Cours 4 - L’approche phénoménologique de Rogers PDF

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Summary

Ce document présente un aperçu de l'approche phénoménologique de Rogers en psychologie, en mettant l'accent sur la perception et l'expérience subjective de l'individu. Le texte explore les différences entre l'approche de Rogers et celle de Freud, ainsi que le rôle du thérapeute dans ce cadre.

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Cours 4 – L’approche phénoménologique de Rogers 1.1 et 1.12 Introduction à Rogers : Le client qui est responsable Différences entre l’approche de Freud et l’approche de Rogers : - Interaction thérapeute et patient au lien de l’interprétation de Freud envers les paroles de son client. -...

Cours 4 – L’approche phénoménologique de Rogers 1.1 et 1.12 Introduction à Rogers : Le client qui est responsable Différences entre l’approche de Freud et l’approche de Rogers : - Interaction thérapeute et patient au lien de l’interprétation de Freud envers les paroles de son client. - Contexte historique très différent. Le zeitgeist à l’époque de Rogers : - L’amérique croit au changement, où il y’a de l’espoir on croit que l’humain est fondamentalement bon. Trois élément essentiels à la thérapie : 1. Comprendre le client. 2. Avoir une acceptation. Inconditionnelle du client. 3. Avoir de l’empathie. Qui est responsable du changement du client ? - Avec l’aide du thérapeute, le client pourra agir et changer, car à l’intérieur de lui il aura des réponses. - Le client est responsable de son devenir. - Le client est maitre de trouver ce qu’il va faire pour changer. Quel est le rôle du thérapeute? - Donner un espace au client ou il est capable de ressentir ses vrais besoins. - De ressentir comment il a vécu certaines expérience de vie et d’aller chercher ses forces de changement. - Permettre au client de ressentir ce qu’il a à l’intérieur de lui. Différences entre l’approche behavioriste et rogérienne? - Rogers est un courant central dans la psychologie humaniste. - Béhavioriste était trop mécanique et pas assez humain. Quel rôle prend le thérapeute dans sa relation avec le client ? - L’individu est capable de se diriger lui-même et à capaciter de se réorganiser. - Le thérapeute n’est pas supérieur au client et n’agit pas comme une autorité. - Il facilite la croissance du client. - Concevoir une compréhension approfondie de l’expérience que les client ont de leur monde. Pourquoi lui est-il possible d’adopter ce rôle selon Rogers ? - Selon lui, pour comprendre le client il faut partir de la conception subjectif. - Impossible de poser un diagnostic qui a du sens pour le client s’il ne collabore pas avec. Définition de phénoménologique: - Étude de l’expérience humaine. - Approche qui porte sur les expériences subjectives du soi et du monde. - Écarte toute interprétation abstraites (Freud). Champ phénoménal : - Zones de perceptions qui définissent notre expérience. Perspective phénoménologique : - Approche qui explore les expériences conscientes de la personnes, intérêt porte surtout sur les expériences de l’observateur, sur la façon dont il perçoit le monde. Qu’est-ce que Rogers amène de nouveau par rapport aux autres approches de l’époque ? - Client est responsable et c’est lui qui a les réponse à l’intérieur de lui. - Ce changement a été déterminant dans notre façon de penser de la psychothérapie avec le client. - Son approche s’est étendue à l’éducation, aux relations interpersonnelles et à la résolution de conflits politiques. - Remédier aux lacunes n’est pas ce qui apporte le plus de retombés positives, mieux de mettre le client dans une zone optimale à l’auto-actualisation. Sentiment d’authenticité : - Pour être mieux adapter psychologiquement, il faut vivre selon nos réactions instinctives, leurs expériences conscientes et leurs buts correspondent à leurs valeurs intrinsèques, à ce qu’ils ressentent profondément (congruence entre le rationnel (environnement) et l’instinct (sentiments et tout ce que la personne ressent réellement). Le caractère positif de la motivation humaine : - La nature est fondamentalement positive selon Rogers. - Il pousse vers le développement positif. 