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These notes detail social psychology concepts, including the construction of reality, situationalism, and interpersonal relationships. They discuss how social factors influence individual behavior and attitudes. The document covers topics such as the self, attitude, and persuasion and includes examples of relevant studies.

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Psychologie sociale : CM -CM1 : Introduction - Psychologie sociale =comment les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d'autrui (Lapporte) - Les trois piliers de la psychologie sociale : -**Princi...

Psychologie sociale : CM -CM1 : Introduction - Psychologie sociale =comment les pensées, les sentiments et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d'autrui (Lapporte) - Les trois piliers de la psychologie sociale : -**Principe de construction** : La réalité qu'on voit est subjective car elle est la construction du cerveau de chacun. Par exemple Kendrick et Guitteres (1980) ont réalisé une expérience en demandant aux participants de juger une personne attractive sur son physique, puis une personne moins attractive juste après. Ils ont constaté que le jugement de la deuxième personne était influencé par celle de la première. De plus, il y a l'effet de halo qui existe qui est le fait que nous pensons que si personne possède une qualité positive, elle possède d'autres qualités positives. -**Situationnisme** : Les petits changements de situation sociales provoquent de grands changements sur une personne (pensées, sentiments et comportements). Cela contraste avec le dispositionnisme (=Erreur fondamentale d'attribution) qui est la sous-évaluation des causes externes en croyant que le comportement est plutôt dû à des dispositions personnelles. Par exemple Ross et al., (1977) ont réalisé une expérience qui a démontré ceci, ou lors d'un jeu de quizz deux personnes sont tirés au sort et doivent respectivement poser et répondre à des questions. Le reste de joueurs doivent les juger et ont jugé que le questionneur avait une meilleure culture générale que le questionné. Une autre expérience par Humphrey a aussi démontré cela car les participants ont perçus les personnes représentés en employés moins intelligentes que les leaders. L'expérience du dilemme de prisonnier à des étudiants par Libermann et al., a démontré que des changements de situations subtiles (changement du nom de jeu « Community Game » ou « Wall Street Game ») affectent les comportements, ici le fait de choisir de coopérer ou non. -**Systèmes en tension** : Les individus ou les groupes sont des systèmes soumis à des forces motrices qui créent des équilibres ou des tensions. Par exemple, selon Fiske (2008), il y a plusieurs motifs en compétition qui guident notre comportement, comme le besoin d'appartenance, le besoin de se valoriser, le besoin de contrôler, le besoin de sécurité... De plus, l'expérience avec caméra caché où une fille qui se fait maltraiter  a montré que des personnes ne sont pas intervenues car leurs forces motrices n'ont pas été assez fortes ou les forces inhibitrices les ont empêché (comme manque de temps, déresponsabilisation, incertitude, peur d'être ridicule, lâcheté physique) A l'inverse les personnes qui sont intervenues ont été ppussé par leurs forces motrices (comme appels l'aide, empathie, se considérer comme quelqu'un de bien) - Kurt Lewin : grande influence sur psychologie sociale (C=f(P\*S)-\> le comportement est déterminé par l'interaction entre la personne et la situation) - Psychologie sociale = science empirique car génère des hypothèses sur le pourquoi du comportement social (ex : biais) - Utilise outils de la science : méthode, accumulation des connaissances et validation des conclusions par les pairs - Méthodes en psychologie sociale : - Soi = expérience d'une personne en tant qu'être unique, unitaire, autonome, séparée des autres et vécue en continuité dans le temps et dans l'espace - psychologie sociale étudie comment le soi est influencé par présence réelle, imaginaire ou implicite - concept de soi : ensemble des identités, rôles, définitions que les gens utilisent pour se définir et faire l'expérience d'eux mêmes - **≠** estime de soi : valeur que nous accordons à nous même (sphère affective) - Apparition de la conscience soi (entre 18 et 24 mois) : determiné avec mirror self-recognition test (rouge à lèvres sur visage de l'enfant devant mirroir) - Aspects