Introduction aux Images - Critique et Analyse PDF
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Summary
Ce document propose une introduction à l'analyse critique des images. Il explore les différentes critiques formulées à l'égard d'un certain type d'images, et examine la relation entre l'image et la pensée. En particulier, le texte souligne comment les images peuvent entraver la pensée rationnelle en la détournant vers le particulier et en l'éloignant de l'universel.
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IMAGE Introduc on Paradoxe : on vit dans un monde où les images prolifèrent mais le discours qui est dominant sur ce e dernière est extrêmement cri que → mq cri que qui lui sont adressées sont per ne...
IMAGE Introduc on Paradoxe : on vit dans un monde où les images prolifèrent mais le discours qui est dominant sur ce e dernière est extrêmement cri que → mq cri que qui lui sont adressées sont per nentes mais elles s’interrogent sur sa valeur → son visage néfaste mais sans se demander sa N (comme ci concept d’image va de soit). D’abord s’interroger sur polysémie de ce concept Platon → certaines images sont néfastes à la cité mais avant d’en parler il se ques onne sur ce qu’est une image, son degré d’être (par rapport aux Idées par ex) → épistémologie de l’image Etat des lieux des cri ques qui sont adressées à l’Image → quels sont les arg u lisés contre l’image ? Image est extrêmement polysémique → derrière même é que e on en range pleins, quelles soient mentales, métaphores, sur des tableaux ou encore audiovisuelles OR ces di sous espèces d’images recouvrent des di érences profondes et 80/90% des cri ques contre images sont adressées à un certain type d’image (et non globalité) MAIS on u lise le même mot pour def l’image alors cela veut dire qu’il y a un dénominateur commun → essence pour Platon Quel est ce dénominateur commun ? Est ce qu’on ne peut pas ordonner ces di types d’image autour de certaines polarité/axes → statut de l’image La théorie platonicienne faite sur opposi on entre être et ne pas être, a une postérité immense y compris chez des auteurs qui n’étaient pas platoniciens → au coeur des grandes théologies + certaines pensées contemporaines tq Debord alors qu’il était marxiste 1. Le réquisitoire contre l’image (les images ? certaines images ?) Reproches : Conteneurs = ceux qui cri quent l’image Image serait nuisible à la pensée en général - Image bloque l’accès à l’universelle Pk an nomie entre image et pensée ? 1 ti ti ti ff ti ti tt ti ti ti ti ff ti tt ti ti ff ti Pensée = cherche a suivre un cheminement rigoureux et cohérent pour a eindre des vérités de portée général à l’aide du concret (idées générales / universelles). Des évidences auxquelles la pensée peut accéder ne sont pas donnée immédiatement mais sont fruit d’un cheminement ra onnel Image = est engluée → donne a voir des événements ou faits qui sont par culiers / con ngents / bruts → rien de nécéssaire / de ra onnels / auraient pu ne pas se produire => pensée recherche l’universel ≠ image englue l’esprit dans le par culier / qqch qu’on peut pas universaliser → an podes de l’évidence ra onnelle Chercher a par r de ses images, à a eindre une vérité de portée générale / ra onnelle c s’exposer à des généralisa ons abusives. => image bloque l’accès à l’universel, qui est le domaine de prédilec on de la pensée (l’universel) Exemple : un mathéma cien peut s’appuyer provisoirement sur des représenta ons sensibles, mais si il le peut c pcq très vite a travers ce e représenta on sensible il peut abstraire / isoler une forme générale ou universelle. Donc les représenta ons dont se servent les scien ques pour accéder à l’universelle ne serait donc pas des images audiovisuelles C pk Kant, qui mq imagina on est nécéssaire à ac vité scien que (car concept sans intui on sont vide) ne parle pas d’image. La mise en image est, pour lui, en science schéma que - Image est monolithique Dans texte 2 (10e ligne) : l'évidence de l'image rend vain tout autre mode d’expression Ainsi, image brute / nue / immédiate a aussi comme autre défaut : simpli e dans une fausse clarté. Image a qqch de monolithique, empêche la complexité + nuance. Cet esprit de nuance caché derrière image, on y accède par un certain usage de langage (romanciers). Ainsi, images interpellent et choquent car elles sont monolithique Exemple : un visage en larme = émo on de tristesse, même si on peut nuancer : tristesse de mélancolie / désespoir.. mais cela n’a rien a voir avec ce que montrer les psy / romanciers. Derrière une émo on, s’en cache tjs au moins une autre qui est di (ex : larmes de désespoir mais qui peuvent aussi soulager, on ne le voit pas au premier abord). Ainsi, le nuancier vécu des sen ments humain est autrement + complexe, ambigu et riche pour se laisser capter par une image, aussi marquante soit-elle. Ellul dit donc que pour accéder à ces images il faut la parole / ressources du langage => image appauvrit la parole (Sujet possible : Les images ont elles qqch a nous dire ?) ”Un croquis vaut mieux qu’un long discours” (Napoléon) → ce e maxime c élargi en raison de proliféra on des images, dans domaines de la vie sociale y compris ceux qui nécessitent un aspect complexe. Ce e simpli ca on de image conduit a des pensées