT Les mdts contiennent au moins un principe actif (p.a) conditionné dans une forme galénique bien définie (ampoule, comprimés, suppositoire….) Ce p.a. peut-être désigné par: 1) Une D.C.I. 2) Une dénomination Commerciale = nom de Spécialité= Nom donné par une firme à la spécialité pharmaceutique qu’elle a enregistrée puis mise sur le marché 1) (Une dénomination Chimique) D.C.I.: Dénomination Commune Internationale, déterminée par l’OMS Exemple : PARACETAMOL  Spécialité ou Nom commercial : Nom déposé : c’est le nom commercial choisi par la firme. Exemple : DAFALGAN® r= registered= « marque déposée » ALGOSTASE MONO ®  La dénomination chimique: le nom chimique du principe actif écrit selon les règles de la nomenclature (UICPA) Exemple: N-(4-hydroxyphényl)éthanamide  Parfois un synonyme Exemple: Acétaminophène Spécialité ou Nom commercial : D.C.I. : Iopromide B. l’origine du médicament  Médicaments d ’origine végétale: ✓ Utilisation des plantes en thérapeutique (= phytothérapie) depuis tjs par l’homme. ✓ Utilisation soit de plantes entières (tisanes) soit de produits d ’extraction qu ’elles fournissent (HE -> aromathérapie). ✓ Beaucoup de PA présents dans les spécialités sont extraits de plantes : alcaloïdes (quinine, morphine) , hétérosides (digitaline). B. l’origine du médicament  Médicaments d ’origine animale: ✓ Sang et plasmas humains ✓ Sérums thérapeutiques humains ou animaux ✓ PA obtenus par extraction (hormones et enzymes essentiellement): - Insuline (hormone antidiabétique extraite du pancréas) - Héparine: médicament anticoagulant extrait des poumons Médicaments d ’origine microbiologique: principalement les vaccins. ✓ bactéries ou virus atténués ou tués ✓ + adjuvant ✓ confèrent une immunité contre les infections correspondantes.  Médicaments d ’origine minérale: Utilisés comme principes actifs ou excipients: eau, argiles, bicarbonate de Ca, chlorure de Na (sérum physiologique), iode pour les produits de contraste iodés….  Médicaments d ’origine synthétique: ✓ La plupart des mdts actuels ✓ La chimie organique (=chimie des composés du C) représente de loin la principale source de production des mdts actuels. ✓ Dans certains cas , on « part » de molécules déjà connues (naturelles ou synthétiques), et on les transforme pour aboutir à la structure désirée: on parle alors d’hémi- synthèse. Médicaments biologiques (=issus des biotechnologies): ✓ Méthodes de synthèse faisant intervenir pour l’essentiel des techniques de génie génétique. ✓ Le but est d’isoler des cellules vivantes et de leur faire produire des molécules d’intérêt thérapeutique qu’elles ne synthétiseraient pas en temps normal (interféron, insuline humaine, hormone de croissance) ->Thérapie génique, Thérapie cellulaire. C. La mise au point d’un médicament Focus sur 2 grandes étapes: ETUDES NON-CLINIQUES But: Déterminer ✓ le mode d’action du mdt, ✓ son efficacité thérapeutique en fonction des doses administrées ✓ sa toxicité. Principe : Expérimentation en 2 Phases Expérimentation in vitro (=en tube à essai) Expérimentation in vivo (=essai sur l’animal ) A l’issue de ces études non-cliniques, si la balance bénéfices/risques penche en faveur des bénéfices, alors les études sur l’homme peuvent débuter Essais ou études cliniques Différentes phases sont prévues. (phases I,II,III,IV) Essai ou étude clinique D. les Médicaments génériques Les Médicaments génériques Les génériques ✓ sont des spécialités « copies » de spécialités déjà existantes (mdt de référence avec même DCI) dont le brevet est tombé dans le domaine public. ✓ Leur nom est composée du nom de DCI +/- le nom du laboratoire génériqueur. ✓ Exemple : IBUPROFENE EG® 400mg est le générique du Nurofen® 400 mg ou du Brufen ® 400. Les génériques ✓ Ont la même composition qualitative, quantitative en principe actif ✓ Sont bioéquivalents ( même efficacité) avec produit de référence, ✓ Ont la même garantie de fabrication, contrôle, sécurité, efficacité ✓ Ont la même forme pharmaceutique Que le produit de référence La molécule (DCI) La firme LE CBU Le dosage ✓ Le dossier nécessaire l’obtention de l’AMM est plus simple car les études ont déjà étaient effectuées par le laboratoire du mdt de référence. ✓ Le génériqueur doit prouvé la bioéquivalence (même action) de son produit par rapport au mdt de référence. ✓ En raison du faible coût des recherches pour sortir un mdt générique, le prix de celui-ci est moins important que le mdt de référence. E. LEXIQUE, ABREVIATIONS, SUFFIXE Principe actif : (p.a.):la molécule qui dans un mdt possède un effet thérapeutique. Cette substance est, la plupart du temps, en très faible proportion dans le mdt par rapport aux excipients. Dosage : La teneur en principe actif, exprimée en quantité par unité d’utilisation, par unité de volume ou par unité de poids, selon la présentation Excipients : Substance qui entre dans la composition du mdt, afin de stabiliser le p.a. ou pour rendre celui-ci plus facilement utilisable et/ou absorbable. Indication : désigne un signe clinique, une pathologie ou une situation affectant un patient, qui justifie l'intérêt d'un traitement médical. E. LEXIQUE, ABREVIATIONS, SUFFIXE Effet secondaire : effet survenant en plus de l'effet thérapeutique principal lors de l'administration d'un traitement, pour une indication donnée. Un effet secondaire peut être désirable ou indésirable (principalement). Interaction : on parle d'interaction lorsque la prise d'une substance modifie l'effet d'un ou plusieurs autres p.a. présents au même moment dans l'organisme Quelques abréviations  AINS : antiinflammatoire non stéroïdien conversion de l’angiotensine  AIS : antiinflammatoire stéroïdien  I.M: Intramusculaire  Ach : Acétylcholine  IMAO: inhibiteur de la MonoAmineOxydase  Amp : ampoule  I.P.P: inhibiteur de la pompe à proton  Ad : adulte  ISRS: inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine  Cc : centimètre cube  I.V: Intraveineuse  CàC : cuillère à café=5 mL  mg: milligramme  Càd : cuillère à dessert= 10mL  µg ou Ɣ: microgramme ou gamma= 1/1000  CàS : 15mL mg  C.I. : Contre-indication  