Summary

Ce document présente une introduction à l'anatomie et à la physiologie humaine. Il couvre les processus vitaux de base, les niveaux d'organisation structurelle et fonctionnelle des organismes, les systèmes et les équipements ainsi que les positions anatomiques, l'anatomie de surface, les termes directionnels, les plans, les coupes et les axes.

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Thème 1 : Introduction à l'anatomie 1. anatomie et physiologie 2. Processus vitaux et fonctions vitales de base 3. les niveaux d'organisation structurelle et fonctionnelle des organismes 4. Systèmes et équipements 5. Positions anatomiques 6. Anatomie de surface : régions et cavités corporelles 7. Te...

Thème 1 : Introduction à l'anatomie 1. anatomie et physiologie 2. Processus vitaux et fonctions vitales de base 3. les niveaux d'organisation structurelle et fonctionnelle des organismes 4. Systèmes et équipements 5. Positions anatomiques 6. Anatomie de surface : régions et cavités corporelles 7. Termes directionnels 8. Plans, coupes et axes 9. Mouvement 1. anatomie et physiologie ANATOMIE ana - "by means of" = à travers tomos - "corte" = coupé anatomé - "disséquer, couper au moyen de ou dissection". Science qui étudie la structure et la forme des êtres vivants et les relations entre les différentes parties qui les constituent. PHYSIOLOGIE physis= nature logos= étude La science qui étudie les fonctions corporelles, le fonctionnement des différentes parties du corps. 2. Processus vitaux et fonctions vitales de base 1. le métabolisme 2. réponse 3. le mouvement 4. Croissance 5. Différenciation 6. Reproduction 1. protection externe : système tégumentaire (peau, ongles, cheveux) 2. soutien et mouvement : systèmes squelettique et musculaire 3. Communication, contrôle et intégration : systèmes nerveux et endocrinien. 4. Transport et défense : système cardiovasculaire et système lymphatique. 5. Élaboration, régulation et entretien : voies respiratoires, digestives et urinaires. 6. Reproduction et développement : système reproducteur. 3. les niveaux d'organisation structurelle et fonctionnelle des organismes Niveau chimique Niveau cellulaire 3. au niveau des tissus 4. Niveau organique 5. Niveau systémique 6. Niveau de l'agence Cellule : unité structurelle et fonctionnelle de base d'un organisme Tissus (4) : épithéliaux, conjonctifs, musculaires et nerveux Organes : structures de forme spécifique, composées de deux ou plusieurs types de tissus différents, remplissant des fonctions spécifiques. Systèmes/appareils : constitués d'organes apparentés qui partagent une fonction. 4. Systèmes et équipements APPAREIL Regroupe un ensemble d'organes qui remplissent ensemble une même fonction (digestive, cardio-vasculaire, urinaire, etc.). SYSTÈME En général, il est constitué d'un même type de tissus ; ils ont une structure et une origine similaires (musculaire, lymphatique, nerveux, etc.). 5. Positions anatomiques Objectif : décrire les structures par rapport à une position anatomique standard. La position anatomique de référence est la suivante se tenir droit, la tête droite et non inclinée yeux ouverts, regard droit devant et au même niveau bras tendus de part et d'autre du corps paumes tournées vers l'avant (pouce tourné vers l'extérieur) jambes tendues et légèrement écartées pieds parallèles 6. Anatomie de surface : régions et cavités corporelles RÉGION CÉPHALIQUE : -Craneo -R. faciale Orbital Nasal Oral Auditoire RÉGION CERVICALE TRONC - R. Thoracique - R. Abdominal (ombilical et coxal) - R. pelvienne (inguinale) MEMBRE SUPÉRIEUR : - R. axillaire - R.Brachial (bras) R.Ante-brachial (avant-bras) - Manuel R : -Carpien (poignet) -Métacarpe (paume de la main) -Phalangienne ou digitale MEMBRE INFÉRIEUR : -Fémorale (cuisse) -Patellar R. (genou) -R. crural (jambe) -R. modale : tarsienne (cheville) Dorsale digitale Zone AXIALE - Région céphalique - Région cervicale - Tronc : thoracique abdominal pelvien pubis Zone APENDICULAIRE Extrémités : Haut et mains Inférieure et podale CAVITÉ THORACIQUE : Cavité pleurale Cavité péricardique Espace médiastinal ou médiastin (cœur, œsophage, trachée, thymus et principaux vaisseaux sanguins) 7. Termes directionnels Bilatéral : deux côtés (ex : ronyons) Unilatéral : un costat (ex : melsa) Ipsilatéral ou homolatéral : du même côté du corps (ex : bras gauche et pied gauche) Contralatéral : des côtés opposés du corps (ex : bras droit vs. bras gauche) 8. Plans, coupes et axes PLANS : - sagittal - coronal (frontal) - transversal AXES : - vertical - transversale ou latéro-latérale - sagittale ou antéropostérieure CORONALE ou plan frontal (axes XY) Divise le corps en deux parties : antérieure et postérieure. PLAN TRANSVERSAL (axe XZ) Divise le corps en deux parties, le haut et le bas. PLAN SAGITTAL MOYEN (axes YZ) Divise le corps en deux parties, la gauche et la droite (plans parasagittaux parallèles au plan sagittal médian). PLAN OBLIQUE 9. Mouvement Les mouvements d'abduction (séparation d'un membre du corps ou plan médian) et d'adduction (rapprochement) s'effectuent dans le plan frontal avec un axe sagittal. Les mouvements de rotation et de supination-pronation sont effectués dans un plan transversal sur un axe longitudinal. Les mouvements de rotation et de supination-pronation sont effectués dans un plan transversal sur un axe longitudinal. Inspection de la carrosserie : Palpation (= toucher délicatement) Auscultation (= écoute) Percussion (=jeter des coups à travers...) Techniques d'imagerie : IRM ATCC Tomographie Gammagraphie Thème 2 : La cellule Index 1. Structures et fonctions 2. la membrane plasmique. Structure et composants. Lipides et Protéines. 3. le mouvement des substances à travers la membrane plasmique 4. Cytosol. Forme et fonction du cytosol. Cytosol 2. Organites cellulaires 5. Le noyau. Structure Objectifs d'apprentissage Comprendre les aspects structurels et fonctionnels des cellules. 1. Étudier les principales parties : membrane, cytoplasme et noyau. 2. Comprendre le mouvement des substances à travers la membrane plasmique. 3. Forme et fonction du cytosol, des organites et du noyau 4. Comprendre la division cellulaire : mitose et méiose La cellule : unité anatomique de base, structurelles et fonctionnelles de tous les organismes vivants. Tous les processus de base se déroulent en son sein Quelles sont les exigences minimales pour une cellule ? - Une seule cellule peut constituer un organisme (unicellulaire : bactéries, amibes, paramécies,... ). - Toutes les cellules sont dérivées de cellules préexistantes (capacité à se diviser de manière autonome). - Chaque cellule contient toute l'information héréditaire nécessaire à son fonctionnement et la transmet à ses descendants (génétique). - Les fonctions vitales de l'organisme se déroulent à l'intérieur de la cellule (mécanisme de biosynthèse propre). La cellule. Les fonctions 1. les relations - Capacité à percevoir des signaux extérieurs et à y répondre (lumineux, chimiques, mécaniques...). - Liées à la défense, à l'obtention de nourriture, à la reproduction... - Contractilité, conductivité, locomotion. 2. la nutrition - l'énergie pour les fonctions vitales - l'absorption, le métabolisme et la sécrétion (synthèse des composants cellulaires et absorption de molécules simples pour synthétiser des molécules complexes) 3. Reproduction ou division 1. division des cellules somatiques (toutes les cellules) : mitose 2. Division des cellules reproductrices (uniquement dans les cellules germinales ; formation des gamètes - ovocytes ou spermatozoïdes) : méiose LA PLUPART DES FONCTIONS DE L'ORGANISME SE DÉROULENT À L'INTÉRIEUR DE LA CELLULE. La cellule. Types 7 - - Procaryotes (structurellement et fonctionnellement plus simples ; plus primitifs) (bactéries) - Eucaryotes (beaucoup plus grands et plus complexes) - Les organismes multicellulaires sont constitués de cellules eucaryotes. - Le corps humain compte ± 30 milliards de cellules eucaryotes et ± 38 milliards de cellules procaryotes. - Spécialisation (±210 types de cellules dans le corps humain) La cellule. Les régions LA CELLULE PEUT ÊTRE DIVISÉE EN TROIS RÉGIONS PRINCIPALES : Membrane en plastique - surface cellulaire composée de phospholipides et de protéines. - la frontière entre l'intérieur et l'extérieur. -Elle le sépare, sans l'isoler du milieu environnant. Cytoplasme - espace où se déroulent la plupart des réactions chimiques - contenu entre la MP et le noyau Cytosol, organites et cytosquelette Système de membrane interne -Fonctions spécifiques dans chaque compartiment ; communication via les vésicules Mitochondries -obtenir de l'énergie de l'environnement Noyau (matériel génétique, chromosomes et gènes) -Stockage de l'information génétique -Séparé du cytoplasme par une double membrane Membrane plasmique. Fonctions 1) Définir les limites des cellules (et maintenir les différences intérieur/extérieur). 