Cours Médias - Histoire et Analyse PDF

**[16 septembre 24]** 1. **[Partie introductive ]** 1. **[Définir les médias]** 1. [Francise BALLE souligne que ce terme renvoie à 3 réalités :] - Des **techniques** qui permet la formalisation des pensées en donnant lieu une **forme d'expression** singulière (journal papier),...

**[16 septembre 24]** 1. **[Partie introductive ]** 1. **[Définir les médias]** 1. [Francise BALLE souligne que ce terme renvoie à 3 réalités :] - Des **techniques** qui permet la formalisation des pensées en donnant lieu une **forme d'expression** singulière (journal papier), des **institutions sociales** (M6, RT, entreprises) qui vont se développer. *[Définitions :]*  les médias doivent être conçu dans un 1^er^ temps comme un ensemble de techniques, de production de transmission de message à l'aide d'un canal, un support vers un terminal ainsi que comme le produit autrement dit de cette technique. Dans un 2^nd^ temps comme une organisation éco, sociale et symbolique qui traite ces messages et qui donne lieu à des usages variés.  2. **[ Une typologie des médias ]** - **Médias d'autonomes** = ensemble de support sur lequel sont inscrit les messages où il n'y a pas besoins d'être accordé à un réseau pour le lire (journaux, livres, disque audio). - **Médias de diffusions** = ceux qui transmettent des messages par un émetteurs vers plusieurs récepteurs.  - **Médias de communications** = tous les moyens qui offrent la possibilité d'obtenir un dialogue (téléphone, médias numériques). 2. **[Les médias et leurs fonctions]** - **La communication** = l'instauration d'un échange, d'un dialogue, la volonté d'influencer quelqu'un, un groupe. - **L'information** = les médias d'institutions sociales qui permettent de donner un rapport concret et rapide vers le publique. - ** L'éducation** = joue un rôle de socialisation et de transmission de culture commune, un espace linguistique, ce qui permet de développer chez le publique un gout sur la pensée  - **Le divertissement** = s'est développé en proposant des spectacles qui vise à faire rire, pleurer leur publique. **2.1.  [Médias et environnement politique, les « régimes des médias »]** - - - - **2.2.  [Médias, marché et capitalisme]** **2.2.1.  [Médias et publicité]** - - Ce qui permet de renseigner aux citoyens et vendre pour consulter. **[23 septembre 24]** Pour la concentration, il est nécessaire de revenir sur la notion de la concurrence = libre rencontre entre l'Offre et la Demande avec le critère d'atomicité qui renvoie au nombre d'acteurs sur le marché.  La concurrence pure et parfaite = grand nb d'acteurs et de vendeurs.  Sur le marché des médias = petit nb d'acteurs qui va contrôler un grand nb de médias.   Cette dynamique de concentration rencontre une 2^ème^ dynamique de financiarisation (la place de la finance de marché dans l'ensemble des secteurs éco) représentant des menaces pour le bon fonctionnement de la démocratie car l'espace public renvoie à un espace où les personnes s'informent et débattent, les médias jouent donc un rôle central. L'espace public rend nécessaire pour une variété de contenue.  Cette double dynamique et cette concentration où les acteurs présents sur les marchés sont des acteurs extérieurs sont essentiels pour le bon fonctionnement de la démocratie qui est communes dans les pays occidentaux.  II.  **[La presse et la culture de l'écrit]** **CHAP.3 : [Les prémisses : progrès techniques et besoins croissants d'informations]** **[3.1. Une histoire technique]** **[3.1.1. La reproduction des textes avant Gutenberg]** La copie des textes c'est la technique qui prédomine au moment de produire des textes. Elle est au 1^er^ lieu la tache de moine dans les scriptoriums. Cette tache de copie concernait la littérature religieuse, par ex : la Bible que les moines ont copiée mais il y a aussi des textes profanes.  [Ces méthodes représentent certaines limites :] - - Jusqu'à l'apparition d'une nouvelle technique, xylographie qui s'appuie sur des morceaux de bois. Cela consiste à tailler un mode de bois, mettre de l'encre sur le relief et une fois l'encre déposé on va pouvoir appliquer un morceau de papier. Cette technique va introduire une certaine rupture à cause de la standardisation.  **[3.1.2. L'imprimerie de Gutenberg]** GUTEMBERG a fait la découverte d'un processus qui va permettre de reproduire avec un matériau + adaptés. Le papier va être central pour son innovation, avec une mise en place d'une encre qui va bien adhérer aux caractères typographiques.  Il va permettre d'introduire l'impression + rapide des exemplaires, la Bible va faire l'objet de ces 1^ère^ impressions (*[« Bible 42 lignes »,]* principal œuvre).  L'imprimerie va se développer à travers l'Europe notamment par des immigrations d'allemandes. En France ce sont dans 2 villes : Paris et Lyon car c'est un endroit aux XV où il y a des foires énormes.  L'implantation un peu partout en Europe va agir comme un outil de diffusion de savoir. La diffusion des livres va devenir un objet politique, à partir du XVI = limité le protestantisme.  **[3.1.3. « L'homme typographique » ? Principe, portée et limites de l'analyse de Mc Luhan]** Mc LUHAN a composé 2 ouvrages (*[« Pour comprendre les Médias »)]*, il y a 2 postulats très forts dans ces livres. La technique va exercer une forte influence sur différentes modalités sociales, éco et politique, l'idée c'est que le média est le message, c'est le canal de communication qu'il faut consulter. C'est par le changement technique qu'on peut comprendre le changement social et politique.  La 2^nd^ idée, c'est à travers l'essor de l'imprimerie qu'on change de société. La technique de l'impression va permettre l'individualisme aux savoirs, ce qui franchit des logiques tribales. Cette théorie fait l'objet de plusieurs critiques, l'effet du développement de l'imprimerie n'a pas été le même pour tout le monde.  **[3.2. Le développement d'une culture de l'écrit]** **[3.2.1. Des premières publications non-périodiques (XIV-XVI)]** On va assister au développement de la culture de l'écrit dans différents espaces. [ Ces 1^ère^s publications sont caractérisées par une publication irrégulière : ] - - - Il existe qu'une forme de périodiques les almandins. **[3.2.3. L'émergence des premiers périodiques (Europe -- Etats-Unis, XVIIème siècle)]** Il y a une vanne de créations qui s'appelle les gazettes. Le commerce va nécessiter des informations, il y a donc une demande d'informations qui va se faire de manière régulière.  Les gazettes sont une logique pour nommer des périodiques, c'est dans une grande ville marchande que nait la 1^ère^ grande périodique puis par la suite touche un ensemble de publication (Londres). Ces 1^ère^s publications vont être mensuels et non quotidiennes car la reproduction est + longue qu'aujourd'hui, les périodicités dépendent de ce rythme de production. THEOPHRASTE a créé le 1^er^ périodique français, un privilège (= le monopole sur une activité) royal lui est donné, cela va lui permettre de publier un journal. Il y a un rapport d'imbrication extrêmement fort car on voit dans son journal un instrument à son service. Cette fonction de valorisé le pouvoir royal va être maintenue.  La gazette est initialement publiée tous les samedis. Cette publication va traverser les règnes et va compter 12 000 abonnés à la vieille de la Révolution. **[30 septembre 24 ]** **CHAP.4 : [Presse acteur politique important]** **[4.1. La liberté de penser et d'informer, une reconnaissance progressive]** **[Le cas Britannique : ]** - Le 17^ème^ est caractérisé par une très grande incertitude politique. Il y a eu une Guerre Civil, puis République. Quelques années plus tard, une restauration monarchique est mise en place. La nouvelle Révolution est une monarchie constitutionnelle. - [« Pill of Rights »] : définir et border les droits du souverain. - Avant la 1^ère^ Révolution : monopole. Les autorités royales contrôlent et limitent le nb d\'acteurs. En 1643, chaque texte doit être validé avant la mise en circulation. Il n'y a pas de question de liberté d\'expression et de publication.  Il y a un contrôle très fort du pouvoir monarchique. On retrouve la thématique politique à travers un texte : - - La restauration monarchique interdit de publier des contres rendus du parlement politique + liciencing : chaque activité doit être validé par l\'Etat.  [Quand cela devient monarchie constitutionnelle, la presse a une + grande liberté, à partir de ce moment-là :] - Gain d\'influence, droit de publié les débats parlementaires.  - Joue un rôle important dans la structuration politiques. Le régime monarchique est associé à un contrôle très fort de la presse. La liberté de la presse peut exister que dans des régimes démocratiques. **[4.1.2. La Révolution française, un moment charnière pour la liberté de la presse]** **[Le cas Français :]** Avant 1788, il y a une affirmation du pouvoir royale et de l'absolutisme. La conséquence de la Fronde cherche de renforcer le pouvoir royale et l\'absolutisme dans la société.  La presse à ce moment-là fonctionne mais elle est très encadrée : privilège royale (monopole confié à un journal pour certains sujets).  Pour un new journal : il faut faire la demande au Roi (il doit payer le droit + d\'autres taxes).  Le système de privilège royaux est très limité. Ce qui limite le développement de la presse, celui qui veut devenir imprimeur doit lui aussi bénéficier d\'un privilège royal.  Cela engage 2 activités extrêmement réglementées et un encadrement qui est extrêmement fort.  **[4.1.3. La presse dans une nouvelle république : les Etats-Unis]** À l\'époque, le territoire des USA ne correspondait pas à celui qu\'on connaît aujourd\'hui. C\'était une colonie britannique. En 1775, une guerre d\'indépendance commence dans ces colonies, car elles veulent se libérer de la domination britannique.  