2.1 La structure selon la théorie de Rogers L’expérience de l’individu à La structure de la personnalité est faite des sentiments, de la conception du monde et de soi-même, expériences intimes, personnelles, subjectives qui structure le monde intérieur d’une personne. L’approche phénoménologique à Comment la personne perçoit les évènements de sa vie et détermine comment elle va y répondre, comment elle va agir. La phénoménologie est cette expérience subjective, unique à une personne. Le Soi : - Expériences concernant la personnes elle-même (je, moi). Comment on se voit, comment on se sent, c’est quoi les expériences déterminantes qui concerne la personne elle-même. - Le Soi n’a aucun contrôle sur nous. - Représentation intégré et organisé qui va vraiment caractériser l’individu et déterminer sa santé mental. - Perceptions qui perdurent dans le temps. Le Soi idéale : - Ce que l’individu aspire à être, réaliste, amélioration du soi réel. - Le soi idéal peut être constructif ou destructeur. - Quand il est inatteignable, souvent relié à la détresse psychologique, ça ne doit pas être un rêve, mais bien une aspiration. - Les gens qui ne sont pas bien on souvent un Soi idéal inatteignable. Toujours en situation d’échec. Rôle du Soi idéal : - Nous pousser au quotidien à se lever avec un objectif, nous aide à nous améliorer, à faire mieux, à trouver des aspirations qui vont donner un sens à notre vie. Le Soi idéal est-il nécessairement néfaste pour l’individu ? - Non ! Deux options, soi qu’au quotidien le Soi idéal nous pousse à réussir ou au quotidien on se retrouve en situation d’échec, parce qu’on n’arrive jamais à répondre à notre idéal. 2.2 Présentation du test Q-Sort et rétroaction sur le test Q-Sort Présentation du test Q-Sort : Un classement de carte à Ce qui me ressemble vs ce qui ne me ressemble pas (très diffèrent de moi, ni diffèrent et ni ressemblant, très ressemblant de moi) Le Q-Sort à Une méthode d’évaluation idiographique et de données autodescriptives (s) et recherche corrélationnelle. Aucun barème ou normes pour la cotation à L’individu compare l’évolution de ses scores au travers du temps, possible d’estimer le degré́ de concordance entre les deux Soi Deux aspects à ce test : 1. Juste milieu entre instrument de mesure fixe et instrument de mesure flexible 2. Possible de déterminer le Soi idéal en ordonnant selon ce qu’il veut être. Rétroaction sur le Q-Sort : - Selon Rogers, quel type d’écart est-il préférable d’avoir entre son Soi et son Soi idéal ? à Selon lui, plus il y a d’écart, moins la personne est en congruence par rapport à elle- même et vice-versa. - Le Q-Sort peut servir à déterminer l’efficacité́ d’une thérapie en le passant avant la thérapie et après la thérapie. Voir si plus de congruence entre le Soi et le Soi idéal après. Selon vous, est-ce que le Q-Sort est une mesure exhaustive du concept de soi ? à Selon moi, oui, le Q-Sort répond à toutes les questions en lien avec le concept de soi. 3.1 Les processus dans la théorie de Rogers 1er mécanisme de régulation chez l’individu Une seule source de motivation : L’actualisation de soi - Tendance innée d’une personne à accomplir ses objectifs. - Processus motivationnelle, pour réussir il faut que la personne connaisse bien ses besoins, ce qu’elle ressent et perçoit. Rôle de l’expérience et du soi à C’est à partir de son expérience et l’interprétation qu’elle en fait que la personne sera capable de reconnaitre ses besoins actuels pour s’auto actualiser. Qu’est-ce que la congruence et l’incongruence ? Congruence à Le Soi de la personne correspond à son expérience. Incongruence : Le Soi de la personne NE correspond PAS à son expérience. **Rogers n’a créé́ aucun instrument pour le mesurer, mais d’autre l’ont fait (ex : questionnaire de Ryff) 2e mécanisme de régulation chez l’individu Un besoin clé : le besoin de considération positive - C’est un besoin universel et inné́ de se sentir respecté, accepté et valorisé par les autres. - La recherche de considération fait que les gens s’exposent à ignorer ou déformer l’expérience de leurs sentiments et désirs personnels Conditions de valorisation de soi : - Chacun a des critères d’évaluation d’une personne qui ne reposent pas sur les sentiments, préférences, penchants véritables de cette personne, mais sur ce que les autres considèrent comme étant des formes d’actions souhaitables (adaptions de l’enfant pour plaire à ses parents par exemple). 2 types de réponses au besoin de considération positive : 1. Si le regard positif inconditionnel sur le soi de la personne à congruence avec soi et expérience (ex : Parents qui respectent et encouragent le choix d’études de leur enfant.) 