2. la régulation du transport des molécules avec le monde extérieur 3. Responsable de la relation avec le reste des cellules (récepteurs et jonctions). Membrane plasmique Le cytosol doit maintenir une composition ionique, un pH (7,2) et une pression osmotique constants. Membrane plasmique. Structure et composition Cellule - Composition chimique (poids) : environ 50% de lipides environ 50 % de protéines environ 2 à 10 % d'hydrates de carbone Les proportions varient en fonction du type de cellule - Structure de base de toutes les membranes biologiques : BICAPSE LIPIDIQUE - MOSAÏQUE FLUIDE où les lipides et les protéines peuvent se diffuser La bicouche lipidique, base de la structure de toute membrane biologique La fluidité, la caractéristique biologique la plus importante Membrane plasmique. Lipides Les phospholipides. Les plus abondants. Molécules amphipathiques Autres lipides : cholestérol et glycolipides Caractéristiques : 1. formation de compartiments fermés Auto-étanchéité 2. La membrane est fluide : les lipides et les protéines peuvent tourner et se déplacer à travers la membrane - Fluidité bidirectionnelle 3. La fluidité dépend de l'insaturation des acides gras (augmentation) et du cholestérol (diminution) : asymétrie lipidique. 4. La fluidité va permettre des interactions au sein de la membrane plasmique : mouvement, croissance, division, communication... Effet du cholestérol sur la fluidité de la membrane à différentes températures. Expérience : http://telstar.ote.cmu.edu/biology/MembranePage/index2.html. Membrane plasmique : Perméabilité Membrane plasmique sélectivement perméable. Perméable Imperméable à l'eau H2O Ions Petites molécules non chargées (éthanol, Molécules chargées (petites ou grandes) urée, O2...) Grosses molécules non chargées (glucose...) - Les protéines membranaires qui agissent comme des canaux ou des transporteurs augmentent la perméabilité de la membrane. - Les très grosses molécules ne peuvent passer que par la formation de vésicules. Membrane plasmique. Protéines 1. responsable de la majorité des fonctions 2. La quantité et les types de protéines varient selon la fonction de la membrane. Plus de protéines : plus d'activité Mb protéine interne de la mitochondrie 75 gaine de myéline Mb < 25 % de protéines Membrane plasmique. Fonction des Systèmes de transport passifs 1.1 Diffusion simple : Ions (canaux ioniques K+ ,Na+ ,Ca2+,Cl- ) ; molécules liposolubles (vitamines A,D,E) ; eau, éthanol, urée. 1.2 Diffusion facilitée par les transporteurs : transporteur spécifique qui subit une modification pour transporter la molécule d'un côté à l'autre. Ne consomme pas d'ATP (énergie) 1.3 Osmose : diffusion de l'eau Systèmes de transport actifs : dépense d'énergie (ATP). Toujours contre le gradient de concentration. Transport actif primaire (ATP), transport actif secondaire (gradient d'électrolyte) et transport de vésicules. 2. relations avec d'autres cellules : récepteurs Membrane plasmique. Transport de grosses molécules Cytoplasme. Composants 1. le cytosol (55 % du volume cellulaire) - Eau (75-90%) - Molécules en suspension (ions, glucose, acides aminés, acides gras, protéines, lipides, ATP et déchets) - Cytosquelette - Des gouttelettes de lipides ou des granules de glycogène peuvent être présents - De nombreuses réactions métaboliques ont lieu 2. Organites : a. Centrosome b. Cils et flagelles c. Ribosomes d. Réticulum endoplasmique e. Appareil de Golgi f. Vésicules, lysosomes et peroxysomes g. Mitochondries h. Protéasome Cytosol - La partie liquide contenant les organites. - Il représente 55% du volume cellulaire. - Constitué principalement d'eau (75-90%). - Il contient, dissous ou en suspension, de nombreux composants de la cellule : sucres, ions, acides aminés et protéines. - Site où se déroulent de nombreuses réactions métaboliques qui assurent le maintien des structures et permettent à la cellule de se développer. - Contient le cytosquelette Cytosquelette Ce sont des filaments de protéines qui déterminent la forme de la cellule et la disposition de son contenu. Assurer la stabilité structurelle Processus dans lesquels elle est impliquée : - Mouvement des organites à l'intérieur de la cellule - Mouvement des chromosomes dans la division cellulaire - Mouvement des cellules (phagocytes) Cytosquelette. Types de filaments - Microfilaments (actine et myosine) - Support mécanique (liaison aux protéines intégrales) - Générer le mouvement (contraction musculaire ; division cellulaire et locomotion ; invasion des tissus par les leucocytes) - Microvillosités (noyau interne) - Filaments intermédiaires - Fixer la position des organites - Adhésion cellule-cellule - Microtubules (tubuline) - Responsable du mouvement des chromosomes (fuseau mitotique), des vésicules et des organites - Présente dans les cils et les flagelles - Façonner la cellule Organites cytoplasmiques Structures spécialisées de la cellule Des fonctions spécifiques et différentes Centrosome Composants - 2 centrioles - matériau péricentriolaire - 9 triplets (9x3 microtubules) Fonctions - Centres d'organisation de la croissance du fuseau mitotique. Essentiels à la division cellulaire - Le matériel péricentriolaire contenant de grandes quantités de tubuline forme les microtubules dans les cellules qui ne sont pas en division active. Cils et flagelles Cellule Projections mobiles de la surface cellulaire. - Les CILES sont courts et nombreux. Chaque cilium possède un noyau de 20 microtubules fusionnés et est attaché à un corps basal sous la membrane cellulaire. Ils déplacent le liquide à la surface de la cellule. o Mucoviscidose (mucus épais). o Nicotine (paralyse les mouvements ciliaires) (voies respiratoires et trompes de Fallope) - Les FLAGELS sont plus longs et peu nombreux. Ils déplacent l'ensemble de la cellule (spermatozoïdes). Cils et flagelles Ribosomes Composition : - ARNr et protéines Formé de 2 sous-unités : - Grande sous-unité - Petite sous-unité Fonction : - Synthèse des protéines (traduction) Localisation : - Associé au réticulum endoplasmique rugueux - Libre (cytosol) - Mitochondries SANS MEMBRANE 1. les ribosomes 2. Centrosome 3. Cytosquelette MEMBRANE UNIQUE DE BISPHOSPHOLIPIDES 1. la membrane plasmique 2. vésicules 3. RER/REL 4. Appareil de Golgi 5. Lysosomes 6. Peroxysomes 7. Liposomes DOUBLE MEMBRANE BISPHOSPHOLIPIDIQUE Mitochondries 2. membrane nucléaire MEMBRANE MONOPHOSPHOLIPIDE UNIQUE 1. Lipoprotéines (chylomicrons, HDL, LDL,...) Réticulum endoplasmique Réseau membranaire en forme de sacs aplatis ou de tubes. Morphologie sacculaire du RE rugueux (RER) et ribosomes liés à la membrane Morphologie tubulaire du RE lisse (REL) Fonction principale : biosynthèse cellulaire RER : Synthèse des protéines REL : Synthèse des lipides Réticulum endoplasmique 50 % de la surface membranaire intracellulaire Cavité unique ou lumière communiquant avec le RER et le REL (également enveloppe nucléaire) Réticulum endoplasmique rugueux (RER) Structure Continuation de la membrane nucléaire Recouvert de ribosomes Fonction : poursuite de la synthèse des protéines (qui est initiée dans les ribosomes libres du cytosol) : 1. faisant partie des membranes 2. vésicules et sécrétion Réticulum endoplasmique lisse (REL) Structure - Prolonge le RER - Ils communiquent en formant une seule cavité (lumen). - Pas de ribosomes attachés Fonctions : diverses, selon le type de cellule : - synthèse des lipides : acides gras et stéroïdes (œstrogènes et testostérone) - le métabolisme du glycogène dans les hépatocytes - stockage du calcium dans les cellules musculaires - Détoxification des substances liposolubles (pesticides, produits pharmaceutiques, éthanol, etc.) en les transformant en substances hydrosolubles. Appareil de Golgi FONCTIONS : - Compartiment à forte activité biochimique et principalement sécrétoire - Les composants synthétisés dans le RE sont modifiés, triés et distribués à leur destination. Dictyosoma - Unité fonctionnelle - Formé par l'empilement de citernes (sacs membraneux aplatis) (3 à 30) - Plus d'un par cellule Appareil de Golgi. Dictyosome Appareil de Golgi. Fonctions 1) Synthèse des polysaccharides membranaires structurels 2) Modification des macromolécules du RE - Glycosylation des protéines - Glycosylation des lipides - Marquage des protéines. Cible finale : phosphorylation de l'oligosaccharide mannose : 6-P (cible dans les lysosomes). - Protéolyse (modification des protéines) 3) Classification et répartition des protéines et des lipides. - formation de lysosomes (protéase, enzyme protéolytique) - Sécrétion des constituants : anticorps de la membrane plasmique et de la matrice extracellulaire - Sécrétion régulée : signalisation des neurotransmetteurs et des hormones Lysosomes - Vésicules entourées de membrane qui se forment dans l'appareil de Golgi - Ils contiennent plus de 60 enzymes hydrolytiques. - Enzymes fonctionnant à un pH acide (pH5) - Digestion des substances entrant dans la cellule par endocytose et transport des produits finaux vers le cytosol. - Autophagie des organites détériorés (recyclage) - Mise en œuvre de l'autolyse (digestion de la cellule elle-même) : pathologies ou mort - Digestion extracellulaire (spermatozoïde) Peroxysomes 1. ils contiennent des oxydases, protéines capables d'oxyder les composés organiques (élimination de H+ ; substances toxiques telles que les alcools, le formaldéhyde...). 2. Ils contiennent de la catalase qui décompose le H2O2 en H2O + O2. 3. Elles participent au catabolisme des acides aminés (protéases) et des acides gras (lipases). 4. Abondant dans les organes qui ont des fonctions dépuratives comme le foie et les reins. 5. Ils proviennent de peroxysomes préexistants par fission. Protéosome - Petite structure protéique responsable de la destruction des protéines cytosoliques non fonctionnelles (inutiles, endommagées ou défectueuses) pour obtenir des aa (recyclage). - Teneur élevée en protéases - Voie de l'ubiquitine-protéasome : renouvellement des protéines intracellulaires, dégradation des protéines régulatrices à courte durée de vie Mitochondries 1. organites semi-autonomes 2. fonction principale : production d'énergie pour la cellule (synthèse de l'ATP) 3. Responsable de la respiration cellulaire aérobie 4. Selon l'activité cellulaire, une cellule peut avoir des centaines ou des milliers de mitochondries (+activité +mitochondries). 5. Constitué d'une membrane externe et d'une membrane interne, qui présente des crêtes mitochondriales. 6. Se réplique (se divise) 7. Contient son propre ADN : ADN circulaire avec 37 gènes (2 ARNr, 22 ARNt et 13 protéines mitochondriales). Mitochondries Deux membranes : a. Extérieure : très perméable b. interne : très imperméable, forme les crêtes et jusqu'à 80 % de protéines. 2. Deux cavités : a. Intermembraneuse b. Matrice mitochondriale (enzymes, ADN et ribosomes) 3. Phosphorylation oxydative (cycle de Kreps et chaîne de transport d'électrons, synthèse de l'ATP) 4. régulation de l'apoptose (mort cellulaire programmée) (libération du cytochrome C) Cœur de métier - Début de la synthèse des ribosomes dans le nucléole - Contrôle les activités et la structure cellulaires (expression des gènes) - Synthèse de l'ARN messager (transcription) - Duplication du matériel génétique (ADN) (réplication) - Contrôle du cycle cellulaire et de la division cellulaire Noyau en interphase A. Caractéristiques générales : 1. constitue 6 à 10 % du volume cellulaire 2. Centré (quelques exceptions) 3. Diverses formes 4. Il y en a un par cellule Erythrocytes 0 ; Cartilage 2 ; Muscle/foie >2 B. Composants : 1. Enveloppe nucléaire : double membrane communiquant avec le RER. Pores nucléaires 2. nucléole : ARNr. Début de la synthèse des ribosomes 3. Chromatine : ADN + protéines. Euchromatine (-compacte) et hétérochromatine (+compacte). CHROMOSOMES Thème 2 : La cellule Partie 2 : Division cellulaire Mitose et méiose Cycle cellulaire : mitose La durée du cycle cellulaire dans une cellule typique est de 16 heures : - 5 heures à G1 - 7 heures à S - trois heures à G2 - 1 heure à la division M Ce temps dépend du type de cellule Mitose Division cellulaire Mitosi vs Meiosi La méiose. Signification biologique 1. production de gamètes haploïdes (dans les gonades) 2. réduction du nombre de chromosomes : un cycle de réplication suivi d'un cycle de réplication. deux tours de ségrégation chromosomique 2x(2n) 2x(n) 2x(n) (n) Deux divisions : Première division méiotique (réductionnelle) Séparation des chromosomes homologues : 2x(2n) 2x(n) Deuxième division méiotique (équatoriale) Séparation des chromatides sœurs : 2x(n) n CONSÉQUENCES GÉNÉTIQUES DE LA MÉIOSE 1. formation de cellules haploïdes (gamètes) 2. Création de la variabilité génétique : 1. ségrégation indépendante des chromosomes maternels et paternels 2. la recombinaison génétique THÈME 3 - HISTOLOGIE - PARTIE 1 1. Généralités 2. Jonctions cellulaires 2.1 Les jonctions serrées 2.2 Liaisons adhésives Desmosomes 2.4 Hémidesmosomes 2.5. Liens de communication Tissu épithélial 4. Tissu conjonctif 5. Tissu nerveux 6. Tissu musculaire 1) Tissu général : 3 groupes de cellules similaires, ayant une origine embryonnaire commune et une fonction commune. 4 types de tissus : - Épithélial - Connecteur - Nerveux - Musculaire Chaque type a des cellules différentes : morphologie, structure, fonction et distribution. 2. Jonctions cellulaires LIAISON : La plupart des cellules épithéliales, ainsi que certaines cellules nerveuses et musculaires. 2. Jonctions cellulaires : ÉTIRER - Réseau de chaînes de protéines transmembranaires qui fusionnent les surfaces extérieures des membranes plasmiques adjacentes et scellent les voies d'accès entre ces cellules. - Cellules épithéliales tapissant l'estomac, les intestins et la vessie 2. Joints cellulaires : ADHERENTS - Couche protéique dense (plaque) à l'intérieur de la membrane plasmique, liée aux protéines membranaires et au cytosquelette. - Cellules liées par des glycoprotéines transmembranaires : les cadhérines. - Elles forment des ceintures d'adhérence à l'épithélium, résistant à la contraction des mouvements péristaltiques de l'intestin. 2. Les jonctions cellulaires : DESMOSOMAS - Contient de la plaque et des cadhérines liées aux filaments intermédiaires (kératine) du cytosquelette. Fournit une stabilité à la tension et à la contraction. - Fréquent dans l'épiderme et le muscle cardiaque 2. Joints cellulaires : HEMIDESMOSOMES - Semblables aux desmosomes, mais les cellules adjacentes ne se lient pas. - Les glycoprotéines transmembranaires sont des intégrines reliées à la protéine laminine de la membrane basale. - Tissu épithélial 2. Jonctions cellulaires : COMMUNICATION / jonctions lacunaires - Des protéines membranaires (connexines) forment des tunnels remplis de liquide, appelés connexons, qui relient des cellules voisines. - Connexions : diffusion de petites molécules et d'ions, dans les tissus avasculaires (cristallins, cornées), et dissémination des et musculaires. TISSU ÉPITHÉLIAL 3.1 Généralités 3.2 Classification et types 3.2.1. l'épithélium de revêtement simple 3.2.2. épithélium cubique simple 3.2.3. épithélium cilié simple et non cilié 3.2.4. Épithélium simple, cilié, cylindrique 3.2.5. l'épithélium stratifié de la chaussée 3.2.6. Épithélium stratifié cubique 3.2.7. Épithélium cylindrique stratifié 3.2.8. Épithélium de transition (urothélium) 3.2.9. Épithélium glandulaire (endocrinien) 3.2.10. Épithélium glandulaire (exocrine) 3) TISSU EPITHELIAL : informations générales Ils se distinguent : - le tissu de revêtement épithélial, qui a une fonction protectrice -et le tissu glandulaire, avec une fonction de sécrétion 3) TISSU EPITHELIAL : informations générales ORIGINE : ECTODERMIQUE : Surface extérieure du corps → épiderme. ENDODERMIQUE : Épithélium du tractus gastro-intestinal et des glandes annexes (foie et pancréas) ; arbre respiratoire. MESODERMIQUE : Endothélium et mésothélium. Cavités corporelles et tubules urinifères. 