Manuel du stagiaire Module Installation des cultures - PDF

Summary

This document provides information about different types of soil cultivation methods, including ploughing, tilling, and harrowing. It discusses different tools and techniques used in agriculture and details factors influencing the choice of farming practices such as soil type, climate, and crop requirements.

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 Proximité des arbres produisant des substances toxiques (allélopathie) et qui sont des réservoirs de ennemis de la culture.  La disponibilité en eau (Quantité et qualité).  L’historique de la parcelle. Suivant les caractéristiques de la parcelle, l’agriculteur choisira les...

 Proximité des arbres produisant des substances toxiques (allélopathie) et qui sont des réservoirs de ennemis de la culture.  La disponibilité en eau (Quantité et qualité).  L’historique de la parcelle. Suivant les caractéristiques de la parcelle, l’agriculteur choisira les espèces et les variétés à planter. 3.2. Travaux du sol : Le travail du sol regroupe l’ensemble des interventions culturales faites en fonction du profil et de la surface du sol. Et ce, afin de créer un environnement favorable au développement radiculaire et de permettre le fonctionnement normal des outils. Les pratiques de la préparation du sol telles que les labours constituent les principales techniques en agriculture. Dans ce cadre, il est indispensable de considérer que ce « travail » est dépendant de certains facteurs tels que le sol, le climat et les exigences culturales. Plusieurs types de matériel se succèdent pour préparer le lit de semences. 1. Le labour : Le labour profond : Le labour permet l’enfouissement des matières organiques et assure la destruction des mauvaises herbes. Le labour améliore l’aération du sol par la création d’une structure artificielle. Les charrues sont les outils les plus utilisées lors du labour profond. Elles permettent d’ameublir la terre et d’enfouir les résidus de culture sur une profondeur de 10 à 25 cm, afin de garantir une bonne circulation de l’eau. La charrue à socs entraîne la création d’une semelle de labour. Les tractions importantes vont permettre d’effectuer un travail d’ameublissement du sol relativement efficace. Le travail avec la charrue à socs se caractérise par des sillons ouverts et par un retournement du sol. 17 Charrue à soc La charrue à disque provoque un émiettement fort du sol. Cet outil produit généralement une qualité de labour moins intense et différente de la charrue à socs. Cependant, la charrue à disque est plus adaptée aux conditions difficiles : sols à racines, à pierres et/ou à graviers. En provoquant un émiettement fort du sol, la circulation de l’eau dans le sol devient moins efficace et plus difficile. Charrue à disque En présence de sols compacts, il est essentiel d’utiliser des cultivateurs rotatifs afin de maximiser la productivité des parcelles. Il s’agit d’outils à dents très utilisés dans le maraîchage. Un cultivateur de 4 à 7 dents au mètre est approprié pour la préparation du lit de semences. Les cultivateurs ont un objectif d’optimisation de la préparation du sol mais doivent aussi améliorer de la gestion de l’eau du sol et des minéraux. 18 2. Le binage Le binage : Le binage ameublit le sol et facilite l’entraînement des particules par le ruissellement. L’effet du binage peut être bénéfique si la dégradation de surface est importante et que les risques de fortes et violentes averses sont faibles. La bineuse permet un désherbage grâce à ses dents. En fonction de la forme des dents, les vitesses de désherbage peuvent augmenter. Les bineuses à dents se composent de 5 à 13 éléments bineurs, indépendants et amovibles, montés sur une poutre centrale et écartés de 28 à 80 cm. Presque 3 à 5 dents (rigides ou vibrantes) sont fixées sur chaque élément bineur. Les dents sont munies de socs de différentes formes (droits ou petits cœurs de 6 à 8 cm). Les bineuses à étoiles sont très efficaces en buttage, elles sont caractérisées par une très bonne précision. Les bineuses se composent de disques en forme d’étoiles qui sont légèrement recourbés. Cela a pour but de bêcher le sol en cassant la croûte. En revanche, les bineuses ne sont pas très efficaces sur les adventices développées. Elles sont surtout utilisées sur des sols légers et non caillouteux. 