Chapitre 4_Analyse_Les fonctions usuelles PDF
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This document provides an in-depth analysis of various types of functions, potentially as part of a calculus course. It covers topics like polynomial functions, rational functions, logarithmic functions and exponential functions. The explanations are comprehensive and could be utilized as study material. Note that this appears to be a chapter from a textbook and only encompasses a fraction of the whole book. No test questions.
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Filière Physique Chimie (PC) – Premier semestre (S1) – Cours Analyse Chapitre 4 : Les fonctions usuelles I. Les fonctions affines : ℝ⟶ℝ Soient 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, on définit la fonction 𝑓:...
Filière Physique Chimie (PC) – Premier semestre (S1) – Cours Analyse Chapitre 4 : Les fonctions usuelles I. Les fonctions affines : ℝ⟶ℝ Soient 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, on définit la fonction 𝑓: {. 𝑓 est appelé fonction affine. Sa 𝑥 ⟼ 𝑎𝑥 + 𝑏 représentation graphique est une droite. Exemple : 𝑓(𝑥) = |𝑥 + 1| − |𝑥| + |𝑥 − 2| est une fonction affine par morceaux. II. Les fonctions polynomiales – Les fonctions rationnelles : ℝ⟶ℝ La fonction puissance entière : pour 𝑛 ∈ ℤ on considère 𝑓: {. 𝑓 est appelée 𝑥 ⟼ 𝑥𝑛 fonction puissance entière. Si 𝑛 ∈ ℤ+ , alors 𝐷𝑓 = ℝ et 𝑓 est dérivable sur son ensemble de définition et 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑛𝑥 𝑛−1. Si 𝑛 ∈ ℤ∗− , alors 𝐷𝑓 = ℝ∗ et 𝑓 est dérivable sur son ensemble de définition et 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑛𝑥 𝑛−1. On appelle fonction polynomiale toute fonction définie sur ℝ par : ℝ⟶ℝ 𝑃: { où 𝑛 ∈ N. 𝑥 ⟼ 𝑎𝑛 𝑥 𝑛 + 𝑎𝑛−1 𝑥 𝑛−1 + ⋯ + 𝑎1 𝑥 1 + 𝑎0 𝑎𝑛 , 𝑎𝑛−1 ⋯ , 𝑎0 sont appelés les coefficients du polynôme P et si les coefficients ne sont pas tous nuls le plus grand exposant de 𝑥 avec un coefficient non nul est dit degré de P. On dit que 𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑃 𝑠𝑖 𝑃(𝑎) = 0. 𝑎 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑃 𝑠𝑠𝑖 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 𝑎)𝑄(𝑥) où Q est une fonction polynomiale. On appelle fonction rationnelle tout quotient d’une fonction polynomiale par une fonction polynomiale non nulle. III. La fonction logarithme népérien: ℝ∗+ ⟶ ℝ Soit la fonction : { 1. 