P.a: Principe actif  Co ou Cp : Comprimé  R.C.M : répertoire commenté des  Corticoide : Cortisone médicaments, résumé clinique minimal  DCI : Dénomination commune internationale  S.c.: Sous-cutané  Eft : enfant  Sp: sirop  G: gramme  Sol.: Solution  Gel: gel ou gélule  IEAC ou IECA: Inhibiteur de l’enzyme de Suffixes DCI => classe du mdt Certains suffixes aident à retrouver la classe du mdt ❑ Suffixe « olone » ou « one »: méthylprédnisolone (Medrol®); bétaméthasone => corticoïde / AIS ❑ Suffixe « statine »: atorvastatine (Lipitor®); simvastatine =>Statine/ hypocholestérolémiant ❑ Suffixe « ac » ou « profène » ou « écoxib » ou « oxicam »: diclofénac (cataflam®); ibuprofène (Brufen®), célecoxib (celebrex®), piroxicam (Feldène®) =>AINS ❑ suffixe " zolam " ou " zepam " Alprazolam (Xanax®), Lorazépam (Témesta®) =>benzodiazépine ❑ Suffixe »olol » ou « lol » Aténolol (Tenormin®), propranolol (Indéral®), carvédilol (Kredex®) -> β-bloquant (antihypertenseur) F. LE REPERTORE COMMENTE DES MDTS ✓ Tous les mdts enregistrés en Belgique ✓ Classés ▪ par système : CV, sg et coagulation, GI, … ▪ puis par classes thérapeutiques ▪ puis par sous-classe  3 = système  3.1 = classe  3.1.2= sous-classe  Version papier ou site internet : www.cbip.be Grande gélule bleue => accès au RCP du médicament (notice scientifique) 1. Système cardio-vasculaire 2. Sang et la coagulation 3. Système gastro-intestinal 4. système respiratoire 5. système hormonal 6. système gynécologique 7. système uro-génital 8. Douleur et de l’inflammation Les 9. Des pathologies ostéo-articulaires médicaments 10. Système nerveux 11. Infections du 12. Immunité 13. Antitumoraux 14. Dermatologie 15. Ophtalmologie 16. O.R.L 17. Anesthésie 18. Les Vitamines, toniques et minéraux 19. Les antidotes La notice destinée au public  = petite gélule bleue dans cbip.be  = notice retrouvée dans la boîte  = résumé de la notice scientifique, dont les rubriques sont définies par la loi  Inviter les patients à consulter la notice des médicaments La notice scientifique (RCP): Exemple : Dotarem®  Sites CBIP.be ou e-compendium.be  Dénomination: nom commercial : Dotarem Principe actif= DCI = gadotérate de méglumine  Dosage: 0,5 mmole/mL  Forme galénique: =la présentation du mdt  Solution injectable en Flacon (= vial) à 10, 15, 20 ou 60mL  Solution injectable en Seringue prêt à l’emploi à 15 ou 20mL Propriétés (actions):qu’est-ce que le Dotarem®? ->agent de diagnostic en IRM, dérivé du gadolinium Indications: dans quelles recherches de pathologies peut- on l’administrer? ✓ IRM cérébral et du rachis ✓ IRM du corps entier (abdominale, rénale, mammaire, …) ✓ IRM pour angiographie Contre-indications, précautions, interactions médicamenteuses: Hypersensibilité à l’acide gadotérique, à la méglumine ou à tout produit contenant du gadolinium Avant l’injection de tout produit de contraste, le patient doit être interrogé à la recherche d’antécédents d’allergie (par exemple allergie aux fruits de mer, pollinose, urticaire), de sensibilité aux produits de contraste et d’asthme, car l'incidence rapportée des réactions indésirables aux produits de contraste est plus élevée chez les patients présentant ces affections, et une prémédication par un antihistaminique et/ou un corticoïde peut être envisagée. Insuffisance rénale Avant l’administration de Dotarem, une prise de sang pour obtenir la créatinine sérique est recommandée afin de rechercher une altération de la fonction rénale chez le patient. En cas d’Insuffisance rénale (= IR), il faut adapter la dose Posologie et mode d’administration : comment préparer et administrer Dotarem ® ? Quelle dose? Dans la plupart des cas, la dose recommandée est de 0,1 mmol/kg soit 0,2 ml/kg. Le produit doit être administré en injection intraveineuse (IV) stricte. L’administration intravasculaire du produit de contraste doit, si possible, être faite avec le patient en position allongée. Après l’administration du produit, le patient doit rester en observation pendant au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables survient dans ce délai. Effets indésirables = EI: ✓ Fréquent (>5%) ✓ Occasionnel ( entre 0,1 et 5%) ✓ Rare ( effet secondaire possible 52 La pharmacodynamie  La fixation entraîne une série de réactions biochimiques aboutissant à la réponse pharmacologique  Un récepteur peut être stimulé ou bloqué par des mdts de structure chimique proche  Il existe des différences d’affinité de liaison = la force avec laquelle le mdt se fixe au récepteur Les grandes familles de récepteur des médiateurs, cible des mdts Les grandes familles de récepteurs  Situés sur la membrane des cellules  Histaminiques → histamine  Cholinergiques → acétylcholine  Adrénergiques →adrénaline  Noradrénergiques → noradrénaline  Dopaminergiques → dopamine  Sérotoninergiques → sérotonine  Situés à l’intérieur de la cellule  Hormones stéroïdiennes → testostérone, progestérone,… HELHa G - Pharmaco 1T - Tournay 55 Conclusion  « Toute substance (mdt) est un poison et aucune n’est inoffensive. C’est simplement la dose qui fait qu’une substance n’est pas toxique. » Philip Theophrastus Bombast von Hohenheim, dit Paracelse, 1493-1541  AUCUN MDT N’EST DENUE D’EFFET SECONDAIRE  AVANT PRESCRIPTION : ANALYSE DES BENEFICES- RISQUES  APRES ADMINISTRATION -> SURVEILLANCE DES EFFETS INDESIRABLES POTENTIELLES http://www.allergique.org/article3531.html HELHa G - Pharmaco 1T - Tournay 57 Acquis théoriques essentiels des cours 1 à 3 L’étudiant doit citer/connaître le/les notions de: ▪ DCI ▪ Générique ▪ Principe actif, excipient, indication, effet secondaire, indication ▪ Les différentes phases cliniques et leurs objectifs ▪ Pharmacocinétique et pharmacodynamie ▪ voie générale ou systémique ▪ absorption, distribution, biotransformation ou métabolisation, élimination ▪ Effet de 1er passage hépatique et ses conséquences ▪ Clairance rénale (unité !), demi- vie d’ élimination ▪ Formule de Cockroft-Gault (unités !) ▪ Mdt Agoniste et Mdt antagoniste L’étudiant doit (question ouverte) ▪ Expliquer voie locale et voie générale/systémique ▪ Expliquer comment prendre les mdts : règle générale+ par rapport aux repas ▪ Retrouver dans un RCP donné les paramètres pharmacocinétiques tels que : Cmax., Tmax., T1/2, Clairance rénale ▪ Expliquer à l’aide d’un graphe : la biodisponibilité, C.Max, T. Max, marge thérapeutique-toxique + exemples ▪ Calculer un nouvelle posologie lors du passage d’un mdt d’une forme galénique à une autre avec la formule de biodisponibilité (dia 16) ▪ Calculer une clairance à la créatinine avec la formule de Cockroft-Gault Pharmacologie et Radiopharmacologie CODE :PATI1B02TIC GILLET Patricia – Pharmacien hospitalier 1ère année Technicien en Imagerie Médicale Année académique 2024-2025 PHARMACOLOGIE: Plan du cours COURS 1 : Le médicament (mdt) (2H) COURS 2 et 3 : Le devenir du mdt dans l’organisme (4H) COURS 4 : Les voies d’administration et les formes galéniques, l’administration des médicaments (2H) COURS 5 : Les agents de radiodiagnostic (2H) COURS 6 : Les produits radiopharmaceutiques (1H) et Préparation à l’examen (1H) Les voies d’administration d’un mdt et particularités de certaines formes galéniques A. La voie orale B. Les voies parentérales A. LA VOIE ORALE ou P.O La plus couramment utilisée. Avantages et inconvénients de l’administration par voie orale Avantages Inconvénients Facile, économique Irritation possible du tube digestif Assez rapide (mais insuffisamment en Risque d’altération du principe actif par les cas d’urgence) sucs digestifs Répétable Utilisation impossible en cas de Moins d’infections liées aux soins vomissements ou de coma Par rapport aux voies parentérales Goût parfois désagréable Coopération du malade nécessaire Interférences possibles avec l’alimentation ou les boissons Différentes galéniques pour la voie orale Forme solide Forme liquide  Comprimés  Sirops  Comprimés  Ampoules effervescents  Gouttes  Comprimés  Suspension/Emulsion orodispersibles  dragées  Gélules Agiter avant  Capsules molles emploi Différentes formes galéniques pour voie orale Formes retards synonymes : formes prolongées ou à libération modifiées ▪ Formes qui libèrent progressivement le pa ▪ Plus dosées que les formes simples, elles agissent plus longtemps ce qui permet de réduire la posologie à 1 ou 2/j au lieu de 3 ou 4/j. Appellations exemples Slow release Palladone… LA Théolair… Avantages : + facile pour le patient retard Voltaren… meilleure compliance oros Adalat … contin MS … CR Tégrétol …. Compliance = bon suivi d’un uno Biclar … traitement médicamenteux Exel Chrono Efexor … Dépakine… diffucaps Rédomex … ocas Omic … XR Seroquel Formes entériques synonyme : gastro-résistantes ▪ Formes qui possèdent un enrobage insoluble en milieu gastrique et ne libèrent leur pa que dans l’intestin ▪ Même dosage que les formes simples. ▪ Utilisées pour les PA irritants pour l’estomac comme l’aspirine ou les AINS ou pour des produits instables en milieu acide ex : oméprazole, classe des IPP ▪ Ex : Cardioaspirine® = ac acétylsalicylique 100 mg = forme entérique  Les formes retards et entériques possèdent un enrobage spécial →ne pas les couper sauf s’il existe 1 ligne de sécabilité. Formes lyophilisats oraux synonyme : orodispersibles ▪ Déposées sur la langue, ces formes se désintègrent en quelques secondes et peuvent être avalées avec la salive. ▪ Pas de différence de vitesse d’action par rapport aux co classiques ▪ co fragiles → ils ne doivent pas être poussés au travers du blister, ce qui risquerait de les endommager. Il faut enlever la pellicule d'aluminium et pousser le comprimé vers le haut. ▪ Pour l’administration par sonde, les co orodispersibles peuvent être dissous dans un peu de liquide. Appellations Exemples instant Motilium … ! Ne pas confondre avec la voie Odis Dafalgan … sublinguale ( comprimé sous la Expidet Témesta … langue) Lyotabs Feldène … ! ne pas confondre Soltab et Solutab Soltab Rémergon … ex : Clavucid solutab Soltab = forme orodispersible Velotab Zyprexa… Solutab = forme dispersible dans l’eau instasolv Risperdal… Formes effervescentes ▪ but : faciliter la prise du mdt, en cas de problème de déglutition par exemple. ▪ Pas de différence de vitesse d’action par rapport aux co classiques ▪ Inconvénients: la forme effervescente contient beaucoup de sel -> à éviter chez les hypertendus Formes « gériatriques » ▪ Formes moins dosées que les formes normales. ▪ Conçues au départ pour les personnes âgées ▪ Également utilisée ✓En cas d’IR ✓Si dosage plus faible est nécessaire ▪ Appellations : GE, mitis, minor Ex: Ténormin® 100 mg Ténormin® mitis 50 mg Ténormin® minor 25 mg Type de Temps de Utilisation Particularité Exemples comprimé désagrégation A dissoudre Libération de dans l’eau gaz carbonique Effervescent ≤ 5 minutes Alka selzter® avant en milieu administration aqueux A faire « fondre Comprimés Quelques Temesta® Orodispersible » sur la langue lyophilisés secondes Expidet Nom de la technologie pharmaceutique Spécialité Expidet Témesta® Instant Imodium®, Motilium® Odis Dafalgan® Oros Zomig® lyotabs Feldene® Lieu d’absorption Type de comprimé But Utilisation Exemples du principe actif Difficulté de A placer SUR la Muqueuse gastro- Orodispersible Temesta® Expidet déglutition langue intestinale Eviter le A placer SOUS la Muqueuse Sublingual métabolisme pré- Temgesic® langue sublinguale systémique B. LES VOIES càd autre que la voie PARENTÉRALES entérale En fonction du site d ’injection, on parle de: o voie sous-cutanée (SC): sous la peau o voie intramusculaire (IM): dans le tissu musculaire profond (muscle fessier) o voie intradermique (ID): directement sous la surface de la peau (à la limite de l ’épiderme et du derme) o voie intra-artérielle: dans une artère o voie intra-rachidienne (IR) ou intrathécale: dans l ’espace sous-arachnoïdien où circule le LCR o voies intra-cardiaque, intra-articulaire, épidurale la voie intraveineuse IV Intraveineuse directe (IVD): Perfusion IV: ✓ utilisée pour l ’administration de volumes importants (50 à 1000ml). Nécessite un matériel adapté, perfuseur. ✓ Il est possible également d ’injecter un mdt dans la tubulure à perfusion (par un robinet ou un site d ’injection en latex), on parle alors d ’injection intratubulaire. ✓ Pour certains mdts (morphine, antibiotiques ou produits de chimiothérapie), diffuseurs portables permettant une injection continue sur plusieurs h ou j (ambulatoire) la voie intraveineuse IV Intraveineuse directe (IVD): ✓ injection directe dans la veine, plus ou moins rapidement : IVD lente ou IVD flash dite en bolus. ✓ Utilisation possible de pousse seringue pour des IVD lentes de durée importante. la voie intraveineuse IV Perfusion IV: ✓ utilisée pour l ’administration de volumes importants (50 à 1000ml). ✓ Nécessite un matériel adapté : trousse à perfusion ✓ Il est possible également d ’injecter un mdt dans la tubulure à perfusion (par un robinet ou un site d ’injection en latex), on parle alors d ’injection intratubulaire. Trousse à perfusion classique Percuteur * Chambre compte- gouttes Connexion patient (luer- Réglage du lock) * débit * Points de risque infectieux de la part du personnel infirmier 16 la voie intraveineuse IV Perfusion IV: ✓ Pour certains mdts (morphine, antibiotiques ou produits de chimiothérapie), diffuseurs portables permettant une injection continue sur plusieurs heures ou jours en ambulatoire la voie intraveineuse IV Perfusion IV : ✓ Pousse seringue ou pompe électronique utilisée pour administrer des médicaments en une durée très précise ou en continu. EX: nutrition parentérale, les chimiothérapies, PCA … ✓ La programmation de la pompe est de la responsabilité de l’infirmier la voie intraveineuse IV  Complications de la voie IV: 1. Infectieuses : ✓ Colonisation du dispositif lors de manipulation ✓ Que faire ? ✓ Prélèvement ➔ hémoculture ✓ Règles d’asepsie : hygiène des mains, masque, gants 19 2. Mécaniques : Obstruction du cathéter = dépôt de sang ou de graisses Résistance lors des injections : douleurs -> Risque de rupture du cathéter -> extravasation -> Que faire ? Remplacement du cathéter Vérification de la perméabilité d’un port-a –cath et/ou de la veine par opacification de produit de contraste 3. Thromboemboliques : Thrombus dans la veine dans laquelle est relié le dispositif ou dans le cathéter ➔ risque d’embolie pulmonaire Douleurs, œdème, gonflement➔ echodoppler pr recherche de TV superficielle 20 Perfusion IV IV par Cathéter central mis en place en salle d’opération: ✓ Pr patient des USI : Cathéter dans la veine sous-clavière ou jugulaire Port –A-Cath mis en place en salle d’opération: veine sous-clavière ou jugulaire interne jusqu’à la veine cave supérieur ✓ Pr patient avec administration de chimio, de nutrition parentérale Avantages voie IV: ✓ rapidité d’action=> Voie de l’urgence ✓ biodisponibilité absolue 100% ✓ Evite le tractus G-I (pas d’interaction , ok pr patient inconscient Désavantages: ✓ Pas possible si mdt huileux ou forme retard ✓ Demande personnel qualifié ✓ Coût +++ ✓ Risque d’infection ou de complications INTRA MUSCULAIRE Avantages: ✓ Préparation retard :Effet prolongé d’une injection grâce à une solution huileuse ou insoluble ✓ Solution non miscible ✓ Rapidité intermédiaire Désavantages: ✓ Inconfort ✓ Pas possible si prise d’anticoagulant ✓ Éviter nerfs et vaisseaux Exemples: ✓ Dépo-Médrol® IM prolongé ≠ SoluMédrol ® IV ✓ Haldol décanoate ® IM (1X/mois)≠ Haldol ® IM ou IV lent (1à2X/j) VOIE SOUS-CUTANEE ou S.C Avantages: ✓ Préparation retard : effet prolongé d’une injection grâce à une solution huileuse ou insoluble ✓ Solution non miscible Désavantages: ✓ Inconfort ✓ Absorption lente et variable ✓ Petites quantité (0,5 à 1ml) ✓ Éviter nerfs et vaisseaux Exemples: ✓ Insuline (Lantus®) ✓ Héparine fractionnée (Clexane®) Avantages et inconvénients de l’administration par voie parentérale Avantages Inconvénients Voie intradermique Action locale uniquement Voie IM Possibilité d’injecter des Parfois douloureux suspensions Volumes injectés réduits Résorption rapide Dangereux en cas d’atteinte de nerfs, veines ou artères Voie SC Faisable par le malade lui-même Idem Voie IM Possibilité d’injecter des suspensions Résorption un peu moins rapide que la voie intra-musculaire Voie IV Résorption complète et Injection possible de solutions immédiate aqueuses seulement Irritation veineuse possible Dangereux en cas d’injection trop rapide de certains médicaments Capital veineux limité Durée d’action courte Les autres voies, en bref VOIE SUBLINGUALE: ✓ Sur la muqueuse située sous la langue. ✓ Permet une action générale, rapide, et évite « l’effet de premier passage hépatique ». VOIE RECTALE: ✓Sur la muqueuse rectale, richement vascularisée. ✓Action générale ou locale. ✓Irritation possible de la muqueuse. ✓Résorption irrégulière (voie générale). VOIE VAGINALE: dans le vagin, généralement pour une action locale (perméabilité faible). Remarques Suppositoires (rectale) et Ovules (vaginale) sensibles à la chaleur et doivent être conservés dans un endroit frais. VOIE OCULAIRE: sur la conjonctive de l ’œil, en vue d ’une action locale Voies aériennes supérieures et ORL: nasale (cavités nasales), auriculaire (conduit auditif) VOIE PULMONAIRE: ▪ par nébulisation d ’un aérosol sur les voies respiratoires, formé de fines particules, dont le faible diamètre permet selon les cas d ’atteindre les bronchioles terminales et les alvéoles pulmonaires ▪ Plusieurs formes existent : spray multi doses, poudre pour inhalation ou diskus par exemple, solution pour nébulisation. VOIE CUTANEE: Application de mdt sur la peau, ▪ soit pour une action locale ex: Flexium gel (AINS) ▪ soit pour une action générale après pénétration à travers les différentes couches cellulaires et diffusion par la circulation sanguine, dans une zone adaptée. Dans ce dernier cas, nommé VOIE PERCUTANEE. Ex: Patch ou TTS La peau lésée ou malade peut augmenter fortement la résorption de certains p.a; et favoriser l ’apparition d ’effets Intérêts des Patchs ou TTS (= Transdermic Therapeutic System) ✓ Pénétration régulière du mdt à travers la peau. ✓ Les concentrations sanguines des mdts sont donc stables, ex: traitements hormonaux substitutifs, sevrage