Motivation et enseignement de l'hygiène - PDF
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CHRU Nancy
Dr JOSEPH
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Ce document, un cours du Dr. JOSEPH, explore la motivation et l'enseignement de l'hygiène dentaire, soulignant l'importance de la motivation pour une réussite à long terme du soin. Il aborde les objectifs pédagogiques, les définitions clés comme la pyramide des besoins de Maslow et examine les rôles du praticien et du patient dans ce processus.
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28/01/25 UE11 Prof : Dr JOSEPH Ronéo Scripteurs : Grégoire, Enzo, Victor, Tristan Motivation et enseignement de l’hygiène « Réaliser le soin, c’est s’intéresser aux conséquences de la maladie, motiver à l’hygiène c’est s’en prendre aux causes. » C’est important d’expliquer et de motiver le pat...
28/01/25 UE11 Prof : Dr JOSEPH Ronéo Scripteurs : Grégoire, Enzo, Victor, Tristan Motivation et enseignement de l’hygiène « Réaliser le soin, c’est s’intéresser aux conséquences de la maladie, motiver à l’hygiène c’est s’en prendre aux causes. » C’est important d’expliquer et de motiver le patient pour une réussite à long terme du soin. Objectifs pédagogiques : Avoir des notions sur les règles qui régissent la relation praticien/patient et l’intérêt de la motivation. Connaitre le matériel nécessaire à un bon contrôle de plaque et son utilisation. Pré requis : Connaitre la pathogénie des maladies parodontales et carieuses. (Cf son cours d’UE9.EC1) A connaître (clinique) I. Introduction : définitions A. La motivation c’est quoi ? C’est l’intérêt spontané pour une tache particulière. Dicker et Chestin on dit que « la motivation est inconsciente et irrationnelle. » Changer les habitudes, créer un besoin (avoir besoin de se brosser les dents pour se sentir bien). Stimulation interne (sensation de bouche saine), stimulation externe (en relation avec l’environnement). Difficile de motiver quelqu’un qui ne nourrit aucune espérance, nous faisons surtout de l’information, instruction. On peut dire que la motivation c’est l’ensemble des forces et des facteurs qui déterminent l’action et le comportement d’un individu pour atteindre un objectif ou réaliser une activité. B. Pyramide des besoins (Maslow 1943) 1. Besoins physiologiques = manger dormir, hygiène … (base de la pyramide) 2. Besoin de sécurité = ne pas craindre pour sa vie 3. Besoin d’appartenance = à un groupe 4. Besoin d’estime = de reconnaissance 5. Besoin de s’accomplir, de se sublimer (sommet de la pyramide) C. Pourquoi motiver ? La motivation à l’Hygiène Bucco-Dentaire (HBD) bien qu’elle soit indispensable avant tout acte odontologique est souvent bien négligée par les praticiens, lesquels considèrent que celle-ci dépend surtout du patient et de ses habitudes. 1 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 De plus, sachant que c’est un acte non rémunéré (mais peut l’être) et plutôt rébarbatif, les praticiens ont tendance à considérer cette motivation comme un acte inutile sans grande incidence sur le traitement proprement dit. D. Pourtant... Sur le plan confort du travail : Travailler dans une bouche saine pour des soins de qualités. Sur le plan thérapeutique : o Étape préopératoire VS traitement actif ? C’est déjà du TTT actif ! o Action du contrôle de plaque sur l’inflammation. Sur le plan pérennité des actes thérapeutiques : o On ne peut mesurer le succès d’un traitement qu’à long terme. Dans notre métier, le succès thérapeutique dépend beaucoup du patient, il nous appartient donc en tant que praticien d’expliquer au patient le rôle actif qu’il aura à jouer. (80% du job c’est à la maison !) o Cet objectif ne peut être atteint que par une motivation à l’HBD bien conduite et convaincante car il s’agit de changer un comportement et pour cela, il faut être soi-même convaincu pour convaincre. E. Buts de la motivation Transmettre un message : expérience, techniques, respect des contraintes psychiques. Responsabiliser le patient, ne pas le culpabiliser. → Enseigner, informer et responsabiliser. II. Les différents