Conférence - Juliette Woitchik - PDF
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UCLouvain Saint-Louis Bruxelles
2017
Juliette Woitchik
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Summary
This document details a conference by Juliette Woitchik on her research about the impact of a mining disaster on a Brazilian fishing community. The research spans 8 years, examines the complex interplay of nature and culture, and focuses on the social and economic dimensions of the disaster. The author discusses the challenges of fieldwork in such a context and examines the methods and processes of her work.
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Conférence – Juliette woitchik Allers-retours au Bresil durant les periodes de vacances scolaires durant 8 ans. La methode a donc pu evoluer. Le terrain a ete realisee au Bresil a Espirito Santo. Il s’agit d’une communaute de peche artisanale qui a ete impactee par une catastrophe miniere. Le prem...
Conférence – Juliette woitchik Allers-retours au Bresil durant les periodes de vacances scolaires durant 8 ans. La methode a donc pu evoluer. Le terrain a ete realisee au Bresil a Espirito Santo. Il s’agit d’une communaute de peche artisanale qui a ete impactee par une catastrophe miniere. Le premier terrain a eu lieu en 2017. On voit sur la carte que la plupart des extractions minieres sont concentrees a cet endroit la. Pour extraire des minerais de fer, on extrait du fer mais egalement d’autres elements stocke derriere de grands murs. Au fur et a mesure de l’extraction, le mur augmente en taille, dans son terrain le mur a depasse les limites, ce qui a cree une rupture, tous les dechets liquide se sont deverses, on detruit deux villages et s’est ensuite deverse dans un fleuve durant 600 km. Les boues minieres se sont deverse jusqu’a l’ocean et jsuqu’au village ou elle mene son etude. Il y’a des perspectives de renovations sur de nombresues annees pour que le fleuve retrouve son etat normal. Le barrage appartient a SAMARCO qui appartient lui-meme a VALE et a BHPBILLITION base a Londres. Le barrage augmente en taille au fur et a mesure de l’extraction, il est forme en partie par les boues liquides et en partie par des boues solides. Catastrophe : 5 novembre 2015. Il y’a eu deux villages detruits, delocalisation de plus de 3000 personnes, des poissons morts asphyxie, 19 personnes decedes… Le fleuve est maintenant rempli de metaux lourd qui sont toxiques. La plupart des personnes qui sont dans ce bassin etait alimente en eau potable par ce fleuve, il y’a donc eu une coupure, maintenant ca a reprit mais par des moyens beaucoup plus cher. Il a fallu voir dans quel theme travailler, quel lieu (c’est long comme territoire), elle etait interesse par les recherches de Descola, les distinctions natures/cultures, qui n’Ets pas une logique de plusieurs communaute non-occidentales. C’est cette logique qui separe nature/culture qui guide aussi les pratiques des extractions minieres. Selon la logique miniere l’odee est de faire du profit sur les minerais, le sol est considere comme une nature passive a observe. Le fleuve est aussi considere comme une masse d’eau dont on peut se servir. On voit que les entreprises vont mettre en place des processus de reparation qui sont eux meme conçu selon cette distinction nature/culture. Les entreprises minieres vont entre elles signer un contrat et c’est elles qui vont decider toutes seules des processus d’indemnisation, de qui a le droit ou pas d’etre indemniser, c’est completement deconnecter de la realite du terrain. Les sommes sont un faible pourcentage de ce que gagne la mine et c’est aussi tres faible par rapport aux besoins. Les entreprises vont creer la fondation renova. C’est conçu et finance par les entreprises. Elle va mettre en place 42 programme de reparation qu’elle va divise en une partie socio- economique et une environnementale, on voit aussi ici une separation de la culture et de la nature. Ici, le but est d’observer, decrire les relations aux fleuves, qui