Le comportement animal PDF

Summary

Ce document traite du comportement animal, notamment du comportement parental chez les animaux invertébrés et vertébrés. L'auteur explore les différents mécanismes et stimuli qui influencent le comportement parental et l'alimentation des jeunes. Il y a une discussion générale sur le phénomène d'accouplement chez les animaux.

Full Transcript

Claudel Elisa Biologie Animale Le comportement animal Introduction : Les comportements des animaux soulèvent beaucoup de questions comme par exemple : ceux- ci sont-ils acquis ou innés ? Certains comportements sont soumis : - au contrôle génétique -...

Claudel Elisa Biologie Animale Le comportement animal Introduction : Les comportements des animaux soulèvent beaucoup de questions comme par exemple : ceux- ci sont-ils acquis ou innés ? Certains comportements sont soumis : - au contrôle génétique - d'autres sont enseignés (par copie) par les parents voire même par d'autres individus juvéniles Dans le monde des araignées, le comportement de la construction de la toile est déterminé génétiquement. Chaque individu d'une espèce tisse sa toile sur le même modèle. La jeune araignée crée sa toile même si elle n'en a jamais vue auparavant Chez les abeilles, fourmis et autres insectes sociaux, la danse nuptiale est génétiquement déterminée. Les comportements innés, qui dépendent du patrimoine génétique de l'espèce, sont des stéréotypes habituels, c'est-à- dire qu'ils sont toujours les mêmes I) Le comportement parental La lutte pour l’existence, qui a contribué à perpétuer les espèces au cours de l’évolution, est basée sur l’acquisition d’instincts étranges pour la protection de la progéniture. Ce comportement parental est un comportement comme un autre : programmé génétiquement et variables d’une espèce à l’autre. A) Le comportement parental chez les animaux invertébrés La piéride du chou : dépose ses oeufs sur les feuilles de chou, qui assure le substrat alimentaire pour le développement de la chenille. Les guêpes du genre Sphex, aménagent des galeries de provisions. - Celles-ci sont composées de 3 ou 4 chambres dans lesquelles trois ou quatre grillons sont conservés. - La femelle dépose sa ponte (un oeuf par galerie) directement sur le thorax du grillon. - La larve sortira au moment opportun pour pénétrer dans le corps de grillon où il trouve la nourriture suf sante pour son développement. Le philanthe apivore/ loup des abeilles (Philanthus triangulum), est prévoyant avec ses descendants (les larves) et assure leur sécurité alimentaire en stockant dans les loges de sa galerie 5-6 abeilles par larve. Le Nécrophore germanique s'ils trouvent un petit animal mort, se rassemblent et commencent l'excavation du sol sous le corps jusqu'à ce que celui-ci s'enfonce dans le sol. L’insecte triture le cadavre avec ses pattes et ses mandibules, en éliminant les phanères (poils, plumes, griffes, etc.) et les œufs ou larves déjà présents (de Diptères par exemple) jusqu’à ce qu’il forme une nécromasse qu’il protège d’un mucus contenant des substances antibiotiques. La femelle creuse de petites galeries en cul-de-sac autour de la crypte et y dépose un à un ses œufs, en nombre proportionnel au volume de nourriture (pour certaines espèces, la ponte a lieu au sommet de la nécromasse). Du bousier sacré : - les femelles pondent sur la surface de la boule quand elle est stockée dans l'abris. - Les « enfants » du scarabée sacré sont ainsi sécurisés jusqu'à ce qu'ils sortent de la terre. B) Le comportement parental chez les animaux vertébrés Le crapaud Pipa pipa, dépose ses oeufs dans des cavités au niveau de sa fi colonne vertébrale (semblables aux cellules d'une ruche d'abeilles). Après l'éclosion, les larves passent une bonne période "sur le dos de leur mère" et se nourrissent de son sang. Les canes guident leurs canetons sur l'étang, où ils sont laissés libres