stéréotypés en contaminant la pensée. Ces clichés alimentent les préjugés (pensée 2 ti ti ti ti ti ti ti fi ti ti ti ti ti ti tt tt tt ti fi ti ti ti ti tt ti fi tt ti ti ti ti tt fi ti tt ti ff ti monolithique) tq pensée raciste qui se nourrit des clichés, c pour cela que journaux xénophobes s’appuient énormément sur caricatures - Flux des images désorganise la pensée et empêche une ar cula on ra onnelle des idées Flux des images intérieures (rêverie) ou extérieur (écrans) que l’on sélec onne de manière aléatoire se caractérisent par leur incohérences → passe du coq à l’âne au lieu d’un ordre cohérent que doit suivre notre pensée. Les e ets produits à LT + exposi on successive des images rendent la pensée décousue + contrarie le L ra onnel de liaison entre les idées. Dans texte 2, Ellul parle d’une ”bouillie de représenta on” Le débit / rapidité des images avec lesquelles elles s’enchaînent est toujours trop rapide pour donner lieu à une pensée digne de ce nom, qui a besoin de temps. Le temps de l’image est rapide contrairement à celui de la pensée. => les images sont nuisibles → me ent à mal l’a en on qui est absolument essen elle a la pensée - Images enferment l’esprit dans une curiosité qui est intellectuellement vide Pensée se nourrit non pas de curiosité mais d’étonnement, qui apparait lorsqu’on aperçoit des contradic ons entre des pensées que l’on tenait jusqu’a lors pour également vraies. La curiosité se rapporte à ce qui est inédit, dépourvu de portée générale ou universelle, et les images la s mule Pour Platon, il y a une conversion du regard pour sor r de la caverne → début de la conversion c l’étonnement => l’image bloque l’accès à l’universel, déstructure la pensée, empêche développement d’une pensée / d’un esprit de nesse (Pascal). Il y aurait un rapport d’opposi on entre parole et image La bascule historique où image a pris pouvoir sur parole (me ant parole au service de l’image) → 50’/60’, moment où les mass-médias se sont généralisés : ”Le rapport s'est donc inversé : l'image était illustra on d'un texte. Maintenant le texte est devenu explica on des images” Image ne dérègle pas seulement la pensée ra onnelle / logique (épistémologiquement) mais elle a aussi des conseq éthiques + nuisibles → domina on des images mentales dans notre esprit signale la domina on du corps sur l’esprit (soumission de l’âme au corps et aux sensa ons). Sensa ons corporelles / visuelles mal dominées par esprit, engendre des images mentales d’où naissent les passions Philosophes qui se sont acharnés contre image : Nicolas Malebranche, De la recherche de la vérité - Livre II (19e). C un disciple de Descartes où raison reprend de ses droits, c un par san du ra onalisme moderne - cela se traduit sur le plan éthique par une cri que des images mentales. 3 ti ti ti ti ti ti fi tt ff ti tt ti ti ti ti ti ti tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti On lui doit la métaphore : l’imagina on est chez l’H, la folle du logis : ”de quel usage peut être une faculté si déréglée, une folle qui se plait a faire la folle” Les romanciers qui émergent à son époque, prennent pour perso de prédilec on les an - héros (Dom Quicho e - Emma Bovary) Pk imagina on est associée à folie ? Folie se caractérise par une perte de contact avec la réalité → prend pour réel ce qui est irréel. On est donc aliéner à la folie (état d’esclavage ou servitude qui se fait à l’égard de certains images mentales irréel → prennent pouvoir en nous → perd contacte avec réel) Ce e aliéna on mentale prend souvent la forme d’images obsessionnelles qui s’accompagnent d’idées xes, l’esprit ne parvient plus a se détacher de ces idées (E.Bovary va jusque’a se tuer) Malebranche se demande comment certaines images peuvent prendre ascendant sur notre esprit Emprise de certaines images, d’où naissent passion + fortes et dangereuses, signale la prise de pouvoir du corps sur l’âme, car images sont fruits des sensa ons qui impactent notre corps. + ces sensa ons sont fortes et puissantes + elles engendreront des images fortes et puissantes que notre raison ne pourrait plus contrôler MAIS, on ne peut pas s’empêcher d’imaginer car cela équivoquerait de mourrir. Il faut alors cesser d’être sous emprise de certaines sensa ons qui impactent notre esprit via des images mentales. Ainsi, comment perd t on le contact avec réalité lorsque sensa ons sont réelles ? Sensa ons qui nous a ectent, aussi réelles que possible, ne nous renseigne pas sur la N et réalité de l’objet qui nous a ecte. Ce e sensa on nous renseigne plutôt sur l’état de notre corps au moment où il est impacté. On prend ce e connaissances de notre corps pour une info objec ve concernant la connaissance de l’objet qui nous a ecte (quiproquo) Il dit alors que l’imagina on nous rend aussi esclaves des sensa ons conservées / des sensa ons passées et pas seulement des sensa ons actuelles. Notre mémoire peut aggraver la dépendance a notre corps. A travers mémoire (qui conserve..) on a tendance a sur-imposer / réciter des sensa ons passées sur des réalités présentes qui ne ressemble que vaguement aux êtres qui ont pu ressembler a cela (exemple : lles avec strabisme) => imagina on est tendanciellement folle, suivre la voie de l’imagina on c s’éloigner de la réalité. Il n’y a pas de di