depasse cette division. Ils vont aussi voir toutes les dimensions qui ne sont pas indemniser par les entreprises. Les pecheurs la bas n’ont pas de document pour dire qu’ils sont pecheurs, mais pour les entreprises, si ils ont pas de papiers de pecheurs, il n’auront pas d’indemnisation. Pour ceux qui en ont, on va indemniser leur revenu mais pas ce que ca provoque pour des pecheurs la depuis des generations de se reinventer sans autres options. Elle va etudier sur le terrain comment les relations au fleuve se transforme et qu’est ce qui a ete perdue hormis ce qui est de socio-economique. Elle a choisi ce village car c’est un village de peche traditionnel mais qui connait aussi un petit tourisme local. On peut aussi observer les relations au fleuve et a l’ocean. Il y’a une presence de reserve naturelle. On a aussi de l’exploitation petroliere et de gaz, il y’a donc des industrielles mais aussi des ecologistes et des touristes. Il y’a pas donc que la peche mais aussi des relations ecologistes et industrielles qui se melangent. A toutes ces relations s’amenent aussi les scientifiques qui viennent diagnostiquer l’etat des eaux et egalement les agents de renova qui viennent faire tout un tas de projet sur place. La premiere difficulte est d’arrive dans un contexte delicat, en 2017, la fondation renova commence seulement a intervenir. Il y’avait des journalistes. Les processus d’indemnisation se font sur base de formulaires a remplir. Il faut alors se demander comment se distinguer de toutes ces personnes qui sont la pour leur poser des questions. Par exemple pour les entretiens a ce moment la c’est pas possible car ca allait rajouter une couche a la violence du desastre. Les personnes doivent aussi se cree un discours publique lie aux limites des indemnisations. Les installations petrolieres sont a la limites du villages. Quand elle arrive sur le terrain, le desastre a deja eu lieu, c’ets donc difficile de comparer l’avant et l’apres. Au debut, elle annonce de l’observation participante et des entretiens. Elles avaient cree une feuille de route qui reprend les objectifs du terrain, le planning, la maniere de s’y prendre… Pour au fur et a mesure voir ce qui a fonctionner, ce qui n’a pas fonctionner, etc. Image : journal cree par la fondation Renova, on voit les projets qu’ils font avec les communaute. Quand on voit, cela, on a l’impression que tout va bien, que tout se passe bien avec la communaute. Quand on arrive sur place, on se rend compte que les projets sont faits completements en decalage avec la realite de la bas ou alors ne sont pas fait du tout. Au fur et a mesure des terrains, le fait de se familiariser avec les gens, avec le terrain, elle a pu diminuer la prise de note. Au debut rien ne fait sens, tout est nouveau, on ne connait pas encore les types d’environnement, au fur et a mesure des annees, des choses commence a faire sens. On arrive pas n’importe comment sur un terrain. Elle avait deja ete au Bresil, elle parlait portugais. Dans ce contexte delicat on rentre pas comme ca dans le terrain. Elle avait donc prit contact avec deux universitaires. Elle avait trouve son nom car elle avait ecrit un premier rapport sur cette catastrophe. L’autre personne travaillait aussi sur cette catastrophe. Certaines choses ne se font pas, ou sont dangereuses… par exemple, l’acces a un endroit lui a demande d’avoir des papiers administratifs… Quand elle est arrivee, on lui a demande si elle faisait partie de la renova, pour les personnes c’etait curieux de savoir qu’elle ne faisait ni partie de la renova ni des journalistes mais ca a aussi permis un apaisement de ne pas devoir repondre a pleins de questions, de se positionner face aux journalistes… Lorsqu’elle arrive sur place, les entretiens sont compliques a faire. Elle voulait aussi observer les relations aux fleuves mais c’est interdit d’aller nager, de pecher… Il y’a donc quelques reunions par rapport aux indemnisation mais il y’a peu de choses a observer. Pour les entretiens, les pecheurs sont pas tres accessibles