Caractéristiques des muscles lisses - Chapitre 9
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Université François Rabelais de Tours
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Ce document détaille les caractéristiques des muscles lisses, y compris leur structure, leurs types cellulaires, leurs couches et les mécanismes de contraction. Le document couvre également la régulation de la contraction et les infarctus du myocarde.
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Caractéristiques de muscles lisses : Présence de filaments d'actine et de myosine en faisceau oblique suivant l'axe longitudinal de façon hélicoïdale. Tropomyosine Pas de complexe troponine et les filaments intermédiaires non contractiles liés aux corps denses formés de desmine. I -- Types de c...
Caractéristiques de muscles lisses : Présence de filaments d'actine et de myosine en faisceau oblique suivant l'axe longitudinal de façon hélicoïdale. Tropomyosine Pas de complexe troponine et les filaments intermédiaires non contractiles liés aux corps denses formés de desmine. I -- Types de cellules 1. 2 types de cellules musculaires lisse Muscles lisses unitaires ou viscéral - Les plus nombreux - Excitation = contraction globale du muscle lisse rythmique - Pas de bouton synaptique - Synapse en passant : contraction globale des cellules musculaires - Couplage par présence de gap-jonctions - Cellules disposées en couches Muscles lisses multi-unitaires - Fibres musculaires indépendantes les unes des autres - Unités motrices - Innervation autonome - Régulation hormonale 2. Couches de cellules musculaires En général, 2 couches de cellules musculaires : - Couche longitudinale parallèle à l'axe de l'organe - Contraction = raccourcissement et dilatation de l'organe - Couche circulaire - Cellules musculaires enveloppent l'organe - contraction : diminution de la lumière et allongement de l'organe - Alternance de la contraction de ces 2 couches = mobilité du contenu de la lumière → Péristaltisme II -- Contraction 1. Augmentation du calcium 2 sources : - Dépolarisation - Récepteur Glissement des filaments les uns avec les autres, entre les filaments fins et les filament épais (actine / myosine). Il faut de l'ATP et le calcium va arriver par deux sources : - Soit par les canaux calciques, - Soit par du RS via l'effet d'un récepteur membranaire. Etapes de l\'action du calcium : - Entrée de calcium. - Libération de calcium du réticulum (faible quantité). - Fixation à la Calmoduline (CaM) du Ca2+. - La calmoduline devient active. - La Cam activée active les Kinases (MLCK = kinase des chaines légères de myosine). - La MLCK phosphoryle la myosine qui devient active La myosine se lie avec l'actine. 2. D\'où vient le calcium ? Voie électromécanique : c'est la voie électrique qui va déclencher la contraction. Voie pharmaco mécanique : due à une substance qui va venir se fixer sur des récepteurs. Pour que l'agoniste se fixe, il faut la présence d'un récepteur. À la fixation de la substance, on va avoir la production de seconds messagers pour déclencher des voies de signalisations On va avoir une production d'IP3 qui libère le Ca du Réticulum pour augmenter le taux de Ca. Le RS est très abondant dans ces cellules. La PLC va stimuler une PKC : le Ca va permettre de stimuler cette PKC qui va inhiber une autre molécule : une phosphate (inverse de la MLCK) Quand on a plus de calcium : relaxation. Le Ca est repris par des pompes calciques par le réticulum sarcoplasmique et par des pompes de la cellule. PKC est sensible au calcium, quand il y a du calcium elle est activée... Activité de la MLCP (phosphatase) : → Verrouillage (présent des ponts actine-myosine) Les variations de calcium sont très longues (nettement plus