érence majeure entre ceux qui sont considérés comme fou (sont internés) et ceux qui imaginent des passions (fous imaginent juste un peu + fort) Ce e inversion du rapport entre l’âme et le corps est le fruit du péché originel pour l’auteur, qui est chré en : la folie de l’imagina on en nous est que l’écho de la folie d’Adam et Eve, qui ont imaginé pouvoir connaître le bien et le mal, en désobéissant à Dieu. 4 tt tt ti ti ti ti ti fi ti ti tt ti ff ff ti fi ff ti tt ti ti ti ti tt ti ti ti ff ti ti ti ti Pk imagina on chez H prend si facilement le pouvoir sur raison ? Cela ent a l’enfance → tant qu’on est enfant, notre raison est faible et notre imagina on est impressionnable, car ils se laissent envahir par des sensa ons nouvelles qui nous surprennent. La mémoire va stocker ces premiers expériences passées, donc il est di cile d’inverser la tendance en étant adulte. En vieillissant, les choses ne s’arrangent pas : imagina on se durcit donc esprit a de + en + de mal a se représenter ce qu’il n’a pas l’habitude de penser => enfant est débordé par des sensa ons nouvelles inconnues et des images sans contrôle => l’esprit adulte se fossilise dans des images et des sensa ons passées qui se répètent et se réactualise Passerelle avec des romans : ce e concep on classique / cri que a l’égards des images mentales comme source de passions, dont Malebranche est le principal, on la retrouve au coeur de grands romans classiques tq 1er roman en occident : Dom Quicho e de Cervantes Les romanciers voulaient rompre (comme qqch de nouveau) avec représenta on féérique / fabuleuse / grandiose / irréaliste (rompre avec poésie / grande épopée). Roman c une c on qui veut ramener H sur Terre, c pk il s’écrit en prose (réalité prosaïque = ordinaire). Exemple : Le premier grand roman, en me ant en scène 2 perso opposés, entend opposer deux maires de se rapprocher du réel - l’ancienne qui est délirante et irréaliste, incarné par Dom Quicho e - et la manière moderne / nouvelle de se rapporter a la réalité de manière réaliste, symbolisé par Sancho Panza. Il passe son temps a sauver son maitre de la folie et des pièges dans lequel il s’entraine. Les excès de DQ passent souvent pour risibles. Scène fameuse où DQ a prit des moulins a vent pour des géants / monstres qu’il fallait comba re dans les récits chevaleresque (dont il se nourrissait lorsqu’il était enfant → prisonnier de son enfance) → aliéna on / confusion Folie de DQ est une illustra on de la théorie de Malebranche par an cipa on sur l’imaginaire Derrière ce e cri que, DQ apparait fou et grotesque, là où se mélange / se cache une cri que de l’ancienne manière d’écrire Stendhal : ”le roman est un miroir que l’on promène le long d’un chemin” → roman doit re éter la réalité d’une époque / société sans que vienne interférer l’imagina on dans ce qu’elle a de + nuisible. Flaubert lui, analyse la prise de pouvoir de l’imagina on + idéalisa on amoureuse sur Emma, qui nit par la perdre => réquisitoire contre image peut s’a aquer a l’image dans une perspec ve épistémologique car elle est nuisible a la pensée ra onnelle + dans une perspec ve éthique, notamment pour les images mentales. 5 fl ti ti ti tt fi tt fi ti ti ti ti tt ti tt ti tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti tt ti ti ti ffi ti tt E ets et conseq socio-poli que du règne des images sur sociétés modernes (avec images audiovisuelles) Images sont malléables / manipulables (sans parler des IA → actualité de l’image audio- visuelle) car ce e image, aussi choquante soit-elle, donne qu’une perpec ve parmi tant d’autres. Une même scène prise sous deux angles di érents peut donner une interpréta on totalement di érente Ce e manipulabilité se voit dans reportages : pk sélec onner telle et telle images ? → volonté de choquer ? Comment se fait le tri des images ? Comment se fait le montage des di érentes images dans la séquence ? → quel but ? L’image est manipulable de la prise de ce e dernière au montage => on peut maquiller la réalité sans la dénaturer complètement Quand image prend pouvoir sur la parole du commentateur (qui est un simple accompagnateur) → fait naitre suspicion car mq image est manipulable OR, dans nos démocra es, sources d’info sont des sources audio-visuelles (lecture des journaux se fait que très rarement) => citoyen ne s’abreuve que d’images qui sont manipulables MAIS le citoyen est conscient d’être manipuler → ne sait plus qu’elle info regarder / croire → il pense être instrumentalisé et sa dé ance vis a vis du pouvoir aug Au niveau poli que, l’emprise des images nourrit un scep cisme qui aggrave la crise de con ance entre les gouvernés et les gouvernants qui eux accréditent les info o cielles J. Baudrillard : images ont perdu caractère réel. Reprend théorie de la linguis que qui dis ngue les signi ants et les signi és Signi ant : par e matérielle du signe linguis que (le res qui composent le mot) Signi é : réalité extérieure que désigne le signi ant (ex chien réel et 5 le res) Ainsi, le langage se réfère a une réalité extérieure Baudrillard dit que les nouvelles images et leur proliféra ons tendent à abolir ce e di érence entre signi ant et signi é. Les images en renvoient plus qu’a elles mêmes en faisant encore croire qu’elles font référence à une réalité di érente