Notes sur l'intellectualisation PDF

Summary

These notes discuss intellectualization as a psychological defense mechanism. It is a process that prioritizes mental representations over emotions. This document explains the concept and applies this concept to human social interaction and decision making.

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Alors, j'ai rajouté à l'intellectualisation que j'avais écrite, mais on n'en a pas parlé. Déplacement, j'ai eu une question sur ça. Condensation et formation rationnelle, il y a deux choses. L'intellectualisation, c'est un processus psychique, ceci le défend, qui met en avant la représentation, l'i...

Alors, j'ai rajouté à l'intellectualisation que j'avais écrite, mais on n'en a pas parlé. Déplacement, j'ai eu une question sur ça. Condensation et formation rationnelle, il y a deux choses. L'intellectualisation, c'est un processus psychique, ceci le défend, qui met en avant la représentation, l'image, l'intellect, au détriment de l'affect. Vous comprenez ? Qu'est-ce que vous cherchez à dire ? C'est pas vraiment un mécanisme de défense, c'est plutôt une tournure psychique qui privilégie le cognitif au détriment de l'affectif. Je dirais même, quelquefois, les gens qui sont dans l'hyper-intellectualisation, l'hyper-intellectualisme, je crois que les deux se disent, ça se voit même dans leur corps, ça se voit sur leur tête. Pas d'émotions moi je trouve, pas d'émotions, non ils ne sont pas vivants, ils sont secs comme tric, sous contrôle, sous contrôlé, intellectualisé, je ne comprends pas madame Clisson. Ça c'est pareil, je vous dis, c'est clair ce que je vous dis, vous comprenez ce que je vous dis, vous avez le droit de dire non, c'est à moi de faire l'effort de dire autrement ou de clarifier mon message jusqu'à ce que vous puissiez comprendre. J'ai vu une main qui s'est levée, non ? Passez-nous. Parce que... Et au bout de votre logique ? Parce qu'il y a quand même... C'est les dames qui se rapprochent, les filles qui sont peut-être réduites en filles. Enfin, c'est pas très clair pour moi. Non, mais vous avez le droit que ce soit le cas pour vous. je pense que cette nuit vous allez répartir tout ça. Alors la rationalisation, c'est le mécanisme de défense qui est utilisé pour se justifier. Je suis en retard parce que mon réveil n'a pas sonné. Je suis en retard parce que j'ai raté le RER. Je suis énervée parce que tu m'as pas au revoir ce matin, tu ne m'as pas embrassé. Voilà, tout ça c'est des exemples. Mais ça ne vaut que pour la personne qui parle. C'est-à-dire qu'en entreprise, quelqu'un qui vous utilise des argumentaires comme ça, ça ne tient pas la route. Il faut que vous repériez que la personne se défend de quelque chose. Et elle se défend de quelque chose qui lui appartient dans son inconscient. Est-ce que c'est clair ? Est-ce qu'on peut parler de justification en tant que de rationalisation ? Oui, sauf que la justification c'est le procédé du discours, la rationalisation c'est vraiment un mécanisme de défense. Je voulais savoir les liens entre l'AFP et l'AMS, est-ce que le mécanisme-principe c'est secondaire, est-ce que ça c'est des, enfin ce qui est écrit en secondaire c'est des catégorisations, enfin c'est des déclinaisons du principe ou c'est deux choses complètement différentes ? Non, c'est dans le développement psycho-affectif, ce qui se met en place en c'est ça, c'est pour ça qu'on parle de mécanisme. On dit des mécanismes de défense primaire, c'est-à-dire qu'ils sont premiers. C'est pour ça qu'on dit principe, principe ça veut dire premier. Ensuite, les mécanismes secondaires sont plus élaborés. Ils viennent en renforcement du refoulement qu'est le premier mécanisme de défense. Il faut que vous voyez ça de manière dynamique. ça c'est le fonctionnement psychique idéal. Dans la vraie vie on y rencontre rarement, d'accord ? C'est comme la santé, la santé ça n'existe pas. Comme dit Christophe le jour, si on vous mettait tous à poil là, on trouverait des tas de choses qui ne vont pas dans votre corps. C'est un idéal, la santé c'est un idéal. Pour les raisons que je vous ai dites tout à l'heure, la santé mentale, comme on est en train de se défendre tout le temps de l'angoisse, de la dépression, des conflits, on est vivant, on a de l'énergie. Ce qui va nous intéresser c'est la dimension économique, c'est-à-dire la dimension économique comme dans le porte-monnaie, combien ça coûte. Vous avez des gens qui sont tellement défensifs ou défendus, les deux se disent, que ça leur coûte une énergie folle. Du coup, dans leur aspect physique, il y a comme un vieillissement prématurés, rigidité, leur façon de penser, leur façon de parler, on sent que c'est intuitif, alors sauf le clinicien qui arrive à décrypter ça assez vite, on croise des grilles les unes avec les autres. Mais sinon, le premier sentiment qu'on va avoir, c'est toujours le jugement, sous-tendu par la projection. Il est bizarre ce mec, non ? Il est bizarre cette femme, non ? T'as vu comment elle est habillée ? T'as vu comment elle parle ? Ou alors on sait qu'elle est là parce qu'elle passe dans les couloirs et qu'elle a un parfum qui envahit tout. Vous voyez ça ne nous laisse pas tranquille là. Donc c'est pas pour être normal au sens d'être normalement aliéné aux normes de la société, c'est la définition philosophique de la normalité, c'est qu'il y a une part de singularité chez tout un chacun qui fait notre identité, mais on réussit à se trouver dans un dans un moule de normalité où on va se respecter les uns les autres aussi bien par la tenue que par le langage, le respect des horaires, le du comportement, etc. Donc il y a certains modes défensifs qui sont coûteux. C'est pour ça que je vous disais la dimension économique, combien ça coûte. Quelqu'un de dépressif, vraiment dépressif, Moi je trouve que ça se voit sur le visage, un visage clair, un regard intérieur. Vous voyez la personne elle a oublié d'être joyeuse quoi. Elle a plein de bonnes raisons sûrement là. Mais elle a peut-être plein de bonnes raisons là aussi. Momentanément vous avez un proche qui est gravement malade, ou votre conjoint il est en train de se barrer avec une autre, vous avez des sujets de préoccupations majeurs dans le réel, vous avez un fils, une fille, vous vous apprenez qu'il sèche les couilles et finalement il dit je sais pas quoi là, il y a de quoi être inquiet. Donc c'est pour ça qu'il faut que vous ayez bien la question de la réalité externe Et comment vous l'appréhendez ? Qu'est-ce qu'elle réveille de votre subconscient et qu'est-ce qui puce ? Est-ce que vos mécanismes de défense réussissent à l'obliguer ? Donnez une réponse souple, adaptative et nuancée par rapport à ce réel qui nous désorganise tout le temps, ça vous m'aide encore des fois déjà aujourd'hui, et est-ce que c'est pas trop coûteux. J'enchaîne sur les boîtes d'écharges. Les boîtes d'écharges volées de prévention comme une garde de triage. Piano, piano. Regardez ici. La garde de triage du prévention, vous voyez qu'il est de de plus en plus important, préconscient par la mesure que je vous donne des précisions, c'est que ce qui est venu du réel, qui est allé réactiver des représentations et des affects refoulés, maintenus dans l'inconscient, vont pulser ici, ça s'appelle des tensions psychiques, la pulsion c'est de l'énergie, et bien le préconscient, grâce à ses mécanismes de défense, va avoir trois moyens d'éliminer ou de décharger ces tensions. Est-ce que vous voyez ce que ça pourrait être ? Vous avez un truc là qui se passe, là ça pulse. C'est pas très clair ma question mais peut-être que vous avez des idées ? La