lentes que dans les muscles squelettiques donc la durée de contraction est longue 3. Régulation de la contraction La régulation de la contraction se fait par le système nerveux autonome, sympathique qui peut conduire une vasoconstriction ou une vasodilatation Système nerveux sympathique : - Vasoconstriction - Vasodilatations - Libération de Noradrénaline - Action sur les récepteurs adrénergiques - α--adrénergique : Protéine G, IP3 : vasoconstriction - β- adrénergique : vasodilatation SN parasympathique : - Fibres cholinergiques - Libération Acétylcholine - Récepteur muscarinique des cellules musculaires - Effet de l'acétylcholine sur cellule endothéliale : libération de NO : → Vasodilatation Régulation du débit : autorégulation - Régulation métabolique - Diminution d'O2, augmentation de CO2, diminution du pH - Métabolites : adénosine, histamine, sérotonine - Réponse myogénique - Si l'augmentation du PA donc vasodilatation (augmentation du diamètre) - Pour diminuer cette pression artérielle - Endothélium vasculaire - Vasodilatation : monoxyde d'azote (NO) - Vasoconstriction : endothéline 4. Infarctus du myocarde Possibilité d'avoir des infarctus du myocarde : les coronaires qui vascularisent le cœur peuvent s'obstruer par ds caillots formés par des plaques d'athéromes → thrombose qui bloque la perfusion,sanguine. Avant l'infarctus les patients peuvent subir des alertes (prémisses) : les crises d'Angorre mais qui nécrosent pas/moins le cœur Nitroglycérine ou trinitrine transformée en oxyde nitrique (NO) par une enzyme l'aldéhyde déshydrogénase mitochondriale (ALDH). La trinitrine a un effet vasodilatateur et donc va permettre de limiter cet infarctus, et élargir les vaisseaux cela doit se faire rapidement pour limiter les atteintes du muscle du myocarde. Pour éviter que les vaisseaux se rebouchent, on va venir placer un stent pour laisser les vaisseaux ouverts (dilater les coronaires) et favoriser la perfusion (angioplastie) ![](Pictures/100002010000010C000000C4E9C13C15.png)→ Effet vasodilatateur 5. Différences muscles striés/ muscles lisses Muscle squelettique : - Excitation (plaque / acétylcholine) - Ca²+ diffuse à partir du réticulum - Ca²+ se lie à la troponine qui permet de réguler la contraction - Les sites de liaison de l\'actine sont démasqués - Formation des ponts actine-myosine - Contraction musculaire Muscles lisse : - Excitation - Ca²+ diffuse à partir du liquide extra-cellulaire et du réticulum - Ca²+ se lie à la calmoduline, le complexe ca-CAM se lie à MLCK qui phosphoryle la myosine. - La myosine devient active - Formation des ponts actine-myosine - Contraction musculaire 6. Réseau artériel Transport du sang cœur → organisme - 3 types d'artères : - Elastiques (conductrices) : - Grand diamètre -- élastiques : Ex : aorte - Pression qui se dilate puis se resserre - Musculaires (distributrices) - Diamètre de 1cm à 0,3mm - Au repos elles perfusent plutôt le système digestif, le cerveau en priorité, alors qu\'en effort le système digestif est irrigué mais bcp moins - Tunique moyenne importante - Artérioles : - 0,3mm à 10µm - Innervation SN sympathique - Adaptation régulée par ce système, c\'est une régulation fine - Contrôle du flux sanguin Les capillaires : - Plus petits vaisseaux - Diamètre : 8 à 10 µm - Longueur : 1 mm - Cellules endothéliales (libère le NO) - Présence de sphincters - pour perfuser un certain territoire ou non = favorisation ou blocage de certaines partie - Echanges sang-tissu - Gaz - Glucose - Ions Vessie : elle fonctionne sous un système réflexe (capteurs sensibles à l'étirement présents au niveau des fibres sensitifs qui vont aller au niveau de la moelle épinière et vont faire une boucle (réflexe) et vont aller stimuler un motoneurone) Caractéristiques