2. Si regard positif conditionnel sur le soi de la personne à Incongruence avec soi. Pourrait pousser l’enfant à déformer ses expériences selon les autres. La personne va tenter de s’actualiser pas selon son soi, mais plutôt pour obtenir considération positive des autres. **L’incongruence entre son soi et ses expériences provoquent de l’anxiété́ , alors la personne pourrait bloquer ses vrais sentiments (en les déformant, en n’en prenant pas conscience ou en les niant). Personne ne sait donc plus qui elle est et ce qu’elle veut. Cohérence du soi : - But de l’organisme n’est pas d’obtenir du plaisir ou d’éviter la douleur, mais bien de maintenir la structure du soi. - Les gens organisent leurs valeurs et leurs rôles de façon à préserver la structure du soi. - Absence de conflit dans la perception du soi. Congruence entre le soi et expérience : - La façon dont les gens se perçoivent et ce qu’ils ressentent. - Quand impression de ne pas avoir été soi-même après une action à incongruence - Absence de conflit en le concept du soi et l’expérience Mécanismes de défense lors d’un état d’incongruence : - Dû à l’anxiété qui est le résultat d’une divergence entre une expérience et perception de soi. - Mécanismes permettent de défendre le soi, visent à prévenir la perte d’une perception de cohérente et intègre du soi. Subception à Percevoir un stimulus sans en avoir une représentation consciente, réagi de manière défensive et éviter de prendre conscience d’expériences qui nous semblent confusément incongrues par rapport à la structure du soi. Déformation à Consiste à modifier l’expérience pour la rendre conforme au concept de soi, déformer la signification, prendre conscience de l’expérience, mais en lui donne une forme cohérente au soi. Déni à Bloquer la prise de conscience des sentiments menaçants, même chose que Freud. 4.1 La croissance et le développement dans la théorie de Rogers Lien entre les processus et la croissance et le développement chez Rogers à Besoin de considération positive joue un rôle important dans le développement du soi de l’enfant. Rôles des parents et conséquences de leurs réactions dans le développement subséquent de l’enfant : 1. Regard positif inconditionnel du parent vers l’enfant (environnement optimal) à l’enfant se sentira libre de se développer selon ses sentiments, ses besoins, etc. Congruence entre expérience quotidienne et le soi. (Ex : Pas critique, mais comprendre sentiments de l’enfant et partager leurs sentiments sur la situation). 2. Inverse, si les parents critiquent moins bien le comportements et donne respect à l’enfant seulement quand ils approuvent comportements de l’enfant à l’enfant apprend que seulement certains sentiments et comportements donnent de la valeur aux yeux des parents (condition de valorisation de soi) alors grandi dans un état d’incongruence et va changer ses expériences pour plaire. Idées globales des résultats des études présentées : - Rogers ne croyait pas comme Freud que le développement de la personnalité se limite aux premières années de vie. - Toute leur vie les gens progressent vers l’actualisation de soi. - Tôt dans la vie, le soi se distingue du champ phénoménal et se développe pour devenir une entité́ à part entière pour se complexifier toute la vie durant. - Enfants qui se sentent rejetés ont tendance à devenir rebelles, instables, agressifs. - Regard qu’un parent pose sur son enfant reflète souvent le regard sur soi-même. - Relations interpersonnelles à la maison et environnement impactent l’estime de soi. Estime de soi repose sur trois conditions : - L’acceptation totale ou presque totale de l’enfant par ses parents. - La mise en place et l’application de limites claires - Le respect et la tolérance des actions de l’enfant qui ne dépassent pas les limites. Liberté psychique à Libre d’exprimer leurs idées et donc plus de potentiel créatif. 