fuite, le combat et la paralysie. Oui, vous avez raison parce que ce serait les comportements ancestraux reptiliens, l'attaque, la fuite ou faire le mort. Vous connaissez ça, hein ? Vous ne connaissez pas ? Ce n'est pas ça dont il est question au niveau de prévention. Vous avez vu des gens déjà qui se sont énervés, qui ont pété les plombs, qui ont claqué les portes, qui ont insulté, etc. On a tous vu ça, même dans les films, peut-être dans la réalité. Ça, c'est la décharge comportementale. Quand la parole j'insulte, je gueule, etc. Je m'énerve, je me barre, je prends mes affaires, je me barre, je claque la porte, j'arrête la bagnole sur l'autoroute, je pars, je n'ai pas du tout à comprimer. C'est vraiment une décharge, je comprends ce qu'on m'entend. Vous avez les gens qui donnent les petits poings dans le mur, qui se blessent, qui blessent quelqu'un, qui tapent quelqu'un. C'est pareil. C'est-à-dire qu'en fait, vous voyez bien que ça n'est pas du tout souple, adaptatif et nuancé. C'est une décharge. C'est très fréquent. C'est exactement qu'il est lapsus. Non, ça ne rentre pas en sens. C'est exactement qu'il est lapsus dans cette décharge. Ça pourrait faire fonction de... Ça peut tirer par les cheveux, mais ça pourrait. Autre voie de décharge, des déplacements, c'est toujours un mécanisme de défense. Les rêves ? Non. Physiologique peut-être ? La deuxième voie de décharge, c'est la voie somatique. Le corps ? Bah oui ! Bien sûr, docteur Watson ! La troisième voie de décharge, c'est celle dont je vous parle depuis ce matin, c'est la plus élaborée, Celle qu'on appelle la voie de la mentalisation, c'est celle-ci. C'est le schéma, donc la somatique, comportementale et de la mentalisation. C'est-à-dire que le sujet est capable de contenir cette énergie qui pulse là, les mécanismes de défense ne sont pas squeezés, sautés, alors il peut y avoir les trois en temps, je vais réussir à me contenir mais je sens que mon coeur palpite, réaction somatique, j'ai du rouge au joujou, somatique toujours et puis je vais peut-être prendre la parole mais j'arrive pas à organiser mes phrases, mes mots, on sent qu'il y a de l'émotionnel là-dedans. Trois voies de charge. On a accès aux trois. Il y en a qui vont faire plus somatique, d'autres plus comportemental puis d'autres qui sont un peu plus tranquille, ils ont fait une bonne psychanalyse, ils n'ont pas peur de l'avenir, pas peur de vieillir, ils sont plutôt dans la mentalisation. Et la mentalisation ça c'est C'est individuel, mais c'est quand même bien quand on peut discuter avec des personnes. Parce que si on pense tout seul, on risque de devenir fou. On pense le monde tout seul. Mais si on discute sans qu'il y ait d'enjeux particuliers, de domination ou de pouvoir, la voie de la mentalisation, elle est saine pour tout le monde. C'est clair ce que je veux dire ? Juste, les voies de décharge, c'est à quel niveau ? Préconsciente ou consciente ? Mais vous n'avez pas regardé quand je l'ai dit, regardez ici. Mais je ne vois pas, il y a la trousse d'oeil. Ça va être de sa faute, tiens. Ah, c'est ma faute. Allez, allez. On va la lâcher. Non, non, non. Bon, levez-vous. Bon, d'accord, excusez-moi. J'aurais oublié de la question. Pas sur la tête. Le réel réactive des représentations et des affects, cette réactivation c'est de l'énergie, ça pulse, ça vient sur la barre de la censure, refoulement, pas refoulement, et donc la guerre de triage ? Quel est le prix conscient ? Je vous donne des représentations assez imagées pour qu'ensuite vous puissiez, parce que ça parle à votre subconscient, pour qu'ensuite vous puissiez dire mais c'est quoi une garde de triage ? C'est ce qu'ils organisent, telle voix, telle convoi, tel tout, d'accord ? Et donc, une fois que c'est là, si les mécanismes de défense ne suffisent pas à négocier aussi bien la représentation que l'émotion, enfin l'affect, eh bien si on est plus sanguin, on va être du côté de la décharge comportementale par exemple. Si le préconscient, alors c'est mon schéma d'ici que je vais faire tout à l'heure, si le pré-conscient n'est pas très épais, vous vous rappelez l'histoire du millefeuille, il ne va pas bien jouer son rôle de soufflet et d'amortisseur, eh bien il y a fort à parier que la décharge va se faire sur le corps. De manière rapide, c'est une décompensation somatique rapide, cancer du foie, cancer le céli, cancer du pancréas ou des choses comme ça où ça peut être quelque chose de beaucoup plus long et insidieux parce qu'une fois que l'économie psychosomatique a trouvé son chemin de décharge et bien ça se répète. Troisième voie de décharge mais c'est plutôt une voie d'élaboration c'est celle que je vous explique depuis ce c'est la voie de la mentalisation. C'est-à-dire que par petite quantité, ou bien je vais réussir à contenir, j'ai médite le psychique qui fonctionne, je me dis cette personne est en train de m'agresser là, mais ça ne m'atteint pas, n'est-ce pas ? Ou en tout cas je fais genre ça ne m'atteint pas, même si là ça peut être terrible. Et on verra demain, ou on verra après, ou elle va bien finir par se calmer, ou etc. Donc je suis capable de penser, de mentaliser tout ça. Du coup, ma réaction dans le réel est souple, adaptative et lancée. Si vous avez ces mots clés en tête, c'est pour ça que je vous les ai répétés plein de fois aujourd'hui. Ça, ça va imprégner votre subconscient. Vous allez retrouver le chemin. Et ce que je disais, c'est qu'on peut avoir les trois voies de décharge. Moi, hier, je ne sais toujours pas pourquoi j'ai été malade. A priori, je n'étais pas angoissée d'aller en vouvoir aujourd'hui. Il n'y avait rien de spécial qui m'avait agressée. Mais bon, peut-être tout simplement que c'était la fatigue et qu'il ne fallait pas que je sois disponible pour le travail d'hier. J'ai dormi. C'est là l'origine de l'hivernière, j'espère que je n'en chambèle pas aujourd'hui. Donc vous voyez, on ne sait pas. C'est pour ça qu'on dit, historiquement, on a pu dire que les maladies étaient psychosomatiques. Non, c'est le sujet qui est psychosomatique. Ça c'est important que vous compreniez ça. On est doté du psyché, on est doté d'un soma, le corps, et on est un être social. La santé mentale, par exemple, c'est pas moi toute seule. Les autres, surtout au travail, sont des co-garants de ma santé mentale. Les pathologies de la solitude, on en parlera, on a un petit peu évoqué déjà, il y a eu deux, trois exemples que j'ai dit aujourd'hui. Quand on est tout seul, il y a fort à parier qu'on ne va pas rester en bonne santé longtemps. Et comme on a ces deux jambes, Christophe Dejour dit le champ social, le champ social c'est le travail, c'est l'école pour les enfants, mais c'est le travail à l'âge adulte, le travailler. L'autre jambe c'est le champ érotique, c'est toute notre vie affective, amoureuse, amicale, sexuelle. Et souvent les gens qui vont mal, si je vais mal dans ma vie privée, dans mon couple par exemple, mais qu'au travail ça aille super, momentanément je vais m'appuyer, le temps de régler mes problèmes perso, je vais m'appuyer sur mon épanouissement au travail. L'inverse est vrai, ça va mal au travail, mais je suis soutenue par mon conjoint, ma tout le monde me soutient. Vous voyez, c'est l'histoire de, là c'est un autre exemple extrême, mais sa myopathie, toute la famille passe au tribunal pour témoigner de puissance d'assassinat. Mais, alors le pot ça ne le ramène pas, mais pour son petit garçon qui a 9 ans aujourd'hui, c'est très important ça. Donc, alors, ce qui est grave, là souvent il y a un infondrement identitaire, c'est quand les deux domaines dysfonctionnent quasiment en même