car c’est les premiers impactes et parce qu’ils ont aussi une dynamique plus discrete. Elle va donc devoir adapter un peu son terrain. Elle avait egalement un cliche des pecheurs et d’une communaute des pecheurs mais que dans la realite c’est plus heterogene. Par exemple, les relations des ecologistes au fleuve sont tres interessantes aussi. Au debut, c’est un peu ennuyant, on se rend compte aussi que les personnes ne sont pas toujours interesse par rapport a notre sujet. Mais les rencontres se sont fait petit a petit et se sont aussi faite en boule de neige. Elle a decide de suivre ces relations, elles ne s’est pas impose un quota de pecheurs a itw, ou autre. En 2019, de plus en plus d’activite reprennent, la peche recommence mais de maniere un peu cache, elle se rend compte que les pecheurs vont pecher dans la nuit donc elle pense a premier abord qu’il y’a rien. Elle commence aussi a avoir des activites. Un couple a propose des cours de canoe qui permettaient aux voyageurs d’avoir une activite sur le fleuve mais qui ne craignait pas pour leur sante. Petit a petit elle a quand meme pu realiser les observations participantes. Par exemple, ils ont fait un atelier pour des revendications. Ex : « notre vie ne se resume pas a un carton (=indemnisation). Elle a aussi participe a des reunions, par exemple, le jour des 3 ans du desastre pour faire une manifestation. Ils ont egalement fait des dessins sur les murs de l’ecole. Elle a quand meme pu observe et participe un peu a la peche, observer les techniques. Il y’avait aussi des activites culturelles, telle qu’une grande fete dedie a un heros local qui a sauve un navire. Cela montre aussi la relation a l’embouchure du fleuve. Cette embouchure est dangereuse, il y’a eu ce navire echoue, beaucoup de noyades. Elle a aussi observe comment les ecologistes s’occupaient de sauver les tortues. La nuit, il regardent les tortues pondre, la journee ils vont proteger ces nids. On voit aussi les conflits entre les ecologistes et la communaute. Avant, cette communaute se nourrissait des œufs de tortues, il y’a donc un conflit present par rapport a ca. Exemple de carnet de notes :elle notait par jour, faisait des schemas. Au debut elle avait fait des categories sur les ressenties, les analyses reflexives … Au fur et a mesure tout s’est un peu melange au fur et a mesure, c’etait plus complique de distinguer les ressentis et les observations. Elle a developpe une ethnographie sensible ou elle s’est concentre sur ses propres transformations sur le terrain, par exemple son rapport a la contamination, la premiere fois qu’elle est alle, elle osait pas touche l’eau du fleuve, petit a petit on comprends que ’'est pas possible. La peur change beaucoup, on ne sait pas de quoi est compose l’eau et si c’est risque. Il y’a aussi une question de avec quoi on cuisine, l’eau du robinet ou en bouteille ? La familiarite avec les lieus changent beaucoup de choses. Concernant les entretiens, elle a vite abandonner l’idee mais elle a quand meme fait des entretiens avec des personnalites publiques. Par exemple le president de l’association des pecheurs. Ces personnes lui parlait dans le cadre de leur fonction donc c’etait plus simple pour l’interroger. L’entretien avec le procureur etait plutot un entretien d’informations pour avoir une meilleure idee de la situation. Avec le president des pecheurs, il y’avait un role d’informations sur le fonctionnement de la peche, des indemnisations.. Mais, c’est aussi un entretien qui est devenu plus intime car le pecheur l’etait depuis plusieurs generations. Elle a donc pu avoit acces a ces interrogations plus intimes, par rapport a ce qu’il considere comme perdu… voir qu’il a ete president des pecheurs mais aussi ledeau de la partie culturelle. On voit aussi comment ces pratiques culturelles sont aussi liee a la peche. On lui avait aussi propose de venir prepare ces entretiens, de deja savoir par exemple depuis quand l’industrie est la, comment ca fonctionne… Deja avoir des informations concretes. On lui