Les migrations (Fin du XIXe siècle) PDF

Summary

Cette présentation aborde les migrations au Canada à la fin du XIXe siècle. Elle examine les facteurs démographiques, la politique des berceaux, l'exode rural et l'urbanisation. Des images et des données historiques sont utilisées pour illustrer les différents aspects des migrations au Canada.

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Les migrations Fin du XIXe siècle Réalité démographique 1791: 140 000 Canadiens français 1871 (année du premier recensement tenu après la Confédération) = 1 million de Canadiens français Revanche des berceaux À la suite de la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques au XVIIIe siècle...

Les migrations Fin du XIXe siècle Réalité démographique 1791: 140 000 Canadiens français 1871 (année du premier recensement tenu après la Confédération) = 1 million de Canadiens français Revanche des berceaux À la suite de la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques au XVIIIe siècle, les Canadiens français ont résisté à l’assimilation, notamment grâce à la «revanche des berceaux» encouragée par l’Église catholique. Cette tendance de natalité élevée s’est poursuivie jusqu’au milieu du XXe siècle. Voici quelques clichés du siècle dernier alors qu’une femme sur 5 donnait naissance à plus de 10 enfants au Québec. Famille de Joseph St-Gelais et Mariette Bouchard, Laterrière, 1947-48 Revanche des berceaux Désavantages ▸ Création d'une surcharge de population par rapport aux terres cultivées. ▸ Épuisement continuel des terres. ▸ Occupation de toutes les terres jusquʼ à la frontière américaine. ▸ Création dʼun embouteillage car 90% des Canadiens français sont des agriculteurs. Exode rurale L’industrialisation favorise les mouvements de populations des campagnes vers les villes. En effet, les industries, dont le nombre croît sans cesse, ont besoin d’une main d’oeuvre abondante. Celles-ci se concentrent dans les grandes villes alors de plus en plus de personnes quittent la campagne en souhaitant trouver du travail en ville, c’est le phénomène qu’on appel l’exode rurale. Urbanisation Même si la population reste majoritairement rurale, la population des villes augmente considérablement. C’est donc de cette façon que l’industrialisation entraîne l’urbanisation. ▸ Augmentation rapide de la population 1850: 50 000 habitants à Montréal 1900: (x 6) 300 000 habitants Réalité urbaine ▸ Système dʼégout inadéquat ▸ Système de collecte des déchets déficient ▸ Pollution industrielle ▸ Peu de logements et/ou piètre état des logements existants construits rapidement Contraste des vies L’émigration vers les États-Unis La surpopulation des terres agricoles de la vallées du Saint-Laurent incite de nombreux agriculteurs à imiter les ouvriers canadien-français qui partent en grand nombre vers les États-Unis. Ils sont attirés par les industries qui prospèrent dans les villes du nord est américain. Bilan migratoire Entre 1850 et 1890, plus de 400 000 canadiens français s'installèrent aux États-Unis, surtout dans le Vermont, le Massachusetts et le Maine. «Petits Canada» Entre 1865 et 1900, les Canadiens français de la Nouvelle-Angleterre forment leurs propres quartiers dans les villes industrielles où ils s’installent. Ces quartiers sont souvent appelés « Petits Canadas ».. Les Canadiens français y fondent leurs propres églises et écoles. On retrouve aussi dans ces communautés des commerces et parfois un journal de langue française. Les Canadiens français conservent leur langue, leur religion et leurs coutumes. Après trois générations, les Canadiens français sont toutefois assimilés et cessent de parler leur langue d’origine. Ils se fondent à la majorité anglophone. Aujourd’hui, la langue française est pratiquement disparue de la Nouvelle-Angleterre. On y parle un peu le français seulement à certains endroits. Ouverture des nouvelles régions de colonisations Le gouvernement du Québec et le clergé catholique voient d’un mauvais oeil l’Émigration des Canadiens français aux États-Unis. Ils craignent que la population francophones et catholique deviennent de plus en plus minoritaire au sein d’un Canada peuplé par une majorité anglophone. Ouverture des nouvelles régions de colonisations Ils collaborent donc afin d’instaurer des programmes de colonisation agricole dans certaines régions de la province, comme le Saguenay, le Lac-Saint-Jean, les Laurentides et l’Outaouais. Ces programme s’inscrivent dans un mouvement de pensé nommé agriculturisme. L'agriculturisme est une idéologie faisant la promotion de la vie rurale, d'un mode de vie traditionnel. Elle se caractérise par la valorisation des valeurs traditionnelles (la famille, la langue française, la religion catholique) et une opposition au monde industriel. Ouverture des nouvelles régions de colonisations Le gouvernement et le clergé estiment que le développement de ces régions peut contribuer à régler les problèmes de chômage et à retenir ceux qui désirent quitter la province. L’ouverture de ces nouvelles régions se fait toutefois au détriment des nations autochtones qui occupent ces territoires. Honoré Mercier, premier ministre du Québec, met en place le ministère de l’agriculture et de la colonisation. C’est le Curé Antoine Labelle, sous ministre à la colonisation, qui organisera le développement des Laurentides et de l’Outaouais. Malgré tout, les États-Unis attireront toujours de nombreux émigrants canadiens-français et la colonisation connaît un succès limité. Curé Antoine Labelle Le 15 mai 1868, le « roi du Nord » est nommé curé de la paroisse de Saint-Jérôme où il passe 22 ans au service de cette communauté. Étant donné sa grande influence au sein du parti conservateur, il entreprend un ambitieux projet qui consiste à mettre en valeur la possibilité de développer de nouvelles terres agricoles au nord-ouest de l’île de Montréal et ainsi d’endiguer l’émigration canadienne-française vers les États-Unis. Labelle participe à la fondation d’une vingtaine de paroisses et à l’établissement de près de 5 000 habitants dans la région des Laurentides. Structure de synthèse travail dans les Émigration d’un total tentative de Surpopulation villes de 900 000 Canadiens solution: des terres manufacturières français dans les colonisation agricoles au Exode rural du Québec/ États de la de nouvelles Bas-Canada/ insuffisance Nouvelle-Angleterre régions Québec d’emplois pour travailler dans -Laurentides- -Urbanisation les usines Lac-St-Jean etc. L’immigration transatlantique À la suite de la création du Dominion du Canada en 1867, le gouvernement fédéral cherche à peupler le pays et encourage l’immigration. En ce sens, 1.5 million d’immigrants s'établissent dans le dominion. Ils proviennent surtout des îls britanniques, mais aussi d’Europe du Nord et des États-Unis. Malgré cette arrivée importante d’immigrants, le nombre de personnes qui quittents le dominion est supérieur au nombre de personnes qui y entrent. Ainsi, pour la période de 1861 à 1901 le bilan migratoire du Canada est négatif.

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