temps. Ça dysfonctionne au travail et ça dysfonctionne dans la famille. Oui, votre prénom ? Céline. Oui. Vous avez cité plusieurs fois le subconscient, Le subconscient c'est le préconscient, c'est cette flèche là, c'est le préconscient plus l'insouciant, et le préconscient en pointillé, le conscient et le réel, c'est le système perception-conscience. Et si vous vous rappelez, j'ai dit, il y a des gens qui pensent que quand on veut, on peu. J'ai dit ça ne marche pas comme ça. Parce que vouloir c'est là, c'est le conscient, mais pouvoir c'est là, pour un bébé que ça aime. Une autre question qu'on a eu dans le travail des traumatisés traînants par exemple, on voit qu'ils changent de comportement, est-ce que ça se joue au niveau du précaution justement sur l'espèce de zone d'écharges, on est beaucoup dans l'écharge comportementale, là où avant il pouvait être un petit peu plus épuisé, etc. Je n'ai pas compris le début de votre question. Mais si on regarde le cas du traumatisé crâne, est-ce qu'il y a quelque chose qui a bien mieux au niveau du précaution, du médical, qui ferait que du coup on est beaucoup dans l'écharge comportementale ? Alors, je ne vais pas bien vous répondre, mais je vais vous répondre un peu parce que j'ai fait une recherche à l'hôpital Mecquière il y a des années sur des enfants qui étaient opérés d'une tumeur sur la troisième ventricule. Donc, le discours des médecins qui étaient aux familles, le suivant, ce n'est pas cancéreux, mais c'est létal. Tout le monde connaît le mot létal. C'est déjà que c'est mortel. Alors vous savez déjà quand on dit cancer, 99% de la représentation de ces filles, cancer, également mourir. Ce qui n'est pas vrai. On guérit normalement de cancer maintenant. Donc ce qu'on savait, c'était une recherche action, ce qu'on savait c'est que quand on allait farfouiller dans le cerveau de ces enfants, ce qu'on avait eu en bilan avant, psychologique avec des tests et tout ça, qui était bien structuré, il passait par une période de 18 mois à 2 ans où vraiment il y avait une destructuration psychique et du lien social. Je pense à un petit garçon qui était très bien élevé. Une fois qu'il a été opéré, il insultait sa mère, il disait « ma mère la pute ». Il Il n'arrêtait pas, il était d'une vulgarité, genre la mère a pensé, mais comment ça se fait, mais qu'est-ce que je vais faire, tout ça. Donc c'est parce qu'on avait observé ça chez plusieurs enfants qu'on savait que c'était pas le parcours obligé, mais ça pouvait être un des moyens de passage le temps que les guérisons s'opèrent. Et au bout de deux ans, ceux qui étaient bien structurés avant, avec un accompagnement qu'on avait mis en place, il récupérait ce qui avait été momentanément, pas détruit, mais perturbé par cette intrusion dans le cerveau, se récupérait. Alors votre question, elle est difficile pour moi parce que Ça, c'est un modèle théorique. Ça ne correspond pas aux zones, aux aires cérébrales, mais elle est très pertinente votre question, parce que quand Freud a mis ça en place, il avait l'idée que peut-être ces systèmes pourraient correspondre à des zones corticales. Après, il a dit non, parce que comme c'était un scientifique, bon, il cherchait. Donc en fait, ce qu'on sait, c'est que quand on va trifouiller quelque chose dans le cerveau, alors ça c'est de la neuroanatomie, j'ai étudié ça, mais je ne pratique plus, donc je ne vais pas vous raconter tout ce que je vous dirai de l'épuise, mais il y a des compétences. Alors chez ces enfants, par exemple, on disait qu'ils ont un syndrome frontal. Est-ce que vous avez déjà entendu parler de ça ? C'est des gens qui sont sans filtre. Quand on a un filtre, c'est quoi qui fonctionne, à votre avis ? Toute vérité n'est pas bonne à dire. C'est le préconseil. Le préconseil ? J'entends rien. Ah, le préconseil... Oui, mais quoi ? Le refoulement. C'est-à-dire qu'il y a peut-être des choses qu'on aurait envie de dire, mais on ne va pas les dire parce que la bienséance nous empêche, parce que toute vérité n'est pas bonne à dire, parce que je ne connais pas cette personne et que je la respecte. Enfin, j'ai pas besoin de la ramener là. Or, les gens s'en fichent, on en fait ça de plus en plus. Moi, je cache, je dis que je pense non, tu es un afro-gébard, tu as des défenses comportementales. Mon mec, t'es pas fini hein ! Ah bah oui, il y a encore du boulot là, comprenez ? Donc, la façon d'être au monde selon un contexte, dans une situation donnée, elle nous renseigne sur comment la personne est construite, c'est clair selon lui ? Bon, je l'ai effacé under description, mais quelqu'un qui fait le clown tout le temps, qui ne peut pas être sérieux deux minutes, surtout dans des réunions de boulot, etc. On observe. Alors on veut lui pardonner, il est sympa. Oui, il est peut-être sympa, mais il ne bosse pas, il nous empêche de bosser. Vous voyez, quand est-ce qu'on la manie, l'agressivité ? L'agressivité saine, structurante, qui délimite des périmètres, qui nous empêche d'être dans la confusion, déroule, détend de l'espace. Oui, votre prénom ? Caroline. Quand on parle d'adaptation qui serait plus nuancée, mais dans un autre sens, c'est-à-dire qu'il y aurait une suradaptation permanente, avec finalement des limites qui auraient du mal à être atteintes, jusqu'à ce qu'à un moment elles soient atteintes, mais que préconscience finalement serait, si j'ai bien compris, permettrait... C'est vrai le petit cours particulier de rattrapement. Mais c'est quoi votre question par rapport à l'adaptation ? Là en fait quand il y a une boîte des charges, c'est quand même qu'il n'y a pas de possibilité de mentaliser, on n'est pas dans la réponse souple, adaptative ou nuancée, mais si cette adaptation non pâle n'existe pas, mais elle est beaucoup trop laxe. Je crois avoir compris ce que vous voulez dire. L'adaptation n'est pas la soumission. L'adaptation, c'est au service de sa sauvegarde psychique et physique. Il y a un mec qui m'insulte dans la rue, je vois qu'il est imbibé, je le repère à 5 mètres, je vais dire il me parle, enfin il me regarde, il me parle, mais je pense pas que ce soit à moi qu'il s'adresse parce que je connais ça par cœur. Il me dit 5 à pâteau, je vais changer de trottoir, il ne court pas dans la rue. Vous comprenez ? Mais si, souple, adaptatif et nuancé, c'est-à-dire que ça ne me déséquilibre pas dans l'ICI maintenant. Je dis les mecs, mais ils le prenaient pas mal à l'ICI. Je pense que les femmes sont capables de ça aussi. En bagnole, guérivalité, je te double, je te fais un doigt d'honneur, tu m'as piqué la place de stationnement, on va en venir aux mains. C'est de l'archaïque pure ça. On peut peut-être mieux que ça quoi. Mais il n'empêche qu'à un moment donné, il y a quelque pulsionnelle qui fait que la décharge est comportementale. Donc ça c'est ni souple, ni adaptatif, ni lancé. Parce que le mec il descend de sa bagnole, il casse la gueule, ben c'est con hein, je n'avais pas, je n'avais qu'à pas lui faire un bras d'honneur, un doigt d'honneur. Vous savez cette histoire du chauffeur de SUV qui a écrasé le cycliste l'autre jour, qui m'emmène. Il avait sa petite fille dans la bagnole en plus, mais le mec il a deux neurones qui sont pas connectés ou quoi. C'est gravissime. Vous voyez quand je dis les gens sont à cramps, etc. Bon alors il y a des faiseurs de paix. Je vois des gens quelquefois qui essaient de séparer des personnes, alors si c'est des délirants c'est des peines perdues, mais si c'est des gens qui sont en train de rédoubler les comptes pour du trafic de drogue, au mieux pas s'en mêler parce que c'est nous qui allons nous prendre la balle perdue. Moi