de chercher la nourriture dont ils ont besoin. - ces soins maternels sont évidents jusqu'à l'âge de 60 jours ; - les canards n'ont pas d'inclination paternelle et ils ne participent pas aux soins familiaux d'éducation et de préparation à la vie de leurs propres canetons. Chez les oies, les attributions parentales sont réparties entre la femelle et le mâle, qui protège ses petits. Chez les faucons, la femelle et le mâle ont des taches réparties en termes d'élevage et de prise en charge des poussins. Chez l'étourneau sansonnet (Sturnus vulgaris) et chez le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes) : l’instinct hérité des adultes est si profond qu'ils recueillent des insectes et les placent dans le nid bien avant qu'ait lieu l'éclosion. Les stimuli déclenchant chez les parents l'instinct de nourrir la progéniture montrent qu'ils peuvent être de nature : - chromatique (taches de couleurs variées sur le corps), - mécanique (coups dans les mandibules des parents), - acoustiques - optique Chez le goéland argenté, les poussins frappent avec leurs becs la tache pigmentée de la partie ventrale du bec du parent, l'encourageant à régurgiter la nourriture qu'il a apportée. Les petits du merle, au cours des cinq premiers jours, (qui ont encore les yeux fermes) ouvrent grand la bouche à la perception du cri de la femelle. Après une semaine, leurs yeux s'ouvrent et les stimulus optiques interviennent Le pélican a une façon particulière de nourrir et de soigner sa progéniture. Les poussins pélicans mettent seuls leur bec dans le jabot du parent et y prennent leur propre repas La distribution de la nourriture dépend : - du comportement des poussins (ceux qui sont en bonne santé réagissent plus vigoureusement à chaque fois que les parents viennent au nid) - du soin des parents (généralement, les parents distribuent la nourriture de manière égale). Le comportement parental fait également référence à la protection (au transport) des petits par les adultes lorsque ceux qui sont menacés. La bécasse des bois déplace ses poussins ailleurs, si son nid est en danger. Ce déplacement est impressionnant car la bécasse prend un par un ses petits entre ses jambes et vole avec eux dans un endroit plus sûr. Chez le pinson des arbres, pendant la période de ponte, la femelle du coucou dépose un ou deux œufs parmi les leurs, puis le pinson des arbres commence la couvaison. - l'éclosion des coucous est concomitante avec les autres et les petits ont un comportement nutritionnel particulier, étant beaucoup plus voraces que les petits des pinsons. - à cause de la concurrence alimentaire, les coucous jettent leurs demi-frères du nid pour ne pas partager la nourriture avec eux. Wilson - « tante » et « oncle » nourrice d'oiseaux - « Tante » = toute autre femelle que la mère qui s'occupe d'un jeune animal ; - « Oncle » = tout autre mâle autre que le père pour élever un jeune animal. Chez l'espèce Presbytis johnii Chez les macaques après la mort de leur progéniture ils adopteront des bébés étrangers « Amour parental », au sens négatif du terme, est rencontré chez l'espèce Zooarces viviparus - Lorsque la femelle est prête à mettre au monde sa future progéniture, elle recherche alors deux partenaires, qui la anquent et la pression constante qu'ils déploient sur l'abdomen de la femelle l'aide à donner naissance. fl - Les males « obstétriciens » dévorent les alevins, et ceux qui restent après ce « festin » représentent la portion de la mère. - Les alevins qui peuvent s'échapper arrivent à maturité et perpétuent l'espèce. Chez l'espèce Betta pugnax. - Si un mâle est introduit dans un aquarium, il régurgite l'eau en surface et forme une sphère d'écume, chaque bulle d'air est entourée d'un lm mucilagineux qui l'empêche de se rompre. - Cette agglomération bouillonnante est le futur nid II) L’amour chez les animaux Chez les animaux, le sentiment