Le système endocrinien - PDF
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Ce document présente le système endocrinien, composé de glandes et d'hormones. Il explique les différents types d'hormones, les mécanismes tels que les feedbacks positifs et négatifs, et les rôles des glandes endocrines dans l'organisme. Ce contenu est en français.
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Le système endocrinien Les hormones. Les feedbacks positif et négatif. Les glandes endocrines et leurs sécrétions. Le système endocrinien est composé des glandes endocrines qui sécrètent, dans le sang ou dans le liquide interstitiel, des messagers chimiques spécifique...
Le système endocrinien Les hormones. Les feedbacks positif et négatif. Les glandes endocrines et leurs sécrétions. Le système endocrinien est composé des glandes endocrines qui sécrètent, dans le sang ou dans le liquide interstitiel, des messagers chimiques spécifiques, les hormones. Les hormones provoquent des changements dans les activités métaboliques des cellules cibles spécifiques les influx nerveux provoquant la contraction des muscles ou déclenchent les sécrétions glandulaires. Le système endocrinien fonctionne en relation étroite avec le système nerveux pour assurer la régulation et l'intégration des processus de l'organisme. Chaque système a un mode d'action spécifique. En général, les hormones agissent relativement lentement et leurs effets sont prolongés, alors que les influx neveux agissent rapidement et que leurs effets sont de courte durée. Les Hormones Une hormone est un messager chimique sécrété par une glande endocrine. En fonction de sa nature chimique, elle agit sur les récepteurs spécifiques de la cellule cible, provoquant une séquence d'événements biochimiques conduisant à une réponse spécifique. On classe les hormones en fonction de leur structure chimique et de la localisation des récepteurs au niveau de la cellule cible. Les différents types d'hormones et leur composition chimique. Types d'hormones. Composition. Amines et dérivés d'acides aminés C, H et N , fonctions amine (NH2) (catécholamines). Polypeptides. Longues chaines d'acides aminés. Glycoprotéines. Grosses protéines glycosylées. Stéroïdes. Lipides. Acides gras et dérivés. Longues chaines hydrocarbonées portant une fonction acide On classe les hormones en deux groupes en fonction de la localisation du récepteur au niveau de la cellule cible. Les hormones du groupe 1 liposolubles, se lient à des récepteurs intracellulaires. Les hormones stéroïdes sont classées dans le groupe 1. Les hormones du groupe 2 hydrosolubles, se lient à des récepteurs situés à la surface de cellules cibles. Ce groupe comprend les hormones de nature polypeptidique et glycoprotéique et les catécholamines. Les feedbacks positif et négatif. Le feedback négatif est une séquence d'événements biochimiques ou physiologiques. En général, l'augmentation de la concentration d'un produit terminal inhibe la réaction de synthèse de cette substance ou son action au début de la séquence de réactions, ce qui empêche la synthèse de ce produit terminal. Par exemple A vers B vers C vers D. Au fur et à mesure de la transformation de A en B, de B en C et de C en D, la concentration de D A augmente. Cependant la substance D est un inhibiteur de la réaction de transformation de substance A. Alors que la concentration de D D B augmente, la réaction de transformation de A reçoit un feedback négatif qui empêche que C la séquence de production de D ne se poursuive. Un exemple de ce mécanisme est la régulation de la production de cortisol le long de l'axe hypothalamus- hypophyse-glandes surrénales. Dans le cas d'un feedback positif, en reprenant l'exemple ci-dessus, la substance D activerait la réaction de transformation de A pour augmenter la production de B et ainsi de suite jusqu'à D. Ce mécanisme est moins fréquent. Un exemple de ce type de régulation est celui de la sécrétion d'ocytocine qui stimule la contraction des muscles utérins pendant le travail. Au fur et à mesure de l'avancée du travail, la pression exercée sur le col de l'utérus continue à stimuler la sécrétion d'ocytocine qui poursuit son action stimulatrice sur la contraction des muscles utérins. L'homéostasie est maintenue par des ajustements continuels des fonctions endocriniennes aux variations de l'environnement. Par le mécanisme de feedback négatif, les facteurs qui participent à la production d'une substance, sont inhibés, de façon à maintenir la concentration de cette substance dans un intervalle de valeurs normales. Le feedback positif augmente les déviations par rapport aux valeurs normales et n'est donc pas homéostatique. Les glandes endocrines et leurs sécrétions. Les glandes endocriniennes et leurs sécrétions sont distribuées dans tout l'organisme sans continuité anatomique. En plus des organes exclusivement endocriniens, il existe des organes mixtes qui présentent, en plus d'autres fonctions, une fonction endocrine. Le thymus, l'estomac, le duodénum, le placenta et le cœur sont des organes mixtes. L'hypophyse L’hypophyse ou glande pituitaire est une glande endocrine qui secrète de nombreuses hormones. Chez l'être humain