acteurs A. Praticien Doit être lui-même motivé : o Motivations conscientes : humanitaire, scientifique, socio-économique. o Motivations inconscientes : désir de voir et savoir. Doit connaitre les différentes techniques et évolutions. Clarté du langage. (Adapter son discours, vulgariser) Explications sérieuses. Rythme adapté des informations. (Généralement un petit message à chaque séance : régulièrement ) Déculpabilisation. Sérieux. À l’écoute. Les rôles du praticien : Dans la mesure du possible, le praticien se doit d’informer le patient sur dix principaux points : 1. Le diagnostic 2. L’évolution de son état dentaire avec ou sans thérapeutique. (Notion de pronostic) 3. La thérapie conseillée 4. Les modalités d’application 5. Les bénéfices attendus ( ne pas promettre mont et merveilles dès la première séance) 6. Les inconvénients (rétractation gingivale → apparition « trous noir »et sensibilité au collet) 7. Les risques éventuels 8. Les chances de succès 9. Le coût prévu 10. Les possibilités thérapeutiques alternatives B. Patient (au centre) Essayer de cerner ses motivations. Différentes attitudes possibles: o Parent, patient qui vous prend de haut, considérant qu’il sait déjà et n’a rien à apprendre. o Adulte, responsable, d’accord pour écouter et accepter qu’il ne sait pas tout. o Enfant, dit oui à tout mais ne retient pas ce qui est dit à cause du stress. Essayer d’avoir une relation adulte-adulte. Le patient devient un co-thérapeute actif. 3 types de patients, 3 visions différentes (urgences exclues) : 2 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 o 1/ consulte pour rester en bonne santé. 3 o 1/ consulte pour se faire soigner. 3 o 1/ fréquente peu ou pas les cabinets dentaires (phobie, coût). 3 C. Famille (entourage) Peut-être une aide à la motivation. Attention chez les adolescents, car il va se retrouver entre les parents qui sont sur son dos et le praticien o Possibilité de le voir seul, le traiter comme un adulte D. Assistante 50% seulement des cabinets travaillent avec une assistante en France. Meilleurs résultats, que nous praticiens, sur la motivation : o Relation patient-assistante intéressante o Valorisation de l’assistante. Souplesse des directives : o Élimination de la plaque. o Proposer plusieurs méthodes de brossage. o Proposer plusieurs brosses… E. Hygiéniste Profession non reconnue en France. → Ex : formation de 3 ans en Suisse. Existe dans de nombreux pays III. Mise en conditions (les 3 points : RSE) A. Respect Traiter le patient avec respect signifie : o Ne pas juger sa personne o Ne pas avoir de préjugés sur son comportement o Reconnaitre explicitement les efforts dont il fait preuve pour aborder son problème B. Sincérité C’est une attitude éthique qui rend possible l’établissement d’une relation de confiance. Dans la consultation, le médecin postule, dès le départ, que le patient est sincère dans ce qu’il dit. Sans ce « postulat de sincérité », il n’y a pas de relation possible. Médecins et patients peuvent éprouver dans une consultation des émotions – même négatives- qui méritent d’être abordées avec sincérité. C. Empathie = Faculté intuitive de se mettre à la place d’autrui, de percevoir ce qu’il ressent. L’empathie (communication empathique) représente une source prodigieuse qui permet au patient de coopérer bien plus efficacement au traitement. Communiquer avec empathie signifie répondre aussi aux émotions observées chez le patient durant l’entretien. L’empathie occupe une place centrale et incontournable dans l’entretien médical. Attitude empathique = Volonté d’écoute, curiosité (!) et patience. D. L’alliance thérapeutique But de ceci : l’alliance thérapeutique, terme qui recouvre trois aspects et s’étend à toutes les relations soigné- soignant : o La collaboration entre le patient et le thérapeute. o Le lien affectif entre eux. o Leur aptitude à se mettre d’accord sur les objectifs du traitement et les tâches à accomplir. 