Chapitre 4 : Les néoclassiques PDF

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This document explores the neoclassical school of economic thought, tracing its origins and development. It examines key concepts like the role of individuals in economic systems, focusing on core ideas, and introducing figures like Jevons, highlighting their contributions.

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CHAPITRE 4 : LES NÉOCLASSIQUES terme néoclassique* : économiste hétérodoxe T, Veblen ( 1857-1929) , beaucoup plus de rupture que de 1- La naissance du courant néoclassique a) Le passage de l’économie politique à la science...

CHAPITRE 4 : LES NÉOCLASSIQUES terme néoclassique* : économiste hétérodoxe T, Veblen ( 1857-1929) , beaucoup plus de rupture que de 1- La naissance du courant néoclassique a) Le passage de l’économie politique à la science économique a.a) Le contexte d’apparition du courant néoclassique On change de téméraire qui désigne cette science « économie politique » Courant qui apparaît en 1870s , vont présenté plusieurs auteurs en redé nissent l’économie et introduire la formalisation mathématiques., en voulant construire une science totalement autonome. L’enseignement économique s’institualise : - création des enseignement universitaire économique - création d’association économistes ( l’américaine économique association et la moyen économique ) - l’émergence des revues scienti que ( lues par les pairs qui doivent faire avancé la recherche/ élargir la connaissance ) ( di usion des idées) l’économie va s’identi er au courant néoclassique a.b) Une redé nition de l’économie comme science redé nir et crée une nouvelle paradigme, nouveaux cadres générale théorique qui va constituer le cadre dominant de l’économie et qui permet de donner rune explication cohérente, partager par des économistes. Pour redé nir, il change d’objet L’économie devient une sciences qui va étudier la façon dans la société utilise des ressources rares pour satisfaire des besoins L’économie part de l’individu ( choux individuels/ rationalité dite parfaite ) et ces choix ( économiques) e cace face la rareté. rareté : un donner de l’existence dé nitions Robins : « l’économie est la science qui étudie le comportement humains en tant que relation entre des ns et des moyens rares a l’usage » cette dé nition sous-entend le comportement humains ( économique), repose sur un raisonnement identique quelque soit les société ou les époques / comportements atemporelles -> tout être humains va réagir de certaines façons -> tout être humains a des ns On a des moyens rares a usage alternatives, on veut dire l’individu a plusieurs choix a faire ( choisir renvoie a renoncer ) en fonction du coût d’opportunité ( gains obtenue en faisant le choix ) ( « je préfère gagner cela vs perd cela ) ( arbitrage selon le taux de salaires/ basée sur un prix ) fi fi fi fi fi ffi fi fi fi ff fi fi -taux salaires contribue au coût d’opportunité - pour un néoclassique être rationnelle envoie à être e cace ( choix qui repose sur un calcul), disposer d’information parfaite ( pouvoir de disposer des quantités et prix disponible ), ils ont un approche simpli cation de la réalité ( images abstrait) ( science qui étudie des choix e cace, choix qui sont optimaux) C’est avec les néoclassique qui naît la microéconomie. Pour eux il n’y a pas di érences entre micro et macro ( Keynes développe après ) Dans la pensée néoclassique ; L’o re de travail est une fonction croisante et la demande ( quantité qu’une entreprise est disposée a acheter ) une fonction décroisante explication chômages : chômage parce que le coût de travail est cher courant se développe entre trois pôles géographique qui sont associés à des écoles de pensée et à des économistes in uents - Suisse ( l’école de Lausanne) - Autriche ( école de vienne) - Royaume-Uni ( école de cambridge ) b) Les principales caractéristiques de l’analyse néoclassique b.a) Une démarche basée sur l’individualisme méthodologique individualisme méthodologie : analyse des phénomènes collectifs à partir du comportement individuels , parce que les pénombres collectifs sont conçues comme l’addition de comportement individuels Individus qui cherche soit a maximiser ses pro t ( dans un cadre entreprenait ou de production), ou