Phase bucco-œsophagienne - 2ème Année de Médecine PDF

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Université d'Alger 1

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human physiology digestive system medicine

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These notes detail the bucco-esophageal phase of digestion, including mastication, salivary secretion, and swallowing (deglutition). The document covers anatomical structures and their roles It's part of a medical education program for second-year medical students at Université D'Alger 1.

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UNIVERSITE D’ALGER 1 FACULTÉ DE MÉDECINE D’ALGER LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE PHASE BUCCO-OESOPHAGIENNE 2ème Année de Médecine PHASE BUCCO- OESOPHAGIENNE DE LA DIGESTION INTRODUCTION I-Mastication A-Définition B-Mécanisme de...

UNIVERSITE D’ALGER 1 FACULTÉ DE MÉDECINE D’ALGER LABORATOIRE DE PHYSIOLOGIE PHASE BUCCO-OESOPHAGIENNE 2ème Année de Médecine PHASE BUCCO- OESOPHAGIENNE DE LA DIGESTION INTRODUCTION I-Mastication A-Définition B-Mécanisme de la mastication C-Contrôle de la mastication II-Sécrétion salivaire A-Introduction B-Morphologie fonctionnelle C-Composition de la salive D-Contrôle de la sécrétion salivaire PHASE BUCCO-OESOPHAGIENNE DE LA DIGESTION III-Déglutition A-Définition B-Anatomie musculaire C-Innervation D-Activité musculaire 1- Au repos 2- Déglutition 2-1-Temps buccal 2-2-Temps pharyngien 2-3-Temps œsophagien INTRODUCTION Phase bucco-oesophagienne comprend: - La salivation: étape chimique; - La mastication: étape mécanique;  La mastication est indissociable de la salivation.  La mastication et la salivation facilitent la déglutition et la digestion - La déglutition: une série d’actes moteurs stéréotypés et séquencés Mastication A-Définition La mastication est le premier acte mécanique de la digestion avec une trituration des aliments dans la cavité buccale et une insalivation = les aliments sont broyés et ramollis Trituration + l’insalivation des aliments dans la bouche = des stimulations sensorielles gustatives, olfactives et tactiles ( mécanorécepteurs et chémorécepteurs de la cavité buccale) Mastication A-Définition La mastication correspond aux mouvements de de la mâchoire = Elle fait participer des systèmes masticateurs dont le but est l’obtention d’une masse molle humide et facile à avaler, le bol alimentaire. Cette humidification facilite aussi l’action des enzymes (salivaires et autres). Mastication A-Définition Les systèmes masticateurs 1-Les dents: - incisives = coupent - canines = déchiquètent - molaires = broient 2- La langue: muscle strié mobile, organe de sens. les mouvements de la langue qui vont stimuler les chémorécepteurs de la langue induisant l’insalivation. Mastication A-Définition Les systèmes masticateurs 3- Les muscles : de la joue et du plancher innervés par le nerf V Les élévateurs de la mandibule: (voir schémas des muscles )  masséter: principal élévateur de la mandibule  temporal: élévateur et rétropulseur de la mandibule la mandibule en arrière = broyez les aliments  ptérygoïdiens médial et latéral -Ptérygoïdien médial :élévation, latéralité -Ptérygoïdien latéral (supérieur)Protrusion (avancer la mâchoire inférieure) -Ptérygoïdien latéral (inférieur)Abaissement, protrusion, latéralité Mastication A-Définition Les systèmes masticateurs Les abaisseurs da la mandibule:  hyoïdiens: - mylo -hyoidien - géni- hyoïdien  digastrique 4- L’articulation temporo-mandibulaire : particularité histologique , permet une absorption des pressions grâce à son élasticité. Elle permet une grande variété de mouvements. Mastication B-Mécanisme La mastication est accomplie grâce à : -des mouvements mandibulaires rythmiques qui permettent la fragmentation et l’écrasement de l’aliment entre les arcades dentaires - des mouvements coordonnés de la langue, des joues et des lèvres qui assurent le transport, la formation et le contrôle