la seule chose que j'ose faire c'est si je vois des enfants qui se bagarrent dans la rue. Là j'interviens. Ils souvent me disent bonjour madame. Alors je suis très théâtrale. Vous êtes sûrs ? Parce que moi je suis une vieille dame mais quand on jouait on ne se tapait pas dessus quoi. Alors ça les emmerde mais ils arrêtent. Vous voyez c'est prendre en compte des éléments de contexte, peut-être intervenir si on n'est pas dans le déni de perception de la réalité, qui est défensif, le déni, mais c'est aussi de ne pas se mettre en danger, c'est dans ce sens-là qu'on est adaptatif, c'est-à-dire qu'on est soumis. Je m'adapte, mais je ne résigne pas. Si demain Le Pen est au pouvoir, je ne sais pas ce que je fais, mais je ne résigne pas, quoi. Je pensais à des personnes dans le travail qui peuvent finalement toujours être conciliants, toujours aller plus loin, pousser finalement leur adaptation parce que pendant... ils ont une... peut-être une grande... des personnes qui ont une grande tolérance à l'adaptation, peut-être une habitude, mais que finalement il y a quand même un... il y a quand même quelque chose qui n'est pas bénéfique. Non, non, je pense que je comprends ce que vous dites. C'est à la fois, c'est à la fois... si je comprends ce que vous dites, c'est à la fois la répression de l'identité au service d'une suradaptation prescrite. Voilà. Vous voyez, ça c'est dangereux. Oui. Que je fasse quelques concessions de mon être en conscience, pour pouvoir faire ce que je suis supposée faire, d'accord, mais il faudrait qu'on m'explique. Bon allez, j'adhère, d'accord, on en reparlera, en trois semaines on en reparlera. Vous voyez, c'est pas définitif quoi. Votre question me fait penser au film de Charles Chaplin des temps modernes, ou bien les gestes définitifs dans les abattoirs. Donc, production sous contrainte de temps, capacité de rêverie, depuis Taylor et Ford on sait qu'il faut pas que vous briller, flâne systématiquement. Donc on l'empêche d'avoir cette souplesse psychique là. Rapidement je vous ai parlé de la répression pulsionnelle qui va être au service de l'accélération de la pensée. Donc là on est dans la suradaptation. Alors il faut visser son bouteille à la minute. Comme je suis dans l'accélération, je vais visser 110 bouteilles à la minute. Les 110 bouteilles à la minute vont devenir la norme. Puisqu'elle est capable de le faire, ça va devenir la norme. Sauf que le prix à payer, ça va être les TMS, les lésions par effort répétitif, ça va être un appauvrissement du fonctionnement psychique Et ça transforme l'humain qui était vivant, parce que là on est très vivant, en une forme de robot, désaffectivé. Parce que quand on en est réduit à ça, est-ce qu'on peut encore s'aimer soi-même ? Est-ce qu'il y a encore une place pour aimer autrui ? Je ne suis pas sûre. C'est terrible. Parce que là ce que je vous raconte, enfin il y a peut-être des films auxquels je ne pense pas pour l'instant ou des documentaires. Vous connaissez Daniel Linart ? C'est la sœur de Robert Linart qui a écrit L'établi. Daniel Linart a écrit Les sociologues du travail. Il y a un petit bouquin qui est paru il y a deux ans. Elle dit que les organisations du travail actuelles sont toujours telloriennes. Elle fait des comparaisons avec ce qu'avait prévue TELOR, l'Organisation scientifique du travail, et en croix c'est toujours TELORia, TELORi, TELORi. Des questions ? Est-ce que ça va tout le monde ? Oui, dans les voies de décharge, la seule réponse nuancée, souple et adaptative, c'est la mentalisation ? Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous dérange là ? Je repensais à votre exemple de la personne qui allusine et qui enchaîne les gestes répétitifs. Elle est dans quoi peut-être là ? Probablement qu'à long terme elle ne pourra plus mentaliser. Parce que vous voyez là, dans le souple adaptatif et nuancé, il faut savoir que ça respire entre le conscient, l'inconscient, etc. Donc c'est dynamique. Il y a une part de rêverie. Alors le problème dans les abattoirs, etc. Le geste est tellement répétitif. Si vous rêvez, vous allez rater la cadence. Vous allez vous faire exploser la main par la machine, etc. Tout ça a été pensé. C'est ça qui est terrible. C'est terrible, ce qui signifie que la décharge comportementale elle est forcément, si elle est forcément non adaptée, quelqu'un qui, j'ai parmi mes clients des gens qui me disent je suis prêt j'ai besoin d'aller courir par exemple, qui peut être, j'imagine, une forme de décharge comportementale, mais adaptée finalement. Ah oui, alors ça rejoint la question, c'est vous qui avez parlé des adultes aussi tout à l'heure. Ah c'est bien, vous travaillez bien. Je ne sais pas si je vais dormir cette nuit, parce que je vais essayer de répondre à toutes vos questions. Non mais c'est bien, c'est bien, vous faites des liens. La différence comportementale, par exemple, vous vous énervez à un moment donné. Il faut pas, les godasses sont toujours rentrées à la maison, ne pas ronger, ça fait 15 fois que je le dis, merde alors, comme disait mon père, merde alors, bon. C'est du comportemental, mais ça fait peur à personne. C'est soft l'exemple que je vous donne, on est tous que peur de ça. Mais ça peut être beaucoup plus grave, comme je vous le disais, la personne qui va péter un carreau ou qui va taper quelqu'un, enfin ce mec de SUV là qui écrase le gars, enfin c'est du comportemental, mais le mec, ça lui a pas suffi qu'il discute et qu'il s'insulte, non il reprend sa bagnole et il lui remet dessus, le mec c'est un meurtrier. Alors là, je peux vous dire que les mécanismes de défense, ils n'ont pas fonctionné. Ça relève sa structure psychique, mais là, il s'est autorisé à tuer le mec. Décharge, décharge vraiment immédiate, criminelle, ce qui donne la mort à quelqu'un. Vous avez des gens, dans certaines organisations du travail, c'est pas rare, pour tenir la cadence du truc, le machin, ils vont avoir recours à des conduites addictives. Alors les gens qui vont courir, je suis hésitante. Si ça reste du côté du plaisir et de temps en temps, sans que ça aille jusqu'à l'épuisement physique, parce que vous savez quand on court, quand on se fatigue physiquement, on se crée des endorphines. C'est comme des amphétamines. Donc là, c'est naturel, mais c'est forcé. Je force mon corps, je force mon cerveau parce que c'est le cerveau qui, avec les langues entreprises, les hormones et tout ça. Donc quelqu'un qui est hyper stressé par le boulot ou qui est en surcharge de travail et qui dit pour aller me délasser, je vais courir, j'ai un peu de doute. parce que les endorphines secrétées par la course vont venir apaiser le ressenti, l'éprouvé, y compris physique, associé à la surcharge de travail. Mais en fait c'est un système qui se renforce au lieu de se compenser. Est-ce que vous êtes d'accord avec ça? Ça peut évacuer totalement l'élaboration même du produit ? Ben oui, je pense pas, je cours, enfin je peux penser en cours, mais je suis dubitatif par rapport à ça. En revanche, si c'est... Oh là là, j'en ai plein le dos, encore le langage populaire, entendez bien la sagesse des formules, en avoir emporté trop, en avoir plein le dos, les épaules, tout ça. Dis donc, j'irais bien marcher, j'irais bien courir un peu. Vous voyez, c'est pas une addiction parce que ça va être au cas par cas, tiens il fait beau, j'ai envie de courir, j'y vais. Mais pas jusqu'à l'épuisement, là ça peut remettre les compteurs à zéro. Vous voyez, c'est le discernement, c'est l'arbitre, c'est la prise en compte de différents paramètres. si les gens ont pris l'habitude, j'avais un patient comme ça, je crois qu'on courait