l'hypophyse mesure environ 10 millimètres de diamètre et pèse environ 0,5 gramme. L'hypophyse se trouve dans une cavité osseuse, la fosse hypophysaire qui se situe dans l'os sphénoïde. Elle est protégée par la selle turcique. Elle est reliée à une autre partie du cerveau appelée l'hypothalamus par une tige hypophysaire (également appelée tige pituitaire). Elle produit des hormones qui gèrent une large gamme de fonctions corporelles, dont les hormones trophiques qui stimulent les autres glandes endocrines. Cette fonction lui a valu de se faire appeler par les scientifiques « glande maîtresse » du corps, mais aujourd'hui on sait que l'hypophyse est régulée par les hormones (neuro-hormones) émises par l'hypothalamus. L'hypophyse est divisée en deux lobes : l'antéhypophyse (adénohypophyse) en avant, et la posthypophyse (neurohypophyse) en arrière. L'adénohypophyse dérive du plafond de la cavité buccale primitive, tandis que la neurohypophyse est une extension de l'hypothalamus, relié à celui-ci par la tige pituitaire, et contient les axones de neurones dont les corps cellulaires se trouvent dans l'hypothalamus. L'antéhypophyse (aussi appelée adénohypophyse) contient de nombreux types cellulaires différents qui sécrètent chacun une ou plusieurs des hormones suivantes : – hormone de croissance (GH) ; – prolactine ; – hormone folliculo-stimulante (FSH) ; – hormone lutéinisante (LH) ; – thyréostimuline (TSH) ; – hormone adrénocorticotrope (ACTH) ; – mélano-stimuline (MSH) et endorphines qui dérivent de l'ACTH par clivage enzymatique de cette hormone ; – et d'autres hormones. L'antéhypophyse est en relation avec l'hypothalamus et les relations sanguines entre les deux glandes se font par le biais du système vasculaire porte hypothalamo- hypophysaire, qui permet le transport des neurohormones sécrétées par l'hypothalamus. Elle entre donc en jeu dans plusieurs axes de signalisations biologiques, comme l'axe gonadotrope. La posthypophyse ou neurohypophyse est en fait une projection de l'hypothalamus, elle consiste en une agglomération d'axones projetés par les noyaux contenant les corps cellulaires des neurones. Ces neurones sont en contact (par leur cylindraxe) avec des capillaires sanguins entrant par l'artère hypophysaire inférieure et sortant par la veine hypophysaire. Ces bourgeons terminaux axonaux sont dénommés Corps de Herring. Les axones vont sécréter dans ces capillaires sanguins le contenu des granules de sécrétion qu'ils contiennent, qui vont libérer les deux neurohormones qui sont sécrétées au niveau de la neurohypophyse, soit la vasopressine et l'ocytocine. Elle ne produit pas ses propres hormones ; elle ne fait qu'entreposer et distribuer les hormones ocytocine et vasopressine sous forme de neurosécrétions. L'hormone de croissance humaine (HGH) L'hormone de croissance (ou somatotrophine, somatotropine ou somatropine), est une hormone polypeptidique La sécrétion de l'hormone de croissance par l'adénohypophyse est « pulsatile » selon un cycle nycthéméral, avec : – des pics nocturne, après l'endormissement – des pics diurnes, spontanés ou favorisés par différents stimuli : Régulation La régulation de cette sécrétion est assurée par des hormones hypothalamiques. La somatolibérine ou GHRH (Growth Hormone Releasing Hormone) stimule la sécrétion de GH et la somatostatine ou GHIH (Growth Hormone Inhibiting Hormone) l'inhibe. La somatolibérine est stimulée par l'hypoglycémie, le sommeil profond, le stress et l'exercice. La sécrétion pulsatile de GH est due à l'alternance de sécrétion de GHRH et GHIH. Il existe également un rétrocontrôle négatif par la GH sur ces hormones hypothalamiques. On peut observer d'autres variations du rythme de sécrétion de la GH au cours de la vie, notamment une diminution de sécrétion avec l'âge. Action: Métabolisme Les effets de l'hormone de croissance sont de type anabolique et touchent tous les métabolismes : métabolisme protéique : anabolisme protéique. L'hormone de croissance est nécessaire pour la croissance normale et la synthèse des protéines. Elle agit à divers niveaux du métabolisme des acides aminés (AA), en positivant le bilan azoté : augmentation du transport des AA à travers la membrane cellulaire, diminution de la quantité d'AA libres dans le plasma, diminution du catabolisme des AA, augmentation de l'activité RNA-messager dans les ribosomes ; métabolisme lipidique : mobilisation des réserves lipidiques. Elle augmente la quantité d'acides gras libres dans le plasma (utilisés à des fins énergétiques) ; métabolisme des glucides. Elle élève la glycémie (action « diabétogène ») : une prise simultanée de glucides entraîne une hyperglycémie. Elle inhibe l'oxydation des glucides dans les tissus. La GH agit sur le foie et stimule la production d'IGF (Insulin-like growth factor). L'hormone de croissance a une action lipolytique (mobilisation des graisses), hyperglycémiant et diabétogène, elle stimule la chondrogénèse et l'ostéogénèse par l'intermédiaire de l'IGF, et est antinatriurétique. Action : Croissance Un élément clé de la croissance est le facteur de libération de l'hormone de croissance ou le facteur de régulation de la croissance (GH-RF ou GRF). Ce