d'amour se résume à l'acte d'accouplement Le comportement sexuel est causé par : - stimuli internes (hormones), - stimuli externes (visuel, olfactif, tactile et auditif). L'amour se manifeste aussi chez les animaux : - il n'y a pas d'unité de quanti cation fi fi - l'amour chez les animaux est représenté par l'acte d'accouplement Pour l'accouplement les animaux utilisent : les sens (l'odorat, la vue), les gestes (les mouvements, les mimiques), la voix Les deux partenaires deviennent proches en raison de plusieurs facteurs : - optique (couleur du plumage ou du corps), - acoustique (principalement chez les porcs, les chèvres, les oiseaux chanteurs, les crapauds), - olfactif (phéromones chez les insectes et les mammifères). Le comportement sexuel se déroule en 2 étapes : - rechercher et courtiser le partenaire, - l'accouplement ou la copulation. Les mâles initient l'accouplement et les femelles l'acceptent ou les rejettent. Les hormones œstrogènes des femelles animales supérieures sont périodiquement excrétées ce qui explique que l'accouplement n'ait lieu que pendant le rut. Au-delà de cette période, les femelles n'acceptent pas de s'accoupler, montrant un comportement agressif envers les mâles (morsures, coups de pattes ou grognements). Chez le moineau, ces mouvements sont différents selon le sexe : - La femelle et le mâle = manifestations posturales qui sont accompagnées d'incantations mélodieuses par le mâle. - Les mâles utilisent ce stratagème pour impressionner leurs rivaux du même sexe, mais aussi pour exciter la femelle en vue de l'accouplement. Les pingouins sont beaucoup plus egmatiques en amour : - L'initiative appartient à la femelle qui se construit un nid, s'y assied et attend le mâle. - Quand il arrive, ce mâle rassemble des cailloux autour du nid et intégre une sorte de mur autour de la femelle Les chats font connaissance en rapprochant leurs museaux avec tendresse et svelte. fl Les gazelles réalisent leur rituel de découverte en levant le cou et le menton rythmiquement, exposant ainsi leur pelage blanc. Le parasidisier étale son splendide plumage, suspendu à une branche la tête en bas. Chez les libellules, l’attente de ce mariage pendant plusieurs années et le couple est éphémère, mais biologiquement signi catif puisqu’elle perpétue l’espèce. III) Le comportement altruiste Générosité : - défense contre les ennemis, - à la recherche de nourriture - allaiter la progéniture, - aider les blessés - construire des nids Chez les insectes : Termites Nasutitermes ( lors de la ssuration des murs ) - nymphes blanches et ouvrières Guêpes, abeilles protégeant la famille lorsqu'elles sont attaquée Trophallaxie : - transfert de nourriture ou d’autres liquides entre les membres d’une communauté par le bouche à bouche - Fourmis, termites, guêpes et abeilles Chez les mammifères : Les babouins Papio ursinus mâles s'entraident lors d'un combat Bisons , éléphants , chevaux sauvages , rennes , fi fi chèvres « sentinelles » intrus protégeant la progéniture Les lièvres et les chevreuils : attaqué par des prédateurs, ils changent de place Marmotte nord-américaine - sons stridents (chien, loup, humain) - mouvement latéral de la queue (serpent). Primates orphelins adoptés par d'autres adultes Chimpanzés : bébés orphelins adoptés par leurs frères et sœurs aînés Les lions mâles et femelles adoptent des petits Chien sauvage africain / lycaon mâle adopte des chiots Le renard poursuit un lapin à proximité d'autres renards s'enfouissent Les loups : la louve se fait pouchasser pour que le mâle puisse entrer dans le troupeau de moutons et en subtiliser un mouton Troupeau d'éléphants d’Afrique participant à la construction de barrages où ils se baignent et s'abreuvent Castors : construction de barrages Les corbeaux, les choucas, les pies bavardes et les huppes : signes d’alerte pour le danger IV) Le comportement d’exploration Basé sur