Cours 1_Psychopathologie_Grosmaitre PDF

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This document provides an overview and introduction to psychopathology, exploring various aspects of mental health and related topics. It examines issues like the definition of mental health, factors affecting mental health, and the prevalence of mental disorders.

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PSYCHOPATHOLOGIE Catherine Grosmaitre Neuropsychologue, Docteur en psychologie PLAN DU COURS CM 1 : Introduction à la psychopathologie contemporaine CM 2 : TND chez l’enfant CM 3 : TND chez l’enfant CM 4 : TND chez l’enfant CM 5 : Les troubles acquis chez l’enfant (épilepsie, TC….) CM 6 :...

PSYCHOPATHOLOGIE Catherine Grosmaitre Neuropsychologue, Docteur en psychologie PLAN DU COURS CM 1 : Introduction à la psychopathologie contemporaine CM 2 : TND chez l’enfant CM 3 : TND chez l’enfant CM 4 : TND chez l’enfant CM 5 : Les troubles acquis chez l’enfant (épilepsie, TC….) CM 6 : L’évaluation intellectuelle/cognitive CM 7 : L’évaluation neuropsychologique CM 8 : Les différents types de PEC rééducative CM 9 : Les différents types de PEC thérapeutique CM 10: Révisions C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE INTRODUCTION À LA PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE La psychopathologie est l’étude des troubles mentaux tant en ce qui concerne leur description que leur classification, leurs mécanismes et leur évolution. Piéron (1963) C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Qu’est ce que la santé mentale? De quoi dépend-elle? Caractéristiques biologiques et génétiques / intelligence émotionnelle Facteurs individuels Santé Situation économique du foyer, mentale conditions de vie, d‘éducation, de travail et d’opportunités Facteurs Contexte environne- mentaux social Accès aux infrastructures, services de base & croyances, attitudes et pratiques culturelles OMS (2012) Les risques pour la santé mentale C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Pourquoi s’intéresser à la santé mentale? C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Pourquoi s’y intéresser? La maladie mentale touche une large part de la population (OMS). DANS LE MONDE: EN FRANCE: ¼ de la population mondiale 1 personne sur 5 est touché présente une fois dans sa vie chaque année par un trouble un trouble mental psychique soit 13 millions de Prévalence: 10 à 20% de la personnes population mondiale est atteinte d’une maladie 15 % des 10-20 ans mentale à un moment donné (1,5 million) ont besoin de 970 millions de personnes suivi ou de soin souffrent de troubles mentaux et de troubles du comportement C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Quelques définitions C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Pourquoi s’y intéresser? La maladie mentale, un lourd tribut (OMS). Près d’ 1 million de suicides par an dans le monde Les troubles mentaux et les pathologies sont étroitement liés OMS, 2003, document non publié Quatre des six principales maladies à l’origine d’années vécues dans l’incapacité sont des troubles neuropsychiatriques (dépression, troubles liés à la consommation d’alcool, schizophrénie et trouble bipolaire). C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Global, regional, and national burden of 12 mental disorders in 204 countries and territories, 1990–2019: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2019 The Lancet Psychiatry, January 10, 2022 Global DALYs by mental disorder, sex, and age, 2019 C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Pourquoi s’y intéresser? Charge économique élevée des troubles mentaux (OMS). La charge économique des troubles mentaux Les problèmes de santé mentale représentent 2,5% du PIB aux Etats-Unis 3% ou 4% du PIB pour les états membres de l’Union européenne. En France: Types de coûts mesurables C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Pourquoi s’y intéresser? Charge économique élevée des troubles mentaux (OMS). Les problèmes de santé mentale rencontrés au cours de l'enfance engendrent des coûts additionnels à l'âge adulte Coût élevé des troubles mentaux: comparaison avec d'autres maladies chroniques importantes C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Pourquoi s’y intéresser? Les troubles mentaux: un lourd fardeau pour la famille (OMS). Dans 1 famille sur 4 un membre au moins souffre d’un trouble mental ou du comportement. Le poids que représentent les troubles mentaux pour les