tabagique… ✓ Administration facile et peu contraignante. Le patch diffuse sur 24, 48, 72H. ✓ Intéressant pour les mdts qui ne peuvent être absorbés par voie orale: p.a. qui ont très mauvais goût ou détruits par l’acidité de l’estomac. VOIE LOCOREGIONALE: ▪ Produit de contraste pour une action locale d’opacification ▪ Résorption systémique rapide par la circulation sanguine locale ✓ Intra-articulaire : injection dans la cavité articulaire -> arthroscan ✓ Cystographie : injection ds la vessie soit par ponction suspubienne ou par voie naturelle -> Urografine ® ✓ Hystérosalpingographie (HSG) : injection dans la cavité utérine pour le bilan de l’infertilité ✓ Fistulographie: opacification du trajet fistuleux pour bilan d’extension par injection par cathéter à l’extrémité de la fistule (anale, postopératoire, …) ✓ Vérification de la perméabilité d’un port-a –cath et/ou de la veine Critères de qualité d’un mdt Identité du pa et des excipients ✓ Identification physico-chimique ✓ Méthodes spectroscopiques, caractères organoleptiques Quantité ou Concentration du pa et des excipients Pureté chimique ✓ Absence d’impureté chimique de synthèse ✓ Absence de contaminations lées à la production, ou au conditionnement pH Critères de qualité d’un mdt injectable Stérilité Apyrogénicité = absence d’endotoxines (Lipopolysaccharides issus de la dégradation de parois bactériennes) Isotonicité Critères de qualité d’un mdt injectable Isotonicité L’isotonie correspond à une concentration égale en solutés de part et d’autre d’une membrane semi-perméable Les solutés exercent une Pression Osmotique : l’eau va diffuser vers le compartiment (intracellulaire ou extracellulaire) qui est le plus concentré pour diluer le soluté qui ne peut traverser la membrane plasmique et pour remédier à la différence de concentration qui existe de part et d’autre de la membrane Isotonicité ❑ Pour les injectables, on essaye de respecter la Pression Osmotique physiologique et d’injecter des solutions isotoniques ▪ Si hypertonique : œdème local, douloureux à l’injection ▪ Si Hypotonique: éclatement des GR ▪ Solutions isotoniques : NaCl 0,9%, glucose 5% (290 mosmole/l) ❑ Cas particulier des produits de contraste ▪ Les produits radiopharmaceutiques : isotonicité respectée ▪ Les agents de contraste Rx : isotonicité est difficile à respecter -> solution souvent hyperosmolaire Références : CBIP.be consulté en 09/2023 Cours de MF Tournay, Helha, Pharmacologie et Radiopharmacologie 2019-2020 Cours du Pf B. Gallez , UCL, Pharmacologie des Produits de contraste, Radiopharmacie Acquis théoriques essentiels du cours 4 L’étudiant doit citer/connaître le/les notions de ▪ Différentes formes galéniques orales: retard, entérique, lyophilisat oral (=orodispersible), effervescente, gériatrique + avantages/désavantages ▪ Voie sublinguale, Voies IVD, perfusion IV, IV par cathéter central, IM, SC + avantages/désavantages ▪ Critères de qualité d’un médicament injectable L’étudiant doit (question ouverte) ▪ Expliquer ce qu’est l’isotonicité, les risques d’une solution hypo ou hypertonique Pharmacologie CODE :PAIR1B07B GILLET Patricia – Pharmacien hospitalier 1ère année Bachelier Infirmier Année académique 2024-2025 PHARMACOLOGIE: Plan du cours COURS 1 : Le médicament (mdt) (2H) COURS 2 et 3 : Le devenir du mdt dans l’organisme (4H) COURS 4 : Les voies d’administration et les formes galéniques, l’administration des médicaments (2H) COURS 5 : Les agents de radiodiagnostic et les agents de diagnostic en IRM (2H) COURS 6 : Les produits radiopharmaceutiques (1H) et Préparation à l’examen (1H) 1.Les agents de radiodiagnostic 2. Les agents de diagnostic en IRM 3. Précaution d’emploi et prémédications 1.Les agents de radiodiagnostic Introduction Aperçu des différentes modalités d’imagerie  Rayons x  Imagerie conventionnelle  CT-scanner Rayonnements ionisants  Médecine nucléaire  Scintigraphie  Pet-Scan  Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) Rayonnements  Ultra-sons non ionisants  Le contraste ?  différence relative de l’intensité du signal provenant de deux régions adjacentes  Agent de contraste (AC) : mdt qui augmente les informations de diagnostic dans une image  Chaque technologie d’imagerie possède sa propre source de contraste : Certaines techniques nécessitent d’office l’administration d’un AC p. ex. médecine nucléaire D’autres techniques possèdent un excellent contraste intrinsèque (p. ex., IRM), mais peuvent pfs bénéficier de l’utilisation d’un AC frontalier afin de fournir des informations supplémentaires  L’origine du contraste ? = différence d’absorption des Rx par les différents tissus  L’atténuation des Rx par les différents tissus dépend de leur composition  + un tissus contient des atomes avec un numéro atomique (Z) élevé, + l’atténuation ( = opacification) aux Rx est élevée  Os contient du Ca (Z= 20) → + opaque que les muscles contenant du C, H et O  Quid tissu mou ? → augmenter l’atténuation aux Rx = le rendre + opaque aux Rx grâce à des atomes très lourds (Ba ou I) qui empêchent le passage des Rx Les agents de radiodiagnostic visent à augmenter la densité des tissus, de cavités ou de vaisseaux (= contraste +) où ils sont introduits. Cela augmente l’absorption des rayons X, permettant de mieux visualiser certaines structures. Doivent avoir une absence de toxicité et une inactivité pharmacologique. 