2 modèles généraux (types) COUVERTURE ET REVÊTEMENT DE L'ÉPITHELIUM (tégumentaire, membranes internes, recouvre les cavités, les vaisseaux, les conduits, les composants des organes sensoriels, etc.) - Épiderme : externe - Mésothélium : cavités internes - Endothélium : vaisseaux EPITHELIUM GLANDULAIRE (forme la partie sécrétoire des glandes : exocrines et endocrines) FONCTIONS - Protection/sécrétion glandulaire contre les blessures, l'évaporation, les micro-organismes (mucus, hormones, enzymes) - Absorption du tube digestif (nutriments dans le tube digestif) - Spécialisations cellulaires dans le domaine du transport - Excrétion des tubes rénaux (diverses substances dans les voies urinaires) - Échange gazeux entre les poumons et les alvéoles - Glissement entre les surfaces ; mésothélium - Sensible : terminaisons sensorielles 3) TISSU EPITHELIAL : informations générales CARACTÉRISTIQUES : Attachement et adhésion → cellules étroitement liées, surface apicale libre et membrane basale du tissu conjonctif Polarité→ structurelle et fonctionnelle Forte cohésion, faible substance intercellulaire Avasculaire, vaisseaux dans le tissu conjonctif adjacent (alimentation → diffusion) ont une innervation grande capacité de renouvellement par division cellulaire Glycoprotéines Enrobage MEMBRANE BASALE : couche extracellulaire contenant des protéines telles que le collagène et les glycoprotéines, située entre le tissu épithélial et le tissu conjonctif. 3) TISSU EPITHELIAL : informations générales Spécialisations des membranes des tissus épithéliaux Cilia Microvilli Microvilli Stereocilia Plis basaux 3) TISSU EPITHELIAL : classification Les tissus épithéliaux de couverture et de revêtement sont classés en fonction de la disposition et de la forme des cellules. 3) TISSU EPITHELIAL : classification 3) TISSU EPITHELIAL : Épithélium de revêtement simple 3) TISSU EPITHELIAL : Épithélium cubique simple Localisation : surface de l'ovaire, partie sécrétoire de certaines glandes, capsule du cristallin, etc. Fonction : sécrétion et absorption 3. tissu cilié de l'épithélium : épithélium cylindrique simple, non cilié Localisation : tractus gastro-intestinal (contient des cellules de gobelet) Fonction : sécrétion et absorption TISSU EPITHELIAL : Épithélium simple cilié, cilié, cylindrique. Localisation : voies respiratoires supérieures, trompes utérines, sinus paranasaux, canal central de la moelle épinière Fonction : déplacer le mucus et d'autres substances TISSU EPITHELIAL : Epithélium cylindrique pseudostratifié, non cilié. Épithélium simple mais qui semble avoir plusieurs couches car les noyaux des cellules sont à des hauteurs différentes (toutes les cellules sont soutenues par la membrane basale). Localisation : épididyme, urètre masculin, canaux principaux de nombreuses glandes,... Fonction : absorption et sécrétion 3) TISSU EPITHELIAL : Épithélium pseudostratifié, cilié, cylindrique. Épithélium Simple mais semblant être multicouche car les noyaux des cellules sont à des hauteurs différentes (toutes les cellules sont soutenues par la membrane basale) Cellules ciliées Localisation : voies aériennes supérieures, sécrétion et déplacement du mucus TISSU EPITHELIAL : Épithélium stratifié pavementum pavementum 3) TISSU EPITHELIAL : Épithélium stratifié de la chaussée Épithélium pavimentaire stratifié Les cellules de la couche basale remplacent les cellules de surface au fur et à mesure qu'elles disparaissent. Exemples : peau, tissus kératinisés : membrane interne de la bouche, œsophage, vagin, langue Fonction : protection 3) TISSU EPITHELIAL : Épithélium cubique stratifié Localisation : glandes sudoripares et œsophagiennes Fonction : protection et sécrétion 3) TISSU EPITHELIAL : Épithélium cylindrique stratifié Glande œsophagienne 3. tissu épithélial : épithélium - va du pavé au cube, par exemple la vessie, des parties de l'urètre et des uretères - permet à l'organe de se distendre 3. tissu épithélial : épithélium glandulaire - fabriquer des substances destinées à l'exportation en grandes quantités - une grande variété de produits sécrétés : enzymes (sueur, salive...), hormones, mucus, lait, graisse, etc. Elles sont parfois isolées, mais elles sont généralement regroupées dans des structures multicellulaires appelées glandes. Selon le milieu dans lequel elles déversent leur contenu, elles sont classées en : glandes exocrines : elles déversent leur contenu dans l'extérieur (comme la sueur), ou dans le tube digestif (salive) glandes endocrines : elles déversent leur contenu dans le sang. Leurs produits sont des hormones. 3) TISSU EPITHELIAL : Épithélium glandulaire (endocrinien) Fonction : sécrétion de produits qui diffusent dans le sang après passage dans le liquide interstitiel. Cellules glandulaires : situées au cœur des cellules épithéliales des glandes. Produit des hormones : hypophyse, glande pinéale, thyroïde, glandes surrénales, ovaires, testicules,... Glandes endocrines : Leur sécrétion (hormones) passe dans le sang sans passer par les canaux. Ils régulent le métabolisme et la physiologie/l'homéostasie. TISSU EPITHELIAL : Épithélium glandulaire (exocrine) Produits de sécrétion libérés dans des canaux menant à la surface d'un épithélium de couverture ou de revêtement, comme la peau, ou à la lumière d'organes vides : sueur, sébacée, digestive, cutanée, salivaire et pancréatique, par exemple. Produit des substances telles que la sueur, les cires, la salive, les enzymes digestives, etc. Unicellulaire (cellule à gobelet) Pluricellulaire : Simple ou composé Tubulaire ou acineuse Selon la morphologie de la glande Mérocrine/Apocrine/Holocrine Selon le mécanisme de sécrétion Glandes holocrines. Leur produit s'accumule dans le cytosol.glandes sébacées. Glandes mérocrines. La majorité ! Le produit est libéré par des vésicules. Glandes salivaires, pancréas. Glandes apocrines. Leur produit s'accumule dans la partie apicale de la cellule détachée. THÈME 3 - HISTOLOGIE - PARTIE 2 4. Tissu conjonctif 4.1 Généralités 4.2 Cellules et matrice extracellulaire 4.3 Type de tissu conjonctif 4.3.1 Lax 4.3.2 Dense Cartilage 4.3.2. l'os 4.3.3 Liquide 4.4 Membranes 4. TISSUS DE CONNEXION : généralités Largement distribué, très abondant dans le corps, pas sur les surfaces, cellules espacées Variété de fonctions : maintien, protection, réserve, transport Formé par : la matrice extracellulaire (fibres protéiques et substance fondamentale) Cellules Très vascularisées et innervées (exception : cartilage, tendons, ligaments) 4. TISSUS DE CONNEXION : généralités - Cellules immatures (.....blast "brot"), sécrètent la matrice extracellulaire - Fibroblastes : tissu conjonctif dense et lâche - Chondroblastes : cartilage - Ostéoblastes : os - Cellules matures (....), contrôle et maintien de la matrice - Fibrocytes - Chondrocytes - Ostéocytes 4. TISSU DE CONNEXION : origine 4. TISSUS DE CONNEXION : généralités - Fibroblastes - présents dans de nombreux tissus - Sécrète des fibres et de la substance broyée - Macrophages - des monocytes - Effectuer la phagocytose des bactéries et des cellules - Cellules plasmatiques - se développent à partir des lymphocytes B - Ils sécrètent des anticorps - Les mastocytes - Participer à la réponse inflammatoire - Adipocytes - les cellules adipeuses - Stocker les triglycérides (graisses) - Leucocytes - globules blancs - Neutrophiles, éosinophiles - réponse immunitaire 4. TISSUS DE CONNEXION : Matrice extracellulaire - détermine les propriétés du tissu conjonctif Substance fondamentale (présent entre les cellules et les fibres ; maintient les cellules entre elles ; échange des substances avec le sang et les cellules) : Liquide, semi-liquide, gélatineux ou calcifié. Eau et molécules organiques : Polysaccharides (glycosaminoglycanes) : acide hyaluronique, sulfate de chondroïtine, sulfate de dermatane, sulfate de kératane Protéines (protéoglycanes et fibronectine) Fibres (renforce et soutient les tissus conjonctifs) : Collagène - très solide et résistant à la traction, non rigide : os, cartilage, tendons et ligaments. Elastique - composé d'élastine entourée d'une glycoprotéine (fibrilline) qui ajoute de la force et de la stabilité ; solide et élastique : peau, vaisseaux sanguins, tissu pulmonaire Réticulaire - collagène fin, fonction : support, membrane basale, réseau autour des cellules telles que le tissu conjonctif aréolaire, le tissu adipeux, les fibres nerveuses et les muscles lisses. 