Cours ALM ISG v061224.pptx PDF
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Institut Supérieur de Gestion de Tunis
Mohamed Mehdi MOUHLI
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This presentation discusses Asset & Liability Management (ALM) in banking, including the plan, introduction, objectives of ALM approach, ALM approach, ALM risks, and ALM limits. It also covers the organization of ALM, as well as other aspects of financial management.
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La gestion actif passif Asset & liability management Mohamed Mehdi MOUHLI Plan Introduction Les objectifs de l’approche ALM L’approche ALM Les risques ALM Les limites de l’approche ALM Introduction Introduction Qu’est ce que l’ALM ?? Introduction...
La gestion actif passif Asset & liability management Mohamed Mehdi MOUHLI Plan Introduction Les objectifs de l’approche ALM L’approche ALM Les risques ALM Les limites de l’approche ALM Introduction Introduction Qu’est ce que l’ALM ?? Introduction Plusieurs facteurs pendant les deux dernières décennies d’une part ainsi que l’accroissement des produits bancaires offerts et de la concurrence féroce entre les banques d’autre part, ont rendu le recours à une gestion active des risques de plus en plus nécessaire. En effet, le contexte économique actuel est caractérisé par : L’évolution réglementaire : les réglementations prudentielles locales et internationales L’accroissement de la concurrence L’augmentation des risques Ce contexte rend l’optimisation et la gestion active du bilan impératives. La gestion actif-passif, aussi dénommée par son acronyme anglais ALM (Asset and Liability Management), est une pratique développée par les institutions financières anglo- saxonnes. Elle consiste à analyser la situation du bilan et son évolution probable sur un horizon de planification. Introduction Elle a pour objectif d'estimer et piloter l'équilibre entre les ressources et les emplois au regard des risques pris par l'établissement sous contrainte d'un niveau de rentabilité et d'un cadre réglementaire précis et variable. Elle s'intéresse particulièrement au risque de taux, au risque de liquidité et au risque de change, et s'assure du respect des ratios imposés par les régulateurs domestiques et internationaux. La gestion actif-passif est au centre des préoccupations actuelles des banques, des institutions financières et des compagnies d'assurances car elle permet d'estimer les risques financiers et de piloter la marge d'intérêts. Les objectifs de l’approche ALM Les objectifs de l’approche ALM Objectif : Maximiser la richesse de l’actionnaire à moyen et long terme Pour le management, ceci se traduit : - Par une maximisation du résultat comptable annuel (court terme). - Préservation du patrimoine : constitution de réserves de valeur (moyen et long terme). - Prévoir et anticiper les évolutions futures - Accroissement de la valeur des fonds propres économiques et de la valeur boursière (moyen et long terme). - Assurer la pérennité de l’entreprise (banque), à travers une gestion contrôlée des risques: GRM (Global Risk Management) - Prendre des décisions stratégiques pour la banque L’approche ALM L’approche ALM L’ALM est une méthode globale et coordonnée permettant à une entreprise, et notamment à une banque, de gérer la composition et l'adéquation de l'ensemble de ses actifs et passifs et de son hors-bilan. La principale fonction d’une banque est l’intermédiation bancaire qui est l'opération qui consiste a mettre en contact des agents non financiers ayant une capacité de financement appelés prêteurs avec d'autres agents non financiers ayant un besoin de financement appelés emprunteurs. La fonction d’intermédiation dans un environnement instable fait ainsi supporter à l’établissement financier principalement les risques financiers suivants: - Le risque de taux - Le risque de change L’approche ALM - Le risque de liquidité - Le risque de contrepartie bancaire L’approche ALM : L’organisation Comité des risques (rattaché au conseil) : Le comité des risques a pour mission d’assister l’organe d’administration afin de s’acquitter de ses responsabilités relatives à la surveillance du dispositif de gestion des risques de l’établissement. Comité des risques (rattaché à la DG) : Son rôle est de développer et implémenter les politiques et procédures qui traduisent en procédures opérationnelles, les objectifs et les limites édictés par le conseil. ALCO : Un comité actif-passif (ALCO) est un groupe de surveillance qui coordonne la gestion des actifs et des passifs dans le but de générer des rendements adéquats. Il est chargé de la supervision et de la