3 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 IV. Rapports praticien/patient Attitude du praticien (Clarté du langage, explications sérieuses, rythme des informations, déculpabilisation). Évolution de la relation : o Auparavant : attitude paternaliste. o Maintenant : attitude autonomiste. Attitude du praticien : Dire, Montrer, Faire, ressentir (tell, show, do, feel) Explications sérieuses, clarté du langage : o Notion de terrain. o Patient à risque. o La plaque devient dangereuse quand elle vieillie et se développe en épaisseur. o La composition de la flore. A. Modèle paternaliste Selon R. Nossintchouk, l’odontologie à ses débuts, et jusqu’aux années 60 a suivi ce modèle. D. Rozencweig lie ce paternalisme à la confiance qu’avait le patient envers son dentiste. En effet, le dentiste savait ce qui était bon pour le patient, le patient en était persuadé, et était prêt à recevoir les soins nécessaires sans autre forme de procès. M. Marzano confirme : « il y a cinquante ans, les médecins n’hésitaient pas à imposer aux malades ce qu’ils jugeaient être bon pour eux, (…) selon le principe fondateur de bienfaisance. » Modèle révolu. Concrètement, ce modèle n’impliquait aucun souci de communication, l’accord entre les parties étant tacite et contenu dans la seule démarche du patient de consulter, le devoir du praticien se limitant donc à délivrer les soins qu’il estimait « bon ». En 1950, le Dr. Louis, ancien président de l’Ordre des médecins, pouvait affirmer sans que cela n’entraîne de réactions particulières, que pour un thérapeute, le patient est et doit être comme un enfant à sauver : « face au patient, inerte et passif, le médecin n’a en aucune manière le sentiment d’avoir affaire à un être libre, à un égal, à un pair. » B. Modèle autonomiste = modèle actuel Le modèle paternaliste est révolu. Le principe de base de ce nouveau modèle est que le patient a toujours le droit d’exprimer sa volonté. Ceci correspond à une évolution plus générale de la société occidentale, qui érige de plus en plus le libre arbitre, l’individualité et le consentement en valeurs inaliénables. À quel degré le patient est-il manipulé lorsqu’il est informé par le praticien ? Nous constaterons seulement que ceci ajoute un nouveau volet aux devoirs du thérapeute, particulièrement conséquent : expliquer au patient sa pathologie et les possibilités thérapeutiques, afin de le laisser choisir. Ainsi, entre dans les attributions du Chirurgien-Dentiste la communication. Plus qu’une nécessité spontanée, la communication devient un devoir légal. V. Mise en évidence de la plaque et moyen de motivation A. Pathogénie des maladie parodontales 4 conditions pour développer une parodontite : o Présence de bactéries pathogènes, o Absence de bactéries protectrices, o Environnement dento-gingival défavorable, o Défaillance de l’hôte. 4 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 B. Relation plaque-pathogène Schéma qui peut servir de support pour expliquer au patient C. Moyens audio visuels Part des informations mémorisées : o Démonstrations + explications 90% o Lecture 10% o Audition 20% o Vision (démonstration) 30% o Vision et audition : 50% o Faire 75% (montrer en bouche) Les moyens : photos, vidéos, logiciels, prospectus, schémas D. Microscopie La microscopie est un bon moyen de motivation. Le patient va pouvoir voir les bactéries bouger et donc va être plus marqué. Outil de communication. E. Tests génétiques (PST®) Certains patients ont un génotype IL1 différent (c’est un médiateur de l’inflammation). Cet allèle différent modifie la réponse inflammatoire : le patient produit plus d’IL1, il sur-réagit et il a un risque plus important de développer une maladie parodontale. Il peut également avoir moins de récepteur antagoniste IL1. Cependant, ce test PST est uniquement valable pour les populations caucasiennes et il n’explore qu’une partie des gènes impliqués dans les maladies parodontales. Ne se fait quasi plus. F. Tests bactériens Intéressant de la voir l’évolution de la masse bactérienne. ; Microscopie, Tests génétiques et Tests bactériens : JOSEPH ne conseille pas car ça ne change pas le TTT 5 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 ; (Explications des 3 parties D, E et F données à l’oral) VI. Personnaliser