de la vessie : - Muscle lisse : muscle détrusors - Epithélium : urothélium - Tissus conjonctifs → Capacité 300 -- 500 ml Urètre : conduit musculaire - Sphincter interne - Sphincter externe → Les sphincters des muscles lisses ont un autre système que celui des muscles squelettiques Miction : contraction de la musculeuse de la vessie (ouverture des sphincters) : on peut contrôler ce système réflexe Tissus cardiaques : (4 cavités : 2 oreillettes et 2 ventricules (+ de cellules dans la partie gauche que dans la partie droite (car à la partie droite il faut envoyer le sang au poumon qui est juste à côté donc force modérée)) ![](Pictures/100002010000012D0000008886BB9AEF.png)Cellules musculaires striées -- présence de myofilaments Différences cellules musculaires squelettiques -- myocytes cardiaques : - Cellules mononuclées (nb noyaux) - Cellules plus courtes avec des desmosomes (longueur : 100 µm) - Pas de cellules satellites, pas d&\#39;hyperplasie au niveau cardiaque Automatisme : nœud sinusal au niveau de l'oreillette droite, les PA vont se propager très rapidement au niveau des atria... → Induction de la contraction : - Oreillette (atrium) - Ventricule → Nœud sinusal : centre de l'automatisme → Propagation de l'influx → Nœud auriculo ventriculaire : voie de passage obligée et il y a un frein au niveau de l'activité pour que les ventricules soient bien remplis de sang avant de le chasser dans l'organisme... (chez certaines personnes (troubles du rythme) : voie accessoire de passage entre oreillette et ventricule pas au niveau du nœud auriculo-ventriculaire...) On la mesure grâce à l\'électrocardiogramme (ECG) L'Axe électrique du cœur permet de voir la dilatation des ventricules et comment le cœur est placé dans la cage thoracique Les différentes ondes : - Onde P = dépolarisation des oreillettes (contraction) - Ondes QRS = dépolarisation des ventricules - Onde T = repolarisation du cœur pour être au repos Tachycardie : fréquence trop importante Bradycardie : fréquence trop faible \< 70 pulsations par minutes mais pas tout le temps pathologique → Le tissu cardiaque permet une propagation rapide de l'activité électrique via les gaps jonctions 7. Régulation de l'activité cardiaque Le système nerveux autonome : - Système nerveux sympathique : Noradrénaline (Nad) - Accélération fréquence cardiaque - Augmentation de la contraction - Système nerveux parasympathique : Acétylcholine (Ach) - Diminution fréquence cardiaque La régulation humorale : - Hormones : - Adrénaline = mêmes effets que la Noradrénaline - Thyroxine (T4) : Augmentation de la fréquence cardiaque - ![](Pictures/1000020100000134000000BA2A3CE703.png)Ions : - Sodium (Na+), potassium (K+), calcium (Ca2+) - Autres facteurs : - Age, sexe, exercice, température corporelle 8. Hypertrophie cardiaque → Modification ECG : axe électrique ventriculaire → Insuffisance cardiaque III- Contrôle neuromusculaire Les muscles sont sous la gouvernance du SN par les fibres motrices. Il existe une région dans notre cerveau, l'aire motrice, et qui va générer les activités motrices, qui vont envoyer les informations vers les muscles. Il existe trois types de mouvements : - Mouvement volontaire → passent par les aires motrices. - Réflexe innée → ne passent pas par les aires motrices, passent uniquement par la moelle épinière. - Créer un Arc reflexe = circuit très rapide qui permet de réagir très rapidement. - Réflexe acquis → mouvement automatique, un mouvement volontaire peut devenir un réflexe, cela passe par la répétition d'un mouvement Mouvement volontaire : - Acte moteur conscient - Stimulus mais pas obligatoirement de stimulus - Ex : intention - Perfectible par l'apprentissage - Très complexe : intervention du cortex cérébra - Plusieurs étapes : - Identification du but à atteindre (que faire ?) = planification - Programmation des contractions musculaires (quels muscles ? Dans quel ordre ?) Réflexe : - Acte inconscient - Initié par un stimulus - Peu complexe : intervention de la moelle épinière ou cortex cérébral - Rapide Mouvement automatique : - Initiation, fin et modulation volontaire - *ex : courir, marcher, etc...