Le 4 juillet 1776, les 13 colonies adoptent la Déclaration d\'indépendance, se présentant désormais comme les \"États-Unis d\'Amérique\". C\'est pour cela que le 4 juillet est devenu la fête nationale aux USA. Quelques années plus tard, en 1787, les USA adoptent une Constitution qui établit le pays comme une République et fixe ses principes politiques. Concernant la presse, au milieu du XVIIIe siècle, des journaux existent déjà mais ils sont fortement contrôlés par les autorités britanniques, ce qui limite leur développement. Cependant, dans les années 70, elle commence à jouer un rôle important en aidant à structurer les opinions et à soutenir la Révolution. À partir de cette période, la presse devient un acteur majeur dans la politique et la vie citoyenne des États-Unis. Parmi ces amendements, le 1^er^ est particulièrement important. Il stipule que le Congrès ne pourra jamais adopter de loi qui limite la liberté d\'expression et de la presse. Cela marque donc l\'affirmation d\'un principe fondamental : la liberté de la presse est protégée par la loi et destinée à encadrer durablement la société. La comparaison entre la France, l\'Angleterre et les USA nous montre le rôle important de la presse sur le plan politique. D\'abord, la presse joue un rôle clé en assurant la transparence des débats politiques. À cette époque, il est crucial de mettre fin au secret qui entourait les décisions politiques, car ce secret est vu comme une caractéristique de l\'absolutisme royal. En mettant fin à ce secret, on affaiblit l\'absolutisme. Dans les cas de la France et de l\'Angleterre, il est admis que rendre les débats publics est essentiel pour le bon fonctionnement de la société et de la politique. La presse joue un rôle important en créant un espace où les questions politiques et sociales peuvent être débattues. On observe que ce principe de liberté d\'expression s\'est concrétisé en France et en Angleterre. Un autre point important est que le principe de liberté de communication des idées est inscrit dans des textes fondamentaux. Aux USA, un amendement de la Constitution garantit l\'absence de contrôle étatique sur les publications, établissant que le gouvernement ne pourra jamais limiter la liberté de la presse. **[4.2. La presse entre contrôle et licence (XVIII-XIX) ]** **[4.2.1. Les modalités du contrôle politique des publications]** Le 2^ème^ dispositif permet de contrôler : organe de contrôle.   La Librairie est mise en place sous le règne de Louis XIV. A sa création, elle compte 60 senseurs et à la veille de la Révolution elle compte 120 senseurs. [La Librairie va porter une forte attention sur les publications politiques. Ce système repose sur 2 piliers :] - Libraire  - Privilège royal  Il y a 3 titres différents : [« la Gazette »], [« le Journal des Savant »] et [« le Mercure airant ]». Ce fort contrôle va s\'alléger sensiblement en 1750, la Librairie est dirigée par DELAMALDERBE, il va mener une politique + libérale que ces prédécesseurs.  Plusieurs titres vont être créer : «[ Journal de médecine »,] [« Ecclésiastique »,] [« Presse féminine ».]  Le 1^er^ quotidien est créé en 1777 : [« Le Journal de Paris »,] complétement apolitique, c'est encore une activité soumise au privilège royal. Il va quand même être un relais d\'esprit des Lumière.  Entre 1788-89, il y a une grosse tension entre parlement et royal entre. Cette contestation politique voit naitre un ensemble politique hétéroclite et qui est considéré comme patriotes. C'est un ensemble d\'acteurs volonté de vouloir mener des réformes dans le Royaume de France.  La pression va s\'augmenter pour réunir les états généraux, qui sont donc une réunion dans 3 ordres (175 ans qu'il n\'y pas eu de réunion des états généraux) :  Le 5 juillet 1788, il y\'a un arrêt qui va prescrire tous les documents qui portent sur ces états généraux, c'est un document invitant toutes les lettres à exprimer leurs inquiétudes. Cette décision entraine la mutification de l\'Eglise, il faut mettre les problèmes sur le tapis et en discuter, ce qui entraine une forte critique à l\'égard du pouvoir royal. Le clergé voit la liberté d\'expression comme la parole du diable. En juillet 1788, les états généraux sont convoqués, on suspend la censure, pour discuter de la mobilité concrète de ces états.  C'est une opportunité de périodiser les publications, MIRABEAU estime que la presse est nécessaire pendant ces états généraux car elle permet la coordination du débat publique.  La presse organise le débat publique, l\'idée est de faire une pub des débats nécessaire de la bien faisances des états généraux. Le 6 mai 1789, le conseil du roi va interdire l\'apparition de ces 2 titres. 4j + tard, MIRABEAU publie : *[« Lettre du compte de Mirabeau a ses commettant »]*, il met en œuvre l\'argumentaire : En censurant ce titre, la Librairie va à l\'encontre des états généraux. L\'idée c\'est que la pub des débats et des idées est nécessaire dans le cadre de ce moment politique pour la France. Le directeur de la Librairie autorise l\'entièreté des titres qui publient le contenue des débats de l\'Assemblée. La seule condition c'est que les titres ne doivent commenter aucun commentaire additionnel. L\'action de la librairie est devenue donc inutile et la censure meurt en France à ce moment-là. Les journaux vont s\'accorder des libertés politiques. A partir de cette période-là, on a des 1^er^s journaux révolutionnaires qui vont être les véhicules des débats politiques. La presse révolutionnaire va être l\'espace où s\'exprime ces débats. La libre expression des opinions est un droit reconnu dans la Déclaration des Droits de l\'H, le 24 aout 1789 accepté la iDDRH.  [Article 11 :] *chaque individu est libre d\'exprimer ses idées, sans être inquiété de la religion\... ou du pouvoir.* Elle établit la libre pensé des opinions et elle ne fixe pas les abus de ce principe (ils seront définis par la Loi). Jusqu'en 1792 la liberté de presse est extrêmement importante car il y a la Terreur. Un ensemble de mesure va être prit contre la presse. En 1881, la France vote pour la loi relative à la liberté de la presse. **[4.2.2. La liberté de la presse, du principe à la loi (France, 1881)]** Cette situation perdure jusqu'à l'instauration de la 3^ème^ République, 1870 marque une période + stable. Avec l'adoption de la loi du 29 juillet 1881, la liberté de la presse est enfin consacrée en France. Cette loi met fin à plusieurs mesures restrictives et réduit les formalités administratives pour les journalistes et les patrons de journaux. Elle libéralise aussi les activités liées à la presse, comme l'imprimerie et la vente de journaux. La loi de 1881 est une loi de libération, mais aussi de codification, car elle encadre de manière claire les droits et responsabilités de la presse. **[7 octobre 24]** **[4.3. La presse, outil de mobilisation politique (première moitié du XX) ]** **[4.3.1. La presse, un laboratoire idéologique et partisan]** Durant ces 50 dernières années, la presse a été un outil de mobilisation politique. Il s'agit d'exercer une influence très forte sur les pensées. L'émergence au XXe siècles, cette nouvelle figure repose sur les parties de masses. Les partis qui existent sont dit de cadres, il n'implique pas les militants... Les principaux partis représentant les partis de masses sont : les partis communistes et socialiste.  C'est dans ce contexte de développement qui implique des militants, en permettant de les former. La presse va jouer un rôle important, ça va être le cas dans la presse communiste.  Le socialisme va se développer, LENINE va écrire un ouvrage : *[« Que faire ? »,]* il va exposer sa réflexion sur le rôle de la presse pour aboutir à une Révolution.  [La presse est amenée à jouer 2 fonctions qui sont fixés dans les écrits de LENINE : ] - **Le 1^er^ rôle :** La propagande permet de révéler aux lecteurs la réalité du système politique. Cette action permet le passage de la classe pour soi en classe en soi est possible. Cette fonction va être importante dans les périodes prérévolutionnaires car il est nécessaire que les travailleurs prennent conscience qu'ils sont exploités par les cas capitaliste.  - **Le 2^nd^ rôle :**  C'est un rôle d'agitation car il s'agit de coordonnées les mouvements de lutte lors des processus révolutionnaires, on parle d'agile propre. Cette idée va accompagner le développement d'une presse socialisme pour conscientiser les lecteurs. C'est dans ce cadre que le journal : *[« humanité »]* a été créé alignant à la position du parti de gauche. Il a l'objet de propagée des thèses internationale, antimilitariste et ce titre va avoir des tirages croissants jusqu'à la 2^nd^ GM. On a une presse communiste qui va jouer un rôle, dans la plupart des pays européen on va avoir le développement du communiste.  L'action française c'est le titre d'un journal, crée comme une revue anti Dreyfus en supposant que Dreyfus est coupable. Il est marqué par des positions monarchique, antisémite...  