Psychologie sociale PDF - L'influence sociale

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Gilbert (1995)

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social psychology social influence comparison psychology

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Ce document semble être un échantillon d'un document plus vaste sur la psychologie sociale, traitant spécifiquement de l'influence sociale par le biais de la comparaison. Il expose des définitions et des études concernant la comparaison sociale. Les termes clés, comme "comparaison sociale", "influence sociale" et "psychologie sociale", sont pertinents pour la recherche en psychologie sociale.

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Psychologie sociale L’influence sociale 3. La comparaison sociale 1. Définition Gilbert (1995) : Définition 1 : la comparaison sociale se caractérise par le fait de mettre mentalement en relation des informations sociales réelles ou construite...

Psychologie sociale L’influence sociale 3. La comparaison sociale 1. Définition Gilbert (1995) : Définition 1 : la comparaison sociale se caractérise par le fait de mettre mentalement en relation des informations sociales réelles ou construites avec le soi = comparer soi-même avec autrui = chose réelles ou imaginaires Définition 2 : utilisation que nous faisons des autres, afin de donner du sens au monde et à ce que nous sommes - Si on vit seul on ne saura jamais comment on est nous et on ne pourra rien dire du monde non plus L’incertitude  Festinger : - Opinions, capacités : incertitudes, pas de recours à la réalité physique = réalité sociale, comparaison aux autres similaires = si on est seuls, incertitude : on pourra pas dire si on est bon ou fort, etc = la réalité sociale nous le dire - Notre identité passe par le regard d’autrui a) Besoin d’auto-évaluation (exactitude, vérité, etc) b) Besoin d’affiliation, de cohésion sociale - Besoin d’appartenance à un groupe, on aura tendance à avoir les mêmes opinions dans un groupe c) Besoin de rehaussement de soi (comparaison descendante) - On se compare à des gens moins performants, ça peut nous rassurer d) Besoin d’amélioration de soi (comparaison ascendante) Opinions : accord avec le groupe (a et b) Aptitudes( capacités) : compétition interpersonnelle (c et d) = important d’être le meilleur - Pression à l’uniformité - Valorisation sociale performance -1er : quand on se compare à qqun qui à l’air au-dessus - peut être pour performance athlétique ou intellectuelle  - Assimilation = aller dans le sens de la cible  Conolley, Gerard et Kline : l’incertitude - Un seul sujet réalise tâche motrice simple, mais croit qu’une autre personne effectue la tâche en même temps = compétition - Vainqueur désigné pour chaque essai - Avant la tâche, 12 essais préliminaire = graphique de résultats = graphique est faux, technique du faux feedback pour créer incertitude - Condition faible incertitude : varie peu autour de la valeur moyenne - = les essais sont proches d’eux, modifie la variabilité et la dispersion - Capacité = valeur moyenne = autres étudiants - Condition forte incertitude : bcp de variation ( même moyenne mais incertitude) = autres étudiants ? - = on prend plus de variations mais même moyenne - Expérimentateur explique que la recherche ne pourra avoir lieu - Désirent revenir ? - Condition faible incertitude : 15 % - Condition forte incertitude : 55% : 3 fois plus ! Différence expliquée : en situation d’incertitude on a besoin de se comparer aux autres, voir si on est bons ou pas - Situation de + forte incertitude, + besoin de se comparer aux autres, de rechercher la comparaison Ici comparaison choisie librement non imposée La comparaison imposée Réaction = assimilation VS contraste - Expérience vidéo : Quand on se compare à Mr.top, on s’évalue moins bien - Estime de soi dépend des autres, notre évaluation de nous-même va changer - On croit qu’on est pareil mais on est différents suivant avec qui on est  Assimilation quand proximité psychologique  Expérience : Brown (1992) : les gens devaient juger leur propre attractivité physique - Participants exposés à des photos d’individus très attractifs, psychologiquement proches (caractéristiques en commun, ex. date d’anniversaire : création fausse proximité ) s’évaluent + attractifs (=assimilation) - Participants qui ne partagent pas caractéristique s’évaluent – attractifs (= contraste) - = ceux qui ont été rapprochés psychologiquement des individus attractifs : s’évaluent de façon + attractive = assimilation Etude 1 : - 17 Joueurs de water-polo, lire description d’un autre athlète de niveau moyennement élevé VS très élevé - Ensuite jugement de ses propres performances athlétiques - = dans le premier cas Mussweiler (2004) : comparaison imposée Etude 2 - 52 étudiants, tâche = se comparer à une célébrité soit : 1) Modérément athlétique 2) Modérément peu athlétique 3) Extrêmement athlétique 4) Extrêmement peu athlétique  Jugement de ses propres performances athlétiques Etude 3 : - 54 étudiants, faux feed-back test t’intelligence (positifs VS négatif), lire description étudiant haut-standard vs neutre, puis évaluation de sa propre réussite académique - cette étude : varier le soi, manipuler l’estime d soi - faux feedback : donne résultats intelligence faux, aléatoires = mieux ou en dessous de la moyenne pour manipuler l’estime de soi - comparaison ascendante pour haut standard vs horizontal (élève « normal ») - résultats : les étudiants pensent qu’ils réussissent mieux quand ils se comparent à un étudiant HS = assimilation - on observe le cas inverse en cas de feedback négatif : effet de contraste : gens qui se comparent à qqun de haut statut = évaluation de leur propre réussite + faible ce qu’on pense de nous dépend des