a maximiser son utilité ( dans un cadre de consommation) en disposant d’une connaissance parfaite ( connaissances prix et quantité ) modèle néoclassique est basée sur l’hypothèse d’une rationalité parfaite ( désigne un comportement idéal attribué aux agents économique, caractérisé par une capacité totale à prendre des décision optimales critique rationalité limiter et pas parfaite par trois raison / raison pour choisir choix satisfaisant : - capacité de calcul limier ( pas possible d’envisager tout) - dispose d’une information imparfaite ( ce qu’on trouve) - choix par des objectifs multiple ou confrontation à incertitude b.b) Le marginalisme au fondement de l’analyse néoclassique pensée néoclassique : théorie de consommateur ( cherche satisfaction ) ( ex achats bouteille d’eau ) coût marginale * ffi ff fi ff fl fi ffi Le consommateur développement la notion d’utilité marginale* : désigne le supplément de satisfaction ( ou utilité) qu’un individu retire de la consommation d’une unité supplémentaire d’un bien ou d’un service L’utilité marginale diminue à mesure que la quantité consommée augmente. producteur cherche a le pro t b.c) Une légitimation nouvelle du libéralisme économique Une économie de marche soumise a la libre concurrence permet d’utilisé les mieux les ressources disponibles -> défend l’idée de caractère autorégulateur de marché * def : fait référence a l’idée que, dans une économie de marche, les mécanismes d’o re et de demande permettent au marché de s’équilibrer automatiquement sans intervention extérieur ( ex état). ( tient le fonctionnement et l’équilibre du marché) Le caractère autorégulateur du marché est souvent associé à la « main invisible » d’Adam Smith. point commun avec classique : ces caractéristique vient de l’idée d’une économie décentralisé ( l’individu prennent décision ), importance de marché, averti de la concurrence, intervention limité de l’état ( état perçues comme source de dysfonctionnement du marché ) 2- Les fondateurs du courant néoclassique a) L’anglais William Stanley Jevons (1835-1882) a.a) Biographie né en Angleterre, il était le neuvième enfant d’une famille de la classe moyenne. Après des études à l’University Collège de Londres, il s’oriente vers les sciences et la chimie avant de se tourner vers l’économie En 1854, il part en Australie, où il travaille comme assayer (analyste des métaux) à la Monnaie royale de Sydney. Pendant son séjour, il commence à developper son intérêt pour l’économie. Il revient en ANgleterre en 1859 pour reprendre ses études à Londres. En 1866, il devient professeur d’économie politique à l’Owens Collège de Manchester publie deux ouvrages importantes 1865 « The Coal Question » * ouvrage qui étudie l’évolution du prix de l’énergie Jevons s’intéresse à l’impact de l’épuisement progressif des ressources naturelles, en particulier le charbon, sur l’économie et industrialisation britannique. fi ff Jevons examine comment le charbon est la principale source d’énergie pour l’économie britannique de l’époque, alimentant les industries, les transports et les ménages. Il souligne que la prospérité économique repose sur cette ressources limitée. Il prédit qu’une fois le charbon en pénurie, les coûts énergétiques augmenteraient, ralentissant la croissance économique. Dans un contexte où l’épuisement des ressources est inévitable, il plaide pour le libre- échanges, qui pourrait atténuer les impacts économiques en diversi ant les sources d’approvisionnement et les activités économique. il introduit la « paradoxe de Jevons » : observation selon laquelle les gains d’e cacité dans l’utilisation d’une ressource ne réduisent pas nécessairement sa consommation globale. Au contraire, ces gains peuvent entraîner une augmentation de la demande pour cette ressource. 