gestion du risque de de taux d’intérêt, du risque de change et du risque de liquidité liquidité. Comité de trésorerie : Le comité de trésorerie procède à la revue mensuel d’un tableau de bord financier du groupe. Il a pour mission générale d’optimiser et de sécuriser les flux financiers. Il vérifie les positions de trésorerie et la prise en compte comptable. Il pilote les relations bancaires, la gestion des flux de trésorerie et élabore le budget. L’approche ALM : L’organisation Le comité ALM : ALCO « Asset Liability Committee » Membres du Comité ALCO : DG, Directeur Financier, Directeur des Risques, Direction Commerciale, Direction de la Trésorerie, Direction du Contrôle gestion Fréquence de réunion du comité ALCO: mensuel en général Participer à la définition de la stratégie et des objectifs globaux de l’établissement Décider des grandes orientations de la politique globale de gestion financière: gestion des risques, orientations commerciales, rentabilité des fonds propres, la croissance du bilan, les parts de marchés... Simuler les impacts d’une politique commerciale sur la rentabilité financière, sur les besoins en fonds propres L’approche ALM : L’organisation L’approche ALM : L’organisation Les services ALM sont en général rattachés à la direction Financière. Ses vis-à-vis sont : - Un Front office qui effectue les couvertures des risques (trésorier) - Un Back office qui assure le traitement des opérations financières - Le service Comptable et le service du Contentieux. - Une Direction des Risques qui s'assure du respect des positions prises au regard des limites approuvées en Comité des Risques et des limites présentées à la DG - Un Comité d’Audit qui doit donner un avis à l’organe délibérant sur les limites d’exposition aux risques de gestion globale du bilan de l’entité et sur la bonne adéquation des moyens engagés avec la politique de gestion envisagée. L’approche ALM : L’organisation Il faut faire une distinction entre la fonction ALM et la fonction du trésorier. En effet, la trésorerie assure les missions suivantes : refinancement ou placement à court terme ; gestion du portefeuille de marché ; et la gestion des liquidités (cash management) via les comptes appropriés. Par contre, la fonction ALM opère des choix stratégiques en matière de risques en définissant les limites et les prix internes conformément à la politique financière de la banque. Trésorerie - Refinancement ou Placement, en général court terme // Gestion du portefeuille, opérations de marchés, prix de marché // Gestion des comptes – cash management ALM - Choix stratégiques en matière de risques de taux // Définition des limites // Fixation des prix internes liés à la liquidité L’approche ALM : Les missions de l’ALM La Gestion Actif-Passif passe par la mesure et l’analyse des risques financiers. Pour ce faire, elle recourt à de puissants systèmes d’information et à des méthodes complexes d’analyse financière. Elle débouche sur des préconisations d’actions en termes de : Financement / Placement / Couverture / Tarification Elle vise également à veiller au respect des limites de risque définies en interne, des lois et règlements nationaux et internationaux. Définir les mécanismes des taux de cessions interne (TCI) et optimiser l’allocations des fonds propres L’approche ALM : les notions clés d’une banque La notion d’écoulement est fondamentale en ALM. Par rapport à la comptabilité, qui raisonne en encours « spot » à une date d’arrêté donnée, l’ALM déroule les encours jusqu’à extinction des actifs et des passifs. L’approche ALM : les notions clés d’une banque Les risques ALM : le risque de liquidité Risque de liquidité « La liquidité est un facteur essentiel de la viabilité de toute organisation bancaire. Le niveau de fonds propres d’une banque peut avoir des conséquences sur sa capacité à obtenir des liquidités, notamment en période de crise. Chaque banque doit disposer de systèmes appropriés pour mesurer, surveiller et contrôler le risque de liquidité. Les banques doivent évaluer l’adéquation de leurs fonds propres en fonction de leur profil de liquidité et de la liquidité des marchés sur lesquels elles opèrent. » Le Comité de Bale sur la supervision bancaire Les risques ALM : le risque de liquidité Selon P. Vernimmen , la liquidité de la banque est « son aptitude à faire face à ses échéances financières dans le cadre de son activité courante, à trouver de nouvelles sources de financement, et à assurer ainsi à tout moment l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses». La liquidité des établissements de crédit traduit sa capacité à faire face à ses obligations de remboursement, en respectant