* - Initié par un stimulus - Complexité intermédiaire : mise en jeu de la moelle épinière de des centres supérieures Localisation : - Motoneurones = substance grise ME et neurones de commande = tronc cérébral - Effecteur : muscles pilotés par les motoneurones alpha - Motoneurones alpha = corne ventrale - Programmes médullaires : circuits locaux - Somatotopie = position spécifique en fonction du muscle innervé IV- Aires motrices Le dialogue entre ces aires et la communication des informations est primordiale pour le fonctionnement de l'organisme. Par exemple les informations proprioceptives vont arriver au niveau du cortex et échanger des informations avec le cortex primaire. Les aires motrices sont situées au niveau du lobe frontal. On va retrouver ces différentes aires (à retenir) : - Aire motrice primaire (aire 4 de Brodmann) : - On l'appelle le cortex primaire car c'est lui qui va être mis en jeu en premier dans le mouvement. - Homonculus moteur. - Aire motrice supplémentaire (aire 6 de Brodmann) - Mouvement complexe - Planification du mouvement : le fait de se remémorer le mouvement permet de réaliser les mouvements plus rapidement. - Contrôle muscles distaux - Aire prémotrice : - Planification du mouvement - Contrôle muscles axiaux : - Participent à la posture mais aussi au gainage lors d'activités sportives. Important : le contrôle du mouvement ne se fait pas dans une aire spécifique mais résultent d'un dialogue entre ces 3 différentes aires. 1. Homonculus moteur et sensitif Si dans le cortex primaire, on représente le corps de façon motrice. Ainsi certaines parties seront représentée de façon plus volumineuse que d'autres. Plus c'est grand plus cela signifie que le membre joue un rôle plus important dans la motricité. Exemple : on voit ici que sur le plan moteur, les mains vont jouer un rôle prépondérant. Il existe un homunculus moteur et un homunculus sensitif. 2. Voies motrices descendantes La voie cortico -- spinal = système pyramidale ou moteur latéral Système extra-pyramidale : Relais au niveau du tronc cérébral \- Relais = synapse Le niveau de projection : systèmes descendants Localisation = Tronc cérébral et cortex moteur Connexion = circuits locaux et motoneurones alpha Départ des voies motrices Tronc cérébral = localisation des neurones de commande pilotent les programmes médullaires Projection vers la moelle épinière 2. 1.. Les voies : directe et indirecte Voie directe : Lève l'inhibition des neurones thalamique qui activent les neurones corticaux → Donc démarrage des mouvements volontaires Voie indirecte et directe : - Suppression des mouvements inadaptés - Activation de la voie indirecte donc - Inhibition de segment externe - Activation des noyaux sous thalamiques - Activation segment interne - Inhibition neurones corticaux - Arrêt des mouvements Modulation par substance noire - D1 : neurones dopaminergiques excitateurs = stimule la voie directe - D2 : neurones dopaminergiques inhibiteurs = inhibe la voie indirecte V- Contrôle et coordination de la motricité = niveau de programmation Régulation des neurones moteurs centraux : - Cervelet : - Détecte erreur motrice - Agit sur les voies motrices et le thalamus - Ganglions de la base : - Suppression des mouvements non désirés - Agissent sur l'aire prémotrice et le cortex préfrontal 1. Noyaux sous le cortex : Ganglions de la base Striatum = Noyau caudé + Putamen Pallidum = Globus Pallidus + Substance noire, pars reticulata Noyau sous-thalamique (corps de Luys) 1. 