Elle est complétée par une création de l'organisation politique : *[« l'action française »,]* ce quotidien est important car c'est un journal doctrinal. Les tirages de la langue française vont être instables, l'impact de ces textes est très important. C'est une influence car ce titre va participer à une compagne contre le ministère du Front Populaire, c'est une campagne de diffamation. Il va avoir une volonté d'encadrée la presse ce qui montre l'influence qu'on put avoir les titres radicaux. Il y a 2 moments singuliers :  lors des 1 GM et 2^nd^ GM, ce sont des moments charnière pour la presse dans le but de forger les consciences. **[4.3.2. Mobiliser au service de la culture de guerre, la presse pendant la Première Guerre Mondiale (1914-1918)]** La France rentre en guerre contre l'Allemagne. Tous les journaux vont renoncer d'attaquer, même les titres très éloignés, on va avoir un consensus. On rentre dans une période avec des mesures exceptionnelle qui vont contrôler l'équipe de presse. En 1semaines, il va y avoir pleins de disposition dans le but de mettre la presse sous contrôle. On va limiter pour les journaux de parler de quelques sujets, c'est la marge d'action de la presse à ce même niveau. Il va être compliqué de faire la promotion du pacifisme, de faire écho aux crise sociales et économique. La censure va prendre de + en + sa place, des sujets militaires pur et le spectre va s'élargir avec l'interdiction de faire du pacifisme. La figure d'Anastasie entraine la suppression des articles par les commissions de censure militaire. On a cette censure très forte qui s'impose aux journaux. Il va avoir 2 tendance lourdes de bourrage de crâne et de bobard pour dissimulée la vérité des fronts. Le but est d'inciter les individus dans les formes de guerre, en leur montrant que les troupes d'en face ne valent rien comparé aux troupes françaises. Cette politique éditorial et les effets d'opinions vont être limités. Les soldats ne vont plus se reconnaitre sur les journaux, ils vont se désocialiser de ces récits qui ne disent rien de la vérité. La presse française va donc perdre toute la confiance des lecteurs.  En 1918, il ne croit pu du tout à ce que dit la presse car ils ont menti pendant 4 ans aux soldats qui sont revenus du Front. **[4.3.3. La presse pendant la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945)]** Cette défiance croissance appelle à une réaction des journalistes. C'est un appel à la moralisation qui va être portée en France par une institution crée en 1818 : *[« Le syndicat des journalistes »]*.  Les journalistes vont chercher a imposé une identité professionnelle pour regagner la confiance des lecteurs, il va s'agir de moraliser la profession et le secteur des médias. Les médias ne vont pas redevenir des acteurs aux services des partis politique de propagande.  Il y a une crise morale très forte, cette subordination crée une forte méfiance, ce qui invite à faire appel à un code d'ethnologie. C'est l'idée de la 1^ère^ GM, ils ont décidé de contrôler la presse et donc de forger les esprits et de lutter contre les consensus.  Quelques années plus tard, la France re entre dans un conflit avec l'Allemane. L'entre dans la 2^nd^ GM montre que la presse va être servie à la mobilisation au service de l'état. En 1938, il y a un rétablissement de la censure à l'échelle de la France. Les journaux reçoivent des consignes car des instances de contrôle vont décider de supprimer quelques articles. En 1939, on va interdire en France une presse communiste. Avant même le début des combats, il y a un retour de l'état qui contrôle. L'essentiel des journaux vont retrouver une activité éditoriale.  Ces 2 zones divisées vont représenter 2 zones de censures différentes (zone Sud et zone Nord). L'état oblige la mise à l'écart des juifs dans toute la professions et dans tout le secteur. - - En zone libre, on va avoir des autorités politiques qui vont privilégier la censure, il y a une mise en place d'interventions très fortes des autorités politiques dans la ligne des médias avec des sanctions politiques. Cette forte influence est liée à une volonté de plier la presse à des exigences de propagande et de l'intervention de l'état avec des censures extrêmement forte. Parallèlement, on va avoir des journaux qui vont être développé par des organes de résistances afin de proposer une alternative aux journaux au contrôle étatique. Une presse clandestine est structurée par une réflexion sur les mouvements de résistances. Ce qui va aboutir à la rédaction d'un document : *[« le cahier bleu »]*, il va fixer les contours de ce que doit être la presse à l'issu de sa libération. Il a pour but de regagner la confiance des lecteurs et faire en sorte que la presse retrouve une forme politique et non de propagande afin de communiquer des informations aux citoyens.  Il y a la suppression des journaux collabores, c'est la nomination de tous les biens qui ont compromis à la collaboration, c'est une dynamique dite d'épuration professionnel. Il va inspirer des ordonnances lors de la libération mettant en applications ce qui est mit dans le cahier bleu. La suppression des titres fixe des éléments qui ont pour but de réduire la dépendance de la presse.  Dans le même temps ont dit qu'on arrête l'influence politique dans les titres de presse, le journal : *[« le monde »]* va donc être crée car il y a un vide à combler. DEGAULLE encourage la création d'un titre vis à vis l'international et être indépendant quand il s'agit de politique intérieur. La politique n'est jamais vraiment absente, dans le but de façonner les esprits et pour garder une main de ce qui est dit dans les médias. **CHAP.5 : [Massification, industrialisation et entrée de la presse dans le marché (Europe ]** **[-- Etats-Unis, XIX-XX)\ \ ]** **[5.1. Les facteurs de la démocratisation de la presse (Europe, XIX)]** **[5.1.1. Les facteurs sociaux et politiques]** - **[Le 1^er^ facteur est le progrès de l'instruction et de l'alphabétisation :]** les pays occidentaux sont caractérisés par un mouvement avec un ensemble de loi dans le but de favoriser la scolarité des enfants car + les personnes savent lire, + les journaux sont rentabilisés. Au Royaume-Unis, elle va avoir un effet majeur sur l'alphabétisation (+ de 84% de la pop est alphabétisé). En France, les lois FERRY permettent de rendre l'école primaire gratuite et obligatoires aux enfants des 2 sexes (de 6 à 13ans). L'école à pour objet d'imposer le français dans tout le territoire.  - **[Le 2^ème^ facteur est une implication + large des citoyens dans la politique :]** les pays occidentaux sont engagés dans une dynamique de démocratisation afin d'élargir le vote à des catégories de population qui ne pouvait pas voter. Elle induit aussi une démocratisation à la lecture, car ils vont être encouragés à savoir ce qu'il se passe autour d'eux grâce à leur droit de vote. La France va introduire le suffrage universel masculin, les états unis va donner le droit de vote aux hommes blancs... Dans ces conditions cela va montrer l'importances des journaux d'informations. Il y a toute une partie de la population qui va être tenus à l'écart du droit de vote (par ex les femmes pourront voter plus tard). Une démocratisation permet une démocratisation de la presse, ce processus ne concerne pas toute la population. **[5.1.2. Les facteurs économiques]** - **[Le 3ème facteur est l'urbanisation et la progressions des échanges]** : le phénomène d'urbanisation va bénéficier à la presse. En 100 ans, il y a une progression urbaine importante avec l'idée que c'est dans les villes qu'on a accès aux biens, aux services et à la presse. Mais les territoires deviennent de + en + enclavés à cause du progrès techniques. Le développement ferroviaire, c'est le développement des journaux qui sont distribués dans l'ensemble du territoire français. Ces innovations techniques comme le télégraphe va permettre la circulation des informations et de bénéficier aux journaux de s'en emparer des idées (ex : LINCOLN est abattu aux USA, il faudra 12j que les infos aillent jusqu'aux Royaume-Unis alors qu'avec le télégraphe il en faut que pour 24h). **[\ 20 octobre 24]** **[5.2. Une évolution formelle conséquence de facteurs techniques]** **[5.2.1. La présentation de la presse à la fin du XVIII-début XIX]** Les titres de presse présentent un format éloigné d'aujourd'hui, en1790 c'est un format inquarto qui est adapté. Une presse frustre est un ensemble d'innovation aux XVIII qui vont permettre de changer la forme des journaux. [On peut souligner certaines innovations qui ont eu un effet direct :] - **Technique de composition. ** - **Innovation technique :** dans l'ensemble de technique d'impression. **[5.2.2. Les innovations du XIXème siècle]** Ils vont s'alimenter les unes les autres. On va passer des presses mécaniques (en 1810 elles permettaient d'imprimer 300 pages recto) à des presses rotatives (tirage de 12 000 à 18 000 journaux par heures). Cela va permettre de généraliser et massifier la presse. L'importance des presses rotatives, ce sont des machines énormes qui font rentrer la presse dans une forme d'industrie. Il faut bcp d'argent à partir du XVIII pour voir ces journaux se développer. Ça va être le symbole de l'importance de la presse sur la terre. [Un autre changement :] l'incorporation et le type d'image dans la presse. Les 1ères illustrations vont être des dessins de presse et puis dans les années 1890 ils vont marquer une rupture avec des couleurs dans les journaux. Ils vont introduire en + la photographie dans les types de presse en France. Des images vont devenir massif, ce qui va attirer l'œil des lecteurs. L'ensemble de ces changements vont aboutir à un enrichissement des journaux dans cette période. Les journaux à la fin du XVIII vont être + grands avec + de page car la police du texte diminue comparer début de ce siècle. La presse offre un contenu qui devient de + en + riche, ce qui devient intéressant d'accéder à cette presse.  Ces 2 éléments vont se rencontrer à la fois une audience élargie, des journaux qui deviennent de + en + attirant, ce qui explique l'émergence de la presse. **[5.3. Vers de nouveaux publics pour la presse (Europe & Etats-Unis, XIX et XX)]** **[5.3.1. L'émergence de la presse populaire]** L'émergence de la presse populaire, c'est toute la presse vendue à bas cout et qui est donc facile d'accès quel que soit le revenu.  Au début du XIX, l'abonnement aux journaux politique était très chers, de 83 francs en France ce qui équivaux à 1mois de salaire. La conséquence de ce prix c'est que la presse est produite par une élite sociale et éco.  On a au cours de ce siècle une explosion du tirage donc une démocratisation de la presse lié à l'accélération de la presse car la baisse de prix et le développement de formules éditoriales attire + le monde. Cette massification de la presse qui s'adresse aux + grand nb, il est très fortement associé au développement de la pub. La massification de la diffusion de la presse correspond à la diffusion des logiques marchandes des secteurs de la presse. [On prend 3 exemples :] - **Penny presse :**  C'est une presse du dimanche en Grande Bretagne qui va se développer en 2 titres : le Standard et le Delly.  