messager chimique est produit dans une partie du cerveau appelée hypothalamus. Le GH-RF permet à l'hypophyse (« glande maîtresse » qui intervient dans le processus de croissance) de sécréter l'hormone de croissance, soit la principale hormone responsable de la croissance d'une personne. La puberté représente l'ensemble des phénomènes physiques, psychiques, affectifs qui caractérise le passage de l'état d'enfant à l'état d'adulte aboutissant à la fonction de reproduction. C'est pendant cette période que le taux d'hormones de croissance sécrété naturellement atteint son maximum. Action: Reproduction Chez le mâle cette hormone a des actions extragonadiques parmi lesquelles on peut citer l'accroissement et le maintien de la taille du pénis, la différenciation des canaux spermatiques chez l'adolescent et la stimulation de la synthèse d'enzymes dans certaines glandes annexes (vésicules séminales et prostate). Cette hormone a aussi des effets sur les fonctions gonadiques parmi lesquelles nous retiendrons la spermatogenèse, la stimulation de la synthèse des androgènes, l'accroissement de la mobilité des spermatozoïdes. Cette hormone exerce des effets gonadiques chez la femelle parmi lesquels on trouve la stimulation de la synthèse d'hormones stéroïdiennes, l'induction de l'ovulation, le recrutement et la croissance folliculaire, la maturation nucléaire et cytoplasmique de l'ovocyte. Cette hormone exerce aussi des effets extragonadiques sur l'activité sécrétoire des cellules épithéliales du tractus génital féminin, sur la croissance placentaire et sur divers aspects de la lactation. La thyréotrophine (TSH) La thyréostimuline, ou thyréotrophine, siglé TSH (de l'anglais : thyroid-stimulating hormone), est une hormone qui est sécrétée par l'antéhypophyse. Son rôle est de stimuler la thyroïde dans sa fonction de sécrétion d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Regulation La sécrétion de la TSH est régulée par des mécanismes complexes où dominent l'action de l'hormone thyréotrope hypothalamique (Thyreotropin Releasing Hormone ou TRH) qui stimule la synthèse et la sécrétion, les hormones thyroïdiennes qui agissent par le biais d'une rétroaction négative. D'autre part, la sécrétion de la TSH est modulée négativement par les corticostéroïdes. La sécrétion basale et la réponse de TSH sous TRH est diminuée en présence de dopamine et somatostatine et augmentée en présence d'œstrogènes. Action L'action principale de la TSH se situe au niveau de la glande thyroïde où elle facilite toutes les étapes conduisant à la sécrétion des hormones thyroïdiennes ainsi que la croissance et le développement de la glande. Il existe en outre des récepteurs à la TSH sur les fibroblastes de la peau, du cœur et des muscles oculomoteurs. Durant la grossesse, l'hormone gonadotrophine chorionique (HCG) a une action similaire à celle de la TSH directe sur la glande thyroïde. La corticotrophine (ACTH) L'hormone corticotrope, hormone adrénocorticotrope ou adrénocorticotrophine (ACTH, Adreno CorticoTropic Hormone), est une hormone polypeptidique principalement sécrétée par les cellules basophiles du lobe antérieur de l'hypophyse et qui stimule la glande corticosurrénale. L'ACTH stimule deux zones du cortex de la glande surrénale sur trois : – la zone fasciculaire, qui produit les glucocorticoïdes (cortisol) et répond le plus vivement à cette stimulation ; – la zone réticulaire, qui produit les androgènes : DHEA (déhydroépiandrostérone), androstènedione et accessoirement un peu de testostérone. Régulation L'hypothalamus sécrète trois hormones dites sécrétagogues, que sont la Corticotropin-releasing hormone (CRH), la vasopressine et le PACAP (en) (Pituitary Adenylate cycle-Activating Peptide). Ces hormones sont capables d'activer, grâce à différents seconds messagers intracellulaires, la synthèse du gène de la proopiomélanocortine (POMC), polypeptide précurseur de l'ACTH, ainsi que sa maturation par différentes enzymes (les convertases (en) de prohormones) et la sécrétion de l'ACTH stockée au niveau de l'hypophyse. En situation de stress physique ou psychologique (infection, fièvre, douleur, fatigue, peur ou variation de température), la sécrétion de CRH en particulier est fortement augmentée, ce qui, par l'intermédiaire de l'ACTH, induit une libération de glucocorticoïdes au niveau des glandes surrénales. Inversement, il existe un rétrocontrôle négatif par les glucocorticoïdes, qui agissent principalement sur l'hypophyse en inhibant l'expression du gène de la POMC et en bloquant la libération d'ACTH dans la circulation sanguine. Les glucocorticoïdes inhibent également en amont, la synthèse des trois hormones sécrétagogues au niveau de l'hypothalamus et bloquent la sécrétion de la CRH stockée. Action L'ACTH est une hormone à rythme circadien et sécrétion pulsatile, c'est-à-dire variant selon l'heure du jour et de la nuit. Sa concentration sanguine est maximale juste avant le pic de cortisol se situant chez l'humain avant le réveil (vers 6 h 00 du matin), et minimal le soir (vers 23 h 00) avant le coucher. La prolactine (PRL) La prolactine est une hormone peptidique sécrétée par les cellules lactotropes de la partie antérieure