1. Afférences N. Caudé : - Aires d'association et motrices du lobe frontal - = contrôle des mouvements oculaires - Substance noire, Pars compacta Putamen : - Aires somesthésiques du lobe pariétal - Aires visuelles - Cortex moteur et prémoteur du lobe frontal - Aires auditives du lobe frontal - Substance noire, Pars compacta 1. 2. Efférences Putamen = Globus pallidus Noyau caudé = - Substance noire, - Pars réticulata 2. Circuits des ganglions de la base Noyau caudé et putamen : projections inhibitrices (GABAergiques) sur noyaux pallidaux Afférence substance noire : projections dopaminergiques excitatrices Maladie de Parkinson : Traitement : - L-Dopa - Stimulation cérébrale - Stimulation transcrânienne du cortex moteur VI- Temps de réaction La combinaison de l'information sensorielle est la planification du mouvement va permettre d'estimer ce que l'on appelle le temps de réaction que l'on note TR. Le temps de réaction c'est la prise d'information visuelle qui va permettre de générer un mouvement. Exemple du temps de réaction visuelle 1\. La rétine capte le signal 2\. Le signal est envoyé au cortex sensoriel qui va décoder l'information 3\. Toutes ces informations vont être envoyées au cortex moteur qui va générer le mouvement → Ça prend du temps = temps de réaction Remarque : Plus le mouvement que l'on demande à réaliser est complexe plus le temps de réaction sera grand car la prise d'info sera complexe : - TR simple (appuyer sur un bouton si stimulus lumineux apparaît) : 160 ms - TR simple + incertitude spatiale (appuyer sur un bouton si stimulus lumineux à gauche ou à droite) : 175 ms - TR de choix (appuyer sur le bouton qui est du même côté que le stimulus lumineux) : 200 ms - TR de choix + orientation (un bouton correspond à une certaine orientation de la barre lumineuse) : 280 ms - TR catégorisation (un animal et un véhicule sont affichés : le sujet doit s'appuyer sur le bouton du côté de l'animal) : 320 ms VII- Le système réflexe 1. Réflexe vestibulo -- colique Stabilisation de la tête dans l'espace - Ex : les poules 2. Circuits locaux Les circuits locaux passent que par la moelle épinière et très peu par le cerveau Ces systèmes réflexes sont impliqués par exemple dans les systèmes de proprioceptions. Dans les systèmes de proprioception, on retrouve des récepteurs articulaires au niveau des articulations que l'on appelle les organes tendineux de golgi, ils sont sensibles à la tension musculaire et sont retrouvés au niveau des tendons. Il existe aussi des mécanorécepteurs qui sont dans le muscle, qu'on appelle le fuseau neuro- musculaire et qui permet de réguler une fonction qui est la longueur du muscle. Les fibres sensitives qui vont envoyer l'information au niveau de la moelle épinière et on va avoir des fibres motrices qui vont réagir. 2. 1. L'innervation sensorielle Proprioception : - Mécano-récepteurs - Récepteur articulaire : organe tendineux de Golgi - Récepteur musculaire : fuseau neuro-musculaire - Fibres sensitives : - Fibre I : myélinisée, vitesse 110-70 m/s, diamètre : 12 à 5 (µm) - Fuseau neuro-musculaire : fibre I a - Organe tendineux de Golgi : fibre I b - Fibre II : myélinisée 2. 2. Définition d'un réflexe Le réflexe est : Involontaire - Rapide → système réflexe permet d'avoir une réponse très rapide - Se met en jeu en réponse à un stimulus - L'arc réflexe se compose de : - Un récepteur - Neurone sensitif - Centre intégrateur (ex : synapse) - Neurone moteur - Effecteur → souvent ce sont les muscles On distingue réflexe intrinsèque et extrinsèque : → Réflexe intrinsèque : lorsque le récepteur est dans la structure effectrice (= le muscle). → Réflexe extrinsèque : lorsque le récepteur est en dehors de la structure effectrice. On distingue réflexe monosynaptique et polysynaptique : - Réflexe monosynaptique : réflexe qui ne passe que par une synapse, - Exemple du réflexe myotatique. - Réflexe polysynaptique : réflexe qui passe par plusieurs synapses, - Exemple des réflexes de protection ou de flexion. 