1.Les agents de radiodiagnostic A. Produits barytés Sulfate de baryum = BaSO4 -> tractus gastro-intestinal Ex: Microstrast® en pâte orale pr opacifier œsophage Ex: Micropaque ® en susp buvable/lavement pr opacifier oesophage, estomac, duodénum, intestin grêle, colon Double contraste? visent à exacerber le contraste avec un contraste + et un contraste – Contraste - en distendant la cavité de l’organe par insufflation d’air, CO2-> transparence de la cavité 1.Les agents de radiodiagnostic B. Produits iodés ▪ Les atomes d’iode sont greffés sur une molécule « porteuse » organique = produits organo-iodés ▪ La radio-densité des produits iodés dépend de la concentration en iode ▪ Les effets indésirables (EI) dépendent largement de l’osmolalité de la solution. ▪ CI : Hyperthyroïdie sévère ▪ La concentration en Iode est précisée de cette manière : Ex : Iomeron® 250 mg I/ml contient 510,3 mg d’ioméprol/ml, correspondant à 250 mg d’iode/ml. Existe en 300,350,400mg I/ml. Ex : Xenetix ® 250 ou 300 ou 350 -> 250 ou 300 ou 350 mg I/ml Isotonie et Agents de Contraste (AC) : cas particulier Haute concentration locale nécessaire en iode: injection de solutions contenant jusque 750mg/ml de composés iodés,10 à 250ml injectés -> Il est donc difficile de respecter l’isotonie de la solution injectable en raison des très grandes quantités de produits iodés qu’il faut injecter pour induire une modification de contraste Osmolalité : nombre de moles par kg de solvant Exemples de solutions isotoniques ou iso-osmolaire (290 mosmol/L) : NaCl0.9% ; glucose5% L'osmole (symbole : osm ou osmol) est une unité de quantité de matière. Elle désigne une mole de particules effectivement en solution. Ces particules ont un pouvoir osmotique. Osmolarité et Agents de Contraste (AC) : L’osmolarité est une propriété colligative, cad qui dépend du nombre d’espèces en solution : ✓ Lors de la mise en solution, l’osmolarité dépend du nombre de particules obtenues par la dissociation du soluté. Le coefficient de dissociation du soluté varie entre 0(pas de dissolution) et 1(dissolution totale). ✓ Pour une substance non ionique (qui ne se dissocie pas), on retrouvera une seule espèce en solution ; pour une substance ionique dissoute ( qui se dissocie en cation et anion), on peut retrouver 2 espèces en solution. ✓ + la cc en I est importante, + le rehaussement sera important 1.Les agents de radiodiagnostic B. Produits iodés Les produits de contraste iodés sont subdivisés comme suit: 1. Esters iodés pour lymphographie 2. Préparations de haute osmolarité (monomères ioniques) 3. Préparations de faible osmolarité ou d’iso-osmolarité = ANONIQUES: monomères non ioniques et dimères non ioniques. Les produits non ioniques sont mieux tolérés grâce aux groupes hydroxyles (OH ) à la place du groupe Carboxyle (COO-) 1. Esters iodés pour lymphographie Lipiodol Ultrafluide ® Utilisé dans les centres spécialisés Indication en radio diagnostic : lymphographie Indication en radio interventionnelle :Visualisation, localisation au cours de la chimio-embolisation trans-artérielle du carcinome hépatocellulaire 1. Esters iodés pour lymphographie 2. Monomères ioniques = Préparations de haute osmolarité Un produit hyperosmolaire (> 1400 mosmol/kg) en IV va créer un appel d’eau dans le plasma -> risque d’hémolyse-> Les produits hyperosmolaires ne sont plus utilisés en IV Télébrix ® GASTRO : Solution pour administration orale ou rectale USAGE LOCALE et NON SYSTEMIQUE Indication : - contrôle après chirurgie bariatrique (ex: bypass, vérifier intégrité anastomose chirurgicale et l’absence de fuite ) - opacification digestive lorsque l'administration du sulfate de baryum n'est pas souhaitable ou est contre-indiquée (suspicion de perforation du TD : baryte est très irritant pr le péritoine). 1. Esters iodés pour lymphographie 2. Préparations de haute osmolalité (monomères ioniques) 3. Préparations de faible osmolalité ( 500 – 900 mosmol/kg) ou d’iso-osmolalité ( 275- 290 mosmol/kg)= ANIONIQUES A. Monomères non ioniques B. Dimères non ioniques A. Monomères non ioniques En flacons ou Bag (= sac) de 10 à 500 mL : Réduction de la dose ou contre-indication déjà en cas d'insuffisance rénale modérée A. Monomères non ioniques Précautions particulières d’élimination et manipulation : ✓ Les flacons ne sont pas destinés à un usage multiple. Le bouchon de caoutchouc ne peut être percé qu’une seule fois. ✓ Les flacons de 500 ml utilisés en combinaison avec un système injecteur. D'un point de vue microbiologique, le récipient de 500 ml peut être stocké pendant 10 h max. à 25°C après ouverture. D'autres durées ou conditions sont la responsabilité de l'utilisateur. Il y a lieu de jeter, après chaque examen, les trousses et toutes les pièces à usage unique du système injecteur. 3. Préparations de faible osmolalité ou d’iso-osmolalité B. Dimères non ioniques ▪ Avantage : La structure chimique dimère permet de réduire la quantité d’iode par molécule porteuse tout en préservant la qualité des clichés radiographiques-> meilleur rapport radio- densité/osmolalité que monomère anionique ▪ Désavantage : leur viscosité les rend plus difficiles à utiliser et peut affecter la distribution dans le corps-> - utilisé que monomère 3. Préparations de faible osmolalité ou d’iso-osmolalité C. Indications des anioniques : Largement utilisé en scanner, en artériographie, et en radio interventionnelle ✓ angiocardiographie (ex: coronarographie) ✓ angiographie cérébrale (classique) ✓ artériographie périphérique en complément d’angioMR et d’angio CT: membres sup/inférieurs, carotide ✓ angiographie abdominale : aorte, artères rénales ✓ Hystérosalpingographie (HSG) ✓ Arthroscanner (injection cavité articulaire ) ✓ Produit de contraste pour TomoDensitoMétrie (TDM = scanner) 4. Effets indésirables principaux des produits contrastes iodés (PCI) A. Réactions allergiques B. Effets néphrotoxiques C. Altération de la fonction thyroïdienne D. Effets cardiovasculaires et rhéologiques E. Extravasation F. Nausées et vomissements (moins fréquent à jeun); sensation de chaleur, douleur et réactions cutanées: - fréquent avec les anioniques faibles osmolalité Délai d’apparition des EI : 4. Effets indésirables principaux des PCI A. Réactions allergiques Immédiates jusqu’à 1h après injection Signes cutanés (érythèmes, urticaire, oedèmes) Signes digestifs (vomissements, diarrhées) Signes respiratoires (dyspnée) Signes cardiovasculaires (hypotension, tachycardie, collapsus) Libération non spécifique d’histamine par stimulation directe des basophiles Ou anaphylaxie IgE dépendante (dégranulation mastocytaire) 4. Effets indésirables (EI) principaux des PCI A. Réactions allergiques Tardives Entre 1h et 1 semaine après injection Essentiellement cutanées Mécanisme d’immunité cellulaire (lymphocytes T) 4. Effets indésirables (EI) principaux des PCI A. Réactions allergiques Prévention des réactions allergiques Si histamino-libération non spécifique, les réactions allergiques peuvent être prévenues par prémédication du patient par des corticostéroïdes. Prévention de réactions peu sévères, mais ne permet pas de prévenir un choc anaphylactique. Si histamino-libération spécifique : antihistaminiques Jamais de certitude quant à l’efficacité des prémédications -> ! Disponibilité de l’Adrénaline pour injection 4. Effets indésirables (EI) principaux des produits iodés B. Néphrotoxicité Néphropathie : ↑ de créatinine dans les 72h suivant l’injection Due à une nécrose tubulaire aiguë résultant d’un angor rénale et d’une toxicité directe du PCI ↑ la morbidité du patient Facteur de risque : IR pré-existante (clairance créatinine ulcération, nécrose) Complication non exceptionnelle (0.04 à 0.9%) des IV de PC Si douleur et gonflement au niveau du site d’injection-> extravasation ? Gravité reconnue si: Quantité supérieure à: 30 ml de produit de contraste d’osmolarité élevée 100 ml de produit de contraste de faible osmolarité Faible abondance du tissu sous-cutané 2.Les agents de diagnostic en IRM Le Contraste en IRM L’IRM est dotée d’un excellent contraste intrinsèque ✓ Cependant, dans environ 30-50% des cas, on va utiliser des AC qui, de par leur distribution différentielle entre 2 régions adjacentes, vont améliorer le diagnostic ✓ Les AC vont modifier les temps de relaxation T1 et T2 des tissus ✓ L’action préférentielle sur T1 ou T2 va dépendre des propriétés magnétiques des AC (dia, para, ferro, superparamagnétique) 2.Les agents de diagnostic en IRM Le Gadolinium ✓ Est un élément chimique de symbole Gd. C’est un métal faisant partie des »lanthanides ». ✓ Est un agent paramagnétique : il possède un moment magnétique élevé car il possède 7 e- célibataires -> très efficace pr modifier le temps de relaxation T1 ✓ Toxique lq il est libre : il entre en compétition avec le Ca dans les processus Ca-dépendants du corps humain : respiration, battements du cœur, contraction des muscles, coagulation... et peut mener à de graves dommages selon sa concentration. -> On utilise un dérivé complexé en vue de diminuer la toxicité et d’assurer une élimination rapide -> chélate de Gadolinium Les dérivés du Gadolinium : Réduction de la dose ou contre-indication en cas d'insuffisance rénale sévère Acide gadotérique : Clariscan, Dotarem, Dotagraph Concentration : 0,5 mmole /mL Flacons ou seringue pré-remplie : 10 à 60 mL Posologie : ✓ Dose la + faible permettant un rehaussement de contraste suffisant à des fins diagnostiques. ✓ Dose calculée en fonction de la masse corporelle du patient ✓ Ne pas dépasser la dose recommandée par kg de masse corporelle Adultes : Dans la plupart des cas, la dose recommandée est de 0,1 mmol/kg soit 0,2 ml/kg Mode d’administration : ✓ En IV strict. ✓ avec le patient en position allongée. ✓ Après l’administration du produit, le patient reste en observation pdt 30 minutes, car la majorité des EI survient dans ce délai. Effets indésirables (EI) : Nettement moins marqués et plus rares que les PCI Nausées, céphalées et éruption cutanée: rare. Fibrose systémique néphrogénique (FNS) uniquement chez les patients atteints d’IR, ave certains complexes de Gd. Réactions d’hypersensibilité avec choc anaphylactique pouvant mettre la vie en danger. pas d’allergie croisée avec les produits de contraste iodés (PCI) : pas de risque accru d‘EI lq on est allergique aux PCI Tableau clinique de la FSN : ▪ Fibrose cutanée et de certains organes internes ▪ La peau rouge-pourpre, épaisse, rugueuse et indurée ▪ Contractures invalidantes: ▪ Genoux, coudes, poignets, doigts ▪ Oedèmes desmembres inférieurs La FSN peut entraîner une atteinte systémique et être fatale dans certains cas -> mettre en relation directe avec l’instabilité des complexes au Gd : déchélation du Gd et accumulation ds tissus 3.Précaution d’emploi 1. Intolérance aux produits de contrastes 2. Savoir reconnaître une réaction anaphylactique 3. Prémédications utilisées en radiologie 1. Intolérance aux agents de contraste (AC) Avant l’examen: ✓ identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents d’allergie ✓ Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 sont proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d’intolérance ex :intolérants connus à 1 PC. Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un choc anaphylactique grave ou mortel. Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer ✓ une surveillance médicale, ✓ le maintien de la voie d’abord veineuse. Après l’examen après l’administration d’1 PC, ✓ le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des EI graves surviennent dans ce délai ✓ le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées jusqu’à 7 jours 2. Savoir reconnaître une réaction anaphylactique = 1 URGENCE Probablement une réaction anaphylactique lorsque les 3 troubles suivants sont ✓ réunis ✓ d’apparition brutale ✓ évoluent rapidement ✓ mettent en jeu le pronostic vital. Troubles des voies aériennes : gonflement, de la gorge et de la langue par exemple (œdème pharyngé/laryngé), raucité de la voix, stridor. Troubles respiratoires : dyspnée, tachypnée, respiration sifflante, fatigue, Sp02 < 92 %, confusion due à une hypoxie, cyanose, arrêt respiratoire. Troubles circulatoires : signes de choc (pâleur, peau moite et froide), accélération du pouls, hypotension, malaise, collapsus, altération de la conscience ou perte de connaissance, arrêt cardiaque. La bradycardie est habituellement un signe tardif et précède souvent l’arrêt cardiaque. Signes cutanés et/ou muqueux : bouffées vasomotrices, érythème, éruption cutanée, urticaire, œdème de Quincke. A noter : ✓ Des signes cutanés ou muqueux ne constituent pas à eux seuls la preuve d’une réaction anaphylactique. ✓ Dans 20 % des cas-> signes cutanéo-muqueux subtils, voire absents : certains patients peuvent uniquement présenter une chute de la PA. ✓ Symptômes digestifs possibles :vomissements, douleurs abdominales ou incontinence. ✓ Si les symptômes se limitent à la peau, l’administration d’adrénaline n’est pas nécessaire et l’administration PO ou en IM d'un corticostéroïde est souvent suffisante, éventuellement en association à un antihistaminique H1 en PO. Prise en charge d’une réaction anaphylactique : Intervention immédiate -> appel 112 ou urgence ou équipe USI ✓ Exploration des voies respiratoires, évaluation de la respiration, de la circulation et de l’état de conscience. ✓ Allonger le patient à plat et lui surélever les jambes. ✓ Administrer de l’adrénaline (= épinéphrine) par voie IM toutes les 5 à 15 minutes, aux doses nécessaires à la correction des signes et des symptômes et afin d'empêcher une aggravation de la symptomatologie. 