𝑓 est définie, continue sur ℝ∗+ ; elle possède donc 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 𝑥 des primitives sur ℝ∗+. On appellera fonction logarithme népérien, et on notera 𝑙𝑛, la primitive de 𝑓 qui s’annule en 1. ℝ∗+ ⟶ ℝ Donc 𝑙𝑛: { est une fonction continue, dérivable sur ℝ∗+ et 𝑥 ⟼ 𝑙𝑛(𝑥) 1 𝑙𝑛′ (𝑥) = 𝑒𝑡 𝑙𝑛(1) = 0. La fonction 𝑙𝑛 est strictement croissante sur son ensemble de 𝑥 définition. Il existe un unique réel noté 𝑒, appelé nombre de Néper, tel que 𝑙𝑛(𝑒) = 1. Représentation graphique de 𝑙𝑛 : Soit 𝑢: 𝐼 ⟶ ℝ∗+ une fonction définie et dérivable sur I, alors ln(𝑢) est dérivable sur I et 𝑢′(𝑥) (𝑙𝑛𝑢)′ (𝑥) =. 𝑢(𝑥) 1 Filière Physique Chimie (PC) – Premier semestre (S1) – Cours Analyse Propriétés algébriques de 𝑙𝑛 : ∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ∗+ , ∀𝑛 ∈ ℤ on a : 𝑥 1 ln(𝑥𝑦) = ln(𝑥) + ln(𝑦) ; ln ( ) = ln(𝑥) − ln(𝑦) ; ln ( ) = − ln(𝑥) ; ln(𝑥 𝑛 ) = 𝑛𝑙𝑛(𝑥) 𝑦 𝑥 Limites usuelles de ln : ln (𝑥) ln(𝑥) lim ln(𝑥) = −∞ ; lim ln(𝑥) = +∞ ; lim = 0; lim+ 𝑥𝑙𝑛(𝑥) = 0 ; lim =1 ; 𝑥→0+ 𝑥→+∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0 𝑥→1 𝑥−1 ln(𝑥+1) lim = 1. 𝑥→0 𝑥 Inégalité de convexité : ∀𝑥 ∈ ]−1, +∞[, ln(1 + 𝑥) ≤ 𝑥 (𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 ∀𝑡 > 0, ln (𝑡) ≤ 𝑡 − 1 ). IV. La fonction exponentielle népérienne : La fonction ln est une bijection de ℝ∗+ 𝑠𝑢𝑟 ℝ. Sa bijection réciproque est appelée exponentielle népérienne et est notée exp. C’est une fonction continue, dérivable strictement croissante sur ℝ. ℝ ⟶ ℝ∗+ exp: {. ∀𝑦 ∈ ℝ∗+ , ∀𝑥 ∈ ℝ, (exp(𝑥) = 𝑦 ⟺ ln(𝑦) = 𝑥) 𝑥 ⟼ 𝑒𝑥𝑝(𝑥) exp(0) = 1; exp(1) = 𝑒; 𝑒𝑥𝑝′ (𝑥) = exp (𝑥). Soit 𝑢: 𝐼 ⟶ ℝ une fonction définie et dérivable sur I, alors exp(𝑢) est dérivable sur I et (exp(𝑢))′ (𝑥) = 𝑢′ (𝑥)exp (𝑢(𝑥)). Représentation graphique de 𝑒𝑥𝑝 : Propriétés algébriques de 𝑒𝑥𝑝 : ∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ , ∀𝑛 ∈ ℤ on a : 1 exp(𝑥 + 𝑦) = exp(𝑥) × exp(𝑦) ; exp(−𝑥) = ; exp(𝑛𝑥) = (exp(𝑥))𝑛 exp (𝑥) On notera exp(𝑥) = 𝑒 𝑥. Limites usuelles de exp : 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = +∞; 𝑙𝑖𝑚 𝑒 𝑥 = 0 ; 𝑥→+∞ 𝑥→−∞ 𝑒𝑥 𝑒 𝑥 −1 lim 𝑥 𝑒 𝑥 = 0 ; lim = +∞; lim = 1. 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→0 𝑥 Inégalité de convexité : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑒 ≥ 𝑥 + 1. 𝑥 V. Fonctions logarithmes et exponentielles en base 𝑎: Soit 𝑎 ∈ ℝ∗+ \{1}. 