membres de la famille est difficile à quantifier. Il n'est souvent pas pris en compte. Il a pourtant de profondes répercussions sur la qualité de vie de la famille. SOUFFRANCE – STIGMATISATION DISCRIMINATION SENTIMENT D’ISOLEMENT – REJET SOCIAL C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Les troubles psychiatriques tout au long de la vie Origine sociale Santé mentale à Santé mentale long terme des enfants Devenir scolaire et professionnel PRÉVENTION C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Santé mentale chez les enfants La moitié des troubles 13% des élèves scolarisés de santé mentale en France présente apparaît avant 14 ans. OMS, 2023 un trouble de santé mentale. OMS, 2023 Conséquence du Covid-19: Augmentation du risque suicidaire chez les adolescentes en situation de précarité. Taux de tentative de suicides des filles de 15 à19 ans faisant partie des 25% les plus pauvres de la population = 8 x plus élevé que les garçons du même âge appartenant au 25% les plus élevés Observatoire national du suicide, 2022 C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Santé mentale et soins chez l'enfant et l'adolescent PRÉCOCITÉ DES SOINS INDISPENSABLE Augmentation de 60% du Déclin des professionnels nombre de patients en de santé en pédopsychiatrie pédopsychiatrie en 20 ans Défenseur des droits, 2021 La moitié des enfants et adolescents qui souffrent de troubles psychiques est soignée de façon adaptée. Cour des comptes, 2023 C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Déterminants de la santé mentale selon l’OMS C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Aperçu schématique des risques pour la santé mentale tout au long de la vie Adapté de: Foresight project, 2008; Kieling et al., 2011; Fisher et al, 2011 C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Histoire de la psychopathologie Références métaphysiques Médecine expérimentale Extériorité du mal - Conceptions magiques Renaissance -460 0 1000 1348 16ème Hyppocrate Moyen Age Peste noire Weyer Renie les modèles magiques, volonté de médecine scientifique Les 4 humeurs L’extraction de la pierre de folie. Bosch, début XVIe C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Histoire de la psychopathologie Causalité psychique Causalité organique Révolution psychanalytique Esquirol Charcot Ribot Freud 1772-184 1825-1893 1839-1916 Janet 1856-1939 0 Fondateur de la 1859-1947 Psychopathologie Crée le terme de psychologie comme science subconscient C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Histoire de la psychopathologie DSM-1 : 1952 Jaspers 1950 1970 1980 1883-1969 1ère vague des TCC 2ème vague des TCC 3ème vague des TCC Travail de nosographie PSYCHIATRIE Modèle Modèle neurochimique Modèle psychanalytique et biomédical psychosociologique Se base sur la biologie moléculaire A permis de modifier l‘attitude A permis d’expliquer de façon de la société et des soignants cohérente la plupart des Succès de la psychopharmacologie face à la maladie mentale développements psychopathologiques Echec sur le plan théorique Maladie mentale: symptôme d’un malaise de tout un groupe Mais échec en grande partie social ou familial sur le traitement Echecs avec certains états Bourguignon, 1994 pathologiques MODÈLE BIOPSYCHOSOCIAL C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Génétique et santé mentale Proportion de polymorphisme génétique commun entre les pathologies C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE NEUROSCIENCES & SCIENCES COGNITIVES Neurosciences: basées sur la psychopharmacologie, imagerie cérébrale et étude des neurotransmissions Sciences cognitives: étudient les principales compétences ou aptitudes de l’esprit humain. Approches pluridisciplinaires: psychologie, neurosciences, neuropsychologie, linguistique, intelligence artificielle, philosophie C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Exemple: schizophrénie VBM IRMf n-back task C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Qu’est-ce qui définit un trouble mental? Du normal à la pathologie Existe-il un « normal » psychologique ? Continuité ou rupture ? Le normal : cerveau sain ou conduites adéquates ? C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Qu’est-ce que le normal? Est-il possible de le définir ? Éviter le jugement de valeur Il est certain que la notion de normalité présente Quelle norme? d’incontestables dangers dans les mains de celui qui détient l’autorité médicale ou politique, sociale ou culturelle. Bergeret, 