un ensemble d'activités motrices et sensorielles activé par une motivation instinctive qui s'appelle la curiosité. - Oiseaux et mammifères - Arthropodes - Insectes Plusieurs études concernant cet aspect étaient sur la blatte germanique (Blattella germanica) : se cachent dans les recoins des maisons (thigmotaxie) et fuient la lumière (photophobie). Les abeilles : l'activité de ces insectes pendant 139 heures : elles travaillaient 50 heures, 50 autres heures étaient consacrées à l'étude des cellules ou des congénères et le temps restant (39 h) était utilisé pour le repos. Se produit sans aucune récompense évidente contrairement à l'apprentissage exploratrice induit expérimentalement. Le comportement exploratoire (de connaissance) ne se limite pas aux seules errances, mais il peut consister à examiner et même à saisir des objets Les singes, les chiots et l'homme sont des exemples qui méritent d'être mentionnés. Les singes examinent d'abord un objet puis jouent avec, le déplacent, le lancent ou même le cassent. Les singes pourraient facilement différencier les objets mobiles et xes qui ne peuvent pas être utilisés pour jouer. Les chiots examinent les choses autour de leur tanière en les reni ant et en les mémorisant lorsqu'ils ont cinq semaines. Après deux mois, les chiots marchent encore plus souvent un peu plus loin de leur tanière et marquent les objets avec leur urine. Si un chien est amené dans une autre cour, il commencera à reni er tous les objets dans cette cour, essayant de localiser les dangers potentiels, les réserves de nourriture et de boisson et un endroit pour se reposer. Les chevaux commencent à explorer l'environnement depuis le premier jour de leur vêlage. Les porcelets essaient de se familiariser avec leur environnement fi fl fl quelques heures après leur vêlage. En quelques jours, ils observent leur mère, comment elle mange et ce qui se passe autour d'eux V) Le comportement de construction Il existe de nombreux exemples dans la faune où les animaux construisent des habitations, des entrepôts et des chambres nuptiales avec une responsabilité et un savoir- faire élevé. Les araignées qui tissent en continu leur fameuse toile de soie au moyen des glandes séricigènes. Le l de soie est également utilisé pour la construction du cocon de l'œuf, mais aussi comme habitation pour l'araignée aquatique (Argyroneta aquatia). Certaines espèces utilisent le l comme toile pour attraper une proie ou pour se reproduire. Les papillons : lorsque les chenilles se transforment en chrysalides, la plupart d'entre elles tissent sur elles-mêmes une enveloppe soyeuse appelée cocon, dont la forme et la couleur varient : ovales, ellipsoïdes, cylindriques et ils sont blanc brillant, doré ou brun rougeâtre. Le bombyx du mûrier (Bombyx mori) - Le l du cocon à une longueur d'environ un kilomètre et, pour compléter l'édi ce, il faut à la chenille faire environ 24 000 mouvements d'enroulement avec la tête. - Pour sortir de cette prison, le papillon sécrète une substance corrosive qui imbibe la pointe du cocon et la désagrège. - Le papillon reprend sa liberté. Le comportement constructif est typique des insectes sociaux : fourmis, termites, guêpes et abeilles. Les guêpes sont probablement les premiers insectes à avoir découvert le papier bien avant l'homme. La matière première provient de l'écorce de l'arbre que les guêpes arrachent et coupent en morceaux de 2 à 3 mm. Ces pièces sont ensuite mélangées avec de la salive, obtenant une balle que la guêpe porte dans le nid. Là, il est pressé avec sa mandibule et transformé en une feuille de carton puis plusieurs feuilles sont collées les unes aux autres, en étant isolées avec un vernis. fi fi fi fi Les termites et leurs sœurs les fourmis sont d'excellents constructeurs. Ces insectes construisent des habitations en tumulus comme matière de base (tumuli = tombes anciennes ressemblant