gens qui sont autour de nous et avec qui on se compare 2. La comparaison automatique  Gilbert (1995) - 61 participantes - Tâche de détection de schizophrènes à partir de visages, voient vidéo performance d’une collègue bonne (16/18) VS mauvaise (4/18) ( V1) = comparaison ascendante ou descendante - Feedback d’une performance moyenne (10/18) - Manipulation de la charge cognitive (retenir un nombre à 8 chiffres ) (V2) = doivent faire qq chose en plus, tâche intérférente, deuxième tâche = faire la procédure de reconnaitre visage mais en retenant chiffre : voir si phénomène de comparaison est automatique. Si personne occupée et effet présent = automatique - Jugement de sa compétence sur échelle en 7 points ( VD) Quand la personne est occupée, on retrouve l’effet et il est même + fort = L’effet de contraste est automatique - On s'évalue mieux quand on se compare a qqun qui a mal réussi : contraste - On se juge moins bien quand on se compare à qqun haut statut 3. La force de la comparaison  Dumas, Huguet et Ayme (2005) : la force de la comparaison = aussi sur tâches automatiques  Etude 1 : 42 étudiantes en psychologie  Effet Stroop  Comparaison ascendante(compère va plus vite), descendante(plus lentement), latérale(même vitesse) (bruit des touches de la compère, personne l’une à côté de l’autre) = diminution quand comparaison ascendante - Peut aussi être du à la présence d’autrui  Tâche de Stroop (interférence signification/perception automatique)  Score d’interférence (en ms) : M incongruents- M congruents  Dumas, Huguet et Ayme : la force de la comparaison  Etude 2 : 42 étudiantes en psychologie  Effet stroop  Éviter présence d’autrui : l’autre personne arrive juste quand l’autre a fini et entend ses résultats « dans la moyenne »  Comparaison ascendante, descendante, latérale (par rapport à la précédente participante) - Comparaison ascendante améliore les choses - Quand l’autre personne semble réussir = les autres diminuent leur score d’interférence 4. La comparaison au groupe  Alicke et al (1995) : la comparaison au groupe  Better-than-average effect ( biais cognitif) = tendance à s’évaluer > aux autres ( traits de personnalité positifs et négatifs, comportements à risques ) = cas de biais d’auto complaisance = ça nous fait du bien, même si erreur  Comportements à risque : on va s’évaluer en dessous des autres, on pense que on a moins de risques que les autres  Mais ambigüité principale = cible comparaison abstraite (étudiant moyen)  Perloff et Fetzer (1986) : juger la vulnérabilité à la malchance de soi, meilleur ami, autre étudiant = on a moins de vulnérabilité à la malchance que un ami ou autre étudiant - Le meilleur ami court moins de chance aussi = plus c’est proche de nous, plus il y a le better than average effect - Ici autre étudiant moins abstrait, ami etc donc moins ambiguïté Mais effet information ? = on connait mieux ces gens, leur vraie vulnérabilité à telle chose donc pas better than average effect Voir si on a le better than average effect ? :  Etude 1 : 51 hommes et 70 femmes étudiants en psychologie  Comparaison sur 20 adjectifs positifs et 20 négatifs (échelles à 9 points de 0 à 8) avec l’étudiant moyen VS la personne en face ( autre étudiant inconnu)  Recodage sens positif (score positivité), score = Msoi- Mautrui Étudiant moyen : M = 5,65 ( on s’est attribué 5 points de plus de positivité par rapport à autrui) > personne en face : M = 4,72 - Si on avait score négatif : on s’est évalué – bien que les autres - Si score positif : better than average effect  Etude 3 : variation de l’abstraction de la cible  Comparaison risques (maladie vénérienne, attaque cardiaque, etc) avec (1) étudiant interviewé (2) observé en direct (3) observé en différé (4) transcription ( on reçoit l’interview par écrit) (5) étudiant moyen  1-2 contact + individuation  3-4 : individuation ( pas de contact car différé ou retranscrit)  1 max concrétude / 5 : maximum d’abstraction - Better than average effect - Effet diminue mais existe toujours - Étudiant moyen exagère l’effet mais le crée pas de toutes pièces  Recodage d’une variable dans l’autre sens  Alicke et al.  Etude 7 : 61 hommes et 71 femmes étudiants en psychologie  Comparaison sur adjectifs et évènements de la vie  VI1 : comparaison avec étudiant moyen / personne inconnue sur vidéo  VI2 : tâche interférente / non (compter à l’envers à haute voix à partir de 161) = voir si effet disparait. Sil disparait = pas automatique  Tâche de contrôle (manipulation check) : rappel des adjectifs moindre quand tâche interférente = tâche a bel et bien interféré car mémorisation moins bonne (vérifier si tâche a bien interféré) - On retrouve l’effet, en moyenne on s’évalue mieux que autrui - Personne en vidéo : diminue l’effet - Effet = automatique - 2ème photo : évaluer risque - On retrouve l’effet - Étudiant moyen exagère effet - Pas de diff entre count et no count 5. Conclusion  Comparaison opinion et aptitudes (adjectifs ) indispensable (incertitude sans comparaison aux autres) omniprésente, parfois automatique, même sur processus cognitifs robuste (effet Stroop)  Lien avec estime de soi (CA, CD, comparaison imposée)  Conséquences de la comparaison : assimilation /contraste  Comparaison aussi avec membre moyen (inconnu) du groupe : better-than- average effect Documentaire : https://www.google.com/search?sca_esv=8c3b9fce3b8221a7&sxsrf=ADLYWI LTVe- Vwe_MaxsSTix3NMomnFg0qw:1731259048597&q=https://www.youtube.com/ watch?v%3DoxfgXQpwNdM&spell=1&sa=X&ved=2ahUKEwjI-- vEotKJAxWcgf0HHWqmKcEQBSgAegQIDBAB&biw=718&bih=764&dpr=2#fp state=ive&vld=cid:98f15c4e,vid:oxfgXQpwNdM,st:0 Question examen : 1 des 4 besoins de festinger : auto évaluation, affiliation, rehaussement et amélioration de soi

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