Évaluations subjectives de la voix et de la parole PDF

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Sorbonne Université - Faculté des Sciences

2024

Stéphanie Borel Dr Lise Crevier-Buchman

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voice evaluations voice perception speech impact humanities

Summary

These lecture notes/slides discuss subjective evaluations of voice and speech. Topics include voice perception, functional and psychosocial impact of dysphonia, and voice disorders.

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Evaluations subjectives de la voix et de la parole 1. Evaluation perceptive 2. Impact fonctionnel et psychosocial d’une dysphonie Stéphanie Borel Dr Lise Crevier-Buchman 10 septembre 2024...

Evaluations subjectives de la voix et de la parole 1. Evaluation perceptive 2. Impact fonctionnel et psychosocial d’une dysphonie Stéphanie Borel Dr Lise Crevier-Buchman 10 septembre 2024 UE 1.1.4 2024-2025 1 Fonctionnel Emotionnel Acoustique Articulatoire Perceptif 2 Contenu du cours Evaluation perceptive Principes généraux Les outils Voix Parole Intérêt, mise en œuvre et limites Les auto-évaluations Principes généraux Les outils Voix Parole Intérêt, mise en œuvre et limites 3 La voix Outil de communication support de la parole (voisement, rythme, prosodie) Outil d’expression émotions reflet de notre personnalité reflet de notre état de santé Il n’existe aucune définition ni description de la normalité d’une voix 4 Certains on tenté de définir ce qu’était une « bonne voix » …. Une « bonne voix » Selon Anderson (1942), une voix « idéale » est Voix efficace Intensité adaptée au milieu Timbre claire et pur Fréquence fondamentale efficace et plaisante Bonne qualité vibratoire Aisance et clarté de la diction Débit adapté (lent/rapide) Porter sa voix = la mettre dans l’oreille de l’autre 6 Une « bonne voix » (2) Selon Mathieson (2000) Adaptée, confortable efficace La voix en accord avec le genre et l’âge Permet l’expression des émotions Conserve une efficacité et un confort de production quelles que soient les circonstances Part de subjectivité ++ (lié aux représentations de l’auditeur sur la voix) Importance de « se sentir bien » avec sa voix 7 des artistes aux voix atypiques ou pathologiques https://www.facebook.com/watch/?v=734445946998356 (Anna Mouglalis) à partir de 4 min https://www.facebook.com/watch/?v=499164704240803 (Fanny Ardant) https://youtu.be/R8mcBdBL-t0 (Kim Kardashian) https://www.facebook.com/28minutes/videos/pourquoi-certains- am%C3%A9ricains-parlent-avec-une-voix-qui-gr%C3%A9sille-28- minutes-arte/417745235911412/?locale=fr_FR (vocal fry) https://youtu.be/U720kk2m7kw (Doully) La dysphonie Modification du comportement phonatoire et du timbre vocal Etiologie liée à une dysfonction de la production ou du comportement (malmenage/surmenage, inconfort, inefficacité) lésion organique la combinaison des deux Esthétique: timbre enrouement, aggravation, aphonie… Conséquence : trouble de la communication qui amène à consulter diminution des capacités d’interaction sociale, difficultés professionnelles La prise en soin est guidée par notre perception + le retour du patient via des auto-évaluations 9 Troubles de la résonance Hypernasalité : se produit lorsqu'il y a une énergie sonore anormale dans la cavité nasale pendant la production de phonèmes oraux Hyponasalité : se produit lorsqu'il y a une résonance nasale ou une énergie réduite associée aux voyelles et consonnes nasales, généralement en raison d'un blocage ou d'une obstruction dans le nasopharynx ou la cavité nasale ou liée à une affection neurologique. https://www.asha.org/practice-portal/clinical-topics/resonance-disorders/#collapse_6 Cul de sac résonance https://www.youtube.com/short s/sbBltksy8p8?feature=share Résonance en cul-de-sac : se produit lorsque le son circule dans une cavité (orale, nasale ou pharyngée) en étant « piégé » et incapable de sortir, généralement en raison d'une obstruction dans le conduit vocal. Comme décrit ci-dessous, différents types de résonance en cul-de-sac sont possibles en fonction de l'emplacement de l'obstruction. https://www.asha.org/practice-portal/clinical-topics/resonance-disorders/#collapse_6 Évaluation perceptive Évaluation perceptive = gold standard Méthode de référence pour juger de La qualité de la voix L’intelligibilité de la parole Permet d’apprécier le degré global de Perturbation de la voix Retentissement