tous les jours. Bon, faut regarder avec le profil psychopathologique ou psychosomatique, Est-ce qu'il y a déjà eu des alertes ? Est-ce que le corps a déjà manifesté des choses, etc. Faire attention. Je disais que pour tenir, pour tenir la cadence, très souvent chez les cas, il y a énormément de recours aux substances illicites, il faut le savoir. Beaucoup d'alcool aussi. Alors, alcool, cocaïne. Mesdames qui ont travaillé dans la finance, je ne sais pas si vous avez des exemples dans ces milieux-là. Moi j'avais des collègues comme ça, parfaits. Ils avaient à son encontre un niveau d'exigence tellement important qu'il mélangeait tout, l'alcool, les amphétamines, la cocaïne, jusqu'au moment où on l'a retrouvée... Morte. Voilà, complètement... Alors ça ne les a pas interpellés à ce niveau-là, c'est toujours un niveau d'exigence, et reporter la faute sur lui en disant qu'il ne savait pas se gérer. Et puis tous à l'alcool, à chaque fois qu'il y avait un événement pour fêter quoi que ce soit, et dès le matin c'était de l'alcool et on est sortis du groupe, à partir du moment où on ne fonctionne pas comme ça. Alors on sort du groupe quand on ne fonctionne pas comme ça, là vous voyez c'est les stratégies collectives de défense. Pour faire partie d'un collectif on doit adopter les comportements. Alors j'y reviendrai parce que c'est toute une journée de cours, je ne sais pas quand mais bientôt. sous-tendu par les défenses viriles. On est des mecs, messieurs, les femmes aussi. Elles ont les mêmes comportements. En mode destruction quoi. En tout cas en mode, comme la valeur centrale c'est la virilité, il faut montrer que je fais partie, j'ai rien à envier à un comportement, alors masculin mais viril, Et donc j'adopte les mêmes conduites qui sont faites des stratégies collectives de défense. Quand ça n'est pas de l'idéologie déforcée, l'idéologie déforcée, c'est quand on parle plus du tout du métier, du travail. Mais pour moi, le mécanisme psychodynamique, c'est un mécanisme de défense. Non. Le mécanisme de défense, c'est ça, c'est aujourd'hui. C'est situé sous la confiance. La confiance. Le lapsus que je fais tout le temps. La conscience. Là, c'est une stratégie de défense. Mais après, je ne vous en parlerai plus du mécanisme de défense dans les autres cours, vous ne me confondrez pas. Je comprends que les voies de décharge sont a priori activées quand les mécanismes de défense ne fonctionnent pas ou ne suffisent pas. ce que j'ai du mal à vous dire c'est en quoi la mentalisation qui semble une voie d'élaboration arrive comme un élément positif mais alors que des mécanismes de défense ont échoué entre guillemets. Je suis un peu perdue sur le... Oui vous êtes perdue, c'est pas grave, on est en fin de journée. Je vous ai dit tout à l'heure, être préconscient. Lutte, je vous ai dit lutte, traite. En permanence, l'angoisse, la dépression, les conflits. Donc là, vous êtes en train de mobiliser aussi vos voies de décharge. Je suis obligée de les traiter séparément, tous ces trucs-là. Tout ça, c'est la complexité du fonctionnement psychique d'évoluer au préconscient. Donc mécanismes de défense et voies de décharge coexistent. Mais bien sûr ! Les mécanismes de défense sont au service des voies de décharge, des tensions vécues, ressenties, éprouvées par cette boucle-là que je vous ai dessiné depuis ce matin. Vous comprenez mieux ? C'est complexe, c'est pour ça que je préférais vous le traiter aujourd'hui, parce qu'après on y fera référence mais ce sera plus facile pour vous. C'est quoi la différence entre mentalisation et intellectualisation ? Ah vous êtes coquine ! Intellectualisation, on va mettre ça du côté de la défense, parce que c'est le privilège inconscient de la représentation au détriment de l'affect. La mentalisation elle prend en compte tout. C'est pour ça que c'est vraiment la voie royale, j'ai envie de dire, pour ne pas tomber malade. Mais de temps en temps ça craque, bon si ça craque sur un rue mais si ça craque alors qu'on est en volant de sa bagnole, qu'on est préoccupé et qu'on ne voit pas l'autre qui double en face, c'est un peu valfilinant. Des questions ? Oui ? Oui. Les conduites addictives, juste pour terminer, est-ce que c'est... Oh ben, on n'a pas ouvert le sujet alors... A peine. A peine. Néanmoins, ça fait partie des voies de décharge comportementales ? Alors ça pourrait, c'est un peu tiré par les cheveux, mais... Non, parce que... Je vais vous dire non. Parce que là, les voies de décharge... Alors, il ne va pas y avoir trois trains sur la même voie. Quand je vous dis qu'on peut avoir les trois en même temps, vous voyez bien qu'en même temps, c'est plus l'une Mais la personne qui va devoir avoir une béquille dans le réel, que ce soit l'alcool, que ce soit la drogue, que ce soit le jeu, la pornographie, les vidéos porno, les jeux vidéo, la nourriture compulsive, l'alimentation... Oui, alors avec ciboulimie, je vais pas mettre ça tout à fait sur le même plan, mais vous avez raison, ça pourrait être une conduite addictive, le sucre, avec la nourriture, le sucre, vous avez raison. Ça va être une béquille dans le réel. Et là, peut-être on en reparlera mieux, ou plus, quand on va voir les structures, l'hybrose, psychose et des limites. Moi je pense que quand on a un fonctionnement psychique idéal comme le schéma essaie de représenter, on n'a pas besoin de substances supplémentaires pour être vivant. On peut avoir accès aux plaisirs, aux plaisirs psychiques, aux plaisirs physiques, on n'a pas besoin de... c'est pour ça que je prends le mot béquille, vous voyez, tout à l'heure je vous disais on marche sur deux jambes, moi je pense qu'il y a une petite ou une grande fragilité du côté de l'identité qui fait que pour tenir debout la personne va compenser, elle va prendre cette béquille qui est une forme d'addiction. J'ai un patient comme ça que j'ai depuis longtemps mais il avance. Il a plusieurs addictions. Il a tout un rituel. C'est son verre de whisky, c'est un joint, c'est un film porno, et la masturbation. Et ça fait des années que ça dure. Donc c'est pas un problème pour lui, c'est pas ça qui l'a amené en consultation, c'est un autre sujet. Et il dit, il dit, je n'ai pas tellement envie d'arrêter mon petit rituel, il n'y a pas de vie affective, il y a une vie professionnelle assez intéressante, assez intense, mais vraiment il travaille ouf, je ne dirais pas. De toute façon ce qui se dit ici ne sort pas d'ici, c'est ce qui fait que si vous avez aussi des choses à partager, ça reste entre nous, on est d'accord, ça s'appelle du secret partagé. Bon, je ne vous parle pas des nébroses, parce que la coupe va être pleine, je ne peux pas vous parler des nébroses. Véronique ? Si la béquille est transitoire à une situation spécifique, je pense que ça, ça ne pose pas de soucis, il ne faut pas que ça règle dans le temps. Pas très grave. Il ne faut pas que ça règle dans le temps. C'est vraiment comme la béquille, quand vous avez eu un problème et puis un jour vous retrouvez... Est-ce que justement l'avéki ce n'est pas une stratégie de défense ? Ce ne sont pas des stratégies de défense ? Non. C'est différent de... C'est encore autre chose. Les stratégies de défense, elles sont individuelles ou collectives mais elles vont être en lien avec le travail exercé. L'addiction c'est quelque chose d'individuel, alors il n'est pas rare que si mon père buvait, moi je bois aussi. C'est quoi la part des identifications ? Mon père était dépressif, alors il est dépressif, c'est quoi être dépressif ? Est-ce qu'il a une mauvaise, je ne l'ai pas mis dans le petit schéma, est-ce qu'il a vraiment une représentation