fondamentaux du soi : - connaissances réflexives sur soi (ex -\> exercice twenty statement test) - fonctions exécutives : capacités d'autorégulation en tant qu'acteur (ex -\> attention, organisation, régulation émotions, inhiber impulsions) - caractère interpersonnel : gère la réputation pour intégrer le corps physique da un groupe - caractère unitaire/ intégré à travers le temps - Fonctions connaissances sur soi : - Perspective évolutionniste : survivre, s'épanouir se reproduire dans un environnement socio-culturel - Guide le choix des options qui nous convient le mieux - Facilite les interactions sociales - Planification et simulation des actions dans des situations et des temps différents pour en prédire les conséquences - Maintenir réputation Sources de connaissances de soi : - Observation : \- théorie l'auto-perception de soi : les individus infèrent leurs attitudes/traits en observant leur propre comportement comme ils le font pour les autres Par exemple, l'expérience des feutres (Lepper, Greene et Nisbett) démontre cela. Des enfants sont intéressés par une activité de dessin, ils sont divisés en 3 groupes (pas de récompense, récompense inattendue, récompense attendue) et on mesure le temps passé à dessiner avce les feutres en classe. On observe que les enfants du groupe récompense inattendue (-\> motivation intrinsèque) ont passé plus de temps à dessiner contrairement aux réponses attendues (-\> attribution externe de motivation donc perçu comme un travail) -CM3 : La simple présence d'autrui Lecture obligatoire : « Psychologie sociale » Chapitre 1 (1997) Leyens et Yyzerbyt ou Psychologie sociale 2019 Chapitre 6.1 Yzerbyt et Klein Conseillés : Podcast Miligram de savoir, Revue InMind .fr - Effet de la simple présence d'autrui - Facilitation sociale : - Expérience des **moulinets à pêche** (Triplett, 1898) : le temps pour rembobiner (seul ou en coaction) 40 enfants de 8 à 17 ans -\> 20 participants stimulés positivement par la présence d'autrui vs. 10 participants qui ont été inhibés par la présence d'autrui vs. 10 participants qui ont eu aucun effet -\> la présence du co-acteur facilite la performance - Expérience coordination **visio-motrice** (Travis, 1925) : maintenir un pointeur sur une cible en mouvement circulaire après entraînement (seul ou ne présence d'une audience passive) -\> meilleure performance en présence d'une audience passive -\> présence d'autrui facilite la performance - Inhibition sociale - Expérience **apprentissage** (Pessin, 1993) : apprendre liste de 7 syllabes dénuées de sens (seul ou en présence d'une audience passive)-\> la présence d'autrui augmente le nombre d'erreurs le nombre de répétition nécessaire -\> présence d'autrui ralentit apprentissage - Explications théoriques : les théories du drive - Théorie de la simple présence (Zajonc) : -découverte de la régularité subtile : la présence de spectateurs facilite l'émission des réponses maitrisées mais gêne l'apprentissage de nouvelles réponses -notion de réponse dominante : l'individu a un répertoire de réponses comportementales hiérarchisés parmi laquelle il y a une réponse dominante -\> pour les taches simples la réponse dominante est correcte et pour les tâche moins bien maîtrisées elle est incorrecte \- la présence d'autrui -\> le drive/arousal (=augmentation du niveau d'alerte en présence de congénères)-\> facilite la réponse correcte dominante pour les tâches simples et augmente réponse dominante incorrecte pour tâches complexes -\> Expérience vêtements (Markus, 1978) -\> temps pour enlever vêtements et enfiler uniforme (seul ou en présence d'un compère attentif) -\> plus de temps pour mettre uniforme en présence d'audience (inhibition sociale) et moins de temps mettre propres vêtements en présence d'audience (facilitation sociale) -\> Expérience cafards dans labyrinthe (Zajonc, 1965) -\> temps pour sortir labyrinthe simple/complexe pour fuir lumière (seul ou en présence d'une audience) -\> plus de temps pour sortir labyrinthe complexe en présence d'autrui (inhibition sociale) et moins de temps pour sortir labyrinthe simple en présence d'autrui (facilitation sociale) - Théorie de l'appréhension de l'évaluation (Cotrell, 1978) -présence d'autrui -\> l'appréhension de l'évaluation -\> drive/arousal -\> facilite la réponse dominante correcte ne cas de tâche simple et la réponse incorrecte en cas de tâche complexe -\> Expérience pseudo-connaissance (Cotrell, 1978) -\> participants apprennent liste de non-mots