Pyodermites canines : classification, diagnostic et traitement PDF

Summary

Ce document est un diaporama de formation sur les pyodermites canines, présenté par Céline Darmon Hadjaje, spécialiste en dermatologie. Il aborde la classification des pyodermites, leurs causes sous-jacentes, les défenses cutanées concernées, le diagnostic, les examens complémentaires, et les options thérapeutiques, y compris les antibiotiques. Le document explore également les infections cutanées associées, telles que l'intertrigo et les cellulites.

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LES PYODERMITES CANINES DV Céline DARMON HADJAJE Spécialiste en Dermatologie, Dip ECVD 1 1 QUESTIONS??? 2 2 1 La flore cutanée ‣ La flore...

LES PYODERMITES CANINES DV Céline DARMON HADJAJE Spécialiste en Dermatologie, Dip ECVD 1 1 QUESTIONS??? 2 2 1 La flore cutanée ‣ La flore résidente ‣ La flore occasionnelle ‣ La flore pathogène 3 3 Ecologie cutanée flore occasionnelle flore résidente ou transitoire présente en permanence retrouvée sur la peau flore pathogène occasionnellement ou ou en quantité et en temps dans des niches nomade limité sur la peau ne peut pas s’établir ou se multiplier à l’état normal sur 4 la peau 4 2 La flore cutanée La flore pathogène : - Staphylococcus pseudintermedius responsable de plus de 90 pour cent des pyodermites canines. - Staphylococcus aureus - Staphylococcus hyicus - Pseudomonas sp. 5 5 Staphylococcus pseudintermedius et pyodermites ‣ Staph. pseudintermedius se développe dans des niches écologiques (anus, cavité buccale, cavité nasale) Flore résidente ‣ Staph. pseudintermedius peut, sous l'effet d'un déséquilibre de l'homéostasie cutanée, quitter ces niches et s'établir sur la peau Flore occasionnelle ‣ Staph. pseudintermedius peut, sous l'effet de facteurs favorisants/déclenchants/prédisposants, y devenir pathogène Flore pathogène 6 6 3 STAPHYLOCOCCUS 7 7 Etiopathogénie de l’infection bactérienne Bactéries pathogènes Flore … Infection bactérienne Facteurs favorisants 8 8 4 Défenses cutanées ‣ Anatomique cornéocytes kératinisation poils ‣ Chimique lipides intercellulaires pH ‣ Bactériologique flore résidente ‣ Immunologique 9 9 CAUSES SOUS-JACENTES ‣ Facteurs anatomiques ‣ Facteurs locaux iatrogènes ‣ Facteurs allergiques/immunitaires ‣ Troubles de la kératinisation … 10 10 5 Ecologie cutanée particularités du chien ‣ stratum corneum fin ‣ espacesintercellulaires moins riches en émulsion lipidoprotéique ‣ infundibulum des follicules pileux mal protégé (pas d’émulsion lipidique) pénétration facilitée des bactéries 11 11 12 12 6 Classification des pyodermites Pyodermites de surface Pyodermites superficielles Pyodermites profondes Pseudo-pyodermites 13 13 Classification des pyodermites Pyodermites Pas de pénétration des agents pathogènes dans l’épiderme de surface Pyodermites Pénétration des agents pathogènes superficielles dans l’épiderme Pyodermites Pénétration des agents pathogènes dans le derme profondes Pseudo-pyodermites Pas d’agent pathogène 14 14 7 Classification des pyodermites Pyodermites Intertrigo pyodermite cutanéo-muqueuse de surface syndrome de prolifération bactérienne Pyodermites impétigo superficielles Folliculite Pyodermites furonculoses cellulites profondes dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites cellulite juvénile furonculose éosinophilique nasale 15 15 LES PYODERMITES DE SURFACE Pyodermites intertrigo pyodermite cutanéo-muqueuse de surface syndrome de prolifération bactérienne 16 16 8 intertrigo INTERTRIGO Pyodermites de surface