1974. La norme statistique La norme sociale La norme idéale ou existentielle Aktion T4 La norme fonctionnelle 1939-1945 C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE L’état pathologique ne serait qu’une modification quantitative de l’état normal Georges Canguilhem, 1943, Essais sur quelques problèmes concernant le normal et le pathologique Continuité entre le normal et le pathologique: La pathologie serait un manque ou un excès Ce n’est pas un phénomène différent, c’est un problème de quantité. ? P- P+ N C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE La normalité statistique La normalité statistique assimile la norme à la fréquence. Elle se réfère à un pourcentage majoritaire de comportements par rapport à une moyenne statistique. Les individus dits normaux sont les individus moyens et sont considérés comme pathologiques les individus déviants de la norme ou de la moyenne. Ce qui est normal est alors ce qui s’observe le plus fréquemment. Par exemple: les tests de QI ont pour moyenne 100, score qui représente une intelligence moyenne, normale. C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE La normalité sociale La normalité sociale fait référence aux règles éthiques, sociales et culturelles d’une société donnée. La normalité sociale assimile l’équilibre psychologique au conformisme social ou culturel. Elle désigne une perfection à laquelle l’idéal collectif aspire. MAIS: notion insuffisante Ex 1: Dans certaines conduites suicidaires, les jours précédents l’acte, le sujet peut être très calme, silencieux, donnant l’impression à l’entourage qu’il est tout à fait adapté. Ex 2: Perversion: le sujet peut être bien adapté socialement. Ex 3: Certains marginaux sur le plan social peuvent être tout à fait équilibré psychiquement Les normes sociales et culturelles ont influencés la nosographie psychiatrique Exemple de l’homosexualité: considérée comme pathologique jusqu’en 1973 (DSM) et 1992 (CIM). Normalité statistique et sociale: comparaison à l’autre, une majorité ou un idéal Mais possibilité de référer le sujet à lui-même: - Comportement habituel ou moyen du sujet lui-même - Fonctionnement idéal du sujet en fonction de ses propres besoins C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE La normalité fonctionnelle La normalité fonctionnelle correspond à l’état qui paraît le plus approprié à un individu en fonction de ses caractéristiques psychologiques propres. La normalité fonctionnelle est identifiée par l’épanouissement psychologique et le fonctionnement optimal des diverses composantes de la personne. C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE La normativité est le concept selon lequel un individu sain est celui qui peut tomber malade et se rétablir; c’est un individu capable d’instaurer de nouvelles normes de fonctionnement dans des contextes différents. Conguilhem, 1966 La normalité est la capacité de s’arranger avec ses problèmes profonds, à s’adapter à soi-même et aux autres, sans se paralyser intérieurement dans des conflits obligatoires, ni se faire rejeter par les autres, malgré les inévitables divergences encourues dans les relations avec eux. Jean Bergeret, 1986 Santé mentale est définie non pas par l’absence de maladie ou par un nombre réduit de symptômes, mais par des capacités de changement et d’adaptation à des situations nouvelles. C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE 3 niveaux pour définir un trouble mental (1) Dysfonctionnement psychologique (2) Souffrance (3) Altération fonctionnelle C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Définition du trouble mental – DMS 5 Un trouble mental est un syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition d’un individu, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou développementaux sous-tendant le fonctionnement mental. Les troubles mentaux sont le plus souvent associés à une détresse ou une altération importantes des activités sociales, professionnelles ou des autres domaines importants du fonctionnement. Les réponses attendues ou culturellement approuvées à un facteur de stress commun ou à une perte, comme la mort d’un proche, ne constituent pas des troubles mentaux. Les comportements déviants sur le plan social (p. ex. sur les plans politique, religieux ou sexuel) ainsi que les conflits qui concernent avant tout le rapport entre l’individu et la société ne constituent pas des troubles mentaux, à moins que ces déviances ou ces conflits résultent d’un dysfonctionnement