Chapitre 3 - Végétaux parasites et plantes carnivores PDF
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This document discusses plant parasites and carnivorous plants, including their types, mechanisms of recognition and interactions with their host. It explores the biological and chemical strategies used by these plants in their interactions with their surroundings. The text delves into the intricacies of the symbiotic and predatory relationships exhibited by diverse plant species.
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Chapitre 3 : Vegetaux parasites et plantes carnivores I. Les plantes parasites Gui = plante épiphyte : plante qui pousse sur un autre vegetal Point commun de ces plantes est d’avoir des suçoirs - Suçoir primaire : plante va continuer a progresser de maniere sous-jacente dans la branche a...
Chapitre 3 : Vegetaux parasites et plantes carnivores I. Les plantes parasites Gui = plante épiphyte : plante qui pousse sur un autre vegetal Point commun de ces plantes est d’avoir des suçoirs - Suçoir primaire : plante va continuer a progresser de maniere sous-jacente dans la branche au niv du cambium → a l’intersection du phloeme et du xyleme : elle va pouvoir prelever a la fois de la seve brute et quelques sucres - Fonction d’ancrage Partie aerienne se dvppe avec des feuilles → chlorophyllienne a. Differents types de parasitisme Hémiparasites : - Facultatifs - Obligatoires Sur quoi le parasite se fixe : - Sur le systeme racinaire : épirhize - Sur le systeme aerien : épiphyte Holoparasites : totalement parasites, epirhizes ou epiphytes, non chlorophylliens - Ex : cuscute : epiphytes qui va emettre des suçoirs surtout chez les Fabacees Endoparasites : ex : Rafflesia : ne sort que pour fleurir : grande fleur d’environ 1m de haut, 50cm de diametre et qui est pollinisee par des mouches → emet des senteurs de pourritures. Les – heterotrophes sont les hemiparasites (90% des plantes parasites), Holoparasites (9%) et Endoparasites (1%, tres rares) Arbre phylogenetique : Genre des scrophulariacees : plantes holoparasites en rouge, hemiparasites en vert. Le fait d’etre devenu holoparasite est apparu + ieurs fois b. Mecanismes de reconnaissances 1. Biologiques Probabilite faible qu’un hote rencontre son parasite. Pour que ces evenements soient favorises : - Mecanismes biologiques : ex : gui fructifie en hiver, moment ou il n’y a pas de fruits ni de feuilles sur les arbres pour les oiseaux donc ils voient facilement les fruits du gui qui sont apparus dessus → synchronisation entre la fructification et le besoin de certains animaux de se nourrir. - Germination sur un arbre peut etre due a une molecule = viscine (nom latin du gui) = secretion qui va permettre de fixer la graine sur la branche Ex : hémiparasite du maïs : Striga : nb de graines qui sont minuscules et 1 fleur peut produire jusqu’a 40 000 graines dispersees par anemochorie, peuvent rester jusqu’a 15 ans dans le sol avant de germer. 2. Chimiques Il existe des molecules dans des exsudats racinaires qui vont diriger la germination de la graine vers son hote : ex du cas du Striga : - Striga va germer pas trop loin de petites racines du maïs, il pourra etre attire par des composes emis par ses racines → derive de l’hydrolyse des carotenoïdes et qui vont favoriser la formation de l’ostorium donc la formation du suçoir. Ex : meristeme racinaire a tendance a gonfler puis se differencie avec des petits poils absorbants → qd il rencontre un point d’adhesion il va l’entourer et former une plaque adherente. c. Structure de prelevement 2 types de strategies pour que le parasite se nourrisse de l’hote : - Fusion des tissus conducteurs : se voit surtout au niv du xyleme - Apposition des tissus conducteurs du parasite sur les tissus conducteurs de l’hote : on le voit surtout au niveau du phloeme Transfert par connexion avec une tension → mecanisme de succion → Sels mineraux seront derives vers les tissus conducteurs du parasite Au niv de la seve elaboree (tubes criblees) : structures de cotransports de saccharose avec des protons avec une expulsion des protons dans le tube crible de l’hote mis en place pour pomper le saccharose de la cellule de l’hote vers la cellule du parasite II. Plantes carnivores a. Differents types de pieges - Pièges à mâchoires (ex : dionee) : fermeture correlee avec un declenchement de PA : 2 poils sur chacune des faces : si un insecte touche 2 poils ou + va declencher un PA (flux de calcium). On peut avoir une fermeture tres rapide - Pièges à succions : on trouve ça chez les utriculaires : mecanisme rapide - Pièges à urne : gluante, contiennent au fond un puits remplit d’enzymes qui macerent : 3 etapes : attraction visuelle puis gustative (zone nectarifere) et bandes glissantes qui empechent l’insecte de remonter (va tomber) - Piège semi-collant : chez les Drosera b. Digestion des proies Cette carnivorie est une adaptation a des milieux tres pauvres en azote d’ou cet apport organique par la digestion des proies → presence d’un liquide qui met en contact enzyme et proies, souvent des mucilases (polymeres de sucres, qui collent) qui sont souvent dans un milieu acide. Presence d’enzymes lithiques, synthetisees en continu ou par induction apres la capture de la proie. Il peut y avoir des enzymes qui proviennent d’autres micro-organismes et qui vont participer a la degradation Secretion d’enzyme peut etre declenchee par des solutions issues de la proie (ex : chlorure de sodium present dans l’hemolymphe des insectes, ou l’uree presente dans l’urine) Digestion prend bcp de temps et une fois terminee, le piege va exporter toutes ces substances organiques vers d’autres parties de la plante (on ne se sait pas comment ça marche)