4. TISSUS DE CONNEXION : matrice extracellulaire Substance de base 4. TISSUS DE CONNEXION : matrice extracellulaire Substance de base Glycosaminoglycanes : - Acide hyaluronique - Chondroïtinesulfate - Dermatansulfate - Sulfate de kératane Associés à des protéines, ils forment des PROTEOGLUCANES. 4. CONNECTIVITÉ des tissus Matrice : extracellulaire Type de fibres de collagène 4. CONNECTIVITÉ des tissus Matrice : extracellulaire Collagène de type I 4. TISSUS DE CONNEXION : matrice extracellulaire Collagénopathies 4. CONNECTIVITÉ des tissus Matrice : extracellulaire Fibres de collagène Les plus fréquentes. Souple OUI, élastique NON. Elles forment des faisceaux, des agrégations parallèles de fibres, et peuvent se ramifier. Synthétisé par les ostéoblastes, les chondroblastes, les odontoblastes et les fibroblastes. Fibres élastiques Hydrophobe Formation de type collagène. AA : glycine, proline, desmosine (Des) et isodesmosine (IDes). Des et IDes forment des liaisons transversales → élasticité des fibres. Plus mince que le collagène, ramifié, mailles irrégulières. Très élastique (150% de plus) Elastine Elasticité Stabilité de la fibrilline Fibres réticulaires Il s'agit également de collagène Beaucoup plus fines que celles en collagène Ils forment des réseaux ramifiés Dansuporteetresistance 4. Tissu conjonctif : Fibroblastes Les cellules les plus nombreuses du tissu conjonctif 4. Tissu conjonctif : fibroblastes cicatriciels (fibres disposées de manière espacée) (fibres disposées de manière espacée) 4. TISSU CONNECTIF : Classification du tissu conjonctif mature A. Tissu conjonctif proprement dit 1. tissu conjonctif lâche : Aréolaire Adipeux Réticulaire 2. tissu conjonctif dense : Régulière Irrégulier Elastique B. Tissu conjonctif de soutien Cartilage Hyalin Fibrocartilage Elastique Os Os compact Os spongieux C. Tissu conjonctif liquide 1. le sang 2. La lymphe 4. TISSU DE CONNEXION : lax fibres disposées de manière espacée - Aréolaire - Adipeux - Réticulaire 4. TISSU DE CONNEXION : lax AREOLAR 4. TISSU DE CONNEXION : LAXO ADIPOSE (type spécial) réduit la perte de chaleur par la peau ; réserve d'énergie ; maintien ; protection 4. TISSU DE CONNEXION : (type spécial) LAXO ADIPOSE Adiposité blanche (fréquente) : 20-25% du poids corporel chez les femmes, 15-20% chez les hommes. + irrigation + mitochondries ADIPOSE BLANC - Réserve d'énergie. - Forme la surface du corps. - Protecteur. - Isolation thermique. ADIPOSE BROWN - Fonction thermorégulatrice - Diverses gouttes - Important chez les nouveau-nés - Hautement vascularisé Nombreuses mitochondries - Non affecté par les changements nutritionnels Nom assignatura - Mobilisation by ↓Temp Títol del document 4. Tissu conjonctif : laxité réticulaire Absence de fibres élastiques FIBRES Collagène Réticulaires 4. Tissu (plus CONNECTIF : répartition dense des fibres) dense - Régulière - Irrégulier - Elastique 4. Tissu de connexion : dense et régulier forme des tendons, des aponévroses, des ligaments et, en général, des structures qui reçoivent une traction dans la direction dans laquelle les fibres de collagène sont orientées. 4. Tissu de connexion : dense et irrégulier - Les fibres de collagène sont entrelacées de façon aléatoire, formant un réseau tridimensionnel qui résiste à la distension dans toutes les directions. 4. TISSU DE RACCORDEMENT : élastique dense - Ligaments élastiques présents dans la colonne vertébrale qui relient les vertèbres et permettent la mobilité de la colonne vertébrale. - D'autres exemples sont le ligament épais de la nuque et les petits ligaments du larynx. 4. Tissu conjonctif Tissu conjonctif : élastique dense 4. TISSU CONNECTIF : Classification du tissu conjonctif mature A. Le tissu conjonctif lui-même : 1. tissu conjonctif lâche : Aréolaire Adipeux Réticulaire 2. tissu conjonctif dense : Régulière Irrégulier Elastique B. Tissu conjonctif de soutien 1. le cartilage : Hyalin Fibrocartilage Elastique 2. os : Os compact Os spongieux C. Tissu conjonctif liquide 1. le sang 2. La lymphe 4. Tissu - CONNECTIF : Cartilage Réseau dense de fibres collagènes et élastiques intégrées dans une matrice compacte de chondroïtinsulfate. - Plus solide qu'un tissu conjonctif dense, résistant à la tension, à la compression et au cisaillement - Collagène (résistance à la traction) - Chondroïtinsulfate (flexibilité) - Cellules (peu nombreuses) = chondrocytes - Situés dans des espaces appelés lagunes - Enveloppé dans le périchondre (membrane tissulaire dense et irrégulière contenant des vaisseaux et des nerfs) - Cartilage : avasculaire, pas d'innervation Croissance du cartilage - Interstitiel - Par apposition de l'intérieur, augmentation rapide, pendant l'enfance et l'adolescence, sur la surface externe du tissu, les cellules de la couche interne du périchondre se différencient en chondroblastes - chondrocytes, croissance en largeur, pendant l'adolescence. 4. TISSUS DE CONNEXION : Cartilage Fibres hyalines visibles - Fibres de collagène de type II +abondantes Fibres visibles de fibrocartilage Plus solides, par exemple disques intervertébraux - Fibres de collagène de type I Fibres élastiques, ex. cartilage - Fibres de collagène de type I et fibres élastiques 4. TISSU DE CONNEXION : Cartilage hyalin 4. TISSU DE CONNEXION : Cartilage hyalin Périchondre : - Source de nouveaux chondrocytes pour la croissance - Il est responsable de la nutrition, de l'oxygénation et de l'élimination des déchets métaboliques. - Contient des vaisseaux sanguins et lymphatiques 4. Tissu de connexion : Fibrocartilage symphyse pubienne, disques intervertébraux, ménisques, parties des tendons qui s'insèrent dans le cartilage fibres visibles Plus solides, ex. disques intervertébraux 4. TISSU DE RACCORDEMENT : Élastique fibres élastiques, ex. cartilage auriculaire. 4. TISSU DE CONNEXION : Os - Différents tissus conjonctifs : - Tissu osseux - réserve de calcium et de phosphore - Moelle osseuse rouge - production de cellules sanguines - Moelle jaune - réserve de triglycérides - Périoste et endoste - membranes - Tissu osseux : - Ostéones compacts (système Havers) - Trabécules spongieux - Matrice : 25% d'eau, 25% de fibres de collagène (type I), 50% de sels minéraux cristallisés [hydroxyapatite : Ca5(PO4)3(OH)]. 4. TISSU DE CONNEXION : Os Soutien - fournit une enveloppe au corps, soutient les tissus mous et constitue un point d'ancrage pour la plupart des muscles squelettiques. Protection de certains organes internes. Assistance au mouvement - coordination avec les muscles squelettiques. Homéostasie minérale - stockage des minéraux (calcium et phosphore). Production de cellules sanguines - à l'intérieur des os se trouve la source osseuse, où se produit l'hématopoïèse. Stockage des triglycérides - l'os jaune métallique est riche en graisses. Elle abrite la moelle : - os rouge : (produit des cellules sanguines osseuses) - os jaune (réserve de triglycérides) 4. TISSUS DE CONNEXION : Os - cellules Cellules : ostéoblastes, ostéocytes Matrice extracellulaire : calcifiée Types : Os compact (ostéones) Os spongieux (trabécules) 4. TISSU CONJONCTIF : OS COMPACT 4. Tissu conjonctif : remodelage osseux 4. TISSUS DE CONNEXION : Os - ossification ossification endochondrale ossification intramembraneuse 4. TISSU DE CONNEXION : Os d'une fracture 4. Tissu de connexion : liquide - Le sang - Vaisseaux sanguins - Plasma (matrice) et éléments de forme (cellules) - Lymphe - Liquide interstitiel dans les vaisseaux lymphatiques - matrice semblable au plasma, mais moins de protéines 4. TISSU CONJONCTIF : SÉROSITÉS Membranes - MUCOSA - SEROSA - LES MUQUEUSES