présence dont certains présentés plusieurs foi s (création hiérarchie -\> dominante) puis reconnaissance de ces mots (seul, présence d'autrui avec les yeux bandés et sans les yeux bandés) -\> plus de réponse dominante correcte lors présence d'autrui sans yeux bandés et moins réponse dominante correcte lorsque autrui est seul et audience aveugle -\> Meta analyse (Bond et titus, 1993) -\> la présence d'autrui qui n'évalue pas est suffisante pour entrainer des effets de facilitation-inhibition sociale -CM4 : La comparaison - Comparaison sociale (Wood) = le fait de mettre mentalement en relation des informations sociales (réelles ou construites) avec le soi - Cible de comparaison = personne avec qui nous nous comparons - Direction de la comparaison = descendante (moins bien) ou ascendante (meilleur) ou latérale (même niveau) - Motivations pour la comparaison - Besoin d'auto évaluation : - « a theory of social comparison proces ses" (Festinger): avoir des opinions incorrectes ou une évaluation erronée de nos capacités peut être fatal -\> besoin de se comparer aux gens similaires à nous -\> pression à l'uniformité - théorie des attributs reliés (Goethals et Darley) : on se compare aux personnes similaires (« reliés ») et à leurs caractéristiques qui permettent d'expliquer leurs performances et opinions (ex :se comparer cible même sexe école) - théorie évaluation des émotions (Schachter) : situation d'anxiété -\> incertitude -\> besoin d'affiliation -\> besoin comparaison sociale pour évaluer niveau anxiété(ex : test anxiety and affiliation) - Besoin de rehaussement de soi -théorie de la comparaison sociale descendante (Wills) : se sentir menacés -\> besoin de comparaison sociale ascendante -\> évaluation correcte de nos aptitudes + conclure que nous sommes légèrement au-dessus des autres Ex : expérience feeback (Pszzczinski, Greenberg et laPrelle) : partcipants ont feedback positif ou négatif après tâche -\> consultation 6 feuilles de copies des autres (hauts scores et scores plus faibles)-\> personnes qui ont eu feedback négatif et qui ont vu copies plus faibles demandent à consulter plus de copies-\> besoin de se rehausser après « échec » - Besoin d'amélioration de soi - Théorie besoin d'amélioration de soi (Collins) : nous nous comparons à des gens meilleurs -\> besoin d'une source d'inspiration + modes opératoires plus efficaces Ex  : expérience tâche de leadership (Smith et Sachs) : mesure score de leadership pour chaque participants -\> après 1^er^ tâche ils sont classés et toujours en 4^ème^ position + avant 2^ème^ tâche possibilité de consulter copie autre participant -\> participants condition évaluation consultent copie similaire et participants conditions amélioration consultent meilleure copie -\> comparaison ascendante pour s'améliorer Ex : expérience école : enfants doivent dire à qui ils se comparent -\> choisissent cibles légèrement ascendantes - Conséquences comparaison : Sur l'auto évaluation - Effet d'assimilation : valeur du participant se rapproche de celle de la cible Ex : expérience étudiants -\> lecture article d'un étudiant 4^ème^ année siperstar (Lockwood et Kunda) ou pas de lecture article par étudiants (première année ou 4^ème^ année) -\> les premières années s'auto évaluent mieux après la lecture de l'artcile de l'etudiant superstar que ceux qui n'ont pas lu - Effet de contraste : la valeur du participant s'éloigne de celle de la cible Ex : étude entretien d'embauche simulée(Morse et Gergen) : -\> dans la salle d'attente autre participant arrive (mister « clean » ou mister « dirty) -\> estime de soi diminue après avoir vu « clean » Sur performance - Augmentation performance : la comparaison ascendante permet d'améliorer performances Ex : expérience comparaison école (Lockwood et Kunda) -\> meilleures notes lorsque comparaison - Diminution performance : comparaison descendantes diminue performance Ex : expérience lecture texte psychologie sociale par des étudiants (Busch et Butera) -\> complice doit résumer texte après avoir lu (résumé brillant ou résumé médiocre) -\> participant lit et résume texte + doivent répondre à test de compréhension -\> score des participants moins bon lorsque résumé compère brillant que lorsque médiocre -\> sentiment de menace qui bloque performances -CM5 : L'influence sociale - Influence sociale : processus par lequel les attitudes, les connaissances et les comportements d'une personne sont modifiés par les actes des autres - Conformise = initier