𝑙𝑛(𝑥) On définit la fonction logarithme en base 𝑎 notée 𝑙𝑜𝑔𝑎 par : ∀𝑥 > 0, 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) =. 𝑙𝑛(𝑎) ∗+ La fonction 𝑙𝑜𝑔𝑎 est strictement croissante sur ℝ si 𝑎 > 1, et strictement décroissante sur ℝ∗+ si 𝑎 < 1. Dans les deux cas elle réalise une bijection de ℝ∗+ vers ℝ. Elle vérifie la propriété : ∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ∗+ , 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥 × 𝑦) = 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) + 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑦). On définit aussi la fonction exponentielle en base 𝑎 notée 𝑒𝑥𝑝𝑎 par : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑒𝑥𝑝𝑎 (𝑥) = 𝑎 𝑥 = 𝑒 𝑥𝑙𝑛(𝑎). Les fonction 𝑙𝑜𝑔𝑎 et 𝑒𝑥𝑝𝑎 sont réciproques l’une de l’autre. On a donc : ∀𝑥 > 0, 𝑎𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑥) = 𝑥 et ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑙𝑜𝑔𝑎 (𝑎 𝑥 ) = 𝑥 2 Filière Physique Chimie (PC) – Premier semestre (S1) – Cours Analyse VI. La fonction puissance: On définit la fonction 𝑓𝑎 : { ℝ∗+ ⟶ ℝ∗+ 𝑜ù 𝑎 ∈ ℝ 𝑥 ⟼ 𝑥 𝑎 = 𝑒 𝑎𝑙𝑛(𝑥) 𝑓𝑎 est appelée fonction puissance d’exposant 𝑎. 𝑓𝑎 est continue, dérivable sur ℝ∗+ et 𝑓𝑎 ′ (𝑥) = 𝑎𝑥 𝑎−1. 0 𝑠𝑖 𝑎 > 0 On a : lim 𝑓𝑎 (𝑥) = {. Donc : 𝑥→0 +∞ 𝑠𝑖 𝑎 < 0 si 𝑎 > 0 on prolonge par continuité en posant 𝑓𝑎 (𝑥) = 0𝑎 = 0. si 𝑎 < 0 on a une asymptote verticale en 0. 𝑥 𝑎 −0 0 𝑠𝑖 𝑎 > 1 Lorsque 𝑎 > 0 on a : lim = 𝑒 (𝑎−1)𝑙𝑛(𝑥) = {. Donc : 𝑥→0 𝑥 +∞ 𝑠𝑖 0 < 𝑎 < 1 si 𝑎 > 1 on a une tangente horizontal en 0. si 𝑎 < 0 on a une tangente verticale en 0. Représentation graphique de 𝑓𝑎 : Propriétés algébriques de la fonction puissance : ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, ∀𝑥, 𝑦 ∈ ℝ∗+ on a : 1 𝑥 𝑎+𝑏 = 𝑥 𝑎 𝑥 𝑏 ; (𝑥 𝑎 )𝑏 = 𝑥 𝑎𝑏 ; (𝑥𝑦)𝑎 = 𝑥 𝑎 𝑦 𝑎 ; 𝑥 −𝑎 = ; ln(𝑥 𝑎 ) = 𝑎 ln(𝑥) ; 𝑥 0 = 1; 1𝑎 = 1. 𝑥𝑎 Quelques limites importantes : ∀𝛼, 𝛽 ∈ ℝ∗+ , (𝑙𝑛𝑥)𝛼 lim = 0; lim 𝑥 𝛼 |𝑙𝑛𝑥|𝛽 = 0; 𝑥→+∞ 𝑥𝛽 𝑥→0 𝑒 𝛼𝑥 lim = +∞; lim |𝑥|𝛽 𝑒 𝛼𝑥 = 0 𝑥→+∞ 𝑥 𝛽 𝑥→−∞ VII. Les fonctions trigonométriques réciproques: La fonction Arcsinus: ℝ ⟶ [−1,1] Soit la fonction sin: {. Elle est continue, dérivable sur ℝ , 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛(𝑥) 2𝜋-périodique, impaire et 𝑠𝑖𝑛′ (𝑥) = cos (𝑥). 