du bol alimentaire. Ces mouvements sont le résultat de l’activité de différents muscles. Mastication B-Mécanisme - fermeture des mâchoires (et pour mordre) : les agonistes sont les puissants masséter et temporal qu’il est facile de palper lorsque les dents sont serrées ; - mouvements de broyage (mouvements latéraux) : les ptérygoïdiens (latéral et médial) ; -maintien des aliments entre les dents : les buccinateurs (compriment les joues) Muscle buccinateur Mastication B-Mécanisme -abaissement de la mandibule : normalement, la force gravitationnelle suffit mais si une résistance s’oppose à l’ouverture de la mâchoire, des muscles du cou entrent en activité(muscles digastrique et mylohyoïdien) - mouvements de la langue ; les muscles extrinsèques de la langue :. génioglosse : tire la langue vers l’avant ;. hyoglosse : abaisse la langue et en tire les côtés vers le bas ;. styloglosse : élève et rétracte la langue Muscles extrinsèques de la langue Mastication C-Contrôle de la mastication La mastication est partiellement volontaire et partiellement due à des réflexes: assurant une coordination précise des muscles, des os et des articulations sous contrôle du le système nerveux. -Volonté: = Contrôle cérébral : Le cortex moteur primaire, situé dans le lobe frontal du cerveau. nous plaçons la nourriture dans notre bouche puis nous contractons les muscles qui ferment nos mâchoires = le cortex moteur envoie des signaux aux muscles masticateurs pour initier et contrôler le mouvement de la mâchoire, pour ajuster la force et la coordination de la mastication en fonction de la texture des aliments Mastication C-Contrôle de la mastication Réflexe:Le mode et le rythme des mouvements continus des mâchoires sont commandés par :  des réflexes d’étirement des muscles masticateurs.  la pression qui stimulent des mécanorécepteurs situés dans les joues, les gencives et la langue. -l’activation de ces mécanorécepteurs induit une inhibition réflexe des muscles qui maintiennent la fermeture de la bouche; -la relaxation qui en résulte au niveau des mâchoires diminue la pression sur les divers mécanorécepteurs = fermeture -apparition d’ un nouveau cycle de contraction (fermeture) et de relaxation (ouverture). Grâce à un processus de conditionnement, fermeture et ouverture se succèdent d’où l’acte rythmique de la mastication. Le centre réflexe de la mastication se situe principalement dans la protubérance annulaire en relation avec d’autres structures cérébrales (bulbe +++,cortex) Mastication C-Contrôle de la mastication La mastication est contrôlée par les nerfs somatiques destinés aux muscles squelettiques de la bouche et des mâchoires: Le nerf trijumeau ( nerf crânien V):nerf essentiel -l'innervation motrice des muscles de la mastication. -l'innervation sensitive :informations des dents, des gencives, de la langue et de la muqueuse buccale = information sur la texture , température et pression des aliments (partie antérieure) Mastication C-Contrôle de la mastication Rôle indirect: -Nerf hypoglosse (XII) : Assure les mouvements de la langue. -Nerf glossopharyngien (IX) :transmet au cerveau des informations sensitives et sensoriels de la partie postérieure de la cavité buccale. les caractéristiques (température, texture) et le goût des aliments présents -Nerf facial (VII) : pour le muscle buccinateur , la sécrétion salivaire et le gout (partie antérieure) Sécrétion salivaire A-Introduction La salive est la première sécrétion digestive rencontrée par les aliments ingérés. Elle a un rôle indispensable dans les processus : - d’humidification des aliments et de la muqueuse buccale = digestion - d’hygiène orale et dentaire, -de la parole, la mastication et la déglutition. La production de la salive varie de 0,5 à 1,5L/j, le débit maximal étant observé pendant le repas. Elle est composée essentiellement d’eau mais renferme également des électrolytes et des molécules organiques. Sécrétion salivaire B-Morphologie fonctionnelle