Macro Parasites des Végétaux (MPV) Master I/PBEE Document PDF
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Document details course information for Macro Parasites des Végétaux (MPV). It covers topics such as general principles, plant parasites, and associated damage. It also touches upon methodology, methods, and the impact on crops.
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Master I / PBEE Matière: Macro Parasites des Végétaux (MPV ) Responsable: Mme F. HADDADI MPV = Unité fondamentale Volume horaire hebdomadaire 1H30 Cours 3H T D Cours illustré + support succinct ? T.D. = Exposé Oral + écrit / Notation: Note assiduité...
Master I / PBEE Matière: Macro Parasites des Végétaux (MPV ) Responsable: Mme F. HADDADI MPV = Unité fondamentale Volume horaire hebdomadaire 1H30 Cours 3H T D Cours illustré + support succinct ? T.D. = Exposé Oral + écrit / Notation: Note assiduité note TD Note Travail personnel Note de l’unité Note de l’examen (TD+ cours) Programme Chap.1: Généralités Chap.2: Les nématodes phytoparasites Chap.3: Les acariens Chap.4: Les insectes parasites Chap.5: Les Plantes parasites ?! TD: Exposés relatifs aux chapitres traités en cours Chapitre I: Généralités i parasites des végétaux Définitions *sous le terme « ravageurs» ou « déprédateurs » ou «Pest » eng, est désigné tout organisme animal ou végétal (nématodes,insectes acariens & plantes) qui s'attaquent aux cultures. * Bioagresseur : ce terme regroupe tous les « ennemis des cultures » pouvant engendrer des dommages et donc des pertes de production sur les cultures. Il peut s’agir des agents pathogènes responsables de maladies, de ravageurs ou de parasites des plantes et des adventices (mauvaises herbes) qui concurrencent les plantes cultivées. *Adventice : plante appelée aussi « mauvaise herbe » qui pousse dans la culture et va concurrencer les plantes cultivées ( espace, lumière et surtout nutriments). Donc nuisible *Auxiliaire de culture : être vivant détruisant les ravageurs ou diminuant leurs effets nuisibles sur les cultures. Cas desprédateurs ex: coccinelle Donc utile Chapitre I: Généralités (suite) Milieu naturel: Facteurs Facteurs abiotiques biotiques Climatiques Secheresse, froid, vent, grêle,… Cultures Nutritionnels Végétaux Carences, excès, salinité,… Pollution pesticides Atmosphère, sol, eau, Chapitre I: Généralités (suite) Milieu naturel: Facteurs biotiques Agents pathogènes (Microorganismes) Chmpgns., bact. et virus Maladies: (phytopathologie) Plantes Ennemis ( ravageurs / parasites ) Seuil de nuisibilité nématodes, Insectes, acariens , plantes parasites,... Dégâts = Pertes Mise en œuvre des moyens de lutte économiques Seuil de nuisibilité : c’est un indicateur au delà duquel la plante ne peut plus supporter l’effet dépressif lié à sa présence Le seuil de nuisibilité biologique correspond au nombre d'individus développés par plant à partir duquel on observe une perte de rendement Il Correspond au moment à partir duquel la population d’un nuisible donné devient intolérable = pertes économiques Il est fonction de ces pertes. Ainsi : * lorsqu’elles sont supérieures au coût de traitement Seuil de nuisibilité atteint INTERVENTION par usage de différents moyens de lutte. Fig.1. Ce seuil est dépendant de 3 composantes : a) ravageur ( parasite) b) type de culture c) Conditions climatiques de la région * Seuil de tolérance : seuil au-dessus duquel le coût des pertes est > Figure 1 : Schéma montrant seuil de nuisibilité d’un ravageur Seuil de tolérance / seuil de nuisibilité a b c Seuil de nuisibilité Intérêt : analyse du risque phytosanitaire, qui détermine le conseil d’une intervention phytosanitaire. Le seuil de nuisibilité n’est pas une valeur constante commune à toutes les cultures Exemple: puceron vert du pêcher: Il est de 20% des plantes porteuses de pucerons, durant les 6 premières semaines de végétation Relation Plante-parasite Action du parasite : L'effet majeur : détournement des métabolites de la plante Affaiblissement physiologique de l'hôte qui peut conduire à l'attaque par d'autres parasites Effet biochimique ou métabolique : libération