19 Bineuse à dents 3. Le déchaumage Le déchaumage : Le déchaumage intervient surtout pour les grandes parcelles, à sol compact, susceptibles de concentrer de l’eau. Il sert avant tout à faciliter la décomposition des résidus de récolte et à détruire les graines et les adventices laissés sur le sol. L’application du déchaumage dépend énormément du type de sol, de la culture implantée et des conditions climatiques. Ils travaillent sur une profondeur de 3 à 10 cm de profondeur, avec une vitesse de 10 à 15 km par ha. Les déchaumeurs peuvent être traînés, portés ou semi-portés. Les déchaumeurs traînés sont plus lourds et permettent une meilleure pénétration du sol. Les modèles portés sont plus légers, ils sont aussi plus maniables et plus économiques. Déchaumeur à dents 20 Le cover Crop est utilisé également pour un déchaumage à une profondeur de 5 à 15 m. L’ensemble de ses disques sont sur un même axe et assurent un travail du sol plus profond, à une vitesse d’utilisation de 10km/h. Pour les déchaumeurs à disques, les disques sont montés indépendamment les uns des autres. Ils sont utilisés pour un travail superficiel du sol de 3 à 8 cm de profondeur pour permettre une bonne levée des adventices. cover Crop Le chisel est considéré comme un bon outil de conservation des sols. A l’aide d’un train de disques droits, cet outil tranche les résidus et stabilise le chisel. Une partie du sol est émiettée et déplacée alors que la partie centrale est disloquée. Les chisels sont nettement plus lourds : Un poids de 200 à 400 kg par mètre de largeur et 50 à 100 kg/dent. Les chisels nécessitent une puissance de 7 à 12 kW par dent. Chisel 7 dents à ressort 21 Le sous-solage : Le sous-solage (ou décompactage) consiste en l’éclatement de la semelle de labour et des zones de tassement, afin de créer une zone de fissuration et d’infiltration de l’eau. Il vise également à retarder l’apparition du ruissellement. Les décompacteurs travaillent le sol en profondeur de 25 à 50 cm, grâce à des dents très robustes fixées à un bâti. Le décompacteur est un outil tracté, composé de dents en acier de 60 à 80 cm. Il soulève le sol à une puissance de traction élevée de 10 CV/dent. Le fonctionnement de cet outil est coûteux en énergie et en temps. Son utilisation doit être complétée avec un travail du sol superficiel. Sous-soleuse 4. Les travaux superficiels : Le paillage, l’enfouissement des engrais et le désherbage sont des travaux superficiels du sol. Ces mesures sont importantes afin d’augmenter la production en eau et en éléments nutritifs. Les herses sont également utilisées avec la traction animale pour les opérations de travail du sol suivant le labour. Il existe d’autres types de herses telles que la herse rotative, des petites herses à disques et des billonneuses. La herse rotative est l’outil plus utilisé pour la préparation du lit de semences à une profondeur de 8 à 10 cm. Les pièces qui travaillent sont des dents tournant autour d’un axe vertical. Les cultivateurs légers utilisés sont exclusivement équipés de dents vibrantes en forme de « S ». Ceci permet à la dent de vibrer longitudinalement et latéralement. Le passage de cet outil limite les remontées de mottes et réduit les risques de formation de lards dans les sols à consistance plastique. 22 Herse rotative Synthèse : Améliorer l’état physique du sol, l’aération, l’infiltration. Le travail du sol est déterminant Conserver l’eau dans le sol. pour : Eliminer les mauvaises herbes. Préparer le lit de semences. Labour Ameublit le sol en profondeur. Travail superficiel Prépare surtout le lit de semences. 