a aussi propose de venir avec des objets pour avoir une base de discussion, ca peut aussi etre une carte, une photo… ca donne une base concrete aux discussions. Parfois, si on demande le ressenti de quelqu’un sur le fleuve, c’est difficile d’en dire quelque chose. Si on se concentre sur des anecdotes ca permet a la personne de raconter de maniere plus fluide, un souvenir, un ressenti… On lui a aussi conseille si l’entretien etait chez les gens d’observer l’environnement. Par exemple, dans ces maison il y’a souvent un petit jardins, des photos de la famille a l’entree, des objets religieux mit en avant… Elle a fait d’autres enregistrements qu’elles n’a pas enregistre, il y’avait aussi l’obstacle de la langue mais qui parfois permettait de poser des questions plus naïves. Une autre strategie c’est que le contexte de desastre etait tellement present, qu’il y’avait plus grand-chose d’autre a tirer, elle a decide de presente son travail comme une presentations des transformations de relations aux fleuve depuis les annees 70. En fait, elle s’est rendu compte que la peche etait deja impacte par d’autre facteur comme par les ecologistes, il y’avait des periodes de peches par exemple, le fleuve etait aussi deja dans un etat critique lie a la deforestation, c’etait donc complique pour les bateau de passe par l’embouchure car le fleuve etait asseche. Donc ce desastre s’ajoute a d’autres facteurs. On peut aussi parler des reserves industrielles. Une maniere de faire a donc ete de focalise les gens sur une periode qui n’est pas celle de ce desastre dont tout le monde est plonge. Ca permet de parler du avant. On voit que le avant/apres n’est pas si clair que ca. On a un avant/apres le desastres mais aussi avant/apres les annees 70/80. Les pecheurs avaient aussi tendance a embellir les annees avant le desastre alors que les problemes etaient deja en partie presents. Une particularite, etait aussi quelle posait des questions aux gens alors que ce n’etait pas eux le sujet, le sujet etait le fleuve. Ca a permis de poser des questions larges, pas trop directe, ca a permis de voir sur quoi eux enchainait et voir ce que eux les interessaient plus. Il y’avait des choses qui l’interessait et qui eux ne les interessaient pas et inversement. Par exemple, la consommation des poissons etaient tres importante la bas. Elle a pu se diriger par ce qui les interessaient le plus eux. En dehors des entretiens c’etait donc beaucoup des discussions tres informels. De quelle maniere elle a utilise les entretiens ? Quand elle enregistrait pas les entretiens, elle prenait pas de note directement, mais des qu’elle avait fini l’entretien, elle allait vite prendre des notes sur ce qui a ete dit. C’est interessant de le faire a repetition car des choses qui au debut ne font pas sens sont repetes et ramenent des informations. Elle adonc fonctionne avec cette contrainte de ne pas pouvoir enregistrer. Elle a utilise les entretiens enregistres mais aussi ceux pas enregistres de deux manieres differentes dans sa these. Certains extraits des entretiens servent a appuyer une analyse. Par exemple elle parle de la culture des tambours et comment cela est lie a l’eau. Ensuite, elle met un extrait d’entretien pour confirmer ce propos. Dans un autre cas, l’analyse meme emerge d’un entretien et d’un extrait d’entretien. Elle commence toute une analyse dans cette partie de sa these sur ce que la personne lui avait dit. Exemple : elle cherchait a savoir les relations au fleuve, on lui avait parle d’un sorte d’etre du fleuve, ce sont les anciens pecheurs qui en parle, qui disent qu’il l’ont vu ou qu’ils ont entendu des signes de sa manifestation. C’est un sujet qui a donc emerge dans une conversation. C’est un etre qu’on reconnait par un sifflement et par le fait que d’un coup le filet s’emmele, il est impossible de le demeler, ce qui fait abandonner la peche aux pecheurs, et quand ils reviennent le lendemain le filet est completement demele. Elle a fait toute un chapitre dessue, certains disaient qu’il est parti