Cette presse rencontre un succès grâce à l'adoption d'un prix de vente qui est faible. Donc on a un 1^er^ abaissement des couts de la presse ce qui entraine une massification. La mention d'un demi-Penny est des illustrations, rubrique sport, fait divers\... Elle s'éloigne des contenues qui était que politique, elles sont devenues + triviaux. Cette presse britannique va être caractérisée par des titres en vigueur, qui est un genre à part entière qui vont exploiter des actions criminelles et de la littérature.  **[5.2. Une évolution formelle conséquence de facteurs techniques]** **[5.2.1. La présentation de la presse à la fin du XVIII-début XIX]** Les titres de presse présentent un format éloigné d'aujourd'hui, en1790 c'est un format inquarto qui est adapté. Une presse frustre est un ensemble d'innovation aux XVIII qui vont permettre de changer la forme des journaux. [On peut souligner certaines innovations qui ont eu un effet direct :] - **Technique de composition. ** - **Innovation technique :** dans l'ensemble de technique d'impression. **[5.2.2. Les innovations du XIXème siècle]** Ils vont s'alimenter les unes les autres. On va passer des presses mécaniques (en 1810 elles permettaient d'imprimer 300 pages recto) à des presses rotatives (tirage de 12 000 à 18 000 journaux par heures). Cela va permettre de généraliser et massifier la presse. L'importance des presses rotatives, ce sont des machines énormes qui font rentrer la presse dans une forme d'industrie. Il faut bcp d'argent à partir du XVIII pour voir ces journaux se développer. Ça va être le symbole de l'importance de la presse sur la terre. [Un autre changement :] l'incorporation et le type d'image dans la presse. Les 1ères illustrations vont être des dessins de presse et puis dans les années 1890 ils vont marquer une rupture avec des couleurs dans les journaux. Ils vont introduire en + la photographie dans les types de presse en France. Des images vont devenir massif, ce qui va attirer l'œil des lecteurs. L'ensemble de ces changements vont aboutir à un enrichissement des journaux dans cette période. Les journaux à la fin du XVIII vont être + grands avec + de page car la police du texte diminue comparer début de ce siècle. La presse offre un contenu qui devient de + en + riche, ce qui devient intéressant d'accéder à cette presse.  Ces 2 éléments vont se rencontrer à la fois une audience élargie, des journaux qui deviennent de + en + attirant, ce qui explique l'émergence de la presse. **[5.3. Vers de nouveaux publics pour la presse (Europe & Etats-Unis, XIX et XX)]** **[5.3.1. L'émergence de la presse populaire]** L'émergence de la presse populaire, c'est toute la presse vendue à bas cout et qui est donc facile d'accès quel que soit le revenu.  Au début du XIX, l'abonnement aux journaux politique était très chers, de 83 francs en France ce qui équivaux à 1mois de salaire. La conséquence de ce prix c'est que la presse est produite par une élite sociale et éco.  On a au cours de ce siècle une explosion du tirage donc une démocratisation de la presse lié à l'accélération de la presse car la baisse de prix et le développement de formules éditoriales attire + le monde. Cette massification de la presse qui s'adresse aux + grand nb, il est très fortement associé au développement de la pub. La massification de la diffusion de la presse correspond à la diffusion des logiques marchandes des secteurs de la presse. [On prend 3 exemples :] - **Penny presse :**  C'est une presse du dimanche en Grande Bretagne qui va se développer en 2 titres : le Standard et le Delly.  Cette presse rencontre un succès grâce à l'adoption d'un prix de vente qui est faible. Donc on a un 1^er^ abaissement des couts de la presse ce qui entraine une massification. La mention d'un demi-Penny est des illustrations, rubrique sport, fait divers\... Elle s'éloigne des contenues qui était que politique, elles sont devenues + triviaux. Cette presse britannique va être   En 1835 pour cette agence ça ne permet pu de traduire mais de construire des maillages d'info pour remonter les infos dans le monde. On a en 1859, 3 agences qui vont signer un accord des répartitions des territoire, qui va être prolongé par un 2^nd^ accord en 1870. Cela permet de designer des zones d'influences pour ne pas se marcher dessus, chacun reste dans sa zone. **[5.4.2. Le cartel des agences ]** Ce cartel des agences est le reflet d'un mode de pensée colonial de l'époque, ils vont se répartir le monde en territoire et ces zones d'influences entrainent l'émergence d'autres acteurs dans le monde de l'influence, on va avoir une émergence dans le secteur européen sur les agences de presse.  On a tjrs aujourd'hui 3 agences dominantes qui sont le résultat d'une politique de diffusion dans le monde. Elles utilisent le télégraphe, le tel, qui permet le développement dans le marché de presse et ce qui va permettre l'enrichissement des contenues des journaux car il y avait très peu de journaux qui pouvait traduire des articles de presse.  **[5. La structuration du marché (France, première moitié du XX)]** On a 4 titres en 1912 qui reposent sur les mêmes principes, ce sont des entreprises solides qui organisent toute leur activité. On a des journaux parisiens très puissants qui connaissent une diffusion nationale qui se finance sur les bases du modèle adoptant les ventes eux lecteurs. On a donc cette logique qui permet d'illustrer la capitalisation, la présence d'acteur très bien doté au point de vue éco. Ces titres « Le Petit Journal »... vont connaitre une diffusion très importante. C'est une dynamique importante jusqu'à la 1^ère^ GM, car à la sortie du conflit il y a une certaine méfiance avec les journaux. On va observer entre les 2 guerres une stagnation de la presse en France entre 1918 et 1930.   La 1^ère^ grosse transformation est la diminution du nb de titre à la presse parisienne, ceux qui sont le -- dotés vont pas pouvoir maintenir leur activité dans le temps. Tous les journaux qui bénéficiaient un lectorat de petit de taille disparaissent, ce qui entraine un appauvrissement. Cela va renforcer la position dominante des gros de l'époque : « La Petite Rep », « Le Petit Parisien »... Il y a un 2^ème^ phénomène, c'est le développement de la presse régionale avec une audience des tirages qui vont contribuer à son développement. La presse de province rencontre un certain succès avec certains facteurs comme des contenus + riches. Elle est soumise à une très forte concurrence, plusieurs titres peuvent exister dans une meme ville, région ce qui contribue un dynamisme important.  En Grande Bretagne il y a une presse régionale qui se développe, ce sont les grands titres régionaux qui les développe. En France c'est un système décentralisé, c'est des grp de presse locale qui se développent, ce n'est pas par les titres nationaux. [On a 2 autres dynamiques :] Généralisation et des Titres Illustrés, l'essor des hebdomadaire prv. La presse sur cette période est très capitalisée, il y a des acteurs qui sont économiquement important.  [Il y a un 3^ème^ élément] : la distribution des journaux pour cela au XIX il y a qu'une solution, c'est l'abonnement. Il va y avoir à partir du milieu du XIX un bouleversement avec la création des messageries.  « Hachette » (grande maison d'édition) va permettre aux titres de texte d'être accessible à tous. Cette entreprise va d'abord avoir un monopole, elle occupe donc une position dominante. La massification de la presse est associée à l'existence des géants dans le secteur.   La lecture de la presse en France est une pratique partage a la sortie de la guerre, elle est devenue de + en + marginale au fil des années. On a en 1945 un rebond du quotidien sur le marché, le secteur va être marqué par une dynamique de contraction. A l'issu de la 2^nd^ GM la presse n'est pu un secteur profitable. A la vieille de la guerre il y avait 6millions d'exemplaires de quotidiens qui circulé tous les jours, cela va décroitre jusqu'en 1995-96, on est dans une période où la pop a augmenté. En conséquence on a une diminution de journaux par tête en France. On a une perte d'influence qui peut s'expliquer par pleins de facteurs : le développement d'une multitude de médias qui vont concurrencer la presse. Cela est associé à une autre dynamique : de concentration sur le secteur, il y a à partie des années 50 l'émergence des grand grp qui vont contrôler les titres de presse. Le grp CHERANT vont acheter plusieurs titres, ils illustrent les dangers de la politique de concentration (petit nb d'acteur qui contrôle un très grand nb de journaux). Ils l rachètent 2 titres de droite : « Le figaro », cela va être l'occasion de construire un géant de presse de droite. Il va mettre à mal la pluralité pour renforcer la présence dans le secteur. Les préférences des actionnaires peuvent avoir un effet direct sur les entreprises de presse.  Il va y avoir différentes tentatives pour limiter la création de ces géants, il va y avoir des effets très limités. La presse de province semble être régis par des ententes de titres « Le Progrès », « Sud-Ouest », « Ouest France » et « Dauphiné Libéré » vont dominer des parties du territoires français. Cette dynamique de concentration rencontre une dynamique de contraction, on a une baisse de tirages totaux pour les titres de la presse de province, donc une perte d'influence.  A partir de 1945, on a une perte de confiance radical sur la presse écrite. On a au milieu des années 50 la création de l'express, ce sont des titres qui se construisent comme des types commerciaux engagé politiquement prennent donc le reflet de la presse régionale.  