sur les possibilités de communication Evaluation non invasive, peu couteuse, facile à mettre en place Présente des intérêts et des limites 13 Intérêt de l’évaluation perceptive Clinique Contribue au diagnostic, au suivi des patients Permet de documenter les effets des traitements Participe à la recherche étiologique Permet l’évaluation de la sévérité du trouble Recherche Utilisée comme référence pour valider les données instrumentales Permet d’établir des bases de données de voix normales et pathologiques Enseignement Bases de données pour entraîner l’oreille des étudiantes et étudiants 14 Evaluation perceptive de la qualité vocale : L'évaluation perceptive de la qualité de la voix d'une personne consiste à : - décrire les qualités attribuées à cette voix par un auditeur et à - les comparer à une représentation personnelle interne de la normalité, propre à l’auditeur (Fex, 1992).  Référent interne 15 Indices phonatoires Perceptivement, on peut décrire la qualité d’une voix en termes de (équivalent acoustique) – hauteur (correspond au F0), – sonie ou puissance (intensité physique SPL dB) – qualité acoustique (timbre) – résonance (ex. nasalité) – régularité du signal – comportement phonatoire – le débit phonatoire – Etc. 16 Difficultés de l’évaluation perceptive Paraît « facile » car pratique instinctive liée à l’un de nos sens Mais subjectivité +++ Nécessité d’un cadre précis Facteurs de variabilité inhérent au jury Facteurs de variabilité inhérent à la méthode Diversité d’expérience des auditeurs Formulation de la consigne d’évaluation Sensibilité individuelle aux critères perceptifs Choix de l’échelle quantitative État émotionnel des auditeurs Ordre de présentation des stimuli Révis, J. (2021). 19. L’évaluation perceptive de la qualité de la voix. In La voix: anatomie, physiologie et explorations (pp. 68-77). De Boeck Supérieur. Les contraintes méthodologiques Les auditeurs: jury d’écoute Avertis/experts selon l’expérience professionnelle familiarité à la tâche d’écoute le référent interne évaluation experte Naïfs évaluation plus écologique 18 Les contraintes méthodologiques Corpus voyelle /a/ comportement glottique analyse fréquentielle et temporelle parole : + Comportement supra-glottique + prosodie (mélodie, pauses, durée, débit, sonie, co-articulation) 19 Les contraintes méthodologiques Les enregistrements / Les écoutes Enregistrer Micro : position Enregistreur numérique (filtres) Lieu (acoustique de l’environnement) Ecouter en champ libre au casque (individuel) moins de contraintes de temps  La qualité acoustique des casques et / ou haut- parleurs peut interférer avec la qualité de la voix ! 20 Les contraintes méthodologiques Problèmes de terminologie La nature des voix pathologiques a souvent été décrite et classée selon une terminologie traduisant les impressions auditives. Une étude de Sonninen (1970, 1971) décrivait la voix chantée au moyen de 59 termes (ou traits perceptifs) dont certains étaient tirés du vocabulaire visuel (brillant, clair), thermique (chaud, froid), kinesthésique (serré, fermé), anatomique (arrière, avant), instrumental (flûté), esthétique (beau, laid), gustatif (sucré, doux) etc.  Problème de l’harmonisation linguistique dans une même langue et dans des langues différentes. 21 Un peu de terminologie « Stockholm Voice Evaluation Consensus Model» SVEC (Hammarberg) Paramètres vocaux Description Aphonie, aphonie intermittente Désonorisations intermittentes, voix parfois chuchotée Souffle Fuite d’air glottique audible, due à une fermeture glottique insuffisante Hyperfonctionnel, tendu Voix serrée, impression de compression des CV en phonation Hypofonctionel, détendu Voix faible, CV hypotoniques Raucité grave (creaky), fry Vibration périodique, impression de pulsation vocale Rauque Voix grave, avec vibration irrégulière des CV Eraillé, raucité aiguë Voix aiguë, avec vibration irrégulière des CV Cassures vocales Sauts de fréquence intermittents Diplophonie Voix bitonale Registre Mode de vibration des CV Hauteur Perception auditive de la fréquence fondamentale Sonie Perception auditive de l’intensité acoustique 22 Limites linguistiques et culturelles Une échelle d’évaluation perceptive de la voix est spécifique d’une langue et d’une culture Les résonances supra-laryngées et laryngées peuvent transmettre une information émotionnelle, une particularité de certains dialectes ou idiomes une manifestation pathologique fonctionnelle ou organique du larynx. 