de l'hypophyse. Ses rôles sont multiples, elle intervient notamment dans la lactation, la reproduction, la croissance, l'immunité et le comportement. Régulation La PRF, Prolactin Releasing Factor, (ou PRH pour Prolactin Releasing Hormone) est capable de stimuler la libération de prolactine, mais elle n’est pas la seule : en effet, la TRH (Thyrotropine Releasing Hormone) pourrait induire cet effet sur la prolactine aussi. À l'inverse, la PIF (Prolactin Inhibiting Factor) inhibe la libération de la prolactine. Cette hormone a été identifiée plus tard comme étant la dopamine. Les œstrogènes augmentent la sécrétion de prolactine en freinant la dopamine et en stimulant directement la production de prolactine par les cellules lactotropes. Les œstrogènes sont souvent mis en cause lors d'une hyperprolactinémie (toujours penser à une cause médicamenteuse après avoir vérifié l'absence de grossesse). La prolactine inhibe la sécrétion de GnRH (et donc par la suite de FSH et de LH) en inhibant directement la kisspeptine. En bloquant la FSH et la LH, la prolactine est responsable physiologiquement de l'anovulation (et donc de l'infécondité) durant la période d'ovulation. L'EGF (Epidermal Growth Factor) et le TGF-bêta réduisent le nombre de récepteurs à la prolactine. En fin de grossesse, il y a levée d'inhibition de la prolactine. Les montées de lait sont inhibées durant la grossesse par les grandes quantités d’œstrogène et de progestérone sécrétées par le placenta. Action La prolactine se lie sur des récepteurs membranaires (PRLR) présents notamment sur les cellules chez la femme : les cellules des glandes mammaires, des ovaires, de l'utérus chez l'homme : les cellules des testicules. L'hormone se fixe sur un premier récepteur membranaire, puis sur un second par des sites de fixation différents. Ceci conduit à une dimérisation du récepteur et au rapprochement de deux protéines cytoplasmiques de type tyrosine- kinase qui s'activent alors mutuellement. Ces protéines phosphorylent d'autres cibles intracellulaires, dont des facteurs de transcription qui agissent sur l'expression des gènes de la cellule. Agit sur les glandes mammaires. Favorise le développement des glandes mammaires. Stimule la production de lait. Régulée par la production des hormones placentaires durant la grossesse et la stimulation du mamelon pendant la lactation. L'hormone folliculostimulante (FSH) L'hormone folliculo-stimulante (HFS) est une hormone peptidique (glycoprotéine) tirant son nom de l'anglais Follicle Stimulating Hormone (FSH). La FSH est produite par l'antéhypophyse, sa sécrétion est stimulée par l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH) produite par l'hypothalamus. La sécrétion de GnRH est pulsatile et la fréquence des cycles détermine le rapport des sécrétions de FSH et de LH. Cette hormone a pour cible les gonades sur lesquels elle a les effets suivants : chez la femme : Stimule les cellules de la granulosa qui sécrétent de l'estradiol et de l'inhibine B et expriment des récepteurs pour la LH, Stimule les cellules de la granulosa qui produisent l'enzyme aromatase capable de convertir les androgènes en œstrogènes, Entraîne la croissance des follicules, Permet l'ovulation en fragilisant la paroi de l'ovaire ; chez l'homme : Stimule les cellules de Sertoli qui sécrètent de l'inhibine B et sont indispensables à la spermatogenèse. Avant la puberté, le taux de FSH dans le sang est faible. Chez la femme, il devient cyclique durant la vie adulte (sauf durant les grossesses) et élevé après la ménopause. Les méthodes de dosage se font par radio- immunologie. La demi-vie plasmatique est de 1 à 3 heures. L'hormone lutéinisante (LH) L'hormone lutéinisante (LH) aussi appelée chez le mâle ICSH (Interstitial Cell Stimulating Hormone) est une hormone produite par les cellules gonadotropes de l'antéhypophyse. La production de la FSH est Régulation sous le contrôle de la GnRH - Gonadotropin Releasing Hormone ou gonadolibérine -, d'où son nom de LH-RH - Luteinizing Hormone Releasing Hormone La GnRH est sécrétée de manière pulsatile, ce qui permet la sécrétion préférentielle de FSH ou de LH en fonction du cycle. – une fréquence rapide provoque la sécrétion des chaînes α et LHβ ; – une fréquence lente, celle de la chaîne FSHβ. 1. Les oestrogènes exercent une rétroaction sur la sécrétion de la LH, mais bien moins que sur celle de la FSH. L’ovariectomie (ablation des ovaires) ou la ménopause provoque une augmentation de la production de LH hypophysaire. 