la motivation Age : différent de parler à des personnes de 40-55ans, > 55 ans, adolescents… o 8-12 ans : enfants peu intéressés, l’aide des parents est importante o 12-14 ans : coquetterie et esthétique seront nos alliés o Adolescents : opposition familiale o Adultes : 40-55 ans = accepte plus facilement les changements d’habitudes o > 55 ans = plus difficile de modifier les comportements. Douleur (pas pérenne dans le temps) Patient envoyé par un autre praticien Entourage Argent ( si gratuit patient un peu moins motivé que si il avait payé) Optimisme Valoriser les efforts Méfiance vis-à-vis de la parodontologie. VII. 6 techniques de communications Importance des modes de communications non verbales Pression psychologique Conditionnement lié au plaisir Technique crible, autres A. La part des différents modes de communication non verbal Façon de parler (marquer une pause, insister sur certains mots…) + Façon de se tenir (droit ou avachi…) + Apparence (soignée ou pas…) + Mouvements de la tête (hochements d’approbation…) + Mouvements des mains (signe de salut…) + Mouvements des yeux (clin d’œil…) + Expression du visage (froncement de sourcils…) + Contact corporel (poignée de mains…) + Proximité (se tenir trop près ou trop loin de quelqu’un…) + Sons (rires…) Proxémie o On est dans la sphère intime du patient pendant les soins o Pour la motivation à l’hygiène : sphère sociale => ne pas faire la motivation quand le patient est allongé, se mettre dans une position d’égal à égal La règle des 3V : Albert Mehrabian 1959 a mis en évidence l’impact et les différences entre le langage verbal et le non verbal, c’est la règle du 7%-38%-55%, également appelée la règle des 3V. Elle signifie que : 7% seulement de la communication est verbale les 93% restant est transmise de façon non verbale, dont : 55% par la communication visuelle, c’est- à-dire entre la distance physique (la proxémie), les expressions faciales, le contact des yeux, le contact physique, la posture, la gestuelle, l’apparence, ainsi que les odeurs 38% par la communication para-verbale (ton, intonation, rythme d’un énoncé́...). Ce schéma prouve aux chirurgiens-dentistes que les longs discours sont souvent moins utiles qu’un simple geste rassurant. B. La pression psychologique Domination du praticien sur le patient Risque de déclencher des mécanismes d’angoisse et de peur Si cette pression aboutit éventuellement à des résultats positifs, ceux-ci peuvent entrainer des résultats négatifs, par un blocage. Ne fonctionne pas sur le long terme ! C. Le conditionnement lié au plaisir Recherche d’un certain plaisir 6 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 Éveiller l’intérêt en abordant les avantages de l’esthétique et de l’hygiène dentaire Attirer l’attention du patient sur le confort et le bien-être qui résultent de ces soins Responsabiliser le patient D. La technique crible Le praticien (lassé d’un patient insuffisamment participant) et le patient (lassé des remarques du praticien) appliquent les techniques cribles sans le savoir. Le traitement sera adapté au comportement du patient. E. La méthode DESC DESC = Description, effet, solution adaptée, conséquence. (À connaitre) Fait appel à la capacité de raisonnement et à la logique du patient. Description de la situation : exemple de la gingivite, le patient saigne des gencives au brossage et diminue son hygiène dentaire. Le dentiste expose au patient en termes compréhensibles la situation dans laquelle il se trouve. Il présente une gingivite : il y a présence de plaque et de tartre en bouche. Effets de la situation : le praticien explique à présent au patient le lien entre présence de tartre et inflammation gingivale. Solution : motivation à l’hygiène et explications. Conséquences : le patient est responsabilisé, il a compris les causes de son problème, il connaît désormais les raisons et les moyens de pallier son défaut d’hygiène. F. Autres méthodes « Le pied dans la porte » : demande peu couteuse qui sera vraisemblablement acceptée, suivie d’une demande plus couteuse. (Ex : Arrêter de fumer 3 jours, puis accepter 1 