individuel, tel que décrit plus haut. C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Dysfonctionnement psychologique = cassure dans le fonctionnement psychologique du sujet Dans plusieurs modalités : Dans le traitement de l'information (perception, évaluation): dysfonctionnement cognitif Dans son ressenti: dysfonctionnement émotionnel Dans sa réaction: dysfonctionnement comportemental C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE DYSFONCTIONNEMENT COGNITIF => Troubles de la perception et du jugement Perceptions erronées de la réalité Ex : hallucinations (perceptions sans objet) Ex : illusions perceptives (perceptions inexactes) Interprétations erronées de la réalité Ex : Délire de persécution C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Troubles de l’organisation de la pensée Troubles de l’attention, problèmes de concentration Troubles de la mémoire Troubles du raisonnement Troubles de la planification Troubles du contrôle inhibiteur Tachypsychie Fuite des idées Coqs à l’âne Logorrhée… C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE DYSFONCTIONNEMENT ÉMOTIONNEL & THYMIQUE = réaction émotionnelle inappropriée & changement de l’humeur Anhédonie Défaut d’émotivité Émotions négatives, humeur triste Hyperémotivité Émotions exacerbées, exaltation de l’humeur Labilité émotionnelle Inadéquation émotion exprimée & discours…. C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE DYSFONCTIONNEMENT COMPORTEMENTAL =adoption de comportements inhabituels Prostration Abandon des activités Agitation Agressivité Désinhibition Instabilité motrice Tics …. C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Répercussions des troubles pour le sujet Détresse, souffrance psychique, sentiment de culpabilité, solitude Sensation de tension interne (anxiété) Chute de l'élan vital (dépression) Dégradation fonctionnelle => adoption de comportements contre-productifs ou inadaptés Ecart à la norme sociale => la conduite est inattendue ou atypique dans le contexte socioculturel C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE L’approche nosographique/statistique Les principales classifications des troubles mentaux DSM 5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) par l’APA (association américaine de psychiatrie) 5ème version, inclue de plus en plus de pathologies CIM 11 (classification internationale des maladies) Chapitre 5: spécifique aux troubles mentaux Edité par l’OMS (organisation mondiale de la santé) Correspondance avec le DSM (on retrouve +/-les mêmes pathologies) CFTMEA (classification française des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent) Système de classification psychopathologique d'inspiration psychanalytique En complément du système international (CIM-11) ou américain (DSM 5) C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Quel intérêt d’une classification? = guide utile dans la pratique clinique, applicable, en tant que nomenclature officielle = utilisé par des cliniciens et des chercheurs de différentes orientations (biologique, psychodynamique, cognitive, comportementaliste, interpersonnelle, familiale/systémique) pour adopter un langage commun = information utile à tous les professionnels associés aux divers aspects des soins dans la santé mentale incluant les psychiatres, les médecins d’autres spécialités, les psychologues, les orthophonistes, les travailleurs sociaux, les infirmiers, les spécialistes en médecine légale et juridique, les ergothérapeutes et thérapeutes en centres de réadaptation, et d’autres professionnels de la santé. = critères concis et explicites, et destinés à faciliter une évaluation objective des symptômes dans des situations cliniques variées ou dans les études épidémiologiques = un outil de collecte et de diffusion de statistiques précises en santé publique C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Les classifications internationales (1) Critères diagnostiques: indispensables pour la FIDÉLITÉ = (2) Diagnostic CATÉGORIEL: remplit les x x critères d’une catégorie diagnostique x (3) Diagnostic DIMENSIONNEL: continuum de la normalité au pathologique C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE DSM-5 Approche dimensionnelle qui englobe ces différentes manifestations à l’intérieur du diagnostic d’une personne, plutôt que de les exclure mutuellement. Vision élargie des troubles. Précision des difficultés et des besoins du sujet atteint. Notion de troubles associés Notion de continuum dans le degré et