d’elles. Les nouvelles images tendent a englou r en elles, ce à quoi elles se rapportaient jusqu’alors en faisant passer ce e absorp on pour une réalité authen que : c ce qu’il nomme l’hyper-réalisme. On serait entrés dans une ère post-platonicienne car pour Platon les images prétendent se rapporter a une réalité extérieure / indépendante (simulacre : images qui imitent mal la réalité, chez Baudrillard il n’y a même plus de simulacre) 6 ff ff tt ti fi fi fi ti ti ti ti tt fi fi ti fi ff ti ff tt fi fi ff tt tt ti fi tt ff ti ti ti tt tt ti ti ffi ti ti tt Le crépuscule des idoles de Nietzsche mq les grandes valeurs de l’Occident notamment la no on de vérité où ces idoles viennent d’entrer dans une ère crépusculaire, on doute de + en + d’elles et elles se dévaluent. Baudrillard essaie à sa manière d’illustrer cela (déclin de l’idole vérité) à travers di érentes études des mass-médias / mode / luxe / parc enfants. On est dans une ère de post-vérité qui pose des pb majeurs car si il n’y a pas de vérité en poli que alors il n’y a plus d’intersec on commune → plus de monde commun → on a une société d’individus recourbés sur leur monde. Proliféra on des images ne serait pas l’indice d’une perte de référents réels mais de ce que Debord nomme la société du spectacle. Le spectacle n’est pas seulement une ac vité par culière pour se diver r mais c la manière moderne et aliénée à travers laquelle la société s’apparait à elle même. C donc l’indice d’une aliéna on complète qui prolonge l’aliéna on des H sous le règne de la marchandise. Dans sociétés Kistes, le marché nit par jouir d’une espèce d’autonomie, il fonc onne selon des lois propres qu’il impose aux agents qui pourtant le font fonc onner. C sont les H qui décident d’échanger les marchandises MAIS dans le Kisme ils ne font que se soume re aux lois du marché → les rapports socio entre les H prennent la forme d’un rapport autonome entre les marchandises, c le fé chisme de la marchandises selon Marx (fé che = objet doté de pouvoir humain) Les marchandises semblent douées d’une vie propre et autonome → c ce qu’appelle Marx l’aliéna on Pour Debord, le spectacle n’est qu’une manière + généralisée d’aliéner l’existence des H en leur faisant vivre des émo ons par procura on par ex. La Société du spectacle est de fait le stade ul me de l’aliéna on Kiste puisqu’elle a tendance à aliéner aspects de l’existence humaine et pas seulement l’aspect éco. => l’op que de Baudrillard est très di érente de celle de Debord Chez Debord, on peut sor r de l’aliéna on car derrière le spectacle il y a une société réelle / réconciliée avec elle même + essen elle → schéma platonicien + on peut en sor r avec une révolu on (vision marxiste) Chez Baudrillard, on ne peut pas sor r des apparences fantômes car derrière il n’y a plus rien → elles ne dissimulent rien → faut se résigner au face à l’évolu on que prend le cours des choses Dernière perversion : Si on u lise le terme spectacle : se nourrit d’images spectaculaires (= événements et séquences rares / anormales, qui rompt avec monotonie de la vie normale) Ya un phénomène qui sort du lot : violence physique / la + visible → elle est anormale / anomique La violence, dans ses formes les + spectaculaires (physique) sa sfait le critère du spectaculaire et donc alimente de manière forte la société du spectacle. D’où 7 ti ti ti ti ti ti ti ti ti tt ti ti ti ti fi ti ti ff ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti ff tt ti l’hyperin a on, sur représenta on des images / lms / séries où règnent la violence la + inouïe, mais là où elle est la moins visible => hyperin a on des images violentes Tt sociétés on mit en scène la violence (dès Rome avec gladiateurs) car elle permet de défouler dans un cadre aménagé et donc de contenir des passions et émo ons / pulsions dangereuses Mais dans nos sociétés, les images de violence, sa mise en scène, prolifèrent bcp Ce e proliféra on est requise pour le spectacle Ce constat pose bcp de pb : * impact sur plan éduca f, dans les milieux défavorisés Au nivaux du traitement de la représenta on de la violence par réalisateur Les lms / séries valorisent de manière sournoise la violence la + meurtrière, ils montrent peu les e ets qu’on ce e violence sur les vic mes (bel vie d’un baron de drogue mais pas conseq neg sur ses vic mes) → minora on des impacts sur vic mes + valorisent violence en mq les méchants s’en sortent mieux ou qu’ils ont bien fait de mener ce e vie violente plutôt qu’une vie anonyme. + mélange des critères esthé ques (beauté, musclé) avec traits de violence ou cruauté / ignoble qui ne sont pas vu => donne une aura aux méchants => e ets nocif sur l’éduca on * e ets sur le plan social + poli que Sur représenta on de la violence des images qu’elle re ète cad la violence physique e ec ve → bcp + d’images de violence que de la violence réelle En donnant à voir que violence visible / spectaculaire → dissimule la vraie violence : des ins tu ons qui est invisible /monotone ”Image con ent tout” ajd dans nos sociétés J.Ellul Cri que du réquisitoire A travers ce réquisitoire, c l’image qui est en cause, ou son u lisa on, ou sa proliféra on (trop d’images nuit à l’image) ? Si on s’a arde sur proliféra on des images, d’où vient le pouvoir que l’on donne à l’image, le pb est quan ta f (pcq y en trop - image est pas su puissante que ça en elle même) OU c’est pcq elle a un pouvoir qui lui est propre (intrinsèque, que redoutait les iconoclastes) qu’elle tend a proliférer ? D’où l’image re t elle son pouvoir qui semble lui être propre ? Est ce qu’il su t de dire que nous sommes aliénés au Kisme (rep : non car Pascal nous met sur voie depuis XVII) ? 