semaine). « Porte au nez » : formuler en premier lieu une proposition si couteuse qu’elle paraît inacceptable, puis sur le champ, une seconde proposition beaucoup plus raisonnable est soumise à l’intéressé. G. Psychologie du contrôle de plaque Accuser, effrayer, intimide, blesser sont des facteurs d’insuccès dans la motivation. Il faut être psychologiquement attentif aux réactions du patient lorsque nous contrôlons son élimination de la plaque Après avoir valorisé son action, ménagé son amour propre, il devient possible de montrer comment parvenir à un meilleur résultat et ainsi stimuler son désir de mieux faire Conclusion : motivation Motivation et maintenance La clé de la réussite => Besoin de remotiver régulièrement. Redonner instruction et conseils, mais pas toute l’explication VIII. Enseignements de l’hygiène Par qui ? : o Praticien, en France c’est généralement le praticien o Assistante, peut apporter des compléments d’information (nécessité de formation) o Hygiénistes, non reconnus en France A. Exemple de consultation 1ère séance : une bonne 1ère séance devrait durer en moyenne 45min à 1h. o État des lieux o Recherche des motifs personnels du patient o Découverte de sa personnalité et de son histoire dentaire o Évaluation de son aptitude au traitement o Bilan radiologique o Prescription du matériel 7 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 2ème séance : o Localisation de la plaque o Explications (formulation plaque, action, tartre, formation, comment l’éliminer…) o Comment visualiser la plaque o Quelle brosse choisir ? o Comment et quand pratiquer le brossage o Comment le parfaire… penser aux faces proximales avec les brossettes B. Évaluer la situation Faire le point sur l’hygiène, les facteurs comportementaux (alcool, tabac), les facteurs moteurs (dextérité manuelle), les facteurs affectifs (motivation) et nutritionnels. La morphologie des faces proximales (papilles intactes ? bridges, restaurations...). IX. Moyens à utiliser pour le contrôle de plaque Révélateur de plaque (différents types disponibles) Brossage o Manuel o Électrique o Pour les brosses à dent, privilégier les petites têtes. Technique de brossage (Ex : Technique BROS, horizontale, verticale, stillman) – adapter les techniques de brossage Faces proximales o Fil o Brossettes : désorganiser la plaque – À privilégier § Conseil d’utilisation en « 3F » : (important tombe souvent à l’exam) Frotter, Sans Forcer, Ni Flotter. 1 à 2 passages , exige des petites jauges o Cas des pontics : intermédiaires de bridges. => Hydropulseur éventuellement mais fausse impression de propreté (maximum 3 brossettes par patient) Passer le fil : 45 cm Enrouler autour du majeur et de l’index Pincer entre le pouce et l’index 2 cm nécessaire Mouvement de va et vient pour descendre doucement Sous le point de contact : se coller à face dentaire, aller 2-3 mm sous la gencive, fil en forme de C (épouser la forme proximale de la dent) Autres moyens : Bain de bouche, solution avant brossage ( aucune étude n’indique son utilisation quotidienne) o Ne dispense pas du brossage => En transitoire après chirurgie, pas utile au long court Dentifrices : Fluocaril 250, se méfier des dentifrices trop abrasifs Hydropulseurs : fausse impression de propreté ( pour enlever la plaque il faudrait hypothétiquement un karsher) Chewing gum : à midi si on ne peut pas se brosser les dents X. Conclusion Motiver est difficile, nous faisons de l’enseignement du contrôle de plaque Sans un contrôle de plaque efficace, il ne peut y avoir de bons résultats à long terme Responsabiliser le patient et l’informer Avoir l’esprit critique. Essayer les différents produits Ne pas vouloir tout dire à la première séance Adapter le rythme des explications en fonctions du patient Ne pas avoir peur de redonner des explications (en phase de maintenance ++) 8 Dr JOSEPH Motivation et enseignement de l’hygiène UE9-EC2 04/03/2024 Réadapter le matériel au fur et à mesure du traitement (brossettes plus large, bain de bouche...) L’EHBD (éducation hygiène bucco-dentaire) ne s’arrête pas au brossage (conseils diététiques et de santé) 9