23 Les limites subjectives Chaque auditeur évalue une voix en la comparant à sa propre référence de normalité: dépend de facteurs socio-culturels de représentations personnelles de préférences personnelles On juge aussi l’adéquation physique/voix Il n’y a pas de réelle définition de la normalité d’une voix Importance de pouvoir corréler nos appréciations avec des données objectives 24 Les échelles Échelles en lien avec un trouble vocal Différentes échelles ont été décrites en fonction des objectifs d’évaluation de la qualité acoustique de la voix et de la parole. Dans ce cours nous en décrirons 2 principales - GRBAS (dysphonies) - IINFVo (voix de substitution) 26 GRBAS (I) Echelle créée par Hirano en 1981, inspirée des travaux d’Isshiki (1969). 5 paramètres : sévérité de la dysphonie, raucité, souffle, hypotonie, serrage 4 niveaux: 0=normal-3=sévèrement altéré voyelle tenue, phrase ou texte Échelle la plus utilisée dans le monde simple, facile (G2R2B1A0S1) traduction validée valable pour la plupart des anomalies vocales laryngées 27 Echelle Description G Grade (grade Exprime le degré de sévérité de la dysphonie global) R Roughness Correspond à la raucité de la voix et serait en rapport avec une fluctuation (raucité) irrégulière et une aggravation de la hauteur. B Breathiness Correspond à l'impression de souffle dans la voix et serait en rapport avec une (souffle) incompétence glottique avec bruit de turbulence A Asthenicity Asthénie qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypotonique, avec (asthénie) une voix qui manque de puissance, de faible intensité, peu d’harmoniques aigus S Strain (serrage) Serrage laryngé et supra-glottique qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypertonique, avec une voix aiguë, et un renforcement des harmoniques aigus et/ou du bruit dans les hautes fréquences. 28 Echelle Description G Grade (grade Exprime le degré de sévérité de la dysphonie global) R Roughness Correspond à la raucité de la voix et serait en rapport avec une fluctuation (raucité) irrégulière et une aggravation de la hauteur. B Breathiness Correspond à l'impression de souffle dans la voix et serait en rapport avec une (souffle) incompétence glottique avec bruit de turbulence A Asthenicity Asthénie qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypotonique, avec (asthénie) une voix qui manque de puissance, de faible intensité, peu d’harmoniques aigus S Strain (serrage) Serrage laryngé et supra-glottique qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypertonique, avec une voix aiguë, et un renforcement des harmoniques aigus et/ou du bruit dans les hautes fréquences. 29 Echelle Description G Grade (grade Exprime le degré de sévérité de la dysphonie global) R Roughness Correspond à la raucité de la voix et serait en rapport avec une fluctuation (raucité) irrégulière et une aggravation de la hauteur. B Breathiness Correspond à l'impression de souffle dans la voix et serait en rapport avec une (souffle) incompétence glottique avec bruit de turbulence A Asthenicity Asthénie qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypotonique, avec (asthénie) une voix qui manque de puissance, de faible intensité, peu d’harmoniques aigus S Strain (serrage) Serrage laryngé et supra-glottique qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypertonique, avec une voix aiguë, et un renforcement des harmoniques aigus et/ou du bruit dans les hautes fréquences. 30 31 Echelle Description G Grade (grade Exprime le degré de sévérité de la dysphonie global) R Roughness Correspond à la raucité de la voix et serait en rapport avec une fluctuation (raucité) irrégulière et une aggravation de la hauteur. B Breathiness Correspond à l'impression de souffle dans la voix et serait en rapport avec une (souffle) incompétence glottique avec bruit de turbulence A Asthenicity Asthénie qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypotonique, avec (asthénie) une voix qui manque de puissance, de faible intensité, peu d’harmoniques aigus S Strain (serrage) Serrage laryngé et supra-glottique qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypertonique, avec une voix aiguë, et un renforcement des harmoniques aigus et/ou du bruit dans les hautes fréquences. 