8 ff ff tt ti ti fi ff ti ti tt ti fl ff tt tt fl ti ti ti ti ti ti ti ti tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti ti fi fl ti ti ti ti ffi Si ce n’est pas de l’aliéna on, d’où cela vient ? de notre ignorance (comme le montre Platon avec allégorie de la caverne) ? Si image a un tel pouvoir sur nous, c qu’elle nous révèle qqch sur nous (pas que représenta on réalité extérieure). L’image nous tend un miroir qui ne se résume pas à l’ignorance (Platon) ou à l’aliéna on (Debord) Si elle est puissante, c car elle a un rôle absolument cons tuant / cons tu f dans ce qui fait de nous des êtres humains ? Le réquisitoire s’adresse aux images où à u lisa on que l’on fait d’elle / que nos sociétés font d’elle ? Le fait que image soit malléable, su t il de disquali er l’image ? On peut instrumentaliser des images à des ns éduca ves. Un instrument n’est jamais coupable par lui même, c son usage qui est important. Le même type de ques onnement peut être adressé à Debord : le pouvoir des images dans La Société du spectacle, ent il aux image ou au fait que nous sommes aliénés dans une société déterminée ? Si image de société du spectacle, c car nous sommes aliéner des une société malade. La sépara on du spectateur avec lui même n’est pas la faute des images. Debord serait d’accord avec cela La Société du spectacle n’est pas une cri que de l’image mais une cri que de l’image dans la société Kiste. On dit souvent que images prolifèrent à un tel points qu’on ne sait plus faire la part des choses entre le réel et l’irréel. La même ques on se pose, le pb est quan ta f ? C par ce qu’il ya trop d’images que la fron ère s’estompe ? Ainsi, image en elle même n’est pas coupable car c son abus qui nuit a la réalité. Pour illustrer cela : scène nale du lm d’Orson Welles : La dame de Shanghai → perso principal n’est pas capable de dis nguer le réel de l’irréel car il est prit dans un jeu de miroir extrêmement complexe. → pb de sur-in a on de l’image Ainsi, ce e proliféra on des images, qu’indique t elle ? Un abus de la part des H → image est elle même innocente ? ou bien au contraire, est ce que la proliféra on exprime un pouvoir de l’image qui lui serait propre Les iconoclastes du VIII redoutait le Concile de Nicée → pouvoir malé que de l’image Ont ils raison ? Si oui, si image tend a être puissante en elle même, d’où vient ce e puissance ? sachant que l’image par def est un miroir / une copie / un re et de ce qui est vrm Faut il s’en tenir a une explica on que donne Platon ? Dans ce cas, le pouvoir de l’image réside dans ignorance de l’H / dé cience / défaut de science, qui fait croire que le visible a + de réalité que l’invisible / intelligible Cependant, cet arg ne ent pas vrm la route → peut facilement être mit a débat 9 tt ti ti ti ti ti ti ti ti ti fi ti ti ti fi ffi ti ti ti ti fi ti fl ti ti fi fl ti ti tt fi ti fi ti ti Est ce que le pouvoir de l’image est indexe / directement propor onnel à son ignorance ? On peut u liser deux référence pour en douter : Debord + Pascal Debord : ”Dans un monde renversé, le vrai est plus qu’un moment du faux”, dans La Société du spectacle → Debord Image sont par ellement vraies → font donc passer des messages qui sont donc faux Images mélangent habilement le vrai et le faux, le spectateur qui n’est pas assez instruit (pas sor de la caverne) se laisse donc facilement berné => Platon Même des images que spectateur sait être fausses, certaines image le fascine, comme si il assistait à vie réelle → pas défaut d’ignorance qui est en cause MAIS autre chose (quoi ?) Exemple : 3e évènement spor f + regardé dans le monde : Tour de France → c que du faux, sont tous dopés systéma quement mais le monde le sait (classement pipoté, tous des tricheurs) Dans détail, émo ons des coureurs, récit de leurs vie, leurs entraînements (car doivent être meilleur des dopés) → y a des moments de vérité MAIS dans un ensemble de fausseté Le spectateur le sait mais il y adhère Dans le catch, comme dit Barthes, c la même chose : monde sait que c simulé, mais ya pas de triche donc spectateur aime regarder la violence (c un spectacle) → B. Pascal : Pensées (XVII) Il se penche de près sur pouvoir de l’image, qui ne réside pas dans ignorance / aliéna on du spectateur ”Quelle vanité que la peinture, qui a re l’admira on par la ressemblance des choses dont on admire point les originaux” Il dit que peinture n’est qu’une imita on / une copie / mimé sa on d’une réalité originelle Il est dèle a Platon MAIS il insiste sur paradoxe à admirer en connaissance de cause, davantage la copie sur tableau que original => exemple : on admire rarement une corbeille réelle remplie de fruits réels, mais on peut rester longuement en admira on sincère devant une nature morte de Caravage (peintre italien) Mais quelle vanité ? C pas la vanité comme habitus de classe, où l’on veut se dis nguer. Il s’interroge sur H qui sont