3. Réflexe myotatique C'est un réflexe qui a pour rôle de réguler la longueur musculaire. Pour cela, on a un récepteur qui est à l'intérieur du muscle = fuseau neuro-musculaire. De ce fuseau neuro-musculaire vont partir les fibres sensitives / sensorielles. Une information sensorielle va partir de ce récepteur pour aller vers le SNC au niveau de la moelle épinière. A ce niveau, on va avoir l'intégration de l'information et on va avoir une réponse par une fibre motrice, un neuromoteur qui va stimuler l'effecteur (= fibres musculaires au niveau du muscle). On parle de fibres extrafusales → fibres à l'extérieur du fuseau ; et de fibres intrafusales → fibres à l'intérieur du fuseau. Le fuseau neuro-musculaire est le capteur de la longueur musculaire. En tapant sur un tendon, on étirer légèrement le muscle qui va être perçu par le fuseau neuromusculaire, il va envoyer une information à la moelle épinière → une contraction. ![](Pictures/10000201000001C300000132D86C7E67.png) C'est le réflexe achilléen Réflexe myotatique : - Réflexe d'étirement. - Réflexe intrinsèque (= le récepteur est dans l'effecteur). - Contrôle longueur musculaire. - Fuseau neuromusculaire. Structure du fuseau neuro-musculaire : \- Fibres sensorielles qui vont partir de ce fuseau neuro-musculaire (= neurones afférents). → FNM = ce sont des fibres musculaires intrafusales non contractiles dans la partie centrale, mais sont sensibles à l'étirement. Dès que l'on a une variation de la longueur musculaire, on a des PA qui vont être envoyer et c'est la fréquence des PA qui va nous informer des variations de longueurs. Le degré de fréquence de PA va être proportionnelle à l'étirement qui est générer. On a un muscle avec une certaine longueur, on étire ce muscle, ce fuseau neuro- musculaire et ces fibres intrafusales détectent l'étirement, envoie les informations via les fibres sensorielles au SNC, à la moelle épinière qui fait une synapse avec les neurones moteurs qui stimulent les fibres extrafusales et qui vont contracter le muscle pour revenir à la même longueur. Il existe d'autres réflexes : les réflexes de protection. - Réflexe myotatique inversé qui va permettre de relaxer le muscle. - Réflexe intrinsèque qui va induire la relaxation musculaire - en contrôlant la force musculaire. - Détecter par les organes de golgi qui se trouve au niveau tendineux. - Induit une inhibition des motoneurones α qui innervent les muscles extrafusaux. - Innervation réciproque (excitation muscle antagoniste) - Reflexe myotatique inversé car ne génère pas une contraction mais une relaxation. 4. Les organes tendineux de Golgi Ce trouve au niveau des tendons. C'est : - Mécanorécepteurs tendineux - Récepteur en série - Fibres sensitives I b - Sensibles aux variations de force musculaire - Force excessive = Rôle protecteur 5. Réflexe de flexion -- de retrait : Caractéristiques : \- Déclenché par un stimulus cutané, qui va générer la flexion d'un membre \- Inhibition des muscles extenseurs = inhibition réciproque \- Rôle de protection, \- Polysynaptique. \- Réflexe extrinsèque \- Ex : \- Quand on marche sur un clou = réflexe de retrait \- Quand on met notre main sur quelque chose de très chaud = retrait. VIII- Mouvement automatique Il est constitué de 2 types de réflexe : - Réflexe inné : respiration, déglutition - Réflexe acquis : marche, posture, équilibre, etc... - Nécessité