3.3. Technique de piquetage Le piquetage d’une parcelle est l’opération consistant à la délimiter par la pose de piquets pour matérialiser l'endroit de la future plantation :  Plant par plant pour un verger ou alignement d'arbre…  Pour une haie, l'idéal est d'indiquer à l'aide de piquet et de peinture de couleur, l'emplacement de chaque plant, en respectant bien l'écart prévu. Exemple : Piquetage et trouaison pour la plantation. 23 Le piquetage permet de matérialiser l'emplacement définitif de chaque arbre à installer dans le champ. Pour ce faire, il est nécessaire de se munir de bâtons et d'une corde ou d'une ficelle dont on connait la longueur (à mesurer au préalable). Le choix des piquets : Les piquets devront rester visibles après la repousse des herbacées. Il faut ajuster leur taille en fonction des caractéristiques du site. Ils doivent être enfoncés sur environ un tiers de leur hauteur pour garantir leur stabilité au sol. Le piquetage est réalisé avec des tuteurs métalliques (récupérables et plus faciles à planter) ou en bois. Il existe également des marquants en bambou, plus économiques mais moins durables dans le temps. Le traçage se fait avec des cordeaux étalonnés, dans le cas d’une plantation manuelle. Dans le cas d’une plantation mécanisée, le traçage et le piquetage sont gérés par la machine. 3.4. Profondeur d’implantation : Cas d’arboriculture fruitier : Profondeur de plantation Le trou de plantation devra être ouvert 2 à 3 semaines avant la plantation. Aussi large que profond (60 x 60 x60 cm).A réserver la terre de côté, en séparant la couche superficielle (terre riche qui sera remise au fond) de la couche profonde (appauvrie). Séparation des couches de terre Cas de maraichage : Profondeur de plantation : La profondeur de plantation dépend du type de sol, des conditions climatiques et de l'âge physiologique des plants. 24 Exemple : Cas de la pomme de terre. Pour obtenir une culture homogène, les tubercules doivent être plantés à une profondeur uniforme. La plantation superficielle (5 à 6 cm) est préférée dans un sol lourd et humide, où les tubercules mères risquent de s'épuiser avant que les germes puissent atteindre la surface du sol. Inversement, pour les sols à texture légère où les risques de dessèchement sont à craindre, une plantation profonde est conseillée (10 cm environ). Les plants physiologiquement vieux sont relativement faibles et s'épuisent rapidement. Il est préférable de les planter superficielle- ment dans un sol humide. Cas des grandes cultures : Profondeur du semis :  Si la graine est enterrée trop profondément, elle risque de pourrir avant de germer ou, si elle germe, elle peut ne pas atteindre la surface.  Si elle est enterrée trop superficiellement, la graine risque d'être détruite par les animaux ou desséchée par le soleil.  La profondeur est proportionnelle au diamètre des graines (sans dépasser 6 cm).  La nature du sol : l'enfouissement est plus profond dans un sol meuble et léger que dans un sol argileux humide. Exemple : Cas des céréales. Avec les semoirs actuels, la profondeur de semis peut varier de 1,25 à 7,5 cm, selon les conditions de sol. Un tassement léger du sol, un nivellement du terrain, et des vitesses de semis plus lentes permettent d’amoindrir l'écart de profondeur. Le rendement des céréales est considérablement influencé par la variabilité de la profondeur du semis. 3.5. Désinfection du sol en cas du maraichage Pour les cultures maraichères en plus de la préparation des plants, La désinfection du sol se repose sur plusieurs méthodes de lutte (solarisation, désinfection chimique et biofumigation), l’interaction de ces techniques peut aboutir souvent à de bons résultats : La solarisation : C’est une pasteurisation du sol qui consiste à élever sa température dans ses couches superficielles (de 30 à 40 cm), pendant une durée suffisamment longue (de 3 à 7 semaines) qui a pour objectif de détruire certains organismes indésirables. Ce réchauffement 25 est obtenu en recouvrant le sol d’un film plastique transparent après un arrosage abondant. Les produits chimiques pour la désinfection du sol peuvent avoir un large spectre d’activités sur les organismes nuisibles particuliers (fongicides et nématicides). La désinfection du sol se repose sur l’utilisation du 1-3 Dichloropropène, un fumigant liquide de pré-plantation qui s’évapore rapidement et se diffuse comme un gaz à travers le sol via le système d’irrigation. 