SYNOVIALES MUCOSAS - recouvre les organes situés à l'intérieur des cavités qui communiquent avec l'extérieur, les organes digestifs, respiratoires, reproducteurs, urinaires. - se compose de deux parties : une partie pariétale (attachée à la paroi de la cavité) et une partie viscérale (attachée à l'organe) - Mucus secret - SEROSAS : - couvre les organes situés à l'intérieur de cavités qui ne communiquent pas avec l'extérieur (cavité thoracique et abdominale) - se compose de deux parties : une partie pariétale (attachée à la paroi de la cavité) et une partie viscérale (attachée à l'organe) - sécrète un liquide séreux et lubrifiant qui permet aux organes de glisser facilement (plèvre, péricarde et péritoine). SINOVIALS : - ils tapissent les cavités de certaines articulations - composé de tissu conjonctif aréolaire et de tissu adipeux avec des fibres de collagène - sécrètent le liquide synovial, qui lubrifie les articulations, les nourrit et élimine les micro- organismes THÈME 3 : SYSTÈME Histologie 1. organisation du système nerveux Partie 3 Généralités histologiques Organisation du système nerveux ±2 kg ±3% du poids corporel ±25% de consommation de glucose C'est l'un des plus petits systèmes C'est le plus complexe Il est constitué d'un réseau complexe de neurones et de neuroglies. Subdivisé en : Système nerveux central (SNC) Système nerveux périphérique (SNP) Spécialité médicale : Neurologie (neurologue) Généralités histologiques Organisation du système nerveux 1.1 Organisation du système nerveux central (SNC) 2002 Cerveau humain 100 milliards de neurones (1011 = 100 000 000 000 000 000) 10 à 50 fois plus de cellules gliales que de neurones Le rapport cerveau/corps est plus important que chez les autres primates et mammifères Il est plus développé sur le plan cognitif ±2% de la masse corporelle Consomme 20 % de l'énergie totale de l'organisme Cortex cérébral très développé 2024 Cerveau humain 86 000 millions de neurones 1 neuroglie pour 1 neurone FONCTIONS : Traitement des pensées, des émotions et des souvenirs, ainsi que des informations sensorielles, stimulation des muscles et des glandes (avec le SNP). Protégé par les os et la barrière hémato-encéphalique Encéphale Lieu : Crâne 86 milliards de neurones Subdivisions : cerveau, tronc cérébral (mésencéphale, pons, bulbe rachidien, bulbe rachidien et cervelet) et cervelet. Moelle épinière Localisation : colonne vertébrale Attaché au cerveau par le foramen magnum de l'os occipital et enveloppé par les os de la colonne vertébrale 100 millions de neurones Régions cervicale, thoracique, lombaire et sacrée 1.2 Organisation du SN périphérique (SNP) FONCTIONS : Traitement des informations sensorielles, stimulation des muscles et des glandes (avec le SNC). Il n'est pas protégé par les os ni par la barrière hémato-encéphalique. SNP Localisation : en dehors du SNC Formé par les nerfs, les ganglions, les plexus entériques et les récepteurs sensoriels. 12 paires de nerfs crâniens 31 paires de nerfs spinaux (rachidiens) Subdivisé en division sensorielle (afférente) Division motrice (efférente) SN somatique (volontaire) SN autonome (involontaire) SN sympathique ("fuite ou combat") SN parasympathique ("repos ou digestion") SN entérique (enteron=intestin) Nerf : faisceau de centaines ou de milliers d'axones Ganglions : groupes de neurones situés dans le système nerveux autonome et dans le système sensoriel. Plexus : réseau de nerfs qui se croisent. Récepteurs sensoriels : ils surveillent les changements dans l'environnement externe et interne. Aperçu histologique Matière grise et matière blanche dans le SNC Matière blanche → principalement axones myélinisés (et aussi neuroglies) Matière grise → corps neuronaux, dendrites, axones amyéliniques, terminaisons axonales et neuroglies Généralités histologiques 2. Histologie du système Type de cellule du SNC Neurones Cellules gliales : - Microglie - Astrocytes - Cellules épendymaires - Oligodendrocytes Type de cellule du SNP Neurones Cellules gliales : - Cellules de Schwann - Cellules satellites Cortex temporal Patient atteint de la maladie d'Alzheimer Coloration à l'hématoxyline-éosine microglie Généralités histologiques 2.1 NEURONE Principales unités de signalisation du système nerveux Cellules polarisées : possèdent des axones et des dendrites Elles génèrent et conduisent l'information par des impulsions électriques (potentiels d'action). Population cellulaire hétérogène : large éventail de types cellulaires différents en fonction de leur morphologie, de leur identité moléculaire et de leur activité physiologique. En dehors du SNC, un ensemble de neurones est appelé ganglion. STRUCTURE D'UN NEURONE - corps cellulaire (soma, périkaryon) : centre métabolique de la cellule - dendrites : reçoivent des signaux provenant d'autres cellules nerveuses - Axone : un seul, conduit les signaux vers d'autres neurones - Cône axonal : partie du soma/axon qui initie les potentiels d'action vers l'axone. - synapse : site de communication entre les deux neurones. - Fente synaptique : zone située entre la cellule pré-synaptique et la cellule post-synaptique au sein de la synapse. 2.1. NEURONE : SOMA Corps de Nissl : ribosomes du RER qui ont un aspect grumeleux. Les neurofibrilles, faisceaux de filaments intermédiaires qui donnent sa forme à la cellule Les microtubules impliqués dans le transport de molécules entre le soma et l'axone Pigments de lipofuscine, provenant des lysosomes et constitués de lipides et de phospholipides ; s'accumulent au fur et à mesure que le neurone vieillit ; il n'a pas été démontré qu'ils étaient liés à des lésions cellulaires. 2.1. NEURONE : DENDRITES Processus courts et ramifiés jouant un rôle dans la réception d'informations provenant d'autres neurones. Les épines dendritiques augmentent la surface de réception du signal (30 à 40 000 dans les neurones pyramidaux corticaux). Partie réceptrice spécialisée : reçoit les informations afférentes Zone postsynaptique (accumulation de récepteurs de neurotransmetteurs) transmettent des signaux électriques (potentiels gradués) au corps cellulaire 2.1. NEURONE : AXONE 1 seul axone, mais il peut se ramifier ; les ramifications le long de l'axone sont rares : axones collatéraux 3 parties : la dernière partie du soma et le segment initial de l'axone, cône axonal, site de génération du potentiel d'action ; la partie intermédiaire, partiellement isolée par des gaines de myéline et séparée par les nœuds de Ranvier ; la partie finale ou bourgeons axonaux (multiples ramifications à l'extrémité de l'axone : branches terminales). L'axoplasme est le cytoplasme de l'axone et l'axolemme est la membrane cytoplasmique qui l'entoure. Générateur et conducteur d'impulsions : transmet les potentiels d'action loin du corps cellulaire. Cytosquelette (microtubules, neurofilaments et microfilaments d'actine) : assure la résistance sur toute la longueur de l'axone et participe au transport de substances, transport axonal ↔ : transport antérograde et rétrograde (transport axonal rapide). Le transport axonal lent ne transporte l'axoplasme que dans une seule direction (vers les terminaisons synaptiques). 2.1. NEURONES : TYPES Neurone anaxonique sur le plan anatomique, il est difficile de distinguer l'axone des dendrites ; il n'est même pas certain qu'ils possèdent un axone des fonctions peu connues dans la rétine, ils contribuent aux processus visuels tels que la perception des contrastes. Neurone bipolaire deux processus quittant le corps cellulaire : une dendrite et un axone neurones sensoriels, présents dans l'œil, l'oreille et le nez (organes des sens) Neurone unipolaire (pseudo-unipolaire) processus unique quittant le corps cellulaire et donnant naissance aux dendrites (à une extrémité) et aux axones (qui constituent le reste du processus) neurones des ganglions de la racine dorsale Neurone multipolaire plusieurs dendrites et un seul axone type le plus courant de cellules nerveuses Golgi de type I (grand) : longs axones qui se projettent vers d'autres régions du SNC ou d'autres organes/tissus. Par exemple, les neurones de Purkinje, les neurones pyramidaux et les neurones moteurs. Golgi de type II (petit) : axones courts qui se projettent localement dans d'autres neurones voisins. Par exemple, les cellules granuleuses du cervelet et du cortex. 