3 Filière Physique Chimie (PC) – Premier semestre (S1) – Cours Analyse −𝜋 𝜋 La restriction de la fonction sinus sur [ , ] est continue, strictement croissante, 2 2 −𝜋 𝜋 donc elle réalise une bijection de [ , ] sur [−1,1]. Sa bijection réciproque est 2 2 notée Arcsin. −𝜋 𝜋 [−1,1] ⟶ [ , ] Arcsin: { 2 2 𝑥 ⟼ 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥) = 𝑦 −𝜋 𝜋 ∀𝑥 ∈ [−1,1], ∀𝑦 ∈ [ , ] , (𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥) = 𝑦 ⟺ sin(𝑦) = 𝑥) 2 2 1 Arcsin est dérivable sur ]−1,1[ et 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛′ (𝑥) = ; √1−𝑥 2 Si u est une fonction dérivable à valeurs dans ]−1,1[ alors Arcsin(u) est dérivable 𝑢′ et on a :[𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑢)]′ =. √1−𝑢2 Représentation graphique de Arcsin : La fonction Arccosinus: ℝ ⟶ [−1,1] Soit la fonction cos: {. Elle est continue, dérivable sur ℝ , 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠(𝑥) 2𝜋-périodique, paire et 𝑐𝑜𝑠 ′ (𝑥) = −sin(𝑥). La restriction de la fonction cosinus sur [0, 𝜋] est continue, strictement décroissante, donc elle réalise une bijection de [0, 𝜋] sur [−1,1]. Sa bijection réciproque est notée Arccos. [−1,1] ⟶ [0, 𝜋] Arccos: { 𝑥 ⟼ 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑥) = 𝑦 ∀𝑥 ∈ [−1,1], ∀𝑦 ∈ [0, 𝜋], (𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑥) = 𝑦 ⟺ cos(𝑦) = 𝑥) −1 Arccos est dérivable sur ]−1,1[ et 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠′(𝑥) =. √1−𝑥 2 Si u est une fonction dérivable à valeurs dans ]−1,1[ alors Arccos(u) est −𝑢′ dérivable et on a :[𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑢)]′ = 2. √1−𝑢 Représentation graphique de Arccos : La fonction Arctangente: 𝜋 ℝ\ { + 𝑘𝜋/𝑘 ∈ ℤ} ⟶ ℝ Soit la fonction tan: { 2. Elle est continue, dérivable sur 𝑥 ⟼ 𝑡𝑎𝑛(𝑥) 𝜋 1 ℝ\ { + 𝑘𝜋/𝑘 ∈ ℤ} , 𝜋-périodique, impaire et 𝑡𝑎𝑛′ (𝑥) = 1 + tan2 ( 𝑥) =. 2 cos2 ( 𝑥) 4 Filière Physique Chimie (PC) – Premier semestre (S1) – Cours Analyse 𝜋 𝜋 La restriction de la fonction tangente sur ]− , [ est continue, strictement 2 2 𝜋 𝜋 croissante, elle réalise donc une bijection de ]− , [ sur ℝ. Sa bijection 2 2 réciproque est notée Arctan. 𝜋 𝜋 ℝ ⟶ ]− , [ Arctan: { 2 2 𝑥 ⟼ 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(𝑥) = 𝑦 𝜋 𝜋 ∀𝑥 ∈ ℝ, ∀𝑦 ∈ ]− , [ , (𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(𝑥) = 𝑦 ⟺ tan(𝑦) = 𝑥) 2 2 1 Arctan est dérivable sur ℝ et 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛′(𝑥) =. 