pyodermite cutanéo-muq syndrome de prolif bact ‣ Inflammations des plis cutanés ‣ Pli labial, facial, caudal, vulvaire ‣ Lésions érythémateuses , exsudatives , souvent nauséabondes ‣ Traitement palliatif - tonte - antisepsie quotidienne 17 17 Pyodermites de intertrigo INTERTRIGO surface pyodermite cutanéo-muq syndrome de prolif bact ‣ fréquents ‣ frottements et microtraumatismes ‣ environnement chaud et humide ‣ certaines races prédisposées ‣ pli labial: Cocker, Setter, BA ‣ pli facial/caudal: Bouledogue ‣ généralisé: SharPeï 18 18 9 19 19 20 20 10 21 22 11 23 24 24 12 INTERTRIGO VULVAIRE 25 25 26 13 INTERTRIGO SCROTAL 27 27 Pyodermites Pyodermites de intertrigo pyodermite cutanéo-muq surface cutanéo-muqueuses syndrome de prolif bact ‣ Truffe ‣ Lèvre ‣ Vulve ‣ Prépuce 28 28 14 29 29 Pyodermites cutanéo-muqueuses Diagnostic différentiel ‣ Lupus cutané nasal ‣ Leishmaniose ‣ Lymphome cutané 30 30 15 Pyodermites intertrigo Pyodermites pyodermite cutanéo-muq de surface syndrome de prolif bact cutanéo-muqueuses ‣ Après 1 mois de traitement 31 31 Synd. de prolifération Pyodermites de intertrigo pyodermite cutanéo-muqueuse Syndrome de prolifération bactérienne surface bact ‣ Syndrome de surpopulation microbienne ‣ BOG/MOG ‣ BOG ‣ « Bacterial Overgrowth Syndrome » ‣ « Water Line Disease » ‣ Multiplication de bactérie sans réponse inflammatoire ‣ Clinique et cytologie évocatrices 32 32 16 33 LES PYODERMITES SUPERFICIELLES Pyodermites Impétigo Folliculite superficielles 34 34 17 Impétigo Pyodermites superficielles Folliculite ‣ N’intéressent que l’épiderme ou ses invaginations que sont les follicules pileux ‣ N’entrainent pas de symptômes généraux ‣ Guérissent sans séquelles cicatricielles 35 35 Impétigo Pyodermites impétigo superficielles Folliculite ‣ Pustules superficielles non folliculaires ‣ Fréquent chez le jeune ; doit faire rechercher une pathologie sous-jacente chez l’adulte 36 36 18 Impétigo Pyodermites superficielles impétigo Folliculite formation de pustules intraépidermiques (sous-cornées ou intragranuleuses) remplies de polynucléaires neutrophiles 37 37 Impétigo Pyodermites superficielles impétigo Folliculite ‣ jeune: causes ‣ infection virale? ‣ infection parasitaire (ascaris)? ‣ Environnement, hygiène? ‣ alimentation déséquilibrée? ‣ microtraumatismes? ‣ facteurs hormonaux? ‣ adulte: ‣ syndrome de Cushing ‣ immunodéficience ‣ microtraumatismes (chasse) 38 38 19 Impétigo Pyodermites superficielles impétigo Folliculite DDX ‣ démodécie ‣ dermatophytose ‣ dermatoses pustuleuses stériles ‣ leishmaniose 39 39 Impétigo Pyodermites impétigo Traitement superficielles Folliculite ‣ Shampoings antiseptiques ‣ Antibiothérapie empirique minimum 3 semaines 40 40 20 LES FOLLICULITES Pyodermites impétigo superficielles folliculite ‣ Pustules folliculaires ‣ Cliniquement très polymorphes 41 41 Pyodermites impétigo LES FOLLICULITES superficielles folliculite ‣ Papules, pustules ‣ Croûtes ‣ Collerettes épidermiques ‣ Alopécie ‣ Hyperpigmentation post-inflammatoire 42 42 21 43 43 LES FOLLICULITES 44 44 22 45 45 Folliculites DDX ‣ Démodécie ‣ Dermatophytose 46 46 23 47 47 LES FOLLICULITES TRAITEMENT ‣ Shampoings antiseptiques ‣ Antibiothérapie empirique ‣1 à 2 semaines après guérison clinique ‣ Sans corticothérapie associée ‣ Contrôle à 3 – 4 semaines 48 48 24 Cornéogénèse Turn over épidermique 20-25 jours 49 49 LES FOLLICULITES RECHERCHE DE LA CAUSE SOUS JACENTE 50 50 25 LES PYODERMITES PROFONDES ‣ Les furonculoses ‣ Les cellulites Folliculite Furonculose Cellulite 51 51 LES PYODERMITES Pyodermites