à des élévations de terrain) en utilisant l'argile mélangée à leur salive. Les constructions de tumulus les plus remarquables sont érigées par les termites africaines qui construisent des « cathédrales » comme des nids de 5 à 6 mètres de haut et 20 mètres de diamètre au fond. Les fourmis construisent également des nids spectaculaires. Certaines espèces construisent des fourmilières qui ressemblent à des « châteaux » de taille impressionnante où vivent des milliers de fourmis. La ruche d'abeilles est une masse de centaines de cellules de cire hexagonales. - La cire se trouve dans les glandes thoraciques qui sont fragiles à l'état brut, mais deviennent plus exibles après l'avoir mélangée à de la salive. Les ouvrières construisent le rayon de miel en commençant par les parois en déposant de la cire et en poursuivant par les supports et en terminant par les moules à rayons. - L'angle formé entre les parois cellulaires est de 60ᵒ et le fond de la cellule est pyramidal. Lorsque ces alvéoles sont construites, les abeilles les remplissent de miel puis les recouvrent d'une ne couche de cire. La taupe (Talpa europaea) : - Véritable architecte des « métropoles » souterraines. - L'abri des taupes est une pièce ronde entourée de deux canaux circulaires superposés, distants d'environ 30 centimètres et reliés entre eux par plusieurs canaux. - Cette disposition de l'habitation lui confère une grande sécurité en cas d'attaques par différents prédateurs. - Le dortoir où les taupes se reposent lorsqu'elles ne chassent pas est bordées de feuilles, de mousse et d'herbe. - Une pièce pour les besoins est située près de la chambre. - Le terrain de chasse s'étend sur plusieurs centaines de mètres carrés. fi fl Le castor est un très bon nageur : - Les castors vivant dans des terriers creusés sur les rives des euves et des rivières au moins 1,2 m sous le niveau de l'eau, ou elle ne gèlera pas. - Outre ces terriers, le castor construit des habitations lacustres en huttes de 3-4m de diamètre avec un dôme de 2.5m. - Vues de loin, ces habitations donnent l'impression d'un village construit au milieu du lac. Leurs fondations sont des rondins de bois qui se trouvent sous l'eau. - Sur cette fondation, à quelques centimètres de la surface de l'eau, les castors construisent à partir de boue et de restes d'arbres le dôme sous lequel ils cachent des réserves de bois, qui sont à la fois un aliment et un matériau de construction. Renards : - Sous terre dans des excavations appelées terres ou tanières - Un trou creusé dans le sol, avec une chambre creusée au bout du tunnel d'entrée où dort le renard et dans lequel sont élevés les petits. - Entre 1 et 3 m - Tunnels menant généralement à plus d’une entrée (une entrée principale et une issue de secours) - Manque de literie VI) Le comportement alimentaire (nutritionnel) La nourriture est le facteur environnemental qui, par sa qualité, sa quantité et son accessibilité, in uence : - la fécondité - le taux de natalité - la croissance - le développement - la longévité des individus. L'état de faim et d'autres états homéostatiques sont in uencés par les neurohormones.. Évolution du système d'alimentation : - Oiseaux sauvages : Reconnaître les parents fl fl fl Ouverture du bec des poussins - Oiseaux précoces : Ils ne mendient pas de nourriture Les poussins bavardent autour de la nourriture - Mammifères : Les cerfs, les antilopes - position quadripodale Famille Suidae (cochon, sanglier) - décubitus latéral Les lycaons, les lions, les chacals et les loups ont l'habitude de régurgiter des aliments pour leurs petits. - Les insectes sociaux : trophallaxie Les aliments agissent directement sur la fécondité des organismes : Le coléoptère Silpha arata : polyphage, le taux de fécondité est in uencé par la nature de l’alimentation : - Animale, les femelles peuvent pondre 235 oeufs - Végétale elles n'en pondent que 