32 Echelle Description G Grade (grade Exprime le degré de sévérité de la dysphonie global) R Roughness Correspond à la raucité de la voix et serait en rapport avec une fluctuation (raucité) irrégulière et une aggravation de la hauteur. B Breathiness Correspond à l'impression de souffle dans la voix et serait en rapport avec une (souffle) incompétence glottique avec bruit de turbulence A Asthenicity Asthénie qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypotonique, avec (asthénie) une voix qui manque de puissance, de faible intensité, peu d’harmoniques aigus S Strain (serrage) Serrage laryngé et supra-glottique qui décrit le comportement phonatoire du locuteur hypertonique, avec une voix aiguë, et un renforcement des harmoniques aigus et/ou du bruit dans les hautes fréquences. Ajout du paramètre I 1996, Philippe Dejonckère propose d’ajouter le paramètre I = instability Correspond aux fluctuations de la qualité de la voix au cours du temps Peu utilisé en clinique A propos du GRBAS En recherche GRB son couramment utilisés seuls Différents auteurs ont montré que GRB sont les plus pertinents et moins soumis à la variabilité inter-évaluateurs De plus, pour le A = dépendant de la qualité d’enregistrement (intensité) + besoin de voir le patient (donc réalisable lors d’un bilan vocal mais pas pour les jury d’écoute en recherche) S = besoin de voir les tensions, crispations  se rapporte davantage à l’évaluation du comportement vocal Lien entre G et R/B : une étude de Ghio et al., 2021 Dans la description originelle d’Hirano, le G est un critère indépendant des autres Mais beaucoup d’auditeurs l’associent intuitivement au R et au B Ghio et al. (2021) ont montré à partir d’un jury d’écoute de 50 voix que le G n’apportait pas d’information par rapport au R et au B car très lié à ces 2 paramètres avec la logique suivante Si R > B alors G= R Si B > R alors G = B Si R = B alors G = R = B Mais d’après Hirano, une voix pouvait être rauque ou soufflée mais néanmoins peu sévère globalement eu égard à d’autres paramètres (efficacité vocale etc.) L’évaluation perceptive des voix alaryngées Voix Alaryngées : I(I)NFVo 2005, Pays-Bas; Moerman, Martens, Crevier-Buchman. Evaluer les dysphonies sévères dans le cadre des voix alaryngées, de substitution (au moins une CV enlevée) Echelle visuelle analogue de 0=pas d’altération, à 10=altération maximale Echelle Intervalle régulier Cotation de la sévérité: 0 à 3 (I2, I0, N0, F1, V1) 5 critères, évalués en conversation spontanée 39 I (G) Impression générale de la voix; degré de sévérité de dysphonie I Impression d’intelligibilité N Bruits surajoutés injections, souffle… F Fluence verbale: interruptions, reprises inspiratoires Vo Voisement : vibration néoglottique, sonorisation 40 41 https://www.youtube.com/watch?v=DBmOrOAeE0U https://www.youtube.com/watch?v=tA1Hr8Lkark Autres échelles Paramètres en opposition bipolaire Stable – instable Agréable – désagréable Fausset – modal…. Plus complexes, traduction incertaine (langue originale) Répond mieux à certaines situations de parole ou articulatoire Nécessite apprentissage Souvent trop de paramètres 44 Limites méthodologiques - Nombre de traits perceptifs (sélection) - Nombre de degrés de sévérité: - visuel analogue: numérique continu de 0 à 10 0__________________/_________10cm - intervalle régulier: discontinu de 0 à 3, 4, 5, …7 La perception humaine ne peut se concentrer sur plus de 7 ou 8 qualités en même temps la discrimination fine est illusoire au delà d’un certain nombre de traits. 45 La parole et l’intelligibilité Définition de l’intelligibilité intellegere (latin): comprendre Caractère de ce qui peut être distinctement perçu par l’ouïe et correctement identifié par le récepteur L’état d’un message qui peut être capté sans difficulté et compris aisément par le récepteur 47 Facteurs de variation Distance entre interlocuteurs, postures Acuité auditive de l’auditeur Compétences linguistiques de l’auditeur (familiarité avec la langue, dialecte) Degré de familiarité entre le locuteur et l’auditeur Capacité de l’auditeur à intégrer le message selon le contexte (connaissance du sujet traité…) 48 Tests d’intelligibilité Tests d’identification ou de discrimination Auditeur note ce qu’il entend / comprend (score de réussite) Transcription orthographique / phonétique Reconnaissance en choix forcé Reconnaissance automatique de la parole Grilles d’évaluation perceptive Tests de compréhensibilité du message On teste les capacités de l’auditeur à interpréter correctement la signification du message malgré des distorsions phonétiques 