réellement admira fs / séduits par ce e copie plutôt que réel (original c pas le tableau c le réel) Vanité = désigne de manière étymologique qqch de vain (cad insigni ant / vacuité / néant / inconsistant / vide). A son époque, les vanités désignait un type de tableau ayant pour point commun de représenter la vacuité de ceux a quoi les H s’a achent durant leur vie 10 fi ti ti ti ti ti ti ti tti ti tt tt ti tt ti ti ti tt ti fi ti ti terrestre (richesse, argent honneur) → tableau avec luxe (argent..) + représenta on de la mort (bougie + crâne) => vanité = a rait irrésis ble de l’H pour le néant, ceux qui tend vers le non être / inconsistant Ainsi, Pascal analyse l’a rance de l’H pour peinture qui ne représentent que des réalités absentes, l’H le sait, et pourtant malgré ce néant que tableaux creusent en eux, ils sont a rés sont davantage fascinés par des copies que par réalités. Les images exercent un pouvoir qui a qqch de paradoxal, ce pouvoir provient + se nourrit de l’a rance de l’H pour ce qui tend vers le néant et donc la vanité. Image interroge par son rapport a la réalité qu’elle cherche copier mais aussi est autant fascinante car image nous tend un miroir à notre insu + nous révèle qqch de notre N. Ce miroir ne peut pas se résumer a de l’ignorance ou aliéna on sociale. Comme si image pouvait cons tuer une voie d’accès privilégié à la connaissance de l’H A travers image, y a un jeu en miroir à travers lequel l’H peut apprendre a se connaitre, se décrypter → mythe de Narcisse (où Narcisse se re ète dans de l’eau mais ne sait pas que c lui et donc tombe amoureux de son propre re et avant même de se connaitre) Pourquoi cet a rait pour néant ? Pascal est chré en et cet a rait vient du péché originel, car l’H a perdu son essence en se détournant de Dieu → prend le relais de l’absence de Dieu / du vide c l’imagina on qui donne l’illusion que ce qui n’est pas, est. Imagina on donne de l’illusion un relief / dimension, l’H peut échapper au vide de sa condi on → imagina on remplie l’espace vacant en l’H laissé par Dieu Image peuvent facilement nous éloigner de la connaissance scien que / de la réalité extérieure MAIS l’image peut aussi contribuer a nous connaitre / connaitre condi on humaine. Y a donc un rôle vital de l’image dans la vie poli que (Machiavel) + éthique (Pascal) + dans rapport à soi et à la conscience de soi (Lacan) Ces auteurs s’opposent à idée que image est totalement désastreuse pour l’H ≠ Malebranche (Sujet : Les images nous dominent elle ?) Dé ni ons : Concept d’image est polysémique, peut désigner des choses di érentes => derrière quelles grandes é que e peut on ranger di érents types d’images ? 11 tti fi tti ti ti ti ti tt tt ti tt ti tti ti tt ti ff fl ti fl ti ff ti fi ti ti ti * Images mentales : peuvent évoquer de choses absentes mais qui peuvent exister ailleurs, sans qu’une telle évoca on implique une confusion entre la chose absente représentée dans mon esprit et la réalité présente Exemple : penser a un ami qui vit a Berlin alors que je vis ailleurs (j’ai conscience que ce e réalité est absente et cela ne se mélange pas avec la réalité) * Image ar s que : peut désigner des portraits / tableaux / dessins, cad des supports matériels bien réels mais a travers lesquels ont se représente des choses absentes → il ya donc un support matériel et l’esprit doit le transcender Exemple : tableau d’une nature morte Quels sont les di érences / implica ons entre ces deux def * Les images c ves : n’évoquent pas des choses absentes / existantes mais inexistantes Ce sont des rêves, inven ons purement li éraire * Les images illusoires : qui désignent des représenta ons qui objec vement se réfèrent a des choses inexistantes mais qui pour le sujet, qui a ces images, existent réellement Exemple : Dom Quijote Il y a un spectre très large dans def de l’image : va de la non présence (1e*) à la pseudo présence (4e*) La plupart des auteurs ne cherchent pas a résoudre ce e polysémie MAIS ils privilégient une des 4 def comme si ce e seule def englobe les autres → les théories sont donc réduc onnistes. C pour ça que les auteurs ne se confrontent pas frontalement Exemple : approche de Hume et sa vison empiriste → image est la trace qu’une impression sensible / percep on visuelle laisse dans mon esprit. Plus précisément, image est une percep on a aiblie / de moindre intensité / moindre vivacité. Il illustre cela avec la percep on d’une chambre (yeux ouverts) puis en fermant les yeux → percep on a une intensité diminuée Ainsi, image sont des percep ons a aiblies pour lui, donc y a pas de di profondes entre une percep on réelle et une image mentale (simplement un degré moindre de vivacité). Y a donc pas de di entre imaginer une licorne (qui n’existe pas) et imaginer sa chambre réelle v dans cas de gure la percep on est a aiblie => Hume mq il est di cile de faire tenir dans une seule pensée les def 12 ti tt ti ti ti ti fi tt ti ff ff tt ffi fi ti ti tt ti ti ti ti ff ti tt ti ff ff tt ti tt tt tt ti ff tt Cet axe distingue diff. degrés de croyance Lacan Pôle subjectif de la manière dont le Sujet se rapporte aux c subjuguée, engluée de l'image tend à im. 2 L'image Pascal le Pour ces auteurs, l’imagination n’est pas des être confondue avec Malebranche réal erreurs mais elle a une dimension