3/ Les prémédications utilisées en radiologie A. Les corticostéroïdes B. Les antihistaminiques H1 C. Les benzodiazépines A. Les corticostéroïdes  Appelés également corticoïdes ou stéroïdes  Corticostéroïdes naturels : Structure du cortisol  Aldostérone : intervient dans le transport des électrolytes et la distribution de l’eau dans les tissus  Cortisol (hydrocortisone) : rôle dans l’adaptation au stress et permet une épargne du glucose aux dépens des protéines et lipides (diabétogène et antianabolique)  Corticostéroïdes de synthèse dérivés du cortisol  Effets recherchés des corticoïdes en thérapeutique = Usage  Effet anti-inflammatoire  Effet anti-allergique  Effet immunosuppresseur  Indications :  Prévention d’1 réaction allergique peu sévère (= réaction histamino- libération non spécifique) mais ne permet pas de prévenir un choc anaphylactique.  Réaction allergique aigüe  Réaction anaphylactique : en IV ou IM, va la durée Corticostéroïdes  Mode d’administration : voies d’administration très diversifiées !  Voie parentérale : IV, IM, intra-articulaire (respecter la voie indiquée!)  Voie orale  Voie inhalée (voir médicaments de l’asthme) Voies ophtalmique et auriculaire  Voie dermique  Voie nasale  Voie ophtalmique/auriculaire Voie dermique  … Voies IM, intra-articulaire, Voies IM, IV, perf IV Voie orale intralésionnelle, intrabursale, Voie nasale périarticulaire, rectale Corticostéroïdes  Quelques molécules  Béclométasone, bétaméthasone ( Celestone, Diprophos), budésonide  dexaméthasone : Aacidexam conservation frigo (2-8°C)  hydrocortisone : Hydrocortisone, Solu-Cortef  méthylprednisolone : Depo-Medrol, Medrol®, Solu-Medrol B. Les antihistaminiques  Histamine est responsable de l’allergie de type I via les récepteurs H1:  Contraction des fibres musculaires lisses ex: bronches  Vasodilatation capillaire : rougeur visage, céphalée, PA  => Choc anaphylactique, urticaire, rhume des foins, asthme…  Effet recherché = Usage des Antihistaminiques H1  Effet anti-allergique  Indications :  Prévention d’1 réaction allergique  Réaction allergique de type urticaire, œdème et/ou démangeaison Antihistaminiques H1  Quelques molécules  Cétirizine : Zyrtec  Lévocétirizine : Xyzall C. Les benzodiazépines  Effets recherchés = usage :  Anxiolytique  Sédatif, Hypnotique  Antiépileptique  Myorelaxant  Indications :  Insomnie  Anxiété  Spasticité  Épilepsie (p.ex. clonazepam, Rivotril )  Utilisation en anesthésie (p.ex. midazolam) Benzodiazépines  Alprazolam (Xanax…), Bromazépam (Lexotan), Brotizolam (Lendormin), Clobazam (Frisium), Clonazépam (Rivotril), Clorazépate (Tranxène, Uni-tranxene), Clotiazépam (Clozan), Cloxazolam (Akton), Diazépam (Valium), Loflazépate (Victan), Flunitrazépam (anc. Rohypnol), Flurazépam (Staurodorm), Loprazolam (Dormonoct), Lorazépam (Témesta, Serenase), Lormétazépam (Loramet…), Midazolam, Nitrazépam (Mogadon), Nordazépam (Calmday), Oxazépam, Prazépam (Lysanxia), Triazolam (Halcion)  NB : ampoules de Temesta° : conservation frigo (2-8°C) Analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires  Prise en charge de la douleur aiguë  But du traitement = guérison de le douleur  Prise en charge pharmacologique > prise en charge NON pharmacologique  Approche descendante Palier 3 (douleurs intenses) : => Morphine Approche descendante La douleur Opioïde fort + non-opioïde diminue Palier 2 (douleurs modérées à sévères) : => Codéine, Opioïde faible +/- non-opioïde tramadol La douleur diminue Palier 1 (douleurs légères à modérées) : Non-opioïde => Paracétamol, aspirine, AINS Absence de douleur Analgésiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires  Prise en charge de la douleur chronique  But du traitement = revalidation  Prise en charge NON pharmacologique très importante  Approche ascendante La douleur persiste ou Palier 3 (douleurs intenses) : => Morphine Opioïde fort + non-opioïde Approche ascendante augmente La douleur Palier 2 (douleurs modérées à sévères) : => Codéine, persiste ou Opioïde faible +/- non-opioïde tramadol augmente Palier 1 (douleurs légères à modérées) : Non-opioïde => Paracétamol, aspirine, AINS Références : CBIP.be consulté en 11/2023 Cours de MF Tournay, Helha, Pharmacologie et Radiopharmacologie 2019-2020 Cours du Pf B. Gallez , UCL, Pharmacologie des Produits de contraste, Radiopharmacie Acquis théoriques essentiels du chapitre 5 L’étudiant doit citer/connaître le/les notions de ▪ Les classes, min. 2 indications, min. 2 effets secondaires de chaque produit de contraste précisé au cours ▪ L’usage, les indications des corticoïdes, des antihistaminiques, des benzodiazépines+ les noms des médicaments (précisés au cours) L’étudiant doit (question ouverte) ▪ Expliquer pourquoi les monomères ioniques ne sont plus utilisés en IV, quels sont les risques avec ces produits en IV? ▪ Expliquer comment reconnaître une réaction anaphylactique ▪ Expliquer que faire avant, pendant, après l’examen lorsqu’on suspecte une intolérance aux PC. ▪ Expliquer le tableau clinique d’une fibrose systémique néphrogénique ▪ Connaître les classes + noms des médicaments utilisés en prémédication en radiologie ▪ A partir de noms d’agent de radiodiagnostic, donnez la (ou les) voie (s) d’aministration, les indications, les EI.

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