1+𝑥 2 Si u est une fonction dérivable alors Arctan(u) est dérivable et on a : 𝑢′ [𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(𝑢)]′ = 2. 1+𝑢 Représentation graphique de Arctan : Quelques égalités classiques : ∀𝑥 ∈ [−1,1], cos(𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥)) = sin (𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑥)) = √1 − 𝑥 2 ; 𝜋 ∀𝑥 ∈ [−1,1], 𝐴𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠(𝑥) + 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(𝑥) = 2 ; 𝜋 1 𝑠𝑖 𝑥 > 0 ∗ 2 ∀𝑥 ∈ ℝ , 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(𝑥) + 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 ( ) = { 𝜋. 𝑥 − 𝑠𝑖 𝑥 < 0 2 VIII. Les fonctions hyperboliques: Les fonctions cosinus et sinus hyperboliques: ℝ⟶ℝ ℝ⟶ℝ Soient les fonctions 𝑐ℎ { 𝑒 𝑥 +𝑒 −𝑥 et 𝑠ℎ { 𝑒 𝑥 −𝑒 −𝑥. 𝑥 ⟼ 𝑐ℎ(𝑥) = 𝑥 ⟼ 𝑠ℎ(𝑥) = 2 2 La fonction ch est continue, dérivable sur ℝ , paire et 𝑐ℎ′ (𝑥) = sh(𝑥). La fonction sh est continue, dérivable sur ℝ , impaire et 𝑠ℎ′ (𝑥) = ch(𝑥). ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑐ℎ(𝑥) + 𝑠ℎ(𝑥) = 𝑒 𝑥 ; 𝑐ℎ(𝑥) − 𝑠ℎ(𝑥) = 𝑒 −𝑥 ; 𝑐ℎ2 (𝑥) − 𝑠ℎ2 (𝑥) = 1. Limites usuelles : lim 𝑐ℎ(𝑥) = +∞; lim 𝑠ℎ(𝑥) = −∞; lim 𝑠ℎ(𝑥) = +∞; 𝑥→±∞ 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑠ℎ(𝑥) 𝑐ℎ(𝑥)−1 𝑐ℎ(𝑥) 𝑠ℎ(𝑥) lim = 1; lim = 0; lim = lim = +∞. 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 Représentation graphique de ch : 5 Filière Physique Chimie (PC) – Premier semestre (S1) – Cours Analyse Représentation graphique de sh : La fonction tangente hyperbolique: ℝ⟶ℝ Soit la fonction 𝑡ℎ: { 𝑥 ⟼ 𝑡ℎ(𝑥) = 𝑠ℎ(𝑥). La fonction th est continue, 𝑐ℎ(𝑥) ′ (𝑥) 1 dérivable sur ℝ , impaire et 𝑡ℎ = 1 − 𝑡ℎ2 (𝑥) =. 𝑐ℎ 2 (𝑥) Limites usuelles : 𝑡ℎ(𝑥) lim 𝑡ℎ(𝑥) = −1; lim 𝑡ℎ(𝑥) = 1; lim =1. 𝑥→−∞ 𝑥→+∞ 𝑥→0 𝑥 Représentation graphique de th : IX. Fonctions à valeurs complexes : 𝐷⊂ℝ⟶ℂ ❖ Soit la fonction 𝑓: { où 𝑥(𝑡) 𝑒𝑡 𝑦(𝑡) sont des fonctions 𝑡 ⟼ 𝑓(𝑡) = 𝑥(𝑡) + 𝑖𝑦(𝑡) réelles de 𝐷 ⊂ ℝ ⟶ ℝ. ❖ La fonction 𝑓 est dérivable si les fonctions 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont dérivables et on a : 𝑓 ′ (𝑡) = 𝑥 ′ (𝑡) + 𝑖𝑦 ′ (𝑡) ❖ Soient 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions à valeurs complexes dérivables, alors on a : 𝑓 𝑓 ′𝑔−𝑓𝑔′ (𝑓 + 𝑔)′ = 𝑓 ′ +𝑔′ ; (𝑓 × 𝑔)′ = 𝑓 ′ 𝑔 + 𝑓𝑔′ ;( )′ =. 𝑔 𝑔2 ❖ Soit 𝜑 ∈ D(𝐷, ℂ) , alors 𝑒 𝜑 est dérivable et on a (𝑒 𝜑 )′ = 𝜑′ × 𝑒 𝜑. En particulier si 𝑎 ∈ ℂ, (𝑒 𝑎𝑡 )′ = 𝑎 × 𝑒 𝑎𝑡. 6