5.1 Les applications cliniques Bien comprendre ce qu’est la psychopathologie selon Rogers : Selon Rogers, la psychopathologie part d’un désaccord entre le Soi et l’expérience. - Névrosé, image de soi qui ne correspond pas avec l’expérience - Expériences pas adéquates au Soi sont alors déformes ou niés - Le Soi est rigide afin de se défendre devant expériences qui menacent son unité́ et nuisent à son estime de soi - En déformant ses expériences, observateur et la personne ne savent pas ce qu’est le vrai Soi. - Rogers rejette l’idée de plusieurs psychopathologies, mais distingue quand même différents mécanismes de défense. Trois conditions thérapeutiques nécessaires au changement à Si le thérapeute offre ces trois conditions d’une façon significative pour le client sur le plan phénoménologique, le changement thérapeutique pourra avoir lieu. 1. Authenticité (congruence) : Thérapeute exprime ses vraies pensées et ses vrais sentiments. Pas de façade scientifique ou médicale, il reste transparent autant négatif que positif, vraie relation interpersonnelle qui s’établit. 2. Considération inconditionnelle positive: Montrer que le thérapeute se soucie réellement du client comme individu. Qu’on l’apprécie dans son intégrité́ et d’une manière inconditionnelle, permet au client d’explorer en toute confiance son soi intime. 3. Empathie : Capacité du thérapeute à comprendre les expériences de son client telles qu’elles sont vécues par le client, percevoir dans les yeux du client, se mettre dans sa peau. **Pour qu’une thérapie fonctionne, le client doit arriver à une meilleure adéquation entre son Soi réel et son Soi idéal. Définition de le thérapie centrée sur le client : - Applique technique du reflet (communiquer au client le sentiment d’être écouté et compris clairement et en profondeur, réagi aux propos du client en résumant ou en commentant) et joue un rôle plus actif dans la compréhension du vécu du client. - Facteur décisif dans une thérapie selon Rogers = Nature du lien interpersonnel entre le thérapeute et le client (climat thérapeutique) 4e condition qui a été rajouté, moins centrale que les trois autres : - La présence : Expériences intuitives et presque spirituelles peuvent avoir un pouvoir de transformations considérables au-delà̀ des mots et de la logique. - Puissante sensation de connexion avec l’autre qui est créée par la conscience et l’ouverture émotionnelle exceptionnelle de leur chef spirituel. 1.1 L’évaluation critique de Rogers La théorie de Rogers est scientifique : - Veille à l’objectivité́ de ses observations contrairement à Freud (Q-Sort, emploie de méthodes expérimentales pour savoir si la thérapie (centrée sur le client) est efficace, publications des transcriptions et enregistrement des séances). - Faiblesses : Comptait seulement sur des mesures explicites, des fois le client ne peut pas mettre en mot certains aspects de sa personnalité́. Il manquait aussi de diversitéś culturelle dans sa base de données. La théorie de Rogers est systématique : - Ensemble de propositions imbriquées l’une avec les autres. - Expériences de l’enfant influent sur le développement du concept de soi qui, à son tour, influe sur le bien être émotionnel. - Au début n’était pas systématique, mais l’est devenu. - Faiblesses: Seulement une petite partie est systématique, lui-même reconnaissant insuffisance de sa théorie, systématique, mais moins que d’autres théories, écrit de manière moins formelle. La théorie de Rogers est UN PEU vérifiable : - Analyse du Soi réel et du Soi idéal est vérifiable avec le Q-Sort (très clair et bonne comme méthode) - Tendance innée à l’auto-actualisation, moins vérifiable, moins de science, peu d’outils conceptuels pour comparer aux autres croyances. La théorie n’est pas exhaustive : - Plusieurs questions sont sans réponse comparées à Freud. - Il a davantage insisté sur le développement de thérapie qu’à la théorie elle-même et la recherche. - Insiste sur le social, peu de biologie. La théorie de Rogers a des applications : - Plus grand apport dans les critères d’une thérapie. - Élaboration de méthodes objectives pour déterminer l’efficacité́ d’une approche thérapeutique donnée. Conclusion Nature à Humain est fondamentalement bon et il est naturellement orienté vers l’épanouissement personnel. Différences individuelles : - Développent des différences individuelles qui leur permettent d’obtenir regard positif de soi. - Personnes en contact avec leurs expériences (leur ressentie) développent au fil du temps une personnalité congruente avec l’être unique qu’ils sont. - La manière dont l’humain se définit peut évoluer de manière fluide dans les bonnes conditions (acceptation, amour inconditionnel) Méthodes utilisées : - Pour comprendre une personne, il faut accéder à la façon unique dont elle se perçoit. - L’entretien non directif centrée sur le client est privilégié.

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