profondes Furonculoses Cellulites PROFONDES ‣ Effondrement de la paroi du follicule pileux par le processus infectieux , avec envahissement du derme , et parfois même de l’hypoderme ‣ Cellulite : caractérisée cliniquement par la triade suppuration , nécrose et fistulisation ‣ Adénopathie satellite ‣ Altération de l’état général 52 52 26 Pyodermites Plaie de léchage furonculoses profondes cellulites 53 53 Pyodermites Plaie de léchage furonculoses profondes cellulites 54 54 27 Pyodermites Traumatismes répétés profondes furonculoses cellulites 55 55 RECHERCHE DE LA CAUSE SOUS JACENTE 56 56 28 RECHERCHE DE LA CAUSE SOUS JACENTE 57 57 RECHERCHE DE LA CAUSE SOUS JACENTE 58 58 29 59 59 PYODERMITE Pyodermites profondes furonculoses cellulites DES POINTS DE PRESSION ‣ Furonculose sévère/cellulite , chiens de grand format au niveau des saillies osseuses ‣ Traitement : - antibiothérapie long terme , après culture et antibiogramme - tonte et bains antiseptiques des zones affectées - matelassage du couchage/poids 60 60 30 DDX? 61 61 Les furonculoses Pyodermites furonculoses interdigitées profondes cellulites ‣ Souvent multifactorielles ‣ Traitement : - antibiothérapie long terme - shampoings antiseptiques ; parfois débridement chirurgical nécessaire - identifier et traiter la pathologie sous-jacente 62 62 31 Furonculose interdigitée 63 63 Pyodermites furonculoses LES CELLULITES profondes cellulites ‣ Caractérisées par une inflammation suppurée diffuse , à extension rapide , évoluant à partir d’une furonculose ‣ Pronostic mauvais ‣ Traitement difficile et rechutes fréquentes 64 64 32 Pyodermites furonculoses Les cellulites profondes cellulites ü coalescence de plusieurs furoncles ü passage en profondeur (au niveau de l’hypoderme) 65 65 Pyodermites furonculoses profondes cellulites LES CELLULITES ‣ Cellulites localisées - cellulite des points de pression - cellulite périanale - cellulites localisées diverses ‣ Cellulites généralisées - pyodémodécie - cellulite secondaire à une immunodéficience - cellulite idiopathique du Berger Allemand 66 66 33 Pyodermites CELLULITE furonculoses profondes cellulites ‣ causes sous-jacentes: ‣ ectoparasitoses (démodécie) ‣ dermatites allergiques ??? ‣ dysendocrinies: ‣ hypothyroïdie ‣ syndrome de Cushing ‣ dermatites auto-immunes (SLE) ‣ leishmaniose ‣ néoplasies ‣ idiopathique: cellulite du Berger Allemand 67 67 DDX 68 68 34 DDX 69 69 70 70 35 CELLULITE IDIOPATHIQUE 71 71 PYODERMITES Pyodermites furonculoses PROFONDES profondes cellulites TRAITEMENT ‣ TONTE ‣ Shampoings antiseptiques ‣ Antibiothérapie ciblée ‣ 2 à 3 semaines après guérison clinique ‣ Sans corticothérapie associée ‣ Contrôle à 3 – 4 semaines 72 72 36 LES PSEUDO- Pseudo- dermatite pyotraumatique cellulite juvénile furonculose éosinophilique PYODERMITES pyodermites faciale ‣ La dermatite pyotraumatique ‣ La cellulite juvénile ‣ La furonculose faciale éosinophilique 73 73 LA DERMATITE dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale PYOTRAUMATIQUE ‣ « Hot spot », « dermatite suintante suraigüe » ‣ Prédisposition raciale : pelage dense? ‣ Golden Retriever, Labrador Retriever ‣ Terre Neuve, St Bernard ‣ Etiologie inconnue : toute cause pouvant initier un cycle démangeaison / grattage ‣ Apparition et extension brutale d’une lésion circonscrite , alopécique , érythémateuse , exsudative et douloureuse 74 74 37 DERMATITE dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites PYOTRAUMATIQUE cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale DDX ‣ Folliculite/furonculose pyotraumatique ‣ Démodécie ‣ Dermatophytose ‣ Néoplasme ‣ Calcinose cutanée 75 75 76 76 38 FOLLICULITE PYOTRAUMATIQUE 77 77 dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites Traitement cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale ‣ Tonte (utile aussi au diagnostic) ‣ Prednisolone orale ‣ 1 mg/kg par jour ‣ Corticoïdes topiques ‣ 7 à 14 jours ‣ Spray ou shampooings antiseptiques ‣ Recherche du facteur prédisposant (hygiène, bains, contrôle parasitaire, nettoyage auriculaires réguliers) ‣ Allergie alimentaire/DAC ‣ Déficience sévère en acides gras 78 78 39 dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites La cellulite juvénile cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale ‣ Dermatose vésiculo- pustuleuse rare et grave affectant les jonctions cutanéo-muqueuses chez des chiots de 4 semaines à 4 mois 79 79 dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites La cellulite juvénile cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale 80 80 40 dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites La cellulite juvénile cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale 81 81 dermatite pyotraumatique Pseudo-pyodermites La cellulite juvénile cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale 82 82 41 83 83 84 84 42 85 85 86 86 43 dermatite pyotraumatique Cellulite juvénile Pseudo-pyodermites cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale cause? ü lésions intactes stériles (White et al., 1989) ü mauvaise réponse à l’antibiothérapie ü agent étiologique? Vaccination? ü Formes familiales ü Réponse à la corticothérapie ü Suggère une origine immunitaire 87 87 dermatite pyotraumatique Cellulite juvénile Pseudo-pyodermites cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale ‣ Gonflement aigu de la face ‣ (paupières, lèvres, chanfrein) ‣ Angioedème ‣ Lymphadénopathie périphérique ‣ Pustules, fistules, croutes ‣ Otite suppurée externe ‣ Pas de prurit ‣ Douleur 88 88 44 dermatite pyotraumatique TRAITEMENT Pseudo-pyodermites cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale ‣ Corticothérapie : prednisolone ( 1 à 2 mg/kg/j) ‣ Ciclosporine 5 à 10 mg/kg/j ‣ Antibiothérapie large spectre ‣ Compresses tièdes , lavages antiseptiques délicats ‣ Griséofulvine? ‣ Recherche d’un facteur déclenchant? ‣ DDX: dermatophytose 89 89 dermatite pyotraumatique La furonculose faciale Pseudo- pyodermites cellulite juvénile furonculose éosinophilique faciale éosinophilique ‣ Furonculose douloureuse d’apparition brutale affectant le chanfrein chez des chiens de grand format vivant à l’extérieur ‣ Réaction à des piqûres d’insectes ? Végétaux? 90 90 45 Furonculose éosinophilique 91 91 dermatite pyotraumatique Pseudo- cellulite juvénile pyodermites furonculose éosinophilique TRAITEMENT faciale ‣ Corticothérapie orale de courte durée ‣ Prednisolone 0.5 – 1 mg/kg SID ou BID ‣ Lavages antiseptiques délicats ‣ Dermocorticoïdes 92 92 46 Les examens complémentaires en bactériologie cutanée ‣ Calque cutané ‣ Culture bactériologique et antibiogramme 93 93 Le calque cutané : quand ? ‣ Tout le temps ! 94 94 47 Le calque cutané : pourquoi ? ‣ Examen simple , rapide , peu coûteux , qui révèle: ‣ le type de réaction inflammatoire : suppurée , pyogranulomateuse ‣ la nature des germes présents : coques , bacilles , infection mixte ‣ leur densité ‣ les capacités phagocytaires relatives des neutrophiles ( coques intracellulaires) 95 95 Le calque cutané : où, comment ? ‣ De préférence à partir d’une pustule intacte ‣ Par écouvillonnage ‣ Par impression -----> coloration rapide (Diff Quik , RAL 555) ‣ L’absence de germes n’exclut pas le diagnostic de pyodermite!! 