2. La progestérone, à dose forte lors de la phase lutéale, diminue la sécrétion de LH. Action femme Le rôle essentiel de la LH est de déclencher l'ovulation qui survient entre 36 et 48 heures après le pic de LH. Le pic de LH, appelé aussi « décharge ovulante », est provoqué par un rétrocontrôle positif de l'estradiol 17 Bêta. Le pic de LH responsable de l'ovulation survient lorsque la concentration d'œstrogènes plasmatiques est entre 250 et 450 pg/ml. Elle est en partie responsable de la maturation folliculaire (avec l'hormone FSH) et de la transformation du follicule rompu en corps jaune pendant la phase lutéale du cycle menstruel. Après l'ovulation, elle est responsable, avec la FSH, de la sécrétion de progestérone et des œstrogènes par le corps jaune. La recherche de la hCG, à la structure très proche de la LH (la chaîne Alpha de hCG et LH est commune, alors que la chaîne Bêta diffère), dans les urines est utilisée en pratique pour le diagnostic de la grossesse par les laboratoires dans des kits immunologiques vendus en pharmacie (à l'aide d'une réaction immunologique à l'encontre de la chaîne Bêta de la hCG). Action homme La LH stimule la production de testostérone par les cellules interstitielles du testicule appelées cellules de Leydig. La testostérone va ensuite, d'une part agir sur les cellules de Sertoli qui forment la barrière hémato-testiculaire des tubes séminifères. Ces cellules de Sertoli sont des cellules somatiques qui jouent un rôle central dans la régulation de la spermatogenèse. D'autre part, la testostérone va agir aux niveaux hypothalamique et hypophysaire pour contrôler la sécrétion hypophysaire de la LH (rétro-action ou feed-back). L'hormone antidiurétique (ADH) La vasopressine, ou hormone antidiurétique (aussi désignée par les sigles ADH, de l’anglais : Antidiuretic hormone, et AVP, pour arginine-vasopressine, est une hormone peptidique synthétisée par les noyaux supra-optiques et paraventriculaires de l'hypothalamus, et libérée par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse). Elle a principalement un rôle anti-diurétique au niveau du rein, où elle provoque une réabsorption active d'eau via une action sur le tube collecteur du néphron lors d'une déshydratation corporelle. Régulation La quantité de vasopressine circulante est régulée par l'osmolarité et la pression artérielle (plus précisément, par la volémie). Au niveau de la crosse aortique et du sinus carotidien, des barorécepteurs analysent la pression artérielle. En cas de chute de pression, l'information est transmise au système nerveux central et à l'hypothalamus qui augmente la production de vasopressine. Cela permet une réabsorption de toute l'eau au niveau rénal, pour ne pas plus faire chuter la tension. L'augmentation de l'osmolarité est analysée par les osmorécepteurs du troisième ventricule cérébral et se traduit également par une hausse de la sécrétion de vasopressine. Parfois, une mauvaise régulation peut être la cause d'une énurésie Action Vasoconstriction La vasopressine est produite en quantité plus ou moins importante selon l'heure (rythme nycthéméral), se lie sur des récepteurs (AVPR1) des muscles des vaisseaux, et induit, par l'intermédiaire d'une protéine Gq, l'activation d'une phospholipase C et l'augmentation de la concentration intracellulaire en ions calcium. Les ions Ca2+ ainsi libérés favorisent les interactions entre les protéines d'actine et de myosine, ce qui conduit à la contraction des vaisseaux. Après la contraction, des pompes à calcium (SERCA) s'ouvrent dans la membrane du réticulum endoplasmique rugueux qui diminuent la concentration de calcium intracellulaire et ainsi permettent à une autre contraction de se produire. Action : antidiurétique Au niveau rénal, la vasopressine se lie sur des récepteurs (AVPR2) des cellules du tube collecteur, ce qui concourt, par l'intermédiaire d'une protéine Gs, à l'augmentation du taux intracellulaire d'AMPc. L'AMPc active des protéines kinases de type A qui phosphorylent des aquaporines (AQP2). Les aquaporines (canaux hydriques), qui sont initialement présentes dans des vésicules cytoplasmiques, migrent alors vers la membrane apicale. Les molécules d'eau peuvent alors rentrer passivement dans la cellule du tube collecteur à travers les AQP2 en suivant le gradient osmotique, puis en sortir via d'autres aquaporines (AQP3 et AQP4) exprimées en permanence sur la membrane baso-latérale, afin d'atteindre l'interstitium rénal. L'eau est ainsi réabsorbée, ce qui diminue la quantité d'urine sécrétée tout en augmentant sa concentration. L'ocytocine L'ocytocine est un neuropeptide sécrété par les noyaux paraventriculaire et supraoptique de l'hypothalamus et excrétée par l'hypophyse postérieure (neurohypophyse) qui agit principalement sur les muscles lisses de l'utérus et des glandes mammaires. Elle a aussi un rôle connu chez les êtres humains, notamment en ce qui concerne la confiance, l'empathie, la générosité et la sexualité. Régulation La régulation de la production d'ocytocine se fait par voie nerveuse. Pendant l'accouchement, le stimulus est la dilatation du col de l'utérus qui est détectée par des mécanorécepteurs présents sur la paroi de l'utérus. Ces récepteurs envoient l'information au système nerveux central qui déclenche la production d'ocytocine. Dans la glande mammaire, la succion du mamelon est de même détectée par des récepteurs reliés au système nerveux central : cette stimulation entraîne la production d'ocytocine par la neurohypophyse à la suite de l'envoi d'influx nerveux efférents provenant de l'hypothalamus. Action Agit sur l'utérus et les glandes mammaires. Sécrétion stimulée par l'étirement de l'utérus à la fin de la grossesse et par la stimulation mécanique du mamelon pendant l'allaitement. Régulée par feedback positif La glande thyroïde. Dentition: La thyroïde est une glande endocrine