1991 ( ouvrage majeur) « Théorie de l’économie politique « Jevons propose une nouvelle approche de l’économie en la basant sur des principes mathématiques et sur la notion d’utilité marginale, a rmant que la valeur d’un bien dépend de l’utilité approtée par la dernière unité consommé. Cet ouvrage fait partie des textes fondateurs de la révolution marginaliste. a.b) La formulation du degré d’utilité nale La formulation du degré d’utilité nale repose sur l’idée que l’utilité d’un bien diminue à mesure que la quantité consommée augmente. la valeur d’échange des biens dépend entièrement de son utilité (s’oppose a la valeur théorie de travail ) Le travail, pour lui, peut in uencer de façon indirecte la valeur d’échange deux dimension concernant le plaisir : - durée - intensité L’intensité du plaisir décroît, et donc cette durée est remplacer par la quantité Les quantités consommé renvoi au décroissement du plaisir Pour Jevons , l’utilité est un critère abstrait qui exprime la relation qu’un individu entretient avec un bien/besoins L’utilité marginale ( satisfaction) d’un bien est décroissante Le degré d’utilité nale correspond à l’accroissement d’utilité ( ou de satisfaction) qu’une personne obtient en consommant une unité supplémentaire d’un bien. Jevons insiste sur le fait que cette utilité diminue avec la quantité consommée : c’est la loi de l’utilité marginale décroissant b) L’autrichien Carl Menger (1840-1921) b.a) Biographie ls d’un juriste, il étudie le droite comme son père obtient un doctorat en 1867 fi fi fl fi fi ffi fi ffi Carl Menger né en 1840 dans l’Empire austro hongrois. Il a étudie le droit et l’économie aux universités de Prague et de Vienne En 1871, il publie son ouvrage principale « Principes d’économie politique » cet ouvrage fondateur expose sa théorie de la valeur subjective, selon laquelle la valeur d’un bien dépend de son utilité pour l’individu ( pose les bases de la théorie marginalisée) Il commence à enseigner à l’université de Vienne et devient conseiller économique auprès du prince héritier Rodolphe d’Autriche en 1876. ouvrage « Recherche sur la méthode des sciences sociales » (1883) critique l’historicisme allemand ( école historique) et défend une approche individualiste et théorique de l’économie 1892 « On the Origin of Money » dans cet ouvrage, Menger cherche à explique l’origine de la monnaie comme un phénomène émergent et non comme une création l b.b) Une conception subjective de la valeur A partir du moment ou une chose satisfait un besoin on peut l’appeler « bien économique » 4 condition de Menger pour qu’une chose soit un bien économique : - l’existence d’un besoin humain - La capacité de la chose à satisfaire ce besoin - La connaissance de cette relation par l’individu - La disponibilité limitée de la chose ( rareté) tout les biens peut être classé en deux types : les biens de premier rang ( biens qui satisfait un besoin chez le consommateur) et les biens de rang supérieur ( ou autres rang) La conception subjective de la valeur d’échange selon Menger repose sur l’idée que la valeur d’un bien est déterminée non pas par des facteurs objectifs ( comme le travail ou le coût de production, selon les économistes classiques ), mais par l’importance que les individus accordent à ce bien en fonction de leur capacité à satisfaire leurs besoins Principe fondamentaux de la conception subjective de la valeur d’échange : La valeur découle de l’utilité subjective : Selon Menger, un bien n’a pas de valeur intrinsèque. Sa valeur dépend uniquement de sa capacité à satisfaire un besoin subjectif chez un individu. Cela signi e que la perception de la valeur varie d’une personne à l’autre et selon les circonstances.*++++ Lien avec l’utilité marginale : L avaleur d’échange d’un bien est déterminée par l’utilité marginale (satisfaction procurée par l’unité supplémentaire du bien). Menger montre que cette utilité marginale diminue à mesure que l’on possède plus d’unités du bien Priorité des besoin individuels : Chaque individu classe ses besoins en fonction de leur importance subjective. Les biens sont valorisés en fonction de leur capacité à répondre aux besoins les lus urgents. Ainsi, un bien qui satisfait un besoin vital aura une valeur plus élevée qu’un bien répondant à un besoin moins important. fi valeur dépend de : - utilité de la consommation - rareté relative (disponibilité / un bien rare, mais utile, aura une valeur plus élevée) - intensité il propose la « table d’intensité » c) Le français Léon Walras (1834-1910) c.a) Biographie Léon Walras est né le 16 décembre 1834 en France. Il est ls d’Auguste Walras, lui-même économiste et professeur, qui a grandement in uencé sa vocation. Bien qu’il ait d’abord orienté vers une carrière littéraire et artistique, il s’intéresse rapidement