dans l'hôte de substances toxiques - augmentation de la respiration des tissus, action mécanique Pendant la piqûre, le mouvement de va-et-vient des stylets, notamment des stylets mandibulaires constitués de dents de scie sur leur crête externe et terminale, dilacère les cellules et les vaisseaux, les détruisant ainsi définitivement. Ces blessures apparaissent sous forme de taches nécrosées. C’est le cas des punaises. action spoliatrice La plante s'affaiblit à la suite de l'absorption de sève par ces phytophages. Les dommages sont fonction de la taille des individus et de l'importance de la population. Les pucerons et Punaises (F/Coréïdés) prélèvent un volume non considérable de sève. action toxique La salive que l'insecte injectée dans la plante contient des enzymes diastases toxiques sur les tissus. Le degré de toxicité varie selon que la piqûre a atteint les faisceaux libériens ou seulement le parenchyme. Cette toxicité se manifeste par des taches. action infectieuse Lors de la piqûre, les parasites piqueurs-suceurs transmettent des agents pathogènes, champignons, bactéries et surtout virus, qui provoquent sur la plante des maladies parfois graves. Il apparaît sur les feuilles des plages de coloration différente (chlorose, mosaïque, panachure) ainsi que des déformations (nanisme, gaufrements, Niveaux d’action: Partie aérienne: tronc, rameaux,feuilles, inflorescences et fruits Consommation des feuilles et fruits (exemple: chenilles) Succion de la sève (exemple: pucerons) Partie racinaire Lésions Transmission d’autres agents pathogènes (exemple: pucerons vecteurs de bactéries, virus) Diagnostic Détection & Identification de l’agent symptômes: Nature (altrération , jaunissement,…) Localisation ( racines, feuillage, rameaux,…) Etat de la parcelle (historique, orientation, etc…) Détection & identification (selon des critères précis) Symptômes Les symptômes comportent essentiellement : des changements de couleurs, des altérations d’organes, des modifications anatomiques des productions anormales de substances et des altérations diverses du métabolisme Les symptômes causés par: des agents pathogènes des conditions écologiques parasites inadéquates maladies parasitaires maladies non parasitaires Les symptômes peuvent être : *Localisés : Répartis sur un organe ou une partie de la plante malade. *Généralisés : Réparties sur toute la plante malade. *Systémiques : S’ils s’étendent par la voie du système conducteur. A ne pas confondre avec les désordres physiologiques liés aux carences Dommages aux plantes cultivées Les dommages sont causés à deux niveaux: les plantes en végétation (croissance en plein champs) les récoltes entreposées (récoltes stockées) Les dommages sont de plusieurs types) Succion de la sève (exemple: pucerons) Attaque des racines (exemple: nématodes) succion du contenu cellulaire Transmission de pathogènes (exemple: pucerons vecteurs de bactéries, virus) Dans le monde: les pertes causées aux plantes cultivées sont estimées à 20% - 50%. Dans certaines régions, les ravageurs peuvent affecter 100% de la récolte. L'impact des ravageurs est beaucoup plus important dans les Pays en Voie de Développement que dans les pays industrialisés. PVD Pays développés Cultures 20% Produits entreposés 30% 10% Pullulation des ravageurs intensification de l'agriculture: Exploitation de surfaces immenses de cultures homogènes, qui constituent un terrain très favorable aux ravageurs Les pratiques culturales modernes favorisent le développement rapide de ravageurs. Exple: monoculture ravageurs sont beaucoup plus abondants qu’en cultures croisées (intercropping ou rotations culturales). L'application systématique des pesticides : effet paradoxal: diminue les populations nuisibles. Mais : provoque également une réduction des populations de prédateurs et de parasites. Moyens de lutte Lutte Définition: la lutte contre les bioagresseurs représente l’ensemble des moyens utilisés pour lutter contre les organismes considérés comme nuisibles aux cultures. Stratégie permettant la gestion des nuisibles visant à minimiser les pertes économiques de production La