de lui-même, narcissisme blessé, alors ça c'est un narcissisme bien, ça c'est un narcissisme pas bien, je lutte contre l'image négative de moi, personne ne m'aime, j'ai jamais été émue, on a des situations comme ça, beaucoup maintenant. Le signe de soi, c'est une conquête tout le temps, se respecter, se faire respecter. Ça va, la part de la sponsorité, parce que tout est tellement complexe en fait, la situation est horrible. Je vais suivre une phrase d'un psychiste qui est horrible, c'est-à-dire qu'il y a une Et il se pose aussi la question de qu'est-ce qu'il a appris là, qu'il a une histoire immense et très lourde, en fait, que j'aimerais voir, comment l'arriver à faire ce geste-là, en ayant cette étude dans la voiture. Et bon, ça ne fait rien avancer du tout, mais il n'arrête pas de venir dans ma question même, comment on établit la part du responsable des comptes dans l'individu, sachant toute sa construction historique sur plusieurs générations sociétales. Ça, ce sera le travail des experts, des avocats, des experts, des juges, etc. Mais en vous écoutant, je pensais à autre chose. Est-ce que vous connaissez Sandra de Munchausen ? Oui. Ces femmes, c'est des psychotiques, en fait, qui vont maltraiter leur bébé et ensuite tout faire pour les réparer et appeler au secours. C'est vrai que la psychopathologie est assez fascinante, parce que le niveau de créativité pour aller faire ou trouver des trucs tordus, ça vous laisse perplexe, c'est comme les abus Les abus sexuels, j'ai eu un cours avec Christophe Dejour il n'y a pas très longtemps, je t'en parlerai à un autre moment si vous le souhaitez. Lui a théorisé sur la troisième topique. Moi je ne l'enseigne pas à la troisième topique, c'est un truc qui est super difficile, mais on peut assez bien la comprendre si on a bien intégré la première topique. Et son schéma, c'est dans le corps d'abord, dans le livre de Christophe Dijon, il parle bien de la troisième topique, c'est-à-dire qu'il parle d'une zone, d'une zone sensible qui fait qu'à un moment donné, ce qu'il appelle l'inconscient amincial, encore plus compliqué que l'inconscient, là c'est l'inconscient sexuel refoulé, il s'appelle celui-là. La conscience amnonciale, c'est toutes les pulsions les plus sombres qui sont stockées chez un individu, qui vont tout à coup à l'air libre, si j'ose dire. C'est ce qui fait que dans les jeux sexuels, par exemple, ou dans les rapports de violences comme ce monsieur, il y a quelque chose qui émerge, peut-être que le mec ne se croyait pas non plus capable de faire ce qu'il a à faire. On sait pas. Surtout moi je vous dis, ce qu'on a su c'est qu'il avait sa petite fille dans la voiture. C'est-à-dire qu'à un moment donné, son réel, ou ça, lorsque ça a réactivé, ça l'a débordé. C'est-à-dire, vous voyez le principe de réalité. L'inconscience, c'est le principe de plaisir. C'est-à-dire Donc la pulsion va choisir le plus court chemin pour satisfaire ce qu'elle doit satisfaire. Le principe de réalité c'est de différer la satisfaction du besoin de plaisir. Je vous en reparlerai, vous inquiétez pas. Je sais pas mais c'est que là je suis en train de parler aux gens et j'ai du mal à le faire toute seule, pouvez-vous m'aider ? Ah bon ? Je peux vous aider. Il y a des abus sexuels et tout, et ce matin j'ai lu qu'en Irak, J'avais passé la majorité sexuelle de 18 ans à 9 ans, et la soirée, j'étais hyper chauve-marée. 18 ans à 9 ans ? Oui. C'est quoi le consentement ? Le consentement d'âge de consentement ? Oui, le consentement d'âge de consentement, c'est ça. Pour les mariés de force ? Exactement, pour les mariés de force. Pour les filles et les garçons ? Ah oui, pour les filles et les garçons. Il n'y a pas de consentement dans cette force. Et du coup, je crois qu'en fait, il n'y a pas de lien à faire, c'est une histoire d'idéologie. La pathologie des hommes, pour ces pays-là, c'est pathologique. Mais là, c'est des violences d'État. Bien sûr, c'est de la pédocriminalité, institutionnalisée. C'est important de savoir que ça existe, c'est difficile à penser, ce que je vous conseille c'est de lire quand vous avez des sujets comme ça qui vous intéressent, parce qu'on ne peut pas être expert dans tout, mais c'est de comprendre le monde dans lequel on vit. C'est terrible, je vous dis, on n'a pas eu la chance d'être en France, même si certains on veut se priver tout seul de liberté, enfin bon, vous voyez, c'est des systèmes complexes. Comment on résiste à tout ça ? Comment on résiste à une pensée dominante ou bien à une prescription d'adaptation ? La norme, c'est ça. Tout à l'heure, je parlais du langage avec les trucs, les slogans, la novlangue managériale, mais moi je vois des gens sympas et intelligent il répète sans réfléchir ces mots là que personne ne comprend on sait pas ce qu'il y a derrière mais c'est la com' d'entreprise. Je fais ma chieuse régulièrement, pas à chaque fois parce que je veux pas que vous... Une fois il y en avait une elle parlait duodet, duodet, je dis c'est quoi le duodet ? Alors elle me dit, c'est délire, je lui dis mais enfin Simone le duodet, ah mais je dis le duodet, comme jour en anglais. Il parle tellement mal. Alors tu sais moi, j'ai peut-être eu l'exigence, j'ai bossé en aviation, je parlais anglais couramment, j'avais de l'accent, bon. Alors ça lui fait marrer, parce que le canton, c'est comme « great place to work ». Vous connaissez ça ? Alors il me disait tout de suite « great place to work ». J'ai dit « pardon ? ». Il faut quitter le français. C'était un super endroit pour travailler. Alors vous savez ce que c'est tout ça ? C'est du branding, du benchmark, I love that, personne ne sait ce que c'est. Alors l'autre mot sur lequel j'attire votre attention. Mesdames, Assia. Qu'est-ce qu'elle disait, Assia ? Je lui ai demandé ce que ça voulait dire, branding. Alors Assia, c'est quoi le branding ? Je lui ai dit que c'était la marque en anglais. Oui. Mais après, on en fait quoi de ce concept de marque ? Un employeur. Alors, j'ai oublié de vous dire un petit peu que j'ai perdu le fil, mais ça ne devait pas être très important. Ça va être une bêtise. Des questions ? Oui allez-y. Vous aviez dit que vous reviendriez sur le sujet psychosomatique et du coup le fait que le pré-conscient était moins présent, qu'il n'y avait pas de pré-conscient. Oui c'est ça. Et du coup ça pourrait correspondre, les voies de décharge sont c'est-à-dire qu'en fait dès que je vous dis le fantasme, le lien entre l'appareil intellectuel et l'appareil affectif, ça communique. Mais là c'est coupé, c'est-à-dire que la personne elle n'est que dans le concret, le réel, le concret. Elle est coupée de monde interne. Et donc en effet comme le préconscient n'est pas construit et puis que là surtout il n'y a pas de vie. Donc ça ce sont en général les malades psychotiques qui sont organisés comme ça. Alors je vais vous raconter, on va terminer sur ça, éventuellement je vous reprendrai. Il y a des années, je débutais dans ma pratique clinique, il y a une dame qui me consulte, adressée par sa gynécologue, et la dame, sa demande c'était, sa demande ou la demande de la gynécologue, c'est que la gynécologue ne pouvait pas faire d'examen clinique. Alors mesdames, vous savez ce que c'est qu'un examen en gynécologie, messieurs sûrement aussi. Et cette dame avait des diarrhées compulsives. Avant d'aller à n'importe quel rendez-vous médical ou autre, elle allait repérer les lieux dans le quartier pour trouver des cafés, pour pouvoir aller aux toilettes des cafés, Et si tout à coup elle avait besoin d'aller ouvrir le truc quoi. Moi je dis oh la la c'est une malade somatique, qu'est-ce