96 96 48 CALQUE PAR IMPRESSION ƒ Colorer ‚ Laisser  sécher Romanovsky modifié (RAL® 555, Diff Quik®) 97 97 COMMENT COLORER? 98 98 49 LE MICROSCOPE ‣ L’immersion ‣ Objectif 100 uniquement ‣ Pas de retour possible ‣ Passer directement d’un objectif inférieur à l’immersion sans modifier la hauteur du plateau 99 99 Antibiothérapie empirique Quand? 100 100 50 Antibiothérapie empirique Quand? 101 101 La furonculose faciale éosinophilique 102 102 51 Culture bactériologique et antibiogramme : quand? ‣ Echec d’une antibiothérapie bien conduite ‣ Pyodermite récurrente ‣ Pyodermite profonde ‣ Infection mixte 103 103 La culture bactériologique et l’antibiogramme : comment ? ‣ Lésion superficielle : ‣ pas d’antisepsie de surface ‣ écouvillonnage de lésion intacte après décapitation à l’aiguille stérile ‣ milieu de transport indispensable et acheminement rapide 104 104 52 La culture bactériologique et l’antibiogramme : comment ? ‣ Lésion profonde , fistulisée ou ulcérée : ‣ Antisepsie de surface ‣ Biopsie ‣ Transport dans du sérum physiologique stérile , acheminement rapide 105 105 CEPENDANT... ‣ L’agent pathogène dans les pyodermites du chien est toujours un staphylocoque coagulase positif (très exceptionnellement un pseudomonas) ‣ Tous les autres germes , notamment les Gram négatifs , ne sont que des germes secondaires de contamination ‣ Discordances in vitro/ in vivo ‣ Notions de CMI 106 106 53 Antibiothérapie cutanée ‣ facteurs majeurs à considérer ‣ bonne diffusion dans la peau (i.e. liposoluble) ‣ activité sur St.pseudintermedius ‣ bactéricide>bactériostatique ‣ voie orale ‣ peu de prises quotidiennes ‣ peu d'effets secondaires ‣ coût raisonnable 107 107 Antibiothérapie cutanée ‣ bonne liposolubilité: Blactamines, sulfamides potentialisés, macrolides, fluoroquinolones ‣ mauvaise pénétration dans le pus: aminosides, pénicillines, tétracyclines ‣ faible activité en pH bas (abcès): aminosides, érythromycine, clindamycine ‣ bonne pénétration dans les neutrophiles et les macrophages: macrolides, fluoroquinolones 108 108 54 Antibiothérapie cutanée ‣ macrolides (clindamycine, lincomycine) ‣ pénicillines (amox-clav., oxacilline) ‣ céphalosporines (céfalexine, céfovécine) ‣ triméthoprime-sulfa ‣ quinolones (pas chez chiots de grande race) 109 109 Antibiothérapie empirique Comment? Catégorie 1 : antibiotiques de 1 ere intention A. activité >90% sur S.pseudintermedius ‣ Amoxicilline – ac clavulanique : 25 mg/kg/j en 2 PQ ‣ Céfalexine : 30 mg/kg/j en 2 PQ ‣ Acide fucidique en topique B. 70 à 90 % d’activité sur S. pseudintermedius ‣ Clindamycine : 11 mg/kg/j en 1 à 2 PQ ‣ Sulfamide-Triméthoprime : 5 mg/kg/j de T 110 110 55 Antibiothérapie empirique Comment? Catégorie II : antibiotiques d’utilisation restreinte A. Cytologie montrant des bacilles ‣ Marbofloxacine 2 mg/kg/j Si antibiogramme ‣ Enrofloxacine 5 mg/kg/j correspond ‣ Pradofloxacine B. Cas particuliers ‣ Céfovécine : 8 mg/kg SC tous les 14 jours 111 111 Antibiothérapie empirique Comment? Catégorie III : antibiotiques déconseillés ‣Résistances fréquentes et rapides ‣ Amoxicilline, amipicilline ‣Mauvaise diffusion ‣ Tétracyclines ‣Toxicité ‣ Gentamycine 112 112 56 Antibiothérapie empirique Comment? Catégorie IV : antibiotiques d’utilisation interdite ‣Mupirocine ‣Rifampicine ‣Vancomycine ‣Ticarcilline 113 113 LES PYODERMITES CANINES Céline DARMON HADJAJE Spécialiste en Dermatologie, Dip ECVD 114 114 57

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