à l’économie, encouragé par son père. Walras a étudié à l’école de Mines de Paris, mais il abandonnes cette voir pour se consacrer aux sciences sociales et économiques En 1870, Walras est nommé professeur d’économie politique à l’université de Lausanne, en Suisse, où il passe l’essentiel de sa carrière. C’est là qu’il développe ses idées les plus in uentes. Il prend sa retraite en 1892. Léon Walras décédé en 1910 en Suisse. ouvrage « L’économie politique et la justice » (1959) il veut faire de l’économie une branche de mathématiques œuvre majeur « Éléments d’économie politique pure: théorie de la richesse social » (1874) économie politique pure renvoie a une théorie de fonctionnement de marché ( comment fonctionne et comment peut arriver à l’équilibre = théorie de l’équilibre général) On peut arriver a une équilibre simultanée dans tout les marchée Richesse social désigne l’ensemble des choses matérielles et immatérielles qui sont susceptible d’avoir un prix parce qu’il sont a la fois une utilité et limité en quantité « études d’économie sociale » (1896) Walras explore comment répartir équitablement la richesse dans une société. Il examine des mécanismes de redistribution et insiste sur la nécessité d’une intervention de l’état pour corriger les inégalités injustes. « études d’économie appliquer: théorie de la production de la richesse sociale » (1898) Walras se concentre sur l’économie appliquée, notamment sur les conditions de la production et de l’organisation des marchés. Il analyse comment maximiser la production de richesse dans une économie en respectant les principes d’e cacité. c.b) La formulation de la notion d’équilibre général Notion d’équilibre général est developper dans son ouvrage Éléments d’économie politique pure (1874-1877). Cette notion repose sur une conception mathématiques et théorique des interactions entre les di érents marché d’une économie. fl ff fl ffi fi Cette théorie cherche à expliquer comment les prix et les quantités s’ajustent simultanément pour atteindre un état d’équilibre sur tous les marchés d’une économie, grâce à l’interdépendance des agents économiques. équilibre général* : équilibre comme temndance naturelle du marché , équilibre général et défense de l’idée, idée qu’il existe un niveaux de prix pourtant assurer l’équilibre générale* L’équilibre général est atteint lorsque : - tous les consommateurs ont maximisé leur satisfaction (utilité) en fonction de leur budget - tous les producteurs ont maximisé leur pro t en fonction des coûts - tous les marché (biens et facteurs) sont en équilibre, l’o re est égale à la demande partout Quand il y a un équilibre : il n’y a des penuries but de modéliser/ proposer un modèle théorie pour comprendre la réalité Sur chaque marché l’o re et la demande et le résultat de l’agrégation/somme des demandes et o res individuelles Il faut une exibilité des prix pour arriver a un équilibre général ce modèle repose sur l’idée que le cadre de référence doit être un cadre concurrentielle, la capacité critère d’équilibre général : - atomicité du marché - homogeinité du produit - libre entré sur le marché - transparentes du marché - uidité du marché 3- Les néoclassiques anglais de l’École de Cambridge a) L’apport d’Alfred Marshall (1842-1924) a.a) Biographie Alfred Marshall né près de Londres, dans une famille modeste. Il étudie eau St John’s Collège, à Cambridge, où il se passionne d’abord pour les mathématiques et la philosophie avant de se tourner vers l’économie, motivé par un désir de résoudre les problèmes sociaux de son époque En 1686, il devient professeur au St John’s Collège et commence a enseigner l’économie politique En 1885, Marshall est nommé professeur d’économie politique à l’Université de Cambridge, où il fonde la célèbre École d’économie de Cambridge. ouvrage « Principes of Economics » (1890) Ouvrage systématique qui a formalisme de nombreuses notions fondamentales de l’économie, notamment l’analyse de l’o re et de la demande, l’élasticité, les coûts de production et les rendements d’échelle. Il a permis de poser les bases de la microéconomie moderne et a eu une in uence majeur sur les théories économiques qui ont suivi. fl ff fl ff ff fi ff fl père de la notion d’équilibre partiel* : analyse en se basant des hypothèse Équilibre