quasiment Flaubert vitale pour l’homme, elle est quasiment Est-ce que cette confusion est Cervantes constitutive de l’humain provisoire , die à une pathologie qu'elle provient est-ce da au l'imaginaire ? L'imaginat reproductrice = combine à so manière pls percepte réelles L'image ressemble à la percepto usuelle a affaiblie l'absencePôleObjet > - Présence L'image est conque en Acte de Hume (quasi) présence absence Platon a balayé ce schema là Husser = variat imaginaires "cidétiques" C critique actil L'imaginat peut être un de la connaissance - frécieux servent de l'imaginate Les romanciers se seul et in varier les significat d'un four sentimt Sujet > - objet (imaginant) (image) #- subjugués + -absente/frisente critique Un certains nb auteurs expliquent que imagina on peut rendre fou (Malebranche), H ne peut pas se rapporter au réel sans recourir Image a une dimension vitale pour l’H / elle est cons tu ve de l’humain : Lacan, Pascal Premièrement, Platon a un statut fondamental, a traversé le schéma, avec Puis des auteurs qui mq image est cons tu ve de l’H 13 ti ti ti ti ti tt Ce schéma n’est pas complet, il ne couvre pas les posi ons philosophes et conceptuelle lié à l’image. En e et, les tension ne perme ent pas de voir en quoi une certaine ac vité de l’imagina on peut contribuer de manière décisive à la pensée ra onnelle. Elle se nourrit d’innova on soma que, cad de métaphores (pas seulement que pour les poètes) cad de rapprochements imper nents et audacieux entre des énoncés au signi ca ons a priori incompa bles → il y a un sens li éral (un vrai sens) et un sens guré (sens trompeurs) La plus part des signi ca ons que l’on prête aux concepts, découlent de signi ca on nouvelles qui semblaient gurées et qui ont nit par devenir li érale => la métaphore est un ressort de la pensée, or elle fait émerger dans la pensée des images La fron ère entre la philosophie et l’art, avec l’inven on de la métaphore, est bcp + ne que veux le faire croit Platon et d’autres philosophes Il faut donc faire un sort par culier à la no on de créa on : elle ne faut qu’inventer ( c ons, mythes) ou elle ne fait pas découvrir des choses que la pensée ra onnelle ne pouvait a elle seule trouver ? Si oui comment ? Paul Ricoeur : La métaphore vive (à regarder des résumes ect) Chapitre 1 La matrice platonicienne Icone ≠ idolate No on de symbole → clari er no on d’icône platonicien On peut passer rapidement du symbole à l’idolâtrie Doctrine platonicienne des Idées Ques ons auquel Platon ne répond que par ellement Introduc on A.Whitehead : toute la philosophie occidentale se résume a un ensemble de notes écrites en marge des dialogues platoniciens → montre emprise énorme (chez auteurs, même ceux contre idées de Platon) de la pensée platonicienne dans l’histoire de l’Occident C Platon qui est le premier a donné une véritable dignité conceptuelle au mot ”image”, en dévoilant la réalité ambivalente de l’image, elle se trouve à l’intersec on entre les 2 mondes que Platon hiérarchise : le monde sensible et le monde intelligible (invisible, essen el) La pensée platonicienne repose sur la métaphysique, cad qu’on admet la réalité d’un objet qui dépasse le visible / monde de la ma ère / N sensible. 14 fi ti ti ti ti ti ti ti ti ti ff ti fi ti ti fi fi ti tt ti ti ti tt ti fi tt ti ti ti tt fi ti ti fi tt ti ti fi ti fi ti L’image se trouve à la fron ère entre les deux mondes : on peut donner accès au vraie monde des Idées ou en interdire l’accès République, livre VII : Allégorie de la Caverne Platon est le premier à avoir ar culer entre eux les principaux concepts qui gravitent autour de la no on/concept d’image. Il fait ressor r dans ses dialogues : éléments de dé ni ons fondamentaux : image suppose d’avoir une rela on (= essence de l’image est rela onnelle). Ce e rela on propre à l’image est une rela on de ressemblance (= ressembler c être à l’image de..) → Platon fait intervenir le concept de ”mimesis” OR, y a une ressemblance qui est propre à l’image et une ressemblance qui n’est pas de son ressort. La ressemblance propre à l’image ne relève pas de l’iden té, l’iden té tend à abolir la ressemblance, car c son stade ul me. Cad que la ressemblance suppose un écart/ di érence/dissemblance. L’image uctue entre 2 pôles, qui annule l’image : la ressemblance et la dissemblance La ressemblance a elle seule ne su t pas Exemple : deux animaux de mêmes espèces qui se ressemblent traits pour traits, y a ressemblance mais personne dit que l’un est l’image de l’autre, mais plutôt qu’un est à l’image de l’autre. Pour qu’il y est une image, il ne faut pas qu’il y est ressemblance mais qu’il y est aussi une dépendance de l’image par rapport à son modèle. Autrement dit, l’image fait intervenir la rela on modèle-copie, ce e rela on instaure une hiérarchie : la copie dépend du modèle. Platon va montrer que la dépendance de la copie au modèle n’est pas quelconque → donner une portée radicale à ce e rela on de subordina on Les images ramènent directement ou indirectement à des modèles absolus, cad qui ne sont pas a leur tour des copies d’autres modèles, cad des réalités qui existent par elles-mêmes => ce sont les Idées (elles rent leur raison d’être d’autre chose) C pour donner un point d’ancrage absolu au images, a n d’éviter leur