car les condition du fleuve ne sont plus bonnes pour lui. Il y’a une oscillation entre les faits et la croyances qui l’interessait aussi dans la discussion nature/culture. Elle a donc construit tout un chapitre a partir de ces deux extraits d’entretiens. Il y’a donc plusieurs manieres de faire des entretiens. Enjeux / liens avec le cours - Importance de la presentation de soi - Acceder au terrain est un travail a part entiere, on accede pas comme ca au terrains, il y’a une serie de conditions a mettre en œuvres, d’epreuves a traverse - Elle a aussi montre comment l’enquete de terrain s’invente en cours de route. L’enqueteur doit en partie au fur et a mesure cree sa propre methode. Questions/réponses Lien avec le Bresil : Elle a etudie Sociologie/anthropologie a l’ULB. Elle a eu l’occasion d’avoir un echange avec une professeure qui lui a parle de l’anthropologie bresilienne. Elle a donc ete en Erasmus au Bresil dans le cadre de ses etudes. Elle est retourne en 2014 pour faire un terrain de memoire. Elle avait travaille sur un programme universitaire qui proposait des programmes bilingues. En 2015, elle avait deja cette familiarite avec le pays mais pas avec cette region la. Ca la choquee d’entendre parle depuis Bruxelles de cette catastrophe. Elle etait aussi deja interessee par cette rupture nature/culture. Legalite au Bresil : Comment on fait avec la tentions d’expose par son travail des pratiques illegales, car la peche n’est pas autorisee. Il y’a une question sur l’ethique qui est importante. Elle a voulu faire une ethique generalisee. Au depart, les premieres travaux qu’elle a lu, tout etait anonymise pour proteger les gens car on etait dans le cœur des indemnisation. Mais au fur et a mesure un mouvement inverse a eu lieu, les personnes ont voulu revendiquer leur parole. La peche etait illegale mais il y’avait pas beaucoup de controle. Les organes de controle voient les pecheurs peches c’est donc pas trop dangereux de nommer ces pratiques. Par exemple, elle a aussi pu demander a un pecheur de lui montrer des techniques de peche mais ils n’ont peche aucun poissons. Question de la langue Le fait que le portugais n’etait pas sa langue maternelle a aussi pu cree des choses pertinentes mais ca a aussi ou mettre des obstacles. Elle a decide de le voir comme une donnee du terrain et pas tellement comme un obstacle. Il y’a de toute façon un tri entre les informations qu’on va considerer comme importantes mais aussi qui insiste dans la parole des personnes aussi. Ethique/deontologie : C’etait clair pour elle qu’elle denonce les entreprises et qu’elle se rendrait plus du cote de ses interlocuteurs. Comme ca focus etait le fleuve, c’etait rare qu’elle parle d’une personne en particulier, ou qu’on puisse reellement identifier des gens. Comment faire dans le cas ou des personnes ont ete deplaces pour tenir compte de l’entierete du village ? Dans ce village la, il y’a des gens qui sont partis mais pas tant. Elle s’est focalisee sur ceux qui sont restes mais elle aurait pu s’interesser aux autres aussi. C’est plus complique egalement pour des questions pratiques. Ce qui etait interessant pour elle, c’est que beaucoup plus de gens sont arrives, que partis. Le fait d’avoir une visibilisation au niveau des medias et de l’argent qui entre en jeux, beaucoup de gens sont arrives en pretendant qu’ils etaient la depuis lgt, et en reussissant a trouve des indemnisation. Les entreprises se fient a des document de facture d’eau, d’electricite, et ce sont des choses qui peuvent etre falsifier. Aussi, des personnes qui ont des maisons de vacances la et qui ont reussi a se faire indemniser avant les pecheurs meme. Il y’a aussi une serie d’ecologistes, de scientifiques qui sont venu. C’est un lieu qui reste agreable a vivre, il y’a pas eu de degat reellement materiel. Pendant le covid, des gens qui habitaient en ville sont egalement partis habiter la. Sante : Avec les metaux lourds, ce sont des effets qui se voient que par accumulation, on va donc surtout le voir dans 10/20 ans.