La sécrétion salivaire est assurée principalement (90%) par les trois paires de glandes salivaires majeures: - les glandes sublinguales; - les glandes parotides; -les glandes sous-maxillaires. Le reste (10%) est assurée par de petites glandes buccales et linguales appelées glandes mineures responsables de 70% de la sécrétion de mucus salivaire. Sécrétion salivaire B-Morphologie fonctionnelle Leur parenchyme est organisé en acini séparés par des cloisons fibreuses dans lesquelles circulent les vaisseaux, les nerfs et les canaux excréteurs. -Autour des acini Il existe une importante vascularisation avec de nombreuses anastomoses artérioveineuses = le débit vasculaire est très important au niveau des glandes salivaires (équivalent à 10 fois le débit vasculaire du muscle strié au repos) rendant compte de l’extraordinaire capacité sécrétoire de ces glandes. Sécrétion salivaire B-Morphologie fonctionnelle - Une innervation sympathique et parasympathique contrôle le débit sanguin et sécrétoire salivaire. - Les canaux excréteurs fusionnent pour donner un canal excréteur principal par glande. Sécrétion salivaire B-Morphologie fonctionnelle Les acini sont composés de 3 types de cellules : - les cellules zymogènes : à l’origine des sécrétions hydro électrolytique et enzymatique - les cellules à mucus : sécrétant des mucines - les cellules myoépithéliales : entourant les acini, permettent en se contractant la sécrétion salivaire vers les canaux excréteurs. -les glandes parotides sont riches en zymogènes. -les glandes sublinguales et mineures sont constituées essentiellement de cellules à mucus. -les glandes sous-maxillaires sont des glandes mixtes Sécrétion salivaire B-Morphologie fonctionnelle Les canaux salivaires sont bordés par un épithélium monostratifié composé de cellules canalaires qui modifient la composition de la salive primaire pour donner salive définitive dans la cavité buccale. Sécrétion salivaire C-Composition de la salive Composition minérale -La salive est constituée de plus de 95% d’eau. -La salive primaire est isotonique par rapport au plasma. Les canaux modifient la salive par les processus suivants: - réabsorption de Na⁺ et Cl‫ ־‬sans eau et une sécrétion de K⁺ et HCO3‫ ־‬assurant un PH alcalin à la salive définitive. - La composition finale de la salive définitive est très dépendante du débit de sécrétion, car les systèmes de réabsorption du sodium et du chlore sont saturables: l’osmolarité salivaire augmente donc avec le débit de sécrétion - Lorsque le taux de sécrétion augmente, la tonicité de la salive augmente , mais elle reste toujours hypotonique par rapport au plasma. - Son pH varie entre 6,5 et 7 Sécrétion K+,HCO3- Sécrétion salivaire C-Composition de la salive Composition organique 1-Les enzymes -L’amylase salivaire, sécrétée par les cellules zymogènes, est une glycoprotéine de 55kD. Elle agit à pH neutre sur les liaisons α 1-4 glucosidiques de l’amidon libérant le maltose et les dextrines limites. Son action est inhibée par l’acidité gastrique. -Le lysosyme est une petite protéine glycolytique attaquant la paroi des bactéries. Il possède un rôle antiseptique au niveau de la cavité buccale. Sécrétion salivaire C-Composition de la salive Composition organique 2- Les mucines : elles sont sécrétées par les cellules à mucus. Ce sont de grosses molécules glycoprotéiques, polaires, emprisonnant en leur sein beaucoup d’eau, formant ainsi un gel visqueux et lubrifiant. Sécrétion salivaire C-Composition de la salive Composition organique 3- Les immunoglobulines : à côté des immunoglobulines plasmatiques (IgA,IgG,IgM) qui passent dans la salive par diffusion, celle-ci contient également des IgA sécrétoires jouant un rôle fondamental dans les défenses antibactériennes au niveau du tube digestif. Sécrétion salivaire C-Composition de la salive Composition organique 4- Autres protéines : - plusieurs familles de protéines(sthatérines, histatines, cystatines, protéines riches en