que je vais faire de ça ? Et puis quand même je me dis, je vais lui faire raconter son histoire, je vais la faire parler d'elle et tout ça. Cette dame ne rêvait pas. Alors chez les malades somatiques, avec cette organisation comme ça, en général il n'y a pas de rêve. Vous comprenez qu'il n'y a pas de rêve parce qu'il n'y a pas le lien avec la conscience. Ils n'ont pas accès, il n'y a rien à travailler. Le rêve est un travail, le rêve est un travail psychique. Et donc, elle avait sensiblement le même âge que ma mère, et puis elle me dit qu'elle vient de Normandie. Alors je me dis, là, à tous les coups, elle a connu la Deuxième Guerre mondiale, les bombardements, ce que ma mère, évidemment, n'a pas manqué de raconter. Donc je dis, tiens, je vais la faire causer. Elle travaillait encore à l'époque, elle était dans une compagnie d'assurances, puis après elle est allée à la retraite rapidement, elle était très préoccupée parce que son mari était malade, mais il voyageait beaucoup, prenait l'avion. Malgré tout, sa symptomatologie était invalidante, quand même, il faisait des choses. Et puis un jour elle me raconte, alors je vous fais court, oui je vous fais court, mais un jour elle me raconte que son village était occupé par les nazis, il y en avait un, je ne me rappelle plus comment elle l'appelait, vraiment on ne l'aimait pas celui-là, si ça sentait un peu la cuisine, ils rentraient dans la maison et cette fois-là ils avaient fait des brioches, vous savez, pailleries, enfin bon, je vous refais pas des documentaires, mais je pense que vous savez tout ça et donc il était venu piquer les brioches. Puis il y en avait une qui était tombée par terre, donc elle, petite fille, elle se précipite pour ramasser la brioche. Et qu'est-ce qu'il fait ? Il met le pied sur la brioche pour l'écraser, la rendre impropre à la consommation et évidemment elle est mine de la part. vous représentez la scène quand même. J'avais 4 ans. Elle me dit, ah mais ce bonhomme là, un jour il a tué le Père Noël. Bizarre comme... Et alors il y avait un simplet dans le village qui s'appelait Noël, qu'on avait surnommé le Père Noël. Et bien il n'arrivait pas à respecter le Couvre-feu, pauvre gars. Dans un cas comme ça, vous voyez, alors est-ce qu'il était psychotique ? Je ne sais pas. Là, c'est vraiment la société qui doit le protéger. Donc un jour, qu'est-ce qui s'est passé ? Comme il n'a pas respecté le couvre-feu, ce nazi, il l'a tué à bout portant, comme ça. Dernière, je ne sais pas si je vous l'ai dit dans l'ordre, cette dame, elle avait peur des chiens. Il est vraiment terrorisé, même par un tout petit chien, peut-être même qu'il aurait eu peur d'un jouet en plus, je ne sais pas, mais enfin c'était vraiment pathologique. Et elle nous raconte en séance un jour que son petit chien, quand le nazi passait dans la rue, alors évidemment il devait tellement transpirer la haine, ce type, que le chien forcément aboyait, allait dire à un chien tais-toi, un enfant éventuellement peut-être, mais un chien. Il a fait tenir à cette dame qui avait 4 ans, son chien à 40 cm et sous ses yeux il a tué son chien. Pour moi là, c'était évident, mais vous savez j'en aurais pleuré, parce qu'elle n'avait aucune manifestation de quelque émotion que ce soit, pas d'affect, rien. Donc là c'était vraiment sans capacité de liaison, préconscient. embrasé, je ne sais pas s'il a existé, mais à 4 ans, ça veut dire qu'elle n'a pas pu le construire, vous vous rendez compte, la violence du truc quoi. Et moi, j'avais des manifestations somatiques, enfin bon, je pensais à ma mère, je disais j'espère que ma mère n'a pas connu des trucs comme ça, c'est pas évident à raconter. Et donc en fait, j'ai beaucoup fait parler cette dame de son d'enfance, sous l'occupation nazie. Et puis peu à peu, elle a commencé à faire un travail de lien, raconter des choses. Elle commençait à avoir des associations libres. Puis un jour, je ne sais pas dans quel ordre, un jour elle m'a dit « j'ai plus de diarrhée ». Alors intérieurement je disais « yes ». Puis une autre fois, alors avant après, je ne sais plus, elle m'a dit « ah, je commence à rêver ». Alors là c'était reyes, parce que ce qu'on était en train de tisser, on était en train de remettre du lien et alors quand elle arrivait, alors peut-être que c'est d'abord les diarrhées qui ont cessé, le corps, les décharges sur le corps, et puis peut-être qu'après, à nouveau elle pouvait avoir accès à son monde interne. Incroyable. Incroyable. J'ai rien écrit, j'ai son dossier, et je me dis que ça pourrait être une vignette clinique intéressante. Et du coup, c'est quand elle était tranquille quand ça lui est arrivé, c'est pour ça que ça n'a pas pu se construire, c'est ça ? Je pense. Parce que pareil, elle me raconte un jour, alors les sirènes, pas ce qu'on ce matin mais tous aux abris donc ils avaient l'habitude et elle dit je vois ma mère qui court et ma grand-mère est là sur le trottoir sûrement touchée par un éclat d'eau et elle voit sa mère arracher la chaîne en or de la grand-mère et se barrer aux abris. Ah vous voyez tout ça le monde under description comme je vous disais tout à l'heure. Nous si je vous raconte ça vous vous représenter la scène. Parce qu'on a accès à ça, on a accès à... On peut visualiser cette scène, on imagine une dame âgée, enfin bon... Mais le geste, et elle me racontait tout ça, alors il n'y a pas du tout peur que j'ai du jugement ou quoi que ce soit, mais sans affaite aucune. Ça fait très longtemps, parce que c'était une de mes premières patiente, je ne sais pas si elle le dit toujours, mais elle a fait un travail thérapeutique remarquable. Et elle se souvient de tout ça, d'être marie ? Oui, parce que je pense que c'était le visuel qui primait, vous voyez, elle aurait eu du ressenti, parce que même vis-à-vis de mon ressenti à moi, elle aurait pu me dire, ben Mme Cotin, je vais vous raconter un truc, c'est horrible, vous croyez, si vous vous prenez en compte l'autre. Je vais vous raconter un truc, c'est horrible, ça va, je vous raconte un truc, c'est horrible. Non, non, ça sortait comme ça, elle me raconte l'histoire du chien. Je peux vous dire qu'à partir du moment où on a parlé, après, j'avais plus peur des chiens. C'est-à-dire que les symptômes, les uns derrière, là je vous dis les plus importants, c'est un jour, je range mon cabinet, je retrouve son dossier, je me dis il faudrait que je fasse une petite vignette clinique parce qu'il illustre parfaitement ça quoi, le travail du préconscient ou l'échec du travail du préconscient ou l'inexistence du préconscient. Je pense que chez les enfants là qui vivent la guerre, le bombardement à Gaza et partout, en Ukraine c'est pareil, en Russie c'est pareil, Je veux dire, des mondes qui sont pas, où c'est la même chose en Syrie, en Irak, avec les enfants, du radicalisme et tout ça, c'est absolument pas construit. C'est des enfants, ils sont en survie permanente. Pas survie pour bouffer, c'est survie psychique permanente, à la donnée. C'est des petits animaux sauvages, c'est terrible, c'est pathétique, vraiment. Nous on est bien lotis, on est encore en état de droit. Et est-ce qu'elle a recouvré en fait la partie émotionnelle ? oui donc c'est revenu et là elle a commencé à pleurer. Oui parce que quand elle commençait à rêver voyez donc c'est vraiment le lien entre la représentation et les affaires mais je pense qu'après elle, j'ai pas vraiment de souvenirs qu'elle ait pleuré ou quoi que ce soit mais elle pouvait dire qu'elle était touchée, qu'elle était émue, oui elle pouvait nommer. Elle a libéré, elle s'est autorisée à libérer ça quoi. Ça s'est reconstruit. Oui