39oeufs. Le coléoptère doryphore Les moutons - du chou fourrager La qualité des aliments influe beaucoup sur la longévité des animaux Chez le lépidoptère Ephestia elutella, la durée du développement larvaire et nymphal est déterminée par la nature du régime alimentaire : - le blé - 50 jours - le cacao - 87 jours - le tabac - 120 jours - les gues - 134 jours Des fluctuations saisonnières Le mou on sicilien : - En automne et en hiver, consomme les branches d'arbustes - Et en été il consomme des plantes herbacées. Le renard roux (Vulpes vulpes) : - En été- automne : de fruits, d'insectes et de petites vertèbres fi fl fl - En hiver - printemps : des rongeurs. Fluctuations selon leurs stades de développement L'espèce de poissons Rutilus rutilus caspicus - Les alevins consomment du petit plancton (algues et rotifères) et, - À l'âge adulte- de crustacé planctonique, de larve d'insectes et de mollusques. Puces (Pulex irritans, Ctenocephalides canis, C. felis) - Les larves se nourrissent de détritus - Les puces adultes sont des hématophages Les modifications du régime alimentaire sont également liées au sexe Le poisson Abramis brama (la brème commune) vivant dans la Mer d'Azov. - Les femelles - de crustacés - Les mâles - de polychètes La quantité de nourriture Les poissons carnivores d'eau douce (Lepomis machrochirus) => Un poids de : - 112 g, si la nourriture est abondante - 0,5 g dans le cas d'une alimentation insuf sante due à la surpopulation Chez les punaises de lit (Cimex lectularius) : Le poids de la femelle dépend de la quantité de sang absorbée. VII) Le comportement social (de groupe) Le comportement social des animaux est la somme des relations inter-individuelles entre les membres de cette population. Un animal social est un terme vaguement dé ni pour un organisme qui est hautement interactif avec d'autres membres de son espèce au point d'avoir une société reconnaissable et distincte. Tous les mammifères (et oiseaux) sont sociaux dans la mesure où les mères et la progéniture se lient. fi fi Le terme « animal social » n'est généralement appliqué que lorsqu'il existe un niveau d'organisation social qui va au-delà, avec des groupes permanents d'adultes vivant ensemble et des relations entre individus qui perdurent d'une rencontre à l'autre. 4 niveaux d'évolution sociale : - Invertébrés coloniaux = société parfaite - Insectes sociaux = disputes, classes, colonie (reine et ouvriers) - Mammifères non humains = agressivité, discorde, égoïsme (ex. : lions) - Humains = intelligence, altruisme, évolution Chez les animaux et les humains - propriétés fondamentales : - Cohésion, - Altruisme - Coopération Les sociétés animales peuvent présenter un ou plusieurs de ces comportements : - élevage coopératif des jeunes par le groupe - générations qui se chevauchent vivant dans un groupe permanent, par opposition à saisonnier - recherche de nourriture ou chasse coopérative - défense coopérative contre les prédateurs et les concurrents - apprentissage social (comme un jeune chimpanzé apprenant par observation à utiliser une brindille pour pêcher les termites). Quelques espèces, notamment des insectes des ordres Hyménoptères (les fourmis, les abeilles et les guêpes) et Isoptera (les termites ) montrent une forme extrême de socialité, impliquant des sociétés hautement organisées, avec des organismes individuels spécialisés pour des rôles distincts. Cette forme de comportement social est appelée eusocialité Certains vertébrés, notamment le rat taupe nu, sont également eusociaux. Quelques vertébrés dont le comportement social présente un intérêt particulier : - Chauves-souris - Canidés (en particulier les loups) - Corbeaux - Babouins & Chimpanzés - Dauphins - Chats domestiques - Éléphants - Étourneau sansonnet - Gorilles - Chevaux - Humains - Hyènes - L’Orque/Épaulard - Lions - Suricates - Pingouins

Use Quizgecko on...
Browser
Browser