Dans les années 80, la situation des types de presse vont être fragilisé avec l'érosion des revenus publicitaires. La presse est confrontée à des stratégies mais elle sait qu'aucunes serait un bon choix. On a la consécration des aides à la presse, les pouvoirs publics ont conscient que la presse a été dépendante de la pub. Il fallait créer des aides éco qui avait pour but de maintenir à flot des journaux qui pouvaient exister par les recettes pub. On va donc mettre en place des trucs fiscales, des tva réduites.  consommation.  De +, il y a la montée des soft news, la prime accordée aux évènements et à la perte d'autonomie. On va couvrir certains sujets qui vont à l'encontre des annonceurs, la pub exerce une influence forte du aux contenues proposés aux lecteurs.  On préfigure ce qui va se passer par la suite avec la numérisation des contenues. Ces journaux gratuits appartiennent à des grands grp médiatiques domestiques, ce ne sont pas des acteurs nouveaux qui offrent des perspectives nouvelles, (20min par Ouest France). Ces logiques de financiarisation se retrouve aussi à travers le cadre des journaux gratuits qui **[5.6. La presse en crise ? (France, deuxième moitié du XX)]** **[5.6.1. Recompositions et crise (1945-1995)]** Est-ce qu'on est disposé à payer pour accéder à des infos, si on y accède gratuitement les journaux ont -- de recettes.  Il y a eu l'essor de presse gratuite au début des années 2000. On a un ensemble de titres gratuits qui renvoient à des publications où les revenus ne dépendent pas des ventes mais de la publicité (pareil sur internet).  Ils vendent une audience à des annonceurs, c'est le modèle éco.  Ces journaux se financent donc que par la pub, il y a 2 catégories de publication : des journaux de petites annonces et des publications qui ont proposé des contenues sur l'activité éco, politique et sociale.  Ce modèle est importé en France depuis la Suède (Ex*[ :]* Le Journal de 20min, qui a peu de contenue). Depuis ce pays, il y a pleins de tentatives en Europe pour lancer des journaux gratuits. Des réactions qui sont opposées à l'accès gratuit à l'info car cela dévalue le travail des journalistes. L'arrivé de ces acteurs a des incidences qui conduit à une fragilisation de l'activité publicitaire et une critique des info rapportées. On estime que les infos fournies sont très pauvres avec une faible qualité. On arrive à un journaliste du marché fondé par la rentabilité du journal, on va mettre en avant des petites astuces pour gérer son budget, la vont connaitre un essor au début des années 2000/2010.  La fin de la presse gratuite en France préfigure un ensemble de modification qui est apportée par la numérisation.  **[5.4.2. La presse depuis l'essor du numérique]** Les quotidiens nationaux vont rentrer en crise. La plupart des titres aujourd'hui sont en difficultés car il y a une contraction dans les types de titres qui fragilisent leur rédactions (Figaro racheté par le grp d'Aso). Il y a une baisse des recettes, des abonnements et des revenus publicitaires, donc la presse au début 2000 n'est pu l'activité profitable, c'est un secteur qui vend à perte. Les aides à la presse est un moteur qui permet encore à la presse écrite d'exister en France et d'être dispo auprès des lecteurs.  [On a une presse écrite en crise dû à différents facteurs :]  - **[1^er^ la désaffection :]**  De + en + prononce du lectorat vise à vis du papier (les jeunes sont -- nb des ainés à consulter du papier), les nouvelles manières de consulter les infos gratuitement fragilisent cette presse écrite qui nécessitent de vendre suffisamment d'exemplaire pour sa rentabilité. - **[2^ème^ la raréfaction des points de ventes et les difficultés de la distribution :]** La distribution qui permettait de la dispatcher sur le territoire à rencontrer d'énorme pb.  - **[3^ème^ la crise publicitaire :]** Ella a marqué 2008, cette crise des subprimes conduit à des contractions. Les entreprises ont donc -- d'argent à mettre dans les pubs, les annonceurs vont privilégier internet que la presse écrite pour placer leur pub. **CHAP.6 : [Histoire technique et sociale des médias audiovisuels]** **[6.1. De la télégraphie sans fil (TSF) à la radiodiffusion]** **[6.1.1. La TSF et ses applications industrielles et militaires]** On a un ensemble d'innovation à la 2^ème^ partie du XIX qui vont permettre de transmettre des messages écrits à distance.Cet assèchement des ressources va avoir 2 conséquences : diminution de la taille de rédaction car -- de revenues plus la\< capacite de rémunérer les journalistes. Cela conduit à une moyennisation. D'un point de vue éco, on a sur la période un appauvrissement sur les logiques.  On a une asymétrie très forte dans les ressources de communication qui favorise un petit nb d'acteurs qui cumulent cet accès aux arrêt médiatiques. La concentration médiatique constituent une menace dans le pluralisme.  MAXWELL va découvrir une théorie des ondes avec des ondes arédiennes. Ces 2 innovations vont permettre de transmettre des messages par ondes, ce qui va inciter un certain nb d'inventeurs.  En 1999, MARCONNI fait la 1^ère^ liaison radio au-dessus de la manche entre 2 pays. On a sur un temps assez court un ensemble d'innovation qui va participer à la stabilisation d'une méthode de transmission des messages.  Cela stabilise la méthode de la télégraphie sans fil qui emploi un système de morse, on ne transmet pas de messages enregistrés mais des messages à base de points et de trait. La 1^ère^ application de la TSF est dans le secteurs militaire, les navires sont équipés en matérielles suite au naufrage du Titanic. Les personnes qui ont survécu c'est grâce à la transmission des messages rapides. Au début des années 1910, on va former des militaires à l'école polytechnique pour devenir des ingénieurs dans le TSF, et une fois ce conflit terminé ils devront trouver autres choses. **[6.1.2. Emergence et développement de la radiodiffusion]** On a une innovation qui permet de passer de diffusion de messages en morse en vocaux, c'est la langue triode qui va permettre de reproduire et transmettre la vibration de la voie humaine.  La TSF va progressivement devenir une radio pour les médias. On va avoir cette possibilité de transmettre des messages oraux représentant la puissance des émetteurs radio, ils vont augmenter progressivement au début du XXème.  La 1^ère^ GM va conduire à un grand nb des officiers, on va retrouver cette logique en Allemagne, Angleterre\...  Après ce conflit, on va se demander comment ils peuvent convertir les compétences qu'ils ont cumulés, certains vont tenter de créer des entreprises dans la radio de transmission. On a en 1920 une logique dans la diffusion vers des récepteurs multiples non identifié, ces logiques sont stabilisées dans des conjonctions humaines et publique.  **[6.2. La télédiffusion]** Elle se dev par le biais des tubes envoyé pas la radio diffusion. On va avoir un 1^er^ essai qui préfigure la télé, un ensemble d'innovation vont permettre la création de la télédiffusion, chaque pays vont les développer à leur manière.  A partir de la fin de la 2^nd^ GM, elle peut devenir un produit d'info courent. Une généralisation qui devient possible pour bcp à accéder à des télés car ils ont fixé des standards, cela ne correspond pas à des logiques industrielles.  A partir des années 80-90, les satellites vont permettre la diffusion d'un + grand nb de signaux. On voit techniquement au début du XXème la création des radios et la 1^ère^ ébauche de la télé.  **[6.3. Equipement des foyers et usages (Europe & Etats-Unis)]** **[6.3.1. La diffusion de la radio dans l'entre-deux guerres]** En 1950 aux USA, on observe une progression rapide car quasiment tous les foyers sont équipés en récepteur radios. Cette dynamique est la conséquence de la contraction du prix de l'équipement, ce qui fait que c'est + abordable participant à l'adoption de cette technologie. En France, on a des donnés inferieurs mais qui vont s'inscrire à la meme dynamique. Cela reste conséquent car à la fin de la 2^nd^ GM il va y avoir un boum dans les ménages français avec une baisse des prix de l'équipement. Cela conduit au dev de la radio en termes de diffusion dans l'ensemble des foyers. On a des logiques d'adoption importantes qui s'explique par le prix de l'équipement.  **[6.3.2. L'équipement en téléviseur après 1945]** Le taux d'équipement du téléviseur va croitre, avant 1945 il existait des récepteurs de télé mais ils étaient très rares.  Cette diffusion progressive va être associée à des facteurs avec un ensemble de progrès technique qui améliore la qualité de diffusion, un temps libre + important dans les sociétés occidentales. Cela dépend aussi à l'offre de programme ce qui a devenir attractive au sein des foyers. La Coupe du Monde va influencer aux foyers de s'équiper, ce qui participe à la démocratisation. Un ensemble de grand événement ont conduit aux individus de se diriger vers cet équipement-là. On a donc une diffusion massive des téléviseurs.  C'est aux USA que le taux d'équipement va le + progresser. En France le taux d'équipement va rester faible en 1930. C'est un outil de distinction dans le milieu social, dans les zones rurales ça les permet de les distinguer de leur voisins -- doté du point de vue éco.   Une généralisation très forte dans une période assez courte. Ces logiques de diffusions rapides on les retrouve pour la radio et la télé. **[6.3.3. Des médias audiovisuels toujours bien présents (début XXI)\ ]**Ce sont les médias audio-visuels qui reste présent dans [ ] le quotidien de la pop française. Les médias audiovisuels occupent une place importante, l'essor du numérique a permis de renouveler leur manière de les consommer.  Cela reste important car le ministère de la culture fait tous les 10 ans une étude pour observer les tendances. Il révèle que 82% des français écoutent quotidiennement la radio.  