proline) sont sécrétées par les cellules zymogènes et sont impliquées dans :. l’homéostasie du calcium et du phosphate = entretien de l’émail dentaire. certaines ont un rôle anti-infectieux. -facteurs de croissance: le EGF(Epidermal Growth Factor) et le NGF (Nerve Growth Factor) qui participent au maintien de la trophicité tissulaire. -lactoferrine: rôle antibactérien. Sécrétion salivaire D-Contrôle de la sécrétion salivaire La sécrétion salivaire est exclusivement sous la dépendance d’une commande nerveuse. Le centre de la salivation est constitué des noyaux salivaires, localisés au niveau du bulbe rachidien, à proximité des centres respiratoires et cardio-vasculaire. -le noyau salivaire supérieur innerve les glandes sous- maxillaires et sublinguales, -le noyau salivaire inférieur innerve les glandes parotides. Sécrétion salivaire D-Contrôle de la sécrétion salivaire Ce centre reçoit des afférences sensitives par l’intermédiaire des nerfs trijumeau(V), glossopharyngien(IX) et hypoglosse(XII). Elles véhiculent des informations en provenance de la bouche (mécanorécepteurs au niveau de l’articulation maxillaire et chémorécepteurs gustatifs) et de l’œsophage (mécanorécepteurs) Il reçoit des afférences des autres centres bulbaires et le cortex Sécrétion salivaire D-Contrôle de la sécrétion salivaire -les efférences parasympathiques(majoritaires) sont issues directement des noyaux salivaires et empruntent les trajets des nerfs facial et glossopharyngien. -les efférences sympathiques proviennent des segments médullaires thoraciques supérieurs. Sécrétion salivaire D-Contrôle de la sécrétion salivaire -le parasympathique (voie à neurone postganglionaire cholinergique)stimule la sécrétion hydroélectrolytique et organique des cellules zymogènes. Il est responsable d’une sécrétion aqueuse (séreuse) abondante par vasodilatation = la stimulation du parasympathique augmente le débit salivaire. Sécrétion salivaire D-Contrôle de la sécrétion salivaire -le sympathique (voie à neurone postganglionaire noradrénergique) stimule la sécrétion des cellules à mucus. Il est responsable d’une sécrétion muqueuse (visqueuse) peu abondante. L’activation du système sympathique tend à diminuer le débit de sécrétion salivaire par une vasoconstriction responsable d’une diminution du débit sanguin salivaire. Sécrétion salivaire D-Contrôle de la sécrétion salivaire Réflexes conditionnés : apparaissent à la suite d’un apprentissage et stimulent la sécrétion salivaire à partir d’informations visuelles ou olfactives. -L’odeur, le goût, le contact avec la muqueuse buccale, la mastication et la nausée augmentent la sécrétion salivaire via le parasympathique. -Le sommeil, la déshydratation et les médicaments anti cholinergiques inhibent la sécrétion salivaire. DEGLUTITION A-Définition La déglutition fait suite à la mastication et représente une série d’actes moteurs stéréotypés et séquencés conduisant les aliments mastiqués de la bouche vers l’estomac en assurant la protection de la fonction respiratoire. C’est la fonction motrice la plus élaborée de l’homme car elle nécessite la coordination par DEGLUTITION B-Anatomie musculaire Fonctionnelle 1-Le pharynx: constitue une voie commune aux systèmes digestif et respiratoire. Il est formé d’une musculature exclusivement striée. 2- Le sphincter supérieur de l’œsophage (SSO) : délimite la partie supérieure du corps de l’œsophage. Est constitué principalement par le muscle strié cricopharyngé qui détermine une zone de haute pression établie sur 2 à 4 cm de longueur. Elle limite l’entrée de l’air dans l’œsophage lors de la respiration et prévient les régurgitations œsophagiennes. DEGLUTITION B-Anatomie musculaire Fonctionnelle 3-Le corps de l’œsophage: tube musculaire flexible de 25 cm de long, plat au repos, est fait de deux couches musculaires longitudinale externe et circulaire interne. ( les 2/3 inférieurs de l’œsophage muscles lisses), hormis des fibres striées dans le 1/3 supérieur de l’œsophage. 