ou changer son comportement ou ses croyances pour qu'ils correspondent à ceux des autres - Compliance = changement de comportement en réponse à une requête explicite ou implicite - Soumission à l'autorité = forme de compliance causée par la structure de la situation - Imitation sociale automatique - Effet caméléon : l'être social est imitateur par essence ce qui crée les normes et les phénomènes culturels (Gabriel Tarde, 1890) Ex : expérience imitation : participant interagit avec complice deux fois-\> première fois le complice touche son visage et deuxième fois il balance le pied-\> participant a tendance à imiter le complice - Cause : perception/action des neurones miroirs (=catégories de neurones qui s'activent de la même manière lorsqu'un individu exécute une action et lorsqu'il observe un autre individu exécuter la même action) - Fonctions : -sentiment d'attirance/intimité lorsqu'on est imité -tendance à partager ressources lorsqu'on est imités -« glue sociale » pour lier les gens entre eux - Imitation sociale par observation - Apprentissage par observation : acquisition de nouveaux comportements généralement adaptatifs qui résultent d'autres personnes plutôt que de sa propre expérience du monde Ex : expérience poupée Bobo (Bandura, 1925) -\> adulte qui joue avec poupée (agressif vs. non agressif) -\> comportement enfants plus agressifs lorsqu'ils ont vu adulte agressif comparé à ceux qui ont vu adultes non-agressifs-\> plus fort si adulte est perçu comme similaire, compétent ou ayant un statut élevé - Apprentissage vicariant : incorpore la compréhension et l'anticipation des conséquences associés avec le comportement observé (récompense ou punies) Ex : phénomènes de modes - Principe de preuve sociale : les individus considèrent qu'un comportement est d'autant plus valide dans une situation donnée que nous voyons d'autres personnes l'adopter - Mais problème quand situation incertaine pour tout le monde -\> effet bystander (Kitty Genovese) ex : expérience salle d'attente participants qui remplissent questionnaire (Darley et Latané)-\> présence de complice (passif ou actif) lors de fumée -\> plus susceptible de faire quelque chose lorsque complice est actif - Explications phénomène Bystander -phénomène d'ignorance plurielle pousse à prendre exemple sur autrui -appréhension de l'évaluation (« de quoi vais-je avoir l'air si je me trompe ») -diffusion de la responsabilité -CM6 : L'influence sociale : normes sociales - Norme : règles générales ou façons partagées de penser, ressentir et se comporter que les individus approuvent et valorisent - transmises à travers la socialisation, l'observation ou le contrôle social - Types de normes sociales \- normes descriptives : informe sur ce qui est typiquement fait (« what people actually do ») -normes injonctives : informe sur ce qui est acceptable ou représentable (« what people should do ») -normes personnelles : valeurs internalisées (« what is important for me to do ») - Fonctions normes sociales - Niveau individuel : -dissiper l'incertitude : besoin d'être certain et confiant à propos de ce que l'on fait en ayant des informations sur ce à quoi il faut s'attendre et ce qui est accepté ou non - Niveau groupe : -système de référence commun : harmonisation des conduites et décourager comportements trop individualistes -identification au groupe -trace les contours et limites entre les groupes - Niveau global -harmonie sociale : facilitent interactions et guident comportements - Transgression norme -\> contrôle social (= toute réaction informelle que peut avoir un individu afin de manifester sa désapprobation envers le comportement d'un tiers qui s'écarte d'une norme) - Contrôle sociale dépend de : -comportement déviant : niveau, fréquence, ses conséquences pour les témoins, implication personnelle \- appartenance groupale des déviants et témoins (plus sévère lorsque même groupe) -nombre de témoins : plus il y a de témoin moins les individus régissent - Origine des normes - Normalisation (Muzafer Sherif, 1935) : dans une situation anomique (sans norme) on observe une apparition de collectives Ex : expérience de l'effet autocinétique (illusion visuelle) -\> participants (seul ou en groupe) doivent estimer amplitude de mouvement lumineux (seul, seul-groupe, groupe-seul) -\> les participants seuls se créent des normes individuelles et les participants seul-groupe et groupe-seul on tendance à converger vers une norme collective - Pourquoi se forment