impaire médiane et symétrique. Située à la partie antéro-latérale du cou (la région infra-hyoïdienne) La fréquence de ses pathologies, l’importance de ses rapports donnent à son étude anatomique un intérêt chirurgical particulier. Situation La thyroïde est située dans la région infra- hyoïdienne entre les deux régions carotidiennes En avant de la trachée et du larynx Anatomie descriptive FORME: la thyroïde revêt grossièrement la forme d’H, présentant: deux lobes latéraux : piriformes à grand axe vertical plaqués sur les faces latérales du larynx et de la trachée. L’isthme thyroïdien : partie médiane, mince et étroite unissant transversalement les deux lobes thyroïdiens, l’isthme émet un prolongement verticalement ascendant en avant du larynx appelé la pyramide de La louette. DIMENSION: largeur: 6cm hauteur:6cm poids est d’environ 30 gr. CONSISTANCE: ferme mais friable. COLORATION: rose foncé et de surface légèrement lobulée Histologie la thyroïde constituée de structures sphériques, les follicules thyroïdiens, eux-mêmes situés au sein d'un stroma conjonctivo-vasculaire riche en capillaires sanguins fenêtrés. Les follicules thyroïdiens sont formés d'un épithélium simple entourant une substance pâteuse et jaunâtre à l'état frais : la colloïde. L'épithélium des follicules thyroïdiens repose sur une lame basale et comporte deux types de cellules : d’une part les cellules folliculaires encore appelées thyréocytes et qui sécrètent les hormones thyroïdiennes T3 et T4 et d’autre part les cellules C qui sécrètent la calcitonine. Sécrétions et actions : La sécrétion de la triiodothyronine (T3) et de la tétraiodothyronine (T4 ou thyroxine), est stimulée par la TSH produite par l'adénohypophyse. Ces hormones augmentent la vitesse du métabolisme, la consommation d'oxygène et l'absorption du glucose ; elles augmentent la température corporelle ; elles agissent sur la croissance et le développement ; et elles renforcent les effets du système nerveux sympathique. La régulation La synthèse des hormones thyroïdiennes est sous le contrôle d’une glycoprotéine appelée TSH, secrétée par l’antéhypophyse. Les récepteurs de la TSH se trouvent sur la membrane des thyréocytes. , ce qui stimule toutes les étapes du métabolisme de la thyroïde: captation de l’iode, synthèse de la thyroglobuline et de la thyroperoxydase, et la synthèse hormonale. La TSH est sous le contrôle de l’hypothalamus, puisque sa sécrétion est stimulée par la TRH. La T3 et la T4 exercent quant à elles un rétrocontrôle négatif, leur augmentation entrainant une diminution de la sécrétion de la TRH et une moindre sensibilité de l’antéhypophyse Les glandes parathyroïdes. Localisation et structure : Une glande parathyroïde, est une petites glandes (2-3mm de diamètre et qui pèse de 30 à 40mg), généralement au nombre de quatre, parfois jusqu'à huit, situées dans le cou, incrustées sur la face postérieure de la glande thyroïde. Sécretion Les parathyroïdes secrète la parathormone, aussi appelée hormone parathyroïdienne (ou PTH de l'anglais Parathyroid hormone) c’est une hormone peptidique hypercalcémiante et hypophosphatémiante sécrétée par les glandes parathyroïdes. Son antagoniste est la calcitonine sécrétée par les cellules parafolliculaires de la thyroïde. Action La PTH joue un rôle-clé dans la régulation du métabolisme phospho-calcique, de concert avec la vitamine D. Elle entraîne plusieurs effets au niveau de l'os, le rein et le tube digestif. la parathormone (PTH) augmente le taux de calcium plasmatique : 1) en stimulant la formation et l'activité des ostéoclastes qui dégradent le tissu osseux et libèrent du calcium dans le sang ; 2) en agissant sur les tubules rénaux pour augmenter la réabsorption ducalcium ; 3) en augmentant la synthèse du 1,25 dihydoxycholécalciférol, qui augment l'absorption du calcium dans le tractus gastro-intestinal. Sécrétion stimulée par une diminution de la concentration en en calcium plasmatique Régulation La concentration de PTH est régulée directement par la fraction ionisée de calcium (Ca2+) et de magnésium (Mg2+) plasmatiques. Une diminution de ces dernières entraîne une augmentation de la sécrétion de la PTH, alors qu'une augmentation induit l'effet contraire. Les glandes surrénales. Localisation et structure : D'un point de vue anatomique, les surrénales sont situées en position antéro-supérieure par rapport au rein, au nombre de deux, entourées d'un important tissu conjonctif vascularisé par les artères surrénales. Elle sont incluses dans la loge rénale mais sont séparées du rein par un petit fascia intersurrénorénal. Elles sont divisées en deux structures anatomiquement, physiologiquement, histologiquement et fonctionnellement distinctes : la médullosurrénale (zone centrale, dite « médullaire surrénale » ou encore « médullaire surrénalienne»), originaire de l'ectoblaste; la corticosurrénale (zone périphérique, dite « cortex surrénal », «cortex surrénalien» ou encore «jaune», car de composition lipidique), d'origine mésoblastique La médullosurrénale représente 25 % de la surrénale. C'est la principale source corporelle d'hormones du groupe des catécholamines : elle secrète en effet 80 % d’adrénaline et 20 % de