l’intensité des symptômes et des manifestations propres à chaque diagnostic, qu’il soit principal ou associé C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Les troubles mentaux présents dans le DSM V 1. Troubles neurodéveloppementaux 2. Troubles du spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques 3. Troubles bipolaires et troubles associés 4. Troubles dépressifs 5. Troubles anxieux 6. Troubles obsessionnel-compulsif et troubles associés 7. Troubles liés à des traumatismes et aux facteurs de stress 8. Troubles dissociatifs: Altération de la conscience, de la mémoire, de l’identité, des émotions, de la perception… 9. Troubles à symptomatologie somatique et apparentés 10. Troubles des conduites alimentaires et de l’ingestion d’aliments 11. Troubles du contrôle sphinctérien C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Les troubles mentaux présents dans le DSM V 12.Troubles de l’alternance veille-sommeil 13. Dysfonctions sexuelles 14. Dysphorie de genre: Souffrance liée à l’incompatibilité entre le genre ressenti et le genre qui lui est attribué 15. Troubles disruptifs, du contrôle des impulsions et des conduites 16. Troubles liés à une substance et troubles addictifs 17. Troubles neurocognitifs 18. Troubles de la personnalité ▫ De type A : paranoïaque /schizoïde /schizo-typique ▫ De type B : anti-sociale/ borderline / histrionique / narcissique ▫ De type C : évitante/dépendante / obsessionnelle-compulsive 19. Troubles paraphiliques: voyeurisme, exhibitionnisme, frotteurisme, masochisme et sadisme sexuel, pédophilie, fétichisme… 20. Autres troubles mentaux 21. Troubles des mouvements provoqués et autres effets indésirables induits par un médicament C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Un exemple: Episode dépressif majeur Critères diagnostiques de la CIM 10 Critères diagnostiques du DMS 5 Symptômes principaux 1. Humeur dépressive 1. Humeur dépressive 2. Perte d’intérêt, absence de joie 2. Perte d’intérêt, absence de joie (un des deux symptômes obligatoires) 3. Elan vital réduit, fatigabilité élevée 3. Fatigue ou perte d’énergie 4. Réduction de la capacité à penser, se concentrer ou prendre une Symptômes secondaires décision 1. Concentration et attention diminuées 5. Sentiment de nullité ou sentiments de culpabilité démesurés 2. Estime de soi et confiance en soi réduites 6. Pensées de mort ou de suicide, tentative de suicide ou planification de 3. Sentiment de culpabilité ou de dévalorisation suicide 4. Perspectives d’avenir négatives et pessimistes 7. Perte de sommeil ou sommeil accru 5. Pensées suicidaires ou actes suicidaires 8. Importante perte ou prise de poids, perte ou augmentation de l’appétit 6. Troubles du sommeil 9. Agitation psychomotrice ou ralentissement 7. Appétit réduit Au moins deux symptômes principaux et deux symptômes (A) Au moins cinq des symptômes listés (incluant un symptôme secondaires présents pendant au moins deux semaines obligatoire) présents pendant au moins deux semaines C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE Suites critères diagnostiques DSM-5 Episode dépressif majeur B. Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants. C. Les symptômes ne sont pas attribuables à l’effet physiologique d’une substance ou d’une autre affection médicale. NB : Les critères A à C caractérisent l’EDC. NB : La réaction à une perte significative (p. ex. décès, ruine financière, perte secondaire à une catastrophe naturelle, affection médicale ou handicap sévères) peut inclure une tristesse intense, des ruminations au sujet de cette perte, une insomnie, une perte d’appétit et une perte de poids notée au niveau du critère A, et peut ressembler à un épisode dépressif. Bien que ces symptômes puissent être compréhensibles ou considérés comme adaptés face à cette perte, la présence d’un EDC en plus de la réponse normale à cette perte doit aussi être envisagée. Cette décision demande que le jugement clinique tienne compte de l’histoire individuelle et des normes culturelles concernant l’expression de la souffrance dans un contexte de perte. Pour constituer un trouble dépressif unipolaire, les critères D et E doivent s’y ajouter. D. L’occurrence de l’EDC n’est pas mieux expliquée par un trouble schizo-affectif, une schizophrénie, un trouble schizophréniforme, un trouble délirant, ou un autre trouble psychotique. E. Il n’y a jamais eu d’épisode maniaque ou hypomaniaque. C. Grosmaitre PSYCHOPATHOLOGIE

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