4-Le sphincter inférieur de l’œsophage (SIO) : est une zone de haute pression de 2 à 4 cm de long formé de fibres musculaires lisses, en continuité avec la musculature du corps de l’œsophage. L’anneau musculaire représente uniquement un épaississement de la couche musculaire interne. DEGLUTITION C- innervation Muscles striés :  Les nerfs somatiques (corps cellulaire est situé dans le névrax) font synapse avec les muscles par les plaques motrices. Le médiateur est l’acétylcholine , agit sur les récepteurs nicotiniques musculaires. - les voies afférentes empruntent les nerfs V trijumeau, IX glossopharyngien, et le X vague; - les voies efférentes passent par le V,VII, IX, X, XII. DEGLUTITION C- innervation  muscles lisses : - voies afférentes empruntent le X - Les motoneurones parasympathique ont leur origine dans le noyau dorsal moteur du X (TC), le relais se fait avec les neurones des plexus intrinsèque. -Les motoneurones sympathique présente un relai au niveau des ganglions cervicaux, thoraciques et coeliaques, le post- sympathique s’articulent avec le plexus intrinsèque de l’œsophage. DEGLUTITION C- innervation Innervation intrinsèque: les plexus myentérique et sous-muqueux dont les neurones s’articulent avec le système nerveux extrinsèque et les cellules musculaires lisses à l’origine de réflexes locaux. Les principaux médiateurs chimiques sont: - l’acétylcholine et la substance P pour la contraction musculaire , -le VIP (vasoactive intestinal peptide) et le NO (mono oxyde d’azote) pour la relaxation musculaire. DEGLUTITION C- innervation Le centre de la déglutition est situé dans le bulbe; -il est relié au centre de la respiratoire pour garantir le passage des aliments vers l’œsophage et l’air vers le larynx et la trachée à partir du pharynx. -Il est relié au cortex cérébral , au centre du vomissement et de la salivation. DEGLUTITION D-Activité musculaire Au repos : -Le pharynx détermine le passage de l’air vers la trachée. -La fermeture du SSO est assurée par une contraction tonique de la musculature striée , la pression étant élevée (50mm Hg). -Le corps de l’œsophage n’a aucune activité rythmique ou tonique. -Le SIO est également fermé, la contraction tonique des muscles lisses produit une pression basale élevée empêchant la remontée du liquide gastrique dans l’œsophage. L’activité contractile du diaphragme y participe aussi. DEGLUTITION D-Activité musculaire Des relaxations spontanées du SIO et du diaphragme survenant en l’absence de déglutition peuvent s’observer, représentant le principal mécanisme du reflux gastro-œsophagien (RGO) physiologique et des éructations. DEGLUTITION D-Activité musculaire Déglutition : se décompose en trois temps Temps buccal : volontaire -la langue pousse le bol alimentaire en arrière. -la base de la langue s’élève et fait basculer le bol dans le pharynx. DEGLUTITION D-Activité musculaire Temps pharyngien : involontaire -Très court. -Bref temps d’apnée -fermeture de l’orifice inférieur des fosses nasales par élévation du voile du palais; - déplacement de l’épiglotte et élévation du larynx fermant la glotte; - le SSO se relâche permettant l’entrée du bol alimentaire dans l’œsophage DEGLUTITION D-Activité musculaire Temps œsophagien : involontaire commence par la relaxation du sphincter supérieur de l’œsophage. -immédiatement après le passage des aliments, le sphincter se ferme, la glotte s’ouvre et la respiration reprend. -Une fois dans l’œsophage, le bol alimentaire est poussé vers l’estomac par une onde progressive de contraction dite onde péristaltique. Il faut environ 9 secondes pour qu’une onde péristaltique œsophagienne atteigne l’estomac. La relaxation du SIO débute environ 2 à 3 sec après la déglutition , elle dure 6 à 8 s, elle correspond à l’inhibition des fibres cholinergiques excitatrices et à l’activation de l’innervation inhibitrice non adrénergique non cholinergique (VIP et NO).

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