2.2 NEURON : Fonction Fonction sensorielle (afférente) détection des stimuli internes et externes Informations sur le cerveau (nerfs crâniens) et la moelle épinière (nerfs rachidiens) Neurones sensoriels, spécialisés dans la détection des stimuli. Fonction intégrative (processus) Traitement des informations sensibles Prise de décision Réponse déterminée* (intégration) Interneurones (multipolaires) : circuit entre 2 neurones ou plus, agissant comme modulateurs de la transmission synaptique par excitation ou inhibition. Il s'agit généralement de neurones de type II de Golgi. Fonction motrice (efférente) *Réponse motrice déterminée Activation des effecteurs : muscles (contraction) et glandes (sécrétion) Les nerfs crâniens et spinaux interagissent également. Motoneurones : présentent des branches axonales vers les cellules musculaires innervées. Ce sont généralement des neurones de type Golgi I. 2.3 NEUROGLIE - CNS : - Cellules satellites - Cellules de Schwann - - SNP : - Astrocytes - Microglie Oligodendrocytes - Ependymocytes "Glia" vient du grec "glue" (colle). constituent la matrice interne soutien structurel et nutritionnel des neurones 50 % du volume du SNC gaine de myéline Barrières du SNC (barrière hémato-encéphalique, barrière sang-CSF) fonctions d'entretien : élimination des déchets/cellules apoptotiques et de l'excès de substances neurochimiques (neurotransmetteurs) rôle essentiel dans le développement du cerveau Contrairement aux neurones, les cellules gliales peuvent proliférer Cellules souches (source de neuroprogéniteurs) 2.3. NEUROGLYTIE (SNC) : Microglie ''gardiens du cerveau'' du SNC (mobilisés après une infection, une blessure ou une maladie). origine myéloïde, à partir de progéniteurs du sac vitellin infiltrant le SNC immunomodulateur (grande similarité avec les monocytes sanguins) Régulation/détection des métabolites extracellulaires (nucléotides) Sécrétion de composés contrôlant l'angio-architecture (VEGF, NO) Sécrétion de composés contrôlant la prolifération et l'activation des astrocytes, des neurones et des oligodendrocytes (facteurs de croissance, cytokines, chimiokines) dans des conditions pathologiques, la microglie peut être cytotoxique, mais aussi réparatrice (M1/M2) : phagocytose des corps apoptotiques, de la myéline... élagage synaptique'', etc. 2.3 NEUROGLYTIQUE (SNC) : Astrocytes Maintenir un environnement chimique adapté au fonctionnement normal des neurones. Régulation de l'homéostasie du K+ (et d'autres ions) Régulation du pH de l'espace extracellulaire Contrôle de la concentration des métabolites dans l'espace extracellulaire Métabolisme, collecte et remplacement des neurotransmetteurs (en particulier le glutamate) Stockage du glycogène (glucose pour les neurones) Soutien structurel Isolement des synapses Formation de la barrière hémato-encéphalique Implication dans les processus dégénératifs Rôle néfaste et bénéfique de la formation de ''cicatrices gliales Astrogliose - prolifération et hypertrophie (cellules gliales radiales et cellules souches) 2.3. NEUROGLYTIA(CNS) : Astrocytes Types : 1. Les astrocytes fibreux sont généralement situés dans la substance blanche, ont relativement peu d'organites et présentent de longs processus cellulaires non ramifiés. Ce type a souvent des "pieds vasculaires" qui se connectent physiquement aux cellules à l'extérieur de la paroi capillaire lorsqu'elles sont proches d'elles. Ils participent à la formation de la barrière hémato-encéphalique. 2. Les astrocytes protoplasmiques se trouvent dans le tissu de la matière grise, possèdent un plus grand nombre d'organites et ont des processus cellulaires courts et très ramifiés. Échange métabolique avec les neurones 2.3. NEUROGLIE (SNC) : activation gliale (neuroinflammation) dans les maladies neurodégénératives La communication gliale astrocyte-microglie est au cœur de la neuroinflammation. En cas de modification des tissus due à une blessure ou à une altération des protéines, les cellules gliales sont activées pour rétablir les conditions basales et fonctionnelles des tissus, empêchant ainsi la mort neuronale. Les mécanismes de survie et de sauvetage des neurones sont activés. 2.3 NEUROGLYTIQUE (SNC) : Oligodendrocytes Petites cellules peu ramifiées, présentes à la fois dans la matière blanche et la matière grise. Oligodendrocytes périneuronaux dans la matière grise. Elles entourent les corps neuronaux, ce sont des cellules non myélinisantes ; leur fonction est d'échanger des ions avec les neurones. Oligodendrocytes interfasciculaires dans la substance blanche. Formation et maintien de la gaine de myéline autour des axones. Peut-être les cellules les plus vulnérables du SNC 2.3 NEUROGLIE (SNC) : Cellules épendymaires qui tapisse la face luminale du système ventriculaire, séparant le parenchyme cérébral et le système ventriculaire. maintien de la barrière sang-CSF (plexus choroïde) impliqué dans la production et la sécrétion du LCR Les cils sur leur surface libre facilitent l'écoulement du LCR dans les ventricules. Caractéristiques morphologiques Les cellules épendymaires sont des cellules épithéliales cuboïdales et constituent un vestige du neuroectoderme embryonnaire qui formait autrefois le tube neural. Elles présentent souvent de nombreux cils et microvillosités sur leur face apicale. Elles sont reliées entre elles par des desmosomes. 2.3 NEUROGLIE(PNS) : Cellules satellites Cellules aplaties que l'on trouve autour des corps cellulaires des neurones ganglionnaires dans les ganglions du SNP. Fonction : elles jouent un rôle dans les échanges métaboliques neuronaux. Caractéristiques Noyau rond avec peu d'hétérochromatine Cytoplasme avec de nombreux ribosomes et appareil de Golgi développé Elles sont recouvertes d'une membrane basale (couche externe). 2.3 NEUROLOGIE (PNS) : Cellules de Schwann Cellules de Schwannmyélinisantes Formation et maintien des gaines recouvrant les fibres nerveuses du SNP Chaque cellule schwannmyélinisante est un petit segment de l'axone. De nombreuses cellules sont nécessaires pour myéliniser un axone entier. Cellules de SchwannNO myélinisantes Ils participent à la maintenance des axones et sont essentiels à la survie des neurones. Certains se regroupent autour d'axones non myélinisés plus petits et forment des faisceaux de Remak. 2.4 Myélinisation La myéline est une gaine isolante électrique qui entoure les axones. La fonction de la myéline est d'accélérer la propagation du potentiel d'action, en particulier pour les longs axones. La myéline est une membrane très particulière, avec une composition unique de protéines et de lipides. Les oligodendrocytes produisent la myéline dans les axones du SNC. Les cellules SNP Schwann produisent de la myéline dans les axones du système nerveux central. La myélinisation est un processus très dynamique. 3.3 Myélinisation Chaque oligodendrocyte possède plusieurs processus, dont chacun produit une gaine de myéline dans plusieurs axones différents (jusqu'à 50) 1 oligodendrocyte jusqu'à 50 axones Chaque cellule de Schwann forme une gaine de myéline pour un seul segment d'un seul axone n Cellule de Schawann pour 1 axone Les intervalles non myélinisés sont appelés nœuds de Ranvier et sont beaucoup plus fréquents dans le SNP que dans le SNC. L'internodule est une région de myélinisation. Le paranodule est la partie la plus externe de la région myélinisée, où il y a un contact étroit entre l'oligodendrocyte/myéline et l'axone. 