1.3-D est habituellement utilisé en combinaison avec d’autres produits chimiques tels que le chloropicrine, le métame de sodium. Il fournit une lutte efficace contre les nématodes, les insectes, quelques champignons pathogènes. La biofumigation est basée sur la libération de molécules toxiques et volatiles lors de la dégradation de certaines plantes. Il est recommandé de combiner cette technique à la solarisation. L’efficacité de la biofumigation dépend de plusieurs facteurs : Le broyage des plantes riches en glucosinolates (doit être assez fin pour réussir la biofumigation) et la transformation des glucosinolates en isothio- et thiocyanates (une réaction biochimique dont la vitesse est fortement influencée par la température). Les plantes les plus utilisées à effet nématicide sont, le radis fourrager et la moutarde,... 3.6. Installation des conduites d’irrigation : Avant l’installation de la culture, vieller à mettre en place un réseau d’irrigation. Ce réseau d’irrigation localisée comprend de l’amont vers l’aval les éléments suivants :  L’unité de pompage ;  La station de tête ;  Des canalisations de transport (canalisations principales et secondaires) en tête des postes d’arrosage ;  Une ou des canalisation d’alimentation des rampes (le ou les porte rampes)  Des canalisations d’alimentation des distributeurs ( les rampes)  Les distributeurs installés le long des rangées de cultures. 26 Système d’irrigation en goutte à goutte 4. Engrais à apporter : Le choix des engrais repose sur des critères agroéconomiques : 1 Critères agronomiques :  l’exigence des cultures.  la teneur du sol (Résultat de l’analyse du sol comparée à des seuils de référence).  l’ancienneté du dernier apport de fertilisant minéral ou organique (passé récent de fertilisation).  la restitution ou non des résidus de culture du précédent. 2 Critères économiques :  Prix unitaire des unités fertilisantes.  Disponibilité. 27 5. Entretien des plants et semences avant implantation 1. Plants : Pour la préparation des plants à la plantation, deux opérations doivent être conduites pour favoriser une bonne reprise : La première est « l’habillage » des racines, qui consiste à tailler l’extrémité des grosses racines : Il consiste à couper l’extrémité des racines dont le but est de :  faciliter la mise en place des racines.  débarrasser les plantes des racines plus ou moins endommagées inutiles pour la reprise.  éviter le renversement et la cassure des racines.  favoriser l’émission de nouvelles racines. En contrepartie, l’habillage consiste à établir un certain équilibre entre la partie aérienne et la partie souterraine, il est souhaitable de supprimer avec les doigts une partie de feuillage lors de la plantation pour réduire la surface d’évaporation afin d’éviter le flétrissement du plant. La deuxième consiste à plonger tout le système racinaire dans un seau de pralin, solution vendue toute prête ou préparée par vos soins avec de la boue. Le but est : De réhydrater rapidement les racines nues, souvent un peu desséchées, de favoriser la cicatrisation des racines coupées et l’émission de nouvelles racines. La préparation des plants en mottes ou en contenant pour les plantes sensibles qui présentent une reprise délicate (ex. melon, concombre, cornichon, tomate, … et toutes les 28 espèces cultivées sous abris), consiste à enlever le contenant, délimiter la motte en fonction de la taille du trou et éliminer les racines asséchées. Dans les deux cas les plants provenant de la pépinière doivent être triés (parfois habillés) et conservés au frais en attendant leurs plantations (repiquage). 