ça s'est reconstruit. Ce n'est pas aussi l'expression d'une dissociation, ce que vous décrivez là, quand elle exprime sans aucun affect, elle est un peu à l'extérieur de son événement quand elle raconte de cette façon. Jusqu'à ce qu'elle puisse revenir en contact avec l'émotion. Ça ressemble à ça, mais ce n'est pas une dissociation au sens psychotique. Bon, est-ce que vous avez des questions ? S'il y a des choses qui transpirent cette nuit et que demain matin vous n'avez pas compris, est-ce qu'on pourrait vous en dire ? Ou j'aimerais vous préciser. Pas de soucis, je suis là pour ça. Est-ce qu'il y a des choses tout de suite ? Des choses que vous voudriez que je creuse demain ? Sur la sublimation ? Oui, sur la sublimation on ne l'a pas traité, on le traitera après. Il y a encore des mécanismes de défense que je ne vous ai pas traités. L'annulation rétroactive, c'est quelqu'un qui va vous balancer tout un tas de... de reproches, de prièses, très sympathiques. Une fois que la charge émotionnelle est déchargée, la personne a du dire « non mais tu oublies, tu oublies, ce n'est pas important ce que j'ai dit, vous entendez, ce n'est pas important, c'est une dénégation, je ne t'en veux pas, double le dénégation. Bien sûr que dans l'inconscient il m'en veut ce coin-là. Alors, vous voyez adulation rétroactive, sur le plan psy, si la personne dit « c'est pas important, t'oublie », pourquoi elle me l'a dit alors ? Vous voyez, c'est pas logique. Vous me percevez bien qu'il y a une charge émotionnelle, à connotation agressive quand projeté sur la personne à qui la personne dit ça. Et l'annulation rétroactive, c'est une tentative, c'est un leurre psychique, mais c'est défensif pour annuler la charge agressive. C'est sympa, ça aurait été bête que j'oublie de vous le dire ce soir, parce que c'est marrant ça en fait, quand on les repère, et qu'on sait que ça existe surtout. La formation réactionnelle, c'est par exemple quelqu'un d'extrêmement poli dans le réel, c'est une lutte contre, alors toujours contre une représentation qui est dans l'inconscient, quelqu'un d'extrêmement poli, à cheval sur les principes, gnagnagna. Vous sentez que ça pulse du côté du contraire, c'est ça la formation réactionnelle. Quelqu'un de très très poli ici, il a envie de ne pas être très poli là. Quelqu'un de très très très gentil, pour ne pas dire trop gentil, c'est très suspect quelqu'un de trop gentil. S'il y a du trop ici, vous pouvez vous dire qu'il y a du trop peu ici. Alors ce n'est pas toujours une correspondance comme ça, mais quelqu'un qui pense à votre place, mais c'est pour toi, le fait que vous n'avez rien demandé, la personne vous gave sa sucrerie, c'est insupportable. En fait, il y a une dimension agressive dans la formation réactionnelle. Pour vous retenir, comme c'est des mécanismes de défense, Satan a traité une tension psychique, D'où les voies de décharges, d'une manière ou d'une autre. Alors c'est pas, là je vous les détaille, mais c'est comme un logiciel, ça travaille ensemble. Une partie de délégation, une partie de refoulement, une partie de reproduction, une partie de ceci, une partie de cela. D'où l'idée du but feuille. Plus on a des mécanismes de défense à cette disposition, plus c'est souple, varié, etc. Plus ma réaction va être adaptative et nuancée. C'est clair ? Allez-y. Mais du coup, en état d'hybride, on peut pas y acheter des choses à qui on s'en rend compte. Ah, c'est redoutable ! Mais bien sûr ! Qu'est-ce qui se passe quand il y a un état d'ébriété ? C'est que les barrières défensives sautent. C'est là que l'on arrive. Bon, ce serait mieux de les connaître sans ébriété, mais... C'est comme les gens qui s'emportent, ils vont dire « mais tu oublies ce que j'ai dit en réunion, je pensais pas ». Et quand on a accès à ça, quand on a accès à cette compréhension-là, tout ce qui est dit ici est pensé. Mais ça peut peut-être être pensé dans l'inconscient, mais ça ne s'adresse pas forcément à la personne à qui je parle. Dans les couples, par exemple, les conjoints qui s'en prennent plein la tronche, alors que le contenu du message ne les concerne absolument pas. Et comme ils sont destinataires, quand même, elle est gonflée, il est gonflé, mais il faut pouvoir l'exculter, vous comprenez ? Si le mode relationnel dans le couple parental par exemple c'était de s'aimer en s'engueulant, et si j'ai eu que ça comme modèle enfant, il est fort probable que, soit c'est le contraire que je vais organiser, soit je vais copier identique. C'est le jeu des identifications. Le maniement de l'agressivité, c'est très difficile. Je vais terminer là-dessus en anglais. Il y a deux mots pour agressivité. Il y a l'agressiveness, l'agressivité positive. C'est celle qui fait respecter le périmètre. Si quelqu'un marche sur pieds dans le trou et ne s'en aperçoit pas, il ne peut peut-être pas rester toute la nuit douze avec le trou sous le sac à dos de la dame, c'est moi madame, vous êtes sur mon pied. Ça c'est l'agressiveness, l'agressivité, c'est quoi l'agressivité en français ? C'est ce qui attaque les liens, dégage connard, tu me gênes, c'est très agressif. Donc il y a l'agressiveness C'est au service de... Alors, un mot que je n'aime pas du tout, c'est l'assertivité, parce que ça n'est pas français, c'est anglais, c'est l'assurance de soi, quoi, hein. Ou bien dire, je ne suis pas d'accord, par exemple, on est en train de dire, nous, on pense que... Excusez-moi, vous n'êtes pas mon porte-parole, je voudrais dire que je ne suis pas d'accord. L'agressiveness, je n'attaque personne et je restaure mon périmètre, etc. Vous comprenez ? On ne sait pas bien faire dans notre société, exprimer avec respect tout en disant non, que je ne suis pas tout à fait d'accord. Les éléments de contexte aussi, les gens, Tout ensemble, tout le temps, alors avec les visuels, on n'en parle pas, on en a déjà parlé. Il s'est complexifié. Ça va ? Oui. Bon, on va s'arrêter là. Oui. Pour aujourd'hui. C'était bien. Merci de votre attention. Merci. Je suis vraiment contente de vous avoir rencontrés. Vous êtes un groupe sympa. Je pense que ce sera un peu moins intéressant pour vous. Je vous demande un peu de compassion. C'est de l'étiquette. C'est un des sujets que je maîtrise moins bien. Merci. Elle n'a pas eu de bibliographie, à part les bouquins qu'elle a donnés ? Non, à part tous les bouquins qu'elle a donnés au fur et à mesure, mais je ne crois pas que ce matin, elle n'a pas donné des masses. Oui, parce qu'en fait, comme on a parlé tous, en fait, on s'est tous présentés, finalement ça a pris quand même beaucoup de temps, donc on a eu très peu de notions de cours dans la matinée et puis je crois que t'as récupéré les cours d'Aurélienne, donc on va prendre une photo. Il y a des fonctions d'autorité, d'identification qui vont être portées par d'autres, comme la Codice, mais faudrait questionner, en fait, les psychiatristes indiens, chinois, si il y en a, Je ne l'ai pas aussi pas dit, effectué, oui, sûrement, pour voir ce qu'ils pensent de ça. Pour l'instant, j'en fréquente pas. Mais c'est développé quand même. La psychanalyse, elle est développée. Sur tous les continents. Oui, mais elle est pas totalement développée. Mastian, qui a écrit La rancune de l'hystérique, chez Gallimard. La femme reproche à sa dame qu'elle n'ait pas les épreuves, ce foutu bout de viande. Je ne peux pas vous faire un cours sur Lacan, j'y arriverai pas, j'en avais eu un pour un autre. Il n'y a quand même des zéros qui viennent d'accueillir s'il vous plaît, mais moi je ne sais pas lire. Bon allez, j'en ai bien !

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