noradrénaline. C'est la partie interne de la glande surrénale qui sécrète l'adrénaline. Les cellules de cette partie sont appelées les cellules chromaffines. Elles possèdent habituellement des noyaux volumineux, pâles, et un cytoplasme finement granuleux ; elles sont disposées en amas, cordons ou colonnes, entourés d'un riche réseau capillaire. tant par son origine embryologique que sa constitution, la glande médullosurrénale peut être considérée comme un ganglion modifié du système sympathique. Corticosurrénale La corticosurrénale représente 75 % de la surrénale et assure la sécrétion des stéroïdes. C'est une véritable glande endocrine. Elle est subdivisée en trois zones : – zone glomérulée – zone fasciculée – zone réticulée Sécrétions Les sécrétions de la médullosurrénale. Les sécrétions de la corticosurrénale. Les sécrétions de la médullosurrénale. C'est la principale source corporelle d'hormones du groupe des catécholamines : elle secrète en effet 80 % d’adrénaline et 20 % de noradrénaline. Action L’adrénaline est sécrétée en réponse à un état de stress ou en vue d'une activité physique, entraînant une augmentation de la fréquence cardiaque et une augmentation du volume d'éjection systolique du cœur conduisant à une hausse de la pression artérielle, une dilatation des bronches ainsi que des pupilles. Elle permet de préparer l'organisme à un effort intense, par exemple lorsque la faune sauvage doit faire face à un danger. Elle est souvent sécrétée en préparation d'un effort physique. Action La noradrenaline joue un rôle dans l'excitation, l'orientation de nouveaux stimuli, l'attention sélective, la vigilance, les émotions, le réveil et le sommeil, le rêve et les cauchemars, l'apprentissage et le renforcement de certains circuits de la mémoire impliquant un stress chronique Régulation En cas de situation stressante, notre cerveau envoie directement un message à l'hypothalamus. Celui-ci va, à son tour, faire parvenir un message nerveux aux glandes surrénales afin qu'elles sécrètent de l'adrénaline. La présence de cette hormone dans le sang déclenche alors toute une série de réactions en chaîne. Les sécrétions de la corticosurrénale. La zone glomérulée synthétise principalement des minéralocorticoïdes, à savoir l'aldostérone. Elle représente 15% de la corticosurrénale. La zone fasciculée (ou folliculée) synthétise des glucocorticoïdes, à savoir le cortisol. Elle représente 75 % de la corticosurrénale. La zone réticulée synthétise des gonadocorticoïdes, DHEA et androstènedione. Elle représente 10 % de la corticosurrénale. Action L'aldostérone est sécrétée principalement en réponse à une stimulation par l'angiotensine 2 ou à une élévation de la kaliémie. Elle a un rôle crucial dans le maintien de la volémie plasmatique et de la tension artérielle, ainsi que de la kaliémie, via son action de réabsorption du sodium urinaire et de sécrétion de potassium dans l'urine, au niveau des tubes contournés distaux du rein. Elle est un composant majeur du système rénine-angiotensine-aldostérone. Régulation Régulation de la pression artérielle : Le système rénine-angiotensine- aldostérone Le système rénine-angiotensine- aldostérone est une cascade de réactions permettant de réguler la pression artérielle. Lorsque la pression artérielle baisse (systolique, à 100 mm Hg ou moins), les reins libèrent une enzyme, la rénine, dans la circulation sanguine. Régulation La rénine clive l’angiotensinogène, une grosse protéine circulant dans le sang, en plusieurs fragments. L’un de ces fragments est l’angiotensine I. L’angiotensine I est relativement inactive et est fragmentée par l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA). L’un de ces fragments est l’angiotensine II, une hormone très active. Régulation L’angiotensine II provoque la constriction des parois musculaires des petites artères (artérioles), augmentant ainsi la pression artérielle. L’angiotensine II déclenche également la sécrétion d’une hormone, l’aldostérone, par les glandes surrénales, et de la vasopressine (hormone anti-diurétique) par l’hypophyse. L’aldostérone et la vasopressine provoquent une rétention de sodium (sel) par les reins. L’aldostérone provoque également l’excrétion de potassium par les reins. Le sodium provoque une rétention aqueuse, augmentant ainsi le volume sanguin et la pression artérielle. Action Le cortisol (ou hydrocortisone) est une hormone stéroïde (corticostéroïde) connue pour être une hormone du stress physique et/ou émotionnel. Ses fonctions ou actions principales sont : – l'augmentation de la glycémie par le biais de la néoglucogenèse ; – l'inhibition de certaines réponses du système immunitaire ; – la régulation du métabolisme des lipides, protéines et glucides ; – régulation du cycle circadien (en complément de la mélatonine). Régulation La sécrétion de cortisol, comme celle de la mélatonine, suit un rythme nycthéméral, dont le synchroniseur environnemental est le cycle jour-nuit ou lumière-obscurité. Ainsi, les gens isolés de la lumière ou de tout repère temporel de l'environnement voient leurs rythmes circadiens dériver Action la déhydroépiandrostérone (DHEA) est un stéroïde; c'est un précurseur des œstrogènes