proliféra on anarchique/in ni Le pire danger, pire pensée qu’un H peut avoir : image est une copie d’une autre image qui elle même est une copie d’une autre image.. = régression in ni. Si on accepte ce e idée, la pensée n’a plus de terre ferme, pensée devient rela ve : a chacun devant sa pensée, a chacun devant son image => la pensée bascule dans le rela visme le + complet, il n’y a plus de vérités possibles, la vérité supposant le nécessaire et l’immuable. Est ce vrai ce qui parait vrai ? Les sophistes (pires ennemis de la cité) peuvent prendre le pouvoir en légi mité Si les images prolifèrent, alors c la règle du chaos, du + fort → dans le meilleur des cas, c un sophiste qui gouverne, dans le pire c un tyran. Si le rela visme est réel et que les sophistes ont raison, le terme même d’image devient inapproprié puisqu’il suppose une dépendance entre une copie et un modèle. Y a deux manières par lequel l’image se rapporte à son vrai modèle intelligible Ces deux formes de dépendance de l’image au modèle : 15 ff ti fl ti ti fi ti ti tt ti ti ti tt tt ti ti ffi ti ti fi ti ti fi ti ti ti ti fi tt ti ti tt ti ti tt Idées / Intelligible / Invisible Symbole / Idole Eikon / Eidolon -y a des images Incarner / Incorporer qui ne Apparaitre / Paraitre Sensible / Visible Transcendance / Immanence Élever vers l’intelligible / enfermer dans la caverne dissimulent pas ceux a quoi elles se rapportent, la réalité (a travers no on de symbole/icônes) - Y a des images qui tendent a occulter / dissimuler le rapport de dépendance à l’idée ou a l’intelligible → elle cherche a exister par elles mêmes Marie José Mondzain : L’image peut elle tuer ? Y a des images incarnates (symboles) et des images qui ne cherchent plus a donner a voir autre chose qu’elles mêmes, elles incorporent. Y a des images qui font apparaître autre chose qu’elles mêmes (icônes) et des images qui cherchent a se faire paraitre en rupture avec la réalité Pour Platon : le sensible par cipe ( re sa raison d’être) d’une réalité intelligible I. Eikon (symbole) vs Eidolon (simulacre) 1§ L’image peut s muler la pensée Exemple de symbole : jus ce lorsqu’elle est représentée/symbolisée sous forme de statut : femme tenant une balance les yeux bandés. Les réalités sensibles (balances + yeux fermés) ramènent à des concepts invisible : balance = jus ce et yeux bandés = impar alité La statut ne cherche pas à plaire par elle même, elle se met au service du concept, elle permet de saisir rapidement deux concept de la jus ce L’image est comme spiritualisée, par l’Idée qui fait parvenir à l’essence de la jus ce Donc Ellul n’a pas raison lorsqu’il nous dit que l’image nous englue dans le par culier. Les symboles, qui sont des images, nous amènent rapidement à l’universel. On ne voit pas la balance mais la jus ce qui découle de ce e dernière => le symbole est supra-sensible => le sensible ne recouvre pas le supra-sensible mais il le fait apparaitre 16 ti ti ti ti ti ti tt ti ti ti ti ti Dans le symbole, le symbolisant reste a sa place (place subordonné/soumit) par rapport au symbolisé Exemple : un temps religieux a encore quelque chose de symbolique → se réduit pas à sa dimension visible mais il fait présenter l’existence d’une autre réalité (vie de dieu) 2§ En revanche, si on se donne des images des divinités a travers des statuts qui exaltent la beauté, la force, cad a travers des caractéris ques suscep bles de plaire par elle mêmes, alors on a déjà basculé dans une perversion (mauvais coté de l’image) puisque le but est désormais d’admirer la statut pour elle même sensible au lieu d’y voir ce qu’elle représente (une réalité invisible) A la di érence du lieu de culte, la sculpture dans domaine du sacré, risque très rapidement de faire disparaitre l’invisible dans le visible, de faire paraitre au lieu de faire apparaitre. L’image peut être rapidement déviée de sa réalité. Les experts dans ce dévoiement sont les ar stes car ils cherchent par les moyens a a er l’oeil sensible du spectateur Exemple : ar ste va jouer sur les lois sensibles de la perspec ve, pour déformer les propor ons réelles et intelligibles son modèle a n de fasciner l’oeil du spectateur. Exemple dans Le Sophiste de Platon : prend l’exemple d’un sculpteur qui veut construire une statut géante. Il veut que sa statut a re et plaise la sensibilité du spectateur (l’oeil de chaire) ce dernier est amené a contempler la statut d’un bas. Pour cela, il va emprunter les lois de la perspec ve : réduire ar ciellement la taille des pieds, agrandir de la même manière la par e supérieure du colosse (par e + éloignée du spectateur) a n de donner une impression d’harmonie. Or en faisant cela, l’ar ste aura déformé l’harmonie intelligible, celle qui échappe a l’oeil nu. L’ar ste cherche a donner l’illusion que le sensible se su t a lui même, il se détourne grâce à l’illusion de l’intelligible => ar ste est un imposteur car il contenait l’harmonie intelligible en donnant l’illusion qu’il n’y a d’harmonie que du sensible On bascule alors dans l’idolâtrie, cad dans une poten elle vénéra on du sensible pour lui même. 3§ A la fron ère du symbole et du simulacre : iconographie de l’Abbé Pierre - Roland Barthes Les Mythologies de R.Barthes Il se penche sur la fron ère entre symbole et simulacre, et mq elle est p