partiel est atteint lorsqu’un prix se xe sur un marché donné ( ex : pommes), de sorte que l’o re et la demande pour ce bien ou service s’égalisent a.b) Une formulation de la demande fondée sur l’utilité La formulation de la demande fondée sur l’utilité repose sur l’idée que les consommateurs cherchent à maximiser leur satisfaction (utilité) en fonction des ressources (revenus) dont ils disposent. La demande : elle varie en fonction du prix d’un bien, mais aussi du revenu des consommateurs et des goûts. L’o re : elle est in uencée par le cout de production, la technologie et la quantité de facteurs de production disponibles. Marshall a popularisé la représentation graphique de l’équilibre du marché par la croisée des courbes d’o re et demande. Comme la consommation de chaque unité supplémentaire rentre et une satisfaction d’en moins en moins forte chez le consommateur, le consommateur n’est pas disposé a payer le même prix. ( prix plus en plus faible) La demande est plus ou moins élastique notion l’élasticité - prix de la demande : degré de réaction de la demande d’un bien par rapport aux variations de son prix/ concept pour mesurer la sensibilité des quantités échangée aux variations des prix. Il formalise la notion d’élasticité (prix, revenu), qui mesure la sensibilité de la demande (ou de l’o re) aux variations du prix d’un bien. L’élasticité permet ainsi de mieux comprendre les comportements des consommateurs et des producteurs dans des conditions de marché spéci ques Pour la plus part des biens , lorsque le calcul est égal 0 et -5 la courbe est plus verticale Plus l’élasticité est forte plus la courbe et horizontale a.c) Une approche temporelle de l’o re L’approche temporelle de l’o re, aussi appelée analyse des périodes de marché, est une méthode qui distingue les di érents horizons temporels pour analyser les réactions de l’o re face aux variations de la demande. introduit dimension temporelle de l’o re : la réaction de l’o re ne réagir pas avec la demande Il introduit le facteur temps 3 périodes / temps de réaction/ périodes de production : - période très courte ( ou le marché immédiat) : l’o re est xe et ne peut pas être ajustée, car les biens disponibles sont déjà produits, prix et donc déterminer que par la demande - la courte période : l’o re peut être ajustée en utilisant les ressources disponibles, mais la capacité de production reste comme même limitée à l’existant ( les coûts variables de travail, matières et premières jouent un rôle crucial ) ff ff ff ff fl ff ff ff ff ff fi ff fi fi ff ff - période longue : l’o re est complètement ajustable, tous les facteurs de production peuvent être modi és, le marché atteint un équilibre plus stables et durable a.d) La notion d’économies d’échelles La notion d’économies d’échelle fait référence à la manière dont les coûts de production d’une entreprise évoluent en fonction de l’augmentation de la quantité produite. Il explique comment la taille et l’expansion des entreprises in uencent leur e cacité. Plus une entreprise produit des bines, plus le cout de production par unité tend à diminuer, à condition que d’autres facteurs ( technologies, organisation ) restent constants. il existe économies d’échelles interne et externe a l’entreprise interne : relaisser au sein/ a l’intérieur de l’entreprise économie d’échelle internes : ces économies résultent de l’augmentation de la production au sein de l’entreprise elle-même. À mesure qu’une entreprise se développe, elle peut exploiter certaines économies de coûts internes, telles que : - spécialisation du travail : plus une entreprise produit, plus elle peut spécialiser ses travailleurs et améliorer leur productivité. - meilleure utilisation des équipements; l’entreprise peut investir dans des machines plus e acés et les utiliser plus intensivement. - réductions des coûts xes par unité produite : les coûts xes, tels que les coûts de gestion, de recherche et développement, sont répartis sur une pus grande quantité de biens produits - amélioration de la négociation pour les achats en gros : plus l’entreprise achète de matières premières, plus elle peut obtenir des réductions de prix sur ses achats. Ces économies sont liées à la taille de l’entreprise et à la manière dont elle organise sa production à mesure