apprentissage - Réaction réflexe - Centre sous-corticaux - Stimulus extérieur Résumé des différents types de réflexes : - Réflexe myotatique - Réflexe d'inhibition autogénique - Réflexe de retrait/de flexion - Réflexe inné - Réflexe acquis IX -- Le système endocrinien Définitions : \- Hormone : substance chimique élaborée par des cellules (glandes) et sécrétée dans le liquide interstitiel (extracellulaire) et qui transmet une commande à des cellules cibles → Notion de pro hormone Glandes : constituée d'une ou plusieurs cellules qui élaborent et sécrètent un produit particulier - Endocrine : sécrétion interne (milieu interstitiel) -- Produisent des hormone - Exocrine : sécrétion non hormonale dans les cavités du corps, dans la lumière d'un organe ou à la surface du corps X - Les hormones Mode d'action : - Endocrine - Paracrine - Autocrine L'action endocrine est le mode majoritaire. Ce qui va être déterminant dans la spécificité d'action d'une hormone c'est sa nature chimique. Nature chimique : - Dérivés acides aminés : - Catécholamine, - H. thyroïdienne, - Mélatonine On a la propriété d'être hydrophiles et de se dissoudre dans un milieu aqueux sans problème. - Stéroïdes : - H. sexuelles - Glucorticoide - Minéralocorticoïde Elles sont formées à partir d'un lipide qui est le stérol et qui leur donne la propriété d'être liposoluble. 1. Hormones peptidiques Hormones peptidiques : - Formées de 3 à 199 AA - Les hormones de plus petite taille sont plus fragiles et métabolisé très facilement. - Exemple hormone 3 AA : thyréotrope (la TSH qui va moduler la tyroïde) - Exemple hormone 199 : prolactine Polypeptidiques ou protéine multimérique (ex : GF) Exemple d'hormone polypeptidique : vasopressine (ADH), ocytocine Protéine multimérique : Hormone de croissance (GH) insuline 1. 1. Synthèse 1. 1. 1. Parathormone Hormone qui va permettre à la fois la fixation et la libération du calcium. Dans les cellules qui libèrent la parathormone on a un récepteur qui est sensible au calcium. - Présence calcium : inhibition de ce récepteur et donc inhibition de la sécrétion de PTH. Et - Absence calcium : stimulation de la PTH et donc synthèse génique permettant de générer un ARNm qui va former ce qu'on appelle une pré-hormone. Cet ARMm (pré-hormone) va être traduit en protéine que l'on appelle pro-hormone. Cette dernière peut être maturé au niveau du RE pour donner in fine l'hormone. Exemple ici : preproPTH -> ProPTH -> PTH où PTH = hormone Les hormones sont donc transportées dans le sang dans la partie liquidienne. Elles arrivent au niveau de la cellule cible et là pour passer dans la cellule cible, il faut qu'on ait des récepteurs/capteurs qui sont membranaires tel que les RCPG. 1. 1. 2. Prolactine 1. 2. Transport et récepteur Pour les hormones hydrophiles - Transport libre dans la circulation sanguine - Récepteurs membranaire - Signalisation intracellulaire. 2. Hormones dérivées d'amines 2. 1. Hormones hydrosolubles : Nous avons également des hormones qui sont dérivés d'acides aminés (aa). Issues de la tyrosine : catécholamines (adrénaline et noradrénaline et dopamine) Ce sont des hormones hydrophiles : ne passe pas la membrane donc il faudra des systèmes spécifiques de reconnaissance et d'activation cellulaire ou du tryptophane : mélatonine *Synthèse* : La synthèse de ces hormones : Tyrosine → DOPA → Dopamine → Noradrénaline → Adrénaline 2. 2. Hormones stéroïdiennes Caractéristiques : - Synthétisées à partir du cholestérol - Glucocorticoïde, minéralocorticoïdes, stéroïdes sexuelles - Transport sous forme liée (vie un transporteur) - Récepteurs intracellulaires A retenir : il est important de connaître la nature chimique puisque c'est ce ci qui nous renseigne sur le mécanisme d'action de ces hormones.