normes sociales : -effet modérateur : peur d'avoir réponses polarisées donc concessions réciproques -réduction de l'incertitude : source d'information pour réduire l'incertitude -évitement du conflit : lorsqu'il n'y a pas d'enjeu individuel les individus ont une tendance à avoir comportement pour éviter conflit - Facteurs modifiant l'impact de normes sciales - Saillance de la norme (« focus theory of normative conduct ») : l'effet d'une norme serait plus forte lorsque la norme est saillante dans ce contexte Ex : expérience parking (Cialdini et al., 1990)-\> participants récupère voiture sur lequel il y a prospectus et rencontre complice (jette un prospectus par terre ou marche -\> saillance) par terre (propre ou sale -\> norme) -\> participants qui voient compères jeter prospectus et que le sol est sale sont plus susceptible de jeter prospectus que quand il est pas sale ou que quand le compère ne jettent rien par terre - Désindividuation : situation d'anonymat où on ets moins identifiable Ex : expérience chocs électriques (Jonhson et Downing, 1979) -\> participants (déguisement groupe klu klux klan/ infirmière qui sont indentifiables ou non) doivent diminuer ou augmenter choc -\> participants déguisés en klu klux klan ont plus augmenté les chocs que les participants déguisés en infirmières et encore plus si ils n'étaient pas identifiables - Rôles sociaux : normes spécifiques attachés à une situation particulière - Influent inférences sur ceux qui endossent rôles mais aussi comportements de ceux qui endossent rôles Ex : Stanford prison experiement (Zimbardo, 1971) -\> rôles sociaux attribués (prisonnier ou gardien) -\> étudiants prisonniers arrêtés par étudiants gardiens -\> prisonniers déshabillés et gardiens habillés avec casquette et luettes soleil -\> les participants se comportent en fonction de leur nouveau rôle avec gardiens (réveils par coups de sifflet, exercices physiques forcés...) et prisonniers (détresse psychologique, rébellion...) -\> conformisme + désindividuation + diffusion de la responsabilité + soumission à l'autorité + situationnisme Limites : absence de consentement éclairé des participants (ex : arrestation surprise), rôle actif de Zimbaro (directeur de la prison et encourage violence), échec de réplication avec BBC prison study -CM7 : L'influence sociale : influence majoritaire vs. influence minoritaire - Influence majoritaire - Conformisme Ex : expérience conformisme (Asch, 1951) -\> participant naif réalise tâche évidente et non ambiguë -\> donne réponse à l'oral après que complices donnent fausses réponses -\> 30% des participants se conforme à la majorité erronée -\>influence informationnelle (recherche de vérité/ d'exactitude) et normative (recherche d'approbation sociale) - Soumission à l'autorité : injonction dans le cadre d'une relation asymétrique où celui/celle qui donne l'ordre a un statut supérieur ou fait autorité Ex : expérience chocs électriques (Miligram, 19965) inspiré par procès Adolph Reichman -\> expérimentateur joue une autorité scientifique qui ordonne au participant d'administrer choc électrique et d'augmenter intensité à compères -\> 62% des participants vont jusqu'à l'intensité maximale -\> état agentique (conception de soi comme simple exécutant), participants considèrent que comportement est légitime - Influence minoritaire (= minorité peut aussi avoir influence pour permettre changement social) - Approche génétique : minorité qui reste consistante peut conduire à changement de point de vue durable qui permet innovation Ex : 1 ère partie : expérience couleurs diapositives (Moscovici, 1969)-\> participants (groupe dans lequel minorité consistante/inconsistant qui disent «  vert »réponse et groupe normal) doivent indiquer couleur de 36 diapositives bleues -\> dans le groupe minorité consistante les participants donnent plus de mauvaises réponses 2 ème partie : expérience couleurs diapositives (Moscovici, 1969)-\> participants indiquent couleur diapositives (3 clairement vertes, 3 clairement bleues, et 10 ambiguës) -\> les participants qui étaient dans le groupe minorité consistante ont donné plus de réponses vert -\> effet durable et privé -\> phénomène de conversion (vs. soumission) -CM8 : Attitudes et prédictions des comportements - Attitude = tendance psychologique exprimée en évaluant une entité spécifique avec un certain degré de dépréciation ou d'appréciation, habituellement exprimées au travers de réponses cognitives, affectives et comportementales - Prédire comportement en tenant compte de situation( Kurt Lewin : C= f(P\*S) ) - Attitudes sont formés par : -affect/sentiments \- cognition -comportement - Attitudes se manifestent par : -affect/sentiment : les émotions, les sentiments, le ressenti qui accompagne évocation de cette attitude (ex : j'adore ce cours -sphère cognitive : les croyances, le opinions/évaluations, les pensés qu'on peut mobiliser à propos d'une attitude (ex : ce cours est très intéressant) -sphère comportementale : les comportements qui sont réalisés (ex : « j'irais à tous les cours ») -\> ex : envie de fumer ou non : -sphère affective : nausée en présence de l'odeur de cigarette -sphère cognitive : connaissance du taux d'incidence du cancer de poumon -sphère comportementale : mes camardes fument et ça fait « cool » - Fonctions des attitudes : - Connaissance : résumés évaluatifs disponibles immédiatement qui guident notre comportement (-\> raccourcis cognitifs) - Instrumental : naviguer efficacement dans le monde en approchant ce qui est « bon » et évitant ce qui est « mauvais - Identité sociale : expression des valeurs et des buts qu'on poursuit - Gestion de l'impression de soi : se présenter de manière agréable aux yeux des autres (-\> biais de désirabilité sociale) - On peut penser que : attitude -\> comportement -\> changement sociaux Mais en réalité attitudes ne prédisent pas bien comportement (-\> crise du concept d'attitude) Ex : expérience (LaPierre, 1934) qualité du service hôtels et restaurants pour couple asiatique -\> observation des refus et mauvaise qualité de service -\> 2 mois après questionnaire pour demander si ils acceptent personne chinoise -\> la majorité disent oui - Situations dans lesquelles attitudes peut prédire comportement : - Absence de biais de mesure (désirabilité sociale) - Mesure des attitudes dans leur multi-dimensionnalisé (prendre en compte toutes les sphères) - Principe de compatibilité (Ajzen) : il faut que la mesure de l'attitude implique la même cible, le même acte, le même contexte et le même temps que le comportement - Théorie du comportement planifié (Ajzen) : croyance comportementale (attitude/croyance à propos des conséquences positives ou négatives du comportement)+ croyance normative (normes subjectives) + croyance de contrôle (capacités ou non de réaliser le comportement)-\> intention de se comporter -\> comportement -CM9 : Persuasion - Pour changer attitude envers le comportement -\> persuasion - Persuasion = changement de croyances et attitudes résultant d'exposition à la communication - Histoire de la persuasion - 1ère période (1920-1940) : étude nature et mesures pour attitudes - 2^ème^ période (1940-1970) : entrée en Guerre des Etats- Unis qui conduit aux recherches par Hovland à Yale sur l'évaluation des films de propagande américains - 3^ème^ période (1980-1990) : émergence des modèle duaux de traitement de l'information - Approche de Yale de la persuasion (Hovland) : - Processus d'apprentissage : une attitude est nouvellement acquise ou changée car l'environnement renforce son apprentissage (-\> message persuasif) - 5 variables qui renforcent adhésion au message persuasif (-\> Modèle de la communication) : 1.caractéristiques de la source : apparence, attrait, langage non-verbal, crédibilité expertise, sympathie, similarité Ex : expérience étudiants Histoire université de Yale (Hovland) -\> mesure d'attitudes envers 4 thèmes avant lecture de sources -\> mesure d'attitude après lecture sources (source faiblement crédible ou source fortement crédible) -\> pour les sources fortement crédibles les étudiants avaient un plus fort changement d'attitude que pour les sources faiblement crédibles 2.caractéristiques du message : argumentation, cadrage, émotions, peur, humour 3.canal utilisé : vidéo, affiche, discours 4.caractéristiques de la cible : personnalité, degré d'implication 5.contexte de la communication : avertissement, distraction, facteurs d'ambiance ! : un seul paramètre peut produire un seul effet + étude qui montre que lorsque source faiblement crédible il y a plus de changement - Approche cognitive de la persuasion (Greewald) - Traitement du contenu de l'information : l'efficacité du message persuasif va dépendre de la nature des pensées ou réponses cognitives qu'il génèrent chez les individus (arguments forts ou faibles -\> prédominance de pensées négatives ou de pensées positives -\> changement ou pas de changement) - Méthode de listage de pensées : noter ses pensées puis classement en catégories (favorable/neutre/défavorable) ! : n'explique pas comment on adhère à un message - Approche de la probabilité d'élaboration (Petty et Cacloppo) - les individus ne traitent pas de façon qualitative et quantitative de la même manière les informations - 2 manières de traiter information -traitement central (=processus délibératif de formation ou de changement d'attitude basé sur contenu) : contrôlé, lent, effort, rationnel (si arguments forts ou faibles -\> prédominance de pensées positives ou négatives -\> changement ou pas de changement) -traitement périphérique (= processus heuristique de formation ou changement d'attitude basé sur forme/contexte) : automatique, rapide, sans effort, heuristique (si indice heuristique positif ou négatif -\> inférences positives ou négatives -\> changement ou pas de changement) - Continuum d'élaboration d'information entre ces deux manières - Déterminants de la voie empruntée : motivation (implication personnelle, humeur, besoin de cognition...) + capacités cognitives (distraction, compréhensibilité du message, répétition du message, connaissances antérieures, environnement...) - Traitement central -\> attitude forte : -prédiction du comportement futur -biaise le traitement de l'information -stable dans le temps -résistante aux nouvelles attitudes persuasives - Traitement périphérique -\> attitude faible : -basé sur des indices contextuels - Limites de la persuasion pour changer les comportements : -écart entre le changement d'attitude sur un sujet et le changement de comportement (ex : programme prévention tabagisme) -\> deux autres champs mettent l'accent sur l'action pour expliquer comportment (engagement et dissonance cognitive) -CM10 : l'Engagement et Dissonnance cignutiuve - Engagement (Kiesler) = le lien qui unit l'individu à ses actes comportementaux - Pour renformer ou affaiblir ces liens on peut manipuler différents facteurs situationnels (taille de l'acte, visibilité de l'acte, importance de l'acte, raisons de l'acte...) - Expérience de Kurt Lewin (1943) : avis sur le fait de manger des abats pour aider soldats Guerre Mondiale -\> participation conférence classique ou conférence dynamique (décision en fait public) -\> les participants qui ont assisté à la conférence dynamique ont plus changé leurs habitudes alimentaires que ceux de la conférence classique -\> effet de gel (= tendance à se tenir à sa décision prise en public) - Pour changer des comportements -\> favoriser engagement -\> amener individus à faire des actes préparatoires (=premier pas qui prépare la personne à s'engager davantage) Exemples d'actes préparatoires : - Pièges abscons : persévérer dans un cours d'action même lorsque celui-ci devient déraisonnablement couteux ou ne permet plus d'atteindre les objectifs prévus ou fixés (ex : ne plus aller à la salle de sport mais continuer à renouveler son abonnement en se disant que ça finira par être utile) - Leurre : faire prendre à une personne une décision qu'elle juge avantageuse avant de lui annoncer qu'elle ne pourra pas la concrétiser (ex : dire que le produit recherché est en rupture de stock mais proposer d'essayer un nouveau qui est plus cher) - Engagement c'est une soumission sans pression : -soumission : actes préparatoires qui amènent à accepter de réaliser des comportements couteux qui n'auraient pas été réalisés autrement -sans pression : acceptation en toute liberté sans coercition ou persuasion d'actes non problématiques - Les humains ont un besoin de consistance entre leurs attitudes, leurs comportements et leurs attitudes et leurs comportements - sensibles aux situations dans lesquelles deux cognitions ont une relation d'inconsistance - Cognition (Festinger) = connaissance, opinion, ou une croyance sur l'environnement, soi-même ou sur son propre comportement - Relation entre les cognitions : -neutralité : aucun lien \- consistance : s'accordent entre elles -inconsistance : ne s'accordent pas entre elles - Dissonance cognitive =tension d'inconfort psychologie caractérisé par un conflit entre des cognitions - Etapes dissonance cognitive (Festinger): 1. Situation d'inconsistance cognitive : deux cognitions sont en relation d'inconsistance (ex : défendre le bien être animal et manger de la viande) 2. Etat de dissonance cognitive : état d'inconfort qui motive les individus à les réduire (à la fois état affectif désagréable et état motivationnel) 3. Stratégies de la régulation de la