qu’elle se développe. économie d’échelle externe : Ces économies proviennent de facteurs extérieures à l’entreprise, mais qui a ectent positivement son cout de production. Par exemple : - concentration géographique de l’industrie : si de nombreuses entreprises d’un secteur sont concentrées dans une même zone géographique, elles peuvent béné cier d’infrastructures communes, comme des réseaux de transport, ou de fournisseurs spécialisés. - technologies communes : a mesure que des innovations technologiques sont développées dans un secteur, elles peuvent réduire les coûts de production pour toutes les entreprises qui y participent. - Développement des compétences et des formations locales : dans les zones où plusieurs entreprises se concentrent, il peut y avoir un partage des connaissances, ce qui améliore l’e cacité de tous les acteurs du marché e et des économies d’échelle sur les coûts et la structure du marché : - réductions des coûts unitaires : lorsqu’une entreprise béné cie d’économies d’échelle, elle peut produire des biens à un cout unitaire plus bas à mesure que la production augmente. Cela permet à l’entreprise de proposer des prix plus compétitifs. - concentration du marché: les entreprises qui béné cient davantage d’économies d’échelle peuvent souvent dominer le marché, rendant di cile l’entrée de nouvelles entreprises, car elles ne peuvent pas produire à un coût aussi faible à une échelle plus petite ff ff ffi fi ff fi fl ffi fi ffi fi fi fi ff b) L’apport d’Arthur Cecil Pigou ( 1877-1959) b.a) Biographie élève de Marshall devient professeur d’économie politique a Cambridge ouvrage 1920 « l’économie du bien être » il propose d´élargir la ré exion économique, il développe la notion du bien être Pour Pigou le bien être de société s.accroit lorsque le bien être de la société La notion du bien être et fortement lié a la répartition des revenus Le bien être augmente : - quand le revenus totale collectif augmente ( revenu= richesse distribué ) - lorsque l’inégalité diminue il développe la notion d’externalité ( situation qui ne peut pas être prise en compte par les mécanismes des marchés ) b.b) La notion d’externalité externalité ou e et externe : conséquences négatifs ou positif de l’activité d’un agent économique sous les autres, sans avoir compensation monétaire deux types : Une externalité négative survient lorsqu’une activité produit des e ets nuisibles pour des tiers, sans que ces coûts soient supportés par l’agent à l’origine de l’activité ex : une usine qui pollue une rivière a ecte les pêcheurs ou les habitants en aval sans payer pour les dommages causés Une externalité positive se produit lorsqu’une activité génère des béné ces pour d’autres, mais que l’argent qui la réalise ne reçoit pas de compensation pour ces béné ces ex : une personnes qui entretient un beau jardin améliore la vue pour le voisinage Pigou montre que les externalités négatives entraînent une divergence entre le coût privé et le coût social. (Tout activité économique a un coût privée ou coût social) Notion du coût privée : représente les dépenses directement assumées pas l’agent économique pour produire ou consommer un bien ou un service. ex : les coûts d’une usine incluent les matières premières, la main-d’oeuvre, et l’entretien des machines Notion coût social : coût privée + coût de dopage causée par l’entreprise/ coûts externes/ impact négatifs ou positifs de l’activité sur la société Si coût privé < coût social : les agents économiques ne paient pas le coût total de leurs actions, ce qui conduit à une surproduction d’activités nuisibles ( ex: pollution) Si coût privé = coût social : la situation est optimales car tous les coût sont correctement internalisés Pigou invente le contexte de taxe environnementale : ff fl ff ff fi fi augmenter le coût privé pour re éter les coûts sociaux pour lutter contre la pollution ( 3 arguments) : - normes - taxes - droit pollué Le principe d’une taxe environnementale c’est de modi er notre comportement illustration exemple concret Une entreprise produit de l’électricité en brulant du charbon coût privée: Achat de charbon, entretient des machines, salaires coût social : À ces coûts privés s’ajoutent les impacts environnementaux ( pollution de l’air, changements climatiques ) Sans