2. Semences : Plusieurs procédés pour la préparation des semences, entre autres : La désinfection Certaines graines sont porteuses de parasites de surface ; on leur applique une désinfection par trempage à l’aide de solutions fongiques ou avec des produits décapants pour éliminer les virus. L’enrobage Par ce procédé, on enveloppe la graine dans un écrin composé d’une substance inerte qui en augmente le volume tout en régularisant ses dimensions. L’enrobage permet le semis des graines fines, autorise une meilleure visualisation des semences et assure globalement une régularité de levée propice à l’obtention de lots homogènes. 29 Chapitre n°2 : Mise en place de la culture 1. Implantation 1.1. Techniques de semis : Il existe différentes techniques de semis, les principaux types sont : 1- Semis en place Ce semis est effectué à l’emplacement même du lieu de culture et aux distances définitives. Après la levée, on peut éliminer les plantes en trop pour obtenir une densité correcte. 2- Semis en pépinière Il est réalisé sur une surface restreinte en général à une densité importante. Il peut se faire en pleine terre, sous châssis, ou hors sol. Dans tous les cas il sera suivi d’un repiquage. 3- Méthodes de semis Que le semis soit réalisé en place ou en pépinière, il peut s’effectuer selon plusieurs méthodes : 3- 1-Semis à la volée : Les graines sont reparties sur la surface à semer aussi uniformément que possible mais sans ordre précis. Le semis à la volée se réalise en général manuellement, mais il peut être mécanisé. 3-2- Semis en poquet : Plusieurs graines sont déposées ensemble. Ces petits groupes de graines étant régulièrement espacés. Cette technique est essentiellement utilisée pour des semis en place ou réalisée directement dans un contenant. 3- 3- Semis en ligne Le semis se fait souvent en alignement. Les graines étant plus au moins régulièrement espacées sur la ligne. Cette technique est très souvent utilisée pour le semis en place. 4- Caractéristiques des semis Le semis constitue, avec les travaux qui le précédent et qui le suivent, l’opération de base engageant l’avenir de la future récolte. Les principales caractéristiques d’un semis sont : la profondeur, la densité et la régularité de semis. 30 4- 1- Profondeur de semis Les graines doivent être enfouies à une profondeur régulière. La profondeur a une influence sur la levée. Elle doit être raisonnée en fonction de l’espèce et du type de sol. Si le semis est trop profond, les réserves de la graine s’épuisent avant la levée, s’il est trop superficiel, la graine risque de ne pas germer. 4- 2- Densité de semis La densité de semis est le nombre de graines par unité de surface.Elle doit tenir compte de la faculté germinative de la semence pour obtenir un peuplement optimum. 4- 3- Régularité d’un semis La régularité d’un semis correspond à la précision avec laquelle le semoir respecte les consignes apportées lors des trois réglages essentiels : espace entre rangs, espace entre les graines dans les lignes et profondeur de semis. 4- 4- Epoque de semis La variété et le climat imposent des dates limites à ne pas dépasser dans le semis. Ainsi, on distingue : a- les semis précoces : Ils sont effectués les plutôt possible en automne ou au printemps. Ils permettent un allongement de la période de la végétation. b- Le semis tardifs : certains facteurs peuvent obliger à retarder la date de semis de l’automne :  la date des premières pluies.  le problème des adventices et des parasites.  la date de récolte du précèdent. La technique du semis direct : Le « semis direct » est une technique dans laquelle les semences seront déposées directement dans un sol non travaillé, recouvert par les résidus végétaux. Il se définit ainsi par une absence totale de travail du sol (ni retournement, ni décompactage, ni préparation de lit de semence). On se contente pour ce fait de placer la graine dans le sol au bon moment et au bon endroit. Les caractéristiques physiques du sol favorables au développement des cultures seront obtenues uniquement par l’action du climat et par l’activité biologique du sol. La technique de semis direct s’utilise principalement dans des régions telles que le Canada, les USA, la Russie, l’Ukraine et l’Australie, ainsi que dans d’autres parties du globe. 31

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