dissonance : emploi de différentes stratégies de régulation de la dissonance : -trivialisation : diminuer l'importance d'une cognition inconsistante \- justification extérieure : ajouter une nouvelle cognition consistante (ex : je ne prépare pas mes repas, c'est mes parents) \- rationalisation : modifier une des deux cognitions inconsistante (ex : le bien être animal n'est pas si important) - Pour faire des prédictions sur l'ampleur de la rationalisation il faut mesurer le taux de dissonance (se repose sur la cognition génératrice et les conditions pertinentes avec la cognition générale) -CM11 : Psychologie sociale appliquée - Types de sciences : -science fondamentale : compréhension des concepts de base, des principes et des processus causaux qui gouvernent le comportement social -\> étendre les connaissances théoriques -\> méthodes contrôlées en laboratoire -science appliquée : résoudre des problèmes sociaux spécifiques et améliorer la qualité de vie -\>aborder des problèmes spécifiques dans la vie réelle -\> études sur les terrain dans des environnements naturels ou des contextes spécifiques -\> développer des stratégies d'intervention - Kurt Lewin : « Nothing so practical as a good theory" -\> meilleur outil pour transformer activement le monde pour le mieux Exemples de complémentarité (fondamentale et appliquée) : - Carol Dweck : étudie les théories naïves (incrémentionnelle ou fixe) que les personnes possèdes à propos de l'intelligence pour promouvoir théorie incrémentionnelle (-\> meilleurs résultats universitaires) - Guerre Mondiale : programme de recherche intensif à propos du changement d'attitude et l'influence sociale - Kitty Genovese - Intervention = stratégie ou procédure visant à influencer le comportement des individus afin d'améliorer leur fonctionnement face à un problème social ou pratique - Dispositifs pour produire des changements positifs : 1. Identification du problème (contexte) 2. Analyse du problème (interviews, observations, littérature scientifique...)  3. Modèle du processus (facteurs clés qui peuvent être changés) : forces motrices et inhibitrices, théorie du comportement planifié, COM-B (capability + motivation+ opportunity = behaviour) 4. Design de l'intervention (choix sur comment faire le changement) 5. Implémentation (toucher tout le monde et s'assurer qu'elle est correcte) 6. Evaluer l'efficacité - Exemple Modèle du processus - Modèle du processus (COM-B) : Pour conduire prudemment il faut augmenter la capacité à lire les panneaux de signalisation (capacité), diminuer les occasions de conduire vite avec des dos d'ânes (opportunité), diminuer la motivation à conduire vite avec une campagne médiatique (motivation) - Exemple Design - Utilisation du Handbook of Behaviour Change : 18 théories à propos du changement - Exemple évaluation - Utilisation de groupe intervention et groupe contrôle pour voir effet -CM12 : Psychologie sociale appliquée 2 - Exemple du binge drinking 1. Indentification du problème - Etude Illinois University (1988) : moins de la moitié des étudiants rapportent faire du binge drinking mais estiment que plus de 2/3 des étudiants le font - Etude hobert and Willimas Smith Colleges (1996) : 31% des étuiants rapportent consommer plus de 5 verres de suite mais estiment que 89% des étudiants le font - Etude princenton university : les étudiants rapportent être moins à l'aise avec la consommation d'alcool sur le campus que les autres étudiants - Résoudr eproblème dans NIU university 2. Analyse du problème - Capacité : fatigue, pression - Motivation : travailler le concept de soi - Opportunité : diminuer prix alcool, réduire visibilité alcool 3. Modèle de processus : biais d'ignorance plurielle (les étudiants peuvent croire que leurs pairs consomment plus d'alcool qu'eux-mêmes alors que ce n'est pas le cas) + biais de faux consensus -\> normes subjectives erronées -\> binge drinking 4. Design de l'intervention Informer de la vraie norme de consommation erronée -\> norme subjective correcte -\> réduire la consommation d'alcool à hauts risque chez les étudiants -\> campagne de média de masse 5. Implémentation -campagne cyclique de l'autonome 1989 à spring break 6. Evaluation -niveau de base recueillis avant intervention( pré tets) et comparé après intervention(post test) -comparaison par rapport à un groupe contrôle -\> baisse du niveau de consommation (VI) perçu et vrai niveau de consommation (VD)

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