intervention, l’entreprise ignore ces coûts sociaux et produit davantage d’électricité qu’il ne serait socialement optimal. Une taxe sur les carbones peut être introduire pour réduire cette divergence b.c) Une théorie du chômage Développe cette notion dans son ouvrage « The Theory of Unemployment » (1933) Le marché du travail fonctionne comme tout autre marché Selon Pigou, le chômage provient d’un déséquilibre entre l’o re et la demande de travail. En théorie, le marché du travail devrait tendre vers l’équilibre grâce à des ajustements des salaires: - si le chômage est élevé, les salaires réels (ajustés pour l’in ation) devraient baisser pour inciter les entreprises à embaucher davantage - si les salaire réels baissent, cela réduit aussi le nombre de travailler prêts à travailler à ce prix, ce qui rétablit l’équilibre prix de travail= taux de salaire réel c’est la exibilité du salaires qui permet au marché de fonctionner trois situation possible : - excès d’o re - excès de demande - d’équilibre l’o re de travail émane des travailleurs la demande de travail c’est la quantité que les entreprises se mettent à acheter ( emploi partiel, stable ou instable) L’o re de travail est xé par les travailleurs ( résultat d’un calcul coûts-avantages e ectué par chaque travailleur) l’arbitrage travail-loisir = taux de salaires ( inconvénients fatigue) prix du travail qui représentent le coût d’opportunité ff ff fl ff fi fl fi ff fl ff demande de travaille : comparaissant coût d’une heure de travaille + productivité marginale du travail ( production supplémentaire selon heure supplémentaire travaillé ) taux de salaires est aussi l’arbitrage entre facteur travail et facteur capital La courbe de demande de travail est une fonction décroissante du salaire/ du prix de travail L’intersection des deux courbes = équilibre chômage volontaire vs chômage involontaire chômage volontaire : pigou considéré que certains travailleurs récusent de travailler aux salaires proposés, préférant rester au chômage chômage involontaire/ transitoire : (rare et temporaire) apparaissant en cas de rigidités ou d’interventions externes ( ex: des salaires minimums ou des syndicats qui empêchent les salaires de s’ajuster librement ) si le chômage persiste c’est parce que c’est volontaire ou qu’il y a de rigidité ( tous ce qui empêche le fonctionnement du marché) b.d) L’e et Pigou ou « e et d’encaisses rélles Concept économique pour expliquer co,,ent les variations de la valeur réelle des encaisses monétaires peuvent in uencer la consommation, l’investissement et l’économie dans son ensemble Encaisses : actifs sous forme de monnaie encaisses nominales représentent les quantités de monnaie détenues par les agents encaisses réelles sont obtenues en divisant les encaisses nominales par le niveau des prix deux situations 1- cas en période d’in ation : Lorsque les prix augmentent, les encaisses réelles diminuent, car une même quantité d’argent permet d’acheter moins de biens et de services. Le pouvoir d’achat des agents économique se réduit. conséquences négatives : les ménages se sentent moins riches et peuvent réduire leur consommation, ce qui diminue la demande globale et freine l’activité économique. limite : une in ation modérée peut ne pas avoir d’e et notable, surtout si les salaires augmentent en parallèle. Cependant, une in ation élevée ou hyper in ation peut provoquer une chute drastique de la consommation et de l’épargne 2- dépression / baisse du niveau général des prix / dé ation : Lorsque les prix diminuent, les encaisses réelles augmentent, car le même quantité d’argent peut acheter plus de biens et de services. Cela renforce le pouvoir d’achat des agents économique, ff fl fl fl ff fl ff fl fl conséquences positive : les ménages se sentent plus riches, ce qui peut les inciter à consommer davantage. Cette hausse de la consommation stimule la demande globale et peut contribuer à relancer l’activité économique en période de récession. limite: si la dé ation est prolongée ou trop forte, elle peut conduire à une spirale dé ationniste. Les entreprises anticipent une baisse continue des prix, retardent leurs investissements, et les ménages freinent leurs achats en espérant des prix encore plus bas. fl fl

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