3.3 Myélinisation Axones myélinisés vs. axones amyélinisés Dans le SNP, le neurolemme est la couche cytoplasmique externe nucléée de la cellule de Schwann qui renferme la myéline. Dans la myélinisation du SNC, le neurolemme n'est pas formé, car les oligodendrocytes n'entourent pas l'axone de tout leur corps cellulaire. On pense que cette absence de neurolemme peut expliquer la vulnérabilité accrue des axones du SNC à la régénération à la suite de lésions cellulaires. THÈME 4 - EMBRYOLOGIE Contenu 2 Concept et définition Période de division cellulaire Développement embryonnaire Développement du fœtus Modifications de la période de gestation Cellules souches PÉRIODE FŒTALE DE LA 9E SEMAINE À LA NAISSANCE Croissance et différenciation des tissus et organes formés pendant la période embryonnaire L'amniocentèse est pratiquée entre 14 et 16 semaines d'âge gestationnel pour détecter les anomalies génétiques. Prélèvement de villosités choriales 8 10 semaines ; le prélèvement de villosités choriales peut être effectué entre 8 et 10 semaines d'âge gestationnel. Amniocentèse (14 à 16 semaines) Biopsie du chorion 8 10 semaines Emplacement et position normaux du fœtus à la fin d'une grossesse à terme Anomalies pendant la période de gestation Défauts tuboneuraux : ils sont dus à des défauts dans le développement normal du tube neural. SPINA BIFIDA -Défauts congénitaux -Les lamelles n'atteignent pas la ligne médiane. Dans les cas graves, protrusion des membranes entourant la ME, les méninges, la moelle épinière elle-même - paralysie partielle complète de la moelle épinière et de la moelle épinière elle-même. ANENCEPHALIE (an- sans céphalo- tête) sans tête. Les os du crâne ne se développent pas et des parties du cerveau entrent en contact avec le liquide amniotique et dégénèrent. Affections : parties du cerveau qui contrôlent la respiration et la régulation cardiaque. Pronostic : très grave, les bébés sont mort-nés ou meurent en quelques jours. Associé à un faible taux d'acide folique, un supplément donné aux femmes enceintes. Labii leporinum et fissure palatine Malformation congénitale au cours de l'embryogenèse ; peut s'accompagner d'une fente palatine ou d'un bec-de-lièvre. Correspond à 80 % des malformations congénitales. HYPOSPADIA Anomalie congénitale Affecte le développement du pénis Modification de l'emplacement du méat urinaire FOCOMELIA origine tératogène absence d'éléments osseux et musculaires dans les membres, ceux-ci étant réduits à un moignon ou à une proéminence. affecte un ou plusieurs membres. Cellules souches un zygote est une cellule souche totipotente cellules souches pluripotentes : donnent naissance à de nombreuses cellules, mais pas à toutes ; proviennent de la masse cellulaire interne des blastocystes https://bioinformant.com/stem-cells/ Les cellules souches pluripotentes peuvent se spécialiser en cellules souches multipotentes, qui ont une fonction spécifique. Par exemple, les kératinocytes produisent de nouvelles cellules cutanées ; les cellules souches myéloïdes et lymphoïdes produisent des cellules sanguines et les spermatogonies. Les cellules souches pluripotentes utilisées dans la recherche sont dérivées : - blastocystes embryons (embryons) utilisés pour le traitement de la stérilité et qui n'ont pas été utilisés - ainsi que des fœtus morts au cours des trois premiers mois de la grossesse. ► Il s'agit de cellules d'origine embryonnaire et non embryonnaire (également appelées cellules souches adultes). ► Présent dans l'organisme adulte dans les zones réglementées ► Elles sont autodivisibles (capables de se multiplier indéfiniment sans se différencier) et contribuent à la régénération rapide des cellules (elles génèrent des cellules spécialisées). ► La capacité de régénération chez l'homme se limite principalement à la cicatrisation. ► La plupart des tissus de l'organisme contiennent des cellules souches à l'état non prolifératif. Sang du cordon ombilical Moelle osseuse 3. Peau 4. Autres tissus ►La cellule souche la plus immature est la cellule totipotente. Cellule totipotente : peut former n'importe quel tissu et même un individu complet. Cellules pluripotentes : peuvent produire la plupart des tissus d'un organisme. Cellules multipotentes : présentes chez les individus adultes. Elles peuvent générer différentes cellules spécialisées. Cellule unipotente : présente chez les individus adultes. Elles peuvent générer un seul type de cellule. Cellule nonlipotente : présente chez les individus adultes. Elle n'est pas capable de se diviser ORIGINE Dérivé de cellules embryonnaires : de blastomères à un stade embryonnaire précoce POTENTIALITÉ : Totipotent : peut donner naissance à un organisme entier et même à des tissus extra-embryonnaires. de la masse cellulaire interne (MCI) des embryons au stade blastocyste POTENCIALITAT : Pluripotentes : elles peuvent donner naissance à tous les types de cellules d'un organisme. Cellules souches pluripotentes induites (iPS) : dérivées de cellules somatiques en induisant l'expression de facteurs de pluripotence (reprogrammation). POTENCIALITAT : Pluripotentes : elles peuvent donner naissance à tous les types de cellules d'un organisme. Multipotent : ne peut donner naissance qu'à certains types de cellules Adulte : cellules indifférenciées se trouvant parmi les cellules différenciées de tissus spécifiques (1960, moelle osseuse). POTENCIALITAT : Multipotent : ne peut donner naissance qu'à certains types de cellules Unipotent - ne peut donner naissance qu'à certains types de cellules spécifiques Cellules souches : applications 1. Comprendre les mécanismes de la spécialisation cellulaire 2. Essais de nouveaux médicaments 3. Thérapie cellulaire 4. Médecine régénérative 5. Ingénierie tissulaire 5. CELLULES EMBRYONNAIRES Avantages Source inépuisable de cellules Flexible facile à obtenir Inconvénients Difficile à contrôler Disparité génétique Ethiquement controversé CELLULES SOUCHES ADULTES Différencié (induction plus facile) Disponibilité variable Flexible Compatible Inconvénients Disponibilité en quantité minimale Finitas Génétiquement inadapté Cellules souches - Depuis les années 1960 : cellules souches de la moelle osseuse (hématopoïétiques). thérapie hématologique. - Identifié dans divers organismes et tissus (cerveau, sang périphérique, muscle squelettique, peau, foie,...). - Fonction biologique : maintenir et réparer le tissu dans lequel elles se trouvent. Quiescentes, elles sont activées dans des conditions de dommages ou de compromis. - Peu nombreux, situés dans des zones spécifiques. - Difficile à isoler et à identifier - Difficultés de culture et d'expansion in vitro Différenciation Hématopoïétique : érythrocytes, lymphocytes B, lymphocytes T, neutrophiles, basophiles,... Mésenchymateuses : ostéocytes, chondrocytes, adipocytes,... Neural : neurones, astrocytes, oligodendrocytes Cellules souches pluripotentes a) Fusion de cellules somatiques avec des CSE préexistantes : (b) Exposition de cellules somatiques à des extraits d'ovocytes/ESC c) Induction de l'expression des facteurs de pluripotence dans les cellules somatiques : cellules iPS. Cellules souches embryonnaires Réalités Thérapie par cellules souches adultes pour le traitement du diabète sucré de type I Thérapie par cellules souches adultes avec du sang de cordon ombilical ou des cellules souches de sang de cordon ombilical chez les enfants atteints d'infirmité motrice cérébrale (IMC) Thérapie par cellules souches de la moelle osseuse pour le traitement de l'insuffisance artérielle périphérique. Médecine régénérative Sa principale application en biomédecine : la régénération d'organes (poumon, rein, cœur, etc.). La prévention du vieillissement n'est PAS la priorité de la médecine régénérative. Cellules souches embryonnaires Le potentiel thérapeutique des cellules souches adultes est beaucoup plus faible que celui des cellules souches embryonnaires. Le clonage thérapeutique, qui est interdit par la loi, fournirait une source pratiquement illimitée de tissus histocompatibles pour la transplantation. Les cellules ES pluripotentes ainsi que les iPC ne peuvent jamais donner naissance à un être vivant complet... Conclusions La médecine régénérative est en plein essor et peut susciter de grandes attentes et des émotions anticipées. Les perspectives d'avenir, qui n'ont pas encore été prouvées, sont porteuses d'espoir et d'enthousiasme. Nous pouvons faire preuve d'un optimisme prudent mais réaliste quant à l'utilisation clinique qui pourrait en découler, sans pour autant permettre à cette utilisation de prendre le pas sur la science des études cliniques éprouvées. La sécurité des patients est une préoccupation fondamentale.

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