49 Tests d’intelligibilité Objectif: évaluer la performance de la communication verbale Complexes Nombreux tests et échalles mais en français 3 principaux (traduits par Auzou dans la BECD) Score d’intelligibilité SI Test phonétique d’intelligibilité TPI Grille d’évaluation perceptive EP Score perceptif SP BECD. Batterie d'évaluation clinique de la dysarthrie / Pascal Auzou, Véronique Rolland-Monnoury 50 Score d’intelligibilité SI Adaptation française du Frenchay Dysarthria Assessment (Enderby 1983) Lecture de 10 mots Lecture de 10 phrases Parole spontanée Cotation de 0 à 8 Total / 24 = score d’intelligibilité (Normale 24/24) BECD. Batterie d'évaluation clinique de la dysarthrie / Pascal Auzou, Véronique Rolland-Monnoury 51 Test Phonétique d’intelligibilité TPI Adapté des travaux de Kent (1989) et validé en français par Gentil (1992) Exploration des contrastes phonétiques Repérage des perturbations phonétiques conduisant à une mauvaise identification des phonèmes (substitutions) Quantitatif (SI) et qualitatif (identification des distorsions phonétiques) Passation Test d’identification à choix multiple Lecture de 52 mots bisyllabiques 13 séries de 4 mots avec 13 contrastes phonétiques BECD. Batterie d'évaluation clinique de la dysarthrie / Pascal Auzou, Véronique Rolland-Monnoury 52 TPI BECD Auzou et al. BECD. Batterie d'évaluation clinique de la dysarthrie / Pascal Auzou, Véronique Rolland- Monnoury Grille d’évaluation perceptive (EP) Validée en français par Auzou (2006) BECD Estimation globale de l’intelligibilité Liste de 35 critères regroupés en 6 catégories Qualité vocale Réalisation phonétique Prosodie Respiration Intelligibilité Caractère naturel Cotation sur 5 points 0=Normal à 5 très altéré 54 BECD. Batterie d'évaluation clinique de la dysarthrie / Pascal Auzou, Véronique Rolland-Monnoury Grille perceptive BECD Auzou et al. BECD. Batterie d'évaluation clinique de la dysarthrie / Pascal Auzou, Véronique Rolland- Monnoury Score perceptif Le score perceptif (SP) a été défini par la somme obtenue à 5 items permettant de décrire la parole pathologique. Parmi ces items, l’un est global il s’agit de la perturbation du « caractère naturel de la parole». Les quatre autres items sont de niveau catégoriel il s’agit de : « la qualité vocale », « la réalisation phonétique », « la prosodie » et « l’intelligibilité ». Ils rendent compte des grandes catégories d’anomalies de la parole. Chaque item est coté de 0 (normal) à 4 (très perturbé). Le score perceptif est donc côté de 0 (normal) à 20 (très perturbé). Cf dossier UE 1.1.4 Le but de ce score est d’obtenir une quantification de la sévérité de la dysarthrie. Evaluation perceptive en recherche clinique exemple du DME (jury expert) et d’un jury naïf Direct Magnitude Estimation (DME) JURY EXPERT Exemple avec l’étude SpeechAtax Randomised Controlled Trial : SpeechATAX Essai contrôlé randomisé international Améliorer l’intelligibilité de la parole de patient dysarthriques (ataxie de Friedreich) par un auto-entraînement intensif sur tablette 5 jours par semaine pendant 30min à 1h Pendant 4 semaines 15 patients inclus en France (Institut du Cerveau) Critères de mesure : acoustique, perceptif et auto-évaluation 58 DME procédure Intelligibilité : Défini comme le degré de compréhension de la parole. Naturel : Défini comme une parole qui semble normale/naturelle à l'auditeur en termes de rythme, d'intonation, de prosodie, de qualité de la voix, etc.de débit, d'intonation, de prosodie, de qualité vocale, etc. Le naturel englobe tout ce qui rend la parole « normale ». Estimation directe de la magnitude (DME) pour évaluer l'intelligibilité et le naturel : 2 évaluateurs experts +++ Évaluez l'intelligibilité et le naturel d'un locuteur par rapport à un repère de « dysarthrie légère ». Le repère = un enregistrement de patient avec une dysarthrie légère reçoit la valeur de 100. Il est régulièrement réécouté par les jurés pour qu’ils puissent s’imprégner du repère Procédure : Ecoute de l'échantillon repère de parole de la dysarthrie légère = valeur 100 Ecoute de l’enregistrement d’un autre patient ou du même patient à un autre moment  valeur supérieure à 100 si sa parole est jugée meilleure que le repère (ex : 200 si 2 fois mieux) valeur inférieure à 100 si sa parole est jugée moins bonne que le repère (ex : 50 si 2 fois moins bien) Procédure en aveugle Outcomes p

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