et des androgènes. Les effets sur l'organisme sont similaires à ceux de la testostérone. Action L'androstènedione est un stéroïde de la famille des androgènes, les hormones mâles responsables de la différenciation sexuelle et du développement des caractéristiques mâles secondaires (voix grave, présence de poils sur le visage, etc.) Le pancréas. Le pancréas est un organe vital de l’organisme. Cet organe est une glande possédant plusieurs fonctions sécrétrices. Celles-ci sont notamment essentielles à la digestion des aliments et à la régulation de la glycémie. Localisation Le pancréas est un organe localisé au niveau de l’abdomen. Il est logé derrière l’estomac et à l’avant des premières et deuxièmes vertèbres lombaires (L1 et L2). Il est en contact direct avec l’intestin, et à proximité de la rate. Aspect Le pancréas est une glande allongée et aplatie mesurant en moyenne 20 centimètres de long et 2 centimètres de haut. Il a un poids total compris entre 60 et 80 grammes. Il a une couleur jaune rosée. Bien qu’il ait une consistance ferme, cet organe reste fragile. Structure Le pancréas est souvent présenté avec trois parties : la tête, le corps et la queue. Dans certains cas, une quatrième partie lui est attribué: le col ou isthme, qui est localisé entre la tête et le corps. Le pancréas possède également deux canaux : Le canal de Wirsung : Il constitue le conduit pancréatique principal. Il débute au niveau de la queue du pancréas et traverse toute la longueur de la glande. Avant d’arriver au niveau de la tête du pancréas, il forme un coude pour se diriger vers le duodénum. Ce canal permet de drainer la majeure partie de la glande. Le canal de Santorini : Ce canal pancréatique secondaire prend naissance au niveau du coude du canal de Wirsung. Comme ce canal, il traverse la tête du pancréas pour rejoindre le duodénum. Ce canal secondaire permet de drainer une partie de la tête. les fonctions sécrétrices du pancréas Le pancréas est considéré comme une glande mixte car il dispose deux fonctions : – Une fonction exocrine, qui permet de sécréter des substances dans le duodénum ; – Une fonction endocrine, qui permet de sécréter des substances dans la circulation sanguine. Sécrétion exocrine du pancréas Par l’intermédiaire du canal de Wirsung, cette glande sécrète le suc pancréatique dans le duodénum. Essentiel à la digestion, ce suc contient : – des ions bicarbonates, qui permettent de neutraliser l’acidité du chyme, le liquide en provenance de l’estomac contenant notamment les aliments pré-digérés ; – des proenzymes digestives et pancréatiques, qui permettent la digestion des lipides, des glucides et des protides. Sécrétion et effets : Le glucagon, sécrété par les cellules alpha, innervés par des fibres cholinergiques. Il stimule la glycogénolyse et maintient les taux de glucose sanguin pendant le jeûne et la privation. L'insuline, sécrétée par les cellules bêta, innervés par des fibres adrénergiques. Elle stimule le transport du glucose sanguin dans les cellules, elle stimule la glycolyse et abaisse le taux de glucose sanguin. La somatostatine, sécrétée par les cellules delta, stimule l'incorporation de souffre dans les cartilages et la production de collagène. Les sécrétions endocrines des glandes mixtes. Le thymus Le thymus est un organe situé dans la partie supérieure du thorax, plaqué à l'arrière du manubrium sternal, plus précisément dans ce qu'il est convenu d'appeler le médiastin antéro-supérieur et antéro-moyen. Il supporte la différenciation et la sélection des lymphocytes T et joue donc un rôle fondamental dans l'immunité. Son activité et sa taille sont maximales au cours de la puberté, avant d'involuer à l'âge adulte. Le thymus joue un rôle très important dans la mise en place du système immunitaire chez l'enfant en assurant la maturation des lymphocytes T aussi appelés thymocytes. Histologiquement, c'est un organe lymphoïde épithélial. Il fait partie, avec la moelle osseuse, des organes lymphoïdes primaires. Rôle Le thymus est un organe lymphoïde primaire car spécialisé dans la maturation des lymphocytes dans lequel les cellules T d'origine médullaire subissent une différenciation cellulaire Action Deux hormones thymiques principales contrôlent ces étapes de différenciation des prothymocytes : la thymopoïètine qui agit sur les cellules nourricières des prothymocytes ; la thymosine (facteur humoral thymique) qui stimule l'immunocompétence des lymphocytes T. La glande pinéale. la glande pinéale a la forme d'un pignon de pin ou d'un petit cône d'environ 8 mm situé en position médiane en arrière du troisième ventricule, entre les deux thalamus, au-dessus des colliculi supérieurs, Action À partir du tryptophane, elle sécrète la mélatonine et joue donc, par l'intermédiaire de cette hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et saisonniers) La muqueuse gastrique. Les cellules G secrètent la gastrine ; stimule la sécrétion du suc gastrique et la mobilité gastrique. La muqueuse duodénale. Sécrète la sécrétine ; stimule la sécrétion du suc pancréatique. Le placenta Sécrète la gonadotrophine chorionique humaine (HCG), la somatomammotrophine (HCS), des œstrogènes et de la progestérone.