D'après Médiamétrie, la durée moyenne de l'écoute de la radio est de 2h tous les jours. En Grande Bretagne on est dans la meme idée.  Pour la télévision, on a 78% des français qui déclarent regarder quotidiennement la télévision. On sait que la pratique n'est pas distribuée de manière uniforme car les personnes âgées regardent + la télé alors que notre classe d'âge 1 personne sur 2 la regarde tous les jours. L'enquête du ministère révèle que 40% des français la regarde + de 20h par semaine.  Chapitre 6 : histoire technique et sociale des médias audiovisuels 6.1 De la télégraphie san fil (TSF) à la radiodiffusion 6.1.1 La TSF et ses applications industrielles et militaires On a un ensemble d'innovation dans la 2eme partie du XIX qui permettent de transmettre des messages à distance par ondes (théorie d'ensemble des ondes magnétique + prolongé par les ondes hertzienne) qui conduit un ensemble d'innovations  La télégraphie sans fil est le système du morse qui a d'abord été utilisé dans l'industrie naval avec des navires équipés de télégraphie sans fil notamment après le naufrage du Titanic qui donne l'idée qu'il faut l'introduire dans le monde civil 6.1.2 Emergence et développement de la radiodiffusion On a une innovation faite par Lee de Forest qui permet de passer du morse à la diffusion de vocaux (langue d'à a triode). Ça reproduit et transmet les vibrations de la voix humaine donc la TSF se transforme progressivement en radio au sens du média qui représente de l'intérêt avec la puissance des émetteurs radios qui augmente   1Er GM = les ingénieurs militaires (officiers) sont formés dont 1000 spécialisés dans la transmission de messages à distance. Ces officiers vont essayer de monter des entreprises dans la radiodiffusion notamment avec une logique de transmission par des récepteurs multiples, non identifiés... Cette logique est stabilisée à partir des année  20 avec une radio grand public  6.2 La télédiffusion Le développement de la télédiffusion dépend des progrès de la radiodiffusion. A partir des années 20 on va avoir un travailler sur la transmission d'images. En URSS on a un test avec l'iconoscope. Chaque pays va développer à sa sauce la télé diffusion, avec des standards différents (ensemble de lignes qui diffère, image par secondes etc) Après la 2nd GM on impose standardisation de la télédiffusion pour voir un développement de la télé dans les foyers.  Il y a un essor du câble et de satellite par la suite qui permettent de diffuser un plus grand nombre de signaux Au début du XXe il y a un bouillonnement technique qui permet une ébauche de la télé et la question de l'adoption des techniques dans les foyers 6.3 Equipement des foyers et usages (Europ et Etats-Unis) 6.3.1 la diffusion de la radio dans l'entre-deux guerres Aux Etats-Unis il y a une croissance rapide de l'équipement des récepteurs radios dans les foyers dans les années 50 dû notamment à des contractions des prix qui sont en 25ans divisés par 3 (82,8% en 1840 adoption dans les foyers) En France ces données sont sensiblement inférieures que les US mais s'installent dans les mêmes mécaniques. En1939, 45% de la population possède la radio 6.3.2 L'équipement en téléviseur après 1945 La télédiffusion croit aussi après 1945 ; associée à des facteurs variés,  \- Production de masse donc baisse des prix \- Temps libre + important dans les sociétés occidentales \- Offre de programmes stabilisée \- Grands évènements (coupe du monde ou sacre de la reine Elisabeth \- Progrès technique hérité de la 2nd GM En 1960 en France la télé devient un bien commun avec une demande des classes les moins favorisées 6.3.3 Les médias audiovisuels toujours bien présents (début XXI) Les médias audiovisuels occupent toujours une place importante dans le régime français. On a renouvelé les manières de les utiliser avec les téléphones, smartphones etc  Le ministère culturel fait des enquêtes : en 2018, 82% des Français écoute la radio quotidiennement, 2H36 tous les jours, 78% regardent quotidiennement la télé  20H par semaines soit 40%  Chapitre 7 : La radiodiffusion, entre Etat et marché (Europe et Etats-Unis, 1920-1940) 7.1 Le modèle libéral (Etats-Unis) Au début des années 20 le secteur de la communication des Etats-Unis s'organise avec ATT et RSA qui bénéficient de la participation de l'état.  Pour autant c'est une entreprise privée qui généralise la radio comme média de masse : westing house dont le secteur de base est la vente et construction de récepteur radio ◊ pour vendre les appareils ils vont créer des stations de radio avec des programmes avec une première station en 1921, puis 1922...  On a sur le territoire américain des radios qui se développent très vite (600 stations en 1923 dont 40% de fabricateurs de récepteurs). Les autres radios sont initiés par des industriels, journaux, églises. Les acteurs sont multiples.  Il va y avoir une ressource clé sur le financement des programmes radio : la publicité  Impose une logique : la nécessité de mesurer l'audience à différents moments de la journée, le but et de maximiser l'audience pour les financeurs. On a donc des programmes comme les soap-operas qui cherchent à rassembler un maximum de personnes et les fidéliser (donc programmes de divertissement) Structuration en réseau (network) : Les Etats-Unis est un territoire très grand donc c'est impossible pour un acteur indépendance de diffuser à tous. Il y a donc une création de réseaux nationaux avec des stations implantées localement (ex réseau MBC avec 2020 stations dans les années 40 ; CBS, ABC...)  7.2 Le modèle étatiste (Grande-Bretagne et Allemagne) 7.2.1 La BBC, une radio autonome du marché et du politique En 1822, il y a la création de la british broadcasting compagny = un acteur privé qui fait des récepteurs comme aux Etats-Unis mais 5ans plus tard le gouvernement britannique va nationaliser cette station. La BBC devient un acteur public qui a une indépendance morale à l'égard du pouvoir politique qui le nomme. D'un point-de-vue économique la BBC se distingue des Etats-Unis, son financement se fait par la redevance soit les personnes qui sont équipées d'un récepteur payent cet impôt, les fonds financent les programmes proposés au public ◊ conséquence sur l'agencement des programmes ; on privilégie des programmes éducatifs, informationnel = on a une plu valu au niveau culturel de l'information donc, elle joue un rôle au service public  7.2.2 La radio allemande, du contrôle gouvernemental à l'outil de propagande En Allemagne à la fin des années 20, la radio est contrôlée uniquement par l'état qui est doublement contrôlé. Il y a une dimension technique + des contenus diffusés = emprise du pouvoir politique Ça devient un instrument de propagande du régime nazi quelques années plus tard  La radio va être réorganisée sous le régime comme organe dépendant du parti qui contrôle l'ensemble des informations  Le financement est le même qu'en Grande-Bretagne 7.3 La radio en France, entre monopole d'Etat et initiatives privées En France le régime est moins lisible car la radio est d'abord sous contrôle étatique puis rapidement sous entreprises privés qui jouent un rôle très important. Puis on a + ou -- une stabilisation car l'état va déclarer un monopole en accordant les entreprises privées de jouer leur rôle  Après 1ere GM, le site de la tour Eiffel passe de militaire à la responsabilité d'une administration qui s'adresse aux civils  Le 24 décembre 1921 se déroule la 1ere émission émise depuis la tour Eiffel  On retrouve cette logique dans d'autres stations Les offres radiophoniques sont restreintes avec des programmes qui durent très peu de temps comme 30min, progressivement on ajoute quelques éléments mais c'est toujours réduit (méteo, informations et un tout petit peu de musique) Radiola est la première station privée à émettre en France et c'est aussi un constructeur de récepteurs radio à la base Elle propose une offre radiophonique plus riche que les autres : 1h15 au départ, diffusion le soir, programmes culturels, sport, programmes qui veulent fidéliser, programmes sponsorisés Elle initie un mouvement de création de radios privées sur le secteur français avec une variété d'acteurs créé avec des modèle économique qui s'appuie sur la publicité et les programmes sponsorisés  Dès le milieu des années 20 : secteur hybride  On a un système législatif très ambigu : lois contradictoires au niveau de la radio  A la fin des années 20, il y a une représentation égale du public et privé sur le secteur avec 14 stations publiques et 13 privées Structuration de l'offre public : 1931 = réflexion sur le plan Ferrié qui prévoit la structuration autour de plusieurs stations : 1 nationale, 1 diffusée dans les colonies et 11 stations régionales 1933 = redevance à l'échelle française dont le montant dépend du type de poste.  