lutte peut être: préventive (élimination des sources potentielles tq:techniques culturales d’agents pathogènes) curative (en bloquant l’évolution de la maladie en cours de développement sur l’hôte). Méthodes de protection des cultures 2) Lutte physique Mécanique ( barrières 1) Lutte chimique (Pesticides) Insectides (organochlorés, (filets, pièges,...) Chaleur (hautes et carbamates Fongicides (bénomyl, basses températures) marcoxèbe...). Solarisation Acaricides (diméthoate Electromagnétique (dicofol), (µ-ondes, Herbicides (atrazine, électrocution,...) pyridines ) 5) transgénique (OGM) 3) lutte culturales Recherche et Transfert Alternance des cultures des gènes de résistance (assolements ou rotation des aux bioagresseurs entre cultures) les plantes Amélioration du sol (amendements, fumures, drainage, labours) 4) Lutte biologique Entretien des abords de la parcelle prédateurs désherbage, Épouvantails,… parasitoïdes pièges et phéromones Lutte chimique Pesticides : caract: efficacité Modes d'action Action sur le système nerveux Action sur tube digestif Action sur la cuticule (carapace) du ravageur : Destruction Spécificité Pesticides à large spectre d’action quand ils agissent une large d'insectes, et d'insecticides spécifiques dans le cas contraire. Certains pesticides affectent les mammifères et autres vertébrés (oiseaux, poissons). Ceci provoque des problèmes écologiques, et pour la santé. Rémanence (activité pendant pls mois /années) Certains pesticides restent actifs près application, (pesticides rémanents), d'autres sont détruits en quelques jours. Auparavant (années 50), utilisation des pesticides rémanents Actuellement : la faible durée d'activité est corrigée par application de plusieurs traitements pendant la saison Eviter toute activité pesticide au moment de la récolte des produits consommables. Lutte chimique Avantages Inconvénients Sur l’écosystème : Application facile. biodiversité déséquilibrée (disparition des organismes utiles: auxiliaires, insectes pollinisateurs (Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles) oiseaux,poissons… Sur l’homme: agricult + consom (Parkinson, Alzheimer, cancers …). Certains produits sont mutagènes cancérogènes ou reprotoxiques (l’infertilité). Effet immédiat : efficacité Développement de résistance des ravageurs aux pesticides Coût parfois élevé Rémanence dans l’environnement (terre, les plantes mortes et le compost) = pollution de l’eau, de l’air, des sols Lutte biologique Avantages Inconvénients Efficacité généralement persistante Apparition de quelques résistances à des agents de lutte biologique : exple: 8 insectes différents / Bacillus thuringiensis). Préserve l’environnement non pollué des Nouveaux insectes ou lignées nuisibles agriculteurs se développent (avec les échanges internationaux). Lutte intégrée : méthode de protection phytosanitaire contre les indésirables. Elle consiste à choisir parmi tous les moyens d'intervention disponibles (façons culturales, équilibres nutritifs, ennemis naturels et, en cas de nécessité, de produits chimiques), ceux qui se montrent les mieux adaptés sur le plan économique, écologique et toxicologique. L’intégration de différentes méthodes de lutte préventives ou curatives, soit biologique, mécanique, culturale, génétique et chimique, assure une réduction plus durable et souvent plus efficace des populations d’organismes nuisibles et contribue à réduire les risques associés à l’emploi exclusif des pesticides chimiques. Ces derniers ne sont qu’un maillon de la lutte intégrée et doivent être utilisés uniquement lorsque la situation le justifie Merci de votre attention Hétérotrophie Un organisme hétérotrophe doit obligatoirement trouver la matière organique ailleurs : sur des organismes morts : Saprophytisme sur des individus vivants : parasitisme Si ce prélèvement de matière se fait au dépend de l'organisme Parasitisme Si l'association est bénéfique aux 2 partenaires: Symbiose Remarque : bien qu'étant capable de faire de la photosynthèse, certaines algues sont parasites. On retrouve le même phénomène chez certains végétaux supérieurs comme le gui.