les échéances contractuelles, qu’elle soit déterminée ou non (remboursements à vue). Ce risque se subdivise en risque de liquidité de financement et risque de liquidité de marché. Les risques ALM : le risque de liquidité Le risque de liquidité de financement Selon Bâle II, le risque de liquidité de financement est défini tel que la banque ne soit pas en mesure de faire face à ses besoins en flux de trésorerie (demandes de retrait en liquide) et ce qu’ils soient présents ou futurs, attendus ou inattendus, bien évidemment sans subir de pertes inacceptables ou nuire à sa situation financière. Le risque de liquidité de marché Toujours selon Bâle II, le risque de liquidité de marché est le risque qu’une banque ne puisse pas facilement compenser ou éliminer une position au prix du marché en raison de la profondeur insuffisante du marché ou de perturbations sur les marchés. Les risques ALM : le risque de liquidité Les risques ALM : le risque de liquidité Pour se fixer des limites en termes de liquidité, il faut se fixer un niveau de transformation sur chaque maturité. Pour cela, les banques ont recours aux impasses de liquidité. Les impasses en liquidité représentent les écarts entre les échéanciers des actifs et des passifs. Les impasses de liquidité en stocks sont les écarts entre passifs et actifs à une date donnée. Elles mesurent le besoin total en liquidité cumulé à cette date. Lorsque le calcul est effectué entre variations des passifs et variations d’actifs, l’écart est l’impasse périodique, ou « en flux ». Elle représente le besoin de financement nouveau de la période. La méthode d’impasse en liquidité permet de déterminer les besoins de financement d’une banque à chaque période et de mettre en place les montants nécessaires en temps utiles en fonction des anticipations sur l'évolution des taux. Les risques ALM : le risque de liquidité Le GAP n’est pas un indicateur de risque se résumant à un chiffre. Selon le pas choisi (journalier / mensuel / annuel), le GAP est un vecteur à n chiffres (n étant le nombre de time buckets). Une fois la centralisation et l’écoulement des éléments de bilan, il est possible de mesurer le gap, écart entre les passifs et les actifs au cours du temps. Gapt = Passift - Actift Les risques ALM : le risque de liquidité Le gap de liquidité peut être : – statique (écoulement des éléments déjà dans le bilan) – ou dynamique (ajout d’hypothèses sur le gap statique) Les gaps dynamiques se basent sur le budget ou le plan financier de la banque Les gaps dynamiques permettent de vérifier que les objectifs commerciaux (production de prêts) sont compatibles avec les objectifs de collectes de ressources (funding sur les marchés, dépôts) En général, les hypothèses des gaps dynamiques sont : – hypothèse de production commerciale (X millions de prêts à la clientèle) – hypothèse de tirage sur des lignes de crédits confirmés – hypothèse de funding court terme et long terme (plan de funding) et hypothèse de roll des échéances – hypothèse d’achat/vente d’actifs (bonds, etc.) – hypothèse de chargement d’actifs (titrisation pour compte propre, etc.) – etc. Les risques ALM : le risque de liquidité Nous observons selon le schéma ci-dessus qu’il n’existe pas d’adossement entre les actifs et les passifs. Durant les 2 premières années, le gap de liquidité est négatif (PassifActif) dés la 3ème année. Les risques ALM : le risque de liquidité Considérons un Bilan Composé de : A L’actif : Un Prêt à la clientèle de : nominal : 100 , durée : 4 ans, Remboursement : par amortissement linéaire (1/4 du nominal est rembourse chaque année) Au Passif : des Fonds Propres : montant : 40, Remboursement : indéterminé par les actionnaires Emission obligataire : montant : 60, Remboursement : infine sur 2 ans Construire le gap de liquidité. Les risques ALM : le risque de liquidité Première étape : Créer un calendrier d'écart pour le risque de liquidité en divisant le bilan en tranches (intervalles) de temps, puis affecter chaque type d'actif et de passif à la tranche de temps qui correspond à son échéance résiduelle. Deuxième étape : Le faire pour l'actif et le passif du bilan et noter les informations dans les colonnes correspondantes. Troisième étape : Calculer et interpréter l'écart entre l'actif et le passif, ce qui entraînera des écarts positifs ou négatifs par colonne Quatrième étape : Calculer et analyser les écarts cumulés et rajouter des limites (optionnel) pour chaque intervalle de temps Les risques ALM : le risque de liquidité Analyse de l'écart de liquidité Actifs >1an, >2ans, ≤ 1mois 1mois 2mois 3mois 4mois 5mois 6mois 7mois 8mois 9mois 10mois 11mois 12mois Etc.. Sans maturité Total