Radiola est reprise par l'état pour être la radio nationale (radio paris) Il y une 3eme catégorie d'acteurs à partir des années 30  Radio périphérique = située en dehors du territoire mais qui touche principalement au territoire pour échapper à la législation et éviter d'être taxer sur les publicités  Création de radio Luxembourg qui présente des avantages concurrentiels : elle possède l'émetteur le + puissant, ses plages de diffusions sont plus importantes que celles du territoire (1933 = 4h en soirée, puis 8h puis 16h en 1939) (programmes en plusieurs langues) L'entrée dans la 2nd est associée à un rétablissement d'un système de contrôle avec les mêmes logiques que la 1ere GM  1940 = armée française qui se retire face aux allemands ◊ période de chaos  Conséquence : la distribution devient erratique donc la radio devient 1ere pour les Français car elle est moins affectée que les journaux et devient le média de référence sur la période  Le 17 juin 1940, Pétain appelle à la fin des combats et utilise la radio pour toucher une grande partie de la population Chapitre 8 : La dérégulation de l'audiovisuel : pluralisme, concentration et financiarisation (Europe et Etats-Unis, depuis les années 1970) 8.1 La télévision aux Etats-Unis : vers l'ère de l'abondance 8.1.1 L'ère des networks (1945-1975)  De 1945 à 1975 aux US le développement de la télévision est pris en charge par les networks qui jouent un rôle central dans l'offre de programmes  Les chaines de télévisions de droit privées cherchent à réunir une grosse audience pour financer les programmes. Dans cette logique, on a des feuilletons avec des acteurs de grande renommée etc. Une logique revue dans les années 70 avec une possibilité technique émergente : la diffusion de la télé par câble   8.1.2 La dérégulation et ses conséquences : enrichissement de l'offre et concentration  On va aussi avoir la distribution par satellite permettant de recevoir plus de chaines   Conséquence : offre de chaine pléthorique et l'audiovisuel rentre dans une phase d'abondance  Les chaines vont chercher désormais à répondre à des demandes précises et non plus de ramener beaucoup d'audience : elles se spécialisent  A la fin des années 80, la majorité des foyers américains sont équipés par le câble  8.2 En Europe, la fragilisation des modèles étatistes  8.2.1 La fin du monopole de la BBC en Grande-Bretagne A partir des années 70, l'audiovisuel devient un marché et il y a une abondance de chaines commerciales financées par la publicité qui proposent du divertissement  L'offre de télé britannique est prise en charge par la BBC comme avec la radio. Il y a donc une unique chaine à l'issue de la 2nd GM qui existe pendant 10ans (La BBC) qui poursuit son idée de programmes éducatifs En 1955 l'état autorise les acteurs privés à entrer sur le marché : ITV = premier pays qui casse le monopole d'état sur la diffusion  logique prolongée dans les années 80/90 avec la transmission par satellite  Le reste de l'Europe est sous contrôle étatique  Au Royaume-Uni, on a une libération progressive de la radio. Après la 2nd GM, le monopole de la BBC est maintenu mais se heurte aux frontières car elle ne s'arrête pas aux frontières. Les Britanniques peuvent écouter des radios d'autres pays (comme avec les radios périphériques avec radio Luxembourg)  Pendant années 60, il y a un développement nouveau qui se passe sur la contestation des ondes de la BBC, surtout des contestations d'ordre musicales. Des groupes très connus n'ont pas une large programmation de la BBC donc on créer création de radios pirates (comme la radio caroline)  Il y a évidemment une adoption de lois qui rendent illégales ces radios  Au milieu des années 70 ; le marché de l'audiovisuel est complètement libéralisé. Il se développe en GB comme un double secteur  coexistence d'acteurs publics et privés sur un même marché qui ne défendent pas les mêmes intérêts (éducation, divertissement...) 8.2.2 Du pluralisme interne au pluralisme externe : la création de chaines audiovisuelles privées en RFA A la fin de la 2nd GM = modèle original de gestion de la télévision en RFA. Il faut éviter l'instrumentalisation de la télé pour la propagande  On confie donc le système de diffusion non pas à l'état fédéral mais aux lenders ? et on créer 2 chaines publiques = ARD et ZDF. On va avoir une logique dictée par le tribunal  Constitutionnel allemand en 61 qui est d'interdire le développement privé de la radio  Il ne faut pas favoriser le pluralisme interne (situation où l'on permet à tous de s'exprimer sur une même antenne) mais le pluralisme externe (nouveaux opérateurs qui ont des lignes éditoriales différentes) jusqu'aux années 80 où se développe des chaines privées accessibles aux spectateurs allemands. Les chaines publiques restent maintenues avec des missions d'expression des minorités, éducation, culture alors que d'autres comme les chaines de RTL qui ont pour but le divertissement   On passe de 2 chaines à 7 chaines  Au moment de la libération, les radios de capitaux privés connaissent le même sort que les journaux (coupables d'actes de collaboration donc interdiction d'émettre et on confisque les bien matériels de diffusion en 44) en 45, l'état établi le monopole. L'enjeu principal pour le pouvoir politique est d'avoir un contrôle sur la radio. C'est une période de pénurie (notamment papier) donc la radio devient la première source d'information.  8.2.3 La France, du monopole à la libéralisation (années 1980) On créer un organe = la RDF qui devient RTF (et ORTF) qui permet de contrôler les ondes. Le contrôle politique sur la radio est extrêmement fort La France est en reconstruction, on est en contexte de guerre froide, les gouvernements veulent museler les contestations.  L'interdiction des radios privées n'empêche pas le développement des radios périphériques  Il y a un contrôle gaulliste à partir de 1958 jusqu'en 74. En 59, une ordonnance est adoptée par les autorités gaullistes qui affirment le monopole d'état sur l'audiovisuel. Elle instaure des modalités de contrôle gouvernemental : l'état désigne des dirigeants de l'audiovisuel public, le gouvernement décide de la manière dont l'audiovisuel va être financé Puis, un contrôle étatique sur les informations est mis en avant par l'audiovisuel qui met en avant la parole en verrouillant certaines informations. Par exemple, pendant la guerre d'Algérie certaines informations sont cachées, on ne parle pas de guerre mais d'évènement. Dans le même temps, l'audiovisuel est instrumentalisé par l'état car c'est l'occasion de s'adresser directement aux française pour De Gaulle. Il fait des interventions à la télévision pour inciter à voter pour ses réformes, mais on ne laisse pas la parole aux oppositions  Mais en 68, il y a une mobilisation ouvrière et étudiantes, dont la nuit des barricades (10 mai) avec des confrontations entre forces de l'ordre et manifestants. Pour autant l'audiovisuel ne va pas en parler sur les antennes publiques.  Dans le même temps les Français vont quand même pouvoir connaitre se qu'il se passe grâce aux radios périphériques  Elles deviennent les uniques moyens d'information pour les Français et s'imposent (accentué par le fait qu'il n'y a plus de journaux (RMC, Europe 1, RFM)  Cet évènement est un puissant révélateur du contrôle de l'information par le pouvoir ◊ cela instaure une forte critique à la fin des années 60. On va avoir des voix qui vont appeler à une révision du contrôle de l'état sur l'ORTF, ce qui va aboutir à une loi adoptée en 1974 = création de plusieurs entreprises indépendantes les unes des autres au sein de l'ORTF pour atténuer les contraintes imposées par le pouvoir politique sur l'audiovisuel.  L'état reste contrôlant, il nomme les présidents de ces entreprises.  En 74, l'offre visuelle est structurée 3 chaines publiques dont TF1  Radios monopoles (France inter) mais il y a aussi des radios privées étrangères comme Rtl  On va avoir au milieu des années 70 la multiplication de radio pirates (qui s'inspire de radios anglaises et italiennes : les minorités s'emparent de la radio pour porter leurs voix). Le matériel de diffusion devient accessible et plus trop cher donc on se l'approprie plus facilement. La télé permet l'essor de ces radios. En 77 : Brice Lalonde créer une radio pirate : radio verte dont il parle à la télé. On va avoir le développement de radios libres (militantes) dont radio lorraine fin des années 70 qui vient encrer la radio comme un outil de lutte syndicale. On a aussi la Radio lorraine cœur d'acier créée par la CGT qui défend un principe d'ouverture à des acteurs extérieures aux syndicales  On a aussi radio riposte (radio socialiste) ; radio pirate toujours  Le monopole se fragmente. François Mitterrand pose la question de contestation du monopole. On admet l'arrivée sur le marché de nouveaux acteurs et on minimise le pouvoir politique  En juin 81 : multiplication du nombre de radios pirates qui se développent, qui se créaient de manière anarchique.  La situation se stabilise par la loi de juillet 82 et met fin au monopole de programmation de l'état en télé et radio. Ce ne sont plus des acteurs dépendants de l'état qui diffusent Toutefois, l'état continue de choisir l'attribution des fréquences  Pour les opérateurs de la radiodiffusion = explosion avec 1200 radios associatives autorisées   Question du modèle économique à cette offre qui devrait être financée par le don, avec peu de moyens. L'autre perspective est que le secteur de la radio ne peut devenir solide qu'avec des ressources conséquentes dont il faudrait ouvrir le droit au financement par la publicité ◊ cela engendre un débat Principe de doubles secteurs = des radios dépendent d'acteurs privés et une autre partie du secteur public audiovisuel  La loi de 82 ouvre la porte à des chaines de télé privées. Le 6 décembre 83 ◊ chaine payante (« à péage ») qui est canal+, en contrepartie cette chaine doit financer le cinéma français  Tf1 en 86 : législatives gagnées par la droite qui réclament une privatisation de l'audiovisuel public avec un argument quantitatif (on dépense trop pour l'audiovisuel public) et qualitatif (la situation de concurrence aboutit à un mieux disant culturel) donc on a l'initiative du gouvernement de privatiser tf1 qui était une chaine publique. On va vendre la chaine au groupe Bouygues en avril 87 8.2.4 L'audiovisuel public en Europe : missions et financement On encourage donc la dynamique de financiarisation  Ouverture massive en France : on a un maintien malgré tout de l'audiovisuel public en Europe.  Avec un document officiel qui postule que la radio diffusion a une mission démocratique, sociale et culturel  Cela est traduit par les états concernés  Les différents groupes audiovisuels publics ont des chartes qui postulent leurs missions  L'indépendance à l'égard du marché et ses contraintes permet de remplir pleinement ces missions car il faut être indépendant financièrement donc les médias de services publics sont financés par les collectivités avec le principe de redevance (en France la redevance a été supprimée en 2022, maintenant c'est par la TVA 1. Les états sont engagés dans des relations internationale.  **[Et dans ces rapports de force entre états on à différentes composantes :]** [Hard-Power :] Atteste du potentiel de puissance d'un état (démographie, armée, puissance indu.)  [Soft-Power :] Notion développé par Joseph Nye qui désigne la capacité à façonner les préférences des autres, à structurer efficacement par la séduction de ses messages, l'univers des relations diplomatiques. Le Hard-Power lui contraint certains pays, tandis que le soft power désigne la capacité d'influence de son pays dans les autres, et une des composantes fortes, c'est la culture.  Il est donc important de ne pas considérer que des médias nationaux, mais également des médias internationaux.  Des sites internet d'infos, etc... Dont l'activité est de traiter de l'actualité internationale sous un angle et pas seulement l'actualité nationale, et ça dans plusieurs langues, il bénéficie d'une diffusion internationale. 1. Les Etats-Unis dans ses relations internationales a mis en avant une notion de free flow of information et que cette notion a eu une influence forte.  Sur cette période-là, les Etats-Unis vont mettre en avant leur force culturelle, en 1945, une doctrine émerge, celle du Free Flow of information, cette doctrine constitue à partir de 1945, la clé de voute de la diplomatie américaine dans la communication. Elle s'appuie sur un principe, celui de la liberté d'expression, pour si on libéralise la circulation de l'information, à l'échelle mondiale, on va éviter les conflits entre états, ils pensent que si cette doctrine était en place à l'époque, l'Allemagne, n'aurait pas pu faire tout ça.  En réalité, ça dissimule, une réalité économique, s'ils plaident pour une libre circu, c'est car ils ont un intérêt économique de le faire, il s'agit de favoriser l'exportation culturel américaine dans le monde. C'est à la suite de la 2^nd^ guerre mondiale que le cinéma américain va s'exporter (Ils ont fait pression pour). 9.1.1 Cependant, on va voir que ce principe de pacification va avoir un impact très concret dans la manière ou les US vont influencer les soviétiques pendant la guerre froide.  La guerre froide, c'est l'affrontement entre deux grandes puissance, les US, et le modèle Soviétique. Les US vont très rapidement considéré que le free flow est un levier de libération, qui permettrait aux populations soviétiques de prenndre conscience qu'ils sont dans un pays sous régime autoritaire. En permettant une circulation libre à l'échelle du globe, pourrait permettre à une population soviétique qu'on leurs mentent, les US vont donc vanter ce procédé, ils veulent affaiblir le régime soviétique.  D'un côté les US veulent affaiblir le système soviétique et de l'autre côté celle de l'URSS, la coéxistance pacifique, établir une relation normale entre états, chaque état doit respecter la souveraineété territoriale de chaque état, ils ne veulent pas que la culture US rentre sur leur territoire, on ne veut pas d'un échange culturel entre les deux, car les US ne le veulent pas non plus.  Pour autant on va voir que les US pour affaiblir le bloc soviétique ils vont cconstruire des radios, voice of America par ex qui à pour but de lutter contre le nazisme premièrement et ensuite contre le bloc soviétique, elle appartient à une catégorie. Les radios de souveraineté : lien très fort avec l'état, passe par les MAE, elles ont pour objectif d'assurer la promotion de leur économie, la langue de ces états, elle contribue officiellement au rayonnement du pays à l'international, dans le cas de voice of america, on vante les bienfaits américain.  C'était une radio contre le nazisme et puis la guerre froide va rediriger le tir vers la lutte contre le communisme, mais ça se heurt à une echec, vanter le modèle américain ne prend pas, la chine devient communiste et en 1948, le blocus de Berlin montre que les deux modèles ne peuvent pas coexister, il va falloir taper plus fort, en attaquant le régime soviétique directement.  A partir de 1949, les US cherche à développer une offre radiophonique à destination des soviétiques, sans qu'on puisse savoir que ce soit d'eux, une radio de substitution : des armes qui vise à déstabiliser des régimes, et amplifier les mouvements interne de contestation.  Et dans cette perspective deux radios sont crées au début des années 50, radio of Europe et radio of liberty. Théoriquement ce sont des radios international, privés, par des immigrés de l'Europe de l'est qui depuis les pays occidentaux, chercherait à communiquer avec leurs compatriotes encore en URSS. Donc on va avoir ces deux radios qui vont poursuivre un objectif différent, celui d'encourager une explosion du bloc soviétique, à destination des tchèques, polonais, etc...  Et radio liberty qui est dirigé vers la Russie communiste qui à pour objectif d'affaiblir la Russie communiste.  Ces radios ont bel et bien eu un impact auprès de la dissidence dans les différentes républiques de l'URSS. Elles ont joué un rôle politique qui n'est pas négligeable.   Un constat du côté des autorités soviet c'est que ces radios touchent une partie de la population, il va donc y avoir une lutte mise en place sous la forme d'un brouillage d'onde, une lutte continue, on diffuse sur une autre fréquence 🡪 brouillage des ondes 🡪 etc...  Cette situation bancale qui retranscris ces principes antagonistes  Gorbatchev va entreprendre une polituque de Glaznost = libéraliser l'information et la culture.  Et laisser les radios occidentales installer des radios dans les pays du bloc soviétique. Pendant toute la période de la guerre froide, ce n'est pas la principale composante mais c'est important de le noter d'un côté les US qui vantent une libre circulation de leur culture et de l'autre côté une URSS plutôt isolationniste.  9.1.2 L'idée de ce point c'est de dire qu'il y a dans le direct après-guerre, une domination des Etats-Unis qui va se construire, l'essentiel de la culture est américain. Une notion forgée par Herbert Schiller, on à dans le direct après-guerre des contenus américains vont circuler partout dans le monde, et qui s'impose à travers ces contenus, notamment l'attachement au capitalisme I Un mec explique qu'au Chili, explique que les valeurs américaines circulent via la culture, via des BD comme Picsou par ex.   Ils imposent des valeurs auprès de pays en voie de développement et dépendant des autres pays.  Durant les années 70, il y a une revendication du NOMIC qui est portés par des pays du Sud qui réclame un équilibre médiatique, qu'ils puissent se représenter par eux-mêmes. Il faut qu'ils soient moins dépendant des pays du Nord.  Les grosses agences sont sur-représentés, alors que des agences de presse indienne, du paraguay, etc... vous êtes sous-représentés.  Jusque la  9.2 Les chaines transnationales d'information, des outils de *soft power* Une influence qui va avoir un impact sur la manière dont se déroule les relations interantional.  Zakour insiste sur 2 chaînes d'info en continue  1- Chaîne d'info courante (BFM, etc...), quand ils en parlent c'est qu'ils estiment que cela à un impact sur la population 2- Chaîne à encrage national qui va parler à tous a travers le globe 9.2.1. Un acteur privé au service du soft power étasunien : CNN International Impact fort sur comment cconsiderer le développement des médias  1985 : Effondrement ddu bloc soviétique et l'amérique à désinvesti son influence.  Les US n'ont plus d'intérêt d'avoir june influence à l'échelle international leur modèle à « gagner » Mais il y à un autre facteur, c'est l'émergence d'un acteur, CNN international crée uniquement aux US en 1985, elle diffuse aux US pour un public américain Il propose quelque chose de nouveau, l'info en continue et qui va viser un marché européen et à l'international petit à petit. Elle va proposer des programmes dans différentes langues.  C'est par la couverture de grands événements que la chaîne elle construit son influence : 11 septembre, manifestation pékin 1989 (censurer en chine).  C'est la 1^ère^ guerre du golfe qui va marquer un tournant pour CNN, car c'est la seule chaîne occidentale à disposer de journalistes sur place, les médias occidentaux dépendent donc de cette chaîne pour avoir des images. CNN devient un média de référence, mais en même temps cette position qui est centrale va faire emerger des critiques 9.2.2. La contestation du modèle de CNN Car même si c'est une initiative privée, elle reste une chaîne d'info américaine, elle défend une vision alignée avec la vision américaine.  Une critique assez forte de CNN dans les années 90, car les valeurs portées ne sont pas celles portées par tous les états.  La critique de la présentation de l'actualité de la manièe de CNN, à créer un élan de naissance de chaînes international, pour proposer une narration, pas complétement fantasmé mais la ou ce ne sont aps que les intérêts américains qui prime.  L'influence des chaînes transnationales atteste la puissance des états.  France 24 s'est créer dans un contexte particulier, à l'initiative de Chirac, et car elle refuse de participer à la guerre en Irak, à partir de ce moment-là, que les français sont vus comme lâche.  Le choix de Chirac, c'est d'avoir une chaîne de relais international pour justifier nos positions diplomatiques et pourquoi la France à refuser de participer à ce conflit par exemple  9.3. Vers de nouvelles puissances médiatiques (Qatar, Russie et Chine) ?  Le Qatar, la Russie, la Chine sont des acteurs qui ont un poids d'un point de vue médiatique.  - La russie avec RussiaToday à tenu de pouvoir exercer un poids sur sa représentation internationale   - Le